Conférence faite le 16 janvier 2020 devant des étudiants du M2 Géomatique de Montpellier.
Les systèmes d’information sont souvent présentés comme neutres et proposant un simple reflet de la réalité. Nous montrerons dans cet article notre vision de la genèse du système d’information numérique, afin de démontrer qu’ils sont construits et porteurs de visions du monde. Par un système de filtrage entre la « réalité » de l’organisation et le système d’information, puis entre le système d’information et le système d’information numérique, nous détaillerons les différents processus, acteurs et composants du filtrage qui peuvent faire du système d’information numérique un dispositif de la gouvernementalité de l’organisation.
conception d'un batiment r+4 comparative de defferente ariante de plancher
"Comment les systèmes d’information numériques impactent le fonctionnement des organisations"
1. Comment
les systèmes d’information numériques
impactent le fonctionnement des organisations
Maryse Salles, Raphaëlle Bour, Gabriel Colletis
si2d.hypotheses.org
2. Qqs mots sur la démocratie dans les
organisations
• Lien organique entre démocratie dans la société et démocratie
dans l’organisation
• Les entreprises "démocratiques" sont performantes
• Qqs caractéristiques de la démocratie que nous retiendrons ici
• participation de toutes les parties concernées à la prise de décision
• possibilité de discussion au sujet des normes, règles, procédures…
• suppose que celles-ci soient explicitées
• suppose d’être d’accord sur les règles qui permettent d’exprimer des désaccords
(cf. le "consensus conflictuel" de Ricœur)
• possibilité d'une pluralité de visions du monde
• demande que les systèmes intègrent bien non pas une vision unique, mais bien
une pluralité de visions
• + explicitation des points de vue inscrits dans les outils numériques
processus de conception des SI et des SAD
• possibilité d'accéder à ces différentes visions du monde
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7. Le filtre des représentations, doxas, croyances…
• Elles déterminent la façon dont l'organisation se voit
et voit le monde
• Parce qu'elles sont le plus souvent invisibles, les
représentations ont un caractère fortement contraignant
• et quand elles sont visibles, elles se présentent comme "évidentes",
"allant de soi", in-discutables
• Exemples :
• nature : considérée comme une ressource à exploiter
• ou à l'inverse comme un système vivant à préserver
• évolution des représentations des rapports entre territoires
• coopération => comparaison => concurrence
• filière : intrinsèquement à faible ou à fort potentiel
• ou l'inverse susceptible d'être porteuse de compétences génériques
• technologie : ressource transférable en l'état,
• ou plutôt résultat d'un processus d'innovation impliquant la coordination
des acteurs
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9. Le système d'information (SI)
• Le SI va incarner les représentations, doxas, croyances… de
manière formalisée
• c'est un dispositif d'opérationnalisation des doxas
• c'est le langage de l'organisation
• Le SI va s'exprimer au travers de
• catégories,
• valeurs (ce qui est juste, bien, efficace, de qualité…),
• lexique,
• indicateurs exprimant les valeurs,
• structures de processus, …
• L’organisation va agir sur le monde et sur elle-même à travers
son SI
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10. Le SI définit ce qui existe, il est performatif 1/2
• Exister = pouvoir faire l'objet d'une analyse, d'une décision,
d'une action
• Le SI fait exister, il crée des objets
• catégorie des chercheurs-publiants
• provoque des critères chiffrés, des comportements des
chercheurs et des labos…
• nomenclatures des affections médicales (ne sont pas les mêmes
dans d'autres types de médecine)
• permettent une offre pharmaceutique, des protocoles de soins,
des remboursements (ou non)…
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11. Le SI définit ce qui existe, il est performatif 2/2
• Le SI crée un système d’invisibilité : ce qui n’est pas dans le SI
n’existe pas
• nomenclatures de tâches d'où telle tâche est exclue
• nomenclatures INSEE : "nouvelles" activités non recensées
• la "mécatronique", la "photonique", les "systèmes embarqués", les "éco-industries"…
• SI comptable : pas dégradation du capital humain ni environnemental
• droit
• la catégorie "entreprise" n'existe pas (seule existe la société de capitaux)
• en Bolivie : nature reconnue comme ayant des droits (loi "de la Terre Mère" en 2009)
• entreprises délocalisantes non décomptées
• le fait qu'une entreprise soit délocalisante ou non ne pourra pas être un critère de
décision ou d'action pour une action publique
• nouvelles catégories de partenaires
• quelles règles pour se comporter avec un partenaire-concurrent (quel partage
d'information ?)
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12. Le SI et l’organisation sont consubstantiels
• Le système d'information forme l’organisation qui le forme
(expression inspirée de Jean-Louis Le Moigne, 1994)
• La consubstantialité du SI et de l’organisation se révèle dans
des effets de rétroaction (dont on reparlera)
• changement de la mission de la recherche => produire des articles
• observation d'une multiplication artificielle des articles
• cf. Grégoire Chamayou : "Ne faites pas de la recherche : écrivez des papiers"
• SI comptables : les normes comptables ne se représentent pas les
entreprises comme un lieu de répartition
• les salaires, au même titre que toutes les consommations, sont considérés
uniquement comme des charges, qui donc minorent (dégradent) le résultat
• ce statut de charge donné aux salaires => entraîne mécaniquement des
objectifs de réduction de masse salariale, de limitation des augmentations
de salaires, d'externalisations, etc.
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14. • "Trace laissée par un évènement" Bateson, 1977
• "Enregistrement dans un code convenu de la mesure de
certains attributs d'un objet ou d'un évènement" Mélèse, 1979
• En elle-même, la donnée de porte pas de signification, elle
dépourvue de sens tant qu'elle n'est pas contextualisée
• exemple : "la population du bassin d'emploi x est de 62 000
habitants en 2018" est une donnée
Donnée
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15. Information
• (Célèbre) définition de Gregory Bateson (1977)
• "Une unité d'information [bit of information] peut se définir comme une
différence qui produit une autre différence"…
• Autre définition proche, de Mélèse (1979)
• "est information pour un être vivant (ou un automate) tout signal, tout
message, toute perception qui produit un effet sur son comportement ou
sur son état cognitif"
• L'information est une donnée contextualisée, interprétée, qui
produit du sens
• Pour transformer l’exemple précédent en information, il est nécessaire de
contextualiser cette donnée : " la population du bassin d'emploi X est de
62 000 habitants, elle était de 65 000 en 2017, les bassins voisins Y et Z
ont vu leur population croître de 2% sur la même période, etc."
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17. Deux types de conventions : 1) données
• Convention de quantification (Desrosières)
• « La quantification ne reflète pas la réalité, mais en revanche
contribue à la façonner, à la transformer, sinon à la créer »
Desrosières 2003
• Exemple : quelles activités entrent dans le calcul du PIB ?
• Le travail d’un enseignant ?
• La prostitution ?
• Les activités domestiques ?
• L’activité des firmes « étrangères » en France ?
• L’activité des firmes françaises à l’étranger ?
• Le commerce de la drogue ?
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18. Deux types de conventions : 2) information
• Convention de contextualisation
Exemple La dette publique en % du PIB du Japon (+ de 220%),
de la Grèce (+ de 185%), de la France (100%)
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19. Impacts sur la démocratie dans l'organisation
• Au niveau des représentations, doxas, visions du monde…
• sont implicites et renforcées de très nombreuse manières
• => il est très difficile de les remettre en cause
• Au niveau du SI : objets, conventions… => pas discutés
• valeurs : qu'est-ce que la performance, la qualité ? Buts de l'évaluation ?
• conventions de quantification : quelle mesure de la satisfaction des salariés ?
• définitions, qui peuvent varier selon les acteurs
• bâtiment dans une mairie
• mission de l'organisation (sa raison d'être)
• mission implicite entreprise : faire de la valeur actionnariale. Loi PACTE => évolution ??
• pb. très aigu dans les services publics : visions des missions peuvent diverger entre la
direction et les professionnels
• lexique : les mots sont porteurs de visions du monde
• ressources humaines (au lieu de Personnel), résistance au changement (suppose que tout
changement est bon par essence), charges sociales (et non cotisations sociales), modération
salariale (mais pas modération actionnariale), etc.
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22. Le filtre qui génère le SI numérique
• Caractéristiques de la technologie
• numérique = par essence une technologie de représentation
• choix du type de SGBD, de langage de programmation…
• Offre du marché, composants sur étagère
• progiciels, dont les ERP (PGI)
• Méthodes de conception, métamodèles
• métamodèles : boîte à outils par essence limitée
• méthodes : démarches
• existence d'un "consensus conflictuel" (Ricœur) ?
• place donnée aux utilisateurs, cadre de leur expression
• étendue de ce qui sera discuté
• mode de prise de décision au sein du projet, etc.
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23. Le SI numérique
• Le SI numérique code le SI
• selon les choix faits et les contraintes de la technologie
• réduit la complexité
• rigidifie/fige
• ex. : on ne change pas aisément la structures d'une base de données
• ex. : on ne change pas aisément un processus encodé dans un système
informatique
Domination du quantitatif
Normativité et performativité renforcées
exemple des tableaux de bord
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24. Des tableaux de bord révélateurs de
conventions invisibles
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Une corrélation est établie entre le taux
d’évolution des séjours et les recettes
La baisse du nombre de séjours, de journées, de patients, est considérée
comme processus négatif : la couleur orangée est employée
La baisse du ratio « durée moyenne de séjour » est considérée
comme processus positif : la couleur verte est employéeLes recettes progressent d’une année sur l’autre alors que le
nombre de séjours, de journées et de patients a diminué …
l’hôpital, la clinique, est plus rentable !
26. Impacts sur la démocratie dans l'organisation
• Question de la dispute démocratique
• comment discuter les représentations, les normes, les valeurs
lorsqu’elles sont coulées dans le bronze du SI numérique ?
• lorsque l’on ne maîtrise pas la technique mise en œuvre
• lorsqu'aucun cadre n'est prévu pour cela
• Les méthodes de conception écartent souvent l’utilisateur
• ou l’intègrent en formalisant au préalable un cadre très restreint
dans lequel il ne pourra pas rediscuter les normes imposées
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29. Qqs impacts sur la démocratie dans
l'organisation
• Renforcement des normes
• limitation de la participation aux décisions
• non reconnaissance des compétences
• difficultés à s'éloigner de la tâche prescrite
• limitation de l'innovation
• Impossibilité de discuter des normes inscrites dans les logiciels
• impossibilité dispute démocratique ou "coopération conflictuelle" (Y. Clot)
• conflits de valeurs => souffrance au travail
• l'outil de travail est aussi l'outil d'encadrement et l'outil de contrôle
• "taylorisme assisté par ordinateur" (Gaborieau)
• Domination du nombre, du quantitatif et de l'atomisation
(l'opposé d'une vision systémique)
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30. Adaptations et rétroactions
• Modes d'adaptation des salariés aux SI numériques
• ruses, détournements… (Aurélie Leclercq)
• mais peu d'engagement des organisations représentant les salariés
• Rétroactions : expression de la consubstantialité entre SI
• risque de redéfinition (implicite) des missions de l'organisation
• rétroaction du niveau opérationnel (indicateurs, normes...) sur la raison
d'être de l'organisation
• la nomenclature des actes médicaux, correspondant à des tarifs de
remboursement par l’assurance maladie a parfois entraîné une sur-prescription
d’actes coûteux et un délaissement d’activités moins bien tarifées
• indicateurs (et incitatifs) : à l’origine de multiples rétroactions
• l’activité n’est plus orientée vers l’atteinte des objectifs, mais vers la (seule)
amélioration des indicateurs correspondants
au final, peut s’avérer contraire aux objectifs globaux de l’organisation
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Par organisation, nous entendons une institution rassemblant des acteurs en interaction, au sein d'un système doté d'une finalité. Ceci inclut les entreprises, les services de l'État, les associations, les services publics…et bien sûr les collectivités territoriales.
Dans le fonctionnement des organisations, nous nous intéresserons plus particulièrement au caractère démocratique ou non de ce fonctionnement
…et retours du système d'information numérique (SIN) vers la "réalité"
On va regarder en détail par la suite, mais on peut insister sur :
La couleur de + en + foncée correspond, à mesure que l'on va vers le système d'information numérique :
à un accroissement de la normativité
à une visibilité croissante (la partie la plus haute étant implicite et la moins formelle)
Les flèches qui remontent : Les flèches qui remontent du système d'information et du système d'information numérique expriment les effets de rétroactions qui seront évoqués par la suite.
Le principe de filtres actifs et dynamiques successifs => nous les nommerons filtres de façonnage
retiennent des éléments et en éliminent d'autres
mais aussi façonnent ce qui passe, ce qui est retenu
Le fait que le SIN est un dispositif politique : au sens où il véhicule et impose des valeurs, des représentations du monde…
Démocratie :
Comment décide-t-on des filtres ?
Qui en décide ?
Comment ces choix sont-ils contrôlés ?
Comment peuvent-ils être remis en cause ? …
On est donc ici en amont du système d'information numériqueNota : la bureaucratie a pu exister sans informatique (mais pas sans mesures, décomptes, catégories…)
Le premier FILTRE de façonnage : celui des doxas, croyances, visions du monde, idéologies…
Elles déterminent la façon dont l'organisation (entreprise, service public…) se voit et voit le monde.
ACTEURS créateurs de doxa : État, Commission européenne, la Banque centrale européenne, Institutions mondiales ou internationales comme le FMI, la Banque mondiale, le Comité de Bâle, l'OMC, l'OCDE, etc. Organismes produisant des standards comptables génériques assimilables à des doxai tels que l'International Accounting Standards Board (IASB), etc.
PROCESSUS : diffusion de la doxa (sur la mission de l'entreprise, ce qu'est la performance…)conventions évoquées par Anne, Adrien, Gabriel et Etienne
Le SI va incarner ces doxas, croyances… de manière formalisée. C'est un dispositif d'opérationnalisation de la doxa.
Économie
Territoire : pré-existant (postulé), délimité par des frontières ou à l'inverse devant être créé (révélé) à la faveur de projets coordonnant des acteurs proches spatialement
Des représentations de l'économie découlent deux représentations du territoire…
Ressources du territoire : capital et travail vs. actifs/ressources + génériques/spécifiques
Comme tout langage, le SI ne reflète pas la réalité de l'organisation, il participe à la créer
Ce qui n'est pas nommé n'existe pas et ne peut permettre l'action
ex. : nomenclatures INSEE : nouvelles activités non recensées
(…)
ces groupes d'activités font difficilement l'objet de politiques spécifiques…
ex. Région : systèmes embarqués
…sauf si volonté politique => création d'un SI ad hoc
ex. Région : comptage "à la main" des entreprises relevant des éco-industries
ex. une marie pour une politique de quartier (comptages)
À propos des objets de la comptabilité publique, et, plus généralement, de la statistique
"la quantification ne reflète pas la réalité, mais en revanche contribue à la façonner, à la transformer, sinon à la créer"
Desrosières, 2003
Contextualisation : La frontière entre donnée et information ne va pas de soi
=> elle dépend des choix de contextualisation que l’on a adopté (valeurs, idéologies, …).
La combinaison des deux données ne produit pas le même jugement sur la gravité de la dette publique.
La situation que l’on pourrait considérer comme la plus inquiétante n’est pas celle du Japon mais celle de la Grèce (dès lors que l’appréciation de la dette est soumise au jugement des non-résidents).
Déf. bâtiment par services techniques d'une mairie : ce qui est au-dessous d'un même toit
toilettes = 1 bâtiment
complexe polyvalent avec théâtre, salle des fêtes, équipements sportifs, centre commercial… = 1 bâtiment
Quartiers avec définitions différente selon les directions d'une mairie
Qu'est-ce qu'un secteur, une filière, une branche…?
Le système d’information numérique = partie informatisée du SI.
Le système d’information numérique est donc une sous partie du système d’information, avec des caractéristiques propres, Tout ce qui est présent dans le système d’information ne saurait être modélisé, et encore moins encodé.
On peut ajouter à ces éléments du filtrage l’implication ou non de futurs utilisateurs du système d’information numérique lors des démarches de conception. Dans bon nombre de démarches, les futurs utilisateurs ne sont pas présents et les modélisations qui sont effectuées peuvent alors se trouver très éloignées de la réalité métier.
Schéma => utilisateur en pointillé, un peu fantomatique
Une base de données relationnelle par exemple imposera une certaine catégorisation des données, qui ne sera pas la même qu’avec une base de données NoSQL ou sans schéma.
De la même façon, le choix d’un langage de programmation objet viendra influencer la formalisation des objets de la réalité de façon prononcée.
Le choix d’une architecture client-serveur ou d’une architecture web aura lui aussi un impact sur ce qu’il est possible d’attendre du système d’information numérique.
Tous ces choix technologiques présentés le plus souvent comme neutres sont un véritable moyen de façonner le système d’information numérique.
ERP ou progiciel : sont exogènes à l’organisation et portent des représentations du monde construites à l’extérieur de l’organisation
Pas anodin d’importer le progiciel depuis un grand compte vers un sous-traitant,
ou bien encore d’importer un logiciel sur étagère adapté à des processus de gestion d’organisations privées dans une collectivité publique.
Métamodèles : lors d’un projet informatique, la mission des concepteurs consiste à traduire les besoins exprimés dans un langage métier en modèles implémentables par des développeurs. Les métamodèles choisis sont alors autant de possibilités de codifier le système d’information : diagrammes de classe, schéma entité-association, processus représentés avec la notation Business Process Modeling (BPMn), etc.
Cependant, tout ce qui est présent dans le système d’information ne saurait être modélisé. A cette étape, l’effet d’entonnoir exclut tout élément du système d’information qui ne saurait être représenté avec ces types de modélisation.
Le risque consiste alors, par exemple, à faire peser des décisions sur les seuls chiffres produits par le système d’information numérique, en ignorant que le système d’information numérique ne donne à réfléchir que sur ce qui est quantifiable.
Les données sont agrégées au sein des organisations dans des tableaux de bord. Exemple : tableau de bord d’un hôpital
Les tableaux de bord, qui existent dans toutes les organisations et qui sont destinés en général aux décideurs. Ils sont construits sur la base des informations présentes dans le système d’information, qui proviennent des logiciels utilisés couramment par les salariés, des systèmes de notation, de données enregistrées automatiquement (captées), etc.
Ils sont constituées d’indicateurs (ici pour le SI d’un hôpital : nombre de séjours, nombre de patients, séjours par pôles de l’hôpital, évolution des recettes, etc) construits, choisis.
Ils donnent une vision de l’organisation, ou d’une partie de l’organisation qui est très subjective.
On remarquera ici qu’il n’y a aucune information sur la qualité des soins par exemple.
Ici on choisit de compter le nombre de séjours, le nombre de patients. On choisit de corréler/d’observer la corrélation entre nombre de séjours et recettes de l’hôpital, on choisit d’observer la répartition homme/femme des séjours.
On pourrait choisir :
À partir des mêmes informations, de définir d’autres indicateurs
De structurer différemment l’information, d’en capter d’autres, afin de construire d’autres indicateurs.
Souvent, le tableau de bord donne une vision très synthétique, notamment grâce à des couleurs ici : en orange ce qui baisse, en vert ce qui augmente. Ici, baisse du nombre de séjours et augmentation des recettes. Mesure-t-on cela car c’est ce qui est souhaité ? Le tableau de bord est le révélateur d’une certaine vision du monde
Forces des flèches d'influence entre SI numérique et vie au travail ne sont pas équivalentes
ACTEURS :masse des utilisateurs, mais aussi clients (Guillaume Tiffon, La mise au travail des clients)
PROCESSUS :Lutte : peu d'engagement de la part des syndicats
Rétroactions :=> GOUVERNEMENTALITE.
Fin = LES RATS DE HANOÏ…