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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 7 au 13 juillet 2014
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Immobilier : faut-il vraiment investir au
Portugal ?
Le 10/7/2014
Marché de la pierre en plein boom, régime fiscal avantageux, taux de rentabilité important, le
Portugal a tous les atouts pour plaire aux investisseurs immobiliers.
Lisbonne, Portugal (c) SETBOUN PHOTOS/SIPA
Le pays des œillets a la cote auprès des investisseurs français. Sa proximité géographique et
culturelle, son patrimoine, son art de vivre et son climat ensoleillé sont autant de raisons qui
expliquent l'engouement des Français pour ce pays qui sort enfin de la crise. Mais est-il si intéressant
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d'investir dans son patrimoine immobilier ? Éléments de réponse en compagnie de Pascal Gonçalves,
président de maison au Portugal.
Comment se porte le marché portugais ?
Pascal Gonçalves. Très bien, les demandeurs de biens immobiliers au Portugal sont de plus en plus
nombreux. Cela montre un réel engouement pour la côte Ouest de la péninsule ibérique. Moins
"marketé" que l'Espagne, ce bout de l'Europe plaît en grande partie grâce à son aspect exotique et
son authenticité.
D'autant plus que la crise qui a affecté l'économie locale a tiré les prix de l'immobilier vers le bas. Ils
sont donc désormais à un niveau intéressant. D'autant que le pays avait été épargné par la bulle
immobilière des années 1996-2007.
La crise a donc simplement gommé la hausse des prix liée à l'inflation. Le marché est au plus bas.
Une aubaine, d'autant plus qu'il n'y a pas de stocks, pas de biens vacants. C'est le moment idéal pour
acheter. Mais il ne faut pas trop tarder, les prix ont commencé à augmenter de l'ordre de 10 à 20%.
Quels types de biens trouve-t-on sur ce marché ?
On trouve de tout. Dans la capitale, Lisbonne, trois types de biens sont à acquérir. Pour les
investisseurs, des appartements anciens, au cœur du quartier historique, mais aussi des maisons
typiques avec de grands jardins. Et des résidences privées, de type coondominium, sécurisées avec
jardin et piscine pour les gens en recherche de résidence ou pour des investissements locatifs.
Dans le sud du Portugal les biens sont principalement des villas avec jardins, idéal pour une
résidence secondaire. Historiquement peuplée par des habitants originaires du Nord de l'Europe, la
région de l'Algarve a été épargnée par la crise. Sur le plan des prix c'est pareil, mais paradoxalement
ils sont plus bas que dans le reste du pays.
Quels sont les prix du marché ?
En moyenne, les biens qui se vendent le plus coûtent de l'ordre de 300 à 400.000 euros. Après
concernant le budget des français c'est autre chose. Ils investissent entre 200.000 euros et 1 million
d'euros avec un budget moyen proche de 400.000 euros. Alors qu'il y a trois ans il tournait autour de
250.000 euros...
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Quelles sont les avantages qu'offre le pays ?
Le gros plus c'est l'exonération d'impôt. La loi entrée en vigueur le 1er janvier 2013 permet aux
résidents fiscaux de plus de 60 ans d'être exonérés d'impôt pour leurs revenus (hors revenus du
travail taxés à hauteur de 20%) provenant de l'étranger, idéal pour les retraités. C'est une mesure qui
est faite pour attirer les personnes qui ont une valeur ajoutée.
Mais il n'y a pas que les avantages fiscaux. Le coût de la vie est beaucoup moins élevé qu'en France,
de l'ordre de 65%. Et cela se ressent dans la vie de tous les jours. L'ensemble des services sont
moins chers. Et en ce qui concerne le prix des travaux, le constat est identique. Tout ceci fait de facto
virtuellement monter le pouvoir d'achat des acheteurs. Seul bémol, les taux d'intérêts auprès des
banques qui restent plus élevés qu'en France...
L'immobilier n'est-il pas vétuste ?
Lisbonne est une ville vivante et cela se voit. Les rénovations de façades se multiplient. En même
temps, il faut bien l'avouer, il y a beaucoup de logements vétustes. La rénovation complète de la ville
devrait prendre 10 ans. Mais les initiatives ne manquent pas. De nouveaux programmes sont en
cours. Il faut s'attendre à ce que ces types de biens rénovés partent rapidement. Sans prendre trop de
risque, on peut affirmer que le marché immobilier de Lisbonne devrait suivre la voie de Barcelone.
Tout en gardant son authenticité... je l'espère.
Source :Challenges.fr
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Acheter sa résidence secondaire en Espagne,
un rêve accessible
Le 10/7/2014
Le tout premier salon de l’immobilier et du tourisme espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21
septembre à la porte de Versailles à Paris. De quoi donner des idées au retour des vacances.
Le tout premier salon de l’immobilier et du tourisme espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21
septembre à la porte de Versailles à Paris. (C) SIPA
Soleil quasi permanent, tapas à petits prix, cités historiques, mer chaude et cultures semblables…
L’Espagne est la première destination touristique des Français, après la France elle-même, et ça se
comprend. "C’est un pays dans lequel les Français aiment non seulement passer des vacances mais
aussi vivre", affirme José Miguel Garcia, président de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne
en France (COCEF). En effet, avec 10 % des investissements étrangers, les Français se positionnent
à la deuxième place des acheteurs en Espagne. Qu’ils soient résidents ou non, ils ont acquis 7.012
logements en 2013, ce qui représente une hausse de 52 % par rapport à l’année précédente selon le
Conseil Général du Notariat espagnol.
Alors, la COCEF et ses partenaires, le CIC Iberbanco et l’entreprise française Expo 21, ont eu l’idée
d’allier les deux secteurs dans un même événement. Pour la première fois, la porte de Versailles, à
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Paris, accueillera le salon de l’immobilier et du tourisme espagnol du 19 au 21 septembre prochain.
Ce projet, José Miguel Gracia l’a imaginé un peu avant sa nomination en mars 2013.
Les Français ont déjà l’habitude d’acheter des biens immobiliers en Espagne mais ce salon
favorisera la rencontre entre promoteurs espagnols et clients français. Il vise aussi à les
rassurer, à les accompagner", explique le président de la COCEF.
70 exposants et 10.000 visiteurs attendus
Le salon sera rythmé par plusieurs conférences d’experts. Elles porteront notamment sur les aspects
juridiques et fiscaux de l’achat immobilier en Espagne, la situation économique du pays et les
solutions de financements d’un bien. Le salon devrait accueillir 70 exposants, mêlant promoteurs,
agents immobiliers et consultants.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus, dont les professionnels du secteur, mais aussi des
investisseurs, des retraités et de simples touristes. Attention toutefois, l’objectif de ce salon n’est pas
de présenter des biens au rabais.
Ce n’est pas le salon de la braderie immobilière ! Les prix ne vont pas baisser davantage, ils
sont déjà au plus bas. C’est un moment historique pour acheter", souligne José Miguel
Garrido, président du directoire du CIC Iberbanco.
Particularités de l’achat en Espagne
Si l’Espagne n’est pas le pays idéal pour investir dans le but de faire une plus-value, il l’est pour
acheter de manière sécurisée. Contrairement à la France, le notaire tient une place moins importante
durant le processus d’acquisition d’un bien, mais l’acquéreur doit obligatoirement demander les
services d’un avocat, dont le rôle est bien plus important.
Une spécificité qui devrait rassurer les acheteurs internationaux, souvent perdus dans les législations
étrangères. Les honoraires de l’avocat dépendent du prix du bien et démarrent en général à 3.000 €.
Selon les régions, il faut donc compter entre 12 et 14 % en moyenne pour les frais d’avocat et de
notaire. Autre petite différence : l’absence des promesses de vente. Pour le reste, les règles juridiques
sont identiques. Les prêts immobiliers, par exemple, se font dans les mêmes conditions qu’en France.
Enfin, les banques réalisent toujours une expertise sur la valeur du bien, pour éviter que l’acquéreur
étranger achète à un prix trop élevé.
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Des prix inférieurs de 35 %
Le surplus des frais d’avocat est compensé par l’écart de prix important entre la France et l’Espagne :
dans le neuf, le prix au mètre carré est inférieur de 35 %. Francisco Esteban Sánchez, avocat aux
barreaux de Paris et Barcelone, témoigne de l’engouement de ses clients français sur certaines
transactions qu’il a effectuées. Récemment, il a accompagné l’achat d’un appartement à Barcelone de
40 m², avec une terrasse de 12 m² pour… 125.000 euros ! Un appartement de 60 m², dans un très
bon quartier central de la ville, peut quant à lui atteindre 300.000 euros. Dans le centre-ville de
Madrid, une propriété de 110 m² avec 50 m² de terrasse est à 680.000 euros. Même dans ce cas, les
prix sont incomparables avec ceux de Paris.
Même côté mer et île paradisiaque, comme à Minorque dans les Baléares, les prix font rêver. Ceux en
quête d’exotisme pour leurs vacances peuvent acquérir une villa en bord de mer avec jardin et
terrasse pour 200.000 euros environ, selon les prestations. De quoi faire naître, peut-être, un "Spanish
dream".
Source : LeNouvelObs.com
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Que cache la stabilité des prix de l'immobilier ?
Le 11/7/2014
L'attentisme observé depuis quelques mois sur le marché immobilier masque un écart qui ne
cesse de se creuser entre les catégories de biens.
Les prix de l'immobilier à Paris rendent la ville moins attractive pour les investisseurs.
Getty Images/iStockphoto/Sergey Borisov
Suite à notre précédent article faisant état de chiffres de l'immobilier très éloignés de la réalité de
marché, Fabrice Abraham, directeur général du réseau d'agences Guy Hoquet l'Immobilier a souhaité
nous apporter son point de vue sur ce constat schizophrène : d'un côté des prix moyen qui ne
baissent pas ou quasiment pas, et de l'autre des vendeurs qui disent devoir brader leur bien pour
trouver un acquéreur. Tout d'abord, les prix moyens sont établis à partir de ventes de bien situés dans
des grandes villes. "Mais dès lors que l'on s'éloigne un peu du centre de ces grandes villes ou encore
dans les petites villes de moins de 20 000 habitants, les prix baissent beaucoup plus", constate
Fabrice Abraham. Si ces transactions étaient prises en compte dans les différents observatoires, elles
feraient sans doute apparaître une chute des prix beaucoup plus importante.
Haro sur les biens à défaut
Par ailleurs, aujourd'hui, la majorité des biens vendus sont de bonne qualité, bien placés... donc chers
au mètre carré. Alors qu'à l'inverse, ceux présentant des défauts restent en vente pendant des mois,
La revue de Presse KYLIA
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partent à des prix bien inférieurs à ceux de leur mise en vente, et sont in fine trop peu nombreux pour
pouvoir véritablement peser sur la moyenne. "On a l'impression que les prix se maintiennent car
l'acquéreur achète mieux", résume Fabrice Abraham.
Au final, derrière des prix moyens qui se tiennent se cache une réalité tout autre : une fourchette des
prix qui ne cesse de s'élargir... vers le bas.
Source : L’Express.fr
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Paris : une baisse des prix encore insuffisante
Le 11/7/2014
La baisse des prix parisiens ne suffit pas encore à réveiller le marché. Et les acheteurs gardent
la main.
La baisse des prix ne suffit pas encore à réveiller le marché immobilier parisien. Et les acheteurs
gardent la main. FRANCOLON XAVIER SIPA
Le contexte législatif et fiscal de l'immobilier, controversé et difficilement lisible depuis 3 ans, a atteint
son apogée avec l'adoption de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) et ses
nombreux décrets à venir. Mais le niveau toujours élevé des prix reste le véritable obstacle à la
reprise.
1er, 2e, 3e et 4e arrondissements : le cœur du vieux Paris au ralenti
Il est bien fini, le temps où la seule proximité du Palais-Royal ou des Tuileries faisait s'envoler les prix
dans le 1er arrondissement. "Bien que la demande dépasse largement l'offre, le marché est devenu
archi-sélectif", remarque Nathalie Naccache de Century 21 Fortis Immo. Même les petites surfaces
sont touchées : seuls les biens rares et sans défaut, aux prix raisonnables, se vendent sans
négociation auprès d'acheteurs plutôt parisiens, et de quelques investisseurs soucieux de leur
patrimoine. Aujourd'hui, le panel est large : de 8.000 à 12.000 €/m², le cœur du marché oscillant entre
900.000 et 1 100 000 euros pour les 3/4 pièces. Dans le 2ème arrondissement, malgré la rareté de
La revue de Presse KYLIA
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l'offre, certains biens ne suscitent même pas de visites. Le quartier Montorgueil cote toujours entre
8.000 et 11.000 €/m², mais le moindre défaut est pénalisant.
L'offre est un peu plus forte dans le 3ème arrondissement, côté Arts-et-Métiers ou République, fief
bobo et marché de report du Marais et de Montorgueil. Les prix sont toujours contenus entre 7.500 et
10.000 €/m² rues Saint-Martin, Beaubourg, ou vers les nouveaux commerces de la "jeune rue" entre
Volta et Notre-Dame-de-Nazareth. Le haut Marais (rue de Bretagne, du Temple...) a pris du galon,
entre 7.500 et 10.000 €/m2, avec l'arrivée de nombreuses galeries d'art et la transformation du
Carreau du Temple en centre culturel.
Dans le Marais historique, les appartements familiaux, rares, sont très convoités. "Un 3-pièces de 60
m² se négocie entre 11.000 et 12.000 €/m² contre jusqu'à 14.000 €/m² avant la crise, note Sonia
Brévost, chez Vaneau Marais. Et à ce prix-là, il faut de très belles copropriétés sans travaux et avec
ascenseur."
5e, 6e et 7e arrondissements : timide retour des étrangers rive gauche
De la Sorbonne à Saint-Médard, les prix oscillent entre 8.000 et 13.000 €/ m² selon les quartiers. Il
faut donc, au bas mot, débourser 500.000 euros pour 60 m2. Et même si les prix baissent un peu sur
l'arrondissement (- 1,5 % sur un an), "les appartements familiaux entre 60 et 80 m² sont les plus
difficiles à trouver. Bien placés, leurs prix ne baissent pas", confirme Patricia Cariou chez Monge
Patrimoine.
A Saint-Germain-des-Prés, le marché est plutôt actif mais peu homogène, les ventes s'étalant entre
11.000 et 12.000 €/m² pour un bien standard et entre 18.000 et 20.000 €/m² pour du haut de gamme.
Le marché est animé par les Français. En revanche, les Italiens boudent.
Les acheteurs sont très exigeants et, au moindre défaut, négocient énormément, proposant
parfois 20 % de moins que le prix demandé", explique Inès Fonteneau chez Daniel Féau.
Dans le 7ème arrondissement, l'activité reprend mais les ventes se concrétisent lentement. Ceux qui
franchissent le pas de l'acquisition sont surtout des hommes d'affaires aisés sortant de location. Les
petites surfaces continuent de s'arracher : dix visites en une journée pour un 28 m² présenté à
300.000 euros. Le marché se situe entre 10.000 et 12.000 €/m², sauf pour le haut de gamme qui
grimpe jusqu’à 14.000 €/m². Les grands appartements peuvent se vendre cher, comme ce 7-pièces
de 220 m² avenue Bosquet, au 3e étage, vendu 2,5 millions à rénover.
La revue de Presse KYLIA
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9e, 10e, 11e et 12e arrondissements : le Paris branché reste cher
Dans le 9ème arrondissement, les prix ne bougent plus mais le marché est atone, même du côté de
la rue des Martyrs. Studios, 2 et 3-pièces de qualité se vendent entre 8.000 et 9.500 €/m². Les étages
élevés sans ascenseur subissent une vraie décote (- 15 % par rapport à 2013), de même que les
studios trop grands ou les grands appartements. Les prix sont encore trop élevés de 3 à 10 % selon
les professionnels.
Certains biens avec de gros défauts ne sont même pas visités", remarque Patrick Jubault de
l'agence Minclert.
Le 10ème arrondissement a beau être encore populaire, difficile d'y devenir propriétaire avec un petit
budget. "Dans les quartiers les plus courus : le canal Saint-Martin, République, Château d'Eau,
Vinaigriers..., les prix atteignent 8.000 €/m² et grimpent jusqu'à 10.000 €/m² le long du canal", constate
Christelle Helin de Paris Immobilier. Le boulevard de Strasbourg, les gares du Nord et de l'Est sont
plus abordables, autour de 7.000 à 7.500 €/m². Plus au nord, les prix diminuent, entre 6.000 et 6.500
€/m² vers Louis-Blanc, voire moins près de Barbès-Rochechouart.
Le 11ème arrondissement n'en finit pas d'ouvrir des boutiques de mode, des cafés et des
restaurants pointus. "On vient ici chercher une ambiance typiquement parisienne qui n'existe plus rive
gauche. La population est très mixte, les architectes ou les photographes côtoyant les familles et les
jeunes cadres du secteur bancaire, explique Philippe Thomas chez Guy Hoquet Oberkampf.
Beaucoup de transfuges du Marais cherchent des biens sans défaut autour de 8.500 €/m²."
Vers Bastille, les prix montent à 9.000 €/m².
Quant aux investisseurs en quête de sécurité plutôt que de rentabilité, "ils achètent des studios et 2-
pièces pour leurs enfants", explique Mathieu Brérard chez Laforêt Bastille. Les grands appartements,
nombreux vers Nation, sont en souffrance à 8.500 €/m².
Bien que moins cher que le centre, le 12ème arrondissement n'est guère à la portée des petits
budgets. "Nous ne voyons des primo-accédants que lorsqu'ils sont aidés de leur famille ou qu'ils
gagnent très bien leur vie", constate Mathieu Ronchon, chez Laforêt Nation. L'infime baisse des prix
constatée par les Notaires (- 0,3 %) n'est pas suffisante pour regonfler leur pouvoir d'achat. Un bel
appartement familial vaut de 8.000 à 8.300 €/m² autour de Nation, Daumesnil, Bel Air ou Picpus, et
jusqu'à 9.000 €/m² pour une petite surface près de la gare de Lyon. Seuls les quartiers proches des
Maréchaux offrent des prix abordables : autour de 6.500 €/m².
La revue de Presse KYLIA
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13e, 14e et 15e arrondissements : tensions au sud
Le 13ème arrondissement abrite une diversité de quartiers et de valeurs rares dans Paris. Comme le
souligne Rodolphe d'Andréa de l'agence Laforêt Jeanne d'Arc, "les prix vont du simple au double, de
5.000 €/m² dans l'avenue de Choisy à 10.000 €/m² autour des Gobelins. Mais le cœur de cible reste le
3-pièces avec deux chambres autour de 450.000 euros, recherché par de jeunes couples". Les jolies
maisons de la Butte-aux-Cailles se vendent peu, les occupants les gardant jalousement.
Dans le 14ème arrondissement, où les prix s'échelonnent entre 7.000 et 10.000 €/m², "le petit 3-
pièces est le plus demandé par des primo-accédants disposant d'un apport et cherchant de
préférence un bien sans gros travaux", note Gilbert Chouchana, directeur des agences Laforêt du
14e. Et cela de Denfert-Rochereau à la mairie, de Pernéty à Plaisance.
Dans le 15ème arrondissement, aux prix également très variés, entre Javel, Beaugrenelle, Balard,
Convention, porte de Versailles ou Pasteur, de 7.500 à 10.000 €/m², le marché reste actif "Le 15e plaît
aux familles jeunes ou installées recherchant entre 65 et 90 m². Les prix sont stables, sauf pour les
biens avec défaut, négociés de 10 à 15 %", note Serge Bussat chez Guy Hoquet Convention. Les
quartiers Mairie, Commerce, Dupleix restent des valeurs sûres autour de 9.000 €/m². Javel et Saint-
Lambert sont plus accessibles, autour de 8.400 €/m².
8e, 16e et 17e arrondissements : bouderies à l'ouest
Dans le Triangle d'or du 8ème arrondissement, les prix se sont stabilisés, mais les écarts restent
importants, de 11.000 à 15.000 €/m² dans les rues secondaires, et jusqu'à 20.000 €/m² et plus dans
les avenues Montaigne ou George-V, où la demande est supérieure à l'offre. "Les acquéreurs nord-
américains, africains et moyen-orientaux sont de retour", remarque Alexandre Moisset chez Mobilis. A
l'inverse, le marché haussmannien entre Madeleine et Saint-Augustin regorge de biens de 180 m² et
plus à rénover, "collés" sur le marché, sans visites.
Dans le 16e nord, "la demande internationale se situe autour du million d'euros pour des pied-à-terre,
explique Laurent Demeure, président de Coldwell Banker. Des investisseurs recherchent des 90 m²
autour de 1,1 million, non loin des Champs-Elysées". Mais en dehors d'adresses prestigieuses ou de
belles vues dégagées, les surfaces classiques n'atteignent plus 10.000 €/m², comme ce 120 m² rue de
Chaillot, vendu 1.100.000 euros.
Les (nombreux) grands appartements souffrent toujours : si un 240 m² a été acheté par une famille
2,1 millions d'euros face au lycée Janson, la plupart ne valent pas plus de 8.000 €/m², voire en deçà
pour un premier étage. En outre, les banques deviennent réticentes pour prêter sur ce type de bien.
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Le propriétaire d'un 140 m² sur jardin, à vendre 1.360.000 euros vers l'avenue Mozart, a refusé une
offre d'achat à... 1.330.000 euros !
De nombreux parents se disent que leur enfant ne pourra pas acheter et veulent vendre le plus
cher possible. Or un appartement qui vaut 2 millions aujourd'hui ne vaudra plus que 1,8 million
dans un an",explique Bertrand de Flaghac, directeur de Jones et Partners.
Dans la plaine Monceau (17e), le marché des petites et moyennes surfaces est assez actif depuis la
mi-mai, de 20 à 70 m², entre 9.000 et 10.000 €/m² en moyenne, voire 11.000 €/m² pour de
l'exceptionnel », note Richard Tiberghien de l'Etude Wagram. Le marché des appartements familiaux
classiques, de 70 à 150 m², est lui aussi assez actif. Au-delà de 180 m² en revanche, le stock a
augmenté de 20 % en deux ans, et le gros des ventes se situe entre 7.000 et 8.000 €/m².
Aux Batignolles, où le nouveau quartier prend forme autour du parc Martin-LutherKing, "le marché de
l'ancien s'est calmé, car de nombreux biens sans cachet sont présentés trop cher, à 10.000 €/m², et
les acheteurs ne suivent plus, remarque Brice Moyse, chez Immopolis. De plus on y trouve surtout
des 70/80 m², or les familles cherchent plus grand". Certains se reportent vers La Fourche ou Guy-
Môquet où le marché est plus raisonnable, entre 7.000 et 7.500 €/m².
18e, 19e et 20e arrondissements : les quartiers populaires marquent le pas
Le nord et l'est de Paris restent les plus accessibles au niveau des prix, même si certains
micromarchés restent chers. Dans le 18ème arrondissement, les quartiers Marcadet-Poissonniers,
Barbès et la Chapelle affichent un prix médian autour de 6.200 €/m² selon les Notaires. Rue Labat, un
52 m² à refaire, au 4e étage sans ascenseur, vient d'être acheté 302.000 euros. Des défauts qui font
baisser les prix et qui n'épargnent pas les biens de la butte Montmartre.
Les jeunes couples aisés qui viennent sur Montmartre cherchent un bien pour y habiter et non
pour spéculer. Le moindre défaut d'étage, de vue, d'état, se négocie de 10 %, voire au-delà",
confirme Martine Kuperfis de l'agence Junot Investissements.
Ce qui résiste le mieux, ce sont les beaux appartements comme ce 93 m² sur une grande cour
plantée et sans vis-à-vis, acheté 717 000 euros rue Caulaincourt. Vers les Abbesses, le marché réel
se situe entre 9.000 et 9.500 €/m², voire 10.000 €/m² pour de l'exceptionnel. "La plus forte demande
est pour les studios et les petits 2-pièces, de même côté mairie (8.000 à 8.500 €/m²)", note Brice
Moyse, d'Immopolis.
La revue de Presse KYLIA
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Dans le 19ème arrondissement, la dichotomie entre les emplacements privilégiés et les autres existe
aussi Mais, souligne Olivier Mareau, gérant des agences Esprimmo de l'Est parisien, "aujourd'hui, il
existe une réelle conjonction entre la surface et le nombre de pièces. Un 55 m² en 3-pièces va être
très convoité par un jeune couple pour faire de la troisième pièce un bureau ou une chambre d'enfant.
Alors que cette même surface pour un 2-pièces confortable va peu susciter la demande, celle-ci
n'étant plus dans l'optique de luxe ou de confort mais de toit". La plupart des transactions se font
d'ailleurs entre 6.400 et 7.500 €/m² avec un point bas à 5.500 €/m² sur l'avenue Jean-Jaurès, voire en
deçà sur la rue de Flandre ou les boulevards extérieurs. Les prix remontent à 8.500 €/m² près des
Buttes-Chaumont et de la Mouzaïa.
Dans le 20ème arrondissement, les prix épousent sensiblement ceux du 19e, séparés par la rue de
Belleville. Au top, la place Gambetta, la rue des Pyrénées, autour de 7.500 €/m² et, plus abordables,
les quartiers Réunion, Saint-Fargeau, autour de 6.500 €/m². Un petit 3-pièces de 55 m² peut se
dénicher pour 370.000 euros à Saint-Fargeau. Les acquéreurs, selon Olivier Mareau, "se situent dans
une tranche d'âge assez large, entre 30 et 50 ans, sans apport mais avec carrière évolutive pour les
trentenaires, et souvent une donation pour les 50 ans et plus".
Source : NouvelObs.com
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Les prix des résidences secondaires baissent
Le 15/7/2014
Face au manque d'acheteurs, certains propriétaires sont moins gourmands. Mais le marché reste
fragile.
Une résidence secondaire est un luxe en temps de crise et actuellement les acheteurs ne se
bousculent pas. Ceux qui vont profiter de leurs vacances pour visiter ici ou là appartements et
maisons à acheter savent que la balle est dans leur camp. «Les quadras sont moins acheteurs
qu'avant, ils préfèrent temporiser et avoir une meilleure visibilité sur l'économie», relève Benoit Verdet
chez Émile Garcin à Biarritz. Certains commencent pourtant à revenir tester le marché, espérant
pouvoir s'offrir une résidence secondaire à bon compte.
Quand les ventes se font, c'est souvent parce que les propriétaires ont revu leurs prix à la baisse.
Tous n'y sont pas prêts. «Il y a une vraie déconnexion entre les attentes des acheteurs et des
vendeurs qui restent souvent accrochés aux prix d'il y a quatre ou cinq ans», regrette Laurent Vimont,
le président de Century 21. «À Deauville, des vendeurs intransigeants préfèrent retirer leur bien du
marché en attendant la reprise. Mais cette dernière pourrait se révéler hypothétique si l'offre ne se met
pas au diapason de la demande», explique Thibaut de Saint Vincent chez Barnes. Les fortes baisses
La revue de Presse KYLIA
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de prix se concrétisent davantage en campagne qu'en bord de mer, où les prix résistent mieux parce
que la demande est plus ferme. Chez Mercure, sur des biens haut de gamme, on estime la baisse des
prix à 5 à 10% en bord de mer et de 15 à 20% en campagne par rapport à 2011.
«On achète moins cher qu'il y a cinq ans», ajoute Benoît Verdet, qui vient par exemple de vendre à
Biarritz une maison de 250 m2 à rénover avec 800 m2 de terrain pour 1 million d'euros.
Les acheteurs n'hésitent pas à négocier les prix
Pour Barnes, les acheteurs ont changé. «La notion de maison de famille tombe en désuétude. La
rotation s'accélère. Les biens ne restent plus dans le même patrimoine pendant cinquante ans et
plus.» Aujourd'hui, les acheteurs négocient ferme quand les prix de présentation sont trop élevés.
Mercure vient de vendre un manoir de 220 m2 près de Caen avec piscine, maison d'amis,
dépendance et 8000 m2 de terrain pour 615.000 euros. Il y a un an et demi il avait été mis en vente
dans une autre agence 900.000 euros. À Guéthary, Barnes a vendu une belle maison à un Français
en poste au Japon. Mais le propriétaire, qui l'avait mise en vente il y a quatre ans, a revu son prix de
1,115 million d'euros à 935.000 euros. «Aucune transaction n'aboutit si le prix est surcoté. Du côté de
Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz, la sanction est immédiate: aucune visite, au-delà de 20% de
surévaluation», explique le réseau. À La Baule, Guy Hoquet estime que des maisons de charme
«perdent jusqu'à 20% de leur prix de départ». Selon le réseau, des opportunités existent, comme «un
appartement de 90 m² vue mer avec toit terrasse de 150 m² à 850.000 euros à Saint-Tropez».
Ce marché difficile suscite même des initiatives: Wehome propose aux petits budgets l'achat à
plusieurs d'une résidence secondaire pour réduire les coûts. Le segment des résidences secondaires
reste fragile, l'abattement supplémentaire sur l'impôt sur les plus-values (ouvert jusqu'à fin août) n'a
pas vraiment relancé les ventes. «Le marché reste assez bloqué par la fiscalité, le poids de l'ISF et
des impôts locaux», indique Anne de la Sauzay, directrice générale de Mercure. Les prix ne vont pas
remonter en flèche. L'achat d'une résidence secondaire est devenu un achat de raison fait après avoir
soigneusement soupesé les frais d'entretien et la fiscalité. Les acquéreurs ne rêvent plus, aux
vendeurs d'en faire autant!
Source : LeFigaro.fr
La revue de Presse KYLIA
17
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Chaque jour, Paris perd deux restaurants
Le 8/7/2014
EXCLUSIF Challenges a récupéré les chiffres inédits de l'évolution du nombre de restaurants à
Paris. Résultat, 884 établissements ont disparu en 2013 dans la capitale... Comment expliquer
ce phénomène massif?
La brasserie Lipp, un restaurant historique situé dans le sixième arrondissement de Paris. (c)
LUDOVIC MARIN / AFP
Selon la rumeur, il se créerait un restaurant par jour à Paris... Challenges a souhaité vérifier. Première
surprise en découvrant les chiffres inédits que nous a délivrés le Greffe du Tribunal de Commerce de
Paris: ce n'est pas un restaurant qui se crée chaque jour dans la capitale, mais plus de trois! En 2013,
on a ainsi recensé 1.337 immatriculations à Paris (soit 3,66 par jour). Pas étonnant donc que le
Parisien qui déambule dans les rues de Montparnasse, Bourse ou Opéra à l'heure de la pause
déjeuner ait l'impression de découvrir chaque semaine de nouvelles enseignes. Elles poussent
comme des champions.
La revue de Presse KYLIA
18
Mais le chiffre des destructions des restaurants s'avère bien plus impressionnant encore: six périssent
chaque jour. Soit deux fois plus que le nombre de créations. En 2013, on a ainsi dénombré 285
défaillances et 1.936 "radiations volontaires à l'initiative du dirigeant ou d'office à l'initiative du greffier".
En comparaison avec l'année 2012, qui avait recensé 196 défaillances et 1.442 radiations, les
disparitions ont donc augmenté de 26%. Alors que les immatriculations n'ont elles, pas bougé d'un
iota, passant de 1.334 en 2012 à... 1.337 en 2013. Au total, le solde est donc négatif: Paris a perdu
884 restaurants en 2013.
Pas de barrières à l'entrée
Surprenant? Pas pour Bernard Boutboul, directeur général de Gira conseil, cabinet spécialisé dans la
restauration. Ce connaisseur du secteur ne croyait pas à la légende. Quand Challenges lui avait
énoncé l'adage selon lequel chaque jour verrait l'apparition d'un restaurant parisien, il avait répondu:
"Ca m'étonnerait, je le croirais plus si on me disait un restaurant supprimé par jour à Paris." Quelques
semaines plus tard, nous avons à nouveau frappé à sa porte, lui annonçant les chiffres du Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris, qui confirmaient son impression.
"Je trouve cela triste mais en même temps je ne suis pas étonné", a-t-il reconnu. "C'est un secteur qui
a attiré beaucoup de personnes grâce à un taux de TVA bas, qui est passé en 2009 de 19,6% à
5,5%." Depuis, la TVA est remontée à 7% puis à 10% et pourrait grimper jusqu'à 12 ou 13% dans
quelques années en raison d'un changement de législation européenne. "Le secteur était attractif, il
l'est moins, ce qui explique la baisse des créations", résume Bernard Boutboul.
Le nombre croissant de destructions s'explique de son côté par plusieurs facteurs. Tout d'abord,
l'absence de barrières à l'entrée sur ce marché. "Heureusement ou malheureusement",
complète Bernard Boutboul. "Pour ouvrir un salon de coiffure il faut un CAP coiffure, pour ouvrir un
restaurant il ne faut rien. Il y a une barrière financière mais il n'y a pas de barrières de diplôme, de
contrats."
"C'est un métier de plus en plus complexe"
Conséquence? Les entrepreneurs pensent trop souvent qu'ouvrir son bouillon est un jeu d'enfant.
"C'est un métier de plus en plus complexe et pourtant c'est un secteur qui attire des non
professionnels qui pensent que c'est un métier facile", regrette Bernard Boutboul. "Je rencontre
souvent des gens qui me disent: 'Je cuisine, ma femme pourrait faire le service.' Ils oublient qu'il y a
l'électricité, les charges, le salaire, le loyer... Sans compter que c'est un métier de plus en plus
compliqué en termes de positionnement, il faut être attentif au marché, les Français se montrent très
exigeants avec la nourriture."
La revue de Presse KYLIA
19
La barrière financière, quant à elle, rend la tâche encore plus difficile. "Déjà, au niveau de la France, le
taux de défaillances est supérieur au taux de création à cause de la crise, parce que c'est un secteur
qui a attiré beaucoup de monde, mais surtout parce que les fonds de commerce sont très chers",
constate le directeur du cabinet de conseil. "C'est encore plus vrai pour Paris, où on a vu des fonds de
commerce à 800.000 euros pour des petites surfaces, ou 3 millions d'euros pour des restaurants avec
service à table ."
La durée de vie des restaurants chute
Résultat, les restaurants souffrent de mort précoce dans l'Hexagone. "Avant, la durée de vie moyenne
d'un restaurant en France était de 7 ans, aujourd'hui elle est de 2 ans", déplore Bernard Boutboul. A
Paris, la tendance est probablement la même, si ce n'est pire. La Coface a ainsi recensé 306
défaillances de restaurants entre mai 2013 et avril 2014, une augmentation de 24% par rapport à la
même époque l'an passé. Au même moment, les défaillances de restaurants pour l'ensemble de l'Ile-
de-France ne progressaient que de 15%, soit près de dix points en moins. Pas étonnant donc que les
défaillances de restaurants parisiens représentent ainsi 38% du total en Ile-de-France.
La preuve, s'il en fallait encore une, qu'il existe bien un phénomène parisien de la restauration. "On dit
que dans la restauration il y a Paris et le reste de la France", confirme Bernard Boutboul. "A Paris, les
clients potentiels, les chalands et les touristes sont si nombreux que cela créé une prolifération
d'offres - même Marseille ou Lyon, qui sont pourtant de, grosses agglomérations, ne présentent pas
les mêmes caractéristiques." A Paris, cette prolifération rend le secteur ultra-concurrentiel. Doit-on se
préoccuper de voir les défaillances augmenter? Non, répond le consultant. "C'est inquiétant pour
l'offre et le consommateur, car celui-ci bénéficiera de moins de choix, mais si vous interrogez les
restaurateurs, ils diront que c'est une bonne chose car le marché s'assainit. Je suis d'accord avec
eux, car certains établissements font n'importe quoi, et le client les sanctionne très vite."
Conclusion ?
La clé pour percer dans la jungle de la restauration? La RE-MI-SE EN QUES-TION ! "Si vous ne vous
remettez pas en cause vous êtes vite hors marché, les clients vont trouver mieux, plus différenciant",
explique Bernard Boutboul. "Avant les Français cherchaient la nouveauté de façon occasionnelle,
maintenant ils en veulent tous les jours."
Que les Parisiens ne se fassent pas de mouron cependant. Leur estomac trouvera toujours de quoi se
rassasier dans la Ville lumière. L'offre reste nombreuse et variée, notamment dans les grands fiefs de
la restauration parisienne que sont, selon Bernard Boutboul, les 1er, 2ème, 8
ème
et
9
ème
arrondissements, ainsi que Montparnasse, Bastille et de plus en plus les quais. En 2013, on a
La revue de Presse KYLIA
20
dénombré 13.643 restaurants actifs selon le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Si l'on
rapporte le solde négatif (-884) à ce total, c'est l'équivalent de 6,5% des restaurants qui ont disparu.
Un chiffre notable, mais qui ne menace pas encore la capitale de famine. "Paris est la ville la plus
visitée au monde. Paris est sauvée par ses flux", estime Bernard Boutboul.
Source : Challenges.fr
La revue de Presse KYLIA
21
"Les marques doivent aider les
consommateurs à choisir des produits
responsables"
Le 9/7/2014
Les Français plébiscitent les achats en accord avec leurs valeurs. Aux distributeurs de les y
aider en bannissant les produits les moins responsables de leurs rayons, plaide Sébastien
Maltaverne, du cabinet BearingPoint.
"Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises
qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs produits, prennent les décisions éclairées
dès la conception."
Fahad Shadeed/Reuters
Depuis plus de 50 ans, les marques rivalisent pour proposer plus de choix, plus de personnalisation.
Mais face à une pléthore d'options et d'informations (labels, certifications, empreintes carbones et
autres flashcodes) et à des cas de conscience répétés ("Dois-je privilégier ces légumes locaux, avec
un transport réduit, mais peut-être élevés sous serres chauffées, ou ceux certifiés biologiques, mais
sans savoir leur provenance?"), le consommateur* rejette le tout en bloc et abandonne. Et si les
marques prenaient vraiment position et nous aidaient à choisir?
La revue de Presse KYLIA
22
Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises
qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs portefeuilles produits, prennent les
décisions éclairées dès la conception. Le concept a débuté sur la base d'un constat: les engagements
de développement durable des entreprises, bien qu'ambitieux et louables (moins de CO2, moins de
déchets rejetés en décharge ou davantage de fournisseurs audités) n'atteignent généralement pas le
consommateur. Les rapports institutionnels sont jugés trop abscons et difficilement traduisibles sur le
lieu de vente, dans un linéaire ou sur une étiquette déjà surchargée.
Les pionniers: Marks & Spencer, Sainsbury's...
Face à ce défi et pour se positionner au plus près de l'acte d'achat, quelques distributeurs
alimentaires britanniques (Marks & Spencer, Sainsbury's...) ont cessé de proposer des bananes, du
thé et du café ne provenant pas du commerce équitable. Le " choice-editing responsable" est né. Peu
après, B&Q arrêtait les ventes de sa gamme de chauffages électriques extérieurs, dû à l'impact
environnemental de ces équipements.
Cette pratique gagne désormais du terrain en France: en 2010, Casino s'est engagé à retirer l'huile
de palme de l'ensemble des produits de sa marque de distributeur. Sodexo garantit qu'il ne proposera
que du poisson certifié MSC ou BAP d'ici 2015. Carrefour élimine le thon rouge, espèce menacée, de
ses étalages. La marque de vêtements Céline supprime les fourrures. Le consommateur peut ainsi
s'adonner au plaisir de choisir les critères du produit ou service qui lui plait, sans s'embarrasser d'un
dictionnaire référençant les impacts sociaux et environnementaux de ceux-ci.
Entrons un instant en coulisses, au coeur des entreprises leaders en la matière: on y remarque un
ancrage de principes directeurs clairs de développement durable au coeur de la stratégie de l'offre.
Puisqu'elle va être imposée au client, chaque décision de conception est guidée, informée, justifiée
par sa durabilité. Des outils d'éco-conception accompagnent ce choice-editing et permettent de
peser et comparer chaque caractéristique du produit, de se positionner face aux dilemmes sociaux et
environnementaux. Par exemple, pour trouver le bon point d'équilibre entre "je garantis que tout mon
café provient du commerce équitable" et "tous les emballages de mon café sont en plastique 100%
recyclé".
Simplifier les choix complexes des consommateurs
Le choice editing responsable n'est toutefois pas sans risque. De nombreuses marques hésitent à
sortir la tête du parapet, de peur que la mise en avant de cette supériorité ne leur attire les foudres
des campagnes médiatiques. Mieux vaut en effet s'assurer un niveau de responsabilité uniforme sur
l'ensemble de l'offre avant de communiquer activement.
La revue de Presse KYLIA
23
Mais dans un monde de cacophonie de communication et de rapidité croissante des prises de
décision, cette posture simplifie les choix complexes du consommateur. Elle aide l'entreprise à sortir
du lot, la transforme en tiers de confiance audible et fiable. L'avantage concurrentiel émerge
finalement, au coeur de cette intimité durable.
* 48% des Français déclarent avoir privilégié les produits plus durables dans les derniers douze mois,
Etude Ethicity-Aegis Media 2013
Source : L’Express.fr
La revue de Presse KYLIA
24
Une blogueuse condamnée pour une critique
de restaurant
Le 11/7/2014
© Thinkstock
L'auteur du blog culinaire L'Irrégulière a été condamnée en référé par le Tribunal de Bordeaux
à verser la somme de 2 500 € aux gérants du restaurant Il Giardino, au Cap-Ferret (33), après avoir
"dénigré" l'établissement, selon les juges.
La blogueuse raconte son expérience dans l'établissement Il Giardino : "Un restaurant où nous n'irons
plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n'est pas la
propriétaire de Chez Hortense, non plus), l'une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser
à Londres parce qu'elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le
sens du commerce est plus qu'approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous
passez dans le coin !"
Selon la justice, ce n'est pas sur la critique que la jeune femme a été condamnée, qui relève de la
liberté d'expression, mais sur le titre de l'article ('L'endroit à éviter au Cap-Ferret: Il Giardino') qui
lui, tombe sous le coup du dénigrement.
La revue de Presse KYLIA
25
La blogueuse a été condamnée à payer 2 500 € à l'établissement. Selon nos confrères de L'Express
"L'Irrégulière a choisi de se défendre elle-même". "C'est une bêtise à 2 500 euros, souligne l'avocat
blogueur Maître Eolas. Il y a des arguments à faire valoir et n'importe quel avocat aurait trouvé l'arrêt
de la Cour de cassation qui contredit de façon flagrante ce que dit cette ordonnance (à l'exemple de
l'arrêt 11-86.311). Elle a été naïve de croire qu'on peut s'en sortir en justice seulement avec sa bonne
foi et son bon sens. En face, elle avait une avocate qui a su porter le débat sur un terrain qui lui était
favorable."
Le restaurant, en ayant poursuivi cette blogueuse se fait une sacrée publicité. Bonne ou mauvaise, à
chacun d'en juger.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
26
Restauration: le "fait maison" pourra s'afficher
à partir de mardi
Le 13/7/2014
Une serveuse dans un restaurant - AFP/Archives Jeff Pachoud
Le décret relatif à la mention "fait maison" a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant
des plats entièrement élaborés "sur place", à partir de "produits bruts", n'ayant subi "aucune
modification", pour valoriser le "savoir-faire" des restaurateurs.
Ce décret entre en vigueur mardi.
Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu'ici sur plusieurs points du décret, notamment la
définition exacte d'un "produit brut".
Selon le texte, "un produit brut (...) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification
importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés".
"Le but de ce décret est la reconnaissance de l'acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport
à une cuisine d'assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable", a
expliqué à l'AFP la secrétaire d'État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.
"Peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le
professionnel épluchés, - à l’exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés,
La revue de Presse KYLIA
27
hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés"; mais aussi "fumés,
salés, réfrigérés, congelés, surgelés", ou encore "conditionnés sous vide", poursuit le décret.
"Les frites surgelées par exemple ne pourront pas entrer dans ce décret. Cela signifie que celles des
fast-food (surgelées, ndlr), ne pourront pas être considérées comme des frites faites maison, tout
comme leurs sauces qui arrivent toutes prêtes ne seront pas considérées comme faits maison", a
précisé Mme Delga.
Dans la composition d'un plat fait maison peuvent aussi entrer: "les salaisons, saurisseries et
charcuteries, à l’exception des terrines et des pâtés. Les fromages, les matières grasses alimentaires,
la crème fraîche et le lait, le pain, les farines et les biscuits secs, les légumes et fruits secs et confits,
les pâtes et les céréales".
Mais aussi "la choucroute crue et les abats blanchis, la levure, le sucre et la gélatine, les condiments,
épices, aromates, concentrés, le chocolat, le café, les tisanes, thés et infusions, les sirops, vins,
alcools et liqueurs, la pâte feuilletée crue, et, sous réserve d’en informer par écrit le consommateur,
les fonds blancs, bruns et fumets", précise le texte.
"Une sauce tomate toute prête ne pourra pas entrer dans ce décret", ajoute la secrétaire d’État,
précisant que pour les abats, "il est indiqué qu'ils doivent être blanchis, et ce pour des raisons
sanitaires".
Artisan
"Un plat composé d’un produit non mentionné (...) peut être présenté comme fait maison, dès lors que
la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué", note
cependant le décret.
Les professionnels doivent indiquer de manière visible par tous les consommateurs, la mention
suivante: "Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts".
Le logo, très graphique, composé d'une casserole sur lequel est posé un toit de maison, la mention
fait maison, "peuvent être indiqués à un endroit unique visible de tous les consommateurs", lorsque
"l'ensemble des plats proposés par le professionnel sont faits maison".
Le cas échéant, ils figurent "pour chacun des plats sur les supports utilisés pour les présenter",
comme les cartes ou menus, ainsi que sur "les autres supports de commercialisation du
professionnel, notamment en ligne" et ce à compter de mardi, indique le texte.
La revue de Presse KYLIA
28
Le décret vise "un juste équilibre entre la valorisation de nos métiers et le désir de transparence des
clients", a réagi le groupement national des indépendants (GNI), organisation professionnelle du
secteur qui représente 260.000 salariés.
Parallèlement, Mme Delga a annoncé à l'AFP qu'"un groupe de travail sera mis en place à la rentrée
sur la reconnaissance du métier de cuisinier".
Cela fait suite aux demandes des professionnels du secteur qui souhaitent que le métier de cuisinier
soit classé au répertoire des métiers, à l'instar de celui de boulanger, afin d’obtenir le titre d'artisan-
cuisinier.
Le président de l'Union des métiers de l'industruie hôtelière (UMIH), Hubert Jan, s'est réjoui auprès de
l'AFP de cette "victoire"
Source : LaNouvelleRépublique.fr
La revue de Presse KYLIA
29
A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18

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Revue de presse kylia semaine du 7 au 13 juillet 2014

  • 1. La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 7 au 13 juillet 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : faut-il vraiment investir au Portugal ? Le 10/7/2014 Marché de la pierre en plein boom, régime fiscal avantageux, taux de rentabilité important, le Portugal a tous les atouts pour plaire aux investisseurs immobiliers. Lisbonne, Portugal (c) SETBOUN PHOTOS/SIPA Le pays des œillets a la cote auprès des investisseurs français. Sa proximité géographique et culturelle, son patrimoine, son art de vivre et son climat ensoleillé sont autant de raisons qui expliquent l'engouement des Français pour ce pays qui sort enfin de la crise. Mais est-il si intéressant
  • 2. La revue de Presse KYLIA 2 d'investir dans son patrimoine immobilier ? Éléments de réponse en compagnie de Pascal Gonçalves, président de maison au Portugal. Comment se porte le marché portugais ? Pascal Gonçalves. Très bien, les demandeurs de biens immobiliers au Portugal sont de plus en plus nombreux. Cela montre un réel engouement pour la côte Ouest de la péninsule ibérique. Moins "marketé" que l'Espagne, ce bout de l'Europe plaît en grande partie grâce à son aspect exotique et son authenticité. D'autant plus que la crise qui a affecté l'économie locale a tiré les prix de l'immobilier vers le bas. Ils sont donc désormais à un niveau intéressant. D'autant que le pays avait été épargné par la bulle immobilière des années 1996-2007. La crise a donc simplement gommé la hausse des prix liée à l'inflation. Le marché est au plus bas. Une aubaine, d'autant plus qu'il n'y a pas de stocks, pas de biens vacants. C'est le moment idéal pour acheter. Mais il ne faut pas trop tarder, les prix ont commencé à augmenter de l'ordre de 10 à 20%. Quels types de biens trouve-t-on sur ce marché ? On trouve de tout. Dans la capitale, Lisbonne, trois types de biens sont à acquérir. Pour les investisseurs, des appartements anciens, au cœur du quartier historique, mais aussi des maisons typiques avec de grands jardins. Et des résidences privées, de type coondominium, sécurisées avec jardin et piscine pour les gens en recherche de résidence ou pour des investissements locatifs. Dans le sud du Portugal les biens sont principalement des villas avec jardins, idéal pour une résidence secondaire. Historiquement peuplée par des habitants originaires du Nord de l'Europe, la région de l'Algarve a été épargnée par la crise. Sur le plan des prix c'est pareil, mais paradoxalement ils sont plus bas que dans le reste du pays. Quels sont les prix du marché ? En moyenne, les biens qui se vendent le plus coûtent de l'ordre de 300 à 400.000 euros. Après concernant le budget des français c'est autre chose. Ils investissent entre 200.000 euros et 1 million d'euros avec un budget moyen proche de 400.000 euros. Alors qu'il y a trois ans il tournait autour de 250.000 euros...
  • 3. La revue de Presse KYLIA 3 Quelles sont les avantages qu'offre le pays ? Le gros plus c'est l'exonération d'impôt. La loi entrée en vigueur le 1er janvier 2013 permet aux résidents fiscaux de plus de 60 ans d'être exonérés d'impôt pour leurs revenus (hors revenus du travail taxés à hauteur de 20%) provenant de l'étranger, idéal pour les retraités. C'est une mesure qui est faite pour attirer les personnes qui ont une valeur ajoutée. Mais il n'y a pas que les avantages fiscaux. Le coût de la vie est beaucoup moins élevé qu'en France, de l'ordre de 65%. Et cela se ressent dans la vie de tous les jours. L'ensemble des services sont moins chers. Et en ce qui concerne le prix des travaux, le constat est identique. Tout ceci fait de facto virtuellement monter le pouvoir d'achat des acheteurs. Seul bémol, les taux d'intérêts auprès des banques qui restent plus élevés qu'en France... L'immobilier n'est-il pas vétuste ? Lisbonne est une ville vivante et cela se voit. Les rénovations de façades se multiplient. En même temps, il faut bien l'avouer, il y a beaucoup de logements vétustes. La rénovation complète de la ville devrait prendre 10 ans. Mais les initiatives ne manquent pas. De nouveaux programmes sont en cours. Il faut s'attendre à ce que ces types de biens rénovés partent rapidement. Sans prendre trop de risque, on peut affirmer que le marché immobilier de Lisbonne devrait suivre la voie de Barcelone. Tout en gardant son authenticité... je l'espère. Source :Challenges.fr
  • 4. La revue de Presse KYLIA 4 Acheter sa résidence secondaire en Espagne, un rêve accessible Le 10/7/2014 Le tout premier salon de l’immobilier et du tourisme espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21 septembre à la porte de Versailles à Paris. De quoi donner des idées au retour des vacances. Le tout premier salon de l’immobilier et du tourisme espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21 septembre à la porte de Versailles à Paris. (C) SIPA Soleil quasi permanent, tapas à petits prix, cités historiques, mer chaude et cultures semblables… L’Espagne est la première destination touristique des Français, après la France elle-même, et ça se comprend. "C’est un pays dans lequel les Français aiment non seulement passer des vacances mais aussi vivre", affirme José Miguel Garcia, président de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France (COCEF). En effet, avec 10 % des investissements étrangers, les Français se positionnent à la deuxième place des acheteurs en Espagne. Qu’ils soient résidents ou non, ils ont acquis 7.012 logements en 2013, ce qui représente une hausse de 52 % par rapport à l’année précédente selon le Conseil Général du Notariat espagnol. Alors, la COCEF et ses partenaires, le CIC Iberbanco et l’entreprise française Expo 21, ont eu l’idée d’allier les deux secteurs dans un même événement. Pour la première fois, la porte de Versailles, à
  • 5. La revue de Presse KYLIA 5 Paris, accueillera le salon de l’immobilier et du tourisme espagnol du 19 au 21 septembre prochain. Ce projet, José Miguel Gracia l’a imaginé un peu avant sa nomination en mars 2013. Les Français ont déjà l’habitude d’acheter des biens immobiliers en Espagne mais ce salon favorisera la rencontre entre promoteurs espagnols et clients français. Il vise aussi à les rassurer, à les accompagner", explique le président de la COCEF. 70 exposants et 10.000 visiteurs attendus Le salon sera rythmé par plusieurs conférences d’experts. Elles porteront notamment sur les aspects juridiques et fiscaux de l’achat immobilier en Espagne, la situation économique du pays et les solutions de financements d’un bien. Le salon devrait accueillir 70 exposants, mêlant promoteurs, agents immobiliers et consultants. Plus de 10.000 visiteurs sont attendus, dont les professionnels du secteur, mais aussi des investisseurs, des retraités et de simples touristes. Attention toutefois, l’objectif de ce salon n’est pas de présenter des biens au rabais. Ce n’est pas le salon de la braderie immobilière ! Les prix ne vont pas baisser davantage, ils sont déjà au plus bas. C’est un moment historique pour acheter", souligne José Miguel Garrido, président du directoire du CIC Iberbanco. Particularités de l’achat en Espagne Si l’Espagne n’est pas le pays idéal pour investir dans le but de faire une plus-value, il l’est pour acheter de manière sécurisée. Contrairement à la France, le notaire tient une place moins importante durant le processus d’acquisition d’un bien, mais l’acquéreur doit obligatoirement demander les services d’un avocat, dont le rôle est bien plus important. Une spécificité qui devrait rassurer les acheteurs internationaux, souvent perdus dans les législations étrangères. Les honoraires de l’avocat dépendent du prix du bien et démarrent en général à 3.000 €. Selon les régions, il faut donc compter entre 12 et 14 % en moyenne pour les frais d’avocat et de notaire. Autre petite différence : l’absence des promesses de vente. Pour le reste, les règles juridiques sont identiques. Les prêts immobiliers, par exemple, se font dans les mêmes conditions qu’en France. Enfin, les banques réalisent toujours une expertise sur la valeur du bien, pour éviter que l’acquéreur étranger achète à un prix trop élevé.
  • 6. La revue de Presse KYLIA 6 Des prix inférieurs de 35 % Le surplus des frais d’avocat est compensé par l’écart de prix important entre la France et l’Espagne : dans le neuf, le prix au mètre carré est inférieur de 35 %. Francisco Esteban Sánchez, avocat aux barreaux de Paris et Barcelone, témoigne de l’engouement de ses clients français sur certaines transactions qu’il a effectuées. Récemment, il a accompagné l’achat d’un appartement à Barcelone de 40 m², avec une terrasse de 12 m² pour… 125.000 euros ! Un appartement de 60 m², dans un très bon quartier central de la ville, peut quant à lui atteindre 300.000 euros. Dans le centre-ville de Madrid, une propriété de 110 m² avec 50 m² de terrasse est à 680.000 euros. Même dans ce cas, les prix sont incomparables avec ceux de Paris. Même côté mer et île paradisiaque, comme à Minorque dans les Baléares, les prix font rêver. Ceux en quête d’exotisme pour leurs vacances peuvent acquérir une villa en bord de mer avec jardin et terrasse pour 200.000 euros environ, selon les prestations. De quoi faire naître, peut-être, un "Spanish dream". Source : LeNouvelObs.com
  • 7. La revue de Presse KYLIA 7 Que cache la stabilité des prix de l'immobilier ? Le 11/7/2014 L'attentisme observé depuis quelques mois sur le marché immobilier masque un écart qui ne cesse de se creuser entre les catégories de biens. Les prix de l'immobilier à Paris rendent la ville moins attractive pour les investisseurs. Getty Images/iStockphoto/Sergey Borisov Suite à notre précédent article faisant état de chiffres de l'immobilier très éloignés de la réalité de marché, Fabrice Abraham, directeur général du réseau d'agences Guy Hoquet l'Immobilier a souhaité nous apporter son point de vue sur ce constat schizophrène : d'un côté des prix moyen qui ne baissent pas ou quasiment pas, et de l'autre des vendeurs qui disent devoir brader leur bien pour trouver un acquéreur. Tout d'abord, les prix moyens sont établis à partir de ventes de bien situés dans des grandes villes. "Mais dès lors que l'on s'éloigne un peu du centre de ces grandes villes ou encore dans les petites villes de moins de 20 000 habitants, les prix baissent beaucoup plus", constate Fabrice Abraham. Si ces transactions étaient prises en compte dans les différents observatoires, elles feraient sans doute apparaître une chute des prix beaucoup plus importante. Haro sur les biens à défaut Par ailleurs, aujourd'hui, la majorité des biens vendus sont de bonne qualité, bien placés... donc chers au mètre carré. Alors qu'à l'inverse, ceux présentant des défauts restent en vente pendant des mois,
  • 8. La revue de Presse KYLIA 8 partent à des prix bien inférieurs à ceux de leur mise en vente, et sont in fine trop peu nombreux pour pouvoir véritablement peser sur la moyenne. "On a l'impression que les prix se maintiennent car l'acquéreur achète mieux", résume Fabrice Abraham. Au final, derrière des prix moyens qui se tiennent se cache une réalité tout autre : une fourchette des prix qui ne cesse de s'élargir... vers le bas. Source : L’Express.fr
  • 9. La revue de Presse KYLIA 9 Paris : une baisse des prix encore insuffisante Le 11/7/2014 La baisse des prix parisiens ne suffit pas encore à réveiller le marché. Et les acheteurs gardent la main. La baisse des prix ne suffit pas encore à réveiller le marché immobilier parisien. Et les acheteurs gardent la main. FRANCOLON XAVIER SIPA Le contexte législatif et fiscal de l'immobilier, controversé et difficilement lisible depuis 3 ans, a atteint son apogée avec l'adoption de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) et ses nombreux décrets à venir. Mais le niveau toujours élevé des prix reste le véritable obstacle à la reprise. 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements : le cœur du vieux Paris au ralenti Il est bien fini, le temps où la seule proximité du Palais-Royal ou des Tuileries faisait s'envoler les prix dans le 1er arrondissement. "Bien que la demande dépasse largement l'offre, le marché est devenu archi-sélectif", remarque Nathalie Naccache de Century 21 Fortis Immo. Même les petites surfaces sont touchées : seuls les biens rares et sans défaut, aux prix raisonnables, se vendent sans négociation auprès d'acheteurs plutôt parisiens, et de quelques investisseurs soucieux de leur patrimoine. Aujourd'hui, le panel est large : de 8.000 à 12.000 €/m², le cœur du marché oscillant entre 900.000 et 1 100 000 euros pour les 3/4 pièces. Dans le 2ème arrondissement, malgré la rareté de
  • 10. La revue de Presse KYLIA 10 l'offre, certains biens ne suscitent même pas de visites. Le quartier Montorgueil cote toujours entre 8.000 et 11.000 €/m², mais le moindre défaut est pénalisant. L'offre est un peu plus forte dans le 3ème arrondissement, côté Arts-et-Métiers ou République, fief bobo et marché de report du Marais et de Montorgueil. Les prix sont toujours contenus entre 7.500 et 10.000 €/m² rues Saint-Martin, Beaubourg, ou vers les nouveaux commerces de la "jeune rue" entre Volta et Notre-Dame-de-Nazareth. Le haut Marais (rue de Bretagne, du Temple...) a pris du galon, entre 7.500 et 10.000 €/m2, avec l'arrivée de nombreuses galeries d'art et la transformation du Carreau du Temple en centre culturel. Dans le Marais historique, les appartements familiaux, rares, sont très convoités. "Un 3-pièces de 60 m² se négocie entre 11.000 et 12.000 €/m² contre jusqu'à 14.000 €/m² avant la crise, note Sonia Brévost, chez Vaneau Marais. Et à ce prix-là, il faut de très belles copropriétés sans travaux et avec ascenseur." 5e, 6e et 7e arrondissements : timide retour des étrangers rive gauche De la Sorbonne à Saint-Médard, les prix oscillent entre 8.000 et 13.000 €/ m² selon les quartiers. Il faut donc, au bas mot, débourser 500.000 euros pour 60 m2. Et même si les prix baissent un peu sur l'arrondissement (- 1,5 % sur un an), "les appartements familiaux entre 60 et 80 m² sont les plus difficiles à trouver. Bien placés, leurs prix ne baissent pas", confirme Patricia Cariou chez Monge Patrimoine. A Saint-Germain-des-Prés, le marché est plutôt actif mais peu homogène, les ventes s'étalant entre 11.000 et 12.000 €/m² pour un bien standard et entre 18.000 et 20.000 €/m² pour du haut de gamme. Le marché est animé par les Français. En revanche, les Italiens boudent. Les acheteurs sont très exigeants et, au moindre défaut, négocient énormément, proposant parfois 20 % de moins que le prix demandé", explique Inès Fonteneau chez Daniel Féau. Dans le 7ème arrondissement, l'activité reprend mais les ventes se concrétisent lentement. Ceux qui franchissent le pas de l'acquisition sont surtout des hommes d'affaires aisés sortant de location. Les petites surfaces continuent de s'arracher : dix visites en une journée pour un 28 m² présenté à 300.000 euros. Le marché se situe entre 10.000 et 12.000 €/m², sauf pour le haut de gamme qui grimpe jusqu’à 14.000 €/m². Les grands appartements peuvent se vendre cher, comme ce 7-pièces de 220 m² avenue Bosquet, au 3e étage, vendu 2,5 millions à rénover.
  • 11. La revue de Presse KYLIA 11 9e, 10e, 11e et 12e arrondissements : le Paris branché reste cher Dans le 9ème arrondissement, les prix ne bougent plus mais le marché est atone, même du côté de la rue des Martyrs. Studios, 2 et 3-pièces de qualité se vendent entre 8.000 et 9.500 €/m². Les étages élevés sans ascenseur subissent une vraie décote (- 15 % par rapport à 2013), de même que les studios trop grands ou les grands appartements. Les prix sont encore trop élevés de 3 à 10 % selon les professionnels. Certains biens avec de gros défauts ne sont même pas visités", remarque Patrick Jubault de l'agence Minclert. Le 10ème arrondissement a beau être encore populaire, difficile d'y devenir propriétaire avec un petit budget. "Dans les quartiers les plus courus : le canal Saint-Martin, République, Château d'Eau, Vinaigriers..., les prix atteignent 8.000 €/m² et grimpent jusqu'à 10.000 €/m² le long du canal", constate Christelle Helin de Paris Immobilier. Le boulevard de Strasbourg, les gares du Nord et de l'Est sont plus abordables, autour de 7.000 à 7.500 €/m². Plus au nord, les prix diminuent, entre 6.000 et 6.500 €/m² vers Louis-Blanc, voire moins près de Barbès-Rochechouart. Le 11ème arrondissement n'en finit pas d'ouvrir des boutiques de mode, des cafés et des restaurants pointus. "On vient ici chercher une ambiance typiquement parisienne qui n'existe plus rive gauche. La population est très mixte, les architectes ou les photographes côtoyant les familles et les jeunes cadres du secteur bancaire, explique Philippe Thomas chez Guy Hoquet Oberkampf. Beaucoup de transfuges du Marais cherchent des biens sans défaut autour de 8.500 €/m²." Vers Bastille, les prix montent à 9.000 €/m². Quant aux investisseurs en quête de sécurité plutôt que de rentabilité, "ils achètent des studios et 2- pièces pour leurs enfants", explique Mathieu Brérard chez Laforêt Bastille. Les grands appartements, nombreux vers Nation, sont en souffrance à 8.500 €/m². Bien que moins cher que le centre, le 12ème arrondissement n'est guère à la portée des petits budgets. "Nous ne voyons des primo-accédants que lorsqu'ils sont aidés de leur famille ou qu'ils gagnent très bien leur vie", constate Mathieu Ronchon, chez Laforêt Nation. L'infime baisse des prix constatée par les Notaires (- 0,3 %) n'est pas suffisante pour regonfler leur pouvoir d'achat. Un bel appartement familial vaut de 8.000 à 8.300 €/m² autour de Nation, Daumesnil, Bel Air ou Picpus, et jusqu'à 9.000 €/m² pour une petite surface près de la gare de Lyon. Seuls les quartiers proches des Maréchaux offrent des prix abordables : autour de 6.500 €/m².
  • 12. La revue de Presse KYLIA 12 13e, 14e et 15e arrondissements : tensions au sud Le 13ème arrondissement abrite une diversité de quartiers et de valeurs rares dans Paris. Comme le souligne Rodolphe d'Andréa de l'agence Laforêt Jeanne d'Arc, "les prix vont du simple au double, de 5.000 €/m² dans l'avenue de Choisy à 10.000 €/m² autour des Gobelins. Mais le cœur de cible reste le 3-pièces avec deux chambres autour de 450.000 euros, recherché par de jeunes couples". Les jolies maisons de la Butte-aux-Cailles se vendent peu, les occupants les gardant jalousement. Dans le 14ème arrondissement, où les prix s'échelonnent entre 7.000 et 10.000 €/m², "le petit 3- pièces est le plus demandé par des primo-accédants disposant d'un apport et cherchant de préférence un bien sans gros travaux", note Gilbert Chouchana, directeur des agences Laforêt du 14e. Et cela de Denfert-Rochereau à la mairie, de Pernéty à Plaisance. Dans le 15ème arrondissement, aux prix également très variés, entre Javel, Beaugrenelle, Balard, Convention, porte de Versailles ou Pasteur, de 7.500 à 10.000 €/m², le marché reste actif "Le 15e plaît aux familles jeunes ou installées recherchant entre 65 et 90 m². Les prix sont stables, sauf pour les biens avec défaut, négociés de 10 à 15 %", note Serge Bussat chez Guy Hoquet Convention. Les quartiers Mairie, Commerce, Dupleix restent des valeurs sûres autour de 9.000 €/m². Javel et Saint- Lambert sont plus accessibles, autour de 8.400 €/m². 8e, 16e et 17e arrondissements : bouderies à l'ouest Dans le Triangle d'or du 8ème arrondissement, les prix se sont stabilisés, mais les écarts restent importants, de 11.000 à 15.000 €/m² dans les rues secondaires, et jusqu'à 20.000 €/m² et plus dans les avenues Montaigne ou George-V, où la demande est supérieure à l'offre. "Les acquéreurs nord- américains, africains et moyen-orientaux sont de retour", remarque Alexandre Moisset chez Mobilis. A l'inverse, le marché haussmannien entre Madeleine et Saint-Augustin regorge de biens de 180 m² et plus à rénover, "collés" sur le marché, sans visites. Dans le 16e nord, "la demande internationale se situe autour du million d'euros pour des pied-à-terre, explique Laurent Demeure, président de Coldwell Banker. Des investisseurs recherchent des 90 m² autour de 1,1 million, non loin des Champs-Elysées". Mais en dehors d'adresses prestigieuses ou de belles vues dégagées, les surfaces classiques n'atteignent plus 10.000 €/m², comme ce 120 m² rue de Chaillot, vendu 1.100.000 euros. Les (nombreux) grands appartements souffrent toujours : si un 240 m² a été acheté par une famille 2,1 millions d'euros face au lycée Janson, la plupart ne valent pas plus de 8.000 €/m², voire en deçà pour un premier étage. En outre, les banques deviennent réticentes pour prêter sur ce type de bien.
  • 13. La revue de Presse KYLIA 13 Le propriétaire d'un 140 m² sur jardin, à vendre 1.360.000 euros vers l'avenue Mozart, a refusé une offre d'achat à... 1.330.000 euros ! De nombreux parents se disent que leur enfant ne pourra pas acheter et veulent vendre le plus cher possible. Or un appartement qui vaut 2 millions aujourd'hui ne vaudra plus que 1,8 million dans un an",explique Bertrand de Flaghac, directeur de Jones et Partners. Dans la plaine Monceau (17e), le marché des petites et moyennes surfaces est assez actif depuis la mi-mai, de 20 à 70 m², entre 9.000 et 10.000 €/m² en moyenne, voire 11.000 €/m² pour de l'exceptionnel », note Richard Tiberghien de l'Etude Wagram. Le marché des appartements familiaux classiques, de 70 à 150 m², est lui aussi assez actif. Au-delà de 180 m² en revanche, le stock a augmenté de 20 % en deux ans, et le gros des ventes se situe entre 7.000 et 8.000 €/m². Aux Batignolles, où le nouveau quartier prend forme autour du parc Martin-LutherKing, "le marché de l'ancien s'est calmé, car de nombreux biens sans cachet sont présentés trop cher, à 10.000 €/m², et les acheteurs ne suivent plus, remarque Brice Moyse, chez Immopolis. De plus on y trouve surtout des 70/80 m², or les familles cherchent plus grand". Certains se reportent vers La Fourche ou Guy- Môquet où le marché est plus raisonnable, entre 7.000 et 7.500 €/m². 18e, 19e et 20e arrondissements : les quartiers populaires marquent le pas Le nord et l'est de Paris restent les plus accessibles au niveau des prix, même si certains micromarchés restent chers. Dans le 18ème arrondissement, les quartiers Marcadet-Poissonniers, Barbès et la Chapelle affichent un prix médian autour de 6.200 €/m² selon les Notaires. Rue Labat, un 52 m² à refaire, au 4e étage sans ascenseur, vient d'être acheté 302.000 euros. Des défauts qui font baisser les prix et qui n'épargnent pas les biens de la butte Montmartre. Les jeunes couples aisés qui viennent sur Montmartre cherchent un bien pour y habiter et non pour spéculer. Le moindre défaut d'étage, de vue, d'état, se négocie de 10 %, voire au-delà", confirme Martine Kuperfis de l'agence Junot Investissements. Ce qui résiste le mieux, ce sont les beaux appartements comme ce 93 m² sur une grande cour plantée et sans vis-à-vis, acheté 717 000 euros rue Caulaincourt. Vers les Abbesses, le marché réel se situe entre 9.000 et 9.500 €/m², voire 10.000 €/m² pour de l'exceptionnel. "La plus forte demande est pour les studios et les petits 2-pièces, de même côté mairie (8.000 à 8.500 €/m²)", note Brice Moyse, d'Immopolis.
  • 14. La revue de Presse KYLIA 14 Dans le 19ème arrondissement, la dichotomie entre les emplacements privilégiés et les autres existe aussi Mais, souligne Olivier Mareau, gérant des agences Esprimmo de l'Est parisien, "aujourd'hui, il existe une réelle conjonction entre la surface et le nombre de pièces. Un 55 m² en 3-pièces va être très convoité par un jeune couple pour faire de la troisième pièce un bureau ou une chambre d'enfant. Alors que cette même surface pour un 2-pièces confortable va peu susciter la demande, celle-ci n'étant plus dans l'optique de luxe ou de confort mais de toit". La plupart des transactions se font d'ailleurs entre 6.400 et 7.500 €/m² avec un point bas à 5.500 €/m² sur l'avenue Jean-Jaurès, voire en deçà sur la rue de Flandre ou les boulevards extérieurs. Les prix remontent à 8.500 €/m² près des Buttes-Chaumont et de la Mouzaïa. Dans le 20ème arrondissement, les prix épousent sensiblement ceux du 19e, séparés par la rue de Belleville. Au top, la place Gambetta, la rue des Pyrénées, autour de 7.500 €/m² et, plus abordables, les quartiers Réunion, Saint-Fargeau, autour de 6.500 €/m². Un petit 3-pièces de 55 m² peut se dénicher pour 370.000 euros à Saint-Fargeau. Les acquéreurs, selon Olivier Mareau, "se situent dans une tranche d'âge assez large, entre 30 et 50 ans, sans apport mais avec carrière évolutive pour les trentenaires, et souvent une donation pour les 50 ans et plus". Source : NouvelObs.com
  • 15. La revue de Presse KYLIA 15 Les prix des résidences secondaires baissent Le 15/7/2014 Face au manque d'acheteurs, certains propriétaires sont moins gourmands. Mais le marché reste fragile. Une résidence secondaire est un luxe en temps de crise et actuellement les acheteurs ne se bousculent pas. Ceux qui vont profiter de leurs vacances pour visiter ici ou là appartements et maisons à acheter savent que la balle est dans leur camp. «Les quadras sont moins acheteurs qu'avant, ils préfèrent temporiser et avoir une meilleure visibilité sur l'économie», relève Benoit Verdet chez Émile Garcin à Biarritz. Certains commencent pourtant à revenir tester le marché, espérant pouvoir s'offrir une résidence secondaire à bon compte. Quand les ventes se font, c'est souvent parce que les propriétaires ont revu leurs prix à la baisse. Tous n'y sont pas prêts. «Il y a une vraie déconnexion entre les attentes des acheteurs et des vendeurs qui restent souvent accrochés aux prix d'il y a quatre ou cinq ans», regrette Laurent Vimont, le président de Century 21. «À Deauville, des vendeurs intransigeants préfèrent retirer leur bien du marché en attendant la reprise. Mais cette dernière pourrait se révéler hypothétique si l'offre ne se met pas au diapason de la demande», explique Thibaut de Saint Vincent chez Barnes. Les fortes baisses
  • 16. La revue de Presse KYLIA 16 de prix se concrétisent davantage en campagne qu'en bord de mer, où les prix résistent mieux parce que la demande est plus ferme. Chez Mercure, sur des biens haut de gamme, on estime la baisse des prix à 5 à 10% en bord de mer et de 15 à 20% en campagne par rapport à 2011. «On achète moins cher qu'il y a cinq ans», ajoute Benoît Verdet, qui vient par exemple de vendre à Biarritz une maison de 250 m2 à rénover avec 800 m2 de terrain pour 1 million d'euros. Les acheteurs n'hésitent pas à négocier les prix Pour Barnes, les acheteurs ont changé. «La notion de maison de famille tombe en désuétude. La rotation s'accélère. Les biens ne restent plus dans le même patrimoine pendant cinquante ans et plus.» Aujourd'hui, les acheteurs négocient ferme quand les prix de présentation sont trop élevés. Mercure vient de vendre un manoir de 220 m2 près de Caen avec piscine, maison d'amis, dépendance et 8000 m2 de terrain pour 615.000 euros. Il y a un an et demi il avait été mis en vente dans une autre agence 900.000 euros. À Guéthary, Barnes a vendu une belle maison à un Français en poste au Japon. Mais le propriétaire, qui l'avait mise en vente il y a quatre ans, a revu son prix de 1,115 million d'euros à 935.000 euros. «Aucune transaction n'aboutit si le prix est surcoté. Du côté de Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz, la sanction est immédiate: aucune visite, au-delà de 20% de surévaluation», explique le réseau. À La Baule, Guy Hoquet estime que des maisons de charme «perdent jusqu'à 20% de leur prix de départ». Selon le réseau, des opportunités existent, comme «un appartement de 90 m² vue mer avec toit terrasse de 150 m² à 850.000 euros à Saint-Tropez». Ce marché difficile suscite même des initiatives: Wehome propose aux petits budgets l'achat à plusieurs d'une résidence secondaire pour réduire les coûts. Le segment des résidences secondaires reste fragile, l'abattement supplémentaire sur l'impôt sur les plus-values (ouvert jusqu'à fin août) n'a pas vraiment relancé les ventes. «Le marché reste assez bloqué par la fiscalité, le poids de l'ISF et des impôts locaux», indique Anne de la Sauzay, directrice générale de Mercure. Les prix ne vont pas remonter en flèche. L'achat d'une résidence secondaire est devenu un achat de raison fait après avoir soigneusement soupesé les frais d'entretien et la fiscalité. Les acquéreurs ne rêvent plus, aux vendeurs d'en faire autant! Source : LeFigaro.fr
  • 17. La revue de Presse KYLIA 17 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE Chaque jour, Paris perd deux restaurants Le 8/7/2014 EXCLUSIF Challenges a récupéré les chiffres inédits de l'évolution du nombre de restaurants à Paris. Résultat, 884 établissements ont disparu en 2013 dans la capitale... Comment expliquer ce phénomène massif? La brasserie Lipp, un restaurant historique situé dans le sixième arrondissement de Paris. (c) LUDOVIC MARIN / AFP Selon la rumeur, il se créerait un restaurant par jour à Paris... Challenges a souhaité vérifier. Première surprise en découvrant les chiffres inédits que nous a délivrés le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris: ce n'est pas un restaurant qui se crée chaque jour dans la capitale, mais plus de trois! En 2013, on a ainsi recensé 1.337 immatriculations à Paris (soit 3,66 par jour). Pas étonnant donc que le Parisien qui déambule dans les rues de Montparnasse, Bourse ou Opéra à l'heure de la pause déjeuner ait l'impression de découvrir chaque semaine de nouvelles enseignes. Elles poussent comme des champions.
  • 18. La revue de Presse KYLIA 18 Mais le chiffre des destructions des restaurants s'avère bien plus impressionnant encore: six périssent chaque jour. Soit deux fois plus que le nombre de créations. En 2013, on a ainsi dénombré 285 défaillances et 1.936 "radiations volontaires à l'initiative du dirigeant ou d'office à l'initiative du greffier". En comparaison avec l'année 2012, qui avait recensé 196 défaillances et 1.442 radiations, les disparitions ont donc augmenté de 26%. Alors que les immatriculations n'ont elles, pas bougé d'un iota, passant de 1.334 en 2012 à... 1.337 en 2013. Au total, le solde est donc négatif: Paris a perdu 884 restaurants en 2013. Pas de barrières à l'entrée Surprenant? Pas pour Bernard Boutboul, directeur général de Gira conseil, cabinet spécialisé dans la restauration. Ce connaisseur du secteur ne croyait pas à la légende. Quand Challenges lui avait énoncé l'adage selon lequel chaque jour verrait l'apparition d'un restaurant parisien, il avait répondu: "Ca m'étonnerait, je le croirais plus si on me disait un restaurant supprimé par jour à Paris." Quelques semaines plus tard, nous avons à nouveau frappé à sa porte, lui annonçant les chiffres du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris, qui confirmaient son impression. "Je trouve cela triste mais en même temps je ne suis pas étonné", a-t-il reconnu. "C'est un secteur qui a attiré beaucoup de personnes grâce à un taux de TVA bas, qui est passé en 2009 de 19,6% à 5,5%." Depuis, la TVA est remontée à 7% puis à 10% et pourrait grimper jusqu'à 12 ou 13% dans quelques années en raison d'un changement de législation européenne. "Le secteur était attractif, il l'est moins, ce qui explique la baisse des créations", résume Bernard Boutboul. Le nombre croissant de destructions s'explique de son côté par plusieurs facteurs. Tout d'abord, l'absence de barrières à l'entrée sur ce marché. "Heureusement ou malheureusement", complète Bernard Boutboul. "Pour ouvrir un salon de coiffure il faut un CAP coiffure, pour ouvrir un restaurant il ne faut rien. Il y a une barrière financière mais il n'y a pas de barrières de diplôme, de contrats." "C'est un métier de plus en plus complexe" Conséquence? Les entrepreneurs pensent trop souvent qu'ouvrir son bouillon est un jeu d'enfant. "C'est un métier de plus en plus complexe et pourtant c'est un secteur qui attire des non professionnels qui pensent que c'est un métier facile", regrette Bernard Boutboul. "Je rencontre souvent des gens qui me disent: 'Je cuisine, ma femme pourrait faire le service.' Ils oublient qu'il y a l'électricité, les charges, le salaire, le loyer... Sans compter que c'est un métier de plus en plus compliqué en termes de positionnement, il faut être attentif au marché, les Français se montrent très exigeants avec la nourriture."
  • 19. La revue de Presse KYLIA 19 La barrière financière, quant à elle, rend la tâche encore plus difficile. "Déjà, au niveau de la France, le taux de défaillances est supérieur au taux de création à cause de la crise, parce que c'est un secteur qui a attiré beaucoup de monde, mais surtout parce que les fonds de commerce sont très chers", constate le directeur du cabinet de conseil. "C'est encore plus vrai pour Paris, où on a vu des fonds de commerce à 800.000 euros pour des petites surfaces, ou 3 millions d'euros pour des restaurants avec service à table ." La durée de vie des restaurants chute Résultat, les restaurants souffrent de mort précoce dans l'Hexagone. "Avant, la durée de vie moyenne d'un restaurant en France était de 7 ans, aujourd'hui elle est de 2 ans", déplore Bernard Boutboul. A Paris, la tendance est probablement la même, si ce n'est pire. La Coface a ainsi recensé 306 défaillances de restaurants entre mai 2013 et avril 2014, une augmentation de 24% par rapport à la même époque l'an passé. Au même moment, les défaillances de restaurants pour l'ensemble de l'Ile- de-France ne progressaient que de 15%, soit près de dix points en moins. Pas étonnant donc que les défaillances de restaurants parisiens représentent ainsi 38% du total en Ile-de-France. La preuve, s'il en fallait encore une, qu'il existe bien un phénomène parisien de la restauration. "On dit que dans la restauration il y a Paris et le reste de la France", confirme Bernard Boutboul. "A Paris, les clients potentiels, les chalands et les touristes sont si nombreux que cela créé une prolifération d'offres - même Marseille ou Lyon, qui sont pourtant de, grosses agglomérations, ne présentent pas les mêmes caractéristiques." A Paris, cette prolifération rend le secteur ultra-concurrentiel. Doit-on se préoccuper de voir les défaillances augmenter? Non, répond le consultant. "C'est inquiétant pour l'offre et le consommateur, car celui-ci bénéficiera de moins de choix, mais si vous interrogez les restaurateurs, ils diront que c'est une bonne chose car le marché s'assainit. Je suis d'accord avec eux, car certains établissements font n'importe quoi, et le client les sanctionne très vite." Conclusion ? La clé pour percer dans la jungle de la restauration? La RE-MI-SE EN QUES-TION ! "Si vous ne vous remettez pas en cause vous êtes vite hors marché, les clients vont trouver mieux, plus différenciant", explique Bernard Boutboul. "Avant les Français cherchaient la nouveauté de façon occasionnelle, maintenant ils en veulent tous les jours." Que les Parisiens ne se fassent pas de mouron cependant. Leur estomac trouvera toujours de quoi se rassasier dans la Ville lumière. L'offre reste nombreuse et variée, notamment dans les grands fiefs de la restauration parisienne que sont, selon Bernard Boutboul, les 1er, 2ème, 8 ème et 9 ème arrondissements, ainsi que Montparnasse, Bastille et de plus en plus les quais. En 2013, on a
  • 20. La revue de Presse KYLIA 20 dénombré 13.643 restaurants actifs selon le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Si l'on rapporte le solde négatif (-884) à ce total, c'est l'équivalent de 6,5% des restaurants qui ont disparu. Un chiffre notable, mais qui ne menace pas encore la capitale de famine. "Paris est la ville la plus visitée au monde. Paris est sauvée par ses flux", estime Bernard Boutboul. Source : Challenges.fr
  • 21. La revue de Presse KYLIA 21 "Les marques doivent aider les consommateurs à choisir des produits responsables" Le 9/7/2014 Les Français plébiscitent les achats en accord avec leurs valeurs. Aux distributeurs de les y aider en bannissant les produits les moins responsables de leurs rayons, plaide Sébastien Maltaverne, du cabinet BearingPoint. "Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs produits, prennent les décisions éclairées dès la conception." Fahad Shadeed/Reuters Depuis plus de 50 ans, les marques rivalisent pour proposer plus de choix, plus de personnalisation. Mais face à une pléthore d'options et d'informations (labels, certifications, empreintes carbones et autres flashcodes) et à des cas de conscience répétés ("Dois-je privilégier ces légumes locaux, avec un transport réduit, mais peut-être élevés sous serres chauffées, ou ceux certifiés biologiques, mais sans savoir leur provenance?"), le consommateur* rejette le tout en bloc et abandonne. Et si les marques prenaient vraiment position et nous aidaient à choisir?
  • 22. La revue de Presse KYLIA 22 Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs portefeuilles produits, prennent les décisions éclairées dès la conception. Le concept a débuté sur la base d'un constat: les engagements de développement durable des entreprises, bien qu'ambitieux et louables (moins de CO2, moins de déchets rejetés en décharge ou davantage de fournisseurs audités) n'atteignent généralement pas le consommateur. Les rapports institutionnels sont jugés trop abscons et difficilement traduisibles sur le lieu de vente, dans un linéaire ou sur une étiquette déjà surchargée. Les pionniers: Marks & Spencer, Sainsbury's... Face à ce défi et pour se positionner au plus près de l'acte d'achat, quelques distributeurs alimentaires britanniques (Marks & Spencer, Sainsbury's...) ont cessé de proposer des bananes, du thé et du café ne provenant pas du commerce équitable. Le " choice-editing responsable" est né. Peu après, B&Q arrêtait les ventes de sa gamme de chauffages électriques extérieurs, dû à l'impact environnemental de ces équipements. Cette pratique gagne désormais du terrain en France: en 2010, Casino s'est engagé à retirer l'huile de palme de l'ensemble des produits de sa marque de distributeur. Sodexo garantit qu'il ne proposera que du poisson certifié MSC ou BAP d'ici 2015. Carrefour élimine le thon rouge, espèce menacée, de ses étalages. La marque de vêtements Céline supprime les fourrures. Le consommateur peut ainsi s'adonner au plaisir de choisir les critères du produit ou service qui lui plait, sans s'embarrasser d'un dictionnaire référençant les impacts sociaux et environnementaux de ceux-ci. Entrons un instant en coulisses, au coeur des entreprises leaders en la matière: on y remarque un ancrage de principes directeurs clairs de développement durable au coeur de la stratégie de l'offre. Puisqu'elle va être imposée au client, chaque décision de conception est guidée, informée, justifiée par sa durabilité. Des outils d'éco-conception accompagnent ce choice-editing et permettent de peser et comparer chaque caractéristique du produit, de se positionner face aux dilemmes sociaux et environnementaux. Par exemple, pour trouver le bon point d'équilibre entre "je garantis que tout mon café provient du commerce équitable" et "tous les emballages de mon café sont en plastique 100% recyclé". Simplifier les choix complexes des consommateurs Le choice editing responsable n'est toutefois pas sans risque. De nombreuses marques hésitent à sortir la tête du parapet, de peur que la mise en avant de cette supériorité ne leur attire les foudres des campagnes médiatiques. Mieux vaut en effet s'assurer un niveau de responsabilité uniforme sur l'ensemble de l'offre avant de communiquer activement.
  • 23. La revue de Presse KYLIA 23 Mais dans un monde de cacophonie de communication et de rapidité croissante des prises de décision, cette posture simplifie les choix complexes du consommateur. Elle aide l'entreprise à sortir du lot, la transforme en tiers de confiance audible et fiable. L'avantage concurrentiel émerge finalement, au coeur de cette intimité durable. * 48% des Français déclarent avoir privilégié les produits plus durables dans les derniers douze mois, Etude Ethicity-Aegis Media 2013 Source : L’Express.fr
  • 24. La revue de Presse KYLIA 24 Une blogueuse condamnée pour une critique de restaurant Le 11/7/2014 © Thinkstock L'auteur du blog culinaire L'Irrégulière a été condamnée en référé par le Tribunal de Bordeaux à verser la somme de 2 500 € aux gérants du restaurant Il Giardino, au Cap-Ferret (33), après avoir "dénigré" l'établissement, selon les juges. La blogueuse raconte son expérience dans l'établissement Il Giardino : "Un restaurant où nous n'irons plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n'est pas la propriétaire de Chez Hortense, non plus), l'une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser à Londres parce qu'elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le sens du commerce est plus qu'approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous passez dans le coin !" Selon la justice, ce n'est pas sur la critique que la jeune femme a été condamnée, qui relève de la liberté d'expression, mais sur le titre de l'article ('L'endroit à éviter au Cap-Ferret: Il Giardino') qui lui, tombe sous le coup du dénigrement.
  • 25. La revue de Presse KYLIA 25 La blogueuse a été condamnée à payer 2 500 € à l'établissement. Selon nos confrères de L'Express "L'Irrégulière a choisi de se défendre elle-même". "C'est une bêtise à 2 500 euros, souligne l'avocat blogueur Maître Eolas. Il y a des arguments à faire valoir et n'importe quel avocat aurait trouvé l'arrêt de la Cour de cassation qui contredit de façon flagrante ce que dit cette ordonnance (à l'exemple de l'arrêt 11-86.311). Elle a été naïve de croire qu'on peut s'en sortir en justice seulement avec sa bonne foi et son bon sens. En face, elle avait une avocate qui a su porter le débat sur un terrain qui lui était favorable." Le restaurant, en ayant poursuivi cette blogueuse se fait une sacrée publicité. Bonne ou mauvaise, à chacun d'en juger. Source : L’Hotellerie-restauration.fr
  • 26. La revue de Presse KYLIA 26 Restauration: le "fait maison" pourra s'afficher à partir de mardi Le 13/7/2014 Une serveuse dans un restaurant - AFP/Archives Jeff Pachoud Le décret relatif à la mention "fait maison" a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant des plats entièrement élaborés "sur place", à partir de "produits bruts", n'ayant subi "aucune modification", pour valoriser le "savoir-faire" des restaurateurs. Ce décret entre en vigueur mardi. Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu'ici sur plusieurs points du décret, notamment la définition exacte d'un "produit brut". Selon le texte, "un produit brut (...) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés". "Le but de ce décret est la reconnaissance de l'acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d'assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable", a expliqué à l'AFP la secrétaire d'État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga. "Peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le professionnel épluchés, - à l’exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés,
  • 27. La revue de Presse KYLIA 27 hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés"; mais aussi "fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés", ou encore "conditionnés sous vide", poursuit le décret. "Les frites surgelées par exemple ne pourront pas entrer dans ce décret. Cela signifie que celles des fast-food (surgelées, ndlr), ne pourront pas être considérées comme des frites faites maison, tout comme leurs sauces qui arrivent toutes prêtes ne seront pas considérées comme faits maison", a précisé Mme Delga. Dans la composition d'un plat fait maison peuvent aussi entrer: "les salaisons, saurisseries et charcuteries, à l’exception des terrines et des pâtés. Les fromages, les matières grasses alimentaires, la crème fraîche et le lait, le pain, les farines et les biscuits secs, les légumes et fruits secs et confits, les pâtes et les céréales". Mais aussi "la choucroute crue et les abats blanchis, la levure, le sucre et la gélatine, les condiments, épices, aromates, concentrés, le chocolat, le café, les tisanes, thés et infusions, les sirops, vins, alcools et liqueurs, la pâte feuilletée crue, et, sous réserve d’en informer par écrit le consommateur, les fonds blancs, bruns et fumets", précise le texte. "Une sauce tomate toute prête ne pourra pas entrer dans ce décret", ajoute la secrétaire d’État, précisant que pour les abats, "il est indiqué qu'ils doivent être blanchis, et ce pour des raisons sanitaires". Artisan "Un plat composé d’un produit non mentionné (...) peut être présenté comme fait maison, dès lors que la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué", note cependant le décret. Les professionnels doivent indiquer de manière visible par tous les consommateurs, la mention suivante: "Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts". Le logo, très graphique, composé d'une casserole sur lequel est posé un toit de maison, la mention fait maison, "peuvent être indiqués à un endroit unique visible de tous les consommateurs", lorsque "l'ensemble des plats proposés par le professionnel sont faits maison". Le cas échéant, ils figurent "pour chacun des plats sur les supports utilisés pour les présenter", comme les cartes ou menus, ainsi que sur "les autres supports de commercialisation du professionnel, notamment en ligne" et ce à compter de mardi, indique le texte.
  • 28. La revue de Presse KYLIA 28 Le décret vise "un juste équilibre entre la valorisation de nos métiers et le désir de transparence des clients", a réagi le groupement national des indépendants (GNI), organisation professionnelle du secteur qui représente 260.000 salariés. Parallèlement, Mme Delga a annoncé à l'AFP qu'"un groupe de travail sera mis en place à la rentrée sur la reconnaissance du métier de cuisinier". Cela fait suite aux demandes des professionnels du secteur qui souhaitent que le métier de cuisinier soit classé au répertoire des métiers, à l'instar de celui de boulanger, afin d’obtenir le titre d'artisan- cuisinier. Le président de l'Union des métiers de l'industruie hôtelière (UMIH), Hubert Jan, s'est réjoui auprès de l'AFP de cette "victoire" Source : LaNouvelleRépublique.fr
  • 29. La revue de Presse KYLIA 29 A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1 er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18