Conférence donnée par Florence Piron lors de la quatrième session de l'Université du bien commun intitulée : "La technologisation de la vie et ses conséquences. Les technosciences en démocratie".
Établissement Culturel Solidaire
100, rue de Charenton, 75012 Paris, le 13 janvier 2017.
contact: Florence.Piron@com.ulaval.ca
Chemins vers les biens communs de la connaissance et la démocratie scientifique
1. CHEMINS VERS LES BIENS
COMMUNS DE LA
CONNAISSANCE ET LA
DÉMOCRATIE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITÉ DU BIEN COMMUN
13 JANVIER 2018
FLORENCE.PIRON@SCIENCEETBIENCOMMUN.ORG
Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la
licence creative commons attribution 4.0 canada
2. DE LA RECHERCHE À LA RECHERCHE-
ACTION ET À L’ACTION : MON
ITINÉRAIRE
• Thèse sur l’éthique de la recherche anthropologique et l’écriture
académique : les enjeux de savoir et pouvoir
• Projet de recherche sur les savoirs des femmes au Sahel en 1992 :
découverte du mépris de la science pour ces savoirs et de l’importance de
la dimension contextuelle des savoirs
• Réflexion sur les usages et les effets de la recherche : engagement pour
démocratiser la science et le débat sur les enjeux éthiques des sciences
• Projet de recherche critique sur le Nouveau management public et la
managérialisation de la pensée et de la culture, ainsi que l’économie de la
connaissance
• Enseignement sur l’éthique de la communication et la démocratie
participative
• Le projet SOHA : La science ouverte comme outil de justice cognitive et de
développement du pouvoir d’agir en Haïti et en Afrique francophone
3. QUESTIONS POSÉES
1. Face aux dangers des développements
technoscientifiques, comment privilégier la défense du bien
commun ? Une participation citoyenne effective sur tous les
continents est-elle réalisable et à quelles conditions ?
4. QUESTIONS POSÉES
1. Face aux dangers des développements
technoscientifiques, comment privilégier la défense du bien
commun ? Une participation citoyenne effective sur tous les
continents est-elle réalisable et à quelles conditions ?
Ne pas opposer les «citoyens» aux
«scientifiques» ou à l’industrie, ni parler en termes de
dangers ou de promesses : y voir plutôt les enjeux d’un
vivre-ensemble qui n’est pas aveugle aux rapports sociaux
(classe, genre, culture, géographie, instruction, etc.)
Ma question : comment remettre de la « con-
citoyenneté » (souci partagé de la Cité, du bien commun)
dans la pratique de la science, dans les institutions qui la
financent et qui l’appuient, dans l’université?
5. QUESTIONS POSÉES
2. Comment mettre la (techno)science et la technologisation
du monde au service du bien commun et des biens
communs (« science ouverte », démocratie scientifique et
technique, rôle de la société civile et du milieu associatif,
responsabilité et évaluation citoyennes des processus de
technologisation...) ?
6. QUESTIONS POSÉES
2. Comment mettre la (techno)science et la technologisation
du monde au service du bien commun et des biens
communs (« science ouverte », démocratie scientifique et
technique, rôle de la société civile et du milieu associatif,
responsabilité et évaluation citoyennes des processus de
technologisation...) ?
Le numérique est une innovation
technologique toute récente, toute puissante, qu’il faut
mettre au service du bien commun, notamment en créant
les « Communs de la connaissance »
Une autre question préalable :
Pourquoi doit-on faire tant d’effort pour appuyer la
démocratie scientifique? Quelle est cette frontière qui
empêche les mouvements sociaux (d’aujourd’hui) d’aborder
la science?
7. DÉMOCRATIE ET VIVRE-ENSEMBLE
• Enjeu de notre temps : vivre ensemble en paix et en
justice sur une planète durable et hospitalière
• La démocratie : un outil du vivre-ensemble
• Représentative: centrée sur la délégation, par les
membres d’une Cité, de leur pouvoir de décider à
quelques représentants lors d’élections.
• Participative : la participation des membres d’une Cité
(d’une collectivité) à l’exercice de la puissance publique,
c’est-à-dire à la discussion et la prise de décision sur les
enjeux qui les concernent
Défis de l’inclusivité :
• Participation de TOUS et TOUTES : ne pas laisser de
côté ceux et celles qui ne peuvent participer
(inégalités sociales et politiques, exclusion)
• Réussir à discuter/penser ensemble
Défi du pouvoir d’agir
• Réussir à influencer les décideurs
8. LE SENTIMENT D’INCOMPÉTENCE
• Un sentiment souvent évoqué par ceux et celles qui ne
participent pas, ne votent pas, ne s’impliquent pas
• Je ne comprends rien
• J’ai peur d’être ridiculisée si je m’exprime
• Je ne comprends pas les mots (la langue de bois)
• Je n’ai pas assez d’instruction
• Peut prendre la forme
• d’un rejet global ou du cynisme (la fable des raisins de Jean
de La Fontaine)
• d’une délégation sans scrupule aux experts
Ce sentiment est produit socialement :
• Par l’école qui hiérarchise les intelligences et les savoirs
• Par l’espace public qui valorise ceux et celles qui « savent »
• Par les élites qui se reproduisent et se co-optent
Le cœur du problème de la démocratie scientifique
9. LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE
SCIENTIFIQUE EST VICTIME DE
COUPURE FONDATRICE DE LA
SCIENCE ENTRE LES SACHANTS ET
LES AUTRES
Syndrome de la caverne illustre le fondement de
l’existence de la science :
• il y a ceux qui savent, qui sont dans la lumière de la
connaissance : les « sachants » (statut social)
• Il y a les autres dans la caverne : les gens
« ordinaires », lambda, qui se laissent guider par les
opinions, les émotions, le sens commun, les
superstititions: les caverneux
• La coupure entre les deux est le principe de base
structurant de l’histoire des sciences (et non les
découvertes progressives)
10. CETTE COUPURE STRUCTURE LE
SYSTÈME SCOLAIRE CLASSIQUE
• Le maître sait tout, l’élève ne sait rien (et ne doit jamais critiquer le
savoir du maître) : le syndrome de la cruche vide/cruche pleine
• L’apprentissage doit être évalué, noté, classé grâce à la méthode des
examens qui doit séparer les bons et les nuls - l’échec est une
humiliation
• L’enseignement privilégie des savoirs « universels » que le maître a
appris à maîtriser à l’université
• Il hiérarchise les savoirs humains:
• Mise en scène de la dramaturgie de l’expertise
• Blouse blanche
• Jargon
• Apparence de neutralité
• Positivisme épistémologique : cadre normatif de la science
dominante
La science est assimilée au « savoir »
Une science européenne, masculine, blanche,
qui s’auto-construit comme le seul savoir
valable et de référence
Nécessité de maintenir le sentiment
d’incompétence des caverneux
11. Absurdité de cette image de la science positiviste… Le mur est
une fiction car les scientifiques sont aussi des
citoyens/citoyennes et la science influence tous les aspects de
l’existence
12. LE CADRE NORMATIF POSITIVISTE
PRODUIT LA DOCTRINE DE
L’IRRESPONSABILITÉ INSTITUTIONNELLE
DE LA SCIENCE
La doctrine de la neutralité morale de la science a eu
pour la communauté scientifique cet avantage collatéral
de la situer hors d’atteinte des critiques. La science étant
déclarée pure et innocente par essence, tout le malheur
éventuel vient des applications. Ainsi l’habitude sera prise
de reporter la responsabilité des conséquences néfastes
sur les autres (politiques, militaires, industriels, etc.). Ce
faisant, la communauté scientifique cédait à la tentation
corporative de tracer un cercle de parfaite impunité
autour de soi. (Toulouse, 2001). Gérard Toulouse, 1939-,
physicien français
13. DÉMOCRATIE SCIENTIFIQUE EN
PANNE
• D’un côté, des scientifiques et des institutions qui
estiment qu’elles sont apolitiques, amorales et qu’elles
n’ont pas à débattre, à susciter des discussions politiques
sur ce qu’elles font
• De plus : les politiques scientifiques rarement
connues ou débattues
• De l’autre, des non-scientifiques qui se sentent
incompétents pour interpeller, discuter, débattre
Pourtant, ce sont tous et toutes des habitants de la cité, qui
doivent vivre ensemble avec les effets de la science!
• Mon engagement :
• Lutter contre le sentiment d’incompétence
• Lutter contre l’épistémologie positiviste et son
amoralité
14. UNE THÉORIE PLURALISTE DES SAVOIRS
• Le savoir individuel se constitue et se renouvelle au fur et à mesure des
expériences vécues : il est une synthèse que l'acteur ou l’actrice sociale
réalise continuellement pour donner un sens à la nouveauté qu’elle ou il
expérimente.
• Le savoir commun est une grille d’interprétation utilisée par les acteurs et
actrices d’une communauté, mais il est lui-même toujours immédiatement
réinterprété et transformé par l'activité sémiotique de production de sens des
acteurs et actrices.
• Un savoir se construit dans la langue qui le porte et qui lui permet d’être
partagé et transmis, mais aussi d’évoluer.
• Un savoir génère ou utilise une épistémologie (manière de connaître) qui
propose aux acteurs et actrices sociales une procédure et des repères pour
mener cette synthèse interprétative, pour faire sens de leur expérience vécue
• Un savoir est toujours vivant et inachevé, une synthèse perpétuelle
Tout le monde a des savoirs! Il n’existe pas
d’ignorance!
Toutes les cultures produisent des savoirs, sous des
formats bien différents de la science occidentale
16. LE CONCEPT DE JUSTICE COGNITIVE
La justice cognitive est un idéal épistémologique, éthique et
politique visant l’éclosion de savoirs socialement pertinents partout
sur la planète et non pas seulement dans les pays du Nord, au sein
d’une science pratiquant un universalisme inclusif, ouvert à tous les
savoirs.
À l’origine : principe d’égalité des savoirs des suds
- Shiv Visvanathan (Inde)
- Boaventura de Sousa Santos (Portugal, altermondialisme)
Projet SOHA (Science ouverte en Haïti et en Afrique francophone) :
• Ajout de la dimension de la matérialité des savoirs (publication,
circulation, édition, langue)
• Ajout de la dimension universitaire/pédagogique
17. ENJEU ÉPISTÉMOLOGIQUE DE CETTE
CRITIQUE DE SCIENCE
La science positiviste (occidentale) privilégie
• des savoirs morts, citables, reproductibles, décontextualisés
sous la forme de « théories »
• Un universalisme abstrait plutôt que concret et inclusif
• Les savoirs d’origine occidentale et masculine
La science ouverte juste (qui respecte l’idéal de la justice
cognitive) : s’ouvre à la pluralité des savoirs vivants et
contextuels (l’écologie des savoirs)
Valorise la pluralité des épistémologies et des savoirs,
notamment l’épistémologie constructiviste et située (féministe)
et les épistémologies des pays des Suds : Haïti, Ubuntu, etc.
Les biens communs de la connaissance
18. VERS LES COMMUNS DE
LA CONNAISSANCE
• Pas seulement les publications numériques en libre
accès
• Préservation et mise en valeur de la pluralité des
manières de connaître, des épistémologies, des
écritures, des langues, des formes expressives pour
échanger et faire circuler les savoirs.
• Ces savoirs sont une ressource à gérer en
communauté, un commun pour le vivre-ensemble :
• Lutter contre les inégalités des savoirs et les injustices
cognitives : un sens possible de la démocratie
scientifique, en amont des débats publics sur les
politiques scientifiques
19. DÉFINITION DU LIBRE ACCÈS –
DÉCLARATION DE BUDAPEST
2002
Par "accès libre" à la littérature scientifique, nous
entendons sa mise à disposition gratuite sur l'Internet
public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger,
copier, transmettre, imprimer, chercher ou faire un lien
vers le texte intégral de ces articles, les disséquer pour
les indexer, s'en servir de données pour un logiciel, ou
s'en servir à toute autre fin légale, sans barrière
financière, légale ou technique autre que celles
indissociables de l'accès et l'utilisation d'Internet.
La seule contrainte sur la reproduction et la distribution,
et le seul rôle du copyright dans ce domaine devrait être
de garantir aux auteurs un contrôle sur l'intégrité de leurs
travaux et le droit à être correctement reconnus et cités.
20. LUTTE CONTRE LES INJUSTICES
COGNITIVES POSTCOLONIALES : LES
CAS DES PAYS DES SUDS ET DE LA
DÉCOLONIALITÉ DES SAVOIRS
Une injustice cognitive est une situation, un phénomène,
une politique ou une attitude qui empêche les étudiants,
étudiantes, chercheurs et chercheuses, les citoyens et
citoyennes en général, de déployer le plein potentiel de
leur capacité de recherche scientifique en faveur du
développement durable local de leur pays.
Une injustice cognitive empêche aussi les acteurs et
actrices sociales de développer leur potentiel de contribuer
au changement social et au développement local durable
de leur communauté.
21. NEUF INJUSTICES COGNITIVES VÉCUES PAR LES
UNIVERSITAIRES AFRICAINS ET HAÏTIENS
1. Absence d’infrastructure de recherche dans leurs universités
2. Barrières financières, légales et numériques dans l’accès aux
publications scientifiques
3. Accès difficile à Internet et faible littératie numérique des universitaires
4. Ignorance ou mépris pour les savoirs locaux, socialement et
culturellement pertinents
5. Coupure entre les priorités de la recherche et celles de la société, des
communautés locales
6. Le système de la science du Nord est normatif, exclusif et très difficile à
pénétrer (domination du positivisme)
7. L’hégémonie des langues coloniales en science
8. Pédagogie de l’humiliation encore en vigueur dans les universités
9. Aliénation épistémique : devoir penser dans une épistémologie
et des catégories de pensée post-coloniales (du Nord),
privilégier les références bibliographiques du Nord, ne pas
connaître les travaux scientifiques des Suds
23. LE SYSTÈME-MONDE DE LA SCIENCE
• Dans les suds francophones, extraversion vers le Nord :
• Faire de la science comme les gens du Nord
• Aller étudier au Nord
• Utiliser les théories du Nord
• Publier dans les revues du Nord (rare et difficile)
FRACTURE SCIENTIFIQUE NORD-SUD
• Les publications des suds francophones sont rares/non
numérisées/non diffusées/non lues/non citées/non utilisées
• L’essentiel de la science des suds francophones se trouve
dans les mémoires et les thèses, non numérisés jusqu’à
récemment
QUEL GÂCHIS ALORS QUE CES SAVOIRS SONT PRÉCIEUX
LOCALEMENT!
Des injustices cognitives majeures qui nuisent au
développement humain
24. Une de nos réalisations en réponse à cette situation
25.
26. LE NUMÉRIQUE
• Opportunité extraordinaire pour les pays des SUDS
• Accès aux textes scientifiques
• Mise en valeur des patrimoines culturels et scientifiques
• Publications en ligne accessibles partout dans le monde
• Réseaux panafricains, francophones, mondiaux :
désenclavement de la pensée, du penser-ensemble
• N’y voir que des dangers pour le lien social est une vision du
Nord
• Faire de l’accès au web un droit collectif : un projet
• L’intégrer dans les Objectifs de développement durable
• Importance de préserver la neutralité du web, ce bien commun
• Projet SOHA : une utopie concrète partagée par des centaines
de personnes unies par le numérique
• Facebook! Whatsapp! Skype! Zoom!
• Archives numériques ouvertes
32. LA RECHERCHE-ACTION
PARTICIPATIVE
• Projets de recherche initiés par des associations ou des
collectifs et menés en collaboration/coopération avec
des universitaires, dans une visée de changement
social et même de lutte contre les injustices sociales et
environnementales
• Participation de non-scientifiques au pilotage de la
recherche (choix méthodologiques) :une forme
d’ouverture de la science
• Beaucoup plus rare : co-publication de scientifiques et
de non-scientifiques…
• Surtout en éducation, en travail social et en
environnement (méthode photovoice)
33. Les boutiques des sciences et des savoirs : exemple de l’Université Laval
41. LES SCIENCES CITOYENNES
ET PARTICIPATIVES
• Citizen science décrite par François Grey (Alliage 2011)
: des projets de recherche quantitatifs en STEM
(science, technology, engineering, médecine), utilisant
les technologies numériques pour collecter des
données, faire des analyses, résoudre des problèmes
de manière collective (Crowdsourcing)
• Hackerspace, living labs, fablabs
• Sciences participatives françaises et québécoises
impliquant des amateurs qui partagent ou non leurs
informations avec les chercheurs et chercheuses
61. ASSOCIATION SCIENCE ET BIEN COMMUN
Pour une science publique au service du bien commun
Mu si qu e , a r t et sc i e n c e
a u f é m i n i n
D i m a n c h e 2 8 s e p t e m b r e 2 0 1 4
14 h : Récital de grandes chansons de femmes,
de Barbara à Zaz, Pauline Julien, Judy Garland, etc.
(avec voix, piano, guitare, alto, contrebasse, flûte et saxophone)
15 h 15 : Expo et rencontres avec trois femmes peintres (Gabrielle
Dumont, France Gilson et Katia Breton)
16 h : Table ronde « Ces femmes qui ont choisi la science » (avec Irène
Abi-Zeid, Line Lapointe et Pascale Tremblay)
17 h 30 : Lancement du livre électronique
Femmes savantes, femmes de science
18 h : Reprise du récital de chansons
Au Studio P, 280 St-Joseph Est, Québec
L’événement est gratuit et ouvert à tous !
Pour plus d'information, écrivez à scienceetbiencommun@gmail.com
Visitez notre site internet : http://scienceetbiencommun.org
62.
63. ASSOCIATION SCIENCE ET BIEN COMMUN
Pour une science publique au service du bien commun
Une discussion politique accompagnée d’un récital de
musique autour d'une question :
Vous aimez débattre ?
Vous vous intéressez aux questions de science citoyenne et
de science participative ?
Vous aimez la musique live ?
Ce débat-musique est pour vous !
Quand ? : le 14 mai de 17 h à 20 h
Où ? : L’Escalier, 522 rue Sainte-Catherine Est
Combien ? : c’est gratuit et ouvert à tous !
Pour plus d'information, écrivez à scienceetbiencommun@gmail.com
Visitez notre site internet : http://scienceetbiencommun.org
Comment intéresser davantage les citoyens,
chercheurs ou non, aux politiques
scientifiques de leur pays ?
65. . Publier
des livres de
science
sociale
citoyenne :
les
auteures et
auteurs
proviennent
de tous les
horizons,
scientifiques
coexistent
avec des
non-scienti-
fiques
66.
67. PUBLIER EN LIBRE ACCÈS SUR LE
WEB ET EN VERSION IMPRIMÉE
• Les Éditions science et bien commun : Pour l'accès libre et universel,
par le biais du numérique, à des livres scientifiques, des livres de
science participative et des essais publiés par des auteures et auteurs
de pays des Suds et du Nord
• Un projet politique, engagé en faveur de la justice cognitive, contre la
fracture scientifique nord-sud et la marchandisation du savoir
• La volonté de contribuer aux Communs de la connaissance et de
proposer une économie sociale et solidaire du savoir, contre
l’économie de marché du savoir (les éditeurs scientifiques à but
lucratif)
• Un pari : la version en ligne fait de la publicité pour la version
imprimée payante, elle permet de lire à ceux et celles qui ne peuvent
avoir accès au livre imprimé
• Financement : ventes, contribution volontaires des auteurs, dons et
subventions
73. UTILISATION DES LICENCES CREATIVE
COMMONS POUR FACILITER LA
CIRCULATION ET LA RÉUTILISATION
DES SAVOIRS
Elles permettent la fabrication et la commercialisation des
livres imprimés, mais aussi la réutilisation sous forme de :
• Bande dessinée
• Livres pour enfants
• Manuels scolaires,
• Livres audio
• Scénario de films, de spectacles, pièce de théâtre
• Nouvelle littéraire
• Conférences,
• Jeux de société
74. CONCLUSION
Partager la connaissance avec nos concitoyens et
concitoyennes (du monde) est la meilleure façon
de donner une chance à la démocratie
participative. Si elle peut enfin s'exercer, elle
pourra créer un monde juste, digne et en paix.
Pataje konesans ak lòt sitwayen parèy nou
yo se pi bon mwayen pou bay yon chans pou
nou rive tabli demokrasi patisipativ la. E si
nou rive tabli demokrasi patisipativ la, nou
ap kapab genyen yon mond kote jistis, diyite
ak lapè ap renye.
75. CETTE PRÉSENTATION
Est sous licence Creative Commons:
Vous pouvez l’utiliser, telle quelle ou en la
modifiant, pour vos activités d’enseignement ou de
formation.
Elle fait partie des communs de la connaissance,
elle appartient à tous.
À vous de jouer!