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MASTER CLASS

« APPROCHE NARRATIVE DES CONFLITS »
JILL FREEDMAN
& LA FABRIQUE NARRATIVE
DU 21 AU 24 SEPTEMBRE 2015

À LA MAISON DE LA PROMOTION SOCIALE

ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX
JILL I
21 SEPTEMBRE 2015
Crédit photo : Noëllyne
Agenda / What I hope to cover…
1. Vos questions et interrogations par rapport à l’objectif de l’atelier
2. Poser le cadre
3. Structures et questions pour encourager la compréhension mutuelle (au
lieu de simplement penser à la résolution)
4. Trois types de structure :
• Déconstruire les positions conflictuelles, pour voir si elles ne sont pas
nourries par des discours
• Maintenir une position efficace, quelle position souhaitons-nous prendre
• Travailler avec le conflit personnel.
Questions
• Jill se focalise plus sur des situations de conflit où
plusieurs issues sont possibles. Elle peut éventuellement
utiliser des outils de la médiation. Médiation narrative ?
• Le conflit peut avoir beaucoup de sens :
• s’il y a violence, est-ce un contexte dans lequel tout le
monde a la liberté de paroles ?
• penser à certaines questions, notamment les relations
de pouvoir.
Poser le cadre
• Poser un cadre sans empirer le conflit, sans immerger les
personnes dans le conflit… Hear the stories briefly.
• Il est très important de créer le contexte avant de parler
du conflit.
• Parfois, Jill demande à la personne de dessiner la part de
la relation touchée, dégradée, affectée par le conflit.
• Donc, délimiter les contours du conflit.
Cas d’étude
• Vidéo d’une séance de thérapie avec le couple Karine & Daniel qui a eu
une relation fantastique jusqu’à la naissance du premier enfant. Texte
traduit dans les notes page 6.
• Le conflit empêche les personnes de voir ce qui les rend heureuses.
• Poser le contexte, non pas pour les manipuler, mais pour leur rappeler
des choses que le conflit les empêche de voir.
• Aller dans un autre espace pour trouver des traces.
• Si le thérapeute voit le problème comme Karine et Daniel, il n’est pas
aidant. Le thérapeute cherche plus à voir de l’extérieur.
• Garder le focus sur l’identité du couple.
Pistes
• Penser au but commun qui vaut la peine de continuer.
• Question : « Sur quoi travaillons-nous de plus grand que le conflit ? »
• Question « Qu’est-ce qui est important ici ? »

La réponse n’est jamais d’avoir raison.
• Les personnes se comportent parfois comme si « avoir raison » était plus important
que la relation.
• « Avoir raison est-il culturel ? » Non.
• Question : « Est-ce que vous prenez cette position pour vous-même ou pour le groupe
? »
• Question : «  Est-ce qu’il y a une histoire, des directives, des idées cachées, non
présentes dans votre conversation mais qui vous guident dans vos décisions ? »

La réponse peut changer la suite de la conversation.
Pistes
• Question : « Quelle part / importance cela a t’il dans la relation ? »

Parfois, c’est très important pour une personne et pas pour
l’autre. Lorsque l’autre découvre que c’est très important, alors il
est beaucoup plus enclin à négocier.
• A moins que Jill ne pense que la relation n’est pas bonne, elle est
en faveur de la relation, donc pas neutre.
• Donner la voix à la relation. Ne pas donner la voix au conflit. Le
problème n’a jamais d’intention positive en Narrative.
• L’important est d’avoir une curiosité : lorsque je pose une
question, ce n’est pas pour moi.
Pistes
• Retour d’expérience de Joëlle sur le recadrage de
conflits.
• A partir de figurines positionnées avec précision sur le
sol, donner une représentation spatiale perçue du conflit.
• Puis demander à une personne qui s’est auto-
représentée au sol avec une figurine, de se positionner
derrière une autre figurine et de regarder la scène à partir
de là…
Simulation
• Entretien dans lequel on arrête l’action et où on se pose
la question «  Quelle question pourrait-on poser ?  ».
Groupe unique dont sort une question ou Groupes de
3/4 personnes qui élaborent une question.
• 2 contextes proposés :
• Conflit dans un groupe
• Conflit d’un groupe avec quelqu’un d’un niveau
hiérarchique plus important.
Simulation Martine le Boss, Nuage, Lysiane, Patricia
Simulation
• Question : «  Quelles seraient les conséquences si les
personnes parlaient librement ? »
• Proposer trois questions et demander ensuite au groupe
la question qu’il souhaite poser au Boss.
• La position spatiale (le Boss en face du groupe) peut être
génératrice de conflit, donc proposer une table ronde ?

Oui, mais il y a une différence hiérarchique, et on veut la
mettre à nu.

Oui, mais c’est plus pratique pour le thérapeute de
s’adresser d’un côté (le groupe) puis de l’autre (le Boss).
Simulation
• Le groupe se met à réfléchir de son côté, ce qui peut être
une mise à l’écart du Boss et générateur de conflit ?

Oui, mais il s’agit d’une solution créative que d’avoir
l’équipe qui élabore une question plutôt que quelqu’un
qui s’expose devant le Boss.
• Que mettre en place pour pallier les violences verbales ?

Interrompre la personne : « Stop ! Il y a trop de bruit, je
ne peux pas entendre et je ne serai pas utile. »

Jill n’est pas neutre, elle est du côté du groupe quoiqu’il
se passe.
Questions sur la création de sens
• Parfois, Jill se trompe en ayant l’impression de comprendre le sens d’un conflit.
Par exemple, elle aide la relation dans un couple alors que l’une des personnes
est presque sortie de la relation.
• Certains couples se comparent à d’autres couples, alors que ce n’est pas un
problème de conflit ou même du nombre de conflits, mais plutôt de savoir ce
qu’on en fait.
• Aller chercher le sens du conflit quitte à le négocier avec les personnes.
• Questions : «  Qu’est-ce que ça veut dire pour vous d’avoir ces conflits ?  »,
« Est-ce que le conflit vous a convaincu de certaines idées sur votre relation ?
sur l’autre personne ? sur le contexte ? », « Est-ce que vous comparez votre
relation avec d’autres où il y a moins ou plus de conflits ? », « Où est-ce que
ces comparaisons vous mènent ? », « Est-ce que ce conflit vous fait prédire
des choses autour de cette relation ? »
Questions sur la création de sens
• Si au moins une personne veut régler le conflit, Jill
réfléchit sur les différents moyens possibles.
• Question : «  Est-ce que travailler sur des façons
différentes de voir les choses, plutôt que de vous dire
que la relation est fichue, vous ouvre d’autres choses ? »,
• Question : « Etes-vous prêt à envisager les choses d’une
toute autre manière ? »
Exercice
• Groupe de 4 personnes :
• 2 personnes dans un conflit personnel / professionnel
• une 3è personne qui fait l’interview
• une 4è personne qui va être le consultant de celui qui
pose les questions et qui note les questions intéressantes.
• Timing : 2 x 20 minutes.
• Mireille, Muriel, Fanny, Fabrice.
Exercice
• Débriefing sur les questions intéressantes :
• « Quel espoir cela vous donne t’il pour votre relation ? »
• «  Qu’est-ce que vous connaissez les uns des autres qui permettrait de
changer les choses ? qui rendrait cela possible ? »
• « A la lumière de cela, qu’est-ce qui pourrait changer ? »
• « Qu’est-ce que le conflit empêche de s’exprimer / vivre ? est-ce que ça
vaut le coup ?
• « Qu’est-ce que vos rôles dans ce conflit disent sur vous ? »
• L’emploi du temps conditionnel / futur dans les questions permet de faire
naître un espoir et de découvrir des pistes possibles.
State of position map

Carte d’énoncé du positionnement
• Carte :
• Nommer le problème
• Evaluer ses effets
• Justifier l’évaluation
• Remarque de Jill à deux personnes qui ne cessent de reproduire le
problème : « J’ai compris, vous l’avez parfaitement démontré, ce n’est
plus la peine de le faire :) »
• Documenter la carte en nommant le conflit, sachant que chaque étape
de la carte devient un numéro de chapitre dans le document et pour
chaque fois où le problème apparaît, un espoir nourri apparaît également.
Facilitation graphique
par Martine
Facilitation graphique
par Martine
Facilitation graphique
par Martine
Facilitation graphique par Martine
JILL II
22 SEPTEMBRE 2015
Idéaux
• En général, je pense que les idéaux ont un lien avec des
idées de perfectionnisme.
• Qu’est-ce qui donne de l’énergie à satisfaire ces idéaux ?
• A quelle version idéalisée comparent t’ils leurs vies ?
Quand commence le conflit ?
• Qu’est-ce qui est à l’oeuvre ?
• Qu’est-ce qui donne de la puissance à ces sentiments de colère ?
• On est peut-être avant le conflit ?
• Si une seule personne est en conflit (donc pas l’autre), la difficulté est
de ne pas pouvoir engager les deux personnes dans la conversation.
C’est peut-être un travail à faire avec la personne en demande.
• Ne pas oublier que nous sommes multi-histoires et que nous ne
sommes pas toujours d’accord avec nous-même sur nos critères et
nos valeurs internes.
Nommer le conflit ?
• Donner un nom à un conflit entre des personnes pour
partager le même nom.
• Parfois, il vaut mieux travailler avec des histoires
individuelles que de travailler sur le conflit qui ferait qu’on
ne verrait pas le problème d’une personne ou qu’on ne
verrait pas des différences de pouvoir.
Façon d’écouter et de comprendre les autres
• En écoutant les histoires des autres, on développe la
confiance, on comprend les coûts et les effets des
problèmes sur les autres, et on renégocie sa position
absolue.
• Le manque de compréhension vient aussi du fait que l’on
attribue des intentions négatives à l’autre.
Groupes de témoins extérieurs

Outsider-Witness Group
• Michael White était très curieux d’utiliser les groupes de
témoins extérieurs.
• Exemple :
• Interview d’un adolescent avec le groupe de témoins
extérieurs et les parents.
• Puis interview du groupe de témoins extérieurs.
• Puis interview des parents sur ce que le groupe de
témoins extérieurs a dit à propos de leur enfant.
Etre témoin
• Mettre en place une position de témoin avec une personne
lorsqu’on parle avec l’autre personne.
• S’assurer que l’autre a une compréhension de ce que l’autre
a dit.
• Exemple :
• Le thérapeute interview le Membre 1 de la famille (ou de
l’organisation), le Membre 2 est en position d’écoutant
• Puis le Membre 1 est en position d’écoutant et on interview
le Membre 2.
Etre témoin
• La première question est cruciale :
• Avez-vous été surpris d’entendre à quel point votre
partenaire a réfléchi ou a été attentif à la façon dont
vous vivez cela ou allez recevoir les informations ?
• Contexte de travail d’équipe pour aborder les choses.
• Plutôt que de focaliser sur des points du conflit.
• Ouvrir avec quelque chose de nouveau. L’espoir de Jill
est donc qu’il y ait quelque chose de nouveau.
The kiss from the bird
Véronique & Pistache
Etre témoin
• Dans certaines situations, il est difficile de faire que les gens
continuent à écouter.
• Comment créer une bonne situation pour les personnes en
position de témoin.
• Article de Michael White dans son livre « Exotic Lives » où il
interview l’un des membres du couple à propos d’une
personne qui l’écoutait avec compassion et bienveillance et
sur les compétences de cette personne pour bien l’écouter,
puis il demande au membre du couple d’emprunter ces
compétences pour écouter son partenaire. Même chose avec
l’autre partenaire.
Micro-agressions
• Aux Etats-Unis, des personnes interpellent / confrontent d’autres
personnes sur les micro-agressions (racistes, sexuelles, …) qu’ils
commettent.
• Au lieu d’interpeller quelqu’un, interpeller vers l’intérieur (intrapeller ?).
• Article trouvé par une étudiante de Jill sur Internet.
• Croyance : nous sommes habitués à nous punir les uns les autres (et
à nous auto-punir) et à culpabiliser au lieu de nous réconcilier. Nous
émettons des conclusions sur les personnes, donc un discours
identitaire globalisant. Qu’est-ce qui fait que cette relation est
importante ?
Micro-agressions
• Et si nous nous positionnions différemment ? En faisant un bout de
chemin ensemble plutôt que d’exclure l’autre personne.
• Dans le dispositif du témoin extérieur, il est intéressant d’expliquer
quel filtre / quelles lunettes (lens) utiliser pour avoir une autre façon
d’écouter.
• Jill utilise souvent le filtre de l’amitié (écoute, intérêt, bénéfice du
doute, …), écouter comme un ami.
• Est-ce que l’objectif est d’avoir raison ou d’avoir une bonne
relation ?
• Donc, proposer d’écouter avec les yeux et les oreilles de la relation.
Micro-agressions
• Exercice :
• En individuel. Choisir une relation (couple, collègue de travail, …) où il y a un
petit problème que vous n’avez pas pu résoudre en parlant. imaginez que la
personne avec laquelle vous avez cette relation est assise à côté de vous et
qu’une 3è personne est assise en face de vous. Imaginez que la personne
assise à côté de vous raconte cette relation à la 3è personne et que vous
n’ayez pas besoin de répondre (vous en aurez l’occasion plus tard).
• Tournez-vous ensuite vers vos voisins pour parler de ce dont vous vous êtes
rendus compte. Qu’est-ce qui a été différent par rapport au fait de parler
directement du problème ?
• Filtre relation - ce que nous avons en commun, nos valeurs.
• Christophe, Muriel, Fabrice.
Micro-agressions
• Exercice :
• En individuel. La personne va raconter l’histoire à un ami. Vous allez
écouter comme si c’était l’expérience d’un bon ami dont les
problèmes ne vous affectent pas directement, ne vous concernent
pas. On vous écoutera plus tard avec votre version.
• Tournez-vous ensuite vers vos voisins pour parler de ce dont vous
vous êtes rendus compte. Qu’est-ce que vous avez entendu /
observé que vous n’auriez pas pu entendre et observer en parlant
directement à votre partenaire ?
• Filtre amitié.
• Christophe, Muriel, Fabrice.
Livre
« Redevenir auteur de sa
vie de couple »
de Rodolphe Soulignac
Exercices
• Pour être coach il faut savoir tourner le dos à certaines
politesses et plutôt donner des idées.
• Exercice avec le filtre « les raisons pour lesquelles vous avez
apprécié travailler ensemble »
• [45mn] Noëllyne, Laure, Catherine et Fabrice.
• C’est plus facile d’écouter si vous ne réfléchissez pas à ce
que vous allez dire. S’ils n’y arrivent pas, Jill leur demande
s’ils ont déjà parlé de cette manière entre eux et si ça a
marché. Si ce n’est pas le cas, Jill suggère ce dispositif
écoute.
Exercice Muriel, Catherine, Martine
Icebreaker
Z nous fait danser « Aloha, Tchik-
tchik-tchik, Hahi!!! »
Reportage
Une petite vidéo-feedback pour
Nuage ?
Projet des Conversations Publiques
Public Conversations Project
• http://www.publicconversations.org/
• Laura Chasin : http://www.publicconversations.org/
practitioner/laura-chasin-msw
• Ce projet a démarré à Boston. Partager des histoires
façonnées par les expériences de vie, développer la
confiance, partager des choses en commun et des
différences avec des personnes qui ont les mêmes
perspectives.
Questions
• Introduction :
• « Dites quelque chose sur vous-même qui n’a rien à voir. »
• «  Dites quelque chose sur ce que vous espérez apprendre ou une
expérience que vous souhaitez avoir pendant que vous êtes ici. »
• 1ère partie :
• Comment est-ce que les événements en relation à ce conflit vous ont
affecté personnellement ?
• Est-ce qu’il y a quelque chose dans votre expérience de vie qui
aiderait les autres à comprendre la façon dont vous avez réagi au
conflit ou la façon d’être en relation avec le conflit ?
Questions
• 2ème partie :
• Qu’est-ce qui est au coeur du sujet pour vous ?
• 3ème partie :
• D’après votre perspective globale de cette question débattue, y a t’il
des zones d’incertitude ou des conflits sur des valeurs qui vous sont
chères et sur lesquels vous seriez d’accord pour en parler ?
• Par exemple, pouvez-vous penser à des moments ou à des valeurs
qui vous sont chères et qui sont en relation avec cette question, et qui
se seraient heurtées avec des valeurs qui vous sont également chères
? ou un moment où vous vous êtes sentis tiraillés dans deux
directions différentes ?
Questions
• 3ème partie (suite) :
• Beaucoup de gens pensent que les slogans et les
simplifications utilisés dans le conflit ne rendent pas
justice à la complexité de leurs points de vue.
• Pendant que vous pensiez à ces questions, vous êtes-
vous confronté à des zones de flou, des incertitudes,
des conflits de valeurs ?
• Y a t’il des valeurs auxquelles vous tenez, des questions
que vous vous posez, que vous voudriez bien partager ?
Facilitation graphique
par Martine
Facilitation graphique
par Martine
22 SEPTEMBRE 2015 - REPAS DE L’AMITIÉ
22 SEPTEMBRE 2015 - REPAS DE L’AMITIÉ
JILL III
23 SEPTEMBRE 2015
Actualités
Les Repasseurs d’Histoires Chiffonnées font
des formations à la Narrative. Appel à
candidature.

Conférence Francophone Narrative les 3 et 4
juin 2016 à Nantes à la Manufacture des Tabacs.
200 places.

Errances Narratives, le blog d’une communauté.
N’hésitez pas à envoyer vos articles, notamment
à l’issue de cette Master Class.

Retour de David Epston en France en Sept-Oct
2016.
Actualités
Questions du Projet de Conversations Publiques
• Intéressantes mais pas forcément adaptées à notre culture ? Pierre
propose de les retravailler.
• Trouver des questions pour que les gens parlent à partir de leurs
expériences et non sous forme de généralisation.
• Pouvoir reconnaître à travers ces questions que certains domaines
sont complexes, conflictuels et se poser des questions à partir de là.
• Structurer les réponses pour ouvrir le débat.
• « Heureux les fêlés qui laissent passer la lumière ! » (Martine, rayons
de micro-lumières)
Questionnement de l’autre internalisé
• Développé par le psychiatre Karl Tomm à Calgary en 1990.
• Karl le fait souvent avec des couples.
• «  A l’intérieur de nous-même, nous avons une forme de
représentation des personnes qui nous sont importantes.
J’aimerais que vous soyez le plus en contact possible avec
cette représentation que vous avez de votre partenaire. Je
vais interviewer cette représentation que vous avez à
l’intérieur de vous et je vais vous interpeller avec le nom de
votre partenaire. »
• Ensuite le partenaire est interviewé avec le même protocole.
Questionnement de l’autre internalisé
• Autre forme : interview individuel sans le partenaire pour aider la
personne à comprendre / être en contact avec ce qui est important
pour l’autre.
• Récemment, David Epston a travailler avec le «  Insider Witness  ».
Dans ses entretiens de Témoin Intérieur (traduction topologiquement
fausse), David demande au thérapeute de faire un portrait de son
client à partir de la position de l’espoir. Après l’entretien, le client est
invité à regarder la vidéo avec le thérapeute et le superviseur.
N’importe lequel des trois peut arrêter la vidéo et réfléchir à la réponse
: « Est-ce que vous auriez prédit que votre thérapeute aurait répondu
cela à cette question ? Est-ce que des histoires alternatives ou des
contre-histoires au problème s’ouvrent ? ». Plusieurs mois après, le
thérapeute réfléchit sur ce que cela lui a fait de jouer son client.
Questionnement de l’autre internalisé
• Evolution dans le temps :
• Jouer le client - soyez cette version internalisée du
partenaire.
• Faire un portrait du client - le partenaire apporte forcément
un filtre / un point de vue / un regard de blâme, conflit.
• Jouer le client avec une position / filtre d’espoir pour
l’avenir - collaborez avec eux pour trouver un autre filtre
(un filtre préféré ?), un filtre portant « une histoire préférée »
sur le partenaire.
Exercice
• Une personne qui a un petit conflit « retraité » avec quelqu’un d’autre et qui
est à l’aise d’en parler pour avoir une petite conversation.
• Françoise et Jill.
• « Je ne sais pas si tu es familière avec le fait que nous transportons avec
nous des représentations des autres personnes . Avez-vous une version de
cette personne avec qui vous êtes en conflit ? Donc une partie de toi avec
laquelle tu pourrais interagir ? Dans quelques minutes, je vais te demander
de parler comme cette personne. Qu’est-ce qui serait un filtre aidant pour
jouer la représentation de cette personne que tu as ? par exemple, un espoir
pour cette relation dans l’avenir ? une valeur en commun ? l’appréciation de
ce que cette personne t’a apportée par le passé ? penser à la contribution
plus large que cette personne a dans le monde ? et lâcher un peu ce qui se
passe entre vous ? Le personne que tu souhaiterais être sinon ? »
Exercice
• «  Lorsque tu penses à une vue plus large des contributions que cette
personne a eu au-delà de votre relation, à quoi penses-tu en particulier ?
Je ne sais pas à quel point tu es prête à parler de points spécifiques ?
Déjà, comment va-t-on appeler cette personne ? Est-ce que tu aurais
une histoire à raconter ? une image ? un contexte ? En gardant ça en
tête, comme une sorte de filtre pour jouer cette personne, je vais te poser
quelques questions et t’appeler par son nom, d’accord ? »
• Offrir l’opportunité à la personne de prendre la perspective de l’autre, de
donner l’appréciation du conflit par l’autre. Se mettre dans ses
chaussures avec un filtre (ex : générosité) et être en contact avec les
intentions, valeurs de l’autre personne et ses expériences du conflit.
• Noëllyne, André et Christophe.
Exercice
• Clôture :
• Y a t’il eu des choses importantes ?
• Y a t’il des choses importantes / vitales que tu n’as pas eu le temps de dire ?
• C’était comment de jouer l’autre comme ça ?
• Comment tu le décrirais ? bien ? beau ? les deux ?
• Est-ce que tu as pris conscience de choses dont tu n’étais pas consciente
auparavant ?
• Quelle différence cela fera pour votre relation ?
• Cette conversation était courte, mais était-elle utile ?
• Merci.
Déconstruction
• Au début de la thérapie narrative, il y a avait une grande insistance à rendre visible les
discours dominants.
• De moins en moins de personnes parlent des discours dans le monde narratif. Les gens
pensent à externaliser le problème ou faire la première carte. Les gens oublient qu’une
conversation d’externalisation est une conversation de déconstruction des discours
psychologiques qui aliènent / enferment les gens dans les problèmes.
• Aujourd’hui, il n’existe pas de cartes pour exposer / externaliser les discours.
• « Discourses in the Mirrored Room: A Postmodern Analysis of Therapy » par Rachel Hare-
Mustin : http://reauthoringteaching.com/wp-content/uploads/2013/10/Hare-Mustin-1995.pdf
(à traduire)
• Si vous réfléchissez toujours ce que les gens disent, rien de nouveau n’apparaîtra.
• 1ère idée : penser et être conscient des discours qui pourraient faire exister les problèmes.
• 2ème idée : y aller lentement et rester proche de l’expérience.
Comment démarrer des conversations pour
déconstruire les problèmes ?
• Parfois le problème est la comparaison (se comparer aux autres), les
inégalités (relations de pouvoir sur les autres). Si on n’expose pas ce
problème, une personne ne pourrait pas être libre de parler, ce qui pourrait
avoir pour effet d’interférer avec l’intimité (perte).
• Les discours ne sont pas forcément mauvais mais ils peuvent soutenir des
choses problématiques dans la relation. Dans les conflits, les gens agissent
souvent à partir de discours différents et si on ne rend pas ça visible, cela
peut affecter la relation et ne pas permettre aux gens de réagir, répondre.
• Michael White disait souvent : «  Je sais que ce n’est pas vous qui avez
inventé cette façon de faire les choses ».
• Ne pas confondre le discours et la personne. Se rappeler qu’il y a toujours un
fossé entre les deux, le discours et ce qui est important pour la personne.
Comment démarrer des conversations pour
déconstruire les problèmes ?
• VIDEO : un couple qui ne sent pas en lien. Rachel parle de harcèlement.
Entretien avec son mari John.
• Dans le conflit, Jill essaye d’ouvrir les choses et de permettre plus de
compréhension pour que les choses aillent dans de nouvelles directions.
Elle essaye de ne pas se mettre dans la résolution.
• L’identité est quelque chose que nous construisons en prenant des
décisions et en agissant dans un contexte donné.
• Comment ces décisions respectent-elles la personne que je veux
être ?
• La plupart du temps, nous créons nos propres problèmes en
supposant qu’il va y avoir des barrières qui n’existent pas.
Je prends ton mot. Je
donne mon mot.
Icebreaker de Nuage sur le conflit.
Facilitation graphique
par Martine
JILL IV
24 SEPTEMBRE 2015

Vidéos avec Michael White

« Nous sommes des funambules sur un fil
éthique qui nous permet de voir ces
images et d’honorer ce que Michael
voulait en faire par respect pour ses
patients. » PBS
I’m just
Michael.
1ère fois où Jill a rencontré Michael
• Courage des convictions de Michael.
• « STOP! Qu’avez-vous remarqué qui aide déjà et qui fait
une différence ? »
• «  S’il n’aime pas l’Opéra, pourquoi est-il thérapeute
familiale ? »
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 1989
• VIDEO : James (5 ans) et sa mère Marina
• Engager des conversations de déconstruction pour pouvoir voir au-
delà de ces histoires de problèmes un moment « scintillant ».
• Une initiative personnelle est une action que quelqu’un prend pour
façonner sa vie. Comment fait la personne pour avancer dans sa
vie ? Quelles initiatives prend-elle ?
• Le discours dominant ferme les personnes à toutes autres
possibilités de penser.
• Créer un espace où le discours dominant n’a pas sa place, n’est pas
présent.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• VIDEO : trois femmes en rétablissement d’alcools et de drogues (Donna,
Janice, Glenda et leur thérapeute Jonathan)
• Le groupe s’appelle « Les femmes sages qui travaillent ensemble ».
• Problèmes durant les entretiens :
• Aller dans une direction très différente et cela peut être dur pour le
thérapeute qui suit le groupe de continuer.
• Position privilégiée en tant qu’expert qui est fantastique et cela peut
être dur pour le thérapeute qui suit le groupe de reprendre.
• S’assurer que le thérapeute du groupe fasse toujours partie du groupe
et puisse ensuite continuer.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Michael a une manière particulière de « déplier » ce qui a
été dit, de prendre les mots pour les ouvrir.
• Il couvre beaucoup de distance tout en allant lentement.
• Il disait souvent qu’il n’aurait pas fait aussi bien que les
personnes #respect
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Y a t’il quelqu’un dans votre famille au courant de ce parcours ?
• Quelles étapes avez-vous franchies pour changer de vie ?
• Comment avez-vous pris cette décision ?
• Qu’est-ce qui a déclenché cette décision ?
• Qu’est-ce que cela a rendu possible ?
• Qu’est-ce que tu vois sur toi-même que tu ne voyais pas avant ?
• Qu’est-ce que cela fait de savoir que vos histoires ont touché la vie
d’une autre personne ?
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Quelles sont les personnes qui soutiennent cette vision de vous-même ?
• Pourquoi est-ce que cela fait une différence ?
• Pourquoi diriez-vous que c’est positif ?
• Comment cela vous a t’il fait grandir ?
• Et ça a sûrement eu un effet sur ce que vous pensez de la vie ?
• Aujourd’hui, votre vie est-elle devenue plus large / grande ?
• Qu’est-ce que vous commencez à apprécier de vous que vous ne
pouviez pas voir avant ?
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Qu’est-ce que cela vous fait quand vous entendez ça ?
• Entendre des histoires de perspectives multiples intéressait Michael.
• « Merci de m’avoir présenté votre soeur ». Michael était très sérieux sur
le fait que les relations aillent dans les deux sens.
• « La thérapie est une rue qui va dans les deux sens. » (David Epston)
• L’idée de faire des liens entre les vies : la vidéo de Janice a été
envoyé aux femmes séropositives du Rwanda qui avaient été violées.

• Les personnes se reconnaissent et leurs vies peuvent contribuer les
unes aux autres.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Vidéo (suite). Switch avec le groupe de témoins
extérieurs qui étaient derrière le miroir : Mike, Rachel et
Mierca.
• Après avoir évoqué tout cela, où en sont vos pensées et
réflexions sur la vie ?
• Est-ce que je peux revenir en arrière ? Qu’avez-vous
entendu au juste qui vous a dirigé là-dessus ?
• Poème « Le chemin des trois femmes sages ».
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Michel a écrit des guidelines :
• Ramener à la personne et non à vous-même.
• Tirer les propos de ce qu’on a vraiment entendu.
• Barbara Myerhoff : outsider-witness groups.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Vidéo (suite). Switch avec les trois femmes qui étaient
derrière le miroir.
• «  J’aimerais beaucoup savoir ce que vous avez entendu,
retenu et les liens que vous faites avec vos histoires ? »
• «  Qu’est-ce que ça vous fait de savoir que vos vies ont
touché leurs vies ? »
• Témoin extérieur : les mots que vous dites peuvent vraiment
avoir un effet dans la vie des gens, ce n’est pas quelque
chose de léger… et ce lien traverse les niveaux de classe.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Miroir
• Equipe réfléchissante : idée que les personnes puissent
entendre les réflexions de l’équipe qui a écouté la
séance. C’est donc un concept parapluie.
• Ousider-witness process : équipe réfléchissante avec
interview des personnes autour des quatre thèmes
(mots, images, ce qui résonne dans votre propre
expérience, où est-ce que ça vous a amené).
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Vidéo Michael White 2006
• Vidéo (suite). Switch avec le thérapeute Jonathan pour le
réintégrer dans le groupe.
• « Territoires magiques de femmes très fortes. »
• «  Tout ce que je peux faire, c’est l’aimer, pas la
contrôler. »
• Puis conversation de déconstruction avec Michael White
et le groupe de 18 personnes (y compris les trois femmes
si elles le souhaitent). Mais ne continuez pas la thérapie,
donc ne reposez pas de questions qui seraient aidantes.
Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
Ce n’est qu’un au revoir Pèlerin sur le chemin
Renarration de Pierre pour Jill
« Jill, tu voulais être écrivaine, tu n’es pas devenu auteure mais tu as choisi d’être éditrice
des histoires de vie de tes client-e-s. Ton roman contient des centaines et des milliers de
personnages, des héros et héroïnes que tu as accompagné-e-s depuis une histoire écrite
pour eux où ils étaient des personnages jouant un rôle vers un roman dont ils sont, au
moins en partie, les auteurs. Tu nous as rappelé que nous sommes agis par des discours
sociaux que nous interprétons en les confondant avec nos opinions, quand je dis nous,
je parle à la fois de nous en tant que client-e-s et de nous en tant que thérapeutes /
coachs. Tu nous a montré cent façons différentes de faire naître l’intelligence dans les
rapports entre humain-e-s et de relier leurs vies. Tu nous as offert avec une grande
modestie la grande, lumineuse et inimitable démarche de Michael dont les questions, le
sourire et la douceur nous accompagneront longtemps, comme le cercle vert que l’on
conserve sur la rétine après avoir regardé une lumière en face.
Tu nous a montré que les cartes narratives peuvent devenir des prisons si l’on fait la
route en regardant la carte au lieu de regarder le paysage avec curiosité. Enfin, tu t’es
gracieusement mêlée à nos vies, appréciant nos traditions et nos bizarreries, promenant
ton sourire bienveillant parmi nous comme une grande sœur qui nous aiderait à devenir
de meilleurs Narrapeutes et de meilleurs humains. Et c’est donc dans un tonnerre
d’applaudissements que nous te disons bravo et merci. »
Ce n’est qu’un au revoir
Le Samouraï
Conté par Martine
Pierre
« J’éclaire pour d’autres le chemin
sur lequel je trébuche. »

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  • 1. MASTER CLASS
 « APPROCHE NARRATIVE DES CONFLITS » JILL FREEDMAN & LA FABRIQUE NARRATIVE DU 21 AU 24 SEPTEMBRE 2015 À LA MAISON DE LA PROMOTION SOCIALE ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUX
  • 2.
  • 3.
  • 4.
  • 5. JILL I 21 SEPTEMBRE 2015 Crédit photo : Noëllyne
  • 6. Agenda / What I hope to cover… 1. Vos questions et interrogations par rapport à l’objectif de l’atelier 2. Poser le cadre 3. Structures et questions pour encourager la compréhension mutuelle (au lieu de simplement penser à la résolution) 4. Trois types de structure : • Déconstruire les positions conflictuelles, pour voir si elles ne sont pas nourries par des discours • Maintenir une position efficace, quelle position souhaitons-nous prendre • Travailler avec le conflit personnel.
  • 7. Questions • Jill se focalise plus sur des situations de conflit où plusieurs issues sont possibles. Elle peut éventuellement utiliser des outils de la médiation. Médiation narrative ? • Le conflit peut avoir beaucoup de sens : • s’il y a violence, est-ce un contexte dans lequel tout le monde a la liberté de paroles ? • penser à certaines questions, notamment les relations de pouvoir.
  • 8. Poser le cadre • Poser un cadre sans empirer le conflit, sans immerger les personnes dans le conflit… Hear the stories briefly. • Il est très important de créer le contexte avant de parler du conflit. • Parfois, Jill demande à la personne de dessiner la part de la relation touchée, dégradée, affectée par le conflit. • Donc, délimiter les contours du conflit.
  • 9. Cas d’étude • Vidéo d’une séance de thérapie avec le couple Karine & Daniel qui a eu une relation fantastique jusqu’à la naissance du premier enfant. Texte traduit dans les notes page 6. • Le conflit empêche les personnes de voir ce qui les rend heureuses. • Poser le contexte, non pas pour les manipuler, mais pour leur rappeler des choses que le conflit les empêche de voir. • Aller dans un autre espace pour trouver des traces. • Si le thérapeute voit le problème comme Karine et Daniel, il n’est pas aidant. Le thérapeute cherche plus à voir de l’extérieur. • Garder le focus sur l’identité du couple.
  • 10. Pistes • Penser au but commun qui vaut la peine de continuer. • Question : « Sur quoi travaillons-nous de plus grand que le conflit ? » • Question « Qu’est-ce qui est important ici ? »
 La réponse n’est jamais d’avoir raison. • Les personnes se comportent parfois comme si « avoir raison » était plus important que la relation. • « Avoir raison est-il culturel ? » Non. • Question : « Est-ce que vous prenez cette position pour vous-même ou pour le groupe ? » • Question : «  Est-ce qu’il y a une histoire, des directives, des idées cachées, non présentes dans votre conversation mais qui vous guident dans vos décisions ? »
 La réponse peut changer la suite de la conversation.
  • 11. Pistes • Question : « Quelle part / importance cela a t’il dans la relation ? »
 Parfois, c’est très important pour une personne et pas pour l’autre. Lorsque l’autre découvre que c’est très important, alors il est beaucoup plus enclin à négocier. • A moins que Jill ne pense que la relation n’est pas bonne, elle est en faveur de la relation, donc pas neutre. • Donner la voix à la relation. Ne pas donner la voix au conflit. Le problème n’a jamais d’intention positive en Narrative. • L’important est d’avoir une curiosité : lorsque je pose une question, ce n’est pas pour moi.
  • 12. Pistes • Retour d’expérience de Joëlle sur le recadrage de conflits. • A partir de figurines positionnées avec précision sur le sol, donner une représentation spatiale perçue du conflit. • Puis demander à une personne qui s’est auto- représentée au sol avec une figurine, de se positionner derrière une autre figurine et de regarder la scène à partir de là…
  • 13. Simulation • Entretien dans lequel on arrête l’action et où on se pose la question «  Quelle question pourrait-on poser ?  ». Groupe unique dont sort une question ou Groupes de 3/4 personnes qui élaborent une question. • 2 contextes proposés : • Conflit dans un groupe • Conflit d’un groupe avec quelqu’un d’un niveau hiérarchique plus important.
  • 14. Simulation Martine le Boss, Nuage, Lysiane, Patricia
  • 15. Simulation • Question : «  Quelles seraient les conséquences si les personnes parlaient librement ? » • Proposer trois questions et demander ensuite au groupe la question qu’il souhaite poser au Boss. • La position spatiale (le Boss en face du groupe) peut être génératrice de conflit, donc proposer une table ronde ?
 Oui, mais il y a une différence hiérarchique, et on veut la mettre à nu.
 Oui, mais c’est plus pratique pour le thérapeute de s’adresser d’un côté (le groupe) puis de l’autre (le Boss).
  • 16. Simulation • Le groupe se met à réfléchir de son côté, ce qui peut être une mise à l’écart du Boss et générateur de conflit ?
 Oui, mais il s’agit d’une solution créative que d’avoir l’équipe qui élabore une question plutôt que quelqu’un qui s’expose devant le Boss. • Que mettre en place pour pallier les violences verbales ?
 Interrompre la personne : « Stop ! Il y a trop de bruit, je ne peux pas entendre et je ne serai pas utile. »
 Jill n’est pas neutre, elle est du côté du groupe quoiqu’il se passe.
  • 17. Questions sur la création de sens • Parfois, Jill se trompe en ayant l’impression de comprendre le sens d’un conflit. Par exemple, elle aide la relation dans un couple alors que l’une des personnes est presque sortie de la relation. • Certains couples se comparent à d’autres couples, alors que ce n’est pas un problème de conflit ou même du nombre de conflits, mais plutôt de savoir ce qu’on en fait. • Aller chercher le sens du conflit quitte à le négocier avec les personnes. • Questions : «  Qu’est-ce que ça veut dire pour vous d’avoir ces conflits ?  », « Est-ce que le conflit vous a convaincu de certaines idées sur votre relation ? sur l’autre personne ? sur le contexte ? », « Est-ce que vous comparez votre relation avec d’autres où il y a moins ou plus de conflits ? », « Où est-ce que ces comparaisons vous mènent ? », « Est-ce que ce conflit vous fait prédire des choses autour de cette relation ? »
  • 18. Questions sur la création de sens • Si au moins une personne veut régler le conflit, Jill réfléchit sur les différents moyens possibles. • Question : «  Est-ce que travailler sur des façons différentes de voir les choses, plutôt que de vous dire que la relation est fichue, vous ouvre d’autres choses ? », • Question : « Etes-vous prêt à envisager les choses d’une toute autre manière ? »
  • 19. Exercice • Groupe de 4 personnes : • 2 personnes dans un conflit personnel / professionnel • une 3è personne qui fait l’interview • une 4è personne qui va être le consultant de celui qui pose les questions et qui note les questions intéressantes. • Timing : 2 x 20 minutes. • Mireille, Muriel, Fanny, Fabrice.
  • 20. Exercice • Débriefing sur les questions intéressantes : • « Quel espoir cela vous donne t’il pour votre relation ? » • «  Qu’est-ce que vous connaissez les uns des autres qui permettrait de changer les choses ? qui rendrait cela possible ? » • « A la lumière de cela, qu’est-ce qui pourrait changer ? » • « Qu’est-ce que le conflit empêche de s’exprimer / vivre ? est-ce que ça vaut le coup ? • « Qu’est-ce que vos rôles dans ce conflit disent sur vous ? » • L’emploi du temps conditionnel / futur dans les questions permet de faire naître un espoir et de découvrir des pistes possibles.
  • 21. State of position map
 Carte d’énoncé du positionnement • Carte : • Nommer le problème • Evaluer ses effets • Justifier l’évaluation • Remarque de Jill à deux personnes qui ne cessent de reproduire le problème : « J’ai compris, vous l’avez parfaitement démontré, ce n’est plus la peine de le faire :) » • Documenter la carte en nommant le conflit, sachant que chaque étape de la carte devient un numéro de chapitre dans le document et pour chaque fois où le problème apparaît, un espoir nourri apparaît également.
  • 27. Idéaux • En général, je pense que les idéaux ont un lien avec des idées de perfectionnisme. • Qu’est-ce qui donne de l’énergie à satisfaire ces idéaux ? • A quelle version idéalisée comparent t’ils leurs vies ?
  • 28. Quand commence le conflit ? • Qu’est-ce qui est à l’oeuvre ? • Qu’est-ce qui donne de la puissance à ces sentiments de colère ? • On est peut-être avant le conflit ? • Si une seule personne est en conflit (donc pas l’autre), la difficulté est de ne pas pouvoir engager les deux personnes dans la conversation. C’est peut-être un travail à faire avec la personne en demande. • Ne pas oublier que nous sommes multi-histoires et que nous ne sommes pas toujours d’accord avec nous-même sur nos critères et nos valeurs internes.
  • 29. Nommer le conflit ? • Donner un nom à un conflit entre des personnes pour partager le même nom. • Parfois, il vaut mieux travailler avec des histoires individuelles que de travailler sur le conflit qui ferait qu’on ne verrait pas le problème d’une personne ou qu’on ne verrait pas des différences de pouvoir.
  • 30. Façon d’écouter et de comprendre les autres • En écoutant les histoires des autres, on développe la confiance, on comprend les coûts et les effets des problèmes sur les autres, et on renégocie sa position absolue. • Le manque de compréhension vient aussi du fait que l’on attribue des intentions négatives à l’autre.
  • 31. Groupes de témoins extérieurs
 Outsider-Witness Group • Michael White était très curieux d’utiliser les groupes de témoins extérieurs. • Exemple : • Interview d’un adolescent avec le groupe de témoins extérieurs et les parents. • Puis interview du groupe de témoins extérieurs. • Puis interview des parents sur ce que le groupe de témoins extérieurs a dit à propos de leur enfant.
  • 32. Etre témoin • Mettre en place une position de témoin avec une personne lorsqu’on parle avec l’autre personne. • S’assurer que l’autre a une compréhension de ce que l’autre a dit. • Exemple : • Le thérapeute interview le Membre 1 de la famille (ou de l’organisation), le Membre 2 est en position d’écoutant • Puis le Membre 1 est en position d’écoutant et on interview le Membre 2.
  • 33. Etre témoin • La première question est cruciale : • Avez-vous été surpris d’entendre à quel point votre partenaire a réfléchi ou a été attentif à la façon dont vous vivez cela ou allez recevoir les informations ? • Contexte de travail d’équipe pour aborder les choses. • Plutôt que de focaliser sur des points du conflit. • Ouvrir avec quelque chose de nouveau. L’espoir de Jill est donc qu’il y ait quelque chose de nouveau.
  • 34. The kiss from the bird Véronique & Pistache
  • 35. Etre témoin • Dans certaines situations, il est difficile de faire que les gens continuent à écouter. • Comment créer une bonne situation pour les personnes en position de témoin. • Article de Michael White dans son livre « Exotic Lives » où il interview l’un des membres du couple à propos d’une personne qui l’écoutait avec compassion et bienveillance et sur les compétences de cette personne pour bien l’écouter, puis il demande au membre du couple d’emprunter ces compétences pour écouter son partenaire. Même chose avec l’autre partenaire.
  • 36. Micro-agressions • Aux Etats-Unis, des personnes interpellent / confrontent d’autres personnes sur les micro-agressions (racistes, sexuelles, …) qu’ils commettent. • Au lieu d’interpeller quelqu’un, interpeller vers l’intérieur (intrapeller ?). • Article trouvé par une étudiante de Jill sur Internet. • Croyance : nous sommes habitués à nous punir les uns les autres (et à nous auto-punir) et à culpabiliser au lieu de nous réconcilier. Nous émettons des conclusions sur les personnes, donc un discours identitaire globalisant. Qu’est-ce qui fait que cette relation est importante ?
  • 37. Micro-agressions • Et si nous nous positionnions différemment ? En faisant un bout de chemin ensemble plutôt que d’exclure l’autre personne. • Dans le dispositif du témoin extérieur, il est intéressant d’expliquer quel filtre / quelles lunettes (lens) utiliser pour avoir une autre façon d’écouter. • Jill utilise souvent le filtre de l’amitié (écoute, intérêt, bénéfice du doute, …), écouter comme un ami. • Est-ce que l’objectif est d’avoir raison ou d’avoir une bonne relation ? • Donc, proposer d’écouter avec les yeux et les oreilles de la relation.
  • 38. Micro-agressions • Exercice : • En individuel. Choisir une relation (couple, collègue de travail, …) où il y a un petit problème que vous n’avez pas pu résoudre en parlant. imaginez que la personne avec laquelle vous avez cette relation est assise à côté de vous et qu’une 3è personne est assise en face de vous. Imaginez que la personne assise à côté de vous raconte cette relation à la 3è personne et que vous n’ayez pas besoin de répondre (vous en aurez l’occasion plus tard). • Tournez-vous ensuite vers vos voisins pour parler de ce dont vous vous êtes rendus compte. Qu’est-ce qui a été différent par rapport au fait de parler directement du problème ? • Filtre relation - ce que nous avons en commun, nos valeurs. • Christophe, Muriel, Fabrice.
  • 39. Micro-agressions • Exercice : • En individuel. La personne va raconter l’histoire à un ami. Vous allez écouter comme si c’était l’expérience d’un bon ami dont les problèmes ne vous affectent pas directement, ne vous concernent pas. On vous écoutera plus tard avec votre version. • Tournez-vous ensuite vers vos voisins pour parler de ce dont vous vous êtes rendus compte. Qu’est-ce que vous avez entendu / observé que vous n’auriez pas pu entendre et observer en parlant directement à votre partenaire ? • Filtre amitié. • Christophe, Muriel, Fabrice.
  • 40. Livre « Redevenir auteur de sa vie de couple » de Rodolphe Soulignac
  • 41. Exercices • Pour être coach il faut savoir tourner le dos à certaines politesses et plutôt donner des idées. • Exercice avec le filtre « les raisons pour lesquelles vous avez apprécié travailler ensemble » • [45mn] Noëllyne, Laure, Catherine et Fabrice. • C’est plus facile d’écouter si vous ne réfléchissez pas à ce que vous allez dire. S’ils n’y arrivent pas, Jill leur demande s’ils ont déjà parlé de cette manière entre eux et si ça a marché. Si ce n’est pas le cas, Jill suggère ce dispositif écoute.
  • 43. Icebreaker Z nous fait danser « Aloha, Tchik- tchik-tchik, Hahi!!! »
  • 45. Projet des Conversations Publiques Public Conversations Project • http://www.publicconversations.org/ • Laura Chasin : http://www.publicconversations.org/ practitioner/laura-chasin-msw • Ce projet a démarré à Boston. Partager des histoires façonnées par les expériences de vie, développer la confiance, partager des choses en commun et des différences avec des personnes qui ont les mêmes perspectives.
  • 46. Questions • Introduction : • « Dites quelque chose sur vous-même qui n’a rien à voir. » • «  Dites quelque chose sur ce que vous espérez apprendre ou une expérience que vous souhaitez avoir pendant que vous êtes ici. » • 1ère partie : • Comment est-ce que les événements en relation à ce conflit vous ont affecté personnellement ? • Est-ce qu’il y a quelque chose dans votre expérience de vie qui aiderait les autres à comprendre la façon dont vous avez réagi au conflit ou la façon d’être en relation avec le conflit ?
  • 47. Questions • 2ème partie : • Qu’est-ce qui est au coeur du sujet pour vous ? • 3ème partie : • D’après votre perspective globale de cette question débattue, y a t’il des zones d’incertitude ou des conflits sur des valeurs qui vous sont chères et sur lesquels vous seriez d’accord pour en parler ? • Par exemple, pouvez-vous penser à des moments ou à des valeurs qui vous sont chères et qui sont en relation avec cette question, et qui se seraient heurtées avec des valeurs qui vous sont également chères ? ou un moment où vous vous êtes sentis tiraillés dans deux directions différentes ?
  • 48. Questions • 3ème partie (suite) : • Beaucoup de gens pensent que les slogans et les simplifications utilisés dans le conflit ne rendent pas justice à la complexité de leurs points de vue. • Pendant que vous pensiez à ces questions, vous êtes- vous confronté à des zones de flou, des incertitudes, des conflits de valeurs ? • Y a t’il des valeurs auxquelles vous tenez, des questions que vous vous posez, que vous voudriez bien partager ?
  • 51. 22 SEPTEMBRE 2015 - REPAS DE L’AMITIÉ
  • 52.
  • 53. 22 SEPTEMBRE 2015 - REPAS DE L’AMITIÉ
  • 55. Actualités Les Repasseurs d’Histoires Chiffonnées font des formations à la Narrative. Appel à candidature. Conférence Francophone Narrative les 3 et 4 juin 2016 à Nantes à la Manufacture des Tabacs. 200 places. Errances Narratives, le blog d’une communauté. N’hésitez pas à envoyer vos articles, notamment à l’issue de cette Master Class. Retour de David Epston en France en Sept-Oct 2016.
  • 57. Questions du Projet de Conversations Publiques • Intéressantes mais pas forcément adaptées à notre culture ? Pierre propose de les retravailler. • Trouver des questions pour que les gens parlent à partir de leurs expériences et non sous forme de généralisation. • Pouvoir reconnaître à travers ces questions que certains domaines sont complexes, conflictuels et se poser des questions à partir de là. • Structurer les réponses pour ouvrir le débat. • « Heureux les fêlés qui laissent passer la lumière ! » (Martine, rayons de micro-lumières)
  • 58. Questionnement de l’autre internalisé • Développé par le psychiatre Karl Tomm à Calgary en 1990. • Karl le fait souvent avec des couples. • «  A l’intérieur de nous-même, nous avons une forme de représentation des personnes qui nous sont importantes. J’aimerais que vous soyez le plus en contact possible avec cette représentation que vous avez de votre partenaire. Je vais interviewer cette représentation que vous avez à l’intérieur de vous et je vais vous interpeller avec le nom de votre partenaire. » • Ensuite le partenaire est interviewé avec le même protocole.
  • 59. Questionnement de l’autre internalisé • Autre forme : interview individuel sans le partenaire pour aider la personne à comprendre / être en contact avec ce qui est important pour l’autre. • Récemment, David Epston a travailler avec le «  Insider Witness  ». Dans ses entretiens de Témoin Intérieur (traduction topologiquement fausse), David demande au thérapeute de faire un portrait de son client à partir de la position de l’espoir. Après l’entretien, le client est invité à regarder la vidéo avec le thérapeute et le superviseur. N’importe lequel des trois peut arrêter la vidéo et réfléchir à la réponse : « Est-ce que vous auriez prédit que votre thérapeute aurait répondu cela à cette question ? Est-ce que des histoires alternatives ou des contre-histoires au problème s’ouvrent ? ». Plusieurs mois après, le thérapeute réfléchit sur ce que cela lui a fait de jouer son client.
  • 60. Questionnement de l’autre internalisé • Evolution dans le temps : • Jouer le client - soyez cette version internalisée du partenaire. • Faire un portrait du client - le partenaire apporte forcément un filtre / un point de vue / un regard de blâme, conflit. • Jouer le client avec une position / filtre d’espoir pour l’avenir - collaborez avec eux pour trouver un autre filtre (un filtre préféré ?), un filtre portant « une histoire préférée » sur le partenaire.
  • 61. Exercice • Une personne qui a un petit conflit « retraité » avec quelqu’un d’autre et qui est à l’aise d’en parler pour avoir une petite conversation. • Françoise et Jill. • « Je ne sais pas si tu es familière avec le fait que nous transportons avec nous des représentations des autres personnes . Avez-vous une version de cette personne avec qui vous êtes en conflit ? Donc une partie de toi avec laquelle tu pourrais interagir ? Dans quelques minutes, je vais te demander de parler comme cette personne. Qu’est-ce qui serait un filtre aidant pour jouer la représentation de cette personne que tu as ? par exemple, un espoir pour cette relation dans l’avenir ? une valeur en commun ? l’appréciation de ce que cette personne t’a apportée par le passé ? penser à la contribution plus large que cette personne a dans le monde ? et lâcher un peu ce qui se passe entre vous ? Le personne que tu souhaiterais être sinon ? »
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  • 63. Exercice • «  Lorsque tu penses à une vue plus large des contributions que cette personne a eu au-delà de votre relation, à quoi penses-tu en particulier ? Je ne sais pas à quel point tu es prête à parler de points spécifiques ? Déjà, comment va-t-on appeler cette personne ? Est-ce que tu aurais une histoire à raconter ? une image ? un contexte ? En gardant ça en tête, comme une sorte de filtre pour jouer cette personne, je vais te poser quelques questions et t’appeler par son nom, d’accord ? » • Offrir l’opportunité à la personne de prendre la perspective de l’autre, de donner l’appréciation du conflit par l’autre. Se mettre dans ses chaussures avec un filtre (ex : générosité) et être en contact avec les intentions, valeurs de l’autre personne et ses expériences du conflit. • Noëllyne, André et Christophe.
  • 64. Exercice • Clôture : • Y a t’il eu des choses importantes ? • Y a t’il des choses importantes / vitales que tu n’as pas eu le temps de dire ? • C’était comment de jouer l’autre comme ça ? • Comment tu le décrirais ? bien ? beau ? les deux ? • Est-ce que tu as pris conscience de choses dont tu n’étais pas consciente auparavant ? • Quelle différence cela fera pour votre relation ? • Cette conversation était courte, mais était-elle utile ? • Merci.
  • 65. Déconstruction • Au début de la thérapie narrative, il y a avait une grande insistance à rendre visible les discours dominants. • De moins en moins de personnes parlent des discours dans le monde narratif. Les gens pensent à externaliser le problème ou faire la première carte. Les gens oublient qu’une conversation d’externalisation est une conversation de déconstruction des discours psychologiques qui aliènent / enferment les gens dans les problèmes. • Aujourd’hui, il n’existe pas de cartes pour exposer / externaliser les discours. • « Discourses in the Mirrored Room: A Postmodern Analysis of Therapy » par Rachel Hare- Mustin : http://reauthoringteaching.com/wp-content/uploads/2013/10/Hare-Mustin-1995.pdf (à traduire) • Si vous réfléchissez toujours ce que les gens disent, rien de nouveau n’apparaîtra. • 1ère idée : penser et être conscient des discours qui pourraient faire exister les problèmes. • 2ème idée : y aller lentement et rester proche de l’expérience.
  • 66. Comment démarrer des conversations pour déconstruire les problèmes ? • Parfois le problème est la comparaison (se comparer aux autres), les inégalités (relations de pouvoir sur les autres). Si on n’expose pas ce problème, une personne ne pourrait pas être libre de parler, ce qui pourrait avoir pour effet d’interférer avec l’intimité (perte). • Les discours ne sont pas forcément mauvais mais ils peuvent soutenir des choses problématiques dans la relation. Dans les conflits, les gens agissent souvent à partir de discours différents et si on ne rend pas ça visible, cela peut affecter la relation et ne pas permettre aux gens de réagir, répondre. • Michael White disait souvent : «  Je sais que ce n’est pas vous qui avez inventé cette façon de faire les choses ». • Ne pas confondre le discours et la personne. Se rappeler qu’il y a toujours un fossé entre les deux, le discours et ce qui est important pour la personne.
  • 67. Comment démarrer des conversations pour déconstruire les problèmes ? • VIDEO : un couple qui ne sent pas en lien. Rachel parle de harcèlement. Entretien avec son mari John. • Dans le conflit, Jill essaye d’ouvrir les choses et de permettre plus de compréhension pour que les choses aillent dans de nouvelles directions. Elle essaye de ne pas se mettre dans la résolution. • L’identité est quelque chose que nous construisons en prenant des décisions et en agissant dans un contexte donné. • Comment ces décisions respectent-elles la personne que je veux être ? • La plupart du temps, nous créons nos propres problèmes en supposant qu’il va y avoir des barrières qui n’existent pas.
  • 68. Je prends ton mot. Je donne mon mot. Icebreaker de Nuage sur le conflit.
  • 70. JILL IV 24 SEPTEMBRE 2015 Vidéos avec Michael White « Nous sommes des funambules sur un fil éthique qui nous permet de voir ces images et d’honorer ce que Michael voulait en faire par respect pour ses patients. » PBS I’m just Michael.
  • 71. 1ère fois où Jill a rencontré Michael • Courage des convictions de Michael. • « STOP! Qu’avez-vous remarqué qui aide déjà et qui fait une différence ? » • «  S’il n’aime pas l’Opéra, pourquoi est-il thérapeute familiale ? » Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 72. Vidéo Michael White 1989 • VIDEO : James (5 ans) et sa mère Marina • Engager des conversations de déconstruction pour pouvoir voir au- delà de ces histoires de problèmes un moment « scintillant ». • Une initiative personnelle est une action que quelqu’un prend pour façonner sa vie. Comment fait la personne pour avancer dans sa vie ? Quelles initiatives prend-elle ? • Le discours dominant ferme les personnes à toutes autres possibilités de penser. • Créer un espace où le discours dominant n’a pas sa place, n’est pas présent. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 73. Vidéo Michael White 2006 • VIDEO : trois femmes en rétablissement d’alcools et de drogues (Donna, Janice, Glenda et leur thérapeute Jonathan) • Le groupe s’appelle « Les femmes sages qui travaillent ensemble ». • Problèmes durant les entretiens : • Aller dans une direction très différente et cela peut être dur pour le thérapeute qui suit le groupe de continuer. • Position privilégiée en tant qu’expert qui est fantastique et cela peut être dur pour le thérapeute qui suit le groupe de reprendre. • S’assurer que le thérapeute du groupe fasse toujours partie du groupe et puisse ensuite continuer. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 74. Vidéo Michael White 2006 • Michael a une manière particulière de « déplier » ce qui a été dit, de prendre les mots pour les ouvrir. • Il couvre beaucoup de distance tout en allant lentement. • Il disait souvent qu’il n’aurait pas fait aussi bien que les personnes #respect Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 75. Vidéo Michael White 2006 • Y a t’il quelqu’un dans votre famille au courant de ce parcours ? • Quelles étapes avez-vous franchies pour changer de vie ? • Comment avez-vous pris cette décision ? • Qu’est-ce qui a déclenché cette décision ? • Qu’est-ce que cela a rendu possible ? • Qu’est-ce que tu vois sur toi-même que tu ne voyais pas avant ? • Qu’est-ce que cela fait de savoir que vos histoires ont touché la vie d’une autre personne ? Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 76. Vidéo Michael White 2006 • Quelles sont les personnes qui soutiennent cette vision de vous-même ? • Pourquoi est-ce que cela fait une différence ? • Pourquoi diriez-vous que c’est positif ? • Comment cela vous a t’il fait grandir ? • Et ça a sûrement eu un effet sur ce que vous pensez de la vie ? • Aujourd’hui, votre vie est-elle devenue plus large / grande ? • Qu’est-ce que vous commencez à apprécier de vous que vous ne pouviez pas voir avant ? Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 77. Vidéo Michael White 2006 • Qu’est-ce que cela vous fait quand vous entendez ça ? • Entendre des histoires de perspectives multiples intéressait Michael. • « Merci de m’avoir présenté votre soeur ». Michael était très sérieux sur le fait que les relations aillent dans les deux sens. • « La thérapie est une rue qui va dans les deux sens. » (David Epston) • L’idée de faire des liens entre les vies : la vidéo de Janice a été envoyé aux femmes séropositives du Rwanda qui avaient été violées. • Les personnes se reconnaissent et leurs vies peuvent contribuer les unes aux autres. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
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  • 79. Vidéo Michael White 2006 • Vidéo (suite). Switch avec le groupe de témoins extérieurs qui étaient derrière le miroir : Mike, Rachel et Mierca. • Après avoir évoqué tout cela, où en sont vos pensées et réflexions sur la vie ? • Est-ce que je peux revenir en arrière ? Qu’avez-vous entendu au juste qui vous a dirigé là-dessus ? • Poème « Le chemin des trois femmes sages ». Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 80. Vidéo Michael White 2006 • Michel a écrit des guidelines : • Ramener à la personne et non à vous-même. • Tirer les propos de ce qu’on a vraiment entendu. • Barbara Myerhoff : outsider-witness groups. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 81. Vidéo Michael White 2006 • Vidéo (suite). Switch avec les trois femmes qui étaient derrière le miroir. • «  J’aimerais beaucoup savoir ce que vous avez entendu, retenu et les liens que vous faites avec vos histoires ? » • «  Qu’est-ce que ça vous fait de savoir que vos vies ont touché leurs vies ? » • Témoin extérieur : les mots que vous dites peuvent vraiment avoir un effet dans la vie des gens, ce n’est pas quelque chose de léger… et ce lien traverse les niveaux de classe. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 82. Miroir • Equipe réfléchissante : idée que les personnes puissent entendre les réflexions de l’équipe qui a écouté la séance. C’est donc un concept parapluie. • Ousider-witness process : équipe réfléchissante avec interview des personnes autour des quatre thèmes (mots, images, ce qui résonne dans votre propre expérience, où est-ce que ça vous a amené). Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 83. Vidéo Michael White 2006 • Vidéo (suite). Switch avec le thérapeute Jonathan pour le réintégrer dans le groupe. • « Territoires magiques de femmes très fortes. » • «  Tout ce que je peux faire, c’est l’aimer, pas la contrôler. » • Puis conversation de déconstruction avec Michael White et le groupe de 18 personnes (y compris les trois femmes si elles le souhaitent). Mais ne continuez pas la thérapie, donc ne reposez pas de questions qui seraient aidantes. Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah - Yeah - Yeah - Wow - Yeah
  • 84. Ce n’est qu’un au revoir Pèlerin sur le chemin
  • 85. Renarration de Pierre pour Jill « Jill, tu voulais être écrivaine, tu n’es pas devenu auteure mais tu as choisi d’être éditrice des histoires de vie de tes client-e-s. Ton roman contient des centaines et des milliers de personnages, des héros et héroïnes que tu as accompagné-e-s depuis une histoire écrite pour eux où ils étaient des personnages jouant un rôle vers un roman dont ils sont, au moins en partie, les auteurs. Tu nous as rappelé que nous sommes agis par des discours sociaux que nous interprétons en les confondant avec nos opinions, quand je dis nous, je parle à la fois de nous en tant que client-e-s et de nous en tant que thérapeutes / coachs. Tu nous a montré cent façons différentes de faire naître l’intelligence dans les rapports entre humain-e-s et de relier leurs vies. Tu nous as offert avec une grande modestie la grande, lumineuse et inimitable démarche de Michael dont les questions, le sourire et la douceur nous accompagneront longtemps, comme le cercle vert que l’on conserve sur la rétine après avoir regardé une lumière en face. Tu nous a montré que les cartes narratives peuvent devenir des prisons si l’on fait la route en regardant la carte au lieu de regarder le paysage avec curiosité. Enfin, tu t’es gracieusement mêlée à nos vies, appréciant nos traditions et nos bizarreries, promenant ton sourire bienveillant parmi nous comme une grande sœur qui nous aiderait à devenir de meilleurs Narrapeutes et de meilleurs humains. Et c’est donc dans un tonnerre d’applaudissements que nous te disons bravo et merci. »
  • 86. Ce n’est qu’un au revoir
  • 88. Pierre « J’éclaire pour d’autres le chemin sur lequel je trébuche. »