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1
 Une orthèse est un agent thérapeutique au même titre
qu’un médicament. Cette qualité implique :
 Que ses indications soient établies,
 Que ses objectifs thérapeutiques soient
clairement définis (effets des orthèses),
 Qu’une prescription précise sa réalisation et son
utilisation.
 La prescription doit exprimer :
 Les effets mécaniques recherchés
 Leurs sites d’application
 Les conditions d'utilisation de l’orthèse.
2
 Par analogie avec la main, l’orthèse présente :
 Une face palmaire
 Une face dorsale
 Un bord radial ou latéral
 Un bord cubital (ulnaire) ou médial,
 Une limite proximale
 Une limite distale
 Au niveau de la paume de la main, les sillons
cutanés palmaires servent à définir la limite
palmaire de l’orthèse.
 Ces sillons sont liés aux mouvements de flexion
des articulations des doigts, du poignet ou
d’opposition du pouce.
3
 Pour les articulations MP des II, III, IV et Vème doigts,
le sillon transversal distal( pli de flexion IV et Vème
MP) et le sillon transversal proximal( pli de flexion II et
IIIème MP) ne se projettent pas au niveau des
interlignes articulaires mais au niveau des cols
métacarpiens.
 La limite distale d’une orthèse palmaire doit:
 Dégager ces sillons et se placer au-dessus d’eux si
nous souhaitons préserver la flexion des
articulations MP;
 Recouvrir ces sillons jusqu’aux sillons digito-
palmaires si nous désirons une limitation de la
flexion des articulations MP
 De même le sillon thénarien doit être dégagé pour
permettre l’opposition du pouce.
4
 La limite proximale se situe:
 A l’avant-bras si l’orthèse est longue;
 En dessous du sillon carpien si l’orthèse est
courte, laissant libre le poignet.
5
Pli de flexion IV et V
MP
( Sillon transversal
distal)
I
IIIII
IV
V
Pli de flexion II et III
(sillon transversal
proximal)
Pli d’opposition du
pouce
(sillon thénarien)
Pli de flexion du
poignet(sillon
carpien)
6
Distal
Proximal
Latéral
Médial
 Plusieurs formes circulaires et hémi-circulaires
sont décrites.
 Les orthèses circulaires sont jointives ou non
jointives au niveau de leur ouverture qui est le
plus souvent dorsale, parfois cubitale, palmaire
ou radiale.
 Elles peuvent être longue: donc la limite
proximale des orthèses ne doit pas dépasser la
moitié inférieure de l’avant-bras.
 Elles peuvent être courtes: en forme de gantelet
7
 Toutes les orthèses circulaires qui possèdent une
ouverture et/ou les orthèses hémi-circulaires
doivent être maintenues en place par un système
de fixation qui assure leur stabilité.
 On utilise principalement:
- Des sangles « velcro » collées ou rivetées
- Des sangles élastiques circulaires avec effet
de compression si l’orthèse est déformable,
améliorant le contact.
8
9
 Les objectifs poursuivis au travers d’une orthèse sont
de permettre:
 D’immobiliser ou de stabiliser une articulation ou un segment
anatomique douloureux ou instable ou en cours de cicatrisation.
 De prévenir ou de réduire un déficit d'amplitude articulaire ou
de corriger la déformation d'une structure anatomique.
 De suppléer un déficit moteur.
 De favoriser la résorption d’une expansion liquidienne sous
cutanée non infectieuse et non tumorale (œdème, hématome,
stase veino-lymphatique),
 De guider la cicatrisation cutanée afin de prévenir la rétraction
et l’hypertrophie cutanées.
10
 Les contraintes exercées sur les segments sont
faibles
11
 Les segments sont immobiliser dans une position
de repos
 Il existe 5 effets mécaniques différents qui
peuvent être appliqués par une orthèse :
a– Une stabilisation
b– Une posture
c– Une limitation de la course articulaire
d– Une compression
e– Une posture en Capacité Cutanée Maximale
 Un ou plusieurs effets mécaniques peuvent
être appliqués sur la même orthèse.
12
 Une force directionnelle constante est
appliquée au segment
13
 a– Une stabilisation:
En appareillage, c’est le fait de maintenir une
position d’immobilité relative, d’une seule
articulation, ou de plusieurs articulations :
stabilisation « large »
14
Exemple : orthèse de stabilisation de la MP du pouce
pour éviter les mouvements de latéralité.
• Il s’agit de l’immobilisation d’une seule articulation
15
Exemple : orthèse de stabilisation du poignet et des doigts
dans le cadre de fractures digitales complexes.
•Stabilisation large, elle cible plusieurs articulations.
16
 b– Une posture:
En appareillage, c’est maintenir voire contraindre un
segment anatomique dans une position déterminée
qu’il ne prend pas spontanément.
•Posture statique :
 Faite par une orthèse fixe qui n’induit aucun
mouvement.
 Etablit un équilibre entre les forces
•Posture dynamique :
 Posture faite par une orthèse qui s’adapte aux
variations positionnelles anatomiques.
 Elle est donc susceptible d’entraîner un mouvement.
17
En statique En dynamique
18
 c-Limitation de la course articulaire:
 En appareillage, c’est fixer à une valeur
angulaire déterminée, la limite du balayage
articulaire dans un sens et laisser une totale
liberté dans l’autre sens.
Exemple : Orthèse de limitation de l’amplitude d’extension des MP
de D4 et D5 dans une paralysie ulnaire. Le mouvement de flexion des
doigts est complet 19
 d-Compression:
 En appareillage, c’est comprimer les tissus pour éviter leur
expansion.
 La compression rigide :
- Ne se déforme pas
- Imprime une force de compression constante.
- Utilisée pour prévenir et traiter les cicatrices
hypertrophiques en supprimant par compression la néo-
vascularisation anarchique responsable de ce type de
cicatrisation.
 La compression élastique:
- S’adapte aux variations de volume.
- Pour un œdème, la contrainte élastique de l’orthèse
s’oppose à l’augmentation de la pression sous-cutanée.
- L’œdème n’augmente plus quand les 2 forces
s’équilibrent, il diminue quand la compression de l’orthèse
est plus forte.
20
21
 e-Posture en capacité cutanée maximale :
En appareillage c’est la mise en position d’étirement
maximal de la peau par une posture statique.
Exemple d’une orthèse de posture en CCM
pour une brûlure de la face dorsale de la main.
22
Objectifs thérapeutiques Actions de l’orthèse
- Immobiliser
- Stabiliser
- Stabilisation
- Récupérer un déficit d’amplitude
ou une déformation articulaire
- Posture
Statique
Dynamique
- Suppléer un déficit moteur
- Stabilisation
- Limitation de la course articulaire
- Posture
- Statique
- Dynamique
- Favoriser la résorption liquidienne - Compression élastique
-Guider la cicatrisation:
Hypertrophie cutanée
 Rétraction cutanée
- Compression
Rigide
Elastique
- Posture statique en capacité
cutanée maximale
23
 Quatre circonstances thérapeutiques peuvent justifier le
port d’une orthèse du poignet et/ou des
doigts(indications):
 a-La douleur.
 b-l’instabilité d'une structure anatomique(ou
instabilité articulaire).
 c-une limitation d'amplitude articulaire active et/ou
passive
 d- Des atteintes cutanées et sous-cutanées
(Expansion liquidienne, œdème, cicatrice
hypertrophique, rétraction cutanée, brûlure).
Les indications thérapeutiques sont précisées par le
médecin prescripteur.
24
 Soit la douleur est permanente avec des
signes inflammatoires(c’est rouge, chaud et
gonflé).
 soit la douleur est permanente sans signe
d’inflammation.
 soit la douleur n’apparaît qu’à l’utilisation de
l’articulation. (c.à.d. elle apparait lors du
mouvement)
25
 A-1La douleur est permanente avec des signes
inflammatoires
Il convient d’immobiliser ou de faire une stabilisation
large c’est-à-dire de l’articulation concernée, mais
aussi les articulations sus- et sous-jacentes.
Exemple: Orthèse de repos dans la polyarthrite rhumatoïde
26
 A-2 la douleur est permanente sans signes
d’inflammations.
Il suffit de stabiliser l’articulation ou la zone douloureuse.
Orthèse de stabilisation de la MP du pouce .
27
 A-3 La douleur survient uniquement lors des
mouvements:
 Il convient de stabiliser la ou les articulations
seulement dans les activités douloureuses.
Exemple : Orthèse de stabilisation du poignet et de la
colonne du pouce à porter au travail (patient marqueur aux
« eaux et forêts » douloureux lors du maniement de sa
hache). 28
Oui Non
29
 Il existe une instabilité segmentaire non
douloureuse qui est habituellement d’origine
articulaire ou osseuse.
 Soit l’instabilité implique une gêne fonctionnelle.
 Soit l’instabilité évolue jusqu’à entraîner une
attitude vicieuse.
 Soit l’instabilité n’est pas gênante du tout, elle
n’évolue pas.(c.à.d. il n’y as ni gêne ni attitude
vicieuse).
30
 B-1 L’instabilité implique une gêne
fonctionnelle:
Il convient de stabiliser l’articulation en attendant
, ou à la place de la chirurgie.
Exemple : Orthèse de stabilisation de la MP du pouce
31
 B-2 l’instabilité évolue jusqu’à entraîner une
attitude vicieuse.
La stabilisation en position de fonction permet une
utilisation correcte de la main dans l’attente ou à
la place de la chirurgie.
Exemple : Orthèses de limitation de déviation ulnaire des MP des
doigts longs de type Malick
32
 B-3 L’instabilité n’est pas gênante et n’évolue
pas.
o Il s’agit seulement d’une laxité importante, sans
pour autant qu’elle soit pathologique.
o Il n’y a besoin d’aucune orthèse.
33
Non
34
Non
Oui
En position fonctionnelle
Pendant la fonction
Pendant le repos
INTERVENIR
CHIRURGICALEMENT
 L’origine peut être articulaire, tendino-musculaire.
 L’examen clinique permet de considérer trois types
de situations:
 Soit la limitation est active.
 Soit la limitation est passive non stricte ou
raideur.
 Soit la limitation est passive stricte ou ankylose.
35
 C-1 La limitation d’amplitude est active:
- La mobilité passive est normale
- La mobilité active est impossible, le déficit est
moteur soit par paralysie périphérique soit par
rupture musculotendineuse.
- Il convient de suppléer au déficit moteur en
attendant la récupération ou l’intervention
chirurgicale.
Exemple : Orthèse de suppléance dans le cadre d’une paralysie
médio ulnaire 36
 C-2 La limitation d’amplitude passive est
incomplète, c’est une raideur:
• La limitation correspond à une raideur
articulaire, à des adhérences tendineuses ou à
une rétraction capsulo-ligamentaire plus ou
moins importante.
• Il convient de posturer en extension ou en
flexion pour récupérer partiellement ou
totalement la course articulaire.
Exemple : Orthèse de posture dynamique en extension d’IPP de D4
37
 C-3 La limitation d’amplitude passive est
stricte, c’est une ankylose:
 Il s’agit d’une immobilisation articulaire complète,
ce qui correspond à une arthrodèse, une ankylose,
à une rétraction capsulo-ligamentaire ou péri-
articulaire très serrée.
 L’appareillage est inutile, le seul recours
thérapeutique est la chirurgie.
38
39
Limitation d’amplitude
Passive incomplète c2Limitation active c1Passive stricte c3
Art en position
fonctionnelle
S’abstenir Chirurgie
oui
non
De la flexion De
l’extension
Stabiliser/
Suppléer
Et/ou intervenir
chirurgicalement
(ou s’abstenir)
Stabiliser/
Suppléer
Et/ou intervenir
chirurgicalement
(ou s’abstenir)
EF
Récupérer
l’amplitude
ou
( s’abstenir)
Arbre décisionnel général en cas de limitation d’amplitude
 Soit une cicatrice hypertrophique
 Soit une cicatrice rétractile
 Soit un œdème post-traumatique ou un
œdème veino-lymphatique
40
 D-1 Cicatrice hypertrophique:
 il convient de la traiter par une orthèse de compression
rigide ou élastique.
Exemple : Compression élastique d’une cicatrice
hypertrophique au niveau de l’avant bras
41
 D-2 Rétraction cutanée:
 il convient de la posturer en Capacité Cutanée
Maximale.
Exemple : Posture en Capacité Cutanée Maximale pour une
brûlure de la face palmaire de la main
42
 D- 3 Oedème post traumatique ou un œdème veino
lymphatique:
 il convient de les traiter par compression élastique.
Exemple : Orthèse de compression en jersey tubulaire
élastique pour un œdème
43
44
Atteinte cutanée ou sous-cutanée
Cicatrice
hypertrophique
Expansion
liquidienne
sous-cutanée
Rétraction
Guider la
cicatrisation
Guider la
cicatrisation
Favoriser la
résorption
Compression
Posture
statique en
CCM
Compression
élastique ou
chirurgie
 Exemple de prescription:
 Pour des séquelles douloureuses d’un
traumatisme du poignet, les douleurs
n’apparaissent que dans des activités de
préhension.
45
 Orthèse de stabilisation du poignet à 20 degré
d’extension, pouce libre c’est une orthèse
d’activité.
46
 Boutonnière au stade médical entraînant une
limitation d’amplitude passive non stricte de
l’IPP en extension.
47
 Orthèse de posture dynamique de l’IPP en
extension.
48
 VI-1 Technique du positif :
A- Réalisation de l’orthèse par
thermoformage du plastique (PE:165°) sur
le modèle positif.
 VI-2 Technique avec patron (ou gabarit )
A- Réalisation de l’orthèse avec le
PE à basse température (65°C-70°C)
49
 Ex :confection d’une attelle pour immobilisation
de la main :
 Il s’agit d’une attelle post-traumatisme et post-
opératoire qui a pour but l’immobilisation des
articulations de la main en position de fonction.
 Pour cela nous allons passer par 9 étapes
essentiels que l’on va développer par la suite :
50
51
 Les 9 étapes :
1- Préparation du chariot
2- Installation du patient et enregistrement des
mesures sur la fiche de mensuration.
3- Enroulement des bandes plâtrées en
respectant les angulations(position de fonction)
4-Coulâge du plâtre et réalisation du modèle
positif
5- Rectification du modèle positif en respectant le
principe de surcharge et décharge
6- Thermoformage du PE
7- Découpage du modèle et essayage
8- Emplacement des sangles et fermetures
9- Finition et livraison de l’attelle.
52
 Une cuvette
 Ciseau de plâtre
 Paire de bandes plâtrées de 15 cm
 Vaseline
 Jersey
 Tuyau en plastique ou trolen
 Fiche de mesure
 Stylo
 Mètre à ruban
 Mètre pliant
 Pied à coulisse
 Serviette
53
 Installer le patient sur une chaise
 On lui endosse un tablier en plastique pour ne pas
le salir
 On commence les mensurations nécessaires
comme le présente le schéma suivant:
54
Longueur du majeur:
mètre à ruban ou pliant
Longueur du pouce: mètre
à ruban ou pliant
Circonférence du pouce:
mètre à ruban
Circonférence du poignet:
mètre à ruban
Longueur de la limite
d’avant-bras jusqu’à la
pulpe du majeur
1/3 Inférieur
Circonférence de 1/3 inférieur
d’avant-bras
Ecart MP II et MP IV
 Poignet: entre 20°et 30° de flexion dorsale
 Articulation MP du pouce : 45° d’abduction
 Articulation IP du pouce : En extension
 Articulations MP des doigts :90° de flexion
 Articulations IP des doigts : En extension
 Inclinaison cubitale de 10°
56
 Etaler l’avant-bras et la main avec du vaseline si le
patient est poilu.
 Enfiler le Jersey ou le tricot préalablement mouillé
au patient.
 Marquer les reliefs osseux: tubérosité cubitale ,
limite de l’avant-bras(1/3 inf).
 On infiltre le tuyau en plastic ou le trolen jusqu’à la
pulpe du majeur.
57
 Mettre une longuette de 4 couches que l’on mesure
depuis la limite de l’orthèse jusqu’à l’articulation
MP du II au Vème doigts:
 Enrouler les bandes plâtrées en les massant autour
de l’avant-bras et de la main et lorsque les bandes
plâtrées commencent à se réchauffer, demander au
patient d’effectuer la position de fonction qu’on lui
a enseigné ou bien on lui donne une balle de tennis
ou de tenir une béquille.
58
 Avant que les bandes plâtrées ne commencent à
sécher, tracer avec le crayon dermographique
une ligne verticale jusqu’à la pulpe du majeur
puis tracer des lignes horizontales
perpendiculaires à la ligne verticale pour
pouvoir fermer le modèle négatif après le
découpage sans qu’il y’ait décalage des 2 côtés
de la découpe.
59
 Commencer le découpage avec le ciseaux à plâtre et
utiliser le cutter une fois que vous rencontrez un
obstacle et faites attention de ne pas blesser le
patient!
 Avant de refermer le modèle négatif, préparer la tige
en fer de façon à ce qu’elle prenne la même allure
que le modèle négatif.
 On met la tige dans le modèle négatif, puis on le
ferme avec une longuette pliée sur 2 ainsi que le
pouce.
60
 Mettre un peu de savon liquide dans le modèle
négatif(isolant) pour faciliter l’opération de
démoulage.
61
 L’opération du coulage consiste à verser le plâtre
déjà gâché dans le modèle négatif, puis mettre le
modèle négatif rempli de plâtre dans le sable .
62
POURQUOI LE SABLE ?
 Principe de surcharge et décharge:
 Enlever les bandes plâtrées et égaliser les
irrégularités avec la rappe sur forme et vérifier les
circonférences et les mensurations car le plâtre se
gonfle après le coulage.
 Avant de commencer la rectification, il faut mouiller
le modèle positif avec de l’eau, puis on fixe la tige
du modèle positif entre les mâchoires de l’étau
d’établi.
63
 On gratte le modèle positif avec la brosse à
plâtre et on commence à décharger les saillies
osseuses(tubérosité cubitale): en général , on
décharge les bords osseux, les cicatrices et les
tendons des muscles.
 Au niveau de la paume de la main, on
surcharge cette partie avec la rappe ou la
spatule(on creuse) pour faciliter la réception du
PE sur la paume de la main.
 Vérifier à chaque fois les mensurations déjà
prises et les circonférences.
64
 Pour la finition du modèle positif, on utilise un
morceau de grillage après avoir mouillé le
modèle positif
 En fin , utiliser le papier abrasif à eau (toile)
avec laquelle on finit notre modèle et devient
plus lisse qu’avant.
 Puis thermoformage du PE après avoir laissé
le modèle positif sécher à l’air libre ou dans le
four à une température ambiante de 65°c
65
 Avec un mètre à ruban, mesurer la grande
circonférence puis on ajoute 2cm de chaque
côté.
 On mesure la petite circonférence à laquelle on
ajoute 2cm de chaque côté.
 La grande circonférence se mesure au niveau
du carpe et la petite au niveau du poignet.
 Mesurer ensuite la longueur de l’orthèse allant
de la limite supérieure de l’orthèse jusqu’à la
pulpe du majeur.
66
 1: Grde Circf+2cm
 2: Petite Circf+2cm
 3: Longeur+5cm
 Epaisseur: 4mm ou 3mm
 Si 3mm: Renfoncer par
profilage du plastique.
67
 Le PP ne peut pas être
étiré mais le PE peut
être étiré
 Avant le thermoformage, fixer le fer à béton du
modèle positif dans l’étau fixateur
 Enfiler un jersey au modèle positif
 Etaler du talc sur la partie palmaire seulment
 Mettre la plaque de PE dans le four
68
PP: 180°C/2mn-3mn/mm
PE: 165°C/2-3mn/mm
 Mettre la plaque sur le modèle positif, tirez-la
en bas et soudez-la au niveau de la partie
dorsale puis activer la pompe à vide.
69
 On découpe notre orthèse avec la scie oscillante,
puis éliminer à l’aide d’un verre ou à l’aide d’un
ébarbeur les parties tranchantes de l’orthèse et on
pratique un premier essayage au patient.
70
 Vérifier si la tubérosité cubitale est en place et
qu’elle a été déchargée.
 Vérifier s’il n’y a pas de vide entre l’orthèse et
la main
 On libère l’articulation MP et on arrondit les
bords puis 2ème essayage.
 Pendant le 2ème essayage: prendre les
mesures au niveau de l’avant-bras et au
niveau du poignet pour confectionner les
sangles et fermetures.
71
 Préparer les sangles lisses et celles
rugueuses:
 Une rugueuse au niveau de la partie palmaire
de l’avant-bras, l’autre sur la paume de la main
 La sangle lisse va être fixée avec la sangles
rugueuse de l’avant-bras avec un rivet
tubulaire, l’autre sangle lisse va aller du
poignet où elle a été fixée par le rivet tubulaire
jusqu’à la paume de la main
72
73
74
Le patron : est un modèle en papier préparé aux
mesures d’une personne à partir duquel la forme de
l’orthèse est découpée.
 On découpe directement la forme sans patron ou
on a recours à des formes préfabriquées pour
une pathologie quelconque.
75
 Le patron est «un modèle en papier préparé
aux mesures d’une personne » à partir duquel
la forme de l’orthèse est découpée. Dans la
pratique, cette méthode s’avère à la fois
rigoureuse et commode.
 Justifications du patron:
 Les avantages présentés par la réalisation
d’un patron sont nombreux.
a)- Il est pratique pour le thérapeute:
Le patron peut à tout moment être modifié. Le
papier permet des retouches nombreuses et
rapides. La technique du moulage direct rend
moins faciles ces opérations.
76
 b) Il est confortable pour le malade:
Les rectifications nécessitent souvent plusieurs
essais, qui prennent moins d’ampleur aux yeux
du patient, si ceux-ci se font sur le papier.
Ce travail rationnel du thérapeute permet, par
ailleurs, de mettre le malade en confiance.
c) Il facilite l’apprentissage des moins
expérimentés:
La technique du patron s’adapte à tous les types
d’orthèse, ainsi à toute orthèse correspond un
patron. La visualisation sur papier permet
l’apprentissage plus facile et plus rapide de la
conception et de la confection des appareils.
77
 Placer la main sur le papier et
contrôler sa position:
 L a main et l’avant-bras sont placés
face palmaire au contact du papier,
l’inclinaison cubitale proche de 0° et
l’ouverture de la première
commissure aux alentours de 30°.
 La ligne médiane du pli de flexion du
poignet doit se confondre avec l’axe
du 3ème doigt.
 Un grand soin doit être porté à une
bonne installation.
 Tracer le contour de la main et de
l’avant-bras :
Le crayon est perpendiculaire au papier.
Lorsque la main ne peut se mettre à
plat, le traçage du patron qui en
résulte risque d’être imprécis
78
30°
Mauvaise (gauche) et bonne
(droite)installations de la main
.
79
Traçage du contour de la main et de l’avant-bras:
gauche mauvaise position du crayon ;droite
bonne position .
Dans ce cas, il convient
d’amener le papier au contact
de la main (un coussin peut y
aider) ou d’utiliser la main
controlatérale.
 Noter les points de repère:
Il sont pris sur le bord cubital et le bord
radial de la main, du poignet et de
l’avant-bras.
80
Exemple d’une orthèse palmaire
;gauche points de repères; droite lignes
de repères.
 Tracer les lignes de repères:
Dans l’appareillage courant, les lignes de
repère de base sont tracées
systématiquement.
 Dessiner le patron :
81
 Découper, cranter, essayer
Après le découpage du patron, le manque de souplesse du papier
réclame un crantage du pourtour pour épouser les formes de la
main lors de l’essayage.
L’adaptation à la main du patient et les limites de l’orthèse peuvent
alors être contrôlées.
 Préparation du matériau:
Une découpe grossière est effectuée au moyen d’un cutter pour les
matériaux épais (épaisseur supérieure à 2mm). En revanche, de
bons ciseaux suffisent à une découpe d’emblée correcte pour les
matériaux fins ou pour la découpe définitive.
- La pièce à mouler est placée dans le bac à eau chaude. Il est utile
de disposer de deux bacs: l’un réglé à 60°C pour les matériaux
fins et l’autre à 70°C.
- Le matériau est prêt à être moulé au bout de une à trois minutes, et
plus précisément lorsqu’il devient transparent .
82
83
Crantage du papier et essayage
 Le matériaux doit être sorti
délicatement de l’eau, le plus à
plat possible, afin de ne pas
l’étirer et respecter les
dimensions initiales du patron.
 Si par une manœuvre
intempestive, le matériau se
colle sur lui-même, il faut
attendre qu’il refroidi avant
d’essayer de le décoller.
 Il est ensuite séché sur une
serviette en coton
( pour ne pas brûler le patient par
le contact de l’eau sur la peau).
 Il est alors possible de faire les
ourlets qui doivent être
effectués à plat.
84
Réalisation des ourlets
 Chaque fois que cela est possible, le
thérapeute doit poser ses coudes sur la table
de manière à contrôler les étapes successives
du moulage:
 la mise en place du matériau sur le patient: le
matériau préparé et sec et posé sur la main du
patient sans précipitation.
 Le degré adéquat de modelage du matériau:
si le travail de préparation a été long, il est
nécessaire de retremper le matériau.
85
 Premier temps: mise en place du matériau
Les repères morphologiques utilisés lors de la
réalisation du patron doivent être impérativement
respectés: par exemple, dégagement du pli de flexion
des métacarpo-phalangiennes et du pli d’opposition
du pouce si ceux-ci ont été prévus, afin de ne pas
entraver la liberté de mouvement de ces articulations.
86
Exemple sur une orthèse
de stabilisation palmaire
du poignet, du
dégagement des plis de
flexion et d’opposition des
métacarpo-phalangiennes
et du pouce.
87
 Deuxième temps: modelage du matériau
Le matériau est modelé selon la morphologie du
patient, par exemple le talon de la main et poignet
puis face dorsale et bords latéraux de l’orthèse.
Pour cela, le mieux est d’utiliser les pulpes des
pouces dans les zones étroites et les paumes de
mains dans les zones plus larges.
Le modelage doit être ferme mais sans
hyperpression : cette dernière est à l’origine de
traces inesthétiques, voire de contraintes de
pression dans les zones fragiles
 3ème temps: positions segmentaires:
 L’attitude des différents segment doit enfin
être imprimée: lorsque le matériau est
correctement placé, il convient d’exercer
les appuis et contre-appuis nécessaires: par
exemple, lors du moulage d’une orthèse de
stabilisation du poignet, il faut effectuer un
appui à la face dorsale des métacarpiens,
un autre appui à la partie moyenne l’avant-
bras et un contre-appui au niveau du pli de
flexion des métacarpo-phalangiennes(voir
figure ci-contre)
Le modelage des reliefs ( par exemple, l’appui
sur les premières phalanges des doigts
longs ), le dégagement des zones à risque
( par exemple le styloïde cubitale) et l’éversion
des bords de l’orthèse apportent un confort
d’utilisation indispensable.
En cas d’erreur (moulage insuffisant, position
incorrecte…), il est préférable de
retremper le matériau plutôt que d’essayer
de réaliser des modifications ponctuelles.
88
Fixation des attitudes
segmentaires
20°
 Vérification, ajustement du module de base:
L’orthèse est replacée sur le patient pour vérifier les
limites, les zones à risque et la bonne position de
moulage.
Si des retouches partielles doivent être effectuées,
l’emploi du pistolet à air chaud est préconisé.
Attention !
Le degré de réchauffement varie selon les matériaux.
89
90
Action:
Stabilisation immobile et posture statique des
articulations trapézo-métacarpienne, métacarpo-
phalangienne et inter-phalangienne du pouce (si
comprises dans l’orthèse).
91
 1) Poser la main du patient à plat sur une feuille de
papier, les doigts étendus et légèrement écartés.
 2) Tracer le contour de la main et repérer les têtes
métacarpiennes des 2e (M II) et 5e (M V) doigts,
la styloïde ulnaire (SU) et l’articulation métacarpo-
phalangienne du pouce (MP).
 3) Mesurer la circonférence du poignet.
92
93
 Le gabarit doit être arrondi et ne pas
comporter d’angles.
 Découper le gabarit papier et l’essayer sur la
main du patient en vérifiant que les lignes de
découpe correspondent, en particulier au
niveau du pouce.
94
 Tracer le gabarit sur une plaque thermoplastique
basse température.
 Chauffer la plaque dans un bain à 65°C-70°C
 Découper la plaque thermoplastique basse
température sur un support afin de ne pas étirer
le matériau.
95
 Positionner la main du patient à la verticale,
le coude sur la table, les doigts légèrement écartés
et le pouce dans la position d’immobilisation désirée
(si antéposition, faire toucher du bout du pouce le 2e
et le 3e doigt).
96
97
 Action: Stabilisation immobile et posture
statique du poignet, l’orthèse peut être palmaire,
dorsale ou ulnaire.
 Stabilisation immobile et posture statique du
poignet, l’orthèse peut être palmaire, dorsale ou
ulnaire.
98
 A: Le bord proximal se situe au tiers proximal
de l’avant-bras.
 B: Sur la face palmaire de la main, le bord
distal est proximal par rapport au pli palmaire
distal du 5e au 3e doigt et par rapport au pli
palmaire proximal au niveau du 2e doigt .
 C: Au niveau du pouce, la découpe dégage la
loge thénar et suit le pli thénar sur sa face
palmaire.
 D: Sur la face dorsale de la main, le bord distal
est proximal par rapport aux têtes
métacarpiennes.
99
 Poser l’avant-bras et la main du patient à plat sur une
feuille de papier, les doigts étendus et légèrement écartés.
 Tracer le contour de l’avant-bras et de la main et repérer
les têtes métacarpiennes des 2e (M II) et 5e (M V) doigts
ainsi que le tiers proximal de l’avant-bras (1/3 AB).
 Mesurer la circonférence du poignet et de l’avant-bras (au
niveau de son tiers proximal).
 Tracer le gabarit comme sur l’illustration :
 Au tiers proximal de l’avant-bras, tracer le bord proximal
du gabarit centré sur l’avant-bras, et de largeur égale à la
moitié de la circonférence à cet endroit (h) ;
 Tracer les bords ulnaire et radial en ligne droite jusqu’au
poignet, endroit où le gabarit est centré, et de largeur égale
à la moitié de la circonférence du poignet (e) ;
 Continuer le tracé des bords ulnaire et radial de part et
d’autre de la paume en respectant une distance de 3 cm (i)
avec le tracé de la main ;
100
 Tracer le bord distal du gabarit, proximal par rapport
aux têtes métacarpiennes (M II et M V) ;
 Faire un trou de 3 cm de diamètre à environ 3 cm du
bord distal et du bord radial du gabarit ;
 Le gabarit doit être arrondi et ne pas comporter
d’angles.
 Découper le gabarit papier et l’essayer sur la main du
patient en vérifiant que les lignes de découpe
correspondent, en particulier au niveau du pouce.
101
 VOIR LA DIAPOSITIVE NUMERO 95
102
 Chauffer la plaque dans un bain à 65°C
Enfiler le pouce du patient dans le trou de la plaque.
 Mouler le plastique autour de l’avant-bras et de la
main.
 Rouler le plastique autour de la loge thénar afin
de libérer les mouvements du pouce.
 Replier le bord distal du plastique afin de libérer
les mouvements des doigts.
 Évaser le bord proximal.
103
 Coller un velcro crochet sur la surface de l’orthèse, de part et
d’autre de l’espace à refermer (les bords peuvent être incrustés
dans le plastique à l’aide d’un fer à souder).
 Presser les extrémités d’une bande de velcro
velours contre le velcro crochet (l’une des
extrémités du velcro velours peut également être rivée au plastique à
l’aide d’un rivet tubulaire).
104
 Dans ce chapitre, nous allons avoir recours
aux matériaux à basse température qui sont
facile à manier et à rectifier, ce qui nous
procure un gain de temps.
 Nous allons voir les étapes de fabrication et
les différents modules pour chaque pathologie
du membre supérieur.
105
 Objectif : Mettre le
poignet, la main et les
doigts dans une
position corrigée. Les
muscles détendus pour
soulager les douleurs.
-Indications : Traitement
préventif et correctif de
la polyarthrite
rhumatoïde
 -Epaisseur : 3.2mm
106
Position initiale du thérapeute par rapport au
patient
107
108
Placer la main du patient au-
dessus de l’attelle
préalablement coupée.
Fixer l’attelle dans le sens
distal à proximal à l'aide d'un
bandage.
Retirez le bord intérieur de
la partie de pouce de telle
manière qu'il puisse être
collé avec le bord externe
de la gouttière (attelle).
109
Positionner les
articulations dans
l’attelle pendant que le
matériau durcit.
-Couper le surplus de la
matière.
-Adoucir les bords ou
les couvrir avec un
rembourrage (mousse).
- Tourner les extrémités
proximales et distales
vers l'extérieur.
110
Fixation:
-Une large (élastique) sangle avec une ouverture d'accès
sur le poignet
-Une large (élastique) sangle rembourrée avec une
ouverture d'accès au cours des articulations MCP,
-Une étroite (élastique) de courroie au cours des premières
phalanges, une étroite (élastique) de courroie fixée sur le
bord proximal.
 Objectif : Pour soutenir le
poignet, la main, les
doigts et les creux ou
harches de la main.
 Indications : Paralysie
flasque (plexus brachial,
tétraplégie).
 Epaisseur : 3.2 mm
111
112
Position initiale du thérapeute par rapport au patient
113
- Placer la main sur la
partie supérieure du
matériau préchauffé.
- En utilisant les bouts des
doigts, saisir les deux bords
près du poignet. Tirer fort et
coller les extrémités l’une à
l’autre. Etablir la même chose
à l’extrémité proximale.
Attendre jusqu’à ce que le
matériau commence à
durcir et façonner un cône
qui s’adaptera parfaitement
à la paume de la main.
114
Finition:
-Couper les bords soigneusement
-Plier les bords thénarien et
proximal vers l’extérieur
Fixation:
-Une large sangle auto-agrippante au niveau du
poignet.
-Une autre au niveau de l’extrémité proximale.
-Une sangle au niveau des doigts.
 Objectif : Immobilisation du
poignet
 Indications : -Inflammation
aiguë de l'articulation du
poignet.
-Poignet entorse.
-Tendinites.
-Syndrome du
canal carpien.
 Epaisseur : 1.6mm ; 2mm ;
2.4mm ; 2.7mm ; 3mm.
115
116
Position initiale du thérapeute par rapport au patient
117
Maintenir le matériau préchauffé au
niveau de sa partie supérieure, tirez-le
vers le bas en faisant renter le pouce
dans le trou pré-coupé.
sans les relâcher, mettre les coins
ensemble (au niveau de MCP V)
et les coller ensemble en
appliquant une pression ferme.
118
Faire la même chose avec le
coin inférieur
Tirez la longueur et la
largeur et coller les bords
entre eux sur toute leur
longueur
119
Adopter la position désirée et
laisser durcir
lorsque le matériau est semi-durci,
couper le bord cubital, attendez un
certain temps, et ouvrir la soudure
quand le matériau à basse
température est suffisamment durci.
120
Fixation: 3 petites sangles de fixation,
deux à chaque extrémité et une au milieu.
 Objectif: Immobilisation de
l’articulation métacarpo-
phalangienne du pouce.
 Indications: Arthrite de la
MCP, arthrite commune du
pouce, arthrite rhumatoïde,
entorse du pouce.
121
122
Position initiale du thérapeute par rapport au patient
123
Placer le matériau au niveau de
la première commissure
Ramener les bords rectilignes
ensemble sur la face dorsale du
pouce et les coller ensemble.
124
 Pull the two loose
pieces ulnarly and
stick them
together
125

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Les orthèses du membre supérieur version finale

  • 1. 1
  • 2.  Une orthèse est un agent thérapeutique au même titre qu’un médicament. Cette qualité implique :  Que ses indications soient établies,  Que ses objectifs thérapeutiques soient clairement définis (effets des orthèses),  Qu’une prescription précise sa réalisation et son utilisation.  La prescription doit exprimer :  Les effets mécaniques recherchés  Leurs sites d’application  Les conditions d'utilisation de l’orthèse. 2
  • 3.  Par analogie avec la main, l’orthèse présente :  Une face palmaire  Une face dorsale  Un bord radial ou latéral  Un bord cubital (ulnaire) ou médial,  Une limite proximale  Une limite distale  Au niveau de la paume de la main, les sillons cutanés palmaires servent à définir la limite palmaire de l’orthèse.  Ces sillons sont liés aux mouvements de flexion des articulations des doigts, du poignet ou d’opposition du pouce. 3
  • 4.  Pour les articulations MP des II, III, IV et Vème doigts, le sillon transversal distal( pli de flexion IV et Vème MP) et le sillon transversal proximal( pli de flexion II et IIIème MP) ne se projettent pas au niveau des interlignes articulaires mais au niveau des cols métacarpiens.  La limite distale d’une orthèse palmaire doit:  Dégager ces sillons et se placer au-dessus d’eux si nous souhaitons préserver la flexion des articulations MP;  Recouvrir ces sillons jusqu’aux sillons digito- palmaires si nous désirons une limitation de la flexion des articulations MP  De même le sillon thénarien doit être dégagé pour permettre l’opposition du pouce. 4
  • 5.  La limite proximale se situe:  A l’avant-bras si l’orthèse est longue;  En dessous du sillon carpien si l’orthèse est courte, laissant libre le poignet. 5
  • 6. Pli de flexion IV et V MP ( Sillon transversal distal) I IIIII IV V Pli de flexion II et III (sillon transversal proximal) Pli d’opposition du pouce (sillon thénarien) Pli de flexion du poignet(sillon carpien) 6 Distal Proximal Latéral Médial
  • 7.  Plusieurs formes circulaires et hémi-circulaires sont décrites.  Les orthèses circulaires sont jointives ou non jointives au niveau de leur ouverture qui est le plus souvent dorsale, parfois cubitale, palmaire ou radiale.  Elles peuvent être longue: donc la limite proximale des orthèses ne doit pas dépasser la moitié inférieure de l’avant-bras.  Elles peuvent être courtes: en forme de gantelet 7
  • 8.  Toutes les orthèses circulaires qui possèdent une ouverture et/ou les orthèses hémi-circulaires doivent être maintenues en place par un système de fixation qui assure leur stabilité.  On utilise principalement: - Des sangles « velcro » collées ou rivetées - Des sangles élastiques circulaires avec effet de compression si l’orthèse est déformable, améliorant le contact. 8
  • 9. 9
  • 10.  Les objectifs poursuivis au travers d’une orthèse sont de permettre:  D’immobiliser ou de stabiliser une articulation ou un segment anatomique douloureux ou instable ou en cours de cicatrisation.  De prévenir ou de réduire un déficit d'amplitude articulaire ou de corriger la déformation d'une structure anatomique.  De suppléer un déficit moteur.  De favoriser la résorption d’une expansion liquidienne sous cutanée non infectieuse et non tumorale (œdème, hématome, stase veino-lymphatique),  De guider la cicatrisation cutanée afin de prévenir la rétraction et l’hypertrophie cutanées. 10
  • 11.  Les contraintes exercées sur les segments sont faibles 11  Les segments sont immobiliser dans une position de repos
  • 12.  Il existe 5 effets mécaniques différents qui peuvent être appliqués par une orthèse : a– Une stabilisation b– Une posture c– Une limitation de la course articulaire d– Une compression e– Une posture en Capacité Cutanée Maximale  Un ou plusieurs effets mécaniques peuvent être appliqués sur la même orthèse. 12
  • 13.  Une force directionnelle constante est appliquée au segment 13
  • 14.  a– Une stabilisation: En appareillage, c’est le fait de maintenir une position d’immobilité relative, d’une seule articulation, ou de plusieurs articulations : stabilisation « large » 14
  • 15. Exemple : orthèse de stabilisation de la MP du pouce pour éviter les mouvements de latéralité. • Il s’agit de l’immobilisation d’une seule articulation 15
  • 16. Exemple : orthèse de stabilisation du poignet et des doigts dans le cadre de fractures digitales complexes. •Stabilisation large, elle cible plusieurs articulations. 16
  • 17.  b– Une posture: En appareillage, c’est maintenir voire contraindre un segment anatomique dans une position déterminée qu’il ne prend pas spontanément. •Posture statique :  Faite par une orthèse fixe qui n’induit aucun mouvement.  Etablit un équilibre entre les forces •Posture dynamique :  Posture faite par une orthèse qui s’adapte aux variations positionnelles anatomiques.  Elle est donc susceptible d’entraîner un mouvement. 17
  • 18. En statique En dynamique 18
  • 19.  c-Limitation de la course articulaire:  En appareillage, c’est fixer à une valeur angulaire déterminée, la limite du balayage articulaire dans un sens et laisser une totale liberté dans l’autre sens. Exemple : Orthèse de limitation de l’amplitude d’extension des MP de D4 et D5 dans une paralysie ulnaire. Le mouvement de flexion des doigts est complet 19
  • 20.  d-Compression:  En appareillage, c’est comprimer les tissus pour éviter leur expansion.  La compression rigide : - Ne se déforme pas - Imprime une force de compression constante. - Utilisée pour prévenir et traiter les cicatrices hypertrophiques en supprimant par compression la néo- vascularisation anarchique responsable de ce type de cicatrisation.  La compression élastique: - S’adapte aux variations de volume. - Pour un œdème, la contrainte élastique de l’orthèse s’oppose à l’augmentation de la pression sous-cutanée. - L’œdème n’augmente plus quand les 2 forces s’équilibrent, il diminue quand la compression de l’orthèse est plus forte. 20
  • 21. 21
  • 22.  e-Posture en capacité cutanée maximale : En appareillage c’est la mise en position d’étirement maximal de la peau par une posture statique. Exemple d’une orthèse de posture en CCM pour une brûlure de la face dorsale de la main. 22
  • 23. Objectifs thérapeutiques Actions de l’orthèse - Immobiliser - Stabiliser - Stabilisation - Récupérer un déficit d’amplitude ou une déformation articulaire - Posture Statique Dynamique - Suppléer un déficit moteur - Stabilisation - Limitation de la course articulaire - Posture - Statique - Dynamique - Favoriser la résorption liquidienne - Compression élastique -Guider la cicatrisation: Hypertrophie cutanée  Rétraction cutanée - Compression Rigide Elastique - Posture statique en capacité cutanée maximale 23
  • 24.  Quatre circonstances thérapeutiques peuvent justifier le port d’une orthèse du poignet et/ou des doigts(indications):  a-La douleur.  b-l’instabilité d'une structure anatomique(ou instabilité articulaire).  c-une limitation d'amplitude articulaire active et/ou passive  d- Des atteintes cutanées et sous-cutanées (Expansion liquidienne, œdème, cicatrice hypertrophique, rétraction cutanée, brûlure). Les indications thérapeutiques sont précisées par le médecin prescripteur. 24
  • 25.  Soit la douleur est permanente avec des signes inflammatoires(c’est rouge, chaud et gonflé).  soit la douleur est permanente sans signe d’inflammation.  soit la douleur n’apparaît qu’à l’utilisation de l’articulation. (c.à.d. elle apparait lors du mouvement) 25
  • 26.  A-1La douleur est permanente avec des signes inflammatoires Il convient d’immobiliser ou de faire une stabilisation large c’est-à-dire de l’articulation concernée, mais aussi les articulations sus- et sous-jacentes. Exemple: Orthèse de repos dans la polyarthrite rhumatoïde 26
  • 27.  A-2 la douleur est permanente sans signes d’inflammations. Il suffit de stabiliser l’articulation ou la zone douloureuse. Orthèse de stabilisation de la MP du pouce . 27
  • 28.  A-3 La douleur survient uniquement lors des mouvements:  Il convient de stabiliser la ou les articulations seulement dans les activités douloureuses. Exemple : Orthèse de stabilisation du poignet et de la colonne du pouce à porter au travail (patient marqueur aux « eaux et forêts » douloureux lors du maniement de sa hache). 28
  • 30.  Il existe une instabilité segmentaire non douloureuse qui est habituellement d’origine articulaire ou osseuse.  Soit l’instabilité implique une gêne fonctionnelle.  Soit l’instabilité évolue jusqu’à entraîner une attitude vicieuse.  Soit l’instabilité n’est pas gênante du tout, elle n’évolue pas.(c.à.d. il n’y as ni gêne ni attitude vicieuse). 30
  • 31.  B-1 L’instabilité implique une gêne fonctionnelle: Il convient de stabiliser l’articulation en attendant , ou à la place de la chirurgie. Exemple : Orthèse de stabilisation de la MP du pouce 31
  • 32.  B-2 l’instabilité évolue jusqu’à entraîner une attitude vicieuse. La stabilisation en position de fonction permet une utilisation correcte de la main dans l’attente ou à la place de la chirurgie. Exemple : Orthèses de limitation de déviation ulnaire des MP des doigts longs de type Malick 32
  • 33.  B-3 L’instabilité n’est pas gênante et n’évolue pas. o Il s’agit seulement d’une laxité importante, sans pour autant qu’elle soit pathologique. o Il n’y a besoin d’aucune orthèse. 33
  • 34. Non 34 Non Oui En position fonctionnelle Pendant la fonction Pendant le repos INTERVENIR CHIRURGICALEMENT
  • 35.  L’origine peut être articulaire, tendino-musculaire.  L’examen clinique permet de considérer trois types de situations:  Soit la limitation est active.  Soit la limitation est passive non stricte ou raideur.  Soit la limitation est passive stricte ou ankylose. 35
  • 36.  C-1 La limitation d’amplitude est active: - La mobilité passive est normale - La mobilité active est impossible, le déficit est moteur soit par paralysie périphérique soit par rupture musculotendineuse. - Il convient de suppléer au déficit moteur en attendant la récupération ou l’intervention chirurgicale. Exemple : Orthèse de suppléance dans le cadre d’une paralysie médio ulnaire 36
  • 37.  C-2 La limitation d’amplitude passive est incomplète, c’est une raideur: • La limitation correspond à une raideur articulaire, à des adhérences tendineuses ou à une rétraction capsulo-ligamentaire plus ou moins importante. • Il convient de posturer en extension ou en flexion pour récupérer partiellement ou totalement la course articulaire. Exemple : Orthèse de posture dynamique en extension d’IPP de D4 37
  • 38.  C-3 La limitation d’amplitude passive est stricte, c’est une ankylose:  Il s’agit d’une immobilisation articulaire complète, ce qui correspond à une arthrodèse, une ankylose, à une rétraction capsulo-ligamentaire ou péri- articulaire très serrée.  L’appareillage est inutile, le seul recours thérapeutique est la chirurgie. 38
  • 39. 39 Limitation d’amplitude Passive incomplète c2Limitation active c1Passive stricte c3 Art en position fonctionnelle S’abstenir Chirurgie oui non De la flexion De l’extension Stabiliser/ Suppléer Et/ou intervenir chirurgicalement (ou s’abstenir) Stabiliser/ Suppléer Et/ou intervenir chirurgicalement (ou s’abstenir) EF Récupérer l’amplitude ou ( s’abstenir) Arbre décisionnel général en cas de limitation d’amplitude
  • 40.  Soit une cicatrice hypertrophique  Soit une cicatrice rétractile  Soit un œdème post-traumatique ou un œdème veino-lymphatique 40
  • 41.  D-1 Cicatrice hypertrophique:  il convient de la traiter par une orthèse de compression rigide ou élastique. Exemple : Compression élastique d’une cicatrice hypertrophique au niveau de l’avant bras 41
  • 42.  D-2 Rétraction cutanée:  il convient de la posturer en Capacité Cutanée Maximale. Exemple : Posture en Capacité Cutanée Maximale pour une brûlure de la face palmaire de la main 42
  • 43.  D- 3 Oedème post traumatique ou un œdème veino lymphatique:  il convient de les traiter par compression élastique. Exemple : Orthèse de compression en jersey tubulaire élastique pour un œdème 43
  • 44. 44 Atteinte cutanée ou sous-cutanée Cicatrice hypertrophique Expansion liquidienne sous-cutanée Rétraction Guider la cicatrisation Guider la cicatrisation Favoriser la résorption Compression Posture statique en CCM Compression élastique ou chirurgie
  • 45.  Exemple de prescription:  Pour des séquelles douloureuses d’un traumatisme du poignet, les douleurs n’apparaissent que dans des activités de préhension. 45
  • 46.  Orthèse de stabilisation du poignet à 20 degré d’extension, pouce libre c’est une orthèse d’activité. 46
  • 47.  Boutonnière au stade médical entraînant une limitation d’amplitude passive non stricte de l’IPP en extension. 47
  • 48.  Orthèse de posture dynamique de l’IPP en extension. 48
  • 49.  VI-1 Technique du positif : A- Réalisation de l’orthèse par thermoformage du plastique (PE:165°) sur le modèle positif.  VI-2 Technique avec patron (ou gabarit ) A- Réalisation de l’orthèse avec le PE à basse température (65°C-70°C) 49
  • 50.  Ex :confection d’une attelle pour immobilisation de la main :  Il s’agit d’une attelle post-traumatisme et post- opératoire qui a pour but l’immobilisation des articulations de la main en position de fonction.  Pour cela nous allons passer par 9 étapes essentiels que l’on va développer par la suite : 50
  • 51. 51
  • 52.  Les 9 étapes : 1- Préparation du chariot 2- Installation du patient et enregistrement des mesures sur la fiche de mensuration. 3- Enroulement des bandes plâtrées en respectant les angulations(position de fonction) 4-Coulâge du plâtre et réalisation du modèle positif 5- Rectification du modèle positif en respectant le principe de surcharge et décharge 6- Thermoformage du PE 7- Découpage du modèle et essayage 8- Emplacement des sangles et fermetures 9- Finition et livraison de l’attelle. 52
  • 53.  Une cuvette  Ciseau de plâtre  Paire de bandes plâtrées de 15 cm  Vaseline  Jersey  Tuyau en plastique ou trolen  Fiche de mesure  Stylo  Mètre à ruban  Mètre pliant  Pied à coulisse  Serviette 53
  • 54.  Installer le patient sur une chaise  On lui endosse un tablier en plastique pour ne pas le salir  On commence les mensurations nécessaires comme le présente le schéma suivant: 54
  • 55. Longueur du majeur: mètre à ruban ou pliant Longueur du pouce: mètre à ruban ou pliant Circonférence du pouce: mètre à ruban Circonférence du poignet: mètre à ruban Longueur de la limite d’avant-bras jusqu’à la pulpe du majeur 1/3 Inférieur Circonférence de 1/3 inférieur d’avant-bras Ecart MP II et MP IV
  • 56.  Poignet: entre 20°et 30° de flexion dorsale  Articulation MP du pouce : 45° d’abduction  Articulation IP du pouce : En extension  Articulations MP des doigts :90° de flexion  Articulations IP des doigts : En extension  Inclinaison cubitale de 10° 56
  • 57.  Etaler l’avant-bras et la main avec du vaseline si le patient est poilu.  Enfiler le Jersey ou le tricot préalablement mouillé au patient.  Marquer les reliefs osseux: tubérosité cubitale , limite de l’avant-bras(1/3 inf).  On infiltre le tuyau en plastic ou le trolen jusqu’à la pulpe du majeur. 57
  • 58.  Mettre une longuette de 4 couches que l’on mesure depuis la limite de l’orthèse jusqu’à l’articulation MP du II au Vème doigts:  Enrouler les bandes plâtrées en les massant autour de l’avant-bras et de la main et lorsque les bandes plâtrées commencent à se réchauffer, demander au patient d’effectuer la position de fonction qu’on lui a enseigné ou bien on lui donne une balle de tennis ou de tenir une béquille. 58
  • 59.  Avant que les bandes plâtrées ne commencent à sécher, tracer avec le crayon dermographique une ligne verticale jusqu’à la pulpe du majeur puis tracer des lignes horizontales perpendiculaires à la ligne verticale pour pouvoir fermer le modèle négatif après le découpage sans qu’il y’ait décalage des 2 côtés de la découpe. 59
  • 60.  Commencer le découpage avec le ciseaux à plâtre et utiliser le cutter une fois que vous rencontrez un obstacle et faites attention de ne pas blesser le patient!  Avant de refermer le modèle négatif, préparer la tige en fer de façon à ce qu’elle prenne la même allure que le modèle négatif.  On met la tige dans le modèle négatif, puis on le ferme avec une longuette pliée sur 2 ainsi que le pouce. 60
  • 61.  Mettre un peu de savon liquide dans le modèle négatif(isolant) pour faciliter l’opération de démoulage. 61
  • 62.  L’opération du coulage consiste à verser le plâtre déjà gâché dans le modèle négatif, puis mettre le modèle négatif rempli de plâtre dans le sable . 62 POURQUOI LE SABLE ?
  • 63.  Principe de surcharge et décharge:  Enlever les bandes plâtrées et égaliser les irrégularités avec la rappe sur forme et vérifier les circonférences et les mensurations car le plâtre se gonfle après le coulage.  Avant de commencer la rectification, il faut mouiller le modèle positif avec de l’eau, puis on fixe la tige du modèle positif entre les mâchoires de l’étau d’établi. 63
  • 64.  On gratte le modèle positif avec la brosse à plâtre et on commence à décharger les saillies osseuses(tubérosité cubitale): en général , on décharge les bords osseux, les cicatrices et les tendons des muscles.  Au niveau de la paume de la main, on surcharge cette partie avec la rappe ou la spatule(on creuse) pour faciliter la réception du PE sur la paume de la main.  Vérifier à chaque fois les mensurations déjà prises et les circonférences. 64
  • 65.  Pour la finition du modèle positif, on utilise un morceau de grillage après avoir mouillé le modèle positif  En fin , utiliser le papier abrasif à eau (toile) avec laquelle on finit notre modèle et devient plus lisse qu’avant.  Puis thermoformage du PE après avoir laissé le modèle positif sécher à l’air libre ou dans le four à une température ambiante de 65°c 65
  • 66.  Avec un mètre à ruban, mesurer la grande circonférence puis on ajoute 2cm de chaque côté.  On mesure la petite circonférence à laquelle on ajoute 2cm de chaque côté.  La grande circonférence se mesure au niveau du carpe et la petite au niveau du poignet.  Mesurer ensuite la longueur de l’orthèse allant de la limite supérieure de l’orthèse jusqu’à la pulpe du majeur. 66
  • 67.  1: Grde Circf+2cm  2: Petite Circf+2cm  3: Longeur+5cm  Epaisseur: 4mm ou 3mm  Si 3mm: Renfoncer par profilage du plastique. 67  Le PP ne peut pas être étiré mais le PE peut être étiré
  • 68.  Avant le thermoformage, fixer le fer à béton du modèle positif dans l’étau fixateur  Enfiler un jersey au modèle positif  Etaler du talc sur la partie palmaire seulment  Mettre la plaque de PE dans le four 68 PP: 180°C/2mn-3mn/mm PE: 165°C/2-3mn/mm
  • 69.  Mettre la plaque sur le modèle positif, tirez-la en bas et soudez-la au niveau de la partie dorsale puis activer la pompe à vide. 69
  • 70.  On découpe notre orthèse avec la scie oscillante, puis éliminer à l’aide d’un verre ou à l’aide d’un ébarbeur les parties tranchantes de l’orthèse et on pratique un premier essayage au patient. 70
  • 71.  Vérifier si la tubérosité cubitale est en place et qu’elle a été déchargée.  Vérifier s’il n’y a pas de vide entre l’orthèse et la main  On libère l’articulation MP et on arrondit les bords puis 2ème essayage.  Pendant le 2ème essayage: prendre les mesures au niveau de l’avant-bras et au niveau du poignet pour confectionner les sangles et fermetures. 71
  • 72.  Préparer les sangles lisses et celles rugueuses:  Une rugueuse au niveau de la partie palmaire de l’avant-bras, l’autre sur la paume de la main  La sangle lisse va être fixée avec la sangles rugueuse de l’avant-bras avec un rivet tubulaire, l’autre sangle lisse va aller du poignet où elle a été fixée par le rivet tubulaire jusqu’à la paume de la main 72
  • 73. 73
  • 74. 74 Le patron : est un modèle en papier préparé aux mesures d’une personne à partir duquel la forme de l’orthèse est découpée.
  • 75.  On découpe directement la forme sans patron ou on a recours à des formes préfabriquées pour une pathologie quelconque. 75
  • 76.  Le patron est «un modèle en papier préparé aux mesures d’une personne » à partir duquel la forme de l’orthèse est découpée. Dans la pratique, cette méthode s’avère à la fois rigoureuse et commode.  Justifications du patron:  Les avantages présentés par la réalisation d’un patron sont nombreux. a)- Il est pratique pour le thérapeute: Le patron peut à tout moment être modifié. Le papier permet des retouches nombreuses et rapides. La technique du moulage direct rend moins faciles ces opérations. 76
  • 77.  b) Il est confortable pour le malade: Les rectifications nécessitent souvent plusieurs essais, qui prennent moins d’ampleur aux yeux du patient, si ceux-ci se font sur le papier. Ce travail rationnel du thérapeute permet, par ailleurs, de mettre le malade en confiance. c) Il facilite l’apprentissage des moins expérimentés: La technique du patron s’adapte à tous les types d’orthèse, ainsi à toute orthèse correspond un patron. La visualisation sur papier permet l’apprentissage plus facile et plus rapide de la conception et de la confection des appareils. 77
  • 78.  Placer la main sur le papier et contrôler sa position:  L a main et l’avant-bras sont placés face palmaire au contact du papier, l’inclinaison cubitale proche de 0° et l’ouverture de la première commissure aux alentours de 30°.  La ligne médiane du pli de flexion du poignet doit se confondre avec l’axe du 3ème doigt.  Un grand soin doit être porté à une bonne installation.  Tracer le contour de la main et de l’avant-bras : Le crayon est perpendiculaire au papier. Lorsque la main ne peut se mettre à plat, le traçage du patron qui en résulte risque d’être imprécis 78 30° Mauvaise (gauche) et bonne (droite)installations de la main .
  • 79. 79 Traçage du contour de la main et de l’avant-bras: gauche mauvaise position du crayon ;droite bonne position . Dans ce cas, il convient d’amener le papier au contact de la main (un coussin peut y aider) ou d’utiliser la main controlatérale.
  • 80.  Noter les points de repère: Il sont pris sur le bord cubital et le bord radial de la main, du poignet et de l’avant-bras. 80 Exemple d’une orthèse palmaire ;gauche points de repères; droite lignes de repères.
  • 81.  Tracer les lignes de repères: Dans l’appareillage courant, les lignes de repère de base sont tracées systématiquement.  Dessiner le patron : 81
  • 82.  Découper, cranter, essayer Après le découpage du patron, le manque de souplesse du papier réclame un crantage du pourtour pour épouser les formes de la main lors de l’essayage. L’adaptation à la main du patient et les limites de l’orthèse peuvent alors être contrôlées.  Préparation du matériau: Une découpe grossière est effectuée au moyen d’un cutter pour les matériaux épais (épaisseur supérieure à 2mm). En revanche, de bons ciseaux suffisent à une découpe d’emblée correcte pour les matériaux fins ou pour la découpe définitive. - La pièce à mouler est placée dans le bac à eau chaude. Il est utile de disposer de deux bacs: l’un réglé à 60°C pour les matériaux fins et l’autre à 70°C. - Le matériau est prêt à être moulé au bout de une à trois minutes, et plus précisément lorsqu’il devient transparent . 82
  • 83. 83 Crantage du papier et essayage
  • 84.  Le matériaux doit être sorti délicatement de l’eau, le plus à plat possible, afin de ne pas l’étirer et respecter les dimensions initiales du patron.  Si par une manœuvre intempestive, le matériau se colle sur lui-même, il faut attendre qu’il refroidi avant d’essayer de le décoller.  Il est ensuite séché sur une serviette en coton ( pour ne pas brûler le patient par le contact de l’eau sur la peau).  Il est alors possible de faire les ourlets qui doivent être effectués à plat. 84 Réalisation des ourlets
  • 85.  Chaque fois que cela est possible, le thérapeute doit poser ses coudes sur la table de manière à contrôler les étapes successives du moulage:  la mise en place du matériau sur le patient: le matériau préparé et sec et posé sur la main du patient sans précipitation.  Le degré adéquat de modelage du matériau: si le travail de préparation a été long, il est nécessaire de retremper le matériau. 85
  • 86.  Premier temps: mise en place du matériau Les repères morphologiques utilisés lors de la réalisation du patron doivent être impérativement respectés: par exemple, dégagement du pli de flexion des métacarpo-phalangiennes et du pli d’opposition du pouce si ceux-ci ont été prévus, afin de ne pas entraver la liberté de mouvement de ces articulations. 86 Exemple sur une orthèse de stabilisation palmaire du poignet, du dégagement des plis de flexion et d’opposition des métacarpo-phalangiennes et du pouce.
  • 87. 87  Deuxième temps: modelage du matériau Le matériau est modelé selon la morphologie du patient, par exemple le talon de la main et poignet puis face dorsale et bords latéraux de l’orthèse. Pour cela, le mieux est d’utiliser les pulpes des pouces dans les zones étroites et les paumes de mains dans les zones plus larges. Le modelage doit être ferme mais sans hyperpression : cette dernière est à l’origine de traces inesthétiques, voire de contraintes de pression dans les zones fragiles
  • 88.  3ème temps: positions segmentaires:  L’attitude des différents segment doit enfin être imprimée: lorsque le matériau est correctement placé, il convient d’exercer les appuis et contre-appuis nécessaires: par exemple, lors du moulage d’une orthèse de stabilisation du poignet, il faut effectuer un appui à la face dorsale des métacarpiens, un autre appui à la partie moyenne l’avant- bras et un contre-appui au niveau du pli de flexion des métacarpo-phalangiennes(voir figure ci-contre) Le modelage des reliefs ( par exemple, l’appui sur les premières phalanges des doigts longs ), le dégagement des zones à risque ( par exemple le styloïde cubitale) et l’éversion des bords de l’orthèse apportent un confort d’utilisation indispensable. En cas d’erreur (moulage insuffisant, position incorrecte…), il est préférable de retremper le matériau plutôt que d’essayer de réaliser des modifications ponctuelles. 88 Fixation des attitudes segmentaires 20°
  • 89.  Vérification, ajustement du module de base: L’orthèse est replacée sur le patient pour vérifier les limites, les zones à risque et la bonne position de moulage. Si des retouches partielles doivent être effectuées, l’emploi du pistolet à air chaud est préconisé. Attention ! Le degré de réchauffement varie selon les matériaux. 89
  • 90. 90 Action: Stabilisation immobile et posture statique des articulations trapézo-métacarpienne, métacarpo- phalangienne et inter-phalangienne du pouce (si comprises dans l’orthèse).
  • 91. 91
  • 92.  1) Poser la main du patient à plat sur une feuille de papier, les doigts étendus et légèrement écartés.  2) Tracer le contour de la main et repérer les têtes métacarpiennes des 2e (M II) et 5e (M V) doigts, la styloïde ulnaire (SU) et l’articulation métacarpo- phalangienne du pouce (MP).  3) Mesurer la circonférence du poignet. 92
  • 93. 93
  • 94.  Le gabarit doit être arrondi et ne pas comporter d’angles.  Découper le gabarit papier et l’essayer sur la main du patient en vérifiant que les lignes de découpe correspondent, en particulier au niveau du pouce. 94
  • 95.  Tracer le gabarit sur une plaque thermoplastique basse température.  Chauffer la plaque dans un bain à 65°C-70°C  Découper la plaque thermoplastique basse température sur un support afin de ne pas étirer le matériau. 95
  • 96.  Positionner la main du patient à la verticale, le coude sur la table, les doigts légèrement écartés et le pouce dans la position d’immobilisation désirée (si antéposition, faire toucher du bout du pouce le 2e et le 3e doigt). 96
  • 97. 97
  • 98.  Action: Stabilisation immobile et posture statique du poignet, l’orthèse peut être palmaire, dorsale ou ulnaire.  Stabilisation immobile et posture statique du poignet, l’orthèse peut être palmaire, dorsale ou ulnaire. 98
  • 99.  A: Le bord proximal se situe au tiers proximal de l’avant-bras.  B: Sur la face palmaire de la main, le bord distal est proximal par rapport au pli palmaire distal du 5e au 3e doigt et par rapport au pli palmaire proximal au niveau du 2e doigt .  C: Au niveau du pouce, la découpe dégage la loge thénar et suit le pli thénar sur sa face palmaire.  D: Sur la face dorsale de la main, le bord distal est proximal par rapport aux têtes métacarpiennes. 99
  • 100.  Poser l’avant-bras et la main du patient à plat sur une feuille de papier, les doigts étendus et légèrement écartés.  Tracer le contour de l’avant-bras et de la main et repérer les têtes métacarpiennes des 2e (M II) et 5e (M V) doigts ainsi que le tiers proximal de l’avant-bras (1/3 AB).  Mesurer la circonférence du poignet et de l’avant-bras (au niveau de son tiers proximal).  Tracer le gabarit comme sur l’illustration :  Au tiers proximal de l’avant-bras, tracer le bord proximal du gabarit centré sur l’avant-bras, et de largeur égale à la moitié de la circonférence à cet endroit (h) ;  Tracer les bords ulnaire et radial en ligne droite jusqu’au poignet, endroit où le gabarit est centré, et de largeur égale à la moitié de la circonférence du poignet (e) ;  Continuer le tracé des bords ulnaire et radial de part et d’autre de la paume en respectant une distance de 3 cm (i) avec le tracé de la main ; 100
  • 101.  Tracer le bord distal du gabarit, proximal par rapport aux têtes métacarpiennes (M II et M V) ;  Faire un trou de 3 cm de diamètre à environ 3 cm du bord distal et du bord radial du gabarit ;  Le gabarit doit être arrondi et ne pas comporter d’angles.  Découper le gabarit papier et l’essayer sur la main du patient en vérifiant que les lignes de découpe correspondent, en particulier au niveau du pouce. 101
  • 102.  VOIR LA DIAPOSITIVE NUMERO 95 102
  • 103.  Chauffer la plaque dans un bain à 65°C Enfiler le pouce du patient dans le trou de la plaque.  Mouler le plastique autour de l’avant-bras et de la main.  Rouler le plastique autour de la loge thénar afin de libérer les mouvements du pouce.  Replier le bord distal du plastique afin de libérer les mouvements des doigts.  Évaser le bord proximal. 103
  • 104.  Coller un velcro crochet sur la surface de l’orthèse, de part et d’autre de l’espace à refermer (les bords peuvent être incrustés dans le plastique à l’aide d’un fer à souder).  Presser les extrémités d’une bande de velcro velours contre le velcro crochet (l’une des extrémités du velcro velours peut également être rivée au plastique à l’aide d’un rivet tubulaire). 104
  • 105.  Dans ce chapitre, nous allons avoir recours aux matériaux à basse température qui sont facile à manier et à rectifier, ce qui nous procure un gain de temps.  Nous allons voir les étapes de fabrication et les différents modules pour chaque pathologie du membre supérieur. 105
  • 106.  Objectif : Mettre le poignet, la main et les doigts dans une position corrigée. Les muscles détendus pour soulager les douleurs. -Indications : Traitement préventif et correctif de la polyarthrite rhumatoïde  -Epaisseur : 3.2mm 106
  • 107. Position initiale du thérapeute par rapport au patient 107
  • 108. 108 Placer la main du patient au- dessus de l’attelle préalablement coupée. Fixer l’attelle dans le sens distal à proximal à l'aide d'un bandage. Retirez le bord intérieur de la partie de pouce de telle manière qu'il puisse être collé avec le bord externe de la gouttière (attelle).
  • 109. 109 Positionner les articulations dans l’attelle pendant que le matériau durcit. -Couper le surplus de la matière. -Adoucir les bords ou les couvrir avec un rembourrage (mousse). - Tourner les extrémités proximales et distales vers l'extérieur.
  • 110. 110 Fixation: -Une large (élastique) sangle avec une ouverture d'accès sur le poignet -Une large (élastique) sangle rembourrée avec une ouverture d'accès au cours des articulations MCP, -Une étroite (élastique) de courroie au cours des premières phalanges, une étroite (élastique) de courroie fixée sur le bord proximal.
  • 111.  Objectif : Pour soutenir le poignet, la main, les doigts et les creux ou harches de la main.  Indications : Paralysie flasque (plexus brachial, tétraplégie).  Epaisseur : 3.2 mm 111
  • 112. 112 Position initiale du thérapeute par rapport au patient
  • 113. 113 - Placer la main sur la partie supérieure du matériau préchauffé. - En utilisant les bouts des doigts, saisir les deux bords près du poignet. Tirer fort et coller les extrémités l’une à l’autre. Etablir la même chose à l’extrémité proximale. Attendre jusqu’à ce que le matériau commence à durcir et façonner un cône qui s’adaptera parfaitement à la paume de la main.
  • 114. 114 Finition: -Couper les bords soigneusement -Plier les bords thénarien et proximal vers l’extérieur Fixation: -Une large sangle auto-agrippante au niveau du poignet. -Une autre au niveau de l’extrémité proximale. -Une sangle au niveau des doigts.
  • 115.  Objectif : Immobilisation du poignet  Indications : -Inflammation aiguë de l'articulation du poignet. -Poignet entorse. -Tendinites. -Syndrome du canal carpien.  Epaisseur : 1.6mm ; 2mm ; 2.4mm ; 2.7mm ; 3mm. 115
  • 116. 116 Position initiale du thérapeute par rapport au patient
  • 117. 117 Maintenir le matériau préchauffé au niveau de sa partie supérieure, tirez-le vers le bas en faisant renter le pouce dans le trou pré-coupé. sans les relâcher, mettre les coins ensemble (au niveau de MCP V) et les coller ensemble en appliquant une pression ferme.
  • 118. 118 Faire la même chose avec le coin inférieur Tirez la longueur et la largeur et coller les bords entre eux sur toute leur longueur
  • 119. 119 Adopter la position désirée et laisser durcir lorsque le matériau est semi-durci, couper le bord cubital, attendez un certain temps, et ouvrir la soudure quand le matériau à basse température est suffisamment durci.
  • 120. 120 Fixation: 3 petites sangles de fixation, deux à chaque extrémité et une au milieu.
  • 121.  Objectif: Immobilisation de l’articulation métacarpo- phalangienne du pouce.  Indications: Arthrite de la MCP, arthrite commune du pouce, arthrite rhumatoïde, entorse du pouce. 121
  • 122. 122 Position initiale du thérapeute par rapport au patient
  • 123. 123 Placer le matériau au niveau de la première commissure Ramener les bords rectilignes ensemble sur la face dorsale du pouce et les coller ensemble.
  • 124. 124  Pull the two loose pieces ulnarly and stick them together
  • 125. 125