2. Evolution du EEG
1920
L'EEG a été inventé dans
les années
2019
1929
publication par Hans
BERGER
les moyens deviennent suffisants pour
permettre l’application et l’ouverture des
laboratoires d’EEG
1945
1950
développé et répandu dans la pratique
médicale courante, en particulier dans la
pratique épileptologique
1788
GALVANI s’aperçoit que tous
les organes vivants
engendrent l’électricité
Ne cesse de faire ca
montée en flèche
3. L'EEG est un examen fonctionnel, explorant l'activité électrique produite spontanément par les cellules
nerveuses. Le principe de l'EEG est de recueillir les potentiels électriques sur un appareil qui amplifie les
signaux, puis les transcrit pour qu'ils puissent être analysés. Ces signaux sont recueillis en surface, au
niveau du scalp, et doivent donc traverser une grande épaisseur d'os et de tissus divers ; dans certains
cas, on peut être amené à enregistrer l'EEG directement en contact avec le cerveau, et le signal recueilli
est bien différent.
Le signal EEG est très faible, de l'ordre du microvolt. Il se présente différemment selon l'âge, selon l'état
de vigilance, et les variations du tracé normal sont très nombreuses. L'interprétation des tracés EEG est
difficile, elle fait l'objet d'une véritable spécialisation médicale.
a
4. L ’activité bioélectrique cérébrale correspond à des
différences de potentiel électrique entre deux électrodes.
Le nombre d ’électrodes varie de 8 à 21, parfois plus.
Une fois amplifiés et filtrés, les signaux EEG sont convertis,
en un signal numérique.
Les signaux EEG sont de faible amplitude,, ils doivent être
amplifiés de façon considérable grâce à des amplificateurs.
Qu’est-ce que l ’EEG ?
L ’EEG consiste à recueillir l’activité bioélectrique
cérébrale, au moyen d ’électrodes.
5. – Une visualisation sur un écran et un
couplage vidéo
– Un traitement a posteriori des signaux
– Un stockage et un archivage des
données
– Une édition ultérieure sur papier
–Une transmission à distance, en temps
réel ou différé, par télécommunication..
EEG numérisé permet ainsi :
6. Comment recueillir le
signal EEG ?
1- L’électrode tampon
* les électrodes
• Elle a la forme d ’un petit dôme de 2cm² à la base, en argent
chloruré, recouvert d ’un tampon de tissu imbibé d ’eau saline.
• Elle est simplement placée sur le scalp après dégraissage du
cuir chevelu et application d ’une pâte conductrice.
• Elle est maintenue par un casque
de caoutchouc épousant le crâne du
sujet
7. Comment recueillir le
signal EEG ?
2- L’électrode cupule
* les électrodes
• Elle a la forme d ’un disque en argent de 5mm de diamètre,
dont la cupule centrale permet l ’application d ’une pâte
conductrice.
• Elle est collée sur le crâne par un carré de gaze imbibé de
Collodion ou Tensive
8. Comment recueillir le
signal EEG ?
3- L’électrode aiguille (ou sous-cutanée) :
* les électrodes
• Elle a la forme d ’une aiguille hypodermique, argentée ou en
acier inoxydable.
• Elle est introduite juste sous la peau, parallèlement à la
surface.
9. Our Team Style
• Avant la pose des électrodes
tampons ou cupules, le cuir
chevelu doit être décapé pour
diminuer l’impédance du
couple (peau, électrode) à
moins de 5000 ohms.
•Le décapage est réalisé à
l ’aide d ’une pâte appelée
« pâte de Katz »
Comment placer les électrodes ?
10. Où
placer
les
électrodes
?
• L ’emplacement est standardisé par une nomenclature
internationale appelée « système 10/20 ».
• Chaque électrode porte un nom précis.
• Les chiffres pairs indiquent le côté droit, les impairs le
côté gauche
. • Le nombre d ’électrodes varie de 8 à 21, ce nombre
peut être plus important selon les indications.
• Une fois les électrodes placées, il faut vérifier qu’elles
sont équidistantes d ’avant en arrière et de droite à gauche.
• La symétrie doit être parfaite.
11. Mise en place du casque, au
laboratoire
Où placer les électrodes ?
12. Où placer les électrodes ?
Toutes les électrodes sont reliées par un fil de connexion
à la boîte têtière.
13. Qu ’ appelle-t-on « montage EEG » ?
• Un montage vise à couvrir de façon parfaitement symétrique la
surface du scalp.
• Plusieurs montages sont effectués.
• Le montage référentiel : c ’est la différence de potentiel entre
une électrode active et une électrode la plus neutre possible..
Chaque électrode du scalp est évaluée par rapport à cette
électrode neutre.
• Le montage bipolaire antéro-postérieur (ou longitudinal) explore
d ’avant en arrière et de droite à gauche.
• Le montage transverse explore de droite à gauche et d’avant
en arrière.
15. Comment activer le signal EEG ?
En pratique courante, deux techniques
d ’activation sont utilisées :
• L ’ Hyperpnée (HPN))
•La Stimulation Lumineuse Intermittente
(SLI)
16. L ’hyperpnée
01
02
03
04
05
Chez l ’adulte, l ’hyperpnée
est contre-indiquée en cas de
pathologies cardiaque ou
respiratoire sévères, et en cas
de suspicion d ’hypertension
intracrânienne (HIC)
L ’hyperpnée peut
être réalisée dès
l ’âge de 3 ans.
Le patient effectue une
respiration, répétée de façon
continue, pendant 4 à 5
minutes, en accentuant surtout
la profondeur de l ’expiration.
L ’hyperpnée
sensibilise l ’EEG
du fait d ’une
alcalose liée à
l ’hypocapnie
L ’objectif est de
rechercher une
modification du rythme de
base, une accentuation
d ’anomalies
préexistantes, de
nouvelles anomalies.
17.
18. La stimulation lumineuse intermittente
• La Stimulation Lumineuse Intermittente (SLI) délivre des éclairs lumineux intenses, à une fréquence variant de 1 à 60
Hz, selon les indications. Les éclairs produits par un stromboscope placé à 30 cm des yeux du patient, sont d ’intensité
et de durée identiques, quelle que soit la fréquence de stimulation.
• L ’objectif de la SLI est de rechercher une photosensibilité caractéristique de certains syndromes épileptiques.
.
• Certaines crises épileptiques peuvent être très fortement déclenchées par la SLI. Cette technique d ’activation sera
utilisée avec prudence afin de déterminer « un spectre de photosensibilité ». On commence par des stimulations à
basse fréquence (2 Hz).
19. • Trois moments sont particulièrement surveillés :
– pendant la fermeture des yeux,
– les yeux fermés de façon continue,
– les yeux ouverts.
• La SLI peut également montrer des asymétries de réactivité.
• Il n ’y a pas de contre-indication à la réalisation d ’une SLI.
La stimulation lumineuse intermittente
20. - La photosensibilité peut
également être mise en
évidence en utilisant un
téléviseur 50Hz.
- Dans ce cas, on montre au
patient des extraits de jeux vidéo
choisis pour leurs propriétés
stimulantes.
- Le patient est assis, les yeux à
50cm de l ’écran.
- Exemple d ’ enregistrement.
21. Comment se déroule un EEG ?
• Le patient doit être averti du déroulement de l’enregistrement et rassuré quant à son innocuité.
• L ’examen standard est réalisé au laboratoire, une hospitalisation n ’est pas nécessaire.
• L ’enregistrement est effectué dans une pièce à lumière tamisée, à l ’abri du bruit.
• Le casque de caoutchouc, relié à une mentonnière est placé sur le crâne.
• Les électrodes sont placées, après décapage et dégraissage du cuir chevelu à leur niveau.
• Les électrodes sont reliées à la boite têtière de l’appareillage par des fils de connexion de longueur suffisante
pour permettre d ’éventuels déplacement de la tête.
• L ’impédance des électrodes est mesurée (elle doit être < à 5000 ohms).
•Le patient doit être confortablement placé en position demi-assise, dans un fauteuil à dossier avec accoudoirs ajustables,
la tête et la nuque reposant sur un appui en mousse. L ’EEG peut cependant être effectué au lit du patient.
22. Comment se déroule un EEG ?
• Le relâchement musculaire doit être total, l
’enregistrement pourra alors débuter, le patient
étant calme, détendu.
• Le déroulement des séquences de montages
pourra être modifié en fonction de la pathologie
ou de la survenue d ’évènements pendant l
’enregistrement.
• L ’apparition de mouvements, la modification de
l ’état de vigilance et, de façon générale, tout
événement extérieur, sera noté.
• L ’EEG standard comporte :
* Une séquence de repos d ’une durée d
’environ 5 environ 5 minutes
* Une hyperpnée pendant 3 à 5 minutes,
suivie d ’un repos d ’1 à 2 minutes (parfois
apparition d ’anomalies)
* Une SLI.
23. Que recherche-t-on avec un EEG ?
Les rythmes
physiologiques
• Leur
présence
• Leur
symétrie
Les
anomalies
-
Ralentissement
- Pointes
-Asymétrie
24. Qu ’appelle appelle-t-on rythme EEG ?
L ’ activité EEG est constituée d ’ondes de période
relativement constantes, permettant de, définir des
bandes de fréquences, ou rythme EEG :
• Delta : ≤ à 3.5 Hertz
• Thêta : de 4 à 7 Hz
• Alpha : de 8 à 13 Hz
• Béta : ≥ à 13 Hz
25. Les rythmes cérébraux évoluent avec l ’âge.
• Le rythme de base se constitue au fur et à mesure de la
maturation cérébrale (d ’où l ’intérêt de l ’enregistrement
EEG chez les prématurés).
• Les caractères définitifs du tracé ne seront constitués
que vers 9 à 10 ans. 10 ans.
Qu ’appelle appelle-t-on rythme EEG ?
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27. Qu ’appelle appelle-
t-on rythme EEG ?
• Alpha : de 8 à 13 cycles par seconde, c ’est le rythme physiologique
de repos chez le sujet éveillé, les yeux fermés.
• Il est localisé aux régions occipitales, et disparaît à l’ouverture des
yeux.
28. • Béta : rythme physiologique supérieur à 14 cycles
par seconde, il est plus important chez les sujets
sous benzodiazépines.
Qu ’appelle appelle-t-on rythme EEG ?
29. Qu ’appelle appelle-t-on rythme EEG ?
• Delta : inférieur à 4 cycles par
seconde, il est pathologique chez
un sujet éveillé ⇒ permet une
localisation des altérations. Mais il
existe physiologiquement dans le
sommeil calme.
30. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
EEG normal du nouveau-né, avant 3 mois
A cette période, EEG présente les caractéristiques suivantes :
-l’activité de fond appartient a la bande thêta, d’aspect
irrégulier, mélangée a des activités delta.
-en sommeil calme : le tracé peut être alternant ou constitué
par une activité très ample et diffuse.
-entre 6 et 8 semaines la vie, les fuseaux du sommeil
apparaissent.
31. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Evolution de l’EEG normal entre 3et 12 mois
Les caractéristiques de cette période sont les suivantes :
-des l'âge de 3 a 4 mois, le rythme de base, plus rapide, est
une activité thêta a 5-6Hz que l’on retrouve
au niveau des régions postérieures.
-entre 6 et 12 mois de vie, l’amplitude des fuseaux du
sommeil et la durée des salves diminuent mais
leur nombre augmente.
-pendant les douze premiers mois de vie, le délai
d’apparition de la première période du sommeil.
32. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Evolution de l’EEG normal entre 1 et 3 ans
Les caractéristiques de cette période sont les suivantes :
-l’accélération de la fréquence du rythme de base se poursuit.
-l’activité de base varie d’un thêta rapide a 6-7Hz autour de 2
ans.
-rythme alpha lent à 7-8Hz aux environs de 3 ans.
-le sommeil lent est caractérisé par l’apparition d’une activité
lente postérieure diffuse.
33. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Evolution de l’EEG normal entre 3 et 5 ans
Durant cette période l’évolution des traces est la suivante :
-le rythme de fond est un rythme alpha de 8Hz qui se renforce
lorsque l’enfant ferme les yeux.
-l’activité de fond est entrecoupée par la survenue d’ondes
lentes physiologiques.
-le rythme mu rolandique apparaît, sa réactivité peut être
testée en demandant e l’enfant de serrer les poings ou de bouger
les orteils.
34. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Evolution de l’EEG normal entre 6 et 12ans
Les caractéristiques à cet âge sont les suivantes :
-l’électrogènes de base est constituée par un rythme alpha au
niveau des régions postérieurs.
-il existe au niveau des régions antérieures chez les enfants de
6 à 12 ans une activité thêta.
35. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Evolution de l’EEG normal entre 12 et 20ans
Les caractéristiques de cette période sont les suivantes :
-le tracé au repos est constitué d’un rythme de base
appartement a la bande alpha a 10Hz.
-les ondes lentes occipitales (delta) angulaires survenant lors
de l’ouverture des yeux.
-une activité rythmique a 4Hz enregistrée sur le vertex.
36. Evolution du tracé de la
naissance à l'âge
adulte
Vieillissement
Le vieillard normal le rythme alpha se ralentit de 1/2 a 3/4 par
décale au-delà de 60 ans.
40% des sujets au-dessus de 60 ans on trouve des ondes delta
dans les régions temporales, beaucoup plus souvent a gauche
qu’a droite.
Les rythmes rapides sont fréquents surtout chez la femme.
Le sommeil se modifie : l’endormissement est plus long, les
éveils plus fréquents, le stade de sommeil profond a ondes
lentes.
37. Qu ’est-ce qu’un EEG normal ?
• La normalité de l ’EEG varie en fonction de l ’âge (maturation
de l ’activité EEG chez le prématuré, le nourrisson, l ’enfant).
• La normalité de l ’EEG varie en fonction de l ’état de vigilance.
L ’EEG se modifie considérablement dès les variations du
niveau de vigilance et pendant le sommeil.
• Une activité EEG normale n ’est pas synonyme d ’absence de
pathologie cérébrale.
• Une activité EEG anormale ne signe pas l ’existence d
existence d ’une pathologie cérébrale ou autre.
⇒L ’interprétation d’un tracé EEG ne se conçoit qu ’en parfaite
connaissance des données cliniques.
38. L’EEG en pédiatrie
La technique
Nombre d ’électrodes : chez le prématuré et le nouveau-né,
8 électrodes suffisent. Elles sont réparties de façon
symétrique sur les deux hémisphères en régard des régions
frontales, rolandiques, occipitales et temporales.
Types d ’électrodes : des électrodes appelées « pré-bornes »
sont placées dans un casque composé de deux lanières de
caoutchouc.
39. L’EEG en pédiatrie
La réalisation
Mise en confiance de l ’enfant, dès qu ’il est en âge de
comprendre.
Chez le nourrisson, l ’obtention d ’un sommeil spontané est
indispensable, incluant le sommeil lent. L ’enregistrement
d ’une séquence de sommeil est souhaitable chez le jeune
enfant.
Le sommeil viendra spontanément :
– dans une ambiance calme,
– au décours d ’un repas,
– à l ’heure de la sieste,
– en recommandant aux parents d ’apporter l ’objet
rituel de l ’endormissement,
– en ayant prévenu d ’empêcher l ’enfant de dormir
pendant le trajet entre le domicile et l ’hôpital.
40. L’EEG en pédiatrie
Epreuves d’activation
Polygraphie
o L ’hyperpnée ne peut être réalisée que si l ’enfant
comprend ; chez le nourrissant, les pleurs réalisent une
hyperpnée spontanée.
o La SLI est pratiquée quand l ’enfant éveillé
• Chez le nourrisson, il est indispensable d ’enregistrer
simultanément EEG, ECG et respiration.
41. Les Limites de l’EEG
• C’est le reflet de l’activité corticale mais il est difficile de
faire un diagnostic éthiologique.
• Les ondes cérébrales correspondent à des milliers de
cellules nerveuses.
• l’EEG est un élément qui aide au diagnostic en :
– Neurologie– Psychiatrie
– Pédiatrie
• L’EEG doit être toujours en rapport avec un contexte
clinique, il peut cependant avoir une valeur pronostique.
cependant.
• L’EEG est un examen en temps réel.
43. Les risques d’un EEG
Y a-t-il des
risques et des
contre-
indications ?
Il n'y a pas de contre-indication à la pratique d'un EEG. En
revanche, les stimulations (hyperpnée et SLI), réalisées
sous contrôle médical, peuvent provoquer un début de
crise d'épilepsie. En règle générale, elles ne sont pas
pratiquées si le tracé de repos est perturbé, et sont
interrompues dans les autres cas, si les réactions
provoquées sont trop importantes.
-Une têtière, boite d’entrée des connecteurs reliés aux électrodes du casque. -Un amplificateur afin d’amplifier les signaux EEG qui sont de l’ordre du microvolt. -Un filtre analogique coupe-bande de 50 Hz permettant la suppression des parasites dus au courant électrique. -Un convertisseur analogique numérique, il faut respecter le théorème de Shannon pour le choix de la fréquence d’échantillonnage. La période d’échantillonnage temporel est classiquement entre 0.5 ms et 2 ms, c'est-à-dire 2000 a 500 points par seconde et par électrode, ce qui d’après Shannon permet d’enregistrer des signaux de fréquence de 1000 a 250 Hz. -Un système de visualisation et d’écriture sur disque.