3. I-Rappel anatomique
C’est une articulation de type énarthrose (sphéroïde).
Dans l’articulation de l’épaule, la cavité glénoïde
relativement plate de l’omoplate s’articule avec la
grande tête humérale.
Cette articulation orbiculaire est l’articulation la plus
mobile du corps humain mais fragile, car la capsule
articulaire est large et les ligaments sont faibles. De
nombreux muscles participent à la stabilisation et au
guidage de l’articulation.
4. Rappel anatomique: suite
Les mouvements se font dans quel plan anatomique?
1- Abduction et adduction du bras se font dans le plan
frontal.
2- Antépulsion et rétropulsion dans le plans sagittal.
3- Rotation externe et interne dans le plan horizontal.
5. Rappel anatomique: suite
Composée de 3 articulations juxtaposées réunies dans la
même capsule:
- Articulation huméro-cubitale (art. trochéenne à 1° de
liberté )
- Articulation huméro-radiale(articulation orbiculaire
ou sphéroïde (ellipsoïde) à 2° de liberté ).
- Articulation radio-cubitale: trochoïde à 1° de liberté.
6. Rappel anatomique: suite
Articulation huméro-cubitale: au niveau de laquelle se
produisent la flexion et l’extension , celle-ci prend fin
lorsque l’olécrane se heurte à une résistance dans la
fosse olécranienne.
Articulation huméro-radiale: C’est une articulation
orbiculaire qui ne peut participer qu’à la flexion et à la
rotation.
7. Rappel anatomique: suite
Articulation radio-cubitale:
C’est une articulation trochoïde, lors de la pronation, le
radius effectue une rotation interne par dessus le
cubitus, amenant le pouce à regarder en dedans et le
dos de la main en avant ou en haut. Lors de ce
mouvement, le radius croise le cubitus. Lors de la
supination, le cubitus et le radius sont parallèles, le
pouce effectue une rotation externe, la paume de la
main regarde en avant ou en haut.
8. Rappel anatomique: suite
- C’est une articulation biaxiale, la cavité glénoïde ovale du
radius s’articule avec la rangée proximale des os du carpe,
le cubitus ne participe pas à la structure de cette
articulation .
- La structure de cette articulation permet d’abord une
flexion en direction de la paume de la main(palmaire) et
une extension en direction orientée vers le pouce, ainsi
qu’une abduction en direction du petit doigt ont lieu
autour de l’axe dorsopalmaire vertical.
9. Rappel anatomique: suite
Elle a la forme d’une articulation en selle au niveau du
pouce. Elle permet des mouvements sur deux axes,
d’une part d’adduction et d’abduction et la flexion et
l’extension. Cette mobilité du pouce contribue de
manière déterminante à la fonction de préhension de
la main humaine.
10.
11. Rappel anatomique: suite
Elles se comportent comme des articulations
orbiculaires.
Dans ces articulations, les doigts en extension peuvent
être fortement écartés, par contre les doigts fléchis ne
peuvent être écartés aussi fortement car le mouvement
est inhibé par les ligaments articulaires
latéraux (articulation en charnière).
12. II-La fonction de préhension de la main
Pour parler des possibilités de préhension d’une main
artificielle ou d’un organe de préhension, il est
indispensable de connaître les différentes formes de
préhension de la main saine.
Selon ZUR VERTH(1927-1936) et
HILGENFELDT(1950), on distingue 4 formes
principales de préhension qui peuvent varier de
manières multiples lors de l’action de préhension.
13. Formes de préhension de la main
II-1 Préhension en pointe, de précision ou de pince:
Elle s’exécute en regroupant les extrémités du pouce de l’index et
du majeur ou les extrémités du pouce et de l’index. On l’utilise
pour tenir ou saisir de petits objets.
14. Formes de préhension de la main
II-2 Préhension large, grossière ou de poing:
-Elle s’exécute en enfonçant les quatre doigts dans le
creux de la main.
-La force de préhension est maximale lorsque la main est
en légère extension dorsale.
-On se sert de ce type de préhension par exemple pour
saisir un marteau, en utilisant la paume de la main
comme plateau de préhension et le pouce comme
contre-appui.
15. Formes de préhension de la main
II-3 Préhension à crochet :
On parle de la préhension à crochet lorsqu’on laisse
prendre le bras et qu’on plie les quatre doigts. Dans
cette position, la main sert d’outil porteur, le pouce
n’est pas forcément utilisé.
16. Formes de préhension de la main
II-4 Préhension de clé:
L’extrémité du pouce est posée sur la face radiale de la
partie médiale de l’index. On appelle cette forme de
préhension « préhension de clé » car on la retrouve
dans le mouvement de rotation typique de l’avant bras
(pour tourner une clé dans une serrure).
17. La capacité de préhension de la main dépend de la
position du pouce et de l’aptitude de celui-ci à exercer
une force d’opposition. Sans le pouce la main perd sa
fonction primordiale.
18. III-La main
Tout comme le pied, la main présente d’imporantes
concavités: concavité transversale distale et
transversale proximale, concavité longitudinale.
Le creux de la main est concave aussi bien la voûte
transversale que longitudinale. Ces dernières ont une
grande signification dans la construction des orthèses.
19. III-La main
III-1 La topographie de la main:
1: Pli palmaire inférieur répondant aux trois derniers articulations
métacarpo-phalangiennes.
2: Pli palmaire moyen répondant en dehors à la métacarpo-phalangienne
de l’index.
3: Pli palmaire supérieur limite l’éminence thénar ou encore pli
d’opposition du pouce.
1
2
3
20. La face palmaire des doigts
commence au pli digéto-
palmaire situé 10 à15 mm au
dessus de la métacarpo-
phalongienne
Les quatre derniers doigts sont
séparés entre eux par la
deuxième ;troisième et
quatrième commissures
Le pli de flexion de
l’interphalongienne proximale
correspond à son articulation :il
sépare la première phalange de
la deuxième (4)
Le pli de la flexion de
l’interphalongienne distale
correspond aussi à son
articulation et il forme la limite
supérieur de la pulpe (5)
(4)
(5)
21. III-La main
III-2 Axe de la main:
-Pour trouver l’axe de la main, il faut tracer une ligne qui
passe par le majeur et l’os lunatum.
-Cet axe est facile à repérer en cherchant les points
anatomiques suivants: le processus styloïde du radius
et l’os lunatum.
22. Dans la pratique et pour éviter
toute erreur on trace un angle
droit à partir du processus
styloïde du radius et
perpendiculaire à l’axe de la
main.
23. IV- Le coude (F/E)
IV-1 Axe du coude:
L’axe anatomique de l’articulation du coude passe par
les épicondyles de l’humérus.
L’axe mécanique doit passer en bas de l’axe
anatomique 1 à 1,5 cm .
Dans la pratique, on laisse fléchir l’avant-bras à 90° et
on mesure la circonférence qui passe par l’olécrane à
partir du sommet de l’olécrane on rapporte
médialement et latéralement le ¼ de cette
circonférence.
1/4
24. IV- Le coude (F/E)
IV-2 Position de fonction et de repos:
Dans la position de repos, le coude est en légère flexion
d’environ 10 degré.
La position de fonction: c’est la position dans laquelle le
patient peut atteindre sa tête facilement.
Selon le besoin et l’exigence du patient, on peut choisir
entre deux degrés:
◊Position de flexion de 30°
◊Position de flexion de 90°
25. IV- Le coude (F/E)
IV-2 Position de fonction et de repos: (suite)
Avec une position de Flexion de 30°, le patient peut
effectuer certaines activités journalières sauf atteindre
sa tête, la main dans cette position doit être en
pronation.
Avec une position de 90°, le patient peut manger
facilement, la main doit être en position moyenne.
26. V-L’épaule
Position de fonction et de repos :
Il n’existe pas une position de fonction pour
l’articulation de l’épaule.
Pour immobiliser l’articulation de l’épaule et pour éviter
tout rétrécissement de la capsule au niveau axillaire, le
bras doit être maintenu dans une position de 60°
d’abduction et en 15° de rétroversion et l’avant-bras en
position horizontale.
27. VI- Amputations des membres supérieurs
VI-1 Causes:
-Les agénésies
Les malformations surviennent soit sans cause retrouvée, soit
dans le cadre d'une pathologie embryonnaire: rubéole pendant la
grossesse, intoxication médicamenteuse.
-Amputations par accident
-Les guerres
-Amputations pour maladies: maladie vasculaire telle l’artérite, les
infections suite à des fractures ouvertes, les tumeurs.
-Les sanctions pénales:
Encore aujourd'hui, les sanctions pénales prévues par la loi de l’islam,
dont les applications concrètes sont très variables selon les domaines,
prévoient l’amputation de la main des voleurs, et de un ou plusieurs
membres pour les rebelles.
28. VI-2 NIVEAUX D’AMPUTATIONS
1 Désarticulation d’épaule
2 Moignon très court de bras
3 Moignon de bras
4 Désarticulation de coude
5 Moignon très court d’avant-bras sans
conservation de la prono-supination
6 Moignon d’avant bras avec prono-supination
7 Désarticulation de poignet
8 Désarticulation métacarpienne
9 Amputation d’un ou plusieurs doigts
VI- Amputations des membres supérieurs
29. VII-Aperçu des systèmes de prothèses
Prothèse
Prothèse passive
Esthétique ou
cosmétique
Fonction de
préhension par le
mbre sain
Aucune fonction
de préhension par
le mbre sain
Pour le travail =
Pro.Fonctionnelle
passive
Prothèse active
A propre force
(Câble de
traction+Bandage)
A force externe
P.Myoélectrique P.hybride
30. VII-1 Prothèse cosmétique:
Les prothèses cosmétiques sont dites passives car soit elles
n’assument aucune fonction de préhension, soit elles
assument une fonction passive de maintien(activation ou
désactivation avec l’autre main).
Malgré l’absence de la fonction de préhension, les
prothèses cosmétiques ont une importance considérable
pour l’amputé:
En Europe du nord, la fonction esthétique a une
importance considérable pour l’équilibre psychique du
patient, surtout pour les femmes et aussi pour les patients
dont la profession est orientée sur le public(c-à-d
personnes travaillant dans des services publics
d’information).
31. En plus des fonctions psychosociales mentionnées ci-
dessus, la prothèse de bras remplit la fonction de
maintien en équilibre du poids du corps.
Les amputés qui renoncent à un traitement
prothétique présentent après un certain temps du côté
de l’amputation une élévation de l’épaule et une
déformation de la colonne vertébrale .
36. VII-2 Prothèse fonctionnelle (de travail):
A)- prothèse fonctionnelle passive:
- Peut être munie d’embouts spéciaux remplissant une
fonction passive de préhension ou de maintien.
- Ces embouts sont remplacés, ajustés, ouverts et fermés
par la main saine controlatérale.
- Un contrôle actif de la fonction de préhension du côté
de l’amputation n’est pas prévu.
L’embout Séma, élement de
raccord pour outils de
travail.(institut fédéral pour
la protection du travail)
37. Bras à un
élément
Avant-bras à
un élément
Bras à deux
éléments
Pièce de raccord
SEMA pour bras
avec articulation
du coude
38. 1 2
3
4 5
6 7
8 9
Crochet de travail nickelé, avec raccord standard
Crochet-anneau de travail
1 4
6
Anneau de travail Nickelé, avec raccord standard
8
Anneau de travail mobile, nickelé avec raccord standard
Outils de
travail:
crochets et
anneaux
39. Outils de travail :supports à ressorts et pinces
Pince à papier
Les pinces
D’après l’institut fédéral pour la protection du travail
40. Outils de travail: Etau à main, serre-joint à vis et pinces
Pince de travail avec
raccord standard
Selon L’institut fédéral pour la protection de travail
41. B) Prothèses fonctionnelles actives(de propre force)
Contrairement à la prothèse passive qui nécessite le changement de
nombreux outils de travail spéciaux, la prothèse de propre force est
munie d’un organe de préhension actionné par un câble de traction.
Cet organe peut être soit une main artificielle( fonction de préhension
entre le pouce, l’index et le majeur), soit un outil de préhension
universel spécial, appelé « hook(crochet) ».
Il existe des câbles de traction servant à ouvrir l’outil de préhension
mais aussi d’autres qui peuvent plier le coude(chez les amputés du
bras).
Ils sont commandés par le patient de manière active à l’aide de
bandages d’épaule.
L’avantage fonctionnel est donc considérable, car la prothèse
fonctionne de manière « autonome » et n’est plus dépendante de la
main conservée.
42. Hook(crochet de travail allemand)
Crochet-pince à traction
mécanique, hook standard Crochet-pince de travail
43. B)-1Généralités sur les bandages à force de
traction pour moignon d’avant-bras
Pour les moignons d’avant-bras, Une seule force de traction
suffira pour actionner la main artificielle .
L’énergie nécessaire à la traction est fournie soit par les
muscles du bras lors de l’association de l’ouverture de la
main artificielle et du mouvement de flexion et d’extension,
soit par le mouvement de la ceinture scapulaire par
l’intermédiaire d’un bandage d’épaule en forme de boucle.
C’est ce dernier que l’on emploie le plus souvent.
45. C’est la forme la plus simple de bandage de l’épaule en forme de
boucle.
Il ouvre la prothèse de la main par élargissement de la ceinture
scapulaire lorsque l’épaule est portée en avant, contre la tension
du ressort de fermeture.
Comme ce bandage ne peut pas servir de dispositif porteur,
l’adhérence doit être obtenue soit au niveau de l’emboîtement
du moignon ou par l’ intermédiaire du manchon de bras et de sa
fixation .
BFT9 est celui qui gêne le moins l’amputé, mais il glisse très
facilement. Il ne doit pas être employé que pour les travaux
faciles.
B)-1-1 Bandage à force de traction en
neuf:(BFT9)
46. Bandage à force de traction en neuf
Vue dorsale Vue de face
Câble de
traction
47. B)-1-2 Bandage à force de traction en
huit:(BFT8)
C’est le bandage le plus employé en cas d’amputation
d’avant-bras.
Il commande la force de traction pour la prothèse de main
et sert de dispositif porteur efficace.
La force de traction part de la prothèse de la main, passe
par une transmission Bowden fixée sur l’avant-bras et sur le
manchon de bras, contourne dans le dos de l’épaule
opposée pour former une boucle au niveau des épaules .
Au milieu du dos, elle croise la bretelle qui passe par la
nuque et par le haut de l’épaule du côté de l’amputation et
qui se fixe sur la partie avant du bras.
La bretelle supporte le manchan du bras artificiel.
48. Bandage à force de traction en huit
Vue de face Vue dorsale
Manchon
Bretelle
Transmission
Bowden
Câble de traction
49. B)-1-3 Bandage Roeser
Le bandage Roeser utilise la force des muscles du bras pour
actionner la prothèse de main.
L’ouverture de la prothèse de main fermée passivement est
obtenue par le mouvement d’extension dans l’articulation
de coude, avec une force de traction qui va jusqu’au
manchon du bras.
L’allongement et le raccourcissement de la force de
traction permettent de rendre efficace le mouvement
d’ouverture avec différents degrés d’extension de l’avant-
bras.
50. B)-1-3 Bandage Roeser (suite)
Grâce à l’association du mouvement
d’ouverture/de fermeture de la prothèse de main et
du mouvement de flexion/d’extension du bras
artificiel dans l’articulation de coude, des forces de
traction avec bandage allant jusqu’à la ceinture
scapulaire ne sont pas nécessaires.
Comme le bandage Roeser nécessite toujours des
attelles de bras, il ne permet pas de mouvements
de rotation actifs de l’avant-bras.
52. B)-2 Généralités concernant les bandages à force de traction pour
moignons de bras :
Les amputés du bras doivent pouvoir contrôler de manière active au
moins les trois fonctions suivantes :
- Actionnement actif de la prothèse de main .
- Mouvement de flexion de l’avant-bras.
- Blocage et déblocage actif de l’articulation du coude.
L’énergie nécessaire à l’exercice de ces fonctions est fournie d’une part
par les mouvements de la ceinture scapulaire, d’autre part par ceux
du moignon de bras dans l’articulation de coude.
L’amputé peut exercer chacune des trois fonctions mentionnées ci-
dessus, soit avec trois forces de traction par l’intermédiaire de trois
mouvements indépendants, soit avec seulement deux forces de traction
chacune assumant l’une après l’autre deux fonctions.
C’est ainsi que l’on fait la différence entre les bandages à trois
tractions et les bandages à deux tractions.
53. B)-2-1 Le bras avec bandage à trois
tractions:
A partir du bourrelet de l’aisselle sous l’épaule du côté
opposé, le bandage à trois tractions se ramifie en trois
forces de traction séparées.
54. B)-2-1 Le bras avec bandage à trois tractions
(La construction de bras préhenseurs-Groupement fédéral des syndicats professionnels)
Vue dorsale Vue ventrale
La transmission
de flexion
La transmission
de blocage
La
transmission
de crochet
Bourrelet de l’aisselle
55. (a): Transmission de verrouillage du coude
(b): Transmission de flexion
(c): Transmission à crochet
56. La transmission de flexion
La transmission Bowden de flexion tire à partir du
repli avant de l’aisselle de l’épaule opposée, par-dessus
la nuque et le milieu du dos. Elle va de la face
intérieure du bras jusqu’à la face extérieure de
l’avant-bras, est fixé juste devant l’articulation de
coude et fléchit le bras par l’élévation en avant du
moignon de bras.
57. La transmission de blocage
La transmission de blocage de l’articulation de coude
part du même endroit à l’extrémité avant du bourrelet
de l’aisselle (épaule opposée).
Elle passe derrière la nuque, par-dessus l’épaule du
côté de l’amputation, sur la surface avant de la tige de
bras et vers le cliquet de blocage de l’articulation de
coude.
58. La transmission de crochet :
Elle part du repli arrière de l’aisselle au niveau de la
boucle (épaule opposée).
Elle passe dans une transmission Bowden derrière
l’articulation de l’épaule, jusqu’à la face intérieure
de l’avant-bras (sur un plan médial par rapport à
l’articulation de coude) et jusqu’au pouce du
crochet ou jusqu’à la force de traction d’ouverture
pour la prothèse de main.
L’élargissement de la ceinture scapulaire sert de
source d’énergie.
59. B)-2-2 Le bras avec bandage à deux tractions
(La construction de bras préhenseurs - Groupement
fédéral des syndicats professionnels)
60. C) Prothèse fonctionnelle active à force
extérieure
La prothèse active de propre force offre des avantages
considérables par rapport à la prothèse passive mais présentent
quelques inconvénients:
-Long apprentissage nécessaire pour exécuter avec les
bandages des mouvements précis et des fonctions de préhension.
- Elle nécessite une bonne force musculaire.
Néanmoins, avec la prothèse à force extérieure, il suffit de
déclencher des impulsions de commande(F/E;P/S;Ov/Fr) par
l’intermédiaire de commutateurs, de soupapes, ou d’électrodes.
C’est pourquoi avec la prothèse à force extérieure, l’énergie
musculaire du patient n’est plus requise pour la commande et
l’exécution du mouvement .
61. C)-1 Prothèse myoélectrique
Les prothèses myoélectriques se composent de 3 groupes
d’éléments de construction suivants:
o Eléments orthopédiques sur mesure: ex: tige de bras ou tige d’avant-
bras.
o Eléments mécaniques préfabriqués :ex: articulation de bras
mécanique, articulation de coude mécanique ou électromécanique,
art.mécanique ou éléctromécanique de prono-supination, main
électromécanique.
o Eléments électriques et électroniques préfabriqués:
ex: dispositif accumulateur d’énergie(pile), électrodes de commande,
moteurs pour le fonctionnement des articulations.
62. Principe de fonctionnement
Au moyen d’électrodes cutanées intégrées dans la tige de
prothèse à l’endroit qui convient le mieux (préalablement
déterminé), des potentiels d’action musculaire sont transmis à la
commande électronique de la prothèse.
Ces potentiels d’action musculaire résultent de la tension
volontaire de groupes musculaires et peuvent être mesurés sur la
surface de la peau au moyen d’appareils sensibles (au microvolt
près).
Par conséquent, la tension contrôlée des groupes musculaires,
par ex. des muscles fléchisseurs ou extenseurs du bras et de
l’avant-bras, peut être utilisée comme impulsion de commande
pour les fonctions de la prothèse (flexion et extension d’un
coude électrique, ouverture et fermeture ou pronation et
supination de la main).
63. Principe de fonctionnement (suite)
Les prothèses myoélectriques ne sont donc pas seulement
activées par des boutons-poussoirs ou des commutateurs,
mais aussi par des impulsions d’action musculaire.
Il est donc facile de concevoir que pour le patient, il paraît
beaucoup plus « naturel » d’utiliser ce type de prothèses que
ceux décrits dans les chapitres précédents.
Le signal reçu par les électrodes de commande est amené
vers les amplificateurs miniaturisés qui, par l’intermédiaire
d’un cran de commande, mettent en état de service le
moteur de prothèse sélectionné correspondant.
64. C)-2 Prothèses hybrides
Les prothèses hybrides sont généralement des
prothèses de bras.
Elles sont commandées et actionnées (fonction de
préhension et de rotation de la main) d’une part par
une force extérieure (myoélectrique), d’autre part par la
force corporelle au moyen de bandages avec traction
mécanique et blocage (pour l’articulation de coude).
65. Fiche de mesure pour le traitement prothétique de la main
(d’après TEUFEL)
66. VIII- Traitements prothétiques pour les différents
niveaux d’amputation :
De même que pour les traitements prothétiques du
membre inférieur, il est possible de classer les
traitements prothétiques du membre supérieur selon
le niveau croissant d’amputation.
67. VIII-1 Prothèses des doigts
Les prothèses de doigts sont surtout des prothèses
cosmétiques qui recouvrent le moignon du doigt.
Elles sont maintenues en place par le frottement
d’adhérence entre le moignon du doigt et la tige élastique,
ainsi que par une légère tension élastique du matériau en
silicone ou en PVC ressemblant à du caoutchouc.
La zone de jonction est mince et recouverte d’une bague.
68. VIII-1 Prothèses des doigts
En cas de perte totale d’un seul doigt, on renonce souvent à
utiliser une prothèse, car la fixation est désavantageuse du
point de vue cosmétique et la prothèse ne présente aucun
avantage fonctionnel étant donné qu’elle ne peut offrir
aucun appui stable au pouce.
Si tous les doigts sont conservés, la perte d’un pouce doit
toujours être compensée par un appareillage prothétique.
Le pouce doit être ajusté de manière à pouvoir servir
d’appui au majeur lorsque l’index et l’annulaire se joignent
latéralement pendant le mouvement.
Cet ajustage permet d’obtenir une force de préhension
optimale lors de la préhension pointue ; il permet en outre
d’exécuter la préhension de crochet.
69. VIII-2 Prothèses partielles de main
La prothèse partielle de main doit être fabriquée dans
différentes versions, selon la perte et selon la fonction
restante de la main.
On note :
a)- La prothèse partielle cosmétique de main
b)- La prothèse partielle fonctionnelle de
main(d’après FARLEY)
c)- Prothèse à sortie ouverte avec plaque de
préhension( selon Münster).
d)- Construction modifiée de la prothèse avec
plaque de préhension.
70. VIII-2-1 Prothèse partielle cosmétique
de la main
Elle se compose d’une main cosmétique dont les doigts sont
remplis de mousse rigide et de fils métalliques.
Conformément au moignon de la main, la pièce de main est
remplie d’une emboîture rembourrée (en résine moulée par ex),
laquelle est reliée aux doigts (avec de la mousse ou par collage).
Les doigts conservés (s’il y en a) doivent être sortis du gant
cosmétique.
Selon le degré d’amputation ainsi que le nombre et la longueur
des doigts restants, la prothèse partielle de main cosmétique a
une valeur fonctionnelle minime, voire nulle. En cas de perte des
doigts - et si le pouce est conservé- elle peut offrir au pouce un
appui limité.
71. VIII-2-2 Prothèse partielle fonctionnelle
de la main
Pour la fabrication des prothèses partielles fonctionnelles de
main, les critères les plus importants ne sont pas d’ordre
cosmétique, mais fonctionnel.
La fonction de préhension perdue doit être rétablie, au
moins pour la préhension pointue, par la prothèse.
Selon le degré d’amputation ainsi que le nombre et la
longueur des doigts restants, la prothèse se compose de
deux principaux éléments de construction reliés entre eux
par une articulation :
une courte tige d’avant-bras avec pouce figé.
une tige de métacarpe avec doigts figés.
72. VIII-2-2 Prothèse partielle fonctionnelle
de main(suite)
Au niveau de l’axe transversal du poignet, les deux
éléments de construction sont reliés entre eux par une
articulation mobile superposée.
Les doigts et le pouce sont montés en position
d’opposition.
L’extension du moignon du métacarpe dans le poignet
proximal ouvre la main prothétique, la flexion
rapproche les doigts les uns des autres pour la
préhension pointue.
73. Prothèse partielle fonctionnelle de main
(d’après FARLEY)
Tige courte avec
pouce figé
Tige de métacarpe
avec doigts figés
articulation mobile
superposée
74. VIII-2-3 Prothèse à sortie ouverte avec
plaque de préhension(Münster)
Elle exploite directement le mouvement de
flexion/d’extension du moignon du métacarpe.
La fabrication de cette prothèse ne consiste donc pas à
fabriquer un outil préhenseur ressemblant à une main ou à
des doigts, mais à offrir au moignon du métacarpe une
opposition mobile.
La préhension de serrage pour maintenir des objets a lieu
entre le moignon et la plaque de préhension.
Si nécessaire, la plaque de préhension peut être
interchangeable, et pour des sollicitations plus élevées des
outils spéciaux peuvent être utilisés (crochets, anneaux, outils
de serrage, etc., voir chapitre « Les prothèses fonctionnelles
passives »).
75. VIII-2-3 Prothèse à sortie ouverte avec
plaque de préhension(suite)
La prothèse se compose de deux parties principales :
- Manchon d’avant-bras avec laçage ou
fermeture autoagrippante ;
- Plaque de préhension interchangeable
montée du côté de la paume.
76. Prothèse à sortie ouverte avec plaque de
préhension (Münster)
Manchon
d’avant-bras
fermeture
autoagrippante
Plaque de
préhension
77. VIII-2-4 Construction modifiée de la
prothèse avec plaque de préhension
Si l’interchangeabilité de la plaque de préhension
n’est pas souhaitée, la construction de la prothèse
peut être plus légère (« construction de cadre d’avant-
bras avec le principe-force de trois échelons »).
78. VIII-3 Prothèses de poignet :
La différence qui existe entre le moignon de métacarpe
et celui du poignet, c’est que celui-ci ne permet pas
d’effectuer les mouvements nécessaires de préhension.
Le moignon du poignet est plus long que le moignon
d’avant-bras de longueur moyenne. Cette surlongueur
complique considérablement le raccord utile du point
de vue cosmétique d’une pièce de main préfabriquée.
79. Tige de poignet avec fenêtrage
disto-médial
Bandage en huit au
niveau du bras
Fenêtre ou ouverture
distale
81. VIII-4-1 Prothèses cosmétiques d’avant-bras
Tige d’avant-bras enveloppant les
condyles(Münster)
Tige d’avant-bras avec manchon de bras
Tige d’avant-bras avec accrochage de bande en
huit
82. VIII-4-1 Prothèses cosmétiques
d’avant-bras
Les prothèses cosmétiques d’avant-bras se composent
principalement de trois groupes d’éléments de
construction :
Tige de prothèse (tige intérieure et extérieure ) ;
Main prothétique intérieure ;
Gant cosmétique prothétique.
83. Tige intérieure de prothèse
Elle se caractérise par un contact complet avec le
moignon d’avant-bras.
Elle englobe les condyles du bras avec une joue
condylaire médiale et celle latérale ainsi que l’ olécrâne
dans le bord dorso-proximal de la tige.
C’est pourquoi la fabrication d’une tige de prothèse
d’avant-bras nécessite deux opérations différentes et
deux moulages en résine différents : le bord proximal
de la prothèse doit être souple, tandis que les parties
médiane et distale de la tige doivent être rigides.
84. Tige intérieure de prothèse
La souplesse du bord proximal permet un « encliquetage »
des condyles et de l’olécrâne dans la tige, d’où un
cramponnage au niveau du moignon, en particulier lorsque
la tige est en extension
Cette forme de tige (KUHN) est « autoadhésive » et ne
nécessite aucun dispositif de fixation supplémentaire, tel
que bandage ou manchon de bras.
85. La tige d’avant-bras enveloppant les
condyles (Münster)
Accrochage sus-épicondylaire
86. Tige extérieure de la prothèse
La tige extérieure reçoit d’une part la tige intérieure
décrite précédemment, d’autre part elle établit la
liaison avec la main.
Elle sert donc en même temps d’adaptateur et d’avant-
bras cosmétique.
La section transversale de son extrémité distale
correspond à l’aire de la section de la main qui doit être
raccordée et reçoit la pièce de raccordement à la main.
89. La main prothétique est livrée préfabriquée selon les
mesures du patient.
Une main prothétique est en générale plus petite que la
main naturelle .
La taille et la face du gant cosmétique prothétique
correspondent à celles de la main prothétique.
Sa face extérieure est munie de tous les détails cosmétiques
d’une main naturelle (rides naturelles, couleur de la peau,
ongles, etc.).
La couleur de la peau est commandée d’après un tableau de
comparaison des couleurs en accord avec les désirs du
patient.(voir cahier de commande Otto Bock)
90. VIII-5 Les prothèses pour désarticulation du
coude :
la prothèse pour désarticulation du coude est une forme
spéciale de la prothèse du bras.
Les difficultés d’appareillage prothétique sont à l’origine
de la surlongueur du moignon et de la forme conique
arrondie du moignon au niveau distal.
Dans ce cas, la tige de la prothèse est soit une tige en
résine moulée avec fenêtrage médial et latéral pour les
condyles du bras, soit une tige en résine moulée avec
tige à paroi souple sur le plan distal, ou bien une tige en
cuir avec laçage ou fermetures autoagrippantes.
L’avantage de la dernière version réside dans le fait que
la prothèse peut être mise en place assez facilement et
qu’il est possible de régler individuellement la largeur
au moyen du dispositif de fermeture de la tige.
91. VIII-5 Les prothèses pour désarticulation du
coude :
La paroi mince de la tige permet d’éviter une
surlargeur supplémentaire de l’articulation.
La longueur du moignon de désarticulation ne permet
pas d’intégrer une articulation huméro-cubitale
prothétique ordinaire.
C’est pourquoi, des attelles d’articulation (avec
dispositif de blocage) doivent être posées sur le côté.
92. VIII-5 Les prothèses pour
désarticulation du coude :suite
Dans cette prothèse, l’épaule n’est pas forcément
intégrée, car la tige n’englobe que les 2/3 du bras et
laisse l’épaule dégagée.
Le mouvement de l’avant-bras dans l’articulation de
coude peut être soit passif (par ex. action de la main
controlatérale), soit actionné par une force de traction
avec un bandage d’épaule et de nuque.
Il en est de même pour le dispositif de blocage de
l’articulation.
93. Tige en cuir pour
désarticulation du coude
Attelles d’articulation
Articulation
mécanique du coude
Emboîture en cuir
avec fermeture en
lacet
94. VIII-6 Les prothèses de bras :
On parle d’amputation de bras lorsque le moignon est
plus court qu’après une désarticulation de coude et
plus long qu’après une désarticulation d’épaule.
Néanmoins, l’amputation de bras transcondylaire est
traitée comme une désarticulation du coude et il est
préférable de traiter le très court moignon de bras
(moins de 4 cm de longueur de moignon) comme un
moignon de désarticulation d’épaule .
95. VIII-6 Les prothèses de bras :
On distingue trois types de moignons selon leurs
longueurs:
Moignons courts (jusqu’à 1/3 de la longueur
d’origine du bras),
Moignons de longueur moyenne (1/3 central
de la longueur d’origine du bras).
Moignons longs (plus de 2/3 de la longueur
d’origine du bras).
le traitement prothétique diffère en fonction
des différences de longueur et de l’adhésivité
du moignon.
96. VIII-6-1 Le moignon de bras court
Le moignon de bras court possède un bras de levier court
ou insuffisant ne permettant pas de faire bouger la
prothèse au sens de l’amplitude du mouvement .
la surface n’est pas assez grande pour obtenir une
adhérence suffisante entre l’épaule et le moignon.
C’est pourquoi, la tige de prothèse inclut la hauteur de
l’épaule comme surface d’appui de la tige pour empêcher un
glissement distal de la prothèse.
Pour empêcher des rotations involontaires, l’origine du
muscle pectoral sur la face frontale et une partie de
l’omoplate sur la face dorsale sont recouvertes par des
prolongements en forme d’aile de la tige de prothèse.
97. VIII-6-1 Le moignon de bras court
Pour empêcher un glissement latéral, la tige de prothèse est
fixée au moyen d’une courroie en forme de boucle (appelée
dispositif porteur qui ne passe pas par le thorax).
Une pièce en forme de bourrelet relevée le plus possible sur
le plan médial s’appuie dans l’aisselle au niveau de la cage
thoracique, sans toutefois gêner les nerfs, les vaisseaux
sanguins ou les cordons musculaires.
Cet appui est nécessaire, car le poids de la prothèse amène
celle-ci en adduction et le moignon n’est pas assez long
pour s’opposer (de manière continue) à ces forces.
Pour la même raison, le moignon est emboîté en position
de légère abduction.
98. Aile recouvrant la face
frontale du muscle
pectoral
Courroie reliant les deux
ailes: aile frontale et celle
dorsale recouvrant une
partie de la scapula
Appui apical empêchant
Le glissement distal
Tige de prothèse pour
moignon de bras court
99. VIII-6-2 Le moignon de bras de longueur moyenne :
Le moignon de bras de longueur moyenne est emboîté
selon des principes similaires.
En raison d’une meilleure longueur de levier et d’une
meilleure adhérence, le façonnage du bord proximal
de la tige ne doit pas être aussi caractéristique.
L’appui de l’épaule (à hauteur de l’épaule) est soit évité,
soit nettement réduit, ce qui permet de libérer le
mouvement d’abduction.
100. VIII-6-2 Le moignon de bras de longueur moyenne :
L’adhérence est meilleure et les mouvements de rotations
sont réduits .
C’est pourquoi les ailes frontales et dorsales sont nettement
réduites.
La tige de la prothèse doit être en contact totale avec le
moignon et aussi au niveau distal, pour éviter les œdèmes.
Un soutien d’aisselle ainsi qu’un dispositif porteur
(bandage) restent cependant nécessaires.
101. Courroie ou
bande reliant les
deux ailes
Aile frontale réduite
Partie apicale de
l’épaule dégagée
Tige de prothèse pour moignon de
bras de longueur moyenne
102. VIII-6-3 Le moignon de bras long
Le long moignon de bras dispose d’une longueur de
levier suffisamment efficace pour l’exécution de
mouvements de la prothèse dans l’articulation
scapulaire.
De plus, sa surface assez grande permet d’obtenir une
bonne adhérence entre la tige et le moignon.
C’est pourquoi, le bord proximal de la tige doit, dans la
mesure du possible, garantir la liberté de mouvement
de l’épaule.
103. VIII-6-3 Le moignon de bras long
Même si, sur le plan médial, la tige s’étend jusqu’à la
hauteur de l’aisselle et enveloppe également sur le plan
latéral l’insertion du muscle deltoïde, elle ne s’appuie pas
dans l’aisselle (au niveau de la cage thoracique).
Par conséquent, elle permet les mouvements d’abduction
et de rotation de l’épaule.
Cette tige également est conçue comme tige de contact par
adhérence et peut être équipée d’une soupape.
Donc l’emlpoi de la courroie n’est plus nécessaire.
104. VIII-6-4 L’articulation pivotante et articulation de
coude
• L’articulation pivotante située prés de l’articulation de
coude et éloignée du moignon permet de tourner la
prothèse autour de son axe longitudinal.
• Cette articulation est utilisée en cas de moignon court
et de moignon de longueur moyenne.
• Lorsque l’avant-bras est plié. cette articulation permet de
rapprocher l’avant-bras du corps, ce qui représente un
mouvement de rotation de 60° à 70 ° ,
• Il s’agit d’une articulation passive.
105. L’articulation du coude
L’articulation mécanique du coude permet des angles
de flexion/extension compris entre 30° et 180°.
Nous en distinguons deux types: active et passive.
on trouve également dans le commerce des
articulations de coude électriques qui sont activées soit
par l’intermédiaire de boutons-poussoirs, soit par une
commande myoélectrique. Mais elles sont très
couteuses.
Elles sont surtout prescrites pour l’appareillage
d’amputés des deux bras.
106. VIII-7 Les prothèses pour désarticulation de
l’épaule
• En principe, la prothèse pour désarticulation de l’épaule
peut, en ce qui concerne l’articulation scapulaire
prothétique, correspondre sur le plan distal à n’importe
quelle prothèse de bras décrite précédemment.
• Cependant, étant donné que l’articulation scapulaire
prothétique ne peut être commandée ni par la propre force,
et jusqu’à présent ni par une force extérieure, la prothèse
pour désarticulation de l’épaule présente des restrictions
fonctionnelles telles que l’emploi d’éléments de
construction de force extérieure ou de propre force dans
des articulations distales semble discutable.
107. Dans tous les autres cas, la fabrication d’une prothèse
cosmétique est suffisante.