La bibliothèque de lecture publique, un acteur-clé du développement sociocult...
Médiation numérique en bibliothèques
1. Ressources numériques :
enjeux et dispositifs de leur médiation
3 La médiation numérique
Bibliothèque départementale de la
Sarthe - Le Mans, 16-18.IX.2015
2. 2
1.Numérique et politiques
publiques
2.Définir les cibles et les objectifs :
marketing public
3.La médiation numérique et ses
dispositifs
4.Identité(s) sur le Web
5.Stratégie éditoriale
6.Management et participation
Enjeux et dispositifs de la
médiation numérique
Programme :
Renaud Aioutz
@ruralsmart
Diaporama mis à disposition selon les termes de la
Licence CC BY 4.0
Réalisé en partie grâce aux diaporamas constitués pour
Biblioquest (CNFPT - INSET)
3. 3
La bibliothèque : ressources, installations,
services… ? Est-ce vraiment tout ?
Ressources
Installations Services
Territoire Population
Usager
4. 4
Le clef de voûte et le lien : la médiation globale
(incluant la médiation numérique)
Ressources
Installations Services
Territoire
géographique
et communautés
humaines
Territoires
numériques
et communautés
en ligne
Expérience
de l'usager
Médiation
5. 5
Une nouvelle vision de la bibliothèque
Ressources
Installations Services
Territoire
géographique
et communautés
humaines
Territoires
numériques
et communautés
en ligne
Expérience
de l'usager
Médiation
La bibliothèque n'est plus que
le lieu des livres,
elle devient le lieu des liens.
On passe de la bibliothèque
« collections » à la
bibliothèque « connexions ».
6. 6
Le concept de médiation documentaire au sein des sciences de
l’information et de la communication, renvoie à la notion
d'intermédiaire, de lien entre le singulier et le collectif.
La médiation documentaire concerne une médiation des savoirs
mettant en place, grâce à un tiers, des interfaces qui accompagnent
l’usager et facilitent les usages. Elle permet de concilier deux
choses jusque-là non rassemblées pour établir une communication
et un accès à l’information.
C’est par sa capacité à lier information et communication
qu’elle peut être qualifiée de médiation documentaire. Elle
s’appuie sur des composants humains ou matériels qu’on peut
distinguer en « médiateurs sociaux « naturels » (normes,
valeurs…), médiateurs humains (négociateurs, chefs…), dispositifs
complexes (agencements matériels et géographiques,
organisationnels et techniques…) ».
Source : http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/i-le-perimetre-de-la-mediation-numerique-documentaire/definition-et-enjeux-de-la-mediation-numerique-docu/
Cécile Gardiès et Isabelle Fabre
Mais de quelle médiation parle-t-on ?
7. 7
Mais au-delà, la médiation est un changement
de posture du service public :
Trois éléments essentiels nous semblent caractériser la médiation
culturelle :
• La participation : la médiation culturelle demande une
participation active des personnes engagées dans un processus
collectif ;
Source : LES EFFETS DE LA MÉDIATION CULTURELLE : PARTICIPATION, EXPRESSION, CHANGEMENT, Rapport final, Mai 2014, UQAM
9. 9
Communication
Médiation
Améliore l'image de l'organisation par
les contenus et les services proposés
Propose un cadre cohérent intégré à
une stratégie plus globale pour un
territoire ou un établissement
Définition de
logos, avatars,
pseudonymes,
chartes
graphiques
Définition des
contenus, des
thèmes, des types
de dispositifs, des
recommandations
Co-construction
d'identités numériques
/ charte d'expression
dans les médias
sociaux
Source : Lionel Dujol, http://labibapprivoisee.wordpress.com/
Communication vs Médiation
10. 10
Mais au-delà, la médiation est un changement
de posture du service public :
Trois éléments essentiels nous semblent caractériser la médiation
culturelle :
• La participation : la médiation culturelle demande une
participation active des personnes engagées dans un processus
collectif ;
• L’expression : la médiation culturelle suscite l’expression sous
toutes ses formes, incluant, mais ne se limitant pas aux moyens
artistiques proprement dits ;
Source : LES EFFETS DE LA MÉDIATION CULTURELLE : PARTICIPATION, EXPRESSION, CHANGEMENT, Rapport final, Mai 2014, UQAM
12. 12
Mais au-delà, la médiation est un changement
de posture du service public :
Trois éléments essentiels nous semblent caractériser la médiation
culturelle :
• La participation : la médiation culturelle demande une participation
active des personnes engagées dans un processus collectif ;
• L’expression : la médiation culturelle suscite l’expression sous
toutes ses formes, incluant, mais ne se limitant pas aux moyens
artistiques proprement dits ;
• Le changement : la médiation culturelle vise à changer une
situation donnée, ou améliorer les conditions de vie, et ce
changement se fait sentir sur le plan personnel, collectif ou social.
Ces pratiques créent des liens entre les institutions, les organismes,
les professionnels et les citoyens, et s’adressent le plus souvent à des
populations éloignées de l’offre culturelle dite légitime, ou à des
populations en quête de reconnaissance.
Source : LES EFFETS DE LA MÉDIATION CULTURELLE : PARTICIPATION, EXPRESSION, CHANGEMENT, Rapport final, Mai 2014, UQAM
13. 13
La médiation est un sport de combat
contre les déterminismes sociaux !
CChttp://www.flickr.com/photos/beardymonsta/
18. 18
Médiation numérique et dissémination :
une définition
La médiation numérique est une démarche visant à mettre
en œuvre des dispositifs de flux, des dispositifs
passerelles et des dispositifs ponctuels pour favoriser
l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation et la
dissémination de contenus à des fins de diffusion des
savoirs et des savoir-faire.
Un dispositif de médiation numérique n’existe qu’au
travers de trois dimensions étroitement imbriquées : des
besoins d’informations, des usages et des outils. Il vise à
satisfaire un besoin d’information au moyen d’un outil
s’inscrivant dans des usages informationnels.
Silvère Mercier http://www.bibliobsession.net/
23. 23
1. L’institution diffuse un contenu que l’usager reçoit,
passivement. Ex : bibliographies, notices critiques
rédigées par les bibliothécaires, tables de sélections,
bandeaux de recommandation sur les documents avec
extraits de critiques lues dans la presse…
2. Interaction individuelle entre l’usager et la
bibliothèque. Ex : service “Rent a librarian”
3. L’usager peut être témoin des interactions
individuelles d’autres usagers avec l’institution. Ex :
consultation des questions des autres sur le Guichet du
savoir ou sur Bibliosésame
4. Les usagers dialoguent avec la bibliothèque, mais
également entre eux. Ex : clubs de lecture mais aussi
interactions à partir des critiques des bibliothécaires sur
les notices ou dans des pages du site Web de la
bibliothèque
5. Les usagers forment une communauté de création et
d’échange de contenus. L’institution héberge, stimule et
canalise. Ex : CherMédia
Christophe Robert http://lirographe.wordpress.com/
Les formes de la médiation
58. 58
Merci de votre attention !
Des questions ?
Me contacter ou retrouver les supports :
http://ruralsmart.net
renaud@ruralsmart.net
twitter : @ruralsmart
Licence CC BY 4.0
Notes de l'éditeur
En résumé, les activités de médiation culturelle se caractérisent par quatre aspects : la polyactivité, une temporalité multiple, des pratiques ancrées et participatives, et des formules hybrides et décloisonnées.
• La polyactivité. Nous avons souligné la diversité des outils ou des dispositifs mis en oeuvre, ce qui est certainement un trait distinctif de la médiation par rapport aux autres formes d’action culturelle. Un même projet combine de un à six de ces moyens, avec un accent particulier sur l’animation pédagogique, l’initiation, la création, l’accompagnement, les discussions, les sorties culturelles, la promotion et la diffusion. Nous avons également observé la forte présence des approches multidisciplinaires, ou qui cumulent plus d’une discipline, ce qui renchérit sur cette diversité des dispositifs.
• Une temporalité multiple. Notre examen nous permet de conclure que la dimension relationnelle ou dialogique de la médiation et la préoccupation pour la culture vécue induisent de grandes variations dans les durées, les fréquences, les périodes d’étalement de chacune des activités ; de même, si l’intégration à la programmation régulière d’un organisme ou à la mission même de l’organisme favorise une certaine permanence, le déroulement des activités particulières demeure multiple.
• Des pratiques ancrées et participatives. La médiation culturelle vient à la rencontre ou se met à l’écoute de besoins et d’attentes concrets, issus de situations qui, sans être parfaitement uniques, ne sont jamais interchangeables. Elle implique un large éventail de groupes, petits et grands, de milieux, d’artistes professionnels et d’autres intervenants. Le territoire que dessine la médiation culturelle obéit à une logique de la proximité, où l’on passe d’un espace connu à un espace moins connu, voire totalement inusité. Dans ce processus, les compétences des artistes, des intervenants, des participants sont non seulement partagées, mais elles peuvent aussi elles-mêmes se redéfinir, se redécouvrir.
• Des formules hybrides et décloisonnées. Les activités de médiation culturelle ne cadrent pas dans un modèle unique, et cela, tant sur le plan des pratiques disciplinaires (ou inter- et trans-disciplinaires), que sur celui des publics, des milieux, des intervenants et des formes de participation. Nous avons aussi relevé l’importance des collaborations extérieures et des réseaux, souvent très étendus. La pluralité des principes d’action et des objectifs spécifiques de la médiation empêche le repliement ou la fermeture des activités sur elles-mêmes.
En résumé, les activités de médiation culturelle se caractérisent par quatre aspects : la polyactivité, une temporalité multiple, des pratiques ancrées et participatives, et des formules hybrides et décloisonnées.
• La polyactivité. Nous avons souligné la diversité des outils ou des dispositifs mis en oeuvre, ce qui est certainement un trait distinctif de la médiation par rapport aux autres formes d’action culturelle. Un même projet combine de un à six de ces moyens, avec un accent particulier sur l’animation pédagogique, l’initiation, la création, l’accompagnement, les discussions, les sorties culturelles, la promotion et la diffusion. Nous avons également observé la forte présence des approches multidisciplinaires, ou qui cumulent plus d’une discipline, ce qui renchérit sur cette diversité des dispositifs.
• Une temporalité multiple. Notre examen nous permet de conclure que la dimension relationnelle ou dialogique de la médiation et la préoccupation pour la culture vécue induisent de grandes variations dans les durées, les fréquences, les périodes d’étalement de chacune des activités ; de même, si l’intégration à la programmation régulière d’un organisme ou à la mission même de l’organisme favorise une certaine permanence, le déroulement des activités particulières demeure multiple.
• Des pratiques ancrées et participatives. La médiation culturelle vient à la rencontre ou se met à l’écoute de besoins et d’attentes concrets, issus de situations qui, sans être parfaitement uniques, ne sont jamais interchangeables. Elle implique un large éventail de groupes, petits et grands, de milieux, d’artistes professionnels et d’autres intervenants. Le territoire que dessine la médiation culturelle obéit à une logique de la proximité, où l’on passe d’un espace connu à un espace moins connu, voire totalement inusité. Dans ce processus, les compétences des artistes, des intervenants, des participants sont non seulement partagées, mais elles peuvent aussi elles-mêmes se redéfinir, se redécouvrir.
• Des formules hybrides et décloisonnées. Les activités de médiation culturelle ne cadrent pas dans un modèle unique, et cela, tant sur le plan des pratiques disciplinaires (ou inter- et trans-disciplinaires), que sur celui des publics, des milieux, des intervenants et des formes de participation. Nous avons aussi relevé l’importance des collaborations extérieures et des réseaux, souvent très étendus. La pluralité des principes d’action et des objectifs spécifiques de la médiation empêche le repliement ou la fermeture des activités sur elles-mêmes.
En résumé, les activités de médiation culturelle se caractérisent par quatre aspects : la polyactivité, une temporalité multiple, des pratiques ancrées et participatives, et des formules hybrides et décloisonnées.
• La polyactivité. Nous avons souligné la diversité des outils ou des dispositifs mis en oeuvre, ce qui est certainement un trait distinctif de la médiation par rapport aux autres formes d’action culturelle. Un même projet combine de un à six de ces moyens, avec un accent particulier sur l’animation pédagogique, l’initiation, la création, l’accompagnement, les discussions, les sorties culturelles, la promotion et la diffusion. Nous avons également observé la forte présence des approches multidisciplinaires, ou qui cumulent plus d’une discipline, ce qui renchérit sur cette diversité des dispositifs.
• Une temporalité multiple. Notre examen nous permet de conclure que la dimension relationnelle ou dialogique de la médiation et la préoccupation pour la culture vécue induisent de grandes variations dans les durées, les fréquences, les périodes d’étalement de chacune des activités ; de même, si l’intégration à la programmation régulière d’un organisme ou à la mission même de l’organisme favorise une certaine permanence, le déroulement des activités particulières demeure multiple.
• Des pratiques ancrées et participatives. La médiation culturelle vient à la rencontre ou se met à l’écoute de besoins et d’attentes concrets, issus de situations qui, sans être parfaitement uniques, ne sont jamais interchangeables. Elle implique un large éventail de groupes, petits et grands, de milieux, d’artistes professionnels et d’autres intervenants. Le territoire que dessine la médiation culturelle obéit à une logique de la proximité, où l’on passe d’un espace connu à un espace moins connu, voire totalement inusité. Dans ce processus, les compétences des artistes, des intervenants, des participants sont non seulement partagées, mais elles peuvent aussi elles-mêmes se redéfinir, se redécouvrir.
• Des formules hybrides et décloisonnées. Les activités de médiation culturelle ne cadrent pas dans un modèle unique, et cela, tant sur le plan des pratiques disciplinaires (ou inter- et trans-disciplinaires), que sur celui des publics, des milieux, des intervenants et des formes de participation. Nous avons aussi relevé l’importance des collaborations extérieures et des réseaux, souvent très étendus. La pluralité des principes d’action et des objectifs spécifiques de la médiation empêche le repliement ou la fermeture des activités sur elles-mêmes.
Médiathèque de Villepinte
Vote pour le titre de l'année Ziklibrenbib 2014
Bibliothèque d’Aulnay sous bois
« Boîte aux lettres mortes »
Lezoux dans le Puy-de-Dôme par la Médiathèque départementale (MD63)
« nous avons vu à plusieurs reprises des personnes s’arrêter et tester depuis la cabine le téléchargement des fichiers proposés (pourtant disponibles en ligne par ailleurs donc). Oui, Metropolis de Fritz Lang intéresse toujours et heureusement !
C’est l’occasion d’expliquer les aspects techniques et juridiques de l’échange non-marchant de fichiers numériques.
C’est l’occasion de créer une émulation chez les bibliothécaires et le public de repérage et promotion de contenus numériques.
Pour les bibliothécaires, la sélection et la mise en valeur de ces contenus les invite à prendre conscience de la force et de l’importance des biens communs de la connaissance, dans la droite ligne du projet de notre collectif.
L’expérience va donc se poursuivre en tentant d’affiner le modèle technique et le catalogue proposé, d’imaginer des services autour de ce plug (impression à la demande ? Catalogage collaboratif ? Traductions collaboratives des vieux films non sous-titrés… »