Le bilan 2010 de l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), montre que la mobilisation des entreprises s'est accrue, mais n'a pas empêché la progression du chômage des handicapés.
Fiphfp rapport annuel 2015 (décembre 2016)Cheops Paca
Le rapport annuel national 2015 du Fonds vient de paraître et souligne les résultats obtenus en faveur de l’insertion des personnes en situation de handicap dans l’emploi.
Comme le souligne Marc Desjardins : "Le FIPHFP est aujourd’hui reconnu comme un acteur majeur de l’emploi des personnes en situation de handicap par l’ensemble de la Fonction publique. Elle stagnait il y a dix ans à un niveau d’emploi très faible, avant que le Fonds n’engage plus de 920 millions d’euros dans ses interventions. C’est une action significative, qui trouve ses résultats au niveau des taux d’emploi. Ils ont considérablement augmenté, et l’instauration de politiques handicap s’est multipliée chez les employeurs publics. »
Le Conseil d’administration de l’Agefiph a souhaité
pleinement s’inscrire dans ce mouvement. Il a
notamment défini les modalités d’abondement du
compte personnel de formation pour les demandeurs
d’emploi et les salariés handicapés, rendu son offre
d’interventions en matière de compensation du
handicap éligible aux jeunes engagés dans un service
civique et mis en place un plan de diversification des
métiers vers lesquels les personnes handicapées
s’orientent.
Ces mesures ont un dénominateur commun : ouvrir
le champ des possibles aux personnes handicapées
en matière d’emploi. Et ce, dans un environnement
économique dont la légère croissance n’est toujours
pas suffisante au recul du chômage, et où celui
des personnes handicapées reste particulièrement
élevé.
Mardi 22 septembre, Françoise Descamps-Crosnier, présidente du Comité national du FIPHFP , et Marc Desjardins, directeur de l’établissement public FIPHFP , ont annoncé, à l’occasion d’une conférence de presse, les résultats 2019 du Fonds. Ils ont également fait le point sur la mobilisation de ce dernier durant la crise sanitaire, ainsi que sur les chantiers prioritaires des mois à venir.
Aujourd’hui, devant l’urgence de la situation, la Confédération nationale Handicap Emploi des Organismes de Placement Spécialisés (CHEOPS) des Cap emploi porte la responsabilité morale de concourir à l’amélioration de la situation. L’enjeu du présent document est d’objectiver notre analyse de la situation actuelle, mais surtout d’être force de proposition.
Les axes de progrès que nous vous proposons sont réalistes et tiennent compte de la situation actuelle du pays.
Note d'analyse - Emploi des personnes handicapées et performance des entreprisesFrance Stratégie
Aujourd’hui, on estime que 5,7 millions de personnes ont un handicap, soit 14 % de la population en âge de travailler. La moitié environ - 2,8 millions - bénéficient d'une reconnaissance administrative du handicap. Même si la situation semble meilleure en France que dans le reste de l’Europe, l’insertion sur le marché du travail des personnes handicapées n’en demeure pas moins difficile : leur taux de chômage est près de deux fois plus élevé que la moyenne.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/emploi-handicapees-performance-entreprises
Fiphfp rapport annuel 2015 (décembre 2016)Cheops Paca
Le rapport annuel national 2015 du Fonds vient de paraître et souligne les résultats obtenus en faveur de l’insertion des personnes en situation de handicap dans l’emploi.
Comme le souligne Marc Desjardins : "Le FIPHFP est aujourd’hui reconnu comme un acteur majeur de l’emploi des personnes en situation de handicap par l’ensemble de la Fonction publique. Elle stagnait il y a dix ans à un niveau d’emploi très faible, avant que le Fonds n’engage plus de 920 millions d’euros dans ses interventions. C’est une action significative, qui trouve ses résultats au niveau des taux d’emploi. Ils ont considérablement augmenté, et l’instauration de politiques handicap s’est multipliée chez les employeurs publics. »
Le Conseil d’administration de l’Agefiph a souhaité
pleinement s’inscrire dans ce mouvement. Il a
notamment défini les modalités d’abondement du
compte personnel de formation pour les demandeurs
d’emploi et les salariés handicapés, rendu son offre
d’interventions en matière de compensation du
handicap éligible aux jeunes engagés dans un service
civique et mis en place un plan de diversification des
métiers vers lesquels les personnes handicapées
s’orientent.
Ces mesures ont un dénominateur commun : ouvrir
le champ des possibles aux personnes handicapées
en matière d’emploi. Et ce, dans un environnement
économique dont la légère croissance n’est toujours
pas suffisante au recul du chômage, et où celui
des personnes handicapées reste particulièrement
élevé.
Mardi 22 septembre, Françoise Descamps-Crosnier, présidente du Comité national du FIPHFP , et Marc Desjardins, directeur de l’établissement public FIPHFP , ont annoncé, à l’occasion d’une conférence de presse, les résultats 2019 du Fonds. Ils ont également fait le point sur la mobilisation de ce dernier durant la crise sanitaire, ainsi que sur les chantiers prioritaires des mois à venir.
Aujourd’hui, devant l’urgence de la situation, la Confédération nationale Handicap Emploi des Organismes de Placement Spécialisés (CHEOPS) des Cap emploi porte la responsabilité morale de concourir à l’amélioration de la situation. L’enjeu du présent document est d’objectiver notre analyse de la situation actuelle, mais surtout d’être force de proposition.
Les axes de progrès que nous vous proposons sont réalistes et tiennent compte de la situation actuelle du pays.
Note d'analyse - Emploi des personnes handicapées et performance des entreprisesFrance Stratégie
Aujourd’hui, on estime que 5,7 millions de personnes ont un handicap, soit 14 % de la population en âge de travailler. La moitié environ - 2,8 millions - bénéficient d'une reconnaissance administrative du handicap. Même si la situation semble meilleure en France que dans le reste de l’Europe, l’insertion sur le marché du travail des personnes handicapées n’en demeure pas moins difficile : leur taux de chômage est près de deux fois plus élevé que la moyenne.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/emploi-handicapees-performance-entreprises
Source : Localtis.info.
Le fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) a présenté ce 8 juillet ses derniers résultats et ses ambitions pour l'avenir. Avec un taux d'emploi de personnes handicapées de 5,7%, dont 6% pour les régions et les communes, la fonction publique territoriale apparaît mobilisée.
Globalement, en 2013, le taux d'emploi des personnes en situation de handicap (PH) dans la fonction publique s'élève à 4,6%. Cela correspond à 196.730 "bénéficiaires de l'obligation d'emploi". S'adressant ce 8 juillet à la presse, l'exécutif du fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) s'est montré optimiste quant à l'évolution des conditions d'insertion professionnelle de ces personnes en situation de handicap.
Agir ensemble pour outiller la société inclusive et accélérer l’ouverture du monde de l’emploi et de la formation au handicapPour une majorité d’entre nous, le confinement du printemps 2020 a été source de questionnements. Sociaux et sociétaux en particulier. Comment va s’organiser la société de demain? Quelles seront les conséquences de la crise sanitaire?Quels enseignements pouvons-nous en tirer pour développer et améliorer l’emploi des personnes en situation de handicapdans les entreprises ?Parce que cette crise change le regard que nous portons sur notre société, elle doit être vue comme le levier d’une prise de conscience plus générale sur des sujets de fond, comme celui de l’inclusion des personnes en situation de handicap au travail. Pour connaître l’après, pour l’imaginer, le construire ensemble, il faut avant tout regarder ce que le présent nous apprend, tirer des leçons du présent et repenser le monde de l’emploi, de la formation et de l’entreprise.
Communiqué de presse : Aladom fait ses 9 propositions au gouvernement pour bo...Kahiba Grace BEHE
Dans un communiqué de presse du 05 avril 2017, le site internet Aladom fait ses 9 propositions au prochain gouvernement pour booster le service des secteurs à la personne.
L'Emploi sera t-il sauvé par les régions ?Eric LEGER
Mise en avant des compétences locales (développement économique, entre autres), de leurs proximités avec le monde entrepreneurial, avec les acteurs oeuvrant au quotidien dans la connaissance des demandeurs d'emploi...les régions poussent le gouvernement à leur faire confiance.
Elles souhaitent à la fois obtenir l'accès aux (big) datas de Pôle Emploi et la réallocation des moyens financiers (liés au plan d'urgence des 500.000 formations et au millard d'€ pour les chômeurs).
Elles ont obtenu le pilotage de cette attribution financière exceptionnelle.
L'extension à l'obtention de l'enveloppe complète des formations passera par des expérimentations et par un accord sur les rôles et responsabilités entre les régions et Pôle Emploi, au nom de l'équité nationale (risques de disparités territoriales dans le traitement des dossiers, SMIC par région, avenir des agents de Pôle Emploi, ...).
La gouvernance de ce sujet ne devrait-elle pas être constituée (à parts égales) de tous les acteurs nationaux, tant au plan étatique, qu'entrepreneurial, social, syndical et associatif ?
Mobilisation pour créer 1 million d’emplois
Agir pour la croissance, l’investissement et l’emploi
Ce document résume les engagements que le MEDEF se propose de prendre dans le cadre du pacte de responsabilité proposé par le Président de la République.
Certains de ces engagements sont internes, d'autres sont proposés aux partenaires sociaux ou en lien avec le Gouvernement.
Ils sont tous conditionnés par l'action du Gouvernement qui a les clés pour libérer les énergies, mais aussi des parlementaires qui peuvent accompagner ou contrarier ce Pacte par leurs actes et leurs propos.
Mémo pratique : Obligation d'Emploi de Travailleurs Handicapés & AGEFIPHChristophe REY
Découvrez notre mémo pratique pour comprendre l'Obligation d'Emploi des Travailleurs Handicapés & la taxe AGFIPH.
Notamment l'évolution de la taxe AGEFIPH avec la loi Avenir pro
Innovant dans l’accompagnement des employeurs publics, efficace dans la
compensation des situations de handicap, exemplaire dans la gestion des fonds publics : telle est l’idée du FIPHFP que portent le président du Comité national, André Montané et le directeur de l’Établissement public, Jean-Charles Watiez.
Les boîtes noires de la formation professionnelleFondation iFRAP
Tout juste réformés en 2015, notre système de formation professionnelle et son financement restent incompréhensibles pour nombre d’acteurs et d’observateurs. La dernière réforme n’aura rien modifié sur le fond et s’est encore moins attaquée au tabou de la répartition des milliards de la formation professionnelle versés par les entreprises aux organismes collecteurs qui sont devenus, au fil des années, les véritables pilotes de cette politique publique. Aujourd’hui, on compte plus de 100 organismes collecteurs publics et privés en train de se constituer des réserves financières grâce aux contributions versées par plus de 3 millions d’entreprises, travailleurs indépendants et plus de 36 000 employeurs publics, qui doivent ensuite s’y retrouver entre les plus de 62 600 organismes de formations reconnus
Pour la troisième année consécutive, le taux nd’emploi légal des personnes en situation de handicap poursuit sa progression au dessus 5 %.
Cela représente 240 691 bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) dans l’ensemble des fonctions publiques.
5,18 % : c’est le taux d’emploi direct dans les trois fonctions publiques (c’est à dire hors achats responsables)
Avec une baisse de 8 %, c’est-à-dire - 24.000 jeunes, l’apprentissage a connu en 2013 un recul historique.
Si la crise a évidemment joué un rôle négatif, ce décrochage s’explique avant tout par les six erreurs accumulées du Gouvernement en la matière.
Mais au-delà de la conjoncture, cette situation dramatique pour les jeunes et les entreprises doit être l’occasion de lancer, enfin, une réflexion en profondeur et une action en vue de refondre l’apprentissage durablement pour en faire à tous niveaux et pour chaque jeune une voie pédagogique d’excellence, une voie pédagogique recherchée.
Depuis le début des années 2000 en effet, les gouvernements n’ont eu de cesse de vanter ses mérites. Pourtant, mis à part dans les niveaux supérieurs, l’apprentissage a stagné depuis 15 ans, et même reculé depuis l’année dernière. Force est de constater qu’au-delà de la conjoncture économique et des politiques conduites, des facteurs structurels de blocage sont à l’oeuvre.
La volonté du MEDEF, c’est d’identifier ces blocages et de soumettre au débat des propositions pour les surmonter.
Les entreprises, notamment dans le cadre du pacte de responsabilité, sont prêtes à s’investir davantage dans la formation des jeunes en apprentissage. C’est leur nécessaire contribution à l’intérêt général, c’est leur intérêt économique impératif.
Encore faut-il leur en donner les moyens, c’est-à-dire la liberté, de le faire.
Tel est l’objet du présent document : formuler des propositions esquissant un nouveau modèle d’apprentissage fondé sur les besoins des jeunes et des entreprises, pour donner à plus de jeunes la chance de réussir par l’apprentissage, pour donner à plus d’entreprises l’opportunité d’utiliser ce levier formidable de compétitivité.
Le MEDEF veut également, à travers sa réflexion, contribuer positivement au pacte de responsabilité proposé par le Gouvernement : si les premières discussions ou négociations de branche relatives au pacte de responsabilité mettent toutes en lumière une tendance à la baisse de l’alternance et de l’apprentissage
en particulier, cette tendance n’a rien de fatal. Nous en avons la forte conviction et volonté.
Il est possible de la corriger rapidement, par une réforme structurelle d’une part et des mesures d’urgence d’autre part.
Si ces conditions sont remplies, alors les branches seront en situation de s’engager, positivement, dans le cadre du pacte de responsabilité, des objectifs chiffrés en matière d’apprentissage.
L’apprentissage est un atout et une force pour notre jeunesse et nos entreprises.
8 propositions pour plus de transparence de la vie publiqueFondation iFRAP
La transparence de la vie publique est devenue un impératif démocratique. La législation n’a longtemps évolué qu’au gré des scandales, révélant un rejet de la vie publique. Aujourd’hui, les pouvoirs publics semblent avoir pris le problème à bras-le-corps avec trois textes votés en 2013 et 2014 : la loi relative à la transparence de la vie publique, la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière et enfin la loi interdisant le cumul de fonctions électives locales avec le mandat de député et de sénateur. Mais il reste encore des progrès à faire.
Source : Localtis.info.
Le fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) a présenté ce 8 juillet ses derniers résultats et ses ambitions pour l'avenir. Avec un taux d'emploi de personnes handicapées de 5,7%, dont 6% pour les régions et les communes, la fonction publique territoriale apparaît mobilisée.
Globalement, en 2013, le taux d'emploi des personnes en situation de handicap (PH) dans la fonction publique s'élève à 4,6%. Cela correspond à 196.730 "bénéficiaires de l'obligation d'emploi". S'adressant ce 8 juillet à la presse, l'exécutif du fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) s'est montré optimiste quant à l'évolution des conditions d'insertion professionnelle de ces personnes en situation de handicap.
Agir ensemble pour outiller la société inclusive et accélérer l’ouverture du monde de l’emploi et de la formation au handicapPour une majorité d’entre nous, le confinement du printemps 2020 a été source de questionnements. Sociaux et sociétaux en particulier. Comment va s’organiser la société de demain? Quelles seront les conséquences de la crise sanitaire?Quels enseignements pouvons-nous en tirer pour développer et améliorer l’emploi des personnes en situation de handicapdans les entreprises ?Parce que cette crise change le regard que nous portons sur notre société, elle doit être vue comme le levier d’une prise de conscience plus générale sur des sujets de fond, comme celui de l’inclusion des personnes en situation de handicap au travail. Pour connaître l’après, pour l’imaginer, le construire ensemble, il faut avant tout regarder ce que le présent nous apprend, tirer des leçons du présent et repenser le monde de l’emploi, de la formation et de l’entreprise.
Communiqué de presse : Aladom fait ses 9 propositions au gouvernement pour bo...Kahiba Grace BEHE
Dans un communiqué de presse du 05 avril 2017, le site internet Aladom fait ses 9 propositions au prochain gouvernement pour booster le service des secteurs à la personne.
L'Emploi sera t-il sauvé par les régions ?Eric LEGER
Mise en avant des compétences locales (développement économique, entre autres), de leurs proximités avec le monde entrepreneurial, avec les acteurs oeuvrant au quotidien dans la connaissance des demandeurs d'emploi...les régions poussent le gouvernement à leur faire confiance.
Elles souhaitent à la fois obtenir l'accès aux (big) datas de Pôle Emploi et la réallocation des moyens financiers (liés au plan d'urgence des 500.000 formations et au millard d'€ pour les chômeurs).
Elles ont obtenu le pilotage de cette attribution financière exceptionnelle.
L'extension à l'obtention de l'enveloppe complète des formations passera par des expérimentations et par un accord sur les rôles et responsabilités entre les régions et Pôle Emploi, au nom de l'équité nationale (risques de disparités territoriales dans le traitement des dossiers, SMIC par région, avenir des agents de Pôle Emploi, ...).
La gouvernance de ce sujet ne devrait-elle pas être constituée (à parts égales) de tous les acteurs nationaux, tant au plan étatique, qu'entrepreneurial, social, syndical et associatif ?
Mobilisation pour créer 1 million d’emplois
Agir pour la croissance, l’investissement et l’emploi
Ce document résume les engagements que le MEDEF se propose de prendre dans le cadre du pacte de responsabilité proposé par le Président de la République.
Certains de ces engagements sont internes, d'autres sont proposés aux partenaires sociaux ou en lien avec le Gouvernement.
Ils sont tous conditionnés par l'action du Gouvernement qui a les clés pour libérer les énergies, mais aussi des parlementaires qui peuvent accompagner ou contrarier ce Pacte par leurs actes et leurs propos.
Mémo pratique : Obligation d'Emploi de Travailleurs Handicapés & AGEFIPHChristophe REY
Découvrez notre mémo pratique pour comprendre l'Obligation d'Emploi des Travailleurs Handicapés & la taxe AGFIPH.
Notamment l'évolution de la taxe AGEFIPH avec la loi Avenir pro
Innovant dans l’accompagnement des employeurs publics, efficace dans la
compensation des situations de handicap, exemplaire dans la gestion des fonds publics : telle est l’idée du FIPHFP que portent le président du Comité national, André Montané et le directeur de l’Établissement public, Jean-Charles Watiez.
Les boîtes noires de la formation professionnelleFondation iFRAP
Tout juste réformés en 2015, notre système de formation professionnelle et son financement restent incompréhensibles pour nombre d’acteurs et d’observateurs. La dernière réforme n’aura rien modifié sur le fond et s’est encore moins attaquée au tabou de la répartition des milliards de la formation professionnelle versés par les entreprises aux organismes collecteurs qui sont devenus, au fil des années, les véritables pilotes de cette politique publique. Aujourd’hui, on compte plus de 100 organismes collecteurs publics et privés en train de se constituer des réserves financières grâce aux contributions versées par plus de 3 millions d’entreprises, travailleurs indépendants et plus de 36 000 employeurs publics, qui doivent ensuite s’y retrouver entre les plus de 62 600 organismes de formations reconnus
Pour la troisième année consécutive, le taux nd’emploi légal des personnes en situation de handicap poursuit sa progression au dessus 5 %.
Cela représente 240 691 bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) dans l’ensemble des fonctions publiques.
5,18 % : c’est le taux d’emploi direct dans les trois fonctions publiques (c’est à dire hors achats responsables)
Avec une baisse de 8 %, c’est-à-dire - 24.000 jeunes, l’apprentissage a connu en 2013 un recul historique.
Si la crise a évidemment joué un rôle négatif, ce décrochage s’explique avant tout par les six erreurs accumulées du Gouvernement en la matière.
Mais au-delà de la conjoncture, cette situation dramatique pour les jeunes et les entreprises doit être l’occasion de lancer, enfin, une réflexion en profondeur et une action en vue de refondre l’apprentissage durablement pour en faire à tous niveaux et pour chaque jeune une voie pédagogique d’excellence, une voie pédagogique recherchée.
Depuis le début des années 2000 en effet, les gouvernements n’ont eu de cesse de vanter ses mérites. Pourtant, mis à part dans les niveaux supérieurs, l’apprentissage a stagné depuis 15 ans, et même reculé depuis l’année dernière. Force est de constater qu’au-delà de la conjoncture économique et des politiques conduites, des facteurs structurels de blocage sont à l’oeuvre.
La volonté du MEDEF, c’est d’identifier ces blocages et de soumettre au débat des propositions pour les surmonter.
Les entreprises, notamment dans le cadre du pacte de responsabilité, sont prêtes à s’investir davantage dans la formation des jeunes en apprentissage. C’est leur nécessaire contribution à l’intérêt général, c’est leur intérêt économique impératif.
Encore faut-il leur en donner les moyens, c’est-à-dire la liberté, de le faire.
Tel est l’objet du présent document : formuler des propositions esquissant un nouveau modèle d’apprentissage fondé sur les besoins des jeunes et des entreprises, pour donner à plus de jeunes la chance de réussir par l’apprentissage, pour donner à plus d’entreprises l’opportunité d’utiliser ce levier formidable de compétitivité.
Le MEDEF veut également, à travers sa réflexion, contribuer positivement au pacte de responsabilité proposé par le Gouvernement : si les premières discussions ou négociations de branche relatives au pacte de responsabilité mettent toutes en lumière une tendance à la baisse de l’alternance et de l’apprentissage
en particulier, cette tendance n’a rien de fatal. Nous en avons la forte conviction et volonté.
Il est possible de la corriger rapidement, par une réforme structurelle d’une part et des mesures d’urgence d’autre part.
Si ces conditions sont remplies, alors les branches seront en situation de s’engager, positivement, dans le cadre du pacte de responsabilité, des objectifs chiffrés en matière d’apprentissage.
L’apprentissage est un atout et une force pour notre jeunesse et nos entreprises.
8 propositions pour plus de transparence de la vie publiqueFondation iFRAP
La transparence de la vie publique est devenue un impératif démocratique. La législation n’a longtemps évolué qu’au gré des scandales, révélant un rejet de la vie publique. Aujourd’hui, les pouvoirs publics semblent avoir pris le problème à bras-le-corps avec trois textes votés en 2013 et 2014 : la loi relative à la transparence de la vie publique, la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière et enfin la loi interdisant le cumul de fonctions électives locales avec le mandat de député et de sénateur. Mais il reste encore des progrès à faire.
Note de Conjonture Jones Lang LaSalle - Avril 2012JLL France
La note de conjoncture revient ce mois-ci sur :
• En termes économiques, un certain regain d’optimisme des indicateurs vient corriger les excès de l’hiver dernier
• Sur le marché locatif, la demande placée et l’offre sont stables par rapport au 4e trimestre 2011
• Le marché des transactions de plus de 5.000 m² a été dynamique ce trimestre
• Le marché de l’investissement réitère exactement le même score que l’an dernier avec 1,34 milliards d’Euros investis
Cette étude a été réalisé par Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l'agence de marketing 1min30 et à l'époque directeur associé de GreenInside, en partenariat avec IPSOS.
Les résultats de cette étude sont toujours d'actualité et donne des pistes d'actions concrètes et iconoclastes permettant de réduire le bilan carbone des ménages.
Cette étude a par ailleurs été très largement reprise par la presse (France 3, M6, le Monde, Libération, etc.) lors de sa publication et souligne ainsi la pertinence de ce genre d'étude dans une stratégie de communication.
Les personnes handicapées et l'emploi : le bilan 2010 de l'AgefiphChristophe Lemesre
Le bilan 2010 de l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), montre que la mobilisation des entreprises s'est accrue, mais n'a pas empêché la progression du chômage des handicapés.
Rapport d'activité de l'Agefiph +2016+bdCheops Paca
L’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion
des personnes handicapées) est instaurée avec la loi du
10 juillet 1987, qui a crée l’obligation d’emploi de 6 % de
travailleurs handicapés dans les entreprises privées de
20 salariés et plus. Sa mission est de favoriser l’insertion et
le maintien dans l’emploi des personnes handicapées dans
le secteur privé, au moyen des contributions versées par les
entreprises.
Complémentaire aux politiques et dispositifs de droit commun,
l’action de l’Agefiph comporte essentiellement :
• la mise à disposition d’une offre d’intervention
(prestations et aides financières) pour les employeurs et
les personnes handicapées avec pour objectif de soutenir
leurs projets de préparation, d’accès et de maintien dans
l’emploi ;
• l’animation de politiques visant à mobiliser les dispositifs
de droit commun en direction des personnes handicapées
et à articuler les actions des différentes parties-prenantes
au travers de conventions et accords de partenariat. Au
niveau national, l’Agefiph est signataire notamment d’une
convention inter-institutionnelle avec l’État, les Régions
de France, Pôle emploi, la CNSA1 , le FIPHFP2 , la CNAMTS3
et la CCMSA4 . Au plan régional, l’Agefiph développe des
partenariats avec les services de l’État, les conseils régionaux,
Pôle emploi, les MDPH5 et les Carsat6 en particulier.
L’Agefiph a financé en 2020 des actions destinées au maintien, à l’insertion dans l’emploi, à la formation, à la mobilisation des entreprises, des acteurs de l’emploi et de la formation ou encore en faveur de l’innovation et de la recherche à hauteur de 455,4 M€ (hors budget de fonctionnement), soit 7 M€ de plus qu’en 2019.
16 juin 2017 signature de la nouvelle convention fiphfp-agefiph Cheops Paca
Bagneux, le 16 juin 2017 – Anne Baltazar, présidente de l’Agefiph et Marc Desjardins, directeur du FIPHFP ont signé la troisième convention de coopération qui lie l’Agefiph et le FIPHFP. Celle-ci renforce les relations partenariales déjà bien établies entre les deux institutions chargées de soutenir l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans les secteurs privé et public.
L’Agefiph et le Fiphfp entendent donner une nouvelle impulsion à leur relation, en s’appuyant sur leurs expertises réciproques et leur capacité à mutualiser leurs moyens dans le but de mieux répondre aux besoins des employeurs et des personnes handicapées.
Signature de la 3ème convention Fiphfp Agefiph (juin 2017)Association Heda
Bagneux, le 16 juin 2017 – Anne Baltazar, présidente de l’Agefiph et Marc Desjardins, directeur du FIPHFP ont signé la troisième convention de coopération qui lie l’Agefiph et le FIPHFP. Celle-ci renforce les relations partenariales déjà bien établies entre les deux institutions chargées de soutenir l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans les secteurs privé et public.
L’Agefiph et le Fiphfp entendent donner une nouvelle impulsion à leur relation, en s’appuyant sur leurs expertises réciproques et leur capacité à mutualiser leurs moyens dans le but de mieux répondre aux besoins des employeurs et des personnes handicapées.
La FNTV et l'Agefiph ont signé leur première convention régionale en novembre 2013. Elle fait suite au diagnostic conseil approfondi réalisé par l'équipe HEDA 13 Conseil au printemps 2012 auprès des adhérents de la région, diagnostic qui a permis de définir une politique handicap pour la branche du transport de voyageurs.
La FNTV s'est engagée à mettre en place des actions sur :
1/ La communication et la sensibilisation auprès des acteurs de la branche,
2/ Le recrutement collectif et individuel
3/ Le maintien dans l'emploi
4/ La collaboration avec le secteur protégé
Fiphfp : Rapport d'activité 2016 (12 juillet 2017)Cheops Paca
Le FIPHFP a été créé en 2006 comme un dispositif d’amorçage d’une politique d’insertion
des personnes en situation de handicap dans la Fonction publique. L’objectif était de
mettre en place un système d’incitation favorisant le recrutement et le maintien dans
l’emploi dans les trois fonctions publiques. Dix ans plus tard, le succès est au rendezvous
avec un taux d’emploi passé de 3,74 % à plus de 5,3 %. Cette progression illustre
la mobilisation des employeurs publics sur le sujet. On constate aujourd’hui que
l’accompagnement proposé par le FIPHFP est « victime » de ses résultats très positifs
car les besoins des employeurs pour financer la compensation du handicap des agents
recrutés et/ou maintenus dans l’emploi ne peuvent plus être financés intégralement par les
contributions.
Marc Desjardins
40 employeurs (entreprises et collectivités) proposant près de 300 emplois à des personnes en situation de handicap : c'est la promesse de ces 9èmes Rencontres Emploi Handicap, Mardi 17 novembre, 9h - 17h Hangar 14 Bordeaux.
Ce salon organisé par la Maison de l’Emploi de Bordeaux est chaque année l’évènement phare dans la métropole de la Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées.
La Maison de l’Emploi de Bordeaux joue ainsi pleinement son rôle d’animateur du territoire en permettant à plus d’un millier de personne handicapées en recherche d’emploi d’avoir un réel contact avec des entreprises qui recrutent. En savoir plus : http://www.emploi-bordeaux.fr/archives/502-bordeaux-rencontres-emploi-handicap-2015.html
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel simplifie les déclarationsdes entreprises liéesà l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, en intégrant cette formalité en DSN et en transférant la gestion des déclarations au réseau des Urssaf.
Qu'est-ce que le pacte de responsabilité ? Quel est son calendrier ? Quels sont les allègements prévus ? Où en sont les discussions dans les branches ? Comment le Medef accompagne-t-il le Pacte ? Le Pacte est-il une « aide aux entreprises » ou un « cadeau aux patrons » ? Le Pacte suffira-t-il pour relancer notre pays ? Que faut-il faire de plus ?
Dans ce document de travail, le MEDEF propose d’agir en trois temps :
- Créer, sous 3 mois, un « choc d’emplois » par un premier « pack » de 5 mesures à voter en
urgence, dans le cadre d’une loi « d’état d’urgence de croissance et d’emplois ».
- Engager pour 2016, un second « pack » de 5 réformes afin de soutenir ce premier choc et
encourager le redémarrage de la création d’emplois.
- Lancer pour les 3 prochaines années, un dernier « pack » de 5 réformes structurantes afin de
créer les conditions de croissance et d’emploi pour les 15 prochaines années.
C’est maintenant qu’il faut agir : la situation sur le front de l’emploi est tellement dégradée que la
dynamique de création d’emplois va demander des mois à se mettre en œuvre.
Ce premier document n’est pas un programme politique, mais bien d’une démarche citoyenne qui
devrait être partagée par tous, partis politiques, organisations syndicales, associations.
Le MEDEF est prêt à s’engager à soutenir ce plan, à le promouvoir auprès de toutes les entreprises et
les entrepreneurs en France, mais également à l’international.
Les entreprises de toutes tailles, de tous secteurs, ont la volonté d’embaucher et de former salariés
et apprentis. Elles sont prêtes à se mobiliser pour répondre à cet immense défi de notre pays. Encore
faut-il leur créer, dans la durée, les conditions pour le faire.
éDition 2012 du baromètre des réseaux sociaux, l’ifop montre que 82% des inte...Christophe Lemesre
La couverture des réseaux sociaux progresse. Dans son édition 2012 du baromètre des réseaux sociaux, l’Ifop montre que 82% des internautes seraient membres d’au moins un réseau social (vs 77% en 2011), et chaque internaute est en moyenne membre de 3,5 réseaux ou médias sociaux (vs 2,8 l’an passé). 54% des internautes sont aujourd’hui inscrits sur Facebook, confirmant une progression constante de sa fréquentation depuis plusieurs années (vs 37% en 2009, 49% l’an passé). Twitter, pour sa part, reste à la 9ème place des réseaux sociaux les plus fréquentés. Seuls deux réseaux sociaux (outre Facebook) sont fréquentés par au moins un tiers des internautes : Windows Live Messenger (46%) et Copains d’avant (33%). Ce dernier enregistrant un recul de la fréquentation (-4 points en un an, -16 en quatre ans) tout comme Trombi (14%, -4 points). Google+ affiche quant à lui +9 points en un an et s’installe à la 6ème place des sites les plus fréquentés, selon l’Ifop.
un outil de sensibilisation destiné aux futurs citoyens
Une collection pour les enfants dès 7 ans, initiée par l’association ”Les petits citoyens”
En suscitant le questionnement, le débat et la curiosité au travers des textes
et des illustrations, cette collection contribue au développement d’une citoyenneté
active dès le plus jeune âge. Chaque numéro de la collection est soutenu
par un partenaire et distribué gratuitement.
Création d'un groupe de travail dédié au vieillissement des personnes handica...Christophe Lemesre
Création d'un groupe de travail dédié au vieillissement des personnes handicapées :
Enfin un espoir pour les 30 000 personnes handicapées mentales vieillissantes et leur famille actuellement dans l'impasse !
Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, annonce lors d'une interview accordée à Vivre Ensemble*, journal de l'Unapei la future mise en place d'un groupe de travail sur le vieillissement des personnes handicapées.
Rupture Conventionnelle du contrat de travail: Etude du RC et Analyses sur c...Christophe Lemesre
Le Centre d’études de l’emploi (CEE) vient de publier une enquête sur la rupture conventionnelle (RC) du contrat de travail. L’enquête a été menée auprès d’une centaine de salariés choisis au hasard parmi les RC signées en novembre 2010.
Les Victoires de l’accessibilité mettent en lumière et récompensent les initiatives menées sur tout le territoire pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées mentales.
Les Victoires de l’accessibilité démontrent concrètement qu’il est possible d’agir pour rendre la société accessible aux personnes handicapées mentales. Histoires d’échanges et d’intégration, prise en compte des capacités des personnes handicapées et adaptation de leur environnement, volonté d’ouverture, changement de regard, … les Victoires de l’accessibilité rassemblent des acteurs d’horizons divers engagés pour permettre aux personnes déficientes intellectuelles, quelle que soit la sévérité de leur handicap, d’être des citoyens comme tout le monde et de participer à la vie collective.
Ces réussites, aujourd’hui isolées, ont souvent été rendues possibles grâce à des bonnes volontés et des investissements individuels. L’objectif : que ces Victoires soient répliquées pour servir tous les citoyens handicapés mentaux. Tous ensemble, nous pouvons agir pour mieux les inclure dans notre société.
L’édition 2012 / 2013
En 2012, le concours des Victoires de l’accessibilité est régional et comporte 4 catégories. Les organisateurs de ces concours sont les Urapei (Unions régionales du Mouvement Unapei). Les actions primées Victoires de l’accessibilité régionales 2012 seront remises le 3 décembre 2012. Ces Victoires seront ensuite soumises à un jury national et concourront pour les titres de Victoires de l’accessibilité nationales 2013 décernées le 25 mai 2013 lors du Congrès de l’Unapei à Marseille.
L’enquête de l’AFM a analysé les modalités de financement et le «reste à charge» sur un panel de 611 dossiers de demandes d’aides techniques. Cette étude révèle que le financement de ces aides techniques est jalonné d’obstacles et que le reste à charge pour les personnes demeure encore très important.
Circulaire relative à la campagne budgétaire des ESAT pour lexercice 2011Christophe Lemesre
Cette circulaire vise à définir le cadre général de la campagne budgétaire 2011 des établissements et services daide par le travail, à expliciter les modalités de répartitions de lenveloppe nationale et de mise en uvre des mesures nouvelles.
Lenveloppe nationale prévoie les points principaux suivants :
- Progression de 0,6 % de la masse salariale ;
- Poursuite du plan de création de places dESAT limité à la création de 1 000 places supplémentaires autorisées ;
- Maintien du dispositif de plafonnement, assorti dune mesure ciblée de convergence tarifaire traduite par lapplication dune baisse de 1% de la dotation de lexercice antérieur pour les ESAT situés au dessus des tarifs plafonds fixés pour 2011. Larrêté 2011 distingue un plafond de référence et des plafonds spécifiques majorés tenant compte de facteurs de surcoûts déterminés dans le cadre des enquêtes concernant laccueil de certaines catégories de public handicapé.
Les ESAT ayant signé un CPOM actuellement en cours ne se voient pas assujettis aux principes posés par larrêté fixant les tarifs plafonds pour 2011, dès lors que les modalités dévolution de leur dotation sont fixées contractuellement dans un cadre pluriannuel.
Annexes :
Annexe 1 : Modalités de répartition des enveloppes régionales limitatives 2011
Annexe 2 : Tableau de répartition régionale des places nouvelles et des dotations
Annexe 3 : Modalités de mise en uvre des opérations dinvestissement dédiées aux ESAT
Annexe 4 : Tableau de recensement des besoins régionaux de crédits dinvestissement
Annexe 5 : Modèles de décisions tarifaires
Votre enfant est différent. Depuis l’annonce de son handicap, les années
ont passé. Aujourd’hui, devenu adulte, la question du travail se pose avec
une acuité toute particulière. Parce que travailler lorsque cela est possible,
plus qu’une source de revenus, c’est s’intégrer dans une société. Parce que
travailler contribue à la construction de son identité propre.
Etre déficient intellectuel n’interdit pas d’accéder au travail. Et comme le handicap
mental est très divers, une pluralité de solutions existe. Ce qui reste central,
c’est le projet de vie que votre enfant a construit avec votre soutien.
L’Unapei et ses associations oeuvrent au quotidien pour que les personnes
handicapées mentales puissent accéder à une activité professionnelle.
Le Mouvement a ainsi créé et développé des structures et services d’accompagnement
au travail et milite pour que les besoins et attentes des personnes
handicapées mentales au travail soient pris en compte dans les politiques
publiques*.
Ce guide vient en complément des conseils individualisés et adaptés à la situation
de votre enfant que peuvent vous dispenser les professionnels de terrain,
notamment du milieu associatif, qui vous ont accompagné dans votre cheminement.
Les informations et conseils pratiques que vous trouverez au fil des pages
vous permettront en revanche de vous repérer dans un méandre d’acteurs
institutionnels et d’opérateurs. Mais il est important de garder à l’esprit que
d’un lieu à l’autre, leur bon fonctionnement peut être variable.
L’ambition de ce guide est de vous proposer les repères nécessaires pour que
vous puissiez poser les bonnes questions aux bonnes personnes, afin que votre
enfant, dans son projet d’accès et de maintien au travail soit autant que possible
au bon endroit au bon moment.
La participation associative au regard des temps sociauxChristophe Lemesre
Comparés à la population totale des plus de 15 ans, les adhérents aux associations sont
plus diplômés, plus aisés et plus souvent des hommes. Résider dans une zone rurale ou
une petite ville, mais aussi dans l’Ouest et l’Est de la France incite à l’adhésion. Les
associations sportives et culturelles sont de loin les plus représentées.
Pour les salariés, travailler dans le secteur public prédispose à s’adonner à une activité
associative. La maîtrise de son emploi du temps et la pratique d’horaires variables sont
également des situations qui sont favorables, au contraire de l’exercice d’un métier
pénible et fatigant. La fréquentation des associations est plus forte chez les salariés qui
choisissent un temps partiel et chez les salariés à temps plein dont les horaires
hebdomadaires sont inférieurs à 35 heures. En revanche, elle pâtit d’une activité
professionnelle exigeant des durées beaucoup plus longues
France Bénévolat a pour mission, depuis sa création en 2003, le développement du bénévolat associatif. La
naturemêmedecettemissionportelanécessitéd’uneanalysefinedel’évolutiondubénévolatenFrance,et
danslamesuredupossibled’unecomparaisondesdonnéesfrançaisesaveccellesd’autrespays.Connaître
lepaysagedubénévolataujourd’hui,letauxd’engagementenFrance,ainsiqueplusprécisémentles
données concernantl’engagementdifférencié des jeunes,des actifs ou des retraités sontautant
d’informationsutilesàl’ensembledusecteurassociatif
Communiquer est le défi majeur des personnes atteintes du LIS. Les LIS ayant des facultés intellectuelles parfaitement intactes, cette impossibilité de communiquer est leur plus grande frustration. Il est urgent dès la réanimation de parvenir à rétablir la communication.
Il est nécessaire d’envisager un moyen de communication fondé sur le regard, via un simple code de communication puis avec une aide technique.
Il est primordial de mettre en place cette communication dès le service de réanimation, car elle permet à la personne LIS de sortir de son enfermement et d’exprimer ses désirs, sa souffrance.
La communication est souvent difficile au début car, outre l’apprentissage qu’elle nécessite, la personne LIS est très vite fatiguée. Parfois, l’AVC a pu toucher aussi sa vue (diplopie -voir double - champs visuel réduit…) ou son ouïe.
Il n’est pas nécessaire d’être thérapeute pour mettre en place cette communication, c’est d’ailleurs le plus souvent la famille qui l’instaure.
Cette rubrique prétend faire une rapide présentation des différentes solutions existantes.
Rapport triennal de l'Oservatoire national sur la formation, la recherche et ...Christophe Lemesre
L'ONFRIH a envisagé dans ses travaux la prévention des situations de handicap chez l'enfant puis des situations de handicap à l'âge adulte, principalement dans une dimension " handicap et travail ".
Le modèle de prise en charge de type " solidarité " à évolué vers un modèle d'accompagnement de personnes qui souhaitent accomplir un projet de vie et participer à la vie sociale et, c'est dans cette nouvelle perspective que sont étudiés désormais les contenus de formations des travailleurs sociaux et des enseignants. Sont également analysées les formations pour les personnels des maisons départementales des personnes handicapées, les professionnels de santé et les architectes et acteurs du cadre bâti ; la formation des aidants fait également partie de cette étude.
Le présent ouvrage, premier rapport triennal de l'ONFRIH, est une des contributions à la seconde Conférence nationale du handicap qui s'est tenue le 8 juin 2011.
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
La démarche de soins selon l'école de la promotion de la santé
personnes handicapées et l'emploi : le bilan 2010 de l'Agefiph
1. plus d’infos sur www.agefiph.fr
L’Agefiphen
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2. Depuis la loi du 10 juillet 1987, les entreprises de 20 salariés et plus
ont l’obligation de compter un minimum de 6 % de personnes
handicapées dans leur effectif. Pour satisfaire à cette obligation,
elles peuvent embaucher, faire appel au secteur protégé et adapté,
signer un accord sur l’emploi et le handicap, accueillir des stagiaires
ou verser une contribution financière à l’Agefiph.
La loi du 11 février 2005 renforce cette obligation d’emploi dans
les entreprises. Elle pose le principe de non-discrimination et d’égalité
de traitement vis-à-vis des personnes handicapées, tant pour leur
accès à l’emploi que pour leur maintien dans l’emploi et leur évolution
de carrière. Elle crée le « droit à compensation » du handicap et instaure
dans les entreprises ayant des représentants du personnel l’obligation
annuelle de négocier à propos de l’emploi des personnes handicapées.
Queditlaloi?
L’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion
professionnelle des personnes handicapées) est née avec la loi
du 10 juillet 1987 instaurant une obligation d’emploi de travailleurs
handicapés. Elle perçoit et gère les contributions des entreprises
qui satisfont ainsi à leur obligation d’emploi.
La mission de l’Agefiph est de favoriser l’insertion professionnelle
et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés dans
les entreprises privées. Pour cela, l’Agefiph apporte aux personnes
handicapées et aux entreprises des aides financières et des services
mis en œuvre par des réseaux de partenaires sélectionnés par elle.
L’Agefiph est un organisme sous tutelle du ministre chargé de l’emploi.
Elle assure une mission de service public, qui s’inscrit dans le cadre
d’une convention signée avec l’État et renouvelée tous les trois ans.
Quiestl’Agefiph?
L’Agefiph est une association nationale dotée d’un conseil
d’administration qui définit la stratégie et la politique générale
mises en œuvre par le directeur général. Ses trois directions
territoriales déclinent et coordonnent les décisions à l’échelle
des 20 délégations régionales.
Commentl’Agefiphest-elleorganisée?
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3. 02 Interview croisée
Jean-Marie Faure, président,
et Pierre Blanc, directeur général
04 Faits marquants
Douze mois dans la vie de l’Agefiph
08 Une année vue par
Éléonore, Eduardo, Isabelle,
Vincent et les autres…
16 Focus sur une année d’évolution
• Une conjoncture défavorable à l’emploi
des personnes handicapées
• Le plan de soutien a tenu ses promesses
• Plus de salariés handicapés maintenus
dans leur emploi
• Les entreprises changent de regard
sur le handicap
• Priorité à l’alternance
30 Gouvernance
S’adapter aux nouveaux enjeux
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4. 2
en2010
président
directeur général
L’année 2009 avait été celle du déploiement
du plan de soutien pour contrer les effets
de la crise. Quel bilan dressez-vous
de l’année 2010 ?
En 2010, l’activité de l’Agefiph a été
marquée par un niveau d’intervention tout à fait iné-
ditavecunengagementfinancierhistorique,àhauteur
de 740 millions d’euros. En un an, le nombre d’actions
engagées en direction des personnes handicapées a
dépassé228000(+9%parrapportà2009)etatteint
120000 (+12%) pour ce qui concerne les entreprises.
Tous les indicateurs sont à la hausse, qu’il s’agisse des
placements réalisés par Cap emploi ou des actions de
maintien dans l’emploi accompagnées par le réseau
Sameth. L’alternance, qui reste l’une des voies les plus
sûresversl’emploidurable,aégalementconnuunetrès
forte progression, notamment grâce aux contrats de
professionnalisationadultes.
Ces chiffres démontrent claire-
ment que les dispositifs d’insertion professionnelle des
personnes handicapées fonctionnent. En dépit de la
conjoncture,leséquipesdel’Agefiph–ettoutelacom-
munauté d’acteurs spécialisés qui l’entoure– ont su se
mobiliser. Il faut saluer cet engagement exceptionnel
Jean-Marie Faure, président
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5. L’Agefiph en 2010
3
commun que sont Pôle emploi, les conseils généraux,
les branches professionnelles et leurs organismes
collecteurs en matière de formation professionnelle
(OPCA). Plus que jamais, nous devons développer le
partenariat institutionnel et opérationnel du champ
emploi-formation de droit commun en mettant à sa
disposition notre expertise, des outils adaptés et nos
réseauxd’opérateursspécialisés.C’estbienlàl’espritde
laloide2005:l’Agefiphintervientencomplément–et
nonensubstitution–desorganismesdedroitcommun
pour les aider à rendre accessible l’ensemble de leurs
dispositifsauxtravailleurshandicapés.
1. Association pour la formation professionnelle des adultes.
2. Déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés.
dans un contexte particulièrement difficile. Le plan de
soutien lancé début 2009 par l’Agefiph pour atténuer
leseffetsdelacrisealargementtenusespromesses.Le
programme complémentaire également; en particulier,
ilconvientdesoulignerlaréussitedelacampagneenga-
géeparl’Agefiphendirectiondesentreprisesàquotazéro
(EQZ):plusde93%d’entreellessontsortiesdurisquede
surcontribution en générant l’équivalent de 6500em-
ploisoccupéspardespersonneshandicapées.
Alors qu’elle est confrontée à une demande
d’intervention très forte, l’Agefiph doit aussi
composer avec la baisse de la contribution.
Comment gérer cette contradiction ?
L’Agefiphsesitueeffectivementàla
croiséedeschemins.Aprèsavoirenregistrédesniveaux
decollectetrèsélevéssousl’effetdelaloide2005,nous
constatons, depuis 2008, une diminution progressive
de la contribution, qui baisse cette année encore de
7 %.C’estuneévolutionlogiqueetprévisible :leregard
porté sur le handicap évolue et le nombre de salariés
handicapésaugmente,malgréuncontexteéconomique
défavorable. Les entreprises s’engagent, en recrutant,
en signant des accords d’entreprise exonératoires ou
en recourant à la sous-traitance. En 2010, l’Agefiph a
doncamorcé,àtraversladémarcheTrajectoire2012,la
sortieprogressivedesprogrammesconjoncturelspour
s’orienterversunprogrammeunique.Celapassepardes
mesures de régulation et un redéploiement de certai-
nes aides. La réflexion est en cours dans le cadre de la
concertation lancée avec l’ensemble des partenaires
dans la logique de la démarche Réussir ensemble.
La sortie des programmes
conjoncturelsaétébeaucoupplusrapideetviolenteque
nousl’aurionssouhaité.Ilfautrappelerque,endépitde
la convention État-Agefiph, l’État a pris l’initiative, sans
concertation, de ponctionner 50millions d’euros sur le
budgetconjonctureldel’Agefiphen2009,cequin’apas
été sans conséquence sur notre capacité à lisser cette
périodederégulation.Ànouveau,lesimportantstrans-
fertsdecharges,sanscompensationfinancière,prévus
par la loi de finances 2011 –gestion du marché Afpa(1)
,
reconnaissancedelalourdeurduhandicapetadminis-
tration de la DOETH(2)
– se traduiront par une baisse
des services rendus à nos bénéficiaires, à un moment
oùlademanded’interventionvacroissant.J’observepar
ailleurs que ces différents transferts de compétences
confèrent à l’Agefiph des prérogatives de puissance
publique. L’État renforce ainsi la légitimité de l’Agefiph
en tant qu’acteur central de l’insertion professionnelle
des personnes handicapées et reconnaît, par là même,
la qualité de la gestion des partenaires sociaux et des
associationsquiformentlagouvernancedufonds.
Comment ce repositionnement
se concrétisera-t-il en 2011 ?
: Avant toute chose, par un
partenariat renforcé avec les organismes de droit
Pierre Blanc, directeur général
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6. 4
Jamel Debbouze, un
ambassadeur impliqué
Après le succès de la campagne
de communication nationale
« Fonce ! » lancée en 2009,
l’Agefiph a renouvelé sa collaboration
avec Jamel Debbouze. Ambassadeur
de l’Agefiph pour la deuxième année
consécutive, le comédien a porté une
campagne dynamique et humoristique
destinée à informer les personnes
handicapées, faire changer le regard
du grand public sur le handicap,
sensibiliser les entreprises sur les aides
à l’accessibilité et valoriser les services
partenaires. Une campagne efficace
qui a permis de toucher plus de
70 millions de personnes avec des taux
de notoriété et d’agrément de 95 %
auprès des personnes handicapées
et des entreprises.
Mobilisation partenariale : seconde édition
du forum Réussir ensemble
Un an après le lancement du plan de soutien 2008-2011, l’Agefiph
aréunile20janvierprèsde900personnes,soitl’ensembledesescollaborateurs
et de ses partenaires, au Centre des congrès de la Villette. Objectif : recenser
et mutualiser les bonnes pratiques afin de co-construire des solutions
innovantes pour préserver l’emploi des personnes handicapées en période
de crise économique. Au programme de la journée : réunions plénières, ateliers
et, nouveauté 2010, le « village des bonnes pratiques », où les partenaires ont
présenté leurs actions en matière de formation, d’aménagement, de maintien
dans l’emploi, d’accompagnement et d’insertion. Une seconde édition marquée
par les interventions d’invités prestigieux comme le paléoanthropologue
Yves Coppens et l’économiste Daniel Cohen, qui ont rappelé la nécessité de la
mobilisation collective dans le contexte de crise. « La capacité d’anticipation
de l’Agefiph et de ses partenaires a permis jusqu’ici d’amortir le choc pour les
personnes handicapées. Cet effort doit être poursuivi », a déclaré Daniel Cohen.
Une logique partenariale réaffirmée en plénière par le président. « Nous
ne sommes pas qu’un gestionnaire de fonds. […] Nous sommes les garants
de l’efficacité des actions menées avec les 2 500 professionnels constituant
la communauté des partenaires dédiés », a souligné Jean-Marie Faure.
del’Agefiph
IMPLICOM447614355RCSNanterre
Première convention de collaboration
avec Pôle emploi
Pôle emploi, l’Agefiph et le FIPHFP ont signé, le 8 février,
une convention pour la période 2010-2011. Première convention depuis
la fusion ANPE-Assedic, ce rapprochement vise à soutenir l’accès
à l’emploi et à la qualification des demandeurs d’emploi handicapés.
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7. L’Agefiph en 2010
5
Trajectoire 2012 :
envisager collectivement
l’avenir
Lancée le 4 juin, la démarche
Trajectoire 2012 vise à élaborer la
politique et le programme unique de l’Agefiph
à compter du 1er
janvier 2012 et à réguler
le montant de ses engagements financiers.
Des modifications immédiates des aides,
suivies d’une sortie progressive des
programmes conjoncturels mis en place ces
cinq dernières années (Handicompétence,
programme complémentaire et plan de
soutien), rendues nécessaires au regard
du contexte nouveau : une intervention
réduite des politiques publiques, une forte
hausse des demandes d’intervention Agefiph
et une collecte en décroissance. Dans la
continuité de Réussir ensemble, le processus
d’élaboration du programme unique
se fonde sur une démarche partenariale.
Web rendez-vous
de l’Agefiph : partager
les bonnes pratiques
Le 1er
avril, l’Agefiph a organisé son
premier web rendez-vous destiné
à poursuivre la démarche Réussir
ensemble sur Internet. Le principe est
simple : réunir les porteurs de bonnes
pratiques pour un chat vidéo introduit
par un film présentant le projet.
Ce premier chat vidéo a été consacré
à Presij, un dispositif partenarial destiné
à préparer le retour à l’emploi des
personnes handicapées en arrêt
de travail. 359 internautes ont participé
et 103 questions ont été posées.
L’expérience a été renouvelée le 3 juin
autour du thème de l’insertion des
personnes handicapées psychiques
dans le cas du dispositif Thempo.
Marché de l’emploi :
un chômage persistant
pour les travailleurs
handicapés
En 2009, et pour la première fois
en période de crise, le chômage
des personnes handicapées a augmenté
moins vite que celui de l’ensemble du
public. Cette bonne résistance du marché
de l’emploi des personnes handicapées
ne s’est pas poursuivie en 2010.
Le nombre de demandeurs d’emploi
handicapés a continué d’augmenter ;
il a progressé deux fois plus rapidement
que pour le tout public. Qui sont ces
demandeurs d’emploi ? Ils sont inscrits
à Pôle emploi depuis plus d’un an pour
53 % d’entre eux et ont plus de 50 ans
dans 37 % des cas. L’Agefiph et ses
partenaires-services ont intensifié leurs
actions en 2010 : Cap emploi a réalisé
62 386 placements (+ 19 %) ; Sameth,
16 144 maintiens dans l’emploi (+ 32 %) ;
et, au total, l’Agefiph a augmenté ses
aides et appuis en direction des personnes
handicapées et des entreprises
respectivement de 9 % et 12 %
par rapport à 2009.
L’Agefiph signe une
nouvelle convention
avec une entreprise
L‘Agefiph et le groupe Safran,
équipementier international de haute
technologie, leader en aéronautique,
défense et sécurité, ont signé le 21 mai
une convention groupe qui définit les axes
de la politique du groupe Safran en faveur
de l’emploi de personnes handicapées.
Le groupe se fixe comme objectif d’intégrer
146 personnes en situation de handicap
d’ici à mars 2012.
Accueil de stagiaires
handicapés :
mode d’emploi
Pourquoi encourager les entreprises
à recruter des stagiaires handicapés ?
C’est pour répondre à cette question
que la délégation régionale Agefiph
Île-de-France a animé un atelier d’une
demi-journée, le 22 juin, dans le cadre
de la semaine Portes ouvertes sur
les ressources humaines organisée
par le journal RH&M. Des prestataires
spécialisés sont venus présenter
les dispositifs et les bénéfices de l’accueil
en stage de personnes handicapées.
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8. 6
Défi intégration : top départ
Le voilier Jolokia a largué les amarres le 4 septembre à Lorient.
À son bord, un équipage mixte, composé de trois marins valides et de trois
marins handicapés, a quitté terre avec un seul objectif en vue : établir
un record de vitesse sur 9 000 miles, entre Lorient et l’île Maurice via
le cap de Bonne-Espérance. Après 68 jours de mer, l’objectif est atteint.
Au-delà de l’exploit sportif, une aventure humaine !
Succès de la campagne
en faveur des entreprises
à quota zéro
Grâce aux efforts de l’Agefiph,
93 % des entreprises à quota zéro
ont engagé au moins une action positive
en matière d’emploi des personnes
handicapées durant les quatre dernières
années. Cette mobilisation a permis
de générer l’équivalent de 6 500 emplois.
En 2010, seuls 1 602 établissements ont
été soumis à la contribution majorée,
fixée par la loi de 2005 à 1 500 fois le Smic
horaire par travailleur handicapé manquant.
Premières conclusions de l’étude
IMS-Entreprendre pour la cité
Menée auprès de 400 managers de quatre grandes entreprises,
l’étude identifie les stéréotypes qui s’appliquent le plus souvent au handicap
dans l’emploi. Elle mesure les facteurs et identifie les actions efficaces
pour lutter contre ces idées toutes faites. Il ressort notamment que plus les
managers perçoivent l’engagement de leur entreprise en faveur de la diversité,
plus ils ont une image positive du handicap et des personnes handicapées.
Douzemois
danslavie
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9. L’Agefiph en 2010
7
14e
Semaine pour
l’emploi des personnes
handicapées
Du 15 au 20 novembre s’est tenue
la 14e
Semaine pour l’emploi
des personnes handicapées.
Avec près de 400 actions recensées
et plus de 200 000 rencontres
organisées entre personnes handicapées
et entreprises partout en France,
l’événement est devenu incontournable
dans le calendrier social de la fin
d’année. Nouveauté de l’édition 2010,
les Job studio lancés à l’initiative de
l’Agefiph. Ces journées de coaching
de personnes handicapées ont permis
aux participants de préparer leurs
entretiens d’embauche, d’apprendre
à se présenter et à se comporter
devant un employeur. Loidefinances2011:
quatrenouvellesmissions
transféréesàl’Agefiph
Quatre missions jusqu’alors prises
en charge par les services de l’État
sont transférées à l’Agefiph par la loi
de finances 2011 adoptée par le Parlement
le 17 décembre :
•la gestion de la déclaration annuelle
obligatoire d’emploi des travailleurs
handicapés ;
•le dispositif de la reconnaissance
de la lourdeur du handicap ;
•le versement et la définition des
modalités d’attribution de la prime attribuée
aux travailleurs handicapés ayant suivi
un stage de rééducation, de réadaptation
ou de formation professionnelle en centre
de réadaptation professionnelle ;
•le financement et la mise en œuvre
des parcours de formation professionnelle
préqualifiante et certifiante des demandeurs
d’emploi handicapés.
Convention
Agefiph-ESH,
publication du guide
« Handicap &entreprise,
mode d’emploi »
Dans le cadre de la convention
de branche avec l’Agefiph,
la fédération des entreprises sociales
pour l’habitat (ESH) a élaboré et diffusé
son nouveau guide méthodologique.
L’objectif de ce document : sensibiliser,
au sein de ce secteur, tous les acteurs
au service de l’égalité des droits et des
chances des personnes handicapées.
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11. L’Agefiph en 2010
9
conducteur d’engins
Eduardo Diamoneka, 52 ans et père
de quatre enfants, a découvert le
métier de conducteur d’engins lors
de l’opération « Un jour un métier
en action » organisée par l’Agefiph
lors de la Semaine pour l’emploi
des personnes handicapées, en
novembre 2010. Accueilli par le
groupe Semardel dans l’Essonne,
une entreprise de collecte et de tri de
déchets, il a travaillé toute une journée
sur différentes machines. « À la suite
d’une opération, je ne peux plus
travailler longtemps debout. Le métier
de conducteur d’engins de chantier et
de travaux publics me plaît beaucoup.
L’Agefiph m’a tendu la main pour faire
une formation dans ce métier et je
vais continuer dans cette direction ! »
confie Eduardo.
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12. 10
Christophe Delmer, 36 ans, s’est lancé
dans la découverte d’un nouveau
métier : embauché en contrat
de professionnalisation dans une
entreprise de publicité signalétique,
GDAO, à Romagnat dans le
Puy-de-Dôme, il prépare un
baccalauréat professionnel
production graphique dans un Greta.
« Auparavant, j’étais vendeur-
magasinier-cariste. Un problème de
santé m’a obligé à me reconvertir
dans un métier où je ne force pas sur
mon dos. J’aimais le dessin, j’ai choisi
l’infographie », explique-t-il.
Conseillé par Cap emploi, Christophe
envoie CV et lettres de motivation,
et la stratégie porte ses fruits : GDAO
le recrute à un poste de maquettiste.
Un recrutement accompagné par
l’Agefiph, qui a participé au financement
de la formation de Christophe et
accordé une aide à cette entreprise
de six salariés, au titre du contrat
de professionnalisation.
en contrat de
professionnalisation
chez GDAO
ÉléonoreGuigueestconseillère
enprestationàladélégationrégionale
AgefiphLanguedoc-Roussillon,
àMontpellier,unposteoùelleapprécie
«laproximitéaveclepublicetles
échangesaveclesentreprisespour
élaborerdessolutionsauxproblèmes
rencontrésparlespersonnes
handicapéesdansl’emploi».Telle
cetteentreprise,Aideetmaintien
àdomicile,quiemploieMarie-Jeanne
commeaideàdomiciledepuis2005.
Suiteàundiagnosticdesituation
professionnelle,Marie-Jeannea
bénéficiéd’uneformationdestinée
àmieuxappréhenderlesproblèmedes
personnesâgéesauprèsdesquelleselle
intervient…«Elleapus’adapteràce
publicetoptimisersescompétences
pourrépondreauxbesoinsdeson
entreprise»,raconteÉléonore,qui
reconnaîtque«chaqueréussitede
maintiendansl’emploiestgratifiante!»
conseillère en prestation
à la délégation régionale
Agefiph Languedoc-
Roussillon
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13. L’Agefiph en 2010
11
Lise Wagner, 31 ans, non-voyante
de naissance, a une formation de
traductrice. Des diplômes obtenus
en France et en Allemagne, mais
qui ne lui ouvrent pas les portes des
entreprises. « Les recruteurs avaient
peur du handicap et n’imaginaient
pas que, grâce aux aides techniques,
j’avais une grande maîtrise de
l’informatique. C’était très
décourageant », se souvient Lise.
En août 2009, elle est recrutée
à un poste d’assistante commerciale
chez EO Guidage, une société située
à Lyon, qui fabrique des dispositifs
d’accessibilité. Le rôle de Lise dépasse
le cadre de sa fonction strictement
commerciale : « J’aide à traduire
les besoins des personnes déficientes
visuelles en solutions techniques
et je participe à la conception
et à la validation des dispositifs. »
Une mission rendue possible grâce
aux adaptations de son poste
informatique, financées par l’Agefiph
en novembre 2010 dans le cadre des
prestations ponctuelles spécifiques
(PPS). « J’ai un logiciel de synthèse
vocale, une plage braille et un scanner
pour pouvoir utiliser les outils
informatiques. En réunion ou lors de
mes déplacements, j’ai un bloc-notes
braille. Grâce à ces aides techniques,
je suis tout à fait autonome et je
travaille dans les mêmesconditions
quemescollègues.»
assistante commerciale
chez EO Guidage
AGYB011_08a15_BAT.indd Sec1:11AGYB011_08a15_BAT.indd Sec1:11 4/05/11 0:48:184/05/11 0:48:18
14. 12
Bruno Bression, 57 ans, est entré
en 1973 chez Moët et Chandon,
à Épernay. Aujourd’hui, chargé
de mission handicap au sein de la
société, qui compte 1 300 salariés,
il est aussi délégué syndical CGT
et secrétaire du comité d’entreprise.
« Mon rôle de chargé de mission
handicap a commencé très
simplement. En tant qu’élu du
personnel, je recevais les doléances
de nombreuses personnes et j’étais
amené à trouver des solutions pour
une formation, ou un changement
de poste. Jusqu’au jour où
l’entreprise m’a dit : “On vous donne
les moyens” pour monter de vrais
parcours », se souvient Bruno.
Les accords conclus, pour 2007-
2009 et 2010-2012, ont permis
à l’entreprise de poursuivre
dans cette voie avec, notamment,
la présence en interne d’un atelier
Esat de 12 personnes. Le grand
projet 2010 a été le lancement
d’une entreprise adaptée qui
ouvrira ses portes en mai prochain.
Une trentaine de salariés
seront embauchés à des postes
de manutention fine et pour
des travaux dans les vignes.
Avant la mise en œuvre des accords,
l’Agefiph est intervenue pour aider
à la construction de la politique
d’emploi. « Des conseillers sont venus
nous voir, nous avons discuté du
projet et bénéficié de leur expertise
pour le mener à bien. Depuis, le groupe
LVMH a signé une convention avec
l’Agefiph, et nos actions convergent
dans ce cadre », précise Bruno.
chargé de mission
handicap au sein
de la société
Moët et Chandon
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15. L’Agefiph en 2010
13
Sabrina Le Tallec, 28 ans, est
chargée de mission Alther 35
à Rennes, le partenaire-service
de l’Agefiph dédié à la mobilisation
des entreprises pour l’emploi
des personnes handicapées. Parmi
les actions concrétisées en 2010,
une intervention réussie auprès
d’une résidence médicalisée
pour personnes âgées, employant
une quarantaine de personnes, dont
une collaboratrice handicapée mise
à disposition par un Esat sur
un poste de lingère. « La convention
arrivait à terme. L’entreprise appréciait
les compétences de cette collabora-
trice et souhaitait la garder, mais se
trouvait confrontée à des difficultés
de financement. » Alther 35 est
donc intervenu et « la résidence
médicalisée, grâce aux aides de
l’Agefiph – prime à l’insertion et
subvention à l’embauche d’un
travailleur sortant d’un Esat –
a pu recruter cette personne
en CDI », conclut Sabrina.
chargée de mission
Alther 35
Frédéric Mignon, 30 ans, est chargé
d’études et de développement à la
délégation régionale Agefiph Bretagne
à Rennes, depuis cinq ans. « En 2010,
nous avons dû faire preuve d’adapta-
bilité face à la suppression de certaines
aides », explique-t-il. « Nous avons
d’abord relayé l’information auprès des
opérateurs sur le terrain. Dans un
deuxième temps, nous avons cherché
des solutions alternatives », précise
Frédéric. Par exemple, l’aide à
l’aménagement du temps de travail a
fait l’objet d’une concertation avec les
prestataires Sameth et les chefs
d’entreprise. Des solutions ont ainsi été
trouvées : modification ou adaptation
du poste, réorganisation, formation…
« L’adaptabilité des collaborateurs de
l’Agefiph en région, des partenaires-
services sur le terrain et des chefs
d’entreprise nous a permis de continuer
à servir nos missions : l’insertion et le
maintien dans l’emploi des personnes
handicapées », se réjouit Frédéric.
chargé d’études et de
développement à la
délégation régionale
Agefiph Bretagne
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16. 14
Isabelle Lecerf est directrice du
Sameth de Lille. « Cette année, les
mesures financières issues du plan
de soutien ont donné une bouffée
d’oxygène aux actions de maintien
dans l’emploi », raconte Isabelle, en
précisant que « les publics précarisés
ou faiblement accompagnés, que
la crise économique risquait de faire
basculer dans des situations
à risques », ont particulièrement
bénéficié de ces mesures. Le plan
de soutien a eu aussi un effet levier
sur l’activité du Sameth, avec plus
de 500 maintiens dans l’emploi
réalisés en 2010. Une réussite
qui doit beaucoup au partenariat
établi avec tous les acteurs
régionaux de la prévention, mobilisés
par le Sameth et l’Agefiph »,
reconnaît Isabelle.
directrice du
Sameth de Lille
Hubert Derai est président de HD
Assurances Courtage, à Ivry-sur-Seine,
qui emploie 85 salariés. Ces dernières
années, il a embauché quatre
personnes handicapées à des postes
administratifs. Quatre postes pourvus
et autant de réussites professionnelles
grâce à une formation de six mois,
aidée financièrement par l’Agefiph,
un système de tutorat qui a fait ses
preuves et « une qualité et une volonté
de travail remarquables », constate
Hubert Derai, qui ne cache pas ses
réticences du début. « Le conseiller
Agefiph m’a aidé à lever mes idées
reçues sur les personnes handicapées.
J’imaginais tout de suite un fauteuil
roulant et des collaborateurs “pas
comme les autres”. » Hubert Derai,
qui doit pourvoir un ou deux postes
en 2011, est bien décidé à contacter
en priorité Cap emploi pour recruter
un collaborateur handicapé.
président
de HD Assurances
Courtage
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17. L’Agefiph en 2010
15
Isabelle Faure est directrice de
Cap emploi Var, à Toulon. « En 2010,
notre pôle employeurs a pris sa vitesse
de croisière et, grâce à la mobilisation
de toute l’équipe, le nombre
d’embauches en CDI a augmenté
de 22 % », constate Isabelle. Ce pôle
employeurs offre aux entreprises
un service de proximité pour l’emploi
des personnes handicapées.
L’Agefiph a été un soutien précieux,
« avec des conseillers à l’écoute, une
aide financière et des outils techniques
pour suivre l’actualité, reconnaît
Isabelle. Dans le contexte actuel
de crise, nous menons des actions
sur mesure. Une méthode qui porte
ses fruits… Et nous savons pourquoi
nous nous battons ».
directrice
de Cap emploi Var
Patron d’une petite entreprise
de maçonnerie depuis 2000
à Châtelus, près de Saint-Étienne,
Vincent Blanchard recrute en 2008
Pascal, 26 ans, un jeune maçon
compétent et motivé qui vient
rejoindre son équipe de cinq maçons.
Six mois plus tard, Pascal fait une
chute et devient paraplégique.
« Après avoir réfléchi ensemble
à différentes solutions pour le
maintenir dans son emploi, Pascal a
souhaité devenir tailleur de pierre »,
explique Vincent. Le projet est mûri
et présenté à l’Agefiph via le Sameth.
« Ils nous ont suivis dans l’aventure,
ont financé l’adaptation du poste
de travail à la situation particulière
de Pascal, obligé d’être en intérieur,
ainsi que sa formation à la taille
de la pierre. » Cette année encore,
grâce à Pascal, Vincent propose
des pièces uniques à ses clients.
« J’ai enrichi mon activité avec
un nouveau métier ! » déclare-t-il.
patron d’une entreprise
de maçonnerie
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18. 16
Focus 1
Une conjoncture
défavorable à l’emploi
des personnes
handicapées
Focus 2
Le plan de soutien
a tenu ses promesses
Focus 3
Plusdesalariés
handicapésmaintenus
dansleuremploi
Focus 4
Les entreprises
changent de regard
sur le handicap
Focus 5
Priorité
à l’alternance
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20. 18
EN 2009, les effets conjugués de la loi de
2005 et du plan de soutien lancé par l’Agefiph
avaientpermisderetarderlesconséquencesde
lacrisesurl’emploidespersonneshandicapées.
Mais le rattrapage de conjoncture s’est opéré
durant l’année 2010, justifiant une
mobilisationaccruedel’Agefiphetde
l’ensemble des acteurs de l’emploi.
Si le grand choc de la crise a finalement
cédé le pas à une lente reprise de
l’activité économique pendant l’année
2010, les personnes handicapées n’ont
pas réellement bénéficié de ce timide
redémarrage. En 2009, le chômage des
personnes handicapées avait augmenté
moins vite que celui de l’ensemble du
public mais en 2010, le nombre de
demandeurs d’emploi handicapés a
continué d’augmenter pour atteindre
quelque 257 000 personnes inscrites
au chômage à fin décembre. Le nombre
d’inscriptions de travailleurs handicapés
à Pôle emploi a ainsi progressé de près de
11 % en un an, soit deux fois plus que pour l’ensemble
des demandeurs d’emploi.
Une conjoncture défavorable
Dans un contexte où les employeurs recherchent en
priorité une main-d’œuvre qualifiée, immédiatement
opérationnelle, en privilégiant le recours à l’intérim et
Focus1
TOUS DOMAINES
CONFONDUS,
CE SONT AINSI
PRÈS DE
DÉPLOYÉS EN
DIRECTION DES
ET PLUS DE
QUI ONT ÉTÉ
APPORTÉS AUX
auxcontratsdecourtedurée,lesdemandeursd’emploi
handicapés sont fragilisés. Plus d’un tiers d’entre
eux sont âgés de 50 ans et plus, 80 % présentent
un niveau de formation inférieur au bac et plus de
la moitié sont éloignés de l’emploi depuis plus d’un
an. En moyenne, un demandeur d’emploi
handicapé présente une ancienneté
d’inscription de 21 mois, contre 14 mois
tous publics confondus.
Prises séparément, ces trois caracté-
ristiques constituent autant de freins à
l’embaucheetundésavantagecertainpar
rapport aux autres demandeurs d’emploi,
globalement plus jeunes et mieux formés.
Ilestfréquentqu’ellessoientcumuléespar
un même candidat : une part importante
des personnes reconnues travailleurs
handicapés correspond à des salariés
confrontéstardivementauhandicapetau
chômage après avoir occupé des postes
souvent à forte pénibilité ou exposés aux
accidents. L’allongement de la durée de
la vie au travail et le vieillissement de la
population salariée pourraient, à l’avenir, contribuer
à accroître le nombre de demandeurs d’emploi
présentant ce type de parcours.
Les difficultés rencontrées par les travailleurs
handicapés pour accéder ou revenir à l’emploi
s’expliquentégalementengrandepartieparleurschoix
d’orientation : selon Pôle emploi, ils se positionnent
UNE COIFFEUSE CRÉE SON PROPRE EMPLOI AVEC L’AIDE DE L’AGEFIPH
« Lorsque l’on croit en soi
et que l’on trouve les bons
interlocuteurs, on peut
déplacer des montagnes. »
C’est l’enseignement qu’a tiré
Céline Téxéreau, 34 ans,
de l’accompagnement dont
elle a bénéficié pour créer
son activité. Ancienne coiffeuse,
licenciée pour inaptitude en raison
d’une allergie, la jeune femme
a décidé de créer son propre
emploi en proposant un service
de coiffure barbier itinérant,
La Femme à barbe. Elle a construit
ses prestations de manière
à éviter l’utilisation de produits
allergisants. Une boutique de
gestion, missionnée par l’Agefiph,
l’a aidée à formaliser son projet
et ses dossiers de demande
d’aides. Céline a ainsi obtenu
des cofinancements pour
une formation de barbier, pour
l’acquisition de son camion
de coiffure et de son matériel.
Elle travaille aujourd’hui sur quinze
communes rurales de la région
Poitou-Charentes et a été, en
mars 2010, lauréate régionale du
concours Talents, récompensant
des créateurs d’activité.
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21. L’Agefiph en 2010
19
massivement sur des métiers à forte concurrence,
où ils présentent un déficit en termes de formation
et de qualification, comme les services à la personne
(24,7 %) et les supports à l’entreprise (15,6 %).
Une mobilisation accrue de l’Agefiph
Le retournement de situation survenu en 2010 a
conduit l’Agefiph à déployer un niveau d’interven-
tion jamais atteint par le passé. Tous domaines
confondus, ce sont ainsi près de 120 000 aides et
appuis déployés en direction des entreprises et plus
de228 000 aidesetappuis(+ 9 %parrapportà2009)
qui ont été apportés aux personnes handicapées.
L’essentiel de ces actions a porté sur la préparation à
l’emploi, la formation et l’insertion. Cette mobilisation
s’est traduite notamment par une forte progression
du nombre de placements aidés (+ 18 %). Ces bons
résultatss’expliquentengrandepartieparlesmesures
conjoncturelles adoptées dans le cadre du plan de
soutien : majoration de la prime initiative emploi (PIE),
élargissement de la prime à l’insertion aux CDD de 6
à 12 mois, prime contrat durable… On note également
une évolution signifi-
cative du nombre de
contrats en alternance
(+ 39 %) et en particulier
du contrat de profes-
sionnalisation adulte,
qui bénéficie majoritai-
rement aux demandeurs
d’emploi les plus âgés.
En 2010, le réseau Cap
emploi a pris en charge
100 000 personnes et
réalisé plus de 62 000
placements, avec une
proportion de 44 % de
CDI et de CDD de plus
d’un an. Dans 80 % des cas, ces embauches ont
été réalisées dans le tertiaire, en particulier dans les
secteurs du commerce et de la santé. L’industrie et
la construction représentent respectivement 10 et
8 % des contrats signés. Parallèlement, l’Agefiph a
accompagné 3 184 projets de création ou de reprise
d’activité portés par des travailleurs handicapés.
Un partenariat renforcé
avec le service public de l’emploi
L’ensembledecesrésultatstémoignedelanécessité
de poursuivre les efforts en matière d’insertion et de
formation. Cette démarche suppose un partenariat
renforcé avec l’ensemble du service public de
l’emploi. En février 2010, l’Agefiph et Pôle emploi
ont signé une convention pour la période 2010-
2011 avec deux objectifs principaux : atteindre un
volume annuel de sorties
du chômage équivalent à
celui de 2008, en donnant
la priorité aux contrats de
6 moisetplus,etaugmenter
d’au moins 10 % par an
l’effort de formation de
l’ensemble des demandeurs
d’emploi handicapés. Par
ailleurs, dans le cadre d’un
partenariat avec la Caisse
nationale de solidarité pour
l’autonomie des personnes
âgées et des personnes
handicapées (CNSA) et les
Maisons départementales
des personnes handicapées (MDPH), l’Agefiph a
poursuivi en 2010 l’expérimentation de la prestation
« appui projet », qui a pour vocation d’aider le
plus en amont possible* les demandeurs d’emploi
handicapés à construire leur projet professionnel en
vue d’accélérer leur retour à l’emploi. Ce dispositif
mobilise en particulier des périodes d’immersion en
entreprise. Depuis son déploiement à l’échelle du
territoire à la mi-2009, plus de 9 400 personnes en
ont bénéficié.
* C’est-à-dire dès la demande de reconnaissance de la qualité de travailleur
handicapé auprès de la MDPH.
AGEFIPH.FR, LE N° 1 DES SITES
D’EMPLOI DÉDIÉS AU RECRUTEMENT
DE PERSONNES HANDICAPÉES
L’espace emploi du site agefiph.fr est aujourd’hui le
premier espace français dédié à l’emploi et au handicap.
Il propose 20 000 offres actualisées et présente
11 000 candidats en recherche active d’emploi. Pour les
recruteurs comme pour les demandeurs d’emploi, son
utilisation est à la fois simple et gratuite : d’un côté, les
entreprises déposent leurs offres en indiquant les critères
de recrutement et les aptitudes nécessaires pour occuper
le poste ; elles peuvent également rechercher directement
un profil dans la CV-thèque. De l’autre, les candidats créent
leur espace emploi et renseignent leur profil. Grâce à un
référentiel de 1 000 métiers et de 5 000 passerelles entre
métiers, ils peuvent aussi découvrir des offres auxquelles
ils n’auraient pas pensé. Chaque offre est accompagnée
d’un indicateur de pertinence, sur le modèle des prévisions
météo : plus le soleil brille, plus l’offre correspond au profil.
Une carte indique la distance entre le lieu de travail et le
domicile. Chaque mois, plus de 4 500 personnes postulent
à des offres déposées sur agefiph.fr. En 2010, le site
a été à l’origine de plus de 1 000 recrutements.
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23. L’Agefiph en 2010
21
EN PÉRIODE DE CRISE, les publics les
plus fragiles sont généralement les premiers
touchés. En partant de ce constat, le conseil
d’administration de l’Agefiph a décidé, fin 2008,
de lancer un plan de soutien exceptionnel sur
trois ans pour protéger l’emploi des personnes
handicapées. Ce sont ainsi 135 millions d’euros
supplémentaires qui ont été engagés sur
la période 2009-2011. À travers une offre de
financement renforcée et la création de nouvelles
aides, l’Agefiph a tout particulièrement orienté
son action en direction des personnes les plus
exposées : bénéficiaires des minima sociaux, salariés
en situation d’emploi précaire, chômeurs de longue
durée et seniors. Dès la fin de l’année 2009, le plan
de soutien tenait ses promesses : pour la première
fois, en période de crise, le chômage des personnes
handicapées augmentait deux fois moins vite que
celui de l’ensemble des demandeurs d’emploi. Pour
la première fois également, la part des demandeurs
d’emploi handicapés accédant à la formation
dépassait de loin celle des autres publics.
Un niveau d’intervention historique
Sous la pression de la conjoncture, les courbes se
sont à nouveau inversées courant 2010, mais les
mesures du plan de soutien ont continué à produire
leurs effets, avec un niveau d’intervention de l’Agefiph
jamais atteint par le passé : près de 230 000 actions
menées en direction des personnes handicapées et
près de 120 000 actions en direction des entreprises.
Cet engagement a été particulièrement marqué dans
les domaines du maintien dans l’emploi (+ 34 % par
rapportà2009),delaformation(95 000 interventions
au titre de la préparation à l’emploi et de la formation)
et, tout particulièrement, de l’alternance, qui a connu
un véritable bond en avant (+ 39 %). Le public senior,
particulièrement concerné, a pleinement bénéficié
de ces mesures : les embauches primées des 55 ans
et plus ont progressé de 40 % et les parcours de
maintien concernant les 50 ans et plus, de 5 %.
Parallèlement, la conduite du « programme
complémentaire »,unprogrammeconjoncturel,lancé
en 2008, a permis de renforcer les aides à l’emploi
(créationdelaprimeinitiativeemploi),d’expérimenter
de nouveaux services comme « appui projet » et
d’aller à la rencontre de plus de 25 000 PME afin de
les aider à engager une première action handicap et
leur éviter le paiement de la surcontribution imposée
par la loi de 2005 aux entreprises à « quota zéro ».
2010, une année de transition
Au terme de l’année 2011, le programme complémen-
taire et le plan de soutien, financés grâce au surcroît
de contribution consécutif à la loi de 2005, arriveront
à échéance. L’Agefiph redéploiera l’ensemble de son
offre de services dans le cadre d’un « programme
d’intervention unique ». Dans cette perspective, les
premièresmesuresderégulationsontintervenuesdès
2010 avec le lancement de la démarche Trajectoire
2012, qui prévoit une sortie progressive des pro-
grammes conjoncturels. Ces régulations prennent en
comptelabaissecontinuedesressourcesdel’Agefiph,
liée à la diminution de la collecte depuis 2008, mais
aussilesnouvellescontraintesbudgétairesimposées
par l’État : la ponction de 50 millions d’euros (soit
10 % du budget 2008-2010) décidée en 2008 et les
différents transferts de charges annoncés pour 2011
(gestion du marché Afpa , de la reconnaissance de la
lourdeur du handicap et de la DOETH).
Une concertation
avec l’ensemble des partenaires
L’élaboration du programme d’intervention unique
seral’undesprincipauxenjeuxdel’année2011.Dans
le cadre de la démarche de concertation Réussir
ensemble,l’Agefiphad’oresetdéjàamorcéuntravail
de consultation de l’ensemble de ses partenaires
opérationnels afin de tirer les enseignements des
actions engagées ces cinq dernières années et de
définir de nouvelles orientations. L’objectif est de
continuer à apporter des réponses aux besoins
d’insertion durable des personnes handicapées
à travers une offre plus modulable, adaptée à la
diversitédescontextesterritoriauxetauxfluctuations
de plus en plus rapides de la conjoncture. La nouvelle
stratégie de l’Agefiph s’appuiera sur une gestion
maîtriséedescontributionsdansunsoucid’efficience,
et sur une complémentarité réaffirmée avec les
dispositifs de droit commun, conformément à l’esprit
de la loi de 2005.
PRÈS DE 2,6 MILLIARDS D’EUROS
EN QUATRE ANS
Au terme de la période 2008-2011, l’Agefiph sera
intervenue à hauteur de 2,585 milliards d’euros pour
développer l’emploi des personnes handicapées.
Cet engagement s’appuie sur la mobilisation de 2,031 milliards
d’euros au titre du programme courant, auxquels s’ajoutent
554 millions d’euros provenant du programme complémentaire
(2008-2011) et du plan de soutien (2009-2011).
Le déploiement de ces deux programmes conjoncturels est
consécutif à la forte hausse de la collecte enregistrée sous
l’effet de la loi de 2005 (606,4 millions d’euros collectés en
2007). Depuis 2008, en revanche, le niveau de contribution
des entreprises a connu une baisse continue de l’ordre de
10 % pour atteindre 539 millions d’euros en 2010.
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25. L’Agefiph en 2010
23
OPÉRATRICE SPÉCIALISÉE dans une PME
industrielle de Franche-Comté, Liliane, 54 ans,
avait été spécialement formée sur des opérations
complexes requérant un très haut niveau de
précision. Mais des douleurs aux bras liées à la
manipulation d’un outillage lourd l’ont mise en
situation d’inaptitude au poste. Son employeur a
faitappelauSameth,serviced’appuiaumaintiendans
l’emploi de l’Agefiph. Grâce à un cofinancement de
l’Agefiph,ilainvestidansunsystèmesemi-automatisé
pour permettre à l’opératrice de reprendre son travail
en toute sécurité.
En 2010, le nombre de maintiens aidés par l’Agefiph
a connu une augmentation de 34 % par rapport à
2009. Comme Liliane, plus de 16 000 personnes
handicapées confrontées à des situations
d’inaptitude en ont bénéficié. Dans la
grande majorité des cas, les professionnels
du réseau Sameth ont été sollicités pour
faciliter les démarches engagées ou pour
les accompagner en mettant en œuvre
toute leur expertise.
Des Sameth mieux implantés
Ces bons résultats du maintien dans
l’emploi en 2010 sont en grande partie liés
au renforcement territorial des Sameth.
Soucieuse d’assurer une meilleure cou-
verture des situations de maintien dans
l’emploi, l’Agefiph a doté les 108 Sameth
de moyens supplémentaires (près de
20 millions d’euros en 2010) assortis
d’objectifs ambitieux : fin 2011, le réseau
devra ainsi atteindre 28 000 nouvelles prises en
charge par an et plus de 18 000 maintiens réussis.
L’intérêt accru des entreprises pour la démarche de
maintien dans l’emploi trouve aussi des explications
plus conjoncturelles. Confrontés à la crise, au gel
des embauches et parfois à la nécessité de licencier,
certains employeurs ont jugé utile de recourir aux
aidesetdispositifsmisàleurdispositionpourpréserver
l’emploi de leurs salariés handicapés et maintenir leur
situationparrapportàl’obligationlégale.Ladémarche
permet surtout de conserver dans l’entreprise des
salariés compétents et expérimentés.
Des réponses sur mesure
aux situations d’inaptitude
Si la volonté de recourir au maintien dans l’emploi
est bien réelle, les employeurs, souvent confrontés
à l’urgence, peinent à entrevoir des solutions
immédiates et ne savent pas toujours comment
aborder la problématique, qui ne peut être traitée
de façon standardisée. Chaque situation est unique
et requiert la prise en compte d’une grande diversité
de paramètres : la nature du handicap,
les contraintes liées au poste de travail,
les besoins de l’entreprise, la situation et
les aspirations du salarié. La réussite du
maintien suppose donc une démarche
structurée s’appuyant sur des réponses
variées (aménagements techniques ou
organisationnels, reclassements après
formation…) et nécessitant l’intervention
d’acteurs spécialisés. C’est la raison
pour laquelle l’Agefiph a veillé en 2010
à renforcer le partenariat national
autour du maintien, notamment avec
l’Assurance maladie. Sur le plan financier,
elle a engagé davantage de moyens,
qui ont constitué un indéniable facteur
d’attractivité pour les entreprises. Ce
sont ainsi plus de 6 300 adaptations de
situations de travail qui ont été financées, auxquelles
s’ajoutentplusde1 600 subventionsforfaitairespour
larecherchedesolutions.Lamesuredefinancement
de l’aménagement du tempsdetravail(ATT),miseen
place dans le cadre du plan de soutien pour protéger
les salariés handicapés seniors, a également été très
sollicitée(893en2010contre235l’annéeprécédente).
Mais le conseil d’administration de l’Agefiph a été
contraint d’en suspendre l’expérimentation face à un
afflux de demandes. Ce choix procède d’une volonté
de l’Agefiph de ne pas réduire son action à une simple
incitationfinancière,maisbiend’offrirauxemployeurs
un appui et une expertise afin de leur permettre de
préserverdurablementl’employabilitédeleurssalariés
handicapés présentant des risques d’inaptitude.
34 ÉQUIPES COMÈTE
COFINANCÉES PAR L’AGEFIPH
L’année 2010 a vu arriver à son terme l’accord-cadre
liant l’Agefiph et le FIPHFP* au réseau Comète France,
spécialisé dans l’accompagnement de projets
de réinsertion professionnelle pour des personnes
handicapées durant leur hospitalisation dans des services
de soins de suite et de réadaptation (SSR). Les prestations
visent à faciliter la reprise de l’activité professionnelle des
personnes hospitalisées et à raccourcir autant que possible
les périodes d’inactivité à la sortie des établissements.
Grâce au cofinancement de l’Agefiph, 34 équipes Comète
sont aujourd’hui en place. Un nouvel accord-cadre pour la
période 2011-2013 prévoit à terme un objectif de 37 équipes
Comète sur l’ensemble du territoire.
* Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique.
EN 2010,
L’AGEFIPH
A RENFORCÉ SON
ENGAGEMENT
AUPRÈS DES
ENTREPRISES
POUR LEUR
PERMETTRE
DE
PRÉSENTANT
DES RISQUES
D’INAPTITUDE
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27. L’Agefiph en 2010
25
EN DÉPIT D’UNE CONJONCTURE
DÉFAVORABLE, toutes les données
témoignent d’une indéniable appropriation de la
thématique du handicap par les entreprises. Ces
cinq dernières années, la part des embauches
au sein des établissements de 20 salariés et
plus a progressé de plus de dix points et près de
la moitié des établissements privés assujettis
ont aujourd’hui atteint ou dépassé le taux
d’emploi légal de 6 % par le seul emploi direct.
Après avoir atteint un pic en 2007, sous l’effet de
la loi de février 2005, le niveau de contribution
des établissements assujettis a connu une baisse
continue depuis 2008. Cette tendance s’est encore
confirmée en 2010 (- 6,8 %) et devrait se poursuivre
sur2011.Entroisexercices,lacollecteaainsidiminué
de 10 %, passant de 606,4 à 539 millions d’euros.
Cette évolution prévisible s’inscrit dans la logique
de la loi et du fonctionnement même d’un fonds
comme l’Agefiph : plus les entreprises agissent en
faveur de l’emploi des personnes handicapées, plus
elles s’exonèrent du paiement de la contribution. En
fonction de leur situation
et de leurs besoins, elles
répondent à l’obligation
d’emploi selon les diffé-
rentes modalités mises à
leur disposition par la loi :
le recrutement, la sous-
traitance avec le secteur
protégé/adapté, l’accueil
de stagiaires ou la signature
d’accords exonératoires.
Moins d’établissements
contribuants
Selon les derniers chiffres
disponibles*, 50 378 éta-
blissements ont versé une contribution à l’Agefiph
en 2010 alors qu’ils étaient plus de 55 000 en
2009. Cette diminution du nombre de contribuants
est sans doute avant tout conjoncturelle : elle
peut s’expliquer par des fermetures d’entreprises
ou de sites, consécutives à la crise, mais aussi par
des réductions d’effectifs qui ont conduit certains
établissements à passer sous le seuil des 20 salariés
(et donc à sortir de l’obligation d’emploi).
Le principal fait marquant de la collecte 2010
est la forte augmentation (+ 21 %) de la part des
établissementsayantuntauxd’emploidepersonnes
handicapéessupérieurà0 % :huitentreprisessurdix
ontengagéaumoinsuneactionenmatièred’emploi
des personnes handicapées et près des deux tiers
d’entre elles affichent un taux d’emploi compris
entre 3 et 6 %. Cet engagement se traduit par le
développement de l’emploi direct et plus encore
par la sous-traitance.
Faute de pouvoir recruter,
beaucoup d’entreprises
ont recouru au secteur
protégé/adapté en 2010.
L’opération EQZ
génère 6 500 emplois
L’autre fait marquant est
la diminution significative
(- 55 %) du nombre d’éta-
blissements à quota zéro
(EQZ) satisfaisant à leur
obligation d’emploi exclu-
sivement par le versement
de la contribution Agefiph.
Cette belle progression est le résultat de l’opération
EQZ, lancée dès 2008 par l’Agefiph en direction de
prèsde25 000 établissementsquiétaientà« quota
zéro ». La loi donnait quatre années à ces éta-
blissements pour sortir du quota zéro, sous peine de
devoir s’acquitter d’une majoration de leur
contribution à l’horizon 2010. En proposant de les
accompagner dans cette démarche, l’Agefiph a
permis à plus de 93 % d’entre eux de finaliser au
moins une action positive.
Aufinal,seuls1 602 établissementsontété concernés
par la contribution majorée, et l’opération EQZ a
LES SECTEURS À FORTE
VALEUR AJOUTÉE S’OUVRENT
AUX PERSONNES HANDICAPÉES
Si le faible niveau de qualification des demandeurs
d’emploi handicapés est l’une des principales difficultés
rencontrées par les entreprises souhaitant recruter,
cela n’empêche pas les secteurs d’activité à forte valeur
ajoutée de s’engager dans des politiques d’emploi.
C’est même l’une des tendances constatées en 2010. Parmi
la trentaine de nouveaux signataires de conventions avec
l’Agefiph, on constate l’arrivée d’entreprises ou de groupes
comme Ernst & Young, Steria, Safran, Assystem, Technip,
Pricewaterhouse Coopers, Egis, qui recrutent majoritairement
à des niveaux de qualification élevés. Cette tendance
confirme que les travailleurs handicapés ont toute leur
place dans des secteurs tels que le consulting, l’ingénierie
informatique ou l’industrie aéronautique et spatiale.
L’engagement de ces entreprises s’inscrit nécessairement
sur le long terme et suppose une profonde remise en cause
des process de recrutement et de management, la mise en
place de partenariats sur la durée avec des grandes écoles,
des centres de rééducation professionnelle (CRP)
et un recours important à l’alternance.
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28. 26
permis de générer l’équivalent de 6 500 emplois.
Au-delà du quota zéro, l’accompagnement des
PME demeure une priorité pour l’Agefiph. Le
déploiement du réseau Alther, depuis février 2010,
vise notamment à aider les établissements de 20
à 250 salariés – et prioritairement les
nouveaux contribuants – à déterminer
les moyens permettant de remplir leur
obligation d’emploi et à les accompagner
dans la mise en œuvre de leur démarche.
Pour leur première année d’activité, les
97 prestatairesduréseauAltherontréalisé
près de 3 000 diagnostics et préconisé
des actions s’orientant vers l’alternance
et l’accueil de stagiaires (29 % des cas),
l’embauche et le recours à l’intérim (27 %)
et la sous-traitance (22 %). La phase
d’accompagnement s’échelonnant sur
12 mois, les résultats concrets de ces
actions ne sont pas encore connus.
Les grandes entreprises continuent
à s’engager
De leur côté, les grandes entreprises, les groupes
et les branches professionnelles continuent à
s’engagerpourl’emploidespersonneshandicapées.
Souventilsintègrentleuractiondansdesdémarches
globales de responsabilité sociale des entreprises
ou de promotion de l’égalité des chances et de la
diversité. En 2010, 33 nouvelles conventions de
Focus4
ONTÉTÉ
CONCERNÉS
PARLA
CONTRIBUTION
MAJORÉE
ETL’OPÉRATION
EQZAPERMIS
DE
politique d’emploi ont été signées avec l’Agefiph,
dont sept avec des branches professionnelles. Ces
conventions, d’une durée de deux ans, ont pour
vocation de définir une stratégie afin d’intégrer
durablement l’emploi des personnes handicapées
dans la gestion des ressources humaines
de l’entreprise. Elles sont précédées par
unephasedediagnostic-conseil,financée
par l’Agefiph, et sont toujours assorties
d’objectifs, notamment en termes de
recrutement et de maintien dans l’emploi.
Par son expertise et ses conseils, l’Agefiph
aide l’entreprise signataire à mettre
en place l’ensemble des outils et des
process qui lui permettront de conduire
sa politique handicap et de la pérenniser
une fois arrivée au terme de la convention.
Une évaluation menée en 2010 confirme
que, dans 80 % des cas, les conventions
donnent une impulsion décisive à la démarche
des entreprises et contribuent à accélérer la
structuration de leur politique handicap.
* Bilan de la collecte 2010 au titre de l’année 2009.
LA PME MAISON DE L’OCÉAN SORTIE DU QUOTA ZÉRO
À Brest, le restaurant Maison de
l’Océan ne menait aucune action
handicap et ne comptait aucun
collaborateur handicapé dans
son équipe de 26 personnes.
Une situation qui s’expliquait « par la
méconnaissance de la question de
l’emploi des personnes handicapées
mais aussi par des idées fausses
quant à leurs compétences »,
reconnaît Cristel Hervé, directrice
administrative du restaurant.
En 2008, alertée par un conseiller
Cap emploi qui lui indique que
si elle n’engage aucune action
avant 2010, elle devra payer une
surcontribution d’un montant
de 13 000 euros, l’entreprise
décide de se faire accompagner
pour recruter des personnes
handicapées. En 2009, c’est chose
faite avec le recrutement de
Chantal comme stagiaire puis
en contrat de professionnalisation
au poste d’assistante de gestion.
Un poste est créé en CDI pour
Saliha, responsable de l’entretien
du restaurant. Et à l’approche de
la saison estivale, contact est pris
avec Cap emploi pour embaucher
de nouveaux collaborateurs
handicapés en CDD.
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30. 28
TOUTESLESÉTUDESLEDÉMONTRENT,
l’un des principaux freins à l’insertion pro-
fessionnelle des personnes handicapées est
le niveau de qualification. C’est la raison pour
laquelle l’Agefiph a fait de la formation un axe
prioritaire. Parmi les différentes voies proposées,
celle de l’alternance s’avère l’une des plus sûres
pourunaccèsdurableàl’emploi.Cescinqdernières
années, larégionalisationdespolitiquesdeformation
professionnelle a conduit l’Agefiph à
renforcer son engagement dans ce
domaine, tant en termes d’intervention
financière qu’en matière de mobilisation
des différents acteurs institutionnels.
Le surcroît de ressources occasionné
par l’augmentation de la collecte suite
à la loi de 2005 a notamment permis
de déployer des outils spécifiques au
public handicapé, tels que les formations
courtes ou les formations rémunérées
individuelles ou collectives. La mise en
place du plan du soutien a été l’occasion
d’améliorer le dispositif. Dans un contexte
défavorable à l’embauche, l’Agefiph a
choisi de miser davantage encore sur
la qualification et l’employabilité des
personnes handicapées, afin de préparer la sortie
de crise. Différentes mesures conjoncturelles ont
ainsi permis de faciliter l’accès aux formations
rémunérées, d’assurer un meilleur défraiement aux
bénéficiaires et de rendre plus attractifs les contrats
en alternance via une augmentation substantielle
des subventions allouées aux personnes comme
Focus5
LE SURCROÎT
DE RESSOURCES
OCCASIONNÉ
PAR
L’AUGMENTATION
DE LA COLLECTE
SUITE À LA LOI
DE 2005
A NOTAMMENT
PERMIS DE
aux employeurs. Cet effort a été maintenu en
2010 avec un engagement global de 220 millions
d’euros consacrés à la formation. Dans le cadre de
la réorientation progressive de ses interventions,
l’Agefiph entend réaffirmer la complémentarité de
son action avec les dispositifs de droit commun. Ce
repositionnement a d’ores et déjà été amorcé grâce
aux nouvelles dispositions inscrites dans la loi sur
la formation professionnelle tout au long de la vie
de novembre 2009, pour lesquelles les
personnes handicapées constituent un
public prioritaire.
Un meilleur accès à l’emploi durable
Dans ce contexte, l’alternance est
devenue un levier stratégique. Il est vrai
qu’elle constitue la meilleure réponse au
déficit de qualification des travailleurs
handicapés. S’adressant à un public sorti
tôt du cursus scolaire et souvent plus âgé
que la moyenne, elle permet d’aborder
l’acquisition de compétences nouvelles
sous un angle moins « scolaire » qu’une
formation classique. Le partage du temps
entre les apprentissages théoriques et
les phases pratiques est beaucoup plus
accessible à des adultes. Par ailleurs, l’alternance
permet aux personnes d’accéder à une qualification
reconnue tout en étant rémunérées. Pour les
employeurs, elle offre davantage de sécurité en leur
évitant de s’engager d’emblée dans une embauche
pleinement opérationnelle et en diminuant les coûts
de formation. Pour les unes comme pour les autres,
OBJECTIF BAC PRO POUR VINCENT, ANCIEN ÉLÈVE D’IME
Depuis 2007, Vincent Gamet
travaille comme magasinier au
centre de libre-service de gros
Metro de Nancy. Cet ancien
élève de l’institut médico-éducatif
(IME) de Flavigny-sur-Moselle a
été embauché par l’enseigne en
contrat d’apprentissage en vue
de préparer un BEP sur deux ans.
Une fois son diplôme en poche,
son employeur lui a proposé
de prolonger son contrat.
Le jeune homme, aujourd’hui âgé
de 21 ans, prépare désormais
un bac professionnel logistique
et commercialisation. Sa réussite,
Vincent la doit avant tout à sa
motivation et à l’aide de l’APC
(Association perspectives et
compétences), un service
d’accompagnement financé par
l’Agefiph. L’alternance lui a permis
de s’intégrer progressivement
au sein de l’équipe Metro, sous
la conduite de son tuteur, qui
a veillé à adapter ses tâches
et sa charge de travail.
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31. L’Agefiph en 2010
29
les aides de l’Agefiph, versées en complément des
financements de l’État et des conseils régionaux,
viennent encore faciliter la démarche.
Tous ces avantages expliquent le succès de
l’alternance. En 2010, le nombre de contrats primés
a progressé de 39 % par rapport à 2009 (+ 16 %
pour les contrats d’apprentissage et + 68 % pour les
contrats de professionnalisation). Si l’apprentissage
concerne en priorité un public jeune (moyenne
d’âge : 20 ans), la professionnalisation bénéficie
majoritairementauxdemandeursd’emploiplusâgés
(28,7 % de personnes âgées de 45 ans et plus). Le
cumul entre l’obligation d’emploi des travailleurs
handicapés et les différentes obligations légales
liées à l’alternance ou au plan senior a certainement
aussi contribué à cette évolution, de même que le
doublement de la subvention forfaitaire Agefiph
accordée pour les personnes de 45 ans et plus. Au
final, ce sont plus de 70 millions d’euros qui ont été
consacrés en 2010 par l’Agefiph au développement
de l’alternance. Les
évaluations confirment
par ailleurs l’impact de
l’alternance sur l’emploi
durable des personnes
handicapées. Une
étude menée en 2009
sur les contrats de
professionnalisation
révèle que, dans 60 %
descas,lesbénéficiaires
ont été recrutés par
l’entreprise qui les
avait accueillis (87 %
en CDI) ou par un autre
employeur(55%deCDI).
Des recrutements collectifs via l’alternance
Les branches professionnelles ont largement
mesuré l’intérêt stratégique de l’alternance dans
leur politique d’emploi des travailleurs handicapés.
Depuis plusieurs années, une quinzaine d’entre elles,
dans des domaines aussi divers que les transports,
la banque et l’assurance, le bâtiment, le conseil,
l’industrie pharmaceutique ou l’aéronautique (voir
encadré), se sont engagées, avec l’Agefiph, sur des
projets de recrutements collectifs. La démarche
consiste à proposer à des demandeurs d’emploi
handicapés de tous âges et de tous horizons
d’entamer un parcours de formation préqualifiant
comprenant une remise à niveau et la découverte
d’un métier. Cette première étape ouvre sur un
contrat de professionnalisation ou d’apprentissage,
qui débouche en fin de parcours sur la signature d’un
CDI. En 2010, 23 modules de ce type ont été mis en
place par huit branches et six grandes entreprises.
Ils concernent un effectif de plus de 200 personnes
handicapées.
Un accompagnement
sur mesure pour les PME
En dépit de la conjoncture,
les plus petites entreprises
représentent également
un potentiel important en
matière d’alternance, mais
le besoin d’information et
d’accompagnement y est
plus marqué. C’est la raison
pour laquelle l’Agefiph
a créé le service Alther,
dont l’une des missions est
d’aider les PME à répondre
à leur obligation d’emploi,
notamment via l’accueil de
personnes handicapées en alternance. Déployés
depuis le 1er
février 2010 sur l’ensemble du territoire,
les 97 prestataires du réseau Alther ont consacré
en 2010 un tiers de leur activité à la promotion de
l’alternance. Ils ont recueilli 830 propositions de
contrats, dont 450 se sont concrétisées par une
embauche de personne handicapée.
HANVOL OUVRE LES MÉTIERS
DE L’AÉRONAUTIQUE
AUX PERSONNES HANDICAPÉES
L’alternance mène à tout ! En 2010, l’association Hanvol
a mis en place les premiers parcours de formation
débouchant sur des diplômes aéronautiques concernant
des métiers de techniciens. Ce dispositif permet aux
demandeurs d’emploi handicapés de signer un contrat
d’apprentissage après une phase de préqualification.
À travers cette démarche, soutenue par l’Agefiph, le Gifas,
la fédération professionnelle du secteur, entend tirer parti
des avantages présentés par l’alternance pour ouvrir aux
personnes handicapées un secteur d’activité qui leur est
a priori difficile d’accès. Hanvol est également une réponse
aux difficultés de recrutement des six entreprises partenaires
(Dassault Aviation, Astrium, Goodrich, MDBA, Safran,
Thales), toutes engagées dans une politique d’emploi
de personnes handicapées.
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33. L’Agefiph en 2010
31
n 2010, la gouvernance
de l’Agefiph a dû faire face
à un contexte marqué par les
effets de la crise économique
et financière. Tout en présidant
à l’exécution du plus important budget
d’intervention jamais réalisé par l’Agefiph
(740 millions d’euros), le conseil
d’administration a conduit l’activité
de l’Agefiph avec quatre priorités :
la défense de l’emploi, le développement,
la maîtrise financière et l’anticipation.
En s’appuyant sur les équipes de l’Agefiph,
la gouvernance s’est attachée à :
•s’assurer que les programmes
conjoncturels (programme
complémentaire et plan de soutien)
tiennent leurs objectifs d’expérimentation
et développement d’une part, et
de résistance aux effets de la crise
d’autre part ;
•opérer en milieu d’année une régulation
financière rigoureuse, en consolidant
ce faisant les mesures les plus porteuses
d’emploi durable pour les personnes
handicapées ;
•ouvrir les voies de l’avenir en mettant
en œuvre la préparation du futur
programme d’intervention de l’Agefiph
à travers la démarche Trajectoire 2012,
à laquelle les collaborateurs de l’Agefiph
et les partenaires de terrain, chargés
de la réussite de sa mise en œuvre, sont
pleinement associés.
Commission
financière
Le président, le trésorier,
le trésorier adjoint,
le secrétaire, et une
personnalité qualifiée
désignée par l’État
Conseil d’administration
de l’Agefiph
Président
Jean-Marie Faure
Bureau
20 administrateurs
Commission
communication
5 membres issus
des collèges et une
personnalité qualifiée
désignée par l’État
Commission
des politiques
d’intervention
5 membres issus
des collèges et une
personnalité qualifiée
désignée par l’État
Commission études
et évaluation
5 membres issus
des collèges et une
personnalité qualifiée
désignée par l’État
Collège
employeurs
Collège
salariés
Collège
associations
Personnalités
qualifiées
Commission d’étude
des conventions
nationales
5 membres issus
des collèges et une
personnalité qualifiée
désignée par l’État
Le statut associatif de l’Agefiph, la mission
de service qui lui est déléguée, et
sa gestion par les partenaires sociaux,
dans un paritarisme élargi aux associations
représentatives des personnes handicapées
et associant des personnes qualifiées,
ont ainsi permis à l’association d’opérer
les choix stratégiques à la hauteur
des enjeux et d’adapter sa politique
à ce contexte évolutif et inédit.
COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
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38. 03 Les chiffres repères
Les aides et appuis aux personnes
handicapées et aux entreprises
04 Une structure organisée
pour porter la stratégie
06 Aides et appuis
Les interventions auprès
des personnes handicapées
et des entreprises, par domaine
08 Financement
Par domaine d’intervention
10 L’Agefiph
à votre service
Liste et adresses
des délégations régionales
39. 3
L’Agefiph en 2010 • Repères
LES RÉSULTATSÉVOLUTION ET RÉPARTITION
DES AIDES ET APPUIS AUX PERSONNES HANDICAPÉES
ET AUX ENTREPRISES
80 % Insertion et maintien
dans l’emploi
9 % Formation
7 % Compensation du handicap
4 % Mobilisation du monde
économique
44 % Insertion et maintien
dans l’emploi
41 % Préparation à l’emploi
et formation
15 % Compensation
du handicap
en chiffres
44%
41%
15%
80%
9%
7% 4%
0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000
119 779 (+ 12 %)
228 196 (+ 9 %)
210 025
194 940
106 918
110 213
201020092008
Nombre d’interventions auprès des personnes handicapées
et des entreprises en 2008, 2009 et 2010.
40. 4
Le siège de l’Agefiph est situé à Bagneux (92)
depuis 1993. L’Agefiph a tissé une organisation
territoriale pour agir au plus près du terrain et des
réalités de l’emploi local, et favoriser ainsi la synergie
avec les acteurs locaux, institutionnels et opérateurs.
Cette organisation déconcentrée privilégie réactivité
et souplesse, en rapprochant les décisions stratégiques
de leur mise en œuvre sur le terrain.
organiséepourporter
lastratégie
2010 en chiffres
Conseil
d’administration
Président
Jean-Marie Faure
Directeur général
Pierre Blanc
Département audit
contrôle et conseil
juridique
Stéphane Clavé
Adjoint au directeur
général en charge
des relations
institutionnelles
Najiba Fradin
Secrétariat général
Didier Marcyan
Direction
des systèmes
d’Information
Yves Nonat
Direction des
interventions
Anne Tourlière
Direction des
grands comptes
Sylvain Gachet
Direction de
l’évaluation
et de la prospective
Annick Montfort
41. 5
L’Agefiph en 2010 • Repères
Directeur
territorial Sud
Marc Dujardin
Directeur
territorial Nord-Est
Éric Dahlquist
Directeur
territorial Ouest
Jean-Paul Parisot
Direction de la
communication
François Atger
territoires,
délégations
régionalesauplus
prèsdesattentes
despersonnes
handicapées
etdesentreprises
Optimisation
des process
Bretagne
Pays de la Loire
Centre
Poitou-
Charentes
Aquitaine
Midi-Pyrénées
Languedoc-
Roussillon
Rhône-Alpes
Provence-
Alpes-Côte
d’Azur
Corse
Guyane
Guadeloupe
Martinique
La
Réunion
Bourgogne Franche-
Comté
Lorraine Alsace
Auvergne
Basse-
Normandie
Haute-
Normandie
Picardie
Nord-
Pas-de-Calais
Champagne-
Ardenne
Île-de-
France
Lille
Amiens
Reims
Nancy
Dijon
Orléans
Rouen
Rennes
Bagneux
Nantes
Poitiers
Bordeaux
Limousin
Limoges
Clermont-
Ferrand
L’Isle-
d’Abeau
Toulouse
Montpellier
Rousset
Fort-
de-France
Sainte-
Clotilde
42. 6
auxpersonneshandicapées
etauxentreprises
2010 en chiffres
Réalisé
2010
Évolution
2010/2009
Insertion
et maintien
dans l’emploi
Placements aidés par l’Agefiph
dont placements durables (CDI ou CDD de 6 mois et plus)
67 625
73 %
Maintiens aidés par l’Agefiph 16 481
Créations d’activité 3 184
Vie au travail 2 826
GRTH - Aide à l’emploi 9 474
Total 99 590 + 19 %
Préparation
à l’emploi
et formation
de la personne
handicapée
Contrats d’apprentissage 2 495
Contrats de professionnalisation 3 029
Mobilisations, remises à niveau 29 301
Formation préqualifiante, qualifiante, professionnalisante 21 920
Bilan et orientation professionnelle 16 043
Appui projet 8 390
Accompagnement à la mobilisation vers l’emploi 5 591
Aide au permis de conduire 2 325
Formation dans l’emploi 5 410
Total 94 504 - 3 %
Compensation
du handicap
Aides humaines, aides techniques, aides à la mobilité 10 127
Appuis par opérateurs spécifiques 16 186
Accessibilité des situations de travail 6 683
Aménagement du temps de travail 893
Rapprochement milieu ordinaire/milieu protégé 213
Total
l
34 102 + 18 %
TOTAL DES INTERVENTIONS 228 196 + 9 %
Nombre d’interventions par domaine
43. 7
L’Agefiph en 2010 • Repères
L’année 2010 a été
caractérisée par un très
haut niveau d’activité au premier
semestre, notamment dans le cadre du plan
de soutien (aménagement du temps de travail,
alternance, PIE et majorations…). L’arrêt de
certaines aides en juin 2010 et la régulation
budgétaire opérée ont impacté l’activité du
second semestre, qui est toutefois restée très
soutenue, comme les résultats.
En 2010, près de 120 000 interventions
de l’Agefiph ont bénéficié à des entreprises
(+ 12 %) et près de 230 000 interventions ont
bénéficié à des personnes handicapées (+ 9 %).
La progression concerne tous les domaines
d’intervention de l’Agefiph et toutes les étapes
du parcours des personnes handicapées
(insertion, évolution professionnelle, maintien
dans l’emploi) à l’exception de la préparation à
l’emploi et de la formation, en légère diminution.
Les placements et les maintiens aidés
par l’Agefiph ont progressé respectivement
de 18 % et de 34 % par rapport à l’année 2009,
correspondant à plus de 10 000 embauches
et à plus de 4 000 maintiens supplémentaires.
L’effort particulier réalisé pour l’insertion
et le maintien dans l’emploi des seniors s’est
traduit par la progression des seniors dans
les embauches primées – et notamment celle
des 55 ans et plus (+ 40 %) – et les parcours
de maintien (+ 5 % pour les 50 ans et plus).
La diminution du nombre d’interventions
relatives à la préparation à l’emploi
et à la formation des personnes handicapées
s’explique par les mesures de régulation des
engagements financiers prises au second
semestre 2010, visant particulièrement les
actions intégralement financées par l’Agefiph,
l’objectif étant une meilleure mobilisation
du droit commun. Parallèlement, les contrats
en alternance ont fortement progressé
en 2010 (5 524 contrats, + 39 % par rapport
à l’année 2009) dans un contexte de stabilité
tous publics confondus. La progression du
nombre d’aides spécifiques pour compenser
le handicap s’est poursuivie. Elle a plus
particulièrement concerné les aides relatives
à l’accessibilité des situations de travail,
qui ont bénéficié à près de 6 700 personnes
handicapées, soit une augmentation
de 23 % par rapport à l’année 2009.
AIDES ET APPUIS AUX ENTREPRISES
Nombre des interventions par domaine
Évolution
2010/2009
Domaine Réalisé
2010
Insertion et maintien
dans l’emploi 96 406
Formation du salarié
handicapé 10 934
Compensation
du handicap 7 789
Mobilisation du monde
économique 4 650
119 779
44. 8
Domaine Chapitre Réalisé
2010
Évolution
2010/2009
Mobilisation du monde
économique - 43 %
Formation Aide au bilan et à l’orientation professionnelle 20,7
Aide à la formation
Référents formation 1,2
Coordination schéma régional 0,8
Apprentissage et professionnalisation 70,2
Total
Compensation
du handicap
Aides humaines, techniques, à la mobilité
Aides au tutorat
Appuis par opérateurs spécifiques 21,2
Rapprochement milieu protégé/milieu ordinaire
Accessibilité des situations de travail
Total
Insertion et maintien Réseau d’insertion et de placement 56,6
Appuis à l’insertion
Coordination des PDITH 1,9
Maintien dans l’emploi
Créations d’activité 38,6
Total
Innovations - Expérimentations
Supports aux interventions (animation de réseaux, communication, études/observatoires) 9,1 - 14 %
Primes à l’insertion 124,3 + 15 %
Aide à l’emploi des travailleurs handicapés (AETH) 56,8 + 8 %
Sous-total Interventions 695,6 + 7 %
Fonctionnement interne 44,1 + 8 %
TOTAL 739,7 + 7 %
• dont Budget courant 513,0 + 1 %
• dont Budget complémentaire* 133,9 - 9 %
• dont Plan de soutien 92,8 + 135 %
FINANCEMENTS PAR DOMAINE D’INTERVENTION
Engagements nets en millions d’euros
* Le programme complémentaire inclut notamment la prime initiative emploi, les prestations aux entreprises
à « quota zéro » ainsi que les services « vie au travail » et « appui projet ».
pardomained’intervention
2010 en chiffres
24,5
128,8
221,8 + 9 %
20,3
2,2
2,0
33,6
79,3 + 8 %
8,0
74,3
179,4 + 13 %
0,5 - 53 %
45. 9
L’Agefiph en 2010 • Repères
L’année 2009 avait été marquée
par le lancement du « plan de soutien
à l’emploi » des personnes handicapées,
générant une forte hausse de la demande d’aides
directes. L’année 2010 a vu se confirmer cette
tendance très dynamique. Devant un risque de
dépassement budgétaire très significatif – l’Agefiph
étant confrontée pour la première fois de son
histoire à un flux de demandes supérieur à ses
capacités financières –, une période de régulation
des engagements financiers s’est ouverte.
Dans ce nouveau contexte, le caractère
complémentaire de l’action de l’Agefiph relativement
au droit commun a été réaffirmé et des dispositions,
telles que le contingentement de certaines
aides servies aux personnes handicapées
et aux entreprises, ont été mises en œuvre.
Le montant total des financements relatifs
à l’année 2010 s’élève à 739,7 M€, traduisant une
augmentation de 7 % par rapport aux financements
de 2009 (692,9 M€). Ils incluent un montant
de 133,9 M€ au titre du programme complémentaire
et 92,8 M€ au titre du plan de soutien.
Les aides directes aux personnes handicapées
et aux entreprises représentent 65 % des
financements de l’Agefiph, dépassant de 60 %
l’objectif fixé dans le cadre de la convention
État-Agefiph.