5. ALLIANCE DES MAISONS D'ÉDUCATION CHRÉTIENNE
PLUTÀRQUE
VIE DE CICÉRON
ET
PAB LLÈLE DE DÉMOSTHÈNE ET DE CICÉRON
TEXTE GREC
AVEC INTRODUCTION ET NOTES-
Par l'abbé H.
PETITMANGIN
LICENCIÉ ES LETTRES
PARIS
LIBRAIRIE GH. POUSSIELGUE
RUE CASSETTE, 15
BIBLIOTHECA
P*teviensvs
7. INTRODUCTION
Plutarque
Un Béotien d'intelligence ouverte plutôt que profonde,
d'imagination aimable, de mœurs pures, enthousiaste des
lettres et prédicateur des plus humbles vertus domestiques, bon père de famille, administrateur intègre et dévoué, tel fut Plutarque. Le peu que nous savons de certain sur lui est répandu çà et là dans ses œuvres et nous
suffit à le connaître, car il fut, pendant la plus grande partie
de sa vie, un de ces hommes heureux qui n'ont pas d'histoire. Né entre 4G et 48 après J.-C, à Chéronée, en Béotie,
dans une famille aisée et vertueuse, où d"aimables causeries lui inspirèrent de bonne heure le culte des lettres
et l'admiration des grands hommes, il ne la quitta que
pour compléter ses études à Athènes auprès du philosophe
Ammonios. Un séjour de peu de mois lui fit connaître
Alexandrie. Les quelques voyages qui l'amenèrent à Rome
paraissent avoir eu surtout pour cause la défense des intérêts de sa patrie, mais ils n'en eurent pas moins sur sa
destinée littéraire une influence décisive. Il se lia d'amitié dans cette ville avec les citoyens les plus distingués
bientôt même ses qualités aimables, son savoir et le succès des conférences qu'il donnait en grec attirèrent sur
lui d'abord l'attention, puis les bienfaits des empereurs. Il
est faux toutefois qu'il ait été précepteur de Trajan comme
on l'a cru au moyen-àge sur la foi d'une lettre apocryphe
De institutione principis ad Trajanum.
Ce séjour à Rome ne suffit point à lui donner une
connaissance approfondie du latin. Il n'apprit jamais cette
langue de manière à pouvoir s'en servir couramment, ce
qu'un ambitieux n'eût pas manqué de faire. Mais les fa;
:
9. INTRODUCTION.
5
ron appartient à l'histoire politique comme à l'histoire litil n'est permis d'ignorer ni son civisme, ni son
éloquence.
11 ne faut pourtant pas espérer pouvoir se former d'après la Vie écrite par Plutarque une idée complète ou
même tout à fait juste de cette double gloire. L'orateur
est à peine apprécié. On a pu trouver qu'en s'abstenant
de juger l'éloquence de son héros et d'étnblir un parallèle détaillé entre Démosthène et lui à l'égard du talent
oratoire, Plutarque faisait preuve de bon goût et d'une
discrétion convenable à un étranger. Il ne faut pas oublier
toutefois que des écrivains romains, Cicéron lui-même,
par exemple, et Quintilien, pour ne citer que les plus
connus, ont souvent apprécié les mérites littéraires des
Grecs, les ont même comparés à ceux de leurs compatriotes, et cela avec assez d'indépendance, de clairvoyance
et de justesse pour que nous jugions à propos maintenant
encore de nous en tenir en général à leurs conclusions.
Un fait incontestable c'est que les Grecs de l'époque grécoromaine ont trop dédaigné la littérature latine. Que ce
soit par point d'honneur national ou indifférence, ou parce
que la littérature grecque, plus originale et plus riche,
leur suffisait, peu importe, ils n'en ont pas moins laissé
aux Romains l'honneur de créer la véritable critique littéraire,
j'entends celle qui prend pour base la critique
historique, celle qu'on trouve déjà dans le Bnitus de Cicéron ou le Dialogusde Oratoribua de Tacite,
laquelle
ne pouvait prendre son essor que chez un peuple en état
de connaître, d'apprécier et de comparer au moins deux
littératures. Plutarque en particulier, qui n'apprit le latin
qu'assez tard et de telle manière que dans ses lectures
« les faits déjà connus
lui apprenaient plutôt les mots
que les mots ne lui apprenaient les faits », ne l'a jamais
assez su pour éviter certaines bévues qu'ont signalées
ceux qui ont étudié de près les sources des Vies. On ne
sait s'il a raison de se moquer du rhéteur grec Cécilius
qui essaya de comparer l'éloquence de Démosthène à celle
de Cicéron, mais on est porté à croire qu'il fit preuve de
prudence en s'en abstenant lui-même.
Si l'on ne trouve pas dans la Vie de Cicéron ce qu'on
téraire et
—
—
10. I
la
i
p
ment,
;
M et
il**
du personn;
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son sujet,
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En
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ui l'un des
|
fait vi-
11. INTRODUCTION.
7
le fait vivre, parce que, comme Ta dit J.-J. Rousseau,
Plutarque excelle par les mêmes détails dans lesquels
nous n'osons plus entrer. Il a une grâce inimitable à
peindre les grands hommes dans les petites choses et il
est si heureux dans le choix de ses traits, que souvent un
mot, un sourire, un geste, lui suffit pour caractériser son
héros. » Et Rousseau ajoute avec raison, après Plutarque
« La physionomie ne se
montre pas dans les
d'ailleurs
grands traits, ni le caractère dans les grandes actions
c'est dans les bagatelles que le naturel se découvre. Les
choses publiques sont ou trop communes ou trop apprêIl
«
;
:
:
et c'est presque uniquement à
moderne permet à nos auteurs de
tées
:
celles-ci
que
la dignité
Plutarque
n'hésite pas à
s'arrêter.
»
nous fait aimer aussi son héros, car, s'il
nous découvrir les petites faiblesses de Cicéron, sa vanité
surtout, il ne manque pas de faire ressortir son désintéressement, son amour de la patrie et la droiture de ses
intentions.
ne mérite donc pas qu'on l'accuse d'avoir sacrifié
Cicéron à Démosthène par préjugé national. C'est ce que
prouverait surabondamment l'impartialité dont il fait
preuve dans la comparaison qu'il établit selon sa méthode
ordinaire entre les deux orateurs. Nous avons dit qu'il
laissait presque entièrement de côté la partie la plus intéressante, le parallèle de leur éloquence, mais, cette
réserve faite, on ne voit pas que Plutarque viole sciemment les lois de la vérité. En somme, les erreurs qu'il a
commises et dont quelques-unes seront relevées dans le
commentaire sont de nature à nous faire mettre en doute
la sûreté de sa critique beaucoup plus que sa bonne foi ou
Il
son impartialité.
Le texte de cette édition est celui qu'a adopté M. Graux
dans son édition de la Vie de Cicéron (Hachette) en s'appuyant principalement sur le manuscrit de la Bibliothèque
Nationale de Madrid. Il ne diffère que dans les passages
suivants chap. xii. osa au lieu de ojtj chap. xxvi. ofôouvxa
au lieu de ofô&vta; chap. xlvii,ô<jts, maintenu au lieu de
8ç ys; chap. XLVin, neptsOst au lieu de jcept£6ee.
:
;
13. TABLE DES CHAPITRES.
9
Pages.
— Lentulus, chef des conjurés restés
Chap. XVII.
—
à
Home.
44
Ses espérances
— Preuves accablantes contre Lentulus.
— Lectures des lettres saisies. — Arrestation
XIX.
conjurés. — Embarras de Cicéron
XX. — Prodige qui décide Cicéron à la sévérité.
Chap. XVIII.
Chap.
des
Chap.
.
—
Le sénat délibère sur le sort des coupables
ConSuite de la délibération du sénat.
damnation des conjurés
Exécution des principaux conjurés.
Chap. XXII.
Échec complet de la conjuration
Les ennemis de Cicéron essaient do souChaPj XXIII.
lever l'opinion contre lui.
Il
est nommé « père de
Chap. XXI.
18
50
—
—
—
—
—
la patrie
1<>
52
5
1
—
">6
»
Chap. XXIV. — Autorité de Cicéron. — Sa vanité qui n'exclut pas la droiture
Chap.
Chap.
Chap.
Chap.
"j8
du caractère
XXV. — Bons mots de Cicéron
XXVI. — Bons mots de Cicéron (suite)
XXVII. — Bons mots de Cicéron
XXVIII. — Clodius et Cicéron. — Clodius
60
»>-2
65
(fin)
chez César à l'occasion
—
Déesse.
Il
des
mystères de
la
pénètre
Bonne
66
est accusé
— Procès de Clodius. — Cicéron dépose
— Clodius est absous
contre
Chap. XXX. — Clodius cherche à faire bannir Cicéron.
Chap. XXXI. — Cicéron s'éloigne de Rome
Chap. XXXII. — Cicéron dans
Chap. XXXIII. — Clodius se rend odieux à Borne par ses
violences. — On décide
retour de Cicéron. — HonChap.
XXIX.
lui.
l'exil
67
60
71
7:1
le
neurs rendus à
Chap.
XXXIY.
Chap.
XXXV.
75
l'exilé
—
Cicéron cherche à faire annuler les
actes publics accomplis sous l'influence de Clodius.
Mécontentement de Caton
—
—
Milon, ayant tué Clodius, est accusé.
—
défend avec timidité et sans succès
Douceur de son
Cicéron en Cilicie.
gouvernement.
Au retour il s'arrête à Athènes
Chap. XXXVII.
Cicéron essaie d'étouffer la guerre ciCicéron
Chap.
le
XXXVI.
78
—
—
—
—
vile prête à éclater.
77
—
80
s~
Son indécision
1.
14. 10
i
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I
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Mil
i
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I.
Cbap. XI.
I
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CBAP. l.!
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I
|o|
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•
I
•
<lu iraiti*e l'hi
rend ju*
Parallèle de Dèmosthène et de Cicèron.
—Ç
Cbap.
!•».
r».vr.
III.— Leur influence politique.
ra-
to
—
I
fut
111
•
I
l'exil.
V.
— Les derniers
113
114
15. —
nAOYTAPXOÏ
KIKEPQN
CHAPITRE
La
famille de Cicéron.
Kixsptovo; §s
x&t ysyovsva'.
ttjv
'
xaXtoç
2
piv
viv
xvacpaco
jcal y£V£(7Ôat
Ttvi
àp^Yjv toO
o'
yévouç,
pour Silvia et p. 41, note 2.
xat, répond souvent au
latin cum... tum, d'une part,., de
l'autre. Il indique ici que xa),ôi;
modifie les deux infinitifs, ce que
le sens rend d'ailleurs évident.
-iXêioc
— Kai...
Cf. p. 22, note 4 et p. 94, n. 1.
~Hv. Le verbe
de
etvoci
êÇetvat,
a par-
comme
est
en latin après l'époque classique
(Tacite, Germanie v). Plutarque
n'emploie pas ici le présent probablement parce qu'il parle des
oè
7C6pl
,
Oi
j/iv
Tpacpvjvat, tov
paffiXeuffavTa
transcription du latin Helvia. Cf.
2.
^ixptov.
>cal
'EàSmcv
XÉvouGtv
ToG^aov "Attiov
1. àé sert ici de transition. Il
suppose que l'on vient d'achever
la lecture de la vie de Démosthène et que l'on passe immédiatement à celle de Cicéron, qui fait
pendant à la précédente.
'Elêia:
fois le sens
de son nom.
fkêitoxivai
TruOéaOai
etç
— Origine
[/.yjTs'px
xal
xaTpoç où^ev
Aéyoucrtv, ol
«
(
I
3
yàp Iv
avàpa
àvy.youcrt,
Xa(j/rcpc5ç
ev
tou
ttjv
Ouo-
recherches de ses prédécesseurs
sur la vie de Cicéron plutôt que
des siennes propres.
Mérpiov,
modéré, qui ne soit exagéré ni dans
un sens ni dans l'autre.
—
TouXXoç "Axttoç
: transTullus Attius. C'est
auprès de ce roi des Volsques que
Coriolan banni alla chercher un
asile. Plutarque l'appelle dans la
vie de Coriolan (ch. xxn) Tu).).o;
'A(ju>£8ioç. Cicéron, qui ne songeait d'ailleurs pas à cette descendance, se souciait assez peu
de la noblesse de ses ancêtres et
3.
cription
de
l'épithète de homo novus n'était
pas pour lui déplaire.
'Avàyetv,
faire remonter (àvà). Cf. oi àvw
toO yévou;, les ancêtres. PLATON j
—
Lois, 878, A.
16. I
1 1
I
I
:
,
I
1
-
.
Kv1
.
i
1.
1
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i
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Ttv
1
MHT
:
oqoe
que
classique
au aena de «m
imjet de.
•
ut en plus à stf
I
de
n.
.
du
-arde pour
la*
1 Le premier C.cvron a
donc eu
irtagé
un sillot.
comme au
cb.
iv.
en latin attingtre, oapemere rrm•im, ou a<f rempti&licam acre:
j
:
•
en remarquant
seni d'un
239, rem. II).
emb
d'un
.rnoui lui
.na a
mail
vcr.u d'une
la joue,
Au«si re-
passé
—G
.:
:
/'fJTorcera d*
présente-t-on parf-
ne devait en tous cas appartenir
beaucoup
nomina
.'
I,
optime
oaus
itulo-
.
-romaine
noms des magistrature? romai
ut 7U1V.
tereret
i
les
grec:-:
terme
esteur. c
18. 14
K'.-
II
I
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|
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I
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II
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1.
-•
I
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S
rattaché à
nbut,
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os, (juif
qu'il
était, avait
do pHDBsr
•
XIII
:
Antkedome me»
I
Amyot
trado
en vers iambi .;e> de 8
» c -à-d.
en tctramètres
i.imbiques. Cette forme de vers
et est asseï singumime.
K
liers
par
3.
«
—
I
I
d'urne fa-
I
émirs
sortes de
par conséquent en
et
abordant
II-
II.
.ploie
quel-
souvent pour
e
ex-
7
.
BOCI{
~.r :
poètes de l'époque d'Augur^escendre bien bas le renom poétique de Cicéron.
19. CHAPITRE
So£a
pMcvi
vuv ota|/iv€i,
[J<éy?i
15
III.
y.aiTrsp où
(MJtpaç rapt
touç Aoyouç; yeyevyj{/.évy]ç %aivoTO[/.iaç, rr.v oè irotYiTUtvjv
auTou
xoAAà>v
,
sùcpuàiv
*
ëmY£VOU.6V<i)V
CHAPITRE
Continuation des études de Cicéron.
ciua d'Amérie, accusé de parricide.
en Grèce.
tûv
'AxaAAocysi; Sï
ev
xavTa-aaiv
,
III
— Son plaidoyer pour Ros— Causes de son voyage
£taTpiêâ>v
Traçât,
4>lAù)Vo;
7
2
toû
rr/.O'JTS
tcov
Ka£ito[/.2vou (Tuvr.Owv
[/.acrav
7T£pi
TYJC
'AxaàYijuaç
s$
y.x!
rîià
Mo'JXlOV
5
S'JÀÀZ
GTZT'.V,
£X,
àv^pXT t
:
—
—
'AxoOetv
et
surtout
chap. iv, page 17, note
ôia-
4.
'Axaôvj^aç.
—
Cf.
Philon
note 6, sqq.
appartenait à la nouvelle Académie dont Clitomaque avait été le
chef après Carnéade.
4.
17,
.
1ïp<i)T6'JOU<7l
VG[/.0>V
CO<p£-
(/.eTsa^ev
EIO
1
Û7ro
opcov £LÇ
même
TZ
Ego autem juris civilis
multum operae dabam il.
Scxvolx Q. F. (Brutus, § 30G).
Pour tout ce qui regarde la jeunesse de Cicéron on peut voir ce
:
studio
qu'il
en dit dans
le
Brutus, 306-
312.
xoûstv signifient spécialement suivre les leçons d'un philosophe. Cf.
page
770A£|/.OV
6
£è toîç
;
est attribut.
*EÇ
A(/.a
TY)Ç <7TZ<7£to; £1? OCXpOCTOV £a-'/TCTOVTa
—
3.
f/
TtOV
sTpaxeiaç
'P(0{/.atot
Ao'yov ÈOau-
tov
£^7T£!,pia,V
xal
IïoXXâiv, entendez uotrj1.
Evu-êaiveiv, au sens imtûv.
personnel de arriver se construit
avec l'infinitif seul ou quelquefois
précédé de ô'xtts.
"Eppeiv,
ecanescere.
'Ax),sr xal àxtjxov
2.
uufcAKTTa
r)tà
KO»
TOV MapfftîtÔV
C)£
,
y.ai
TCOAlTiy.Ol'ç
CtÇ
Tiva ypo'vov
7ï£pl
cv
tov Tpo'xov ryàu^cav.
G'JVWV,
pO'JÀ'/iç
à£ïto* xat
4
3
MoOxtoç, Quint us Mucius
Scœvola augur. Cicéron dit lui-
5. BouXvj, à l'époque classique, c'est le sénat ou conseil des
Cinq cents à Athènes ; à l'époque
romaine, c'est le sénat romain
appelé aussi <7Ûyx)v7)Toç ou même
yepouffia comme le sénat de Sparte.
6.
Tôv Mapotxov
la guerre des
«ôXejJtov,
Marses ou guerre
sociale. Cicéron avait dix-huit
et était tiro.
ans
20. ir.
-
i
t
i
i-i
1
-
i.
i
M
VII
fit
Ml
j.r
inscrire
ton nom api
de prœcn
-s liâtes
semé:
'•
EU
que se* biens fusent r
•,-res comme cens
..
OÔJv.
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t/ o>
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.
i
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•
discours pour
II.
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pour
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noms en
uigers ont
r
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-
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•
ichmes
somme
.
ce qui fait
quatre fois moindre,
transcri
Mf,'.'
CM
«•
de Roteiu*.
I
_
•
la
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quee par Plutarque s'accorde arec
n
rem.
ordinaire
qu'on exprime nn simple
.
(ô;
M
le
•
avec
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Bot
qu* tHHt §ezn
ce*, env
:
Bona...
0.000 de
0.000 fr.
21. CHAPITRE
1
[X.SV7JV
ô'vtwç
'EXXaSa,
àtacrceipaç
ai»TÔ
<7W{/.aTQç
t/)v
cTTO^dcy ou
0£pa7retaç
Seot/ivou.
irpocçepotAevoç*
axXvipà oà
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yÀiG^pa
xal
81
r,
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Kai yàp
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3
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xal
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u.ixpà
xai xoc*
tov S'jààocv,
$è
tï|V
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Svf[jL7icev
Guvviyopiav
tvjv
Sê^ioj;
lÔaujAcico-Ov
2
toù
oùv
Àvocdei;a{/.€voç
.
TOpôwcaç
17
IV.
àyaÔvi,
Aoyou scpoSpô-
Sià tg>v avw
eAau-
To'vtoV
tou ccou-axo;.
vo[X£vyj, <po'£ov ::apciy£V inrèp
CHAPITRE IV
—
Cicéron disciple des philosophes grecs.
Il fréquente les rhéteurs
Sa déclamation en grec en présence d'Apollonius Molon.
asiatiques.
—
'AçucopLevo;
xa"XwviTOD
OHixouae
toG xal i/ap .Ti
vsaç
OUX
AeyofAêV/îç
ASr.vxç,
4
,
tyî
£77aiVOJV.
6
S'
'HSv]
'At-
tou
tôv Xdycov aù-
sùpouj
a
Axaov]u.eiaç
:
fit pas sitôt
Cicéron plaida
encore plusieurs fois avant de
partir. Cf. Brutus, XC
Deinceps
inde multae (causaè) quae nos di;
:
ligente)- elaboratas et
'Avtio^ou
iv
VOCp
toi;
5
$oyf/.affiv
E^lGTaTO
T7,;
,
1. *ûç àv Yevojj.évyjv
accus,
absolu. Cf. Gr.gr., § 311, 323.
2. 'AîteS^jAirioev. Ce voyage
ne se
btèv
xy)Aou[jt.evoç,
f
£V£COT£pl*(£V
à;
S'
tanquam
elu-
'AvTtovoç
ô
che. Cf.
ments.
Ta
—
T7 v
xal
4
Tcpo<7ï£po[X£va, les ali-
Tout ce passage
est à
comparer avec les chapitres XC
et xci du Brutus.
cf.
page 15,
4. Atrjxouoe
Antiochus d'Ascalon,
note 2.
:
—
en Syrie, est appelé par
2)olitissimus et acutissimus
Cicéron
omnium
cubratas adferebamus.
"O^è ttjç u>pa;. Le géni3.
nostrx mémorise philosophorum.
souvent à déterminer le
sens précis des adverbes de lieu
et de temps. Cf. ttoù tîjç yf^. Il
souvent des doctrines philosophiques. Cf. Mor. 14, E. Ta Tcspi tôt/
^v/Cùv Soyu-aTa; 3»>, A xà ll/à-
a
T(ovo: èv FopYi'a y.ai Iïo)>tT£i'a 86yu.aTa.
tif
sert
alors le sens partitif (Gr. gr.,
ripo<x:psp6u.svoç,
§ 164, rem. 2).
mangeant, litt. -.portant à sa bou-
—
5.
AoYjJia
(de
3oxô>)
se
dit
:
6.
Xéaç
Xe70jj.évyiç.
Cf.
Gr.
22. -
:
I
>
-
Je
1
I
-
.
1
Platoi
pies;
tr
au sujet non
•mIsjmi
-
rerbe» ctfu oo
tous ceux qui
j-.-u:
.
* naanceOO fie drmir,
C PTWf
1.
on
r.:
<-..n:rne
M
I
I
•
en grec à
•
.
in.
qui
'.
'.t
Ml
r^rOéC!
semble anticiper sur
le sens dn rerbe. renferme généralement une
I>arce qu'il
-
nion.
—
I
i
n de ne pas chan-
•mme on
I
;::
-
river."
il
-ri
-.u-g;
mtnt.
an passif.
an sens neutre
:
:
-
VIII.
23. CHAPITRE
vov
(
toÙ;
'OÔev
'AcrtxvaW
Mo^wvoç
tov
'Atcoaàcjmov
Xejctov,
Tf/Ty.f
osyjSYivai
tov
S
out'
?çxu<JX|iivou
[As'vOD
03
Kixipcov,
OlXTElpb)
[iiv
TO'j
'J7rSA£L7U£TO,
X.xl
EÙO'JÇ
2.
£7tiêa)>etv, cf. p. 40,
métaphore
ôp*yavov.
O'JTCOÇ
S'
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oixjaiX-
1
'Atcoa-
tov
S
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SixyuQr
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'EXaxSoç
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'P(0[AX''oif
TO'J
"fl[/.lV
TTpOCyt-
Xoyov. »
:
"ilaîtsp
STSl
ÔpÔV, X U.QVX TOJV XXyÔV
Totç xotvotç èntSaXstv
1.
«pàYjxaotv cf. page 12, note 4.
— Sur
outwç
sicotivotç,
Ôxupix^co
TXUTX
vojjlevx, ttxiSeixv /.xl
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KxSsÇeaôai xoaùv ypo'vov, xy6o-
hxi
T'J7/7]V,
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oîqjjlevov
ÊV.TUE'JUAYÏyÔxi
xutou
Kwtc'ptoVOÇ
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T'jvvouv
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'Pcoj/.xï/.r.v
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Aa<76xi TTpoç
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'EXV/ivwîtI
SlUXVOpôtoCtV
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'Avrtoyou
f
èTctëaXetv
xoivoîç
2
8'
TzoXkx
Sso[/.6v<ov,
19
IV.
note 5.
Cette
est plusieurs fois
em-
ployée par Plutarque. Cf. Vie de
Péricl. VIII.
3. Cicéron
préférait à l'éloquence asiatique, ampoulée et trop
brillante, l'éloquence rhodienne.
qui se rapprochait beaucoup plus
de la simplicité attique. Il se vit
cependant reprocher par
les
néo-
attiques, partisans de Calvus,
d'être tombé dans les défauts des
rhéteurs d'Asie.
4. Les Latins l'appellent Apollonius Molo, faisant un surnom
du nom de son père. Aussi quelques éditions portent tû 'MôXuru.
Oxixe...
5.
(Eurip., Iphig.
lieu
de
o'Zii...
ttott
est
poétique
m
Tour., 591) au
iz (Gr. gr., % 327).
— Aia/uô^vai,
cf. p. 77,
note
4.
24. .
B
I
«
1
I
I
I
BAPITRE
•
Il
révisât à
Ro«m.
la eeast;
K-<
et
I
I
I
I
.
I
oxvr
-
T
y
.
I
"
I
r'/'i:
.
'
77
.
F
'
'
'
«
•
"
70^7
de passif
de
usatif
<
doit t'expliqua
dre xatî
..
'
o:;s-enten-
Ou
'>
:
le
modo
.
:.
même
mod
verbe ixo-o».
•
npioi très fre
interro_-
non pluiccompaçné d'un attribut se
rapportant au sujet, forme un hellénisme qui peut se traduire en
français par s'entendre nomr
:elk façon
thie
ollon
-
de rendre lea oracle?.
loi. /
d'un Romain.
•
ov.
la
>
un terme de
e*t
traduit gra
.
On
I
-
«ait
à
-aire,
=
celle-ci
|
que ev àxovto
.
tournure correspondante
dicor) est
{amdio
populaire on poétique.
.1
.ns
;
c-à-d
nommé. Dons le
on trouve aussi bene, mnie a
I
débit.
t
—
n, le
<
T
-
27. CHAPITRE
X£0(i)V,
TOUTOV
VOOVOV
TGV
£^aOuu.^cry.t TravTàiuocciv,
àyavèç
T7,V 7c6ÀtV
^l^OUÇ,
èa'JTtp
U.OV
2
COÇ
à6oi<7TQV
TZQOÇ
ïyeiv
£{/.7TaÔ£G"T£pov
TY)V
^£0vtw;
à'yp
7raviroç
r
.
3
AoyiT-
f^c',
^JO£AaV,
àjAl"XA(0[A£VOÇ
OoÇflCV
Où
frÉAayoç
Aoyoç oùoèv
cptAOTtjAtaç
ttjç
7JJTOV
O'JV
etç
UffTÉpOV
eyouffxv.
où
'
auToiï
7T£pl
7rpayU!.X
hrxivou^fivov
Yjx(petv
6
7TOÀ'J
xal wéoaç £<pi/Tov oùx
<Ûv
ye xaôixirep
77£7T017|X£V
e7U'$7)AOV
&6£a.V
6VÇ
£Ï
SULTwfiTttV
T6t£
»
1
23
VII.
[ay]v
aAAx to y£
xal
Tirpôç
aùxto
oo'çxv
xai
içapsptetve
7UOAÀXXIÇ TtoV OpOwV 6Ç8Tapa^6 AQyiff(ACOV.
CHAPITRE
VII
Cicéron se prépare à jouer un rôle politique.
Procès de Verres.
k
Â7UT6(Jl£VOÇ
«rypov
ypa>u.Évou;
y^wpav
ZTtÇ
tcj;
TQyetTO
dxsusfft
jjLviSè
Sï
XOAlTSLXÇ 7UpoÔu[A0T6pOV,
pavauaouç^
j/iv
à<luyoiç,
Suva|/.iv
vj
:
:
:
àu.i)-Xcou.£voç
(tcgôç) tyjv ooijav a>ç
àôpiaTov x. t. a. Voyez
Extraits suivis, Coriol. XXXIV,
page 77, note 3 Démost. VI.
2. 'ûç, dcms ta pensée que.
7tpoç
;
Où ôeôv-ctoçdoit être rat3.
taché à ^aipciv.
'E[X7ia8é(TT£pov
ej^eiv,
être
gr., § 93,
—
rem. —
trop sensible,
"A/.p'.
cf. GV.
uavro;,
jusqu<c la jin, toujours.
4. 'A^TÔjJievoi;
cf. page 12,
:
note
et
àyvostv
tov &è
4.
en
7.1-
ogyàvoiç
[/.tiosvoç
aùrcov,
toùtov, acc. de durée (Gr. gr., §
175).
Tàp
§ 346.
è[A7isaà)v (eî;)
1. Construisez
rijv 7ro>.tv xa6a7T£p etç TtéXayoç x.
t. a. Cette ellipse de la préposition est ordinaire dans les cas de
ce genre. Cf. un peu plus loin
—
Son désintéressement.
xal
ovopia
-oAm/ov, w
— ripo6uu.OT£pov. En grec
latin,
suivi d'un
le
comparatif non
complément
signifie
:
plus qu'il n'arrive d'ordinaire, de
là le sens de passablement, beaucoup et quelquefois trop.
Ata/p6v. Cette qualification ne tombe
pas sur chacun des deux termes
pris séparément, mais sur l'ensemble formé par leur opposition
marquée par jjiv et os cela lui
semblait (une contradiction) honteuse que d'une part... de l'autre etc.
Cf. Gr. gr., § 340, un exemple
analogue et cbap. XLVii.
Joi-
—
:
gnez
tAï]Ô£vôç aOxàiv.
—
— Tôv
xtxèv (àvôpa) celui qui
des affaires publiques.
t:o),i-
s'occupe
28. .
•
/
»
I
ri
:
1
-
I
.
I
penonne
'.a
i
1
du
tnuv«cr
'
I
vt'Jt:
noms
<
t
:er les
et
cher:
pour
-ours qi;
ce procès, les
'
de saluer ceux
qu'il
rencontrait
tante de ses œuvres ora"
1
Aussi
mmes
i
-
(
.;.
prtUur.
politiques se faisaient
.
Remarquez
;>agnerd'un e
leur
mer
.
nom-
i
ns.
passif
j
ii/txv 666*
'JLSVIO.
b
à-l. Convaincrs
L-
ipahlt
vent se conalu
:
chemin
8
.-eux qui
fient
jnt
même
su
i
recevoir
doux
:»c-
a pour pnseif
.«. note
L
v.
Plutarque
ure un peu les fa.t?
ent oas les prvteurs de l'an-
29. ,
CHAPITRE
TûOAAOtVç
(^TiAov
ypovoç
xipwv
[/.Y]
àva&piva;
xal
ttî;
2:i
àva<r:àç
xpwriç,
v^
~
cpepetv
Ki-
6
e-ayxywv
<xaa'
sxsA.sus
XpO-
Y)V
(I)Ç
où* sÇotpxédCi
ï)[ASpaç
^a^Oai Aoywv,
'
6<pv)
o
irepaç
oùr^è V/[<|;£Tai
{/.zpTupaç
TOl>Ç
Aoyoïç
toîç
ô'ti
VII.
£/.€?. A AQVTCOV,
U<7TaTY]V
T7]V
SIC
c
tyjv
touç
t]r?j<pov
OLX.a<7T0CÇ.
^£
'0[/.co;
rapt
aÙTou
£X£ivy)v
tov
[aouoi
£^ouA£to
tou
yotpov
tyjv
77apw7à[J!.£Voç
Beppou,
'O;
toÙç
8
Pw-
ot
yàp
oOv
x.xl
àTueXeuôepiîtôç
ovopia
KaixiÀioç,
ZtxeAiwTaç
KaT'/iyopEtv
iouo&i(,siv
Tt 'louoauo
((
oumvv] tAOV6U8Ta.i
BsppTiv
biXYiv.
x,aXoucriv.
tw
evo^o;
icvOpwTCo;
^aptsvTa
7wo}.Aà.
,
Trpoç
yotpov;
»
£<pY)
6
KixipCûV.
Tou
àè
'Ootyjvgiou
pvrropo;
BéppT] ffuvevrceîv
0eXiQ<7avTGÇ,
jayi
née, mais les préteurs désignés
pour l'année suivante qui étaient
disposés en faveur de Verres.
Aussi toutes les manœuvres des
partisans de Verres tendaient à
faire renvoyer le procès à l'année
suivante.
le
jour
1.
le
—
Tr)vuc»T<xTr)v(r [xÉpav),
l
plus éloigné.
"E<pv).
Verrem,
I,
Cf.
XI
:
Cicérox, in
Fructum istum
taudis, qui ex perpétua oratione
percipi potuit, in alia tempora re-
servemus
:
nunc hominem
tabulis,
testions, privatis publicisque lit teris
auctoritatibusque accusemus.
2.
'ExéXeue
:
sur cet impar-
Gr. gr., § 218.
3. "Evo/oç xto touSat'Çetv,
obnoxius Judaïcx superstitioni. Les
Juifs étaient déjà nombreux alors
à Rome et réussissaient à faire
des prosélytes. Or on sait que
les Juifs ne mangent point de
porc.
Ce Cœcilius est Q. Caecilius Niger, qui avait été questeur de Verres en Sicile. Il voulait
fait,
cf.
—
4
tyjv
ev
ptiv
S2
se substituer
tô
aux
EÙOfiïav
tgj
;>
tiiayi'ulocti
Siciliens
comme
accusateur de Verres. Cicéron repoussa ses prétentions dans le
discours intitulé
Divinatio.
:
'OpTVjvatov». Hortensius,
un peu plus âgé que Cicéron, fut
son rival dans l'art oratoire. Cicéron parle souvent de lui en termes éloquents dans ses ouvrages
de Rhétorique. Cf. le début du
Brutus.
Tyjv sOOeïav (s. e. ôoov
ou Ypa[X[XY]v), litt., enligne directe,
c.-à-d. sans détour, franchement
ouvertement. Cf. explication dans
Morales, 408, F "Oausp oi u.<x0y]4.
—
:
[xotuxoi ypau.u.Y)v
xr)v êXayt<rrr)v..
.
e06sïav xaXoOfft
ouxwç
to;) sOésïa rcpô; tyjv
(v
ôiaXe*/.-
à)>Y]6eiav x.
t. a.
5. Tt{J.yj{Jia
de
comme
tiu.yj
vient
xitù, évaluer. Il signifie ici
évaluation d'unepeine pécuniaire, d'où
amende. C'était la coutume chez
les Romains que l'accusé se fît
entourer par de grands personnages afin que leur autorité pesât
30. r
•.
>
.
<
K
.
«
MAPITRB Mil
.
franc».
ou de
-ateur
pen élerée que celle
on
lonpemsNC
•
en
•
dont
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avec
Oa
I
Ces prt.
—
«?'.*.
•
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jue.
—
corrompp'.
laieeé
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a-.
<rt-i:r.«
-
qi
.-»
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-•'*.'»
J
expr*->v n- rorrnv-
on
II/î-
;
:
quart'
I
amplement par
qmt:
il
est
Pour
.routeil
•
faut
se
f
•
raj
itmpçons; Plutar-
à-d. »/:
inx.
'
1.
i
pt&$ta>V
II
.a
drach:
!
A
7 —
.
chiffre e-
ement au des<u
n'a
§
:
.
vent réuni* pour marquer l'idée
d'apporter, ou d'ewmener et d'emp<r
•
-
I
:
31. CHAPITRE
Tr ç
àiro
<pepovT8Ç
à)vV otov
%spôoç,
liroiVjffaTO
8ï
izoX'kk
vvfcou,
t
Zi
VIII.
*
tîkov,
xyopàv
tyjv
£-ci>tovL'7ai
ouôsv
tôv
àireypTÎo'aTO tt, tpiÀori.[na tcov àvGpwxcov.
0£ ^WplOV
'E/.£/.TV)TO
Ns'xv
t^oàiv
3
où [/.eyà^oi*
&ysveTO
èvvéa
àypoç, xal
r,v
zxl
ocoo£X.a,
[/.'jp'.xocdv
d"/;vapicov
TCSpl
XûCt
,
èVepoç,
no{/.:r/;iou;
4
ttoottiç
xX?]ûovo{j,La
'Atco
[/.upiàdaç.
Ttoopovcoç
/.al
x[/.a
wepi
ts Tepevrtaç tt.ç yuvawtoç
cpspvr,
T'Jva^Osî'cra
sXs'jÔcpLw;
2
"ApTUOlÇ
£V
Y.OL~kQV
|**Tà tcov
oiTjye
eiç
to'jtcov
crua-
<
£io'Jvtcov
vcov,
et
oyv
'EX'Xrlvcov
^oyOv;pcoç
[/.y.yco
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Kxl toGtov
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Oixixv Og
ycôpvî(7£V
"Oaov,
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[JLÊV
sez
qSjcet
le
litt.,
à7t£Xpr (raTO...
èrceutovîffat x. t. a.
4
îueptTTo'ç,
T£Tay [/ivotç
ttoàXoÙç xal [/.sya-
tw
8
7UXp£-
Vésuve en 79 de notre ère.
yuvouxoç, sa femme.
4.
T%
—
Cf. Gr. gr., § 153.
Ar,vapîœv,
le denier valait environ un franc,
du temps de Cicéron.
5. KataxAtv6{j.£VOç,
ô<rov
— Les édiles
tant à table, mais
—
étaient chargés de surveiller les
marchés comme l'indique le mot
àyopavou-îa qui désigne l'édilité à
l'époque gréco-romaine.
Oùy_ o'jtoo;
metnote 2.
non pas tant...
cf. p.
to;,
se
29,
beaucoup plus usité que
r xxov. .. y;. Cf. IX, p. 30, note 4.
T-r^v aAX-rçv Osparcetav,
6.
que, est
(
2. 'Ev "Apîïocç. Il ne s'agit
pus dUArpi en Apulie, mais à'Arpinum. Plutarque avait peut-être
accus, de relat. Gr. gr., § 162.
7.
Touxov xôv xporcov
:
Gr.
gr., § 163.
écrit 'Apïuvoiç.
Xêot IIoAcç qu'on écrit aussi
NeàitoXiç, Naples. On sait que la
ville de Pompéi fut détruite par
aosAopcj)
to IlaXaTtov uirèp too
icept
(il était nécessaire')
A).).'
aAAr.v
(kxTrxic^xycoycov
'
irooç
TTXTpcoav
5
:
xal
,
cruv£ïy£v.
seulement aupour,
c.-à-d. seulement de manière à.
Pour cet emploi de l'infinitif après
ogoc, cf. Gr. gr., § 256. Construi1.
tyjv
5
cto-
tco
<7cou.x
àpiOuto
tov Tpo'-ov
xo'vooç
T7;V
to
àxpiêyjç
avoaov xal ôiapxYJ
gttz-
x,xTxzÀ'.vo'{/.evoc
*Hv 5s xal
6
Tpt^eTt xaî TrepiiraTOt;
Xoyç àytovaç
tant que
oà
coç
9epaiceiav
(p'/Xo'Xcycov,
7l)vtOU
oa/„£i{/.£vov.
crcofjia
'/pYiaOxi.
£C,tv
(Wulcov
oY àT/o)iav,
o'jtco
tyjv
rpo
Tors,
Pa>i/.xitov
y.al
8.
3.
lins
Tûi àôêAcpto, Quint us TutCicero.
—
l'infinitif, cf.
III et § 282.
'IpTÙp tov. avec
Gr. gr., § 252, rem.
32. I
I
I
1
/.
I
I
I
BAP1TRE
l
Ltciniu» Macer.
i
—
Plaisanterie
"
1:
y.
;
m
y.
- -
M
4
.
-77/
/
1
a-
H
1.
I,
a
L» ïfl
le
page 12. no*
k/ -<- :
5.
de venir «allier leur
matin et de lu
•rtait en ville.
l'habitude
patron
.
une arcu-ation de
malversation, en
repeinn inrum (s.
latin
e.
-
ainsi
Le grec aime à séparer
deux mots unis
:
erimen
/wrwatara).
aune
jnge).
|
-
'*
1
'
•
i
'.Cf.
p. 12, no*»
4.
Atxtvioç
>n
-,
Mx/.:-.
du nom de
0. Licinius
historien et o:
des
accusés
leur barbe et
portaient des
pour exciter la
et
du peuple,
laissaient croître
leurs chev
mente négligés.
pitié
les
33. CHAPITRE
ôç
ocOOcç
vevix7)x<i>ç,
Rpa(7<70U
TT,V
7USpl
àyopàv
sïç
tw Ktxépam o^av
Taïç
sx^w/.s
aTpe^aç xal xxTaxAtvaç
2
xpoïévar
3
Se
y.al
t|r/(<potç
âva-
,
os
xpày^x
£7n|/.£Ac5ç
jipaësu-
Tô
<x7ro6av£tv.
"HveyxEV
tqu
O.ÙTOJ
à7U3CVTT,(jaVTOÇ
*
at)A.£lOV
xacatç
Sri
<ppà(7avTO<;
29
IX.
wç
x
tô o tîta.GTr]p .ov.
(javTt
,
'Etts!
OùaTtvioç'*
o^è
ap^ovxaç
Toù;
Trpoç
tov
yoipâoiov
Se
xaTa<7Ta;
xapà toO
poiAeuo[/.svou
7C6pl
ypovov,
tto'XÙv
ys St(rràcgtÊ
Kixépcov
6
xai
Y)T£tTO
o^o'vtoç,
jv//)
wç
£i7T£V
ti
av
oôx
toutou aTpaTYjyûv, È7T'.GTpa-
'Aaa' sywy'
ce
xal
aruVTfjYoptaiç,
TrspiTv'AECoç,
Ktxépcdvoç,
aÙTo'ç
Tpa^ù
ti
touç
sv
TpXYj/îAOv
à);Aà
<pa;
sywv
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,
oAiycopov
»
eiicev
«
oùx eyco
TY)AlXO'JTOV TpXYJQAoV'. »
>1
"Eti o
aÙTcp
tou
vou
yàp
7jv
suvotav
llovyiv
tgW
fiîQiauivav
—
Ka-caxAtvetç, ici se metau lit, mais cf. p. 27, note 5.
2.
tre
3.
:
AôÇav
VIII, page
4.
>}v£Yttev
26,
note
Oùaxtvtoç
:
a>ç
:
cf.
1.
transcription
de Vatinius. Cicéron prononça
plus tard contre ce Vatinius qu'il
appelle homo petulans et audax,
un discours qui nous a été conservé.
Construisez 'Eue! Oùa-
—
Tivto;... rjTStTO... xal,
t.
:
[xy]
ôiSovtoç
toû Kixépcovo;)... eItcev x.
a. La proposition principale
(s. e.
xai
eive
1
ttjç
àpv^vi;
7i
gtcouoyjv
pipa;
6
STpaTTQYÛv
1
tyjyoiy), s il était
O
ûtto
sxao^/Jjaoç
Ssxa toù-
commence seulement à
—
.
7
auTou, tuav
/.al
crpatTivôv
çeiç.
6
IIo[//7rfiïov
â^ioucav eo<ox£'
tyjv
Ilepi'fyjv aîiXetov (s. e.
'EàXwxe de à)i<7xou.ai
litt., être pris, c-h-d. déclaré coupable. Cf. VII, page 24, note 7.
1.
ïyovzi
£i»Guvwv x"A07Ty;ç
Aitouulsvou S
cp(Aoç.
>îyav3cxT7io*£v
Sûpav).
Tp£tç
^oxûv £Aauv£cOai Jià
o^'/ffAou,
KixÉpcov
7)
MavOaov
Ttç
MavtAio; outoç
Àè
6
^uo
vî(/ipa<;
lupocvîyayé
Inioxpa.-
=
z
<TTpa-
préteur.
5. TTfjAtxourov Tpà^vjAov.
Les jeux de mots passent difficilement d'une langue dans une
autre. Il semble que Cicéron devait jouer à la fois sur le sens de
nutare (balancer la tête ou hésiter}
et de l'expression tantas cervices
habere, qui signifie à la fois avoir
un gros cou et être impudent.
6.
EùOûvwv xXoïî^ç
:
cf.
page
28, note 5.
7.
xal ojîouSyjv,
studium. Cf. VIII, p. 28,
Evivotav
gratiam
note 2.
et
2.
34. b
im
vu:
:
lûrv
J;
-
.
Tci*; t
o"
I
.
,
I
.
.
!
I
-
I
CHAPITRE
Causes de
I
la
conjuration de Cstûina.
ICI
,v
I
1.1.:/
.
-:-.
comme
i '.r
c
i&mf (comme
.tvoc.
5.
ction d
.:it
infin
*o> ./
c.-4-d.
propre
>mnieen latin.
c c'est le
e
On
Tûv
un
loi.
d
—
rua fut consul «ao
an», aussitôt
s la
à 41
-
c.-à-i. en
ne
du maintien
constitution.
4.
OJ/ |lMia
.
ritsou-
- >>•'/ -> et p. 16, note
3.
35. CIIAPITRE X.
àoyvj
Ù7TO
ypovoi»
È'yeiv
ou
OÙ
£tb>V,
^sTaOe^vaL
8ï
SV
IlovTw
lv
U.Y108[/.taÇ
'P(0|X,7)
TYJ
àçtou.ayoo
Tftpt^ovTaç
eîvov
avopa
y.&ov
t6
i^uov evexdt x^sove-
nOfATT/fro'J
Apj/.evta
/.ai
toX[/.yityiv
tto^Ioîç
y.aTa<7Ta<7t.V
Ta TCapovTa oa-
ol
'
t,7)T0ÎivTeç
[jAtIOV,
TO
7Up6ç
(iasi^sutfLv
toîç
Tivà
7]07)
oV/.o'Jgtiç, Ticav
«pauXyiv
jcas
«reiffa!
cjv/iGcLaç
y»al
os
to't£
^pavet(njç,
aTcliwOu
(/.àv
31
TOIÇ
£Tl
[/.6V
oia7roXs[/.oiîvToç,
UCpSCTWUVjÇ 7700; TOl>;
Oûtoi
ouvôjlscoç.
V£(t)-
y.opurpaîbv
xal a£yaXo-pzrjxova
y.al
ttoi-
t
KaTtXtvav
Aeuîctov
7)Go;,
2
ô; aiTiav 7uorè
,
X
â^Xoiç
7rpoç
<pOV
aUTOU*
2>X"Xav
(XSVOIÇ
pol
3
âoijc'/fuiaçi
/ta!
fiVt
TOUTto
<poéo'J(/.svoç
67cei<rê
£^pÔapTO
&
Ott'
•fl&ovàç
TûpoçsvouvTo;
à^psi^w;
sy.aGTw
aTcocTaciv
FalaTta;.
~Haav ot^Tjxouvxeç,
—
ÔV/]
craojtàiv.
Ai-
£v
sic
'E7TY)pT0
y-al
5
2.
eaȣi-
grane son gendre, roi d'Arménie.
Remarquez la construction de cette
longue phrase, composée d'une
courte proposition principale enclavée entre deux couples de propositions au participe absolu. Si
elle n'est pas reliée à la précédente
par une particule, c'est qu'elle
forme une explication annoncée
par ï oùtîoc; TOififfôe, Gr. gr., §
335. Il en est de même pour la suivante qui commence par un dé-
ty)
ttoXe'.
â'pwTaç
TaoTa
o^a-âV/iv
o^
ts
Tup-
tyjç
£vtoç
vj
Ta izoXkx
'E7UO~<pa)i<7TaTa
terunt qui conarentur.
BaoïXsvaiv, Mithridate, roi 'du Pont, et Ti-
monstratif.
tcov
yuvaiy.wv
y.al
ty]v
y.al
y.al
Tfiç
4
«.ipoç
xotouç
y.al
TCapacry.fi'ja^ovTOç.
Trpo;
'!>,7r£cov
aÙToO xolù
â»/,Xotç
é'o^ocav
77''ctt£«,;
av9oa>7rov £y£u<7avT0
1
v£OT"/]To;,
1.
oùCkoLq T£
"XaêovT£ç,
p'/ivia
O^y.ïlV
w; £Tt ÇwVTa tov avOpa)7rov lv toi; aTroôavouTTpOypa^at. TOUTOV OÙV 7rpO<7TZT7ÎV Ot 7T0VY)-
y.aTaÔuaavT£ç
scfit
eXaêe %T£ivai ào £'X-
[/.syaXoiç
fi
â
1
ti
'Pwiavi
Asùxtov KattXtvav, Lu-
cius Catilina, d'ailleurs bien con-
nu.
3.
vocç.
*Ev totç à«oOavov>{xé-
La traduction
inter
necandos
n'est pas tout à fait exacte, car
participe futur ne renferme pas
plus en grec qu'en latin l'idée
le
d'obligation.
4. 'EYêOoavco. Salluste (Con;.
de Catil. 22) est moins affirmatif.
Fuere ea tempestate qui dice-
rent, etc.
5.
G.
'Etc^pto de
ÈTiaipco.
'EntocpaXscxaTa
et/ 5
'
37. 33
CÏ1APITRE XII.
xal
Se
tio'vtcov
Taïo; 'Avtwvioç
KixÉpcov
6
7)p£'0*/i(7a.v.
tiwtMCOu
1?
7)V
[ao'voç
RcaTot tûv
[/.£-
TraTpoç
,
où
ysyovwç.
(3ouX£utou,
CHAPITRE
XII
Cicéron remporte par son éloquence divers triomphes
sur les partisans de Catilina.
Rai
RxrOavxv
irspi
j/iv
t3c
xipwvoç
wo^iTsiav sSéçavTO.
xocrà toÙç
x<i>i)[/.6VOi
youv
2
,
iroX),à
T£IXV OU&£
ot
Toûto piv
dcpyetv 9
vo|/.ouç
[/.£TiovT£ç
6>.iyot,
tyjç
àp^àç
SùXXa TupavviSo;
xaTvjyopouvTeç
oixata.
yov
ouV
ovtsç
vetç
SuT^a
ptsyà^o:,
3
,
ou
*
6^|/.ap^oi
[/.èv
nO|/.7U7)'fou
1.
Touto
eTwtte part...
toùç îtfXXa
yap
ot
ouV
xpoç
ttjv
aÙTY)v
'iTocTiaç
V£0t)<7Tl
Jitèv..,
7cx<77];
77pO(7(Opt(7TO,
xouto
de Vautre.
£è
—
fie,
Kaià
D'après ces
magistratures
xe-
a<rGc-
£§>)[/. «.y (o-
[aèv
u7ro'9£(7iv
xal
1:0X1-
ttjv
XOCipÛ XIVOÛVTEÇ' TOUTO &£ VOfJLOUÇ
(7ÙV
Sap^iav xaOtGTavTeç âvSpwv ocÙTOxparopcov,
icck<rfiÇ
Ri-
t/jv
àV/iGTJ
Ssovti
£v
[r/jv
'
TOUÇ
STl,
lij.eXksv
tcoT^oÙ; "XavOavovTa, TwpoxywvEÇ o£
ElffYJ-
bsxx-
,
oiç eçeîro
Supîaç xai oca
XUplOUÇ OVTOCÇ,
4tà
77(i)>.glV
AYjjxaytùYwv to <7TpaTsuu,a txavixrjç
qpopàç xai xevûv eXnCScov ut:' a-j-
vojjlou;.
lois les principales
demeuraient interdites aux
3.
IloXXà xaTY)Yopouvceç,
regardait comme une
condition de l'apaisement des
troubles civils et du maintien de
répandant beaucoup d'accusations. Il ne faut pas faire dépendre Trj; -wXXa Tvpavv:8oç de
TtoXXâ, mais directement de xaT7)yopoûvreç ou plus exactement de
xoctoc qui entre dans la composition du verbe. Sur la construction
de plusieurs verbes composés de
l'ordre.
xaxà
fils
des proscrits. On craignait que
le pouvoir ne fût entre leurs mains
un instrument de vengeance. Cicéron soutint énergiquement ces
lois qu'il
2.
A^ii-atY^Y^v, pris en mau-
vaise part, signifie capter les bonnes
grâces de la multitude en flattant
ses passions. Cf. Vie de Fab.
V
:
litt.,
4.
cf.
Gr. gr.. § 167, 7°.
jj.sv x. t. a. Ces
nàanrçç
mots dépendent de ta ôr^ôata et
non pas de xupîouç ôvraç.
Ta
—
ôr][x6<na,
agrum publicum.
38. I
-
I
.
1
I
.
7
"
I
-
7
.
.
.
'pérant q
qui
.
sembi
h
page
ivec les
.
gouTernee des
iche* provinces, à son col-
.
on céda
ment de
Gaule
nota
la
afin
r
Il
','.-.;/::
.v
(
ou
5.
tendu]
le
l'ordinaire
I
i
de rester à
les
18,
i).
cm bien
( Vie
IX) on enfin
'-..
comme
ici
ptntèe
Rome
agitateurs.
?.--;-.-'.)
second rôle; teoomder. Ce terme
à
note
le
Maoéd
.
'
III.
16, note 3.
théàtre
où
l'on
la
lang~
39. CHAPITRE
ocAÀa
où
ïizzafyzi
(3ouAy]V
tt)v
piovov
aXkiùv à7royvwva.'. tquç
x.sXsuaa;
tov
£C,££a.À£
£x,£Îvov
CoDtOV
ÀOyw
TOJ
XpXT/îÔ£VT2.Ç
W
CHAPITRE
7rpOG£lOoSv,
/-al
aAAa xal tûv
v6[/.ov,
uapyou;
ô"/î
k
'
35
XIII.
£7wO'!y)<7£
rcacz
?
2.UT00.
XIII
Cicéron apaise un tumulte au théâtre et fait respecter la
MaAKTTa
v^^ovy;;
ô'crov
oOtoç
yàp
2
Ictiv,
àfil
(JL£V
à<paipsïv
'
£v
7TpOT£pOV
ÀOT;
X.2.1
tyj
£V
uTCOtTSia
TOÎÇ
{X£TOC
TOU 07^.00
tellement
furent subjugués; les trois
discours sur la loi agraire, qui valurent à Cicéron un si beau succès, nous ont été conservés.
"Ooov tjSovtjç. D'après
2.
ils
MM. Riemann
comparée,
Deuxième
et
Goelzer QGr.
128, note 2, et
année de grec, p. 318,
p.
rem.), le grec ne connaît pas les
constructions dans lesquelles un
génitif de quantité dépend d'adjectifs ou de pronoms neutres
employés au nominatif ou à l'accusatif. On voit qu'il se rencontre
des exceptions. Cf. Vie de Démost.
VII "Oaov xocfxou xai yjxpixo;.
:
3.
Tw
Aô^w,
tu
§è
en action.,, en paroles.
An-
{J.èv
êp*fo>...
^zpiTo;
y£vopt.£vov.
GsfltTpOlÇ
Ilapà toooutov,
1.
cu|/.çépovTo;.
Aoyov
tov
7U6ût
t*?iç
ôéaç
T0Î>
£py(p
Aetypia
&è
Tgjv
0)Ç
ocù-
Tàç
Ixrcizàiv
yàp
à V 0. {/.£[/.'. y f/.£VCOV TOLÇ
6£(i)U.£VttV
JCOt-
Trapà
to
jcal
TO
Aoyco to
61
a.'.paaOy»t ? tco
oeï
Jta.1
3
TW
t
Aov âvTt tou xoAa/.£'JovToç
toG
'P<ù|/,atotç
àv opÔwç TiyYjToa,
TOV £^ f/.£À(OÇ 7rOAlT£'j6a£VGV
>u7ro0v
loi.
Aoyoç t£> zaÀco irpo^TiOvict, xat ort to
àr/nr/iTov
Stxottov
Ixs^s^s
àvyjp
6
to-
£TUV^£
77o7^-
5
,
77CÔ5-
—
tithèse très fréquente.
ToO
xoXaxeuovxoç, ce qui flatte, au neutre, comme plus loin to Xurcovv,
to (Tujxcpspov. Le grec emploie souvent le neutre d'un adjectif ou
d'un participe, précédé de l'article
à la place d'un substantif abs-
Thucydide surtout
tionne cette tournure.
trait.
4.
Ilapà xàç Oéaç, pendant
les spectacles,
loin,
dans
les
jeux, plus
de place
îôîa osa a le sens
réservée
5.
affec-
au spectacle.
'Hc, ï"Z}yz
=
eïxy},
au ha-
sard, litt., comme cela se trouvait.
'Etù Ti[iy} (ÈTit, en vue de), pour
—
—
leur faire honneur.
Màpxio;
"06wv aTpaTYiyàiv double inexactitude : cet homme s'appelait
,
40. I
«
Sta
I
I
•
CHAPITRE
i
menace d'écU
MNM encore une
T
Il
]
fois.
.7
-
-
cbez les
ptup,
proposée
re les quaqui faisaient suite
I.
Op6c
r»vec
i
;
nt df,
de
pari
là le sens
de pro contumeJia accipert.
I
,
i
-',j
l
-
déesse de la guerre, Bel-
Romains
:
son tem-
voisin da théâtre de
où se produisait ce dé-
Pompée
Le discours grâce auquel
a réussit alors à calmer le
peuple ne nous a pa
sordre.
3.
r
.
IBS,
|f
—
d'abord.
, r ..
le sujet
-
la eonjmris,
don: l'idée est suggérée par cvrt*.
suppléer
:
41. CHAPITRE XIV
RaTiAivxv
*
xxl
S'JaXx
01
gJyipéOi^ov
^CXTC£Cpl>/tOT£Ç
txlç Tuppr,vtxat;
(Aa.yi{JLtL)Ta.TOi
7r6A£(7tv
àpxayxç
£TOt(xcov
ov£ipo7TOAo0vT£;.
"
AlOV
aOÔtÇ
&£
[X£TY)£l,
aùxov
P£êoUAe'J[ASVOÇ
twv
tov
TO
JCXl
OaipLOVlOV
xv0ow77cov
u.7)vu<j£tç
£A£y^ov
x7ToypoJGxt
va|/ivou
[Asyx
X.XT
àp/aipeaiâv iwçgpôépievoç
'O
yjy.aTwv
Ofi
y.xiviov
6
7
7U0AA0U;
AianecputtÔTeç. Expression
litt., ayant poussé, pris
racine, c.-à-d. s'étant établis par
toute l'Italie. Le génitif dépend
de l'idée contenue dans ôiâ. Coray
paraphrase ainsi 8ia7iepuTevu.evoi
:
Plus
Bi' ôXy);
t^ç
loin, èyxaT£(77rap-
qui n'a généralement que
sens figuré, continue néanmoins
jjLÉvot,
le
la
métaphore.
2.
MàXAtoç,
Salluste l'appelle
Manlius.
3.
Suvap^aipeaiotcovceç
—
—
ce lourd composé (<jûv
<*PX*I
aipscn;) que Plutarque est le seul
à employer, signifie aider à V élection des magistrats, qui sont dans
le cas présent les consuls. Le
participe futur marque ici le but
rLUTAR^UE.
xai
sv
TOV
TX
vjcrxv,
'Eo^o/.si
irpXGTOU.EVX
At
S'
o'jTwto
X7r'
â'
etç
x.xl
$u-
vijAÉoav
tgjv
6%&asi tov
Rx-
ty]v
Wfipl
TWV
£tVXt
t/j
yàp
KlJCSptoVX
èvoojou
OlOfJLSVOÇ
£cpi£[/.svouç
1.
'iTaXia;.
5
6 Riy-Épcov
figurée,
xac oiov èppiÇtouivoi
*
ôopu^ov.
Aio
<7TpX~
TCXp*?;C7XV
'Y-rcareiav
.
xvopo;
cuy/»V/iT0V
T7]V
SIC
aV£X.ptV£V.
1
XXI
<pa<7u.a<;iv.
[/iv
Rxtiaivx.
tou
3
XVSASW
îtxt
Mxa-
EÛAAX
RxTlA''va
1UpOCT,{/.XlVSlV
aA7)9eiç
7wAoutwv
y,y£[x6vx
'J7CO
àp^aipsfftôv
ts y.xi x.£pauvoîç
aziGiLtàç
TlAlVXV
T(0
<7uvxpyjxip£i7ix<70VT£;
'PtojAvjv
Trepl
è7Tl(paVWg
&S
£yy.xT£<77rxp|/iv(K
Outol yàp
GUVIGTXVTO
7UÀ£Î'7TOL
(Hx<popvK7£iç
jtoti
XV&pX TWV
sfyoVTSÇ
TE'JGXf/ivCOV,
£iç
toxaiv
arpaTittaoti,
7râ*A3Ci
'ItxAIXÇ,
TTJÇ
OAYJÇ
(ASV
37
A£yOJA£VCOV
TTOX-
T0l>Ç
Poua^,
X.XI
xux
(Gr. gr., § 302).
4. 'AveXetv, de àvocipetv, interJicere.
5.
IIpooYjjjLatvecv.
Dans son
traité de la Divination (I, § 17
seqq.) Cicéron cite un fragment
de son propre poème de consulatu
$uo, où sont précisément rapportés ces présages. Personnellement, au fond, il n'y croyait pas.
6. Cicéron, la veille même du
jour où devaient avoir lieu les
comices, fit remettre l'élection des
consuls à un autre jour.
np<xyKàLTiav
7.
xouvtov,
comme en
tion.
—
latin res novae, révolu-
'Evôetxvuu,evo;,
dat.,
se
—
faisant valoir aux yeux de.
'A7roxptva<r8ai à7i6xot<r.v, Cf. Gr.
gr., § 161.
42. I
I
K
Mvj:"o
1
La conjuration
w
BAPITOE
i
énat remet plein pou roi r
est dé
an conanl.
OÙ %
j
:
'
A'Jtlv
1.
«le
ron
rt<
:
•
Murtnn
pro
(un coin) de ta
i, rem.
arec
le«
verbe*
(•<
r.
yr..
••.:.i
este
4.
I
échouait enrore
X ï. —
-2, note 6.
Les
a.i
.firme
rei p
alterumjirmum
-,
r
transitifs en «oua-en tendant p
821'
.
r
I
qu'on
l'époque m.i
XXV
irt.
une forme
e*»t
tine capiU:
—
ritms tstet,
.turum.
capt
'
Il
aa*..
rt.
<:• ;i:vu)v,
—
comp-
d
étaient D. Junius Silacns et L.
us Mure a. ponr lequel Ci-
ùtter
1
?c
Champ
céron a éc
Prê Murena.
43. CHAPITRE XV.
TaXoy t(o{/ivcov
?
r (JL£pa.;
Oegiv
2
uiaaç vuxraç
tttpi
TWTaTOt
x.oç MàpxeA'Xoç
xai
<^S
yvoùç
T(i)
o
RpdC(7C7(0
w;
WpOÇ TGV
xal ti
à'X^oi;
tou
)ia.v
a(/.'
vtyipx
tuaaç
à7?s'$b>x£V
'EtwEI
&£
ÈTC'.CTOAà;
7-0(7-1-
£7riysypa.u!.(/.£vaç
Hv
.
f^OVTJV
àv?»-
irV/jyEi;
*/]<7av
KaxaXoxt?oji.évu)v,semnpar compagnies (Xoxoi). La
légion romaine est appelée par
1.
</e«n£
(X>,à'
,
ïayj,
oùv
7ÎJC6V
TOÙ &£IV0G
Û7T0
y;v
Six
<pi-
RlXs'pcoV
6
tzç £7:L<7T0^à; xo-
srtscrra&u.gvai
Ilasai S' ôfAOuoç
KoïVTOÇ
6
£>0J<7£V
BouX£u<7ay.£voç
oîç
(pav£pwç àvayvôvai.
£(ppa*C0V.
Ol)X
aov/)yay£, xal
(3ou"ativ
xurôv.
àvÔpWTCOU
'
otiTiaç a7roXû6{/.6Voç,
KaTtAiva.
£7re-
Ta yp£jjt.|/.aTa (povov
RaTt)ava xal 7rapY)vei tt,ç
Rr/.£pCOVa,
xai tâç
0£L7TVOV
TIVOÇ
07)'
TTolEWÇ Ù7T£$£^0eîV, TACÇ oiXkOLÇ
£'j6Ùç
èx&euov
k'cppa^E
oiîc
7To);i>v
xo^avTe; ôi
Tuapou^ia-v
ttjv
[/.ETa
à&£<T7wOT0V
pt,60tN
Rpa<7<70ç,
y£V7]G0'x£V0v
'J7T0
aXXaç
,
l
Mzp-
xal
Kpsfcereoç
MtfrjEXXo?
RpaGCW
Q'JptopOÇ,
Q
àyvcoTo;
t^eigocç
XUTto
(ppxcai KixÉpcavi
TOlOVÔC
&£
XTCoàrôtofflV
êm;-
KlXEpCOVOÇ
T/)V
xal xy^ecocvTsç tov ôupcopov
tocç 6upy.;
Hv
Sxvpri&v
x.al
ty)V
àvopE; oî TrpwTOt xai $uva-
'Pw^aiwv, Map/.oç te
yetpat
wpoç
cbpi<7|/ivyiç
eyyjç 0&771Ç, 7JX0V ÊIW
;
owwav
T^ç
y.xl
'
31)
'ÂpplOÇ
préoccuper
'
,
xsA£tf<iaç
,
ETuêotAvjv
tï]v
aVVjp
<7TpaT7)-
comme en
le répéter près
français de
de l'autre verbe
sous forme de pronom.
'Aôéottoxov, anonyme. Cf.
Démost. V
àôéa7ïOTa
Grecs Tay^a, quelquefois ?à).ay£, à moins qu'ils ne trans-
Vie
crivent le mot Jegio. Cf. 17e*', 1072,
ôuo Xeyewve; (oOtw yàp xà
c
TaYJxaTa ol Pw[xaïoi xa).oû<jiv).
ouvrir.
les
A
:
2.
Méaou vuxxeç, au
pluriel,
minuit.
'EneYStpat * at «ppàaou
3.
Ktzipiovt. En grec, quand deux
verbes gouvernant des cas différents ont un même complément,
on peut se contenter de mettre
ce complément au cas voulu par
le verbe le plus rapproché sans se
4.
.").
de
:
"EAuaev. Litt., délier c.-h-à.
Chez les anciens, au lieu
de mettre les lettres dans une enveloppe on les roulait et on les
entourait d'un fil. Il fallait pour
les lire couper ou dénouer ce fil.
G. <J»avepûç, à haute voix.
7. Quintus Arriva.
iTpaTrjyixoç, prxtorius, ancien préteur. Cf.
uîcaTixo;, personnage consulaire.
Cf. XIX, page 46, note 5.
—
44. m
i
.
i
I
BAHTRE Wl
oénm.
— La
de ilome
it
I
K
y T 1
rou
tomç
,
K
VI
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-
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mu,
V air, plane.
M ae expre*
•
.
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I
•
'
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inutrer par lui miwte.
gr..
z6 K>iS$o,
tenir #M*/>r
-
voj
:
R
ivrcau v.-f.a tf
i
--
'y>j
revê-
f -
fOMlkl d'un pouvoir san* faisant imftw*. entrant (di
formulars composés de
tt à côté de leur teos
circonstance
tait les
.
t
aositii.com me
:
,
comme
'
3.
I
'-
'J-i^x.
ils
tarent,
:
6.
euphémisme,
malheur.
gierf-
rtvvu»Txtiv. arec
l'inf
lut ion de.
45. CHAPITRE XVI.
MàÀA'.OV
TOV
TCOOÇ
RÉOviyov
xal
Ôusaç
wç
ecoBev
"Xaêovraç
V^fAÉpX,
Ôav viyavaxTOuv xal xaTsêdwv
façt
j7roxTdT£po
"flXOV
»[/.'
IIpoEAGtov
yEvÉcGai.
f
.
£IÇ
XOCÀOUGIV,
TtO[/.aiOt
to
7cp6ç
ôSoiï,
tcov <7uyxAY;Tixtov,
5
'Ap^a|A£V0Ç
.
teàoç àvaTTà;
àecoç
yàp avTov
1 Au lieu des deux personnages nommés ici à tort par Plutarque, Salluste désigne C. Cor»
'£>;
nelius et L. Vargunteius.
simple prétexte,
àffiraffojxévou;
cf. III, page 16, note 4.
—
,
2.
*ov)A6ta, transcription de
cf.
I,
note
1.
—
Tûv
57uçav(ôv, génitif partit. Cf. àvyjp
rôjv prjxopwv (Gr.gr., § 164).
3.
Le
'Avtôvxwv, quand on monte.
du génitif absolu est
sujet
souvent sous-entendu lorsqu'il est
facile à suppléer (JSr. gr., § 305).
On peut aussi employer dans ces
désignations de lieu, le datif de
relation, qui
marque par rapport
à qui l'affirmation est vraie. Cf.
Thucydide, 1,24,
èffxt 7io).iç
1
:
'E7tiSa(iv6<;
èv Se^îa èa7t)iovTi tov
'IOVIOV XÔ).7T0V.
6
xal
.
avTco tyjç
(aev
"EXOovtoç
4.
l)7T£-
tov paGpov
oc-tuô
sGopvêsîro
irpodfiTaÇfiv
SUtv
'Ev-
.
OÙOSIÇ
{ASV
7
*
âpYJ?;
3
OV
T*?)Ç
aAAwv sàÔovtqc
Tcîiv
As'yEiv
excfc-
lEpOV,
àviovTtov
àÀAa TràvTEç
8è
£V
lOpUflivOV
ixs'Tà
Ré-
£t(7£^-
RixÉpcov
o
6 RtxÉpcov
à7raAAaTT£G0at
Fulvia,
o
<7UyXaGl<7ai
'',
à7U0A0Y7)<70|./.£V0U
U.6TY1A0OV
<W-
Tat; Gupaiç, cotte
IlaAxTtov
RaT'.Atva
TauGa xal tou
X<i)Au6sVTEÇ
TO TOG 2tY)<T10U AlOÇ
A6t T7)V <7UYXAV)T0V
2T3CT0pa
[aeive
Ta;
IttI
icat
toùç rapl tov
cpuAaTTEGGat,
XOtl
d)Ç
8k
Toûto <t>ouÀëta, % yuvvi tûv
tw RixEpwvi, vuxtoç saGouco.
fiÇvfyyeiÀe
,
8t)YOV. 0'. S'
Ispà;
èaGeiv
tov RtxÉocova
à<77ra<70[/.£vou;
SiaxEÀsuaauivv)
xal
MxpXlOV
<7TpXT£UfAa 7
icpocTCeffdvTaç.
yp'/fcaçôai
êuriçavôv
TO
fiVt
êx6À6Uffe çtov)
*
41
sv
a>ç
7ro'-
7.o'yotc ?
ànoAoY"^-
aopxévou. D'ordinaire avec les
verbes de mouvement le participe
futur marquant le but n'est pas
accompagné de u>;; mais ici, le
verbe de mouvement étant lui-
même au
participe, obç n'est point
inutile à la clarté.
ô.
Me-c^Adov. Cicéron,
Catil.
VII, 16
Omnes consulares, qui
tibi persxpe ad cxdem constituai
fuerant, simul atque adsedisti parI,
:
tem istam subselliorum
nudam
atque
inanem reliquerunt.
6.
cf.
*Eôopu6etxo, à l'imparfait,
Gr. gr., § 218.
— TÉXoç,
Gr.
gr., § 163.
moment-là que
7. C'est à ce
Cicéron lança à Catilina la fameuse apostrophe qui commence
la première Catilinaire Quotisque
:
46. K
(M
tulm
cb'-f
âm
vii
lMii;l-
conjuré* resté* à
— Ses espérances.
Rom*.
I
K
J
j
.1
;
XVOX1
$£
-
-
/. 7. 1
.
1
.
3.
.9 il
pu
formellement
Rome:
<es
il
ne
île
se ronten:
i
v
ordonna
sortir de
lui
de
renflant
lui
Magno me
m>tu
liberabu
dumnu
V.
1.
iT/Aïixç
j.:,
OU
'
I
juitie
meut arracher leoù elles étaient plantées
pour donner
le
signal
(x>t)
</><
à part.
rtll? re.
- I
I
'
|
,
note
4.
—
.17.
§
4.
page
'I
-.//
i
11.
r
H
I
cusatif de relation
comme
8
10.
L'ex-
.j/j.
-
:
gr.
n.
1.
-
Le participe présent msrune simple ter*
5.
On
pouvait
être <k;
du rang de sénateur pour cause
d'indignité par les censeurs. Mais
si l'on se faisait élever de nouveau
par les suffrages du peuple à une
charge curule, on reprenait son
rang.
I
r
i
|
-•, j-
47. CHAPITRE
atTtaç.
TOtauTYjç
4
(jLteuwv
auyvà
,
Stsçôsipev.
xat
Aoyov
'Ev Totç xaTz 2uAAav ypovoiç Tatôv ô7)[/.oauov ^pv)t/.aTa>v à-wk^s
'AyavaxTouvTo; &è to0 SuAÀa jcat
àiraiTO'jvToç
xàvu
y(opfoç
2
Oasiv
év
xapst^s &è
7?&7oeç, oTav
01
«juyx^YjTcp,
tyj
xaTa^ppowiTixcoç,
xal
icSovai,
s<pr,
43
XVII.
(
tw
sv
j/iv
ovx
(o<ncsp
stw-
"Xoyov
xvr (r/]v,
ttiv
oai-
xpo<7£AÔot>v
cçaipiÇsiv
3
&ta|/.ap-
'Ex toutou Sotipaç TTapCOVOULOCTÔr,
TOÙpXV
yàp ot 'Pw^atot tvjv xwÎjjlyiv "XsyouTi. IlàAiv Se <^txy)V e^wv xal &ia<p6£t'paç Iviouç tùW àixacTGJv, êtusI
twgiv.
oucl
'
â^ecpuys
{/.avaiç
yovsvai to
6a.T£po)
pua
[/.ovov
^7)^0)
toioOtov
xal
f>t£CpOstpav
ïiz'/
xptTvj
xfivaïç
7U£7TAa<7^£va
7
xal
6
surnom de Sura. En grec,
nom propre se construit toujours comme apposition et ne se
patv, £e
met jamais au
génitif après les
motsôvo[xa,l7rixXy](jiç,7tpoaYiYopia.
En
latin
1.
on
dit
cognomen
TajAteOwv,
2.
Oùx
3.
'Ev
I«p»j,
Suris.
cf. p. 12,
refusa,
note G.
GV.
cf.
tû acpatptÇeiv. A cer-
tain jeu de
balle, le joueur, en
punition d'une maladresse, devait
présenter la jambe pour recevoir
un coup.
Malheureusement pour les
amateurs d'anecdotes, comme Plu4.
tarque, ce Lentulus n'est pas le
la famille qui ait porté
ce surnom.
premier de
5. T6 ôoOév. Diibner, en expliquant d'une façon assez inattendue tyjv Oirô tou stepou xpttoO ôoôsïaav (tlrjcpov), montre qu'il
:
5,
àpxetv
Toutov,
yàp
OVTa
ei
yexal
<pÙG"£t
TYJ
KaTiAiva,. içoocxal
^£uoo[/.xvt£iç
aSovTeç
ypv)(7|/.oi>ç
le
7uapavaAa)[/.a
£<p7)
ûxo toO
7i:po^'/îAo0vTa;
,
,
rîoQsv
à/rcsÀudT).
xexivviuivov
£Atc((7C
SiëuAÀsicov
^vj'cpoiç
*
,
eltAgpuivouç
y6?)T£ç
wç SX
eivat
TtoV
8
T/j
n'a pas du tout compris cette
impudente plaisanterie. Amyot
avait traduit avec raison
ce II
dit qu'il avoit perdu l'argent qu'il
avoit baillé à l'un de ces deux
juges-là, pour ce que lui estoit
assez d'estre absouls par une seule
voix de plus. »
6. Kevatç, litt., vides, c.-à-d.
vaines. Cf. en latin vanus pour
:
vac-nus de vaco (vacuus).
7.
'Exttov EtêuAAeîtov. Ces
livres sibyllins jouissaient d'une
grande autorité à Rome. Les devins, pour donner du crédit à leurs
prédictions, les en disaient extraites.
Eî{xap{i.évou<; ecvac, l'inaprès 7tpoÔY)Xo0vTaç, parce
que ce verbe, bien que formé de
8.
finitif
montrer (Gr. gr., § 236) se
rattache pour le sens aux verbes
qui signifient dire (Gr.gr., § 235).
ÔYiXùi,
.
48. -
.
14
BAP1TRE wiii
i
i
i
i
;
II
sem-
di
-ujet.
ais le ser.
En
oppose.
réalité, l'infini"
>tyle indirect
brement en
«introduit
ont exprimant
seulement
••st
impliquée dam
seulement par
A
|
y
c. Ici
— TaOïx
i
8t les infinitifs
-
employé
seul (ftr. gr..
.
|
2.
verbe
'I
4.
BfOMMO. Ces
:
sort
impersonnels qu'en
!i
prorx
.ne idée
tption
diffrr-
'
i
:
de
comme
4i-
péri»**.' (autre) que.
(«.
2
.
-;-.
client à
qui suive:"
/oùvti;.
1
ti
le
Il
emploie non seulement
après les comparatif», mais aussi
après les adjectif-, adverbes on
jrrec lorsq.
msfcqptM
orme
infinit
maticalement
II
ble
Ce
ver't>e
marque sou-
approche du rivage
en venant soit de la haute mer
soit de l'intérieur des terres. Aussi
est-ce le terme spécial pour rentrer dans sa patrie quand on rient
d'exil
ou d'une
taine. Cf.
4.
v
page 74.
loin-
e
::
xxiii.
49. CHAPITRE
viaotûv
toov
*
Se
8l
Sicpv)
,
<7TU7T7U£ÏOV /.al
aTu-izéiov zal
/.al
gtov
o'ieKAYi'pwaav,
éîcxTTcp
id>'
TQdaÛTa 2
[AlpYi
oY ÔAiyou
*/i
t'/)v
ôè *ra-
7Vo"AA(ov
'A^Aoi oè
7roAiç.
Ip^pàÇavreç âiuo<y<pàTTStv toùç
e^eaXov
o^stoi»;
eiç
'Pw^viç, exa-
T*?iç
ôjç
àva^avTojv <p>iyoiTO xavra^dôev
toùç
Ôeïov
xrcsxpi^av. "Avôpaç
KeQyfyou cpspov7£<; oixiav
çavTSÇ é/.aTÔv xal
45
XVIII.
ûSp£U0(/.£'V0UÇ.
'AA-
npxTTO(/.£VCOV 0£ TOUTtoV, £TU^OV S7ubv)[/.oiïVT£Ç
Aoêp'
tycov
Suo
Toutou;
ol
tvjv
/.al
JSouayiv,
Tvj
Kai ypàjxfAaTa
f
£7rl
tt,v
KaTiA-'vav
ïas?'
tyjv
xoLLi^ovra
Taç
à'jTaÔfi.vfTwv
xAAvftoiç
iAauvew
P<o|/.T,v
)tai
fieT
HeuGepiav,
tvjv
h
IvTuy^avovTwv
6
Tûv KpovtàSiov (de KpôSaturne). Les Saturnales à
l'époque de Plutarque duraient
plusieurs jours, mais au temps de
Catilina, un seul jour.
Tooauxa.
Salluste dit seuGabinius uti cum magna manu duodecim simul opportuna loca urbis
incenderent (Catil. 43).
:
Statilius et
'AXXoCptYtov.
Les Allobroges habitaient entre la Saône
3.
et l'Isère.
Dans
ces
— II6vY]pa 7tpaTTovTO?.
sortes
d'expressions
SouSi
Oia
$'
àvÔpco—tov
/.al
Siw/.cov 6
yi>vai/.àW
/.ai
Aoyi-
Ri/.spwv,
7ipàxT£iv a le sens neutre de se
1.
2.
&è
tivx KpOTCovix-
fîouA£u[/.aTa ~6vo>
trouver
voç,
lement douze
5
tx tuo^àx
spuo vyfyovTt *al ffuvédei irepiTT^
tov
Suvaire'ffTeAAov
.
aurwv Titov
ImffTOAaç.
oïvou
repoç
toÙç
sA£D8£pc6<7avTa
Trapax.alo'jVT£;
xpoç
aùxoTç
j^èv
xpoç KartAivav sSo-
Se
ypa{/.pi.aTa
ûmcr)(vouu.evGt,
ttev
KarOavav
Xodç
vjyepLOvtav.
ttjv
AévTAOV wçeÀLuouç 7iyou(xevoi irpoç
/.al [/.eTaëaXav ty]V Talartav eTrotTÎ-
auvfcjp.oTaç*
ix.fiï
sav,
tots
or,
|v..zAt<7Ta
(3apuvot/ivou
/.al
irept
y.iY^cx'.
(Tavxo
lôvouç
içpe'aëeiç,
TupaTTQVTo;
7uovr,pà
to
3
'
dans
BapuvofJiévou
tel
=
'EXaOvetv,
4.
ou
tel
état.
—
papecûç çépovro;.
s'avancer.
Pour
expliquer le sens intransitif de ce
verbe on sous-entend selon les
cas
tov ïiiTtov, ou to àp|xa, ou
ttjv vaaiv, ou tov cxpaTov. Gr. gr.,
:
§ 207.
5.
Ttxoç. Titus est un prénom,
nom était Vulturcius.
6.
'EvxufX^ 7667 **V&,
son
con-
férer avec quelqu'un. Construisez
pouXeuu,axa (ToiaOxa) ota x.
3.
:
t. a.
50. -
UAPITBB l
I
Lecture
d- n
ItttfN saisies.
— Anesta
<!•:
Ce»
•
/.y.
/
1
.
T.'j't'ti
.
vi'/jr/.T.,;
x-.j-.-j:.
I
kOt
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r :
01.
:/',:
X
I
|
|
Anaphore
h
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I
-
-
I
I
I
1
I
%i.
•
.
I
:-•.
— Embarras
tioo des conjurés.
ron.
'jr.,
.
'.)...;-
la
manière do:
:
§
mes propres
'Ht' (de
les)
il
:
et:
.
oreil-
9YTI
.
El
.
pied
.
«lu
mont
k»t|«oéyai
v:',
-Jj
r
exdifférentes
.
nuances
deux con-
-
>te 4.
ç.
prime des
q*e
les
L :>.*<.-
*•">
tends dire)
Ctpitolin.
5.1-3-
;9.
note
7.
52. V II
I
w
CHAPITBB
ron à la léTérit*.
sénat
l
i
I
— Le
.
i
I
I
Or »aVj
I
/.
rf
-
|
K
•.
'
;
I
prrdund'
Gr.
1.
"AA/.uj^.
lui
qui ne parais-
se
K ïTixi/
jl:.
:
>
*
:
note
1.
.
no-
f.
:
sont rare*
emier
par ne... quidem, le second par
meque.
l'cioque de la décadence,
on les emploie parfois pour
Li
langue
classique
et doivent s'expliq:.
A
3.
Ai
I!
itçtxi
-:i/o^
Mtp&évOI ^=
=
son
m
al
—
à);
I
.
—
—
dan>
eo parlant du
v
"i suscitât
-
V/
hardi.
-
VlIUilLK
,jr
32.
•';
I
53. 49
CHAPITRE XX.
KlttSptoV
6
(p*/i<JLV
^£TaAa(J.êaV0U<7a
7C0>,tTHCÛV
TOJV
1
SX£lVCp)
Toiv
jcal
Ta
aTUo
[/.sTa^tSoijîcra
7)
T£ 7TpOÇ CCUTOV SCppOlGE
TOCUTO:
touç avopaç
£7ïïi
(ù
cppovTi^wv
ixstvou
TOXp
xœv otxiax&v
7Uap(i)$UV£V
XOtl
o^oiojç ô£ /.ai jvoivtoç
éxatpcov
<piAo<70<ptaç
7UÀ£ï<7Ta /.al {/.s'yurra
o
Niyi&oç,
IIo7UÀtoç
xapà Taç
aô£A<po<;
7roAiTixàç ÈypïJTO
7rpà£stç.
£'
Tv)
TWV àvôpOJV
X£pl Tt(A(i)piaç
StAavôç
tvjÔeIç
stiOevto
cov
m,
6
ytav
toj
eiç
$v
3
Kixspcovi
àxousiv
Èviwv
—
frère de
Cicéron.
ïïotcXio; Niyîôtoç, Publius Nigidius Figulus, savant
très lié avec Cicéron. Il reste de
lui des fragments sur divers su-
—
toix;
TCoAAaç
oOo^p^'av
Kôïvcoç, Quintus,
jets d'histoire,
TCpGCr-
Se
tou
ve'oç
àpyaç,
aù£y)<7£(oç
'Pw^atcov
toc
?i
1. On ne trouve point ce passage dans les œuvres qui nous
restent de Cicéron.
2.
Tots
yEVoj^Evou.
xpàyjJLotTa,
ÊÀsyvov
yovTtov
irpOff-
Kal TOUTCO
7UpwTaç sy wv tyjç
È|/.ëeoYiîC£6ç,
^e
£w.7)V Couvai
ptov.
Spto-
iroÀiTsia /.al Taiç sA7ugiv ecç È)te{v7)v
ttj
[AETE<7T7iGE
Qave,
£'
O 7TpWTOÇ yV(ô(/.Y)V
'
f^XF 1 Faiou Kai'crapoç,
7
ô^ôv
ty)v
Àdywv
<7uy>cA7]Tcp
iv
/
owcTaTopoç
/.al tocç
^è zal
vîSy]
,
§£<7[/.ojT7)
s^eÇvïç
radcvreç
TaOra
[/.ETa
TO
SIC
3
tyjv £<jyaTY)v
slrce
àyOsvTaç
Tj'îteiv
yivopivwv
uaTepaia,
de grammaire et
d'astronomie.
Ta uXeioxa, ace.
de qualif. (Gr.gr., § 161, rem.);
on dit -/pr,a6ai xivt Tt, se servir de
quelqu'un (tivi) pour quelque chose
coç,
à'ÀÀou;
ÈAav-
faco^i'aç,
Aocê'/jv
j/.èv
[/.èv
TCapE'§a>z£v
jxovap-
gtç
8
aAAa
*
Êyyùç
saOcov
jtal
ae-
aXtovat,,
Tiva YvwjJLrjv, rogare aliquem sertteniiam. Cf. Gr. gr., 160 et rem.
5. Atxvjv âouvac, expression
passive dont l'actif est Sixï]v ),aoziv{Gr.qr.,% 215 et rem.).
IIpo-
—
crrjxeiv
6.
(s. ent.
Néoç
ocùtoùç) àxôsvTa;,
a>v Ixt. Il avait trente-
sept ans.
7.
~H, grâce à laquelle.
comme en
voie,
latin via,
— 'Oôoç,
en français
passe facilement du sens de
chemin au sens de moyen.
Aa6/]v
8.
7capa5i$6vat,
comme
8.
Twv
àvôptov,
les
complices
de Catilina.
4. *Epu>TV)Qetç
gatus sentent iam. A
^6>l^,
l'actif,
ro-
èpouàv
Xaéyjv 7iapa<r/etv, fournir
l'occasion. Cf. le français donner
prise et le latin ansam prsebere.
9.
~Hv
= È^v. — 'Eyyù;
Là où nous employons
êXQcov.
la tour-
54. .
I
i
o
i
K
I
<
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HAPITRE
•lu
lél
'DfUmiuUon de* oonjwA».
I
~
I
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*.'
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-
infin.
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ron.
I
est.
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.
j
'
leur place.
ioscmwtqw*.
L
Baptfttft
1.
an jet
le
'.^r.
cour?
:
mode da
dis-
conser.
-
Ma
t
.
i
S
'it qut
j plutôt nssocifs
-
-
salut qh
r
uocié
perte.
-'.:r
VII. où tonte cette phrase se
trouve transposée a
aar demandait la détention
à perpétuité et sans r> mission :
Plutarque attribue ici à César
Xéron.
l'opinion de 1
notplus
"xav^scôxo-j. qui est employé
dans la ri
ch. VIII.
i
/
',:
i
.
c.-à-<i.
lui
(en
.
55. CHAPITRE XXI.
51
Aùto^ yàp àvaGTotç éve^eipYiaev
sic é*a-irpoTepa, toc oè Tvj yv(6[xv] RafcaTa j7.£v ty,
'
t>,txpàv.
T£oov,
pOÇ
(7l»V£l7T(i)V
AuaiTsAav
Kaiaapoç
ttjv
tixiç làeffôai
auToç
ôors
pt.ô^AOv,
6avaTix.Y]v
£t7T0!.
'PcouLaicùv oixviv eivai
{ioi»A£UT/i
3
Etpv)(/.svviç
Se
Tw
xai
T(ov,
Rateapa
tyjv
toç
cuyxÀviTOv,
tyjv
layxT'w
<ï>ç
7CpÔT0Ç
yàp àv$pl
àvT£XpOD<7£V
7
eiTa
&ia$sc;x{z.6vo;
J
Quu.oO jcal
GàvaTov
'
em
<7i>v£7w£p£i<7a;
ÛTCovotav, êvÉTTAYiffe
o>(7T£
où^
to SeapuoTTlpiov.
ccpobpw;
Ao'yo)
al-
StXavov aùBiç
Àsyetv
xai
yvoipLYjç,
tyiç
R»:taoç AouTàTioç*
aÙTY,
tÔv
yv<t>[JMr)V
ev
yàp
xvopaç) YipouvTO
toi>ç
2
T(0 RixiptOVt
(y.ttov
xaî
7rapaiT£i<7Ôat
a£Ta,êa>,Ao[/.£vov
0'!o'j.A6VOl
yv<o[JL7)V
OavaTcocavTa
[/.Y]
SsuTspav
ty]v
T£ <pi^OL 7TXVT6Ç
01
,
RàTOV
<ppov/i[/.a-
/.aTa^Y^iiracOx'.
tcov dcvooûv*
&è
ITspl
à^twv
oùx,
Ao'vTa;
6
vpnpLaTwv
$7i|/.6u<76b)ç
toc
cptAàvOpwTua tqç
tw
evl ypv)Ga<70at
1. 'EY/etpâi, pour èicixetpài,
qui est plus usité au sens d'entreprendre de démontrer, discuter.
Eîç éxàxepov, en faveur de
l'une et de l'autre opinion. Cf.
—
Mor. 955, E; 1037,
B
:
ol
et;
in
Xdyot. En latin
utramque partent disputare.ïïn réaéxdcxspov
lité,
:
Cicéron montra qu'il penchait
pour l'opinion de Silanus. Cf.
Catilin., IV, II, 13.
napouTeÊcôat repousser
2.
{sa première opinion), c.-à-d. la
rétracter. Cf. Vie de Coton, XXII
,
:
-tXavôv sSjapvov
x.
t.
a.
—
y a même,
ilvcci
xaDiysiv
toc
'Avôpi PouXeuxrj. Il
Vie de Caton, XXII,
àvSpl 'Ptofxaito.
3. E6pYjjj.èV*iç, et
On
dans lamême
voit qu'on peut
employer le génitif absolu lors
phrase
a.ùxr.
IviaraTO
Raîcap,
iauTou yvco^ç lîtêa-
<7x.'jOo(07UOTàTco.
môme que
se trouve
le
sujet
Bia£o[/.e-
du
participe
exprimé à un autre cas
la phrase. En latin cette
construction est fort rare et ne
doit pas être imitée. En grec
même, il semble qu'on ne l'emploie
qu'intentionnellement pour mettre en relief l'action marquée par
le participe elle devient plus fréquente à la décadence.
KàxXo;
Aouxcmos, Q. Lutatius Catulus.
dans
;
4.
—
AtaSeÇàpievoç, succédant à,
c.-à-d. prenant la parole après. Cf.
en latin
excipiens
sermonem.
—
—
Kâxcov, Caton d'Utique.
5. "iiaxe (s.-ent. ocvxyjv).
Tà>v àvôpwv. Ce génitif ne dépend pas de ôàvaxov, mais de
l'idée contenue dans xaxà (contre). Cf. Gr. gr., § 167, 7°,
6. S.-ent. (aùxoù;) ÈxêaXdvxaç.
58. I
I
I
:
K7-
.
:
I
CHAPITRE Wili
Les ennemis
n essaient de soulrrer l'opinion contre
Il
de
'
la patrie ».
>
rtiïV
/.al
7
.
.
:
Kr.r/.y
,
I
>yr-j.y.:y,
Br.tfTlflW
rou
^y.;
<>
-
-
:
/.y
M«
.
fo
-7:1/7
t
K*./.
:
»
qnelqnefoi* à pAvoc pour marquer
tartemeat
—
.
Lùn
K
ux
1.
I
•,
attl
foou,
et
m
ment
des
propositions
verbe*.
plus loin
.
rticle
suivi de l'infinitif
suivi d'un
:
L'adverbe xxxû;
•.
nnel^ for-
I
fl
.
u.
Cf. page
$ 216.
.
tu>v. //.« magistrall'année suivante.
complé-
a
r
ïre tribun
1
-
peuple.
•
6.
..
£»p
-onflurrt.
Je à.
11.
T«I>v iu€o>.u;
note -.
explique
—
:
Ils
lui
t
dirent
dm
59. .
CHAPITRE XXIII.
6svts;
pzQpa,
yXk'
èx&suov,
à7uo[y.oc7avTa
wç
rcapieffav
K&csivoç
Jtai,
y£vop.£V/)ç
TTûOTiXôt*
ô'pjtovj
'Ecp
1
O7)tJt.0Ç
jcal
no (JWTVllOV
t£
p.£Ta
t<yy)ç
tov opzov ai»TÔ
<^£
tw
Kucsp<ove Tapajràç epr)
aÙToîv
T£ ovfiAapyoi
ot
xal
y.ai
rcàcT)
toTç
w;
aùxto tcov
7T(o7tot£
tloiTépa
lFpOffayopeuff«E
monter à la tribune
(?),
fiouXoixo xaxaêaiveiv u.6vov...
à7rofJL6cavTa, s't7 consentait à desîi
cendre après avoir simplement prêté
le serment. Cette traduction suppose que l'on a p.6vov à7TO(x.6<jaç.
Expliquez 'ÉxsXevov xaxaèaîveiv
{jlovov à7ro[xd(îavxa, el poûXoixo
ayant seulement prêté le serment,
si toutefois il jugeait à propos de
le prêter. Le magistrat sortant de
charge jurait se nihil contra leges fecisse.
'Etcc. -çoO-cotç
1.
avec cette
ron dit ion.
:
/.axaXuGOVTa
oy]
'AXV
r,v
o<pe),o;
8r |/.ap^wv
iuo>.st
tyî
(
à—
7ToXiT£u[xaGtv
èxeivcov
^£
xo&etv
etffvfvÊTO
^uvacTcixv.
1
&oç/)ç âvTiTadffoiJtevoç.
T£ yàp GLXkx pxSuoç â'iuo^,
àuva<7T£tav outw; Yipe tô ^.oya)
),suov) (/e
xat-
Kafcap
Ta
ti[aocç
(ticotty;;,
T£
IJoixTÉaç, [/.ei^ovoç
fJt-èv
'
7raTptSa xal 8iaT£-
GTpocTiaç,
Tf,;
Kr/-spa)Vt
KaTcov
tot£
xutgj
ïàtov Tiva /.ai
'Eicw[/.vue
ûtc
v6[/.oç
Rtx.£po>voç
toj
àpy^z
toutqi;
6irt
•"'
^avàvTO,
(iiya
,
ïti [j.aTAov o
otç
xkV
Xeyeiv.
tt,$
'.
5^a>.s7çaivovTsç, oiXkoLC,
/1V
3
aeccoKsvai T7)V
(/.-/jv
•/)
TYipvncévat t/)V 7îy£jj!.ovtav.
GU[i.77aÇ 6
wept
(xovov
y.araêatvav.
,
où tov rcarpiov
xttcÔ[/.vu£v
èiuéTpsTCov
oi»S'
fiouXotTO,
et
2
6|/.oG(ov
vôv
où
OO
xaî ty]v
Kixspcovoç
Ô7][X.Yiyop7i'<jaç
ps.6yi<7Taç
wtts
,
fi
<|;y]<piGa.Gdai
TCXTpiSoç.
xots
IIpcoTG)
yàp
formule d'affirmation dans les
serments.
Xedwxévat
sur la
manière dont s'introduit cet infi nitif, cf. XVII, note 8, p. 43.
—
4.
:
(Populus Iiomanus universus)
meum jusjurandum
tum, juratus
conscnsu
ipse
atque tanvoce et
ClCÉR., In
taie
una
approbavit.
Pisonem, III.
5.
KaXetv
:
remarquez
la
ma-
nière dont s'introduit cet infinitif
pour expliquer en quoi consiste
cette loi.
,
'Oji.6oci>v.
2.
que
3.
:
Forme
classi-
(Gr. gr., § 119).
«àxptov ôpttov, le
ofXO'jjxevo;
Tôv
serment traditionnel.
—
^11 (xyjv,
6. M''7)<ptaa<j6ou, ici '.faire ro-
—
Cicéron dans son discours
contre Pison (III) raconte que
Quintus Catulus lui donna le même
ter.
nom au
sénat.
60. M»
!
I
I
BAPITRB
WlV
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1
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1.
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-
Ilv
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par exemple.
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(*:>*,
lemer,
I
u.:tov
.
.
à
remarquez
'.
i
.
le
•
I
sens poneei
|
)mae
alors
que l'idée de dire es: seulement
suggérée par ce qui précède. Cf.
mm*
on
pe-mt le ti-
rer Je set trurres, c.-è-d.
comme
—
m
note BL
Fi
tionu a m
fondent Aristatelft
.
WV),
—
-
èyxto-
iru
:
rem.
mm
•-,.
II,
XXXYIII,
§
I
62. «
-
K
:es*l
11
J:
I
K
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I
I
.1
:
.
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Il
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I
CHAPITRE
Bons mots de
I
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j-.i
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•
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-ait
~
-
/.-/.
~
Me
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y.,
<
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.
:
~
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pas a
L
avoir à ces
hon-
traction ordin
inîîn.
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r
I
r
I
|
k
du
Athènes
de Cicéron.
v
pas confondre ce Gor-
fils
fameux
le
s>
contemporain c
I
lettres
fih
g recq
I
/
'/.TV.xwv
.
•
>
mi
tait
la vo'
•
•-••
:
Munatiur
Planons Bursa. qui fut plus tard
lui-même et
accusé par
.VU.
condamne.
note 7, page I
I
63. CHAPITRE XXV.
à7UO<puycov
ty]V
£/»£Îvoç
Stîtïiv
Saétvov, otjTw ^ÉysTat
oWt'
gtiTÊÎv:
£V
Cpom
<jga»JTo'v
Rpséccov
$è
2
|i.aTOç
wç
loi^optov aùxov,
aoTÔç
gxgïvoç
£t7T£v,
Où
«
T^oyov
(3-/)-
dXivaç
aùOiç
yàp IvTauOa
JNai, » çvicl,
ce
))
yu^va^wv tov
çjcotoç
àwô toG
^[/ipaç
[/.gÔ
iiuvivgiç;
Tj{/.âç
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^6Tviç
'
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gyx(o[ua^cov
xal
£i»*/ip!.£p7]G£,
Rtxipcov,
wo^ù
gjjiou
TÔ) OUCa<7TY]pi(d TCgpi^g'avTOç;
Màpxov
Tûpwviv
oûx
?
ûcÙtou
w MouvaTie,
Ixetwqv,
yocp
8.x
àx£Cpuy£<;
Sixtiv
£Ta?pov
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7rpo7T£(7£tv ùtt' opyyj'ç 6
l
Su
((
59
« pig-
cpaolr,v
£iç
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Ô£<71V ».
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£V
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{àg£l(t>XgVai
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Ti
«
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»
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[/.OCXpOTgpOV
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{/.xiouç
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Rpxcaou
tou
StohxoÎç
cpïi-
tov xyxÔov x7rocpxivou(7tv,'
£ivxi
))
tolç
£l7î£V,
Aigêe&^gTO
((
o'
OTt 7TXVTX TOU (JOCpoO
giç
cpi"Xxpyuoîxv
o
Kparooç.
'E7U£t
0£
TOU
RpXGGOU
TtOV
XXtOOJV
6
£T£0OÇ,
rdcp s'explique par une elSi tu agis ainsi, c'est donc
que... (Gr. gr., § 346). L'interrogation est ironique.
Cf. Quintilien, II, 17 : se tenebras offudisse in causa Cluentii gloriatus
quelle siégeait le général. Cf. Vie
de Coriol., X.
3. TC îcaôtôv : sur cet hellénisme bien connu, cf. Gr. gr.,
§ 228, Rem. I.
est.
'Eôyi^aytoyeiç, tu cherchais à flatter le peuple. Cf. page 33, note 2.
1.
lipse
:
—
xo> PirjjJLaTOç, du
2. *Aîtô
haut de la tribune aux harangues.
On
appelle aussi (3rju.a, le
tribunal, sorte de plate-forme élevée que les Romains construisaient dans leur camp et sur la-
4.
Atà to>to, par ce moyen.
—
5. "Opa est construit avec {/.y;
par analogie avec les verbes qui
signifient craindre que, prendre
garde que. Trad.
Prends garde
que ce ne soit parce que (ôti)...
:
64. Jl7
Ut
<
M
IIMMIIII.
W
I
1
K
i
1
I
i
I
I
:
I
I
i
1
:
i.
: I
7
Qpoa
Ji
b6q
-
le
de
for.
.
J.
<^e
jeu de mots qui
9
nom
mme
;
siimifiant dig>
la
racine
en latin dap*
et
dapi-
n
comme
adjectif
naturelle-
-ible.
Plutarque (J/onneàce mot une >in«ruliere
îr.
"
Bxttvta'j
4.
nom
se tronr*
chap. IX, d'où Ton v..':t combien
il
est difficile de tirer de ce*
aortes de transcri;
gles précises pour déterminer la
prononciation ancienne do. grec
.
latin.
65. '
CHAPITRE XXVI.
OTt
rjOLQÙÇ
y copav
Katcapt,
Ss
'Eicel
>caTav£jj//)0^va'.
l^ixryepaivov
Tt
ojxou
~
gv
wv,
«
,
Kaf/.i?avta
xoXaoI
,
Ae&cioç
{JouA-vi,
tyj
aÙTOO
GTpaTtwTatç
Totç
£è
Il60l(Z.glVCi)|X.gV
,
[i.èv
Fg'AÀtoç,
wç où
eixsv
6
Y.OLY.d^^
èv
tyjv
^7)<p'.<7a[/.svco
TcpgcêuTaTOç
TOÙTO £ôVTOÇ
TOW'jV à7TOAOtTO
Ko./.OÇ
«
£/f
Gl
yevTQdgTai
» Ô
Ktfcgpcov
« [/.axsicv yàp où/. atTfitrat FgAAioç uTuepôeciv.
g<p*/]
*Hv
'Ojctocouïoç
Tt;
Je'
toutov
xpoç
ygyovg'vaf
Kixs'piovoç
Ttv.
ev
»
Atêuviç
g*/.
Agyovxa
^tîcri
Kal
«
gÇaxotieiv,
a*/i
gytov
atTtotv
»
s^etç
oùx,
{/.viv
toO
k
g i7U£
((
TO OÛÇ àTpU7T/)TOV
MgTgA^ou
yap
Aoyài
CCVYipyr/.gV
»
•
Nétccùtoç
Se
Ta(/.apTUpÔV
J
(7UVY]y0pàW
7]
iriGTgwç
«
scpr,
»
oti 77A£tova;
giTCovToç
<7£<7Ct»C£V,
gv
ifjtol
«
twAsqv
îcoc-
*O(A0yj
iei-
vottito; gtvat. »
Nsavicaou
tw
oap(/.axov
AgyovToç
«
gcpy)
Trapàc
1
(/.gO
PouAoptgvou
(Jvftoç
1.
est
Y]V
goo
rïè
jtat
a<pt£[/.£voç
5
j^aAÀov
vj
«
Tc'Xax.ouvTa
piogvt
Ù7TO
Kav.oç xax&ç à«6Aotxo
une expression toute faite
maie pereat en latin.
à peu
pris : sur cet emploi de xtç, cf.
Gr. gr., §201 et rem.
3. Macrobe (Saturn. VII) ex*Oji.oi xi, presque,
plique ainsi cette plaisanterie
Octavius qui natu nobilis dicebatur, Ciceroni recitanti ait : a Non
audio qum dicis )). Ille resjwndit :
a Certe solebas bene foratas aures
:
T(ov
aÙToO
,
£V
».
TtVl
gtmtv,
,
»
xavTa
&è
7rapt£VTo;
oV.oc<7tg)v
xai
Toîïto
auvvîyopov [AgV aÙTOV
'*
comme
2.
Gpacuvoaivou
,
7rapa AaêdvTOç
gTg'pwv
xÀazouvT'.
gv
Kty.£pcova,
tôv
pouAO(Jtat
Stictiou
Agygtv
gyovTOç
os$a>%g'vai
7ra.Tpt
ÔTt T^otSopriffgt
Ilo7UAtou
StXY)
atTtav
Ttvoc,
r^£
7$7)
ûç
ty)ç
haberej). Hoc eo dictum quia Octarius Libys oriundus dicebatur,
quibus mos
est au rem for are.
Cicéron a défendu ce P.
Sestius ou Sextius dans un plai-
4.
doyer que nous avons encore.
5. A^Aoç Yjv à<p&£{jievoç, cf.
Gr, gr., rem. II, § 316.
Le sel
de cette plaisanterie, qui n'est pas
très apparent, consiste peut-être
en ceci
« Profite, dit Cicéron,
pour parler à ton aise, du temps
—
:
67. I
CHAPITRE XXVII.
63
CHAPITRE XXVI
Bons mots de Cicéron
TÔ
&'
st'j^e
olç
<7uvY)y6
juiroç
My.px.ov
àaç, "ASpaaTOv
SUX10U
YTQV
4
,
I
Âx.ùXAtov
3
â'v£'/ta
padiw Si
2
e^ovxa
,
îtal
àvTlOt/tO'J^
(JKCàfJL-
pYjTopiîcov
fitvat.
toO yslotou 7UOXÙ
toutwv ôTaya.
&uo
ya[x.€poùç <puyz-
éx.àA£t.
KoTTOt
0£
oox.£t
'
7upocr/.pous'.v
ocutco.
~ pOÇ
71
mîtpoTspoi;
^p^rrOai
|/.oc<7t
to
OÙV TTOO; £^8pQl>Ç
[/.£V
(Jvn),
T71V
ê^OVTOÇ
TIU.Y)?IX7)V
«piÀOlVOTZTOU o' OVTOÇ, U7TaT£taV
àp-
Ô
Kl-
[7,6TLb)V
twv (piXcov /.uxàco iFepiffTàvTWVj
COÇ
S7UtV8V,
(C
U.7Î
'OpOôç (poêocrÔs » élire
U.Ot
yevvjTai ^ocàetcûç 6 tijatityiç ô'ti u^wp Twivco. »
/ipcov
gSi^Yjffs,
x.ai
((
Bwzwvioj
5
S'
ocTûavTvfçra.;
ayovTt
1
éauToiï
(/.fiO
Tpeiç
àpLopcpOTaTaç ôuyaTÉpaç àveçôsyÇaro
« <J>OlêoU TCOT* OU* £WVTO<; £<ITCSip£V TEXVOfc 6 .
Mapxou
àè
Ffi^Xiou
ysyovsvai, Xafjwrpâ: &è
llbxpoxépotç.
1.
cf.
le
—
motif
2.
:
ypocu.-
ne cherche pas à fuir ou qu'on ne
peut fuir.
XP*Ï~
forment
sujet de âoxsï
4.
'Ttwzi-*.'i
sure^ TijXY)Trjç, le
note 6, p. 12.
àp/^,
censeur.
cenCf. I,
la
'PriTopiy.ov, cf.
intérieure
ou
le
en vue de.
Màpxoç 'AxOAA&oç,
trans-
Marcus Aquilius.
"ASpaoTOç. Ce roi d'Argos
cription de
3.
(i-syàV/i
62,
Les
—
— "Evexa peut mar-
p. 21, n. 4.
quer la cause
y.al
£A£u9spcov
(pcovyj
tOoci et tô... 7tpo<7xpouetv
respectivement
et de (Tuvyjye.
&,
oùx.
tyj
page
note 3 et 23, note 4.
propositions infinitives tô...
^oxoOvtoç
))
et de Sicyone avait pour gendres
Tydée et Polynice qui tous deux
avaient fui leur patrie. Notez eu
outre que àôpacTo; signifie qui
5. Biottwvtio, transcription de
Voconius.
G. Litt., Il a engendré des enfants contre le gré d'Apollon. Ce
vers, dans la pièce d'ailleurs in-
connue d'où
il
est tiré, devait
être appliqué à Laïus, à qui l'oracle d'Appollon avait prédit qu'il
mourrait de la main de son
s'il en avait un de Jocaste.
fils
68. ï,
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Encore un mot
obscur pour :.
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4.
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On a songe
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16,
note
3.
ron jooe
sur le double sens de ce mot
afficha*}' d'urne rtmU e: pro*crip-
q
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.cher qui
montra plu-
tard
de Ciceron.
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m
l'ennemi
célébraient
mystères de la Bonne Déesse.
IX. rage ;7, note 4.
69. CHAPITRE XXIX.
ATfcscOai
7îl(e
Qç
yuvaiy-cov.
TCOV
7j7TOp6l
cWSùç
TûpOÇ
IIo|i/7r/)iaV
stores vuktoç
c^'
xal
oioocov*
ôepaicatvlç
TY)V
65
oùuav
sic
[/.syàV/jv',
aÙTÔv
îooucra
[/.YjTpoç,
^TYjffev
7r'Aavc6u.£vov
AvpyiAi'aç, ttjç
TCOV
(/.ETOC
Raïaapoç
S' âvayjcacrOsvTOç aÙToG
ovo^a.
<t>6éyEa<76ai
<7a.vToç
àzolouGov Ilo^7U7)ia; £y)T8iv 'Aëpav TOUvo(/.a%
Tuvstcra
ty)v
Ta;
<7uv£KdcÀei
Aï
yovaiîtaç.
Ç73-
àvsxpays xal
yuvaucô; oùaav,
où
cpcov/jv
/.al
Taç
àxox. As traçât
b'
Oupaç &ai 7ravTa StspEuvcotuvai Àa[/.£avou<7i tov Ràcoc^tov,
ToO
7T£cp£uyoTa.
3
7rai5i(7/.7];
o'6a)[/.a
sic
xpay^aToç
$1
vou, Raîcrap tot£ ttjv IIof//7r/|Lav
xaTa-
<7UV£i<7yja6£
v
iuEpi£oY)Tou
',
àcpTJ/.s
ysvojjii-
xal $ix7]v
êypà^aTO tco Ràcochco.
Ttç T(I>v ^-/)^àpycov àffsëeiaç
CHAPITRE XXIX
Procès de Clodius.
Rixspcov
RaTt^tvav
spyco
1.
(F Y)v
eyxAvj(/.x
tou
tco
£V 'Pc6f7//1
Siarpiêsiv
,
£X£ypY]TO
aXV
(7a«s
une grande maison, c.-à-d. dans la
maison de César qui était fort
vaste.
2.
"Aêpav touvojiux
6vo{j.a), cf.
Etç
t7r.
(=
x6
^r., § 162.
îîatôcaxvjç,
l'emploi de eîç indique qu'il faut
rattacher ces mots à xaTOMteçeuydxa.
3.
ocx.v|{jLa
TOIÇ
jcaT8[JLfl6pTup7)ff6V
tcov
7C6ût
C7UV-
iGYjjpi'(o[/.£vo'j
ysyovsvat
£V
Clodius est
TUpoGu[i.OTaTCO
crcojj.aTOç*
ulyiSs
,
Etç otxtav {JiSYàArjV,
—
lui.
auTou <piAoç% xal
L/iv
ouAaxi
TOV V^pOVOV
ptoiç
Cicéron dépose contre
absous.
7TpaTTO[/.£VCOV
xal
to
xpoç
—
coç
xaT'
TTOppCOTXTCO
6
iïï
êxâvov
T^CO-
àçiyf/ivou
T£
4. Tviv IIojJLnTjtav à<pv)xe.
Plutarque raconte en détail cette
aventure dans la Vie de César.
(IX-X).
5. *tXoç. Cependant plus tard
Cicéron reprocha souvent à Clodius d'avoir été l'ami de Catilina.
6.
—
*ûç, disant que.
'AçiyOn peut considérer ce gécomme absolu ou mieux
uivou.
nitif
4.
70. a
*
'
lu
>
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II.
l
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.
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rit <
i
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;
£xON
.
-
.
XkrfytsC
comme
•
d<
étaient des tablette» enduites de
rctf
:
1.
*il^. ici
pensant que.
cire.
;
:
—
On
y inscrirait les lettres
soupçonnant
'
T
par-
pas nécessaire de brouilUr les lettres si l'on ne roulait ni condamner ni absoudre, il suffis*;-,
crire
— kaXûv va- zOâv, cl
4.
;
haut
Yûijj.;jLxot. Le; bulletins
s.
NL.
+»A0
i
;
mur à ha
-.Le
appui qui
71. CHAPITRE XXX.
<poëou«/.evoi
KlX£p<OV
otî
(C
&£
[/.apTupcov
'AàV
TOU
,
oùx
SU.OI |/iv
outaaràiv
S'
|jl£vtoi
yuvaucoç,
yz^ov
oùS'
ydcp
aou
aur^v
oti tov
2
*
où
vàp
z~l
nCkrfiûç
ttj;
K.at<rapoç eSst
ccA'Xà
ja.ovov,
TtoV
jcaTS'-Lvi^t-
xaT£yvto/ivx'.
[AOtystav
xpa^coç ai^pa;
'
))
où xaTe|/.aoTupyiae
£çpvi
o
£lX.O(7l
ÈTûiTTEusav
où/,
,{
1
SixacTaîç,
toïç
Kttl
£Aaêov t6 àpyùptcv.
r,
à<p£i>cévoc'.
où
xaOaoov
togoOtoi
Kouorocp
Kaco&iov,
« Ot 77£VT£
Tptax.ovTa
oî
-poTSpov olizéaugolv
tov
£17T£V
»
ÀSYOVTOÇ
OCUTOV
7UpOÇ
tcittiv xapà.
Iffyé
))
to àpyjpiov.
âosA-vjTai
K-ACOOlOU
wc£<iTeu<xav
TavTo. Soi
O
ùpàv
T'.ç
[J-Tt
67
xa.1
avfp.'flç
£iva'..
XXX
CHAPITRE
Clodius cherche à faire bannir Cicéron.
A'.acpuycov ^è
yo;
atpeôelç,
£ÙGùç
etveTo'
entourait le tribunal du préteur
ne protégeait pas suffisamment
les juges contre l'intervention de
la foule.
Tô àpyupiov, l'argent
avec lequel Clodius les avait corrompus. Cicéron raconte ainsi le
fait
Quorum (judicum) Catulus
—
:
cum
quemdam
vidisset
:
((
Quid
vos, inquit, praesidium a nobis
postulabatis t An, ne nummi vobis
eriperentur timebatis ? j)
Ot jcévce xat ei'xoac, et
Tpiàxovxa. On emploie l'article
avec les noms de nombre quand
ils désignent
une partie déterminée d'un tout également déterminé. Cf. Corneille, Menteur, I,
J'avais pris cinq
bateaux... les quatre contenaient
quatre chœurs de musique.
1.
ol
V
:
KagAo;,
tov xivSuvov 6
4
toù
xai &rf[A%p-
Kixlpcovoç ,
rcavO
1
Où*
sjctoxsvxiav. Ils ne
ils ne se sont pas
fiés à toi, puisqu'ils ont d'abord
exigé l'argent. Cicéron jouait sur
le mot crediderunt, qui signifie à
la fois croire et faire crédit. Cf.
g.
pas cru,
t'ont
Cicéron,
Oùô'
Ad
Attic. I,
XVI,
5.
x. x. a., il déclara qu'il ne croyait pas sa femme
coupable d'adultère. Cf. Gr. gr.,
§ 325 et 167, 7°. Ici la négation
3.
ecpYj
de oùô' ëçyj tombe logiquement
sur xaxeYvwxevai mais non pas sur
—
Cf. Vie de César,
Iïwç ouv àTts7céfxd»c*> t^v yuvaïxa; )> a "Oxi, £yrh xrjv eu.r,v
àçeixsvai.
X
:
ce
yj^touv (xyjô à {/7rovoY;8r;vai. ».
4.
Efyexo,
litt.,
s'attacha
à,
s'acharna contre. Cf. 'EtiiçvsaOat tivt XXIV, p. 57, note 4.
c.-à-d.