3. Introduction
L'électromyogramme (EMG) Examen clef en
neurologie qui consiste à étudier l'activité
électrique des nerfs et des muscles. Il a pour
objectif d’analyser l’influx nerveux dans les nerfs
moteurs, les nerfs sensitifs et les muscles.
Il permet d’évaluer le fonctionnement des nerfs et
des muscles.
Lorsqu’une personne présente des paresthésies,
c’est-à-dire des engourdissements, picotements,
baisses de la sensibilité dans une main par
exemple. Cela signe un problème sur un nerf.
Mais à quel endroit se trouve la lésion ? Il est
impossible de le savoir avec certitude, sauf si l’on
pratique un électromyogramme (EMG) qui va
étudier la conduction du ou des différents nerfs
pouvant être responsables ainsi que la contraction
musculaire.
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5. 1. EMG normal et pathologique
Le fonctionnement normal d'un muscle peut être perturbé à la suite d'atteintes physiologiques.
Lorsque le corps cellulaire ou l'axone d'un motoneurone est endommagé, le muscle innervé ne
peut plus être mis en activité et cette situation est appelée neuropathie.
Si d'autre part le motoneurone est intact mais que les fibres musculaires ne sont pas en état de
se contracter => myopathie.
L'origine des mouvements volontaires se situant au niveau du cortex moteur, toute
modification à cette région du cerveau est donc susceptible de modifier profondément notre
capacité motrice.
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6. 1. EMG normal et pathologique
Il y a possibilité de rupture de vaisseaux sanguins qui entraîne une hémorragie cérébrale:
l'afflux de sang dans un volume fermé crée une pression qui comprime localement les cellules du
cerveau: privées d'oxygène et leurs membranes probablement endommagées lors de l'impact, ces
neurones meurent.
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8. 2.1. Neuropathies
Des problèmes peuvent affecter l'axone: soit qu'il soit sectionné lors d'un accident ou
qu'il y ait destruction de la gaine de myéline(neurapraxie): même si la continuité de
l'axone est préservée, il y a blocage de la conduction nerveuse. D'autre part, il peut y
avoir compression d'un nerf de façon aiguë (lors d'un accident) ou chronique (voie
anatomique qui se rétrécit avec le temps), ce qui entraîne le dysfonctionnement du
neurone.
On parle de polyneuropathie lorsque ce sont majoritairement les fibres nerveuses les plus
longues qui sont atteintes. Ainsi, dans le cas de Charcot-Marie-Tooth, il s'agit d'une
affection héréditaire qui se caractérise par une atrophie progressive des muscles des
jambes et des pieds. Le syndrome de Guillan-Barré se manifeste par une paralysie où les
lymphocytes et les monocytes infiltrent la myéline et la détruisent par réaction auto-
immunitaire. De telles maladies peuvent aussi être d'origine alcoolique, diabétique ou
toxique.
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9. 2.2. Myopathies
L'atteinte des fibres musculaires est soit d'origine génétique, endocrinienne ou
inflammatoire.
La maladie de Duchenne est d'origine héréditaire (prévalence 3/100,000). Elle se
diagnostique à l'âge de 3 ans quand l'enfant commence à manifester des difficultés de
locomotion; vers 12 ans l'enfant ne peut plus marcher et il meurt vers 20 ans.
L'hérédité peut aussi causer des myotonies: il s'agit de situations où un muscle ou un
groupe de fibres dans un muscle continue de se contracter même après l'arrêt du
mouvement volontaire. Ces problèmes n'affectent pas la longévité de la personne qui
en souffre. Des troubles biochimiques peuvent entraîner des faiblesses musculaires,
des crampes ou de l'ankylose.
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11. 2.2. Myopathies
Au point de vue hormonal, il existe des myopathies thyroïdiennes, parathyroïdiennes et
pituitaires associées à des fonctionnements anormaux de ces glandes: la guérison du
trouble hormonal est susceptible de guérir l'atteinte musculaire qui est minime
habituellement.
La polymyosite et la dermatomyosite sont des affections inflammatoires non spécifiques
des muscles striés. Ces maladies sont caractérisées par une perte de poids de la personne
atteinte, une léthargie et une fièvre persistante.
Les récepteurs de la plaque motrice peuvent être frappés d'une maladie immunologique
caractérisée par leur blocage par des anticorps antirécepteurs d'acétylcholine. On appelle
cette atteinte une myasténie.
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12. 2.3. Myopathies et PAUMS
Une myopathie a pour conséquence de réduire la durée et l'amplitude des PAUMS mais
complexifie la forme de ces dernières.
La réduction de la durée des PAUMS est généralement attribuée à la réduction du
nombre de fibres actives: moins qu'il y a de fibres, plus faible est la dispersion temporelle
entre les potentiels extracellulaires.
La réduction de l'amplitude serait aussi expliquée à partir de la réduction du nombre de
fibres. Toutefois, certains PAUMS auraient des amplitudes plus grandes que dans des cas
normaux.
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13. 2.4. Hémiplégie
Lorsque la pression sanguine est anormalement élevée (hypertension) et qu'il a rupture
d'un vaisseau sanguin du cerveau dû à une faiblesse de sa paroi, on parle d'un accident
vasculo-cérébral (AVC).
Il est possible pour un caillot d'aller obstruer une branche d'une artère: il en résulte un
manque localisé d'oxygène et les cellules avoisinantes dépérissent. Ces traumatismes
n'affectent habituellement qu'un côté du cerveau et les déficits n'atteignent qu'une moitié
du corps: on parle alors d'hémiplégie gauche ou droite selon le côté atteint.
Il s'agit d'une atteinte qui représente la 3ième cause de mortalité après le cancer et les
maladies cardiaques.
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14. 2.4. Hémiplégie
Si l'occlusion ne dure que quelques minutes, le ramollissement du cerveau entraînera
des signes d'hémiplégie qui régresseront en quelques semaines.
Par contre, si la durée de l'occlusion est plus grande, les effets pourront être définitifs.
La paralysie porte dans la grande majorité des cas sur la moitié du corps, d'où son nom
d'hémiplégie. Dans les cas favorables, le malade reprend peu à peu conscience et
mouvement, mais il conserve presque toujours des séquelles plus ou moins importantes et
durables: troubles de la parole, de la motricité, des sensations.
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16. 3. Classification des affections musculaires
Les principales affections musculaires sont regroupées selon leur physiopathologie
connue :
1. dystrophie musculaire caractérisée par une altération primaire des fibres musculaires
et une disparition progressive de celles ci,
2. myopathies dites congénitales où le développement de la fibre musculaire au cours de
la période fœtale est perturbé, conduisant à des altérations de la structure interne des
fibres,
3. myopathies dites métaboliques car secondaires à un dysfonctionnement de la voie de
dégradation des sucres (glycogénoses), du métabolisme des graisses (lipidoses), de la
chaîne respiratoire mitochondriale (myopathies mitochondriales),
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17. Les principales affections musculaires sont regroupées selon leur physiopathologie
connue :
4. musculaires dues à une anomalie de l’excitabilité membranaire (syndromes
myotoniques, paralysies périodiques),
5. affections musculaires acquises, d’origine inflammatoire, toxique et iatrogène,
endocrinienne,
6. syndromes myasthéniques, dus à une perturbation de la transmission
neuromusculaire.
3. Classification des affections musculaires
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19. l’examen permet de diagnostiquer différentes maladies ou lésions :
• une maladie musculaire (myopathie) ;
• une rupture musculaire (après une intervention chirurgicale, un traumatisme ou un
accouchement au niveau du périnée par exemple) ;
• un syndrome du canal carpien ;
• en cas de lésion de la racine nerveuse suite à un traumatisme, l’étude des vitesses de conduction
permet de préciser le niveau d’atteinte de la structure nerveuse touchée (racine, plexus, nerf
dans ses différents segments le long du membre) et son degré d’atteinte ;
• une maladie du nerf (neuropathie). En analysant différentes zones du corps, l’EMG permet de
déceler si la maladie des nerfs est diffuse ou localisée et ainsi distinguer les polyneuropathies,
mononeuropathies multiples, polyradiculoneuropathies. En fonction des anomalies observées, il
permet également d’orienter vers la cause de la neuropathie (génétique, trouble de l’immunité,
toxique, diabète, infection…) ;
• une maladie des cellules nerveuses motrices de la moelle épinière (motoneurone) ;
• une myasthénie (maladie auto-immune très rare de la jonction neuro-musculaire).
4. Résultats et interprétation
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20. Les résultats des EMG présentent les valeurs obtenues en comparant les deux côtés
successivement, par exemple aux épaules, puis aux coudes et enfin aux poignets. Cette
présentation permet une lecture comparative aisée et rapide.
• On recherche d’abord une différence entre les résultats du côté droit et du côté
gauche concernant la vitesse de conduction et/ou l’amplitude du potentiel. On note
ensuite la localisation du début de l’anomalie. Un ralentissement ou une baisse
d’amplitude du signal du nerf médian au niveau du canal carpien, ou du nerf cubital
au niveau du coude, indique que le nerf est comprimé à ce niveau. On parle alors de
mono-neuropathie.
4. Résultats et interprétation
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21. • Si tout est bien symétrique, on analyse l’amplitude des réactions nerveuses et
musculaires. Une atteinte distale et symétrique, surtout sensitive, des quatre membres
évoquera une polyneuropathie… alors qu’une atteinte à la fois distale et proximale
signalera une polyradiculonévrite.
• Un ralentissement des vitesses de conduction évoquera une atteinte des gaines de
myéline protectrices entourant les nerfs (lésion démyélinisante).
4. Résultats et interprétation
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22. Pour les affections musculaires génétiques, la caractérisation de l’anomalie génique est une
étape essentielle qui a déjà abouti dans bon nombre de cas ; il est alors possible de proposer un
conseil génétique comportant éventuellement un dépistage néonatal.
Pour les pathologies du Nerf on n’insistera jamais assez sur le caractère capital de
l’interrogatoire du patient et parfois de son entourage. Il sera bien mené si la connaissance de la
pathologie est maîtrisée et il peut déjà dans la plupart des cas orienter vers un diagnostic.
Conclusion
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Parfois appelé électromyographie, il est indiqué en neurologie pour détecter d'éventuelles anomalies ou pathologies d'origine nerveuse ou musculaire.
Ainsi, lors d'un accident d'automobile, l'impact d'un choc à la tête peut faire que le cerveau s'écrase contre la boite crânienne.
Exemple d'enregistrement EMG de surface (mollet pendant plusieurs sauts verticaux)
Il y a alors
La nature du déficit ( sensoriel, cognitif) dépend de l'endroit où les neurones sont détruites et l'ampleur du déficit est fonction de la grandeur de la zone atteinte.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Myotonie (lenteur à la décontraction musculaire) inconstante
Signes négatifs (pas de déficit sensitif, ROT présents).
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.^
Paragrph 2
La guérison se fait par des traitements aux stéroïdes ou à des médicaments immunosuppressifs.
PARAGRAGH 3
et la plus commune porte le nom d'Erb-Goldflam
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Syndrome pyramidal
Fig. HÉMIPLÉGIE DROITE DÛE ;A UN TRAUMATISME CÉRÉBRAL. Tout le côté opposé au traumatisme cérébral se trouve dépourvu de sensibilité (S) et de motricité (M). C'est le côté hémiplégique. L'autre côté peut subir aussi une certaine atteinte et on l'appelle habituellement contralatéral pour cette raison.
Fig. HÉMIPLÉGIE DROITE DÛE ;A UN TRAUMATISME CÉRÉBRAL. Tout le côté opposé au traumatisme cérébral se trouve dépourvu de sensibilité (S) et de motricité (M). C'est le côté hémiplégique. L'autre côté peut subir aussi une certaine atteinte et on l'appelle habituellement contralatéral pour cette raison.
Paragraph et qu'elle disparaît par la suite
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.
Voyons quelques informations supplémentaires sur chacun de ces états.