Si un accord bilatéral avec le Royaume-Uni est nécessaire post-Brexit, quel p...ArnaudLambert19
réflexion en droit international privé identifiant les conflits possibles entre instruments juridiques post-Brexit et proposant des moyens de les limiter.
Les territoires du marché intérieur - Droit de l'Union européenneYanis Oumsalem
Associer la notion de « territoire » avec le Marché Intérieur de l’Union Européenne rend l’objet d’étude faussement clair. Tout d’abord parce que le territoire est une notion qui se veut être, par nature, pluridisciplinaire : le territoire est tantôt l’objet d’étude de la zoologie, de la sociologie mais aussi et évidemment de la géographique. Retenir une approche juridique du « territoire » ne simplifie pas encore l’étude du sujet : en droit, cette notion renvoie inévitablement à celle d’Etat . Le territoire détermine le champ de compétence de l’Etat dans lequel il peut exercer pleinement sa souveraineté.
Cependant, le développement des relations internationales conduit à repenser le lien étroit entre Etat et territoire. La construction européenne transcende le territoire de l’Etat. La définition du Marché Intérieur en est une parfaite illustration : défini à l’article 26§2 TFUE, il comporte un « espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée ». Dès lors, le Marché unique représente un espace juridique qui constitue une assise spatiale et localisée des dispositions afférentes.
Par Yanis Oumsalem et Lise Burtin
Etudiants Droit-économie-gestion à l'Ecole normale supérieure de Rennes
Master 1 droit européen à l'Université de Rennes 1
Yanis.oumsalem@ens-rennes.fr
Lise.burtin@ens-rennes.fr
Dans le cadre de ma dernière année en secondaire à l'Athénée Royal Thil Lorrain de Verviers, j'ai réalisé un travail de fin d'année sur un sujet économique: le Traité de Lisbonne.
Étant réalisé en 2008, les choses ont changées depuis!
Brexit & droit de douane : décryptez l'accord de libre échange UK/UE - DouanesFrenchTechCentral
Les experts des Douanes vous aident à comprendre de quelle façon le nouvel accord de libre échange conclu entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, impacte votre activité commerciale.
Si un accord bilatéral avec le Royaume-Uni est nécessaire post-Brexit, quel p...ArnaudLambert19
réflexion en droit international privé identifiant les conflits possibles entre instruments juridiques post-Brexit et proposant des moyens de les limiter.
Les territoires du marché intérieur - Droit de l'Union européenneYanis Oumsalem
Associer la notion de « territoire » avec le Marché Intérieur de l’Union Européenne rend l’objet d’étude faussement clair. Tout d’abord parce que le territoire est une notion qui se veut être, par nature, pluridisciplinaire : le territoire est tantôt l’objet d’étude de la zoologie, de la sociologie mais aussi et évidemment de la géographique. Retenir une approche juridique du « territoire » ne simplifie pas encore l’étude du sujet : en droit, cette notion renvoie inévitablement à celle d’Etat . Le territoire détermine le champ de compétence de l’Etat dans lequel il peut exercer pleinement sa souveraineté.
Cependant, le développement des relations internationales conduit à repenser le lien étroit entre Etat et territoire. La construction européenne transcende le territoire de l’Etat. La définition du Marché Intérieur en est une parfaite illustration : défini à l’article 26§2 TFUE, il comporte un « espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée ». Dès lors, le Marché unique représente un espace juridique qui constitue une assise spatiale et localisée des dispositions afférentes.
Par Yanis Oumsalem et Lise Burtin
Etudiants Droit-économie-gestion à l'Ecole normale supérieure de Rennes
Master 1 droit européen à l'Université de Rennes 1
Yanis.oumsalem@ens-rennes.fr
Lise.burtin@ens-rennes.fr
Dans le cadre de ma dernière année en secondaire à l'Athénée Royal Thil Lorrain de Verviers, j'ai réalisé un travail de fin d'année sur un sujet économique: le Traité de Lisbonne.
Étant réalisé en 2008, les choses ont changées depuis!
Brexit & droit de douane : décryptez l'accord de libre échange UK/UE - DouanesFrenchTechCentral
Les experts des Douanes vous aident à comprendre de quelle façon le nouvel accord de libre échange conclu entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, impacte votre activité commerciale.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Utiliser les offres d'emploi en ligne (Vicinity Jobs) et des données d'enquêt...
Icd2017 direccte-brexit
1.
2. 2
En tant que membre de l’UE, le Royaume-Uni participe au marché intérieur et à l’union douanière
constitués par l’UE
Marché intérieur L’Union douanière
- Règlements et directives d’harmonisation
- Politique de la concurrence
- Fonds structurels et de recherche
- Politique commerciale commune vis-à-vis
des tiers (OMC ; Négociations d’ALE et
instruments de défense commerciale)
« Le marché
intérieur
comporte un
espace sans
frontières
intérieures dans
lequel la libre
circulation des
marchandises, des
personnes, des
services et des
capitaux est
assurée selon les
dispositions des
traités »
Art. 26 TFUE
« L’Union comprend
une union douanière
qui s’étant à
l’ensemble des
échanges de
marchandises et qui
comporte
l’interdiction, entre
les Etats membres,
des droits de douane
à l’importation et à
l’exportation et de
toutes taxe d’effet
équivalent, ainsi que
l’adoption d’un tarif
douanier commun
dans leurs relations
avec les pays tiers. »
Art. 27 TFUE
L’UE repose sur des institutions assurant la réglementation du marché intérieur et la conduite
de la politique commerciale
Monopole de l’initiative
législative et conduite des
négociations commerciales
relevant de la compétence
exclusive de l’UE (OMC et
ALE bilatéraux)
Adoption des règlements,
directives et accords de libre-
échange à la majorité qualifiée
(sauf accords mixtes à
l’unanimité)
Commission Conseil Parlement européen
Colégislateur pour les
règlements, directives et
approbation des accords de
libre-échange
3. 3
Le Traité établit une procédure de retrait de l’UE
Article 50 du Traité sur l’Union européenne définit la procédure de retrait
d’un Etat membre de l’UE
Activation par l’Etat membre – notification au Conseil européen
Négociation d’un accord fixant les modalités de retrait de l’UE, en prenant
compte le cadre juridiques des relations futures
Deux ans après la notification et même en l’absence d’un accord de retrait,
sortie de l’UE, à moins d’une prolongation de la négociation par le Conseil
européen à l’unanimité des 27
Principaux enseignements
Le Royaume-Uni a formellement notifié son intention de quitter l’UE le 29
mars 2017.
Son retrait sera effectif le 29 mars 2019
Deux accords devront être négociés, éventuellement de manière séquencée
Accord de retrait (droits des ressortissants ; reste à payer à l’UE)
Accord fixant le cadre des relations futures entre l’UE et le
Royaume-Uni
Pendant la négociation de l’accord de retrait (au moins deux ans), le
Royaume-Uni sera un membre à part entière de l’UE, avec les droits et
devoirs attachés
Procédure encore jamais activée, avec une clause « guillotine », sauf si
prolongation des négociations à l’unanimité au-delà de deux ans
4.
5. 5
Cadre des négociation fixé par les conclusions du Conseil du 29 avril et les directives
de négociations du 22 mai qui fixent trois grands principes:
◦ Les négociations suivent une approche globale, et non sectorielle.
◦ Les négociations suivent un séquençage par phase. Le passage à la 2e phase sur
les relations futures est conditionné aux progrès substantiels des questions
sensibles dans l’accord de retrait : règlement financier, Irlande et droits des
citoyens.
◦ Un accord devra respecter l’intégrité du marché intérieur, l’indivisibilité des quatre
libertés et la reconnaissance de la compétence de la CJUE.
Les négociations sont menées par une task force ad hoc au sein de la Commission,
pilotée par Michel Barnier, qui négocie au nom de l’UE27 et en lien étroit avec les 27
Etats membres
Premier cycle de négociation le 19 juin, 4 cycles de négociation ont eu lieu depuis
Principe de transparence dans les négociations: les propositions de la Commission
sont systématiquement rendues publiques
Au niveau français, les positions sont coordonnées par le Secrétariat général aux
affaires européennes (SGAE)
6. Séquençage des négociations : d’abord les conditions du
retrait (engagements budgétaires, ressortissants, BEI,
engagements à l’OMC…) ; une fois les principes du retrait
agréés, discussions sur les relations futures
Objectif de préservation du level playing field, de maîtrise
par l’UE de sa stabilité financière et de son autonomie
décisionnelle dans le cadre des relations futures
Préparation des acteurs économiques à la possibilité d’une
sortie sans accord (statut OMC)
Attractivité de la France
7. Les principaux enjeux de l’accord de retrait portent sur les droits des
citoyens, le règlement financier et le statut de l’Irlande du Nord
L’accord de retrait devra également traiter de la question des biens
mis sur le marché avant la date de retrait, des droits de propriété
intellectuels acquis, des marchés publics en cours…
Très peu de progrès sur l’accord de retrait compte tenu des points
de blocage sur le règlement financier et la volonté du Royaume-Uni
d’initier des discussions sur les relations futures
Des progrès suffisants sur les sujets du retrait conditionnent le
passage à la 2ème phase de la négociation couvrant le cadre des
relations futures.
Le discours de Florence du 22 septembre pourrait changer la
dynamique des négociations
7
8. La France conditionne la mise en place d’une période de
transition à une application par le Royaume-Uni des
instruments et structures de l’Union en matière de
règlementation, de budget, de surveillance, d’exercice du
pouvoir judiciaire et de contrôle du respect des règles.
L’accord de transition ne devra pas faire l’objet de
négociations spécifiques
Theresa May s’est dite prête à accepter une période de
transition pendant laquelle le Royaume-Uni respecterait le
cadre actuel des règlementations européennes sans préciser
pour autant les modalités pratique d’application de cette
période.
8
9. Les enjeux sont principalement de trois ordres :
◦ La préservation de l’équilibre entre l’accès au marché et le maintien
d’une concurrence équitable à travers une convergence réglementaire
à long-terme. L’accès au marché que concèdera l’UE au Royaume-Uni
devra ainsi être conditionné au respect de disciplines fortes, notamment
en matière fiscale, environnementale et d’aides d’Etat ;
◦ L’accord futur devra intégrer des règles d’origine robustes, pour contrôler
les effets de la future politique commerciale du Royaume-Uni et éviter
tout détournement de trafics de biens des pays tiers vers l’UE via le
Royaume-Uni ;
◦ Une coopération règlementaire entre l’UE et le Royaume-Uni pourra être
envisagée pour éviter le rétablissement de barrières non tarifaires,
dans le strict respect de l’autonomie décisionnelle de l’UE. Un modèle
doit être trouvé, entre l’Espace économique européen (EEE) et le
dialogue réglementaire envisagé dans les ALE.
9
10. 10
Les services de la DGE et du Trésor ont réalisé un travail
d’analyse sectorielle sur l’impact d’une sortie sèche pour
les industries aéronautique, agro-alimentaire, automobile,
chimique, pharmaceutique et textile, ainsi que pour les
données numériques, le nucléaire et les services de
transport. En première analyse, il en ressort notamment que :
◦ Une sortie sèche entraînerait un surcoût plus important pour le
Royaume-Uni, très dépendant des échanges avec l’UE, que pour
l’UE27.
◦ La remise en place des frontières douanières ferait peser une
pression logistique accrue sur nos infrastructures.
◦ Le risque de divergence réglementaire ne doit pas être sous-estimé.
Cette analyse sectorielle devrait être déclinée afin d’identifier
nos intérêts dans les négociations sur les relations
futures.
11. Suite aux consultations des fédérations professionnelles et des entreprises,
des discussions au sein du Conseil national de l’industrie et avec le club de
l’industrie, les principaux enjeux de la négociation sont :
de limiter l’incertitude pour les entreprises
d’avoir une approche objective des intérêts offensifs et défensifs de
l’économie française (ne pas surpondérer les intérêts sectoriels particuliers)
de préserver au maximum l’accès au marché réciproque…
… tout en évitant la divergence règlementaire entre RU et UE 27
d’éviter que les acteurs britanniques participent à l’élaboration des règles
UE une fois le RU sorti
d’éviter autant que possible l’effet « falaise » pour les entreprises une fois
que le Royaume-Uni sera sorti de l’UE au 29 mars 2019, même si les
entreprises doivent aussi se préparer à l’absence d’accord (T. May : « better
no deal than a bad deal »)
12. 26-28 septembre : 4e session de négociations avec le
Royaume-Uni.
9 octobre : ouverture de la 5e session de négociations avec le
Royaume-Uni.
18,19 et 20 octobre : Conseil européen traitant du Brexit.
20 octobre : sélection de la ville hôte de l’Agence européenne
du Médicament.
Novembre : sélection de la ville hôte de l’Autorité bancaire
européenne.
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