Mon Dieu, Cachez ces seins que je ne saurais voir. Les yeux sont toujours ... mais ils ne savent pas arrêter de regarder, contempler, admirer. Peu importe la cible, le tableau, ou la scène de vie. L'oeil est l'organe sensuel majeur de l'homme qui est dominant visuel dans plus de 80% des cas, et comment en serait-il autrement après avoir passé neuf mois dans le noir le plus complet. Voir, regarder, épier ou aviser, c'est ce qui a guidé les pas de l'homme de l'Afrique Noire où il est né aux quatre coins de la planète terre avant même qu'il sut écrire, lilre, peindre, sculpter ou bien d'autres autres inventions qui viendront plus tard, mais regarder les étoiles et trouver son chemin, ça, c'était la force de l'homme.
2. Michel Caubet
La touche damnée
Suivie de Innocents
(short stories)
Une note interdite, un pianiste maudit. Un voyage aux quatre coins de
l’Europe pour les suivre à la trace. Quel est le secret de Guido Monticelli,
spécialiste mondial de Chopin ? C’est sa touche damnée.
Avec Innocents, Maria-Stella d’Azzuro nous fait voyager dans le temps et
l’espace, de la Côte d’Argent au Piémont italien, d’Italie au sultanat d’Oman, des
Iles Mascareignes aux ergs du Sahara, du Cap-Vert aux canaux d’Amsterdam. La
beauté y est omniprésente, qui désarme les guerriers, attendrit les cœurs,
ressuscite les morts.
Les innocents veillent, gardiens de l’harmonie. Ils savent discerner la
moindre fausse note, aucun bémol ne leur échappe. Tant de dangers les
guettent ! Où puiseront-ils leur force ? Il faut que l’imprévu, ou quelque
providence, vienne briser la mécanique implacable du Mal. Alors ils triomphent.
Une divinité secrète les protège, et le conte dévoile le trésor redoutable de ceux
qui ont eu l’audace de s’en remettre à la toute-puissance de l’éternel Amour.
Michel Caubet
Né à Bordeaux, Michel Caubet a voyagé dès son enfance au
gré des pérégrinations d’un père médecin : Congo-Brazzaville,
Algérie, Sénégal. Puis, par goût personnel il a continué ses
errances. Océan Indien : Réunion, Ile Maurice, puis Pacifique :
Nouvelle-Calédonie, Iles Loyauté, sans compter l’Inde, et
plusieurs tours d’Europe en auto-stop. Un Rimbaud des XXe
et XXIe siècles.
Les goûts de cet homme aux semelles de vent, inclassable, le portent vers la
poésie, le théâtre, les langues modernes et anciennes. Traducteur, metteur en
scène et acteur, c’est un touche-à-tout, un polygraphe qui a encore beaucoup de
projets d’œuvres en réserve et mérite d’être enfin découvert.
UNE CRITIQUE
Michel Caubet et les petites filles.
Le recueil de nouvelles de Michel Caubet, intitulé « La touche damnée »,
suivi de « Innocents » (short stories) a retenu notre attention de critique pour de
multiples raisons. Passons vite sur le style, qui est élégant, fluide, classique. On
devine un lecteur de Maupassant, Tourgueniev, voire une parenté avec la veine
surréaliste d’un Murakami.
Ce qui nous intéresse davantage, ce sont les obsessions de l’auteur, très en phase
3. avec le mouvement actuel autour de MeToo, BalanceTonPorc et la vague récente de
révélations sur le problème de l’inceste.
Car sur les 9 nouvelles que comporte le recueil (une pour chaque muse ?) 4
ont pour protagonistes une petite fille ou une très jeune fille (la belle Oriana a 16
ans) et dans celle qui clôt le recueil « 14
juillet », une jeune femme séquestrée
assiste bien malgré elle à une scène où
de petites filles jouent un bien trouble
rôle.
Certes, cette question est traitée
avec délicatesse, et on pense à Lewis
Caroll photographe de petites filles plus
ou moins dénudées, chez qui la
pédophilie, au sens propre (pardon s’il y a
jeu de mots !) se conjugue à l’art.
Dans « Paquette », une petite fille se
lie d’amitié avec un garçon nettement
plus âgé, mais le danger vient d’un
homme d’âge mûr. La petite fille avertie
sait se défendre du prédateur, et l’amitié entre le jeune homme et la petite fille
pourra exister. Une autre histoire entre eux, amoureuse celle-là, semble se
profiler dans un futur lointain.
Filles et femmes sont d’ailleurs
omniprésentes dans le recueil, et c’est
souvent leur beauté qui est mise en
exergue. La beauté de Black Pearl
semble effacer toutes les autres comme
un « soleil noir » nervalien chargé de
nostalgie.
On trouve dans cet élégant recueil des
échos du Le Clézio des débuts (insertion
de panneaux, enseignes et autres logos)
et même de Proust, avec cette Vivonne,
rivière imaginaire où la nudité innocente
de deux corps rencontre le soleil.
La nouvelle éponyme, La Touche
Damnée, à travers la malédiction d’un
pianiste (n’en disons pas davantage sur
cette étrange disgrâce…) est une
réflexion sur l’art : un artiste à travers
ses créations exprime son univers
propre, et la virtuosité ne peut tenir lieu
d’univers.
Nous avons pris plaisir à la lecture de ces nouvelles, et on verrait bien le
sympathique couple de La Touche Damnée réapparaître dans une œuvre plus
4. ample. Et pourquoi pas un roman ?
Maria-Stella d’A***
Une note interdite, un pianiste maudit. Un voyage aux quatre coins de
l’Europe pour les suivre à la trace. Quel est le secret de Guido Monticelli,
spécialiste mondial de Chopin ? C’est sa touche damnée.
Avec Innocents, Maria-Stella d’Azzuro nous fait voyager dans le
temps et l’espace, de la Côte d’Argent au Piémont italien, d’Italie au
sultanat d’Oman, des Iles Mascareignes aux ergs du Sahara, du Cap-Vert
aux canaux d’Amsterdam. La beauté y est omniprésente, qui désarme les
guerriers, attendrit les cœurs, ressuscite les morts.
Les innocents veillent, gardiens de l’harmonie. Ils savent discerner la
moindre fausse note, aucun bémol ne leur échappe. Tant de dangers les
guettent ! Où puiseront-ils leur force ? Il faut que l’imprévu, ou quelque
providence, vienne briser la mécanique implacable du Mal. Alors ils
triomphent. Une divinité secrète les protège, et le conte dévoile le trésor
redoutable de ceux qui ont eu l’audace de s’en remettre à la toute-
puissance de l’éternel Amour.