2. PLAN
1 Notions fondamentales
2 Les articulateurs
Introduction.
3 L’arc facial.
4 Etude d’un articulateur de type arcon : Quick
Master
5 Etude d’un articulateur de type anti-arcon :Le
Dentatus.
6 Programmation de l’articulateur semi adaptable
Conclusion
3. INTRODUCTION
• L’évolution dans la conception des
articulateurs va suivre celle concernant les
différentes théories de l’occlusion et de
l’équilibration prothétique.
Initialement on a recherché l’équilibre de
l’occlusion statique, à cette conception
correspond les occluseurs.
Secondairement, on s’est orienté vers
l’équilibre des forces des mouvements de
latéralité et de protrusion, et à cette période
vont naître les articulateurs
4. • Mobilisent les ATM 10 000 fois / 24 h
• Combinent 2 mouvements élémentaires : rotation + translation
1 NOTIONS
FONDAMENTALES
1 Les mouvements mandibulaires
• Régis par une triple articulation : 2 ATM + Occlusion dentaire
8. • Axe charnière : Axe virtuel passant à l'intérieur des
condyles lorsqu'ils sont en relation centrée et autour
duquel s'effectue le mouvement orthal en rotation
pure. Pouvant être localisé et reproduit sur un
articulateur, l'axe charnière est une excellente
référence pour l'enregistrement des rapports
intermaxillaires.
9. LOCALISATION DE L’AXE CHARNIÈRE
L’axe charnière transférable est la ligne imaginaire
joignant le centre de rotation de chaque condyle,
dans sa position en relation centrée.
1. Localisation par palpation:
dés 1899 SNOW tentait de déterminer la position et
l’axe de rotation des condyles placés en relation
centrée, par une palpation douce de la région
cutanée prétragienne .
12. 3. LOCALISATION GRAPHIQUE:
C’EST LA PLUS PRÉCISE ET INTERVIENT
TOUJOURS APRÈS UNE MISE EN CONDITION,
ELLE EST INDIQUÉE AVANT L’ÉQUILIBRATION
SECONDAIRE, ET SURTOUT TERTIAIRE ( OU
PÉRIODIQUE).
13. • Plan axio-orbitaire: Plan horizontal de
référence passant par les points condyliens et
le point infra-orbitaire.
14. Plan Axio-Orbitaire
• Axe Charnière mandibulaire
• Point Sous Orbitaire
• Axe Charnière articulateur
PAO
15. • Déterminants de l’occlusion
• Déterminants postérieur :
• La pente condylienne c’est le trajet parcouru
par le condyle mandibulaire le long du
condyle temporal lors d’un mouvement de
propulsion .celui-ci est guide par le
glissement des bords incisifs des dents
inférieures sur les surface palatines des
incisives suprieure,il abouti au bout à bout
incisif tandis qu’il se produit une
désocclusion molaire.
16. • L’angle de la pente condylienne l’angle formé
par la sécante du trajet de propulsion et le
plan de référence axio orbitaire
• Par rapport au plan de FRANCFOFRT est de
40°
• Par rapport au plan de CAMPER est de 20° à
35°
19. • L’angle de Bennett : c’est l’angle formé,
pendant la diduction, par le déplacement du
condyle non travaillant (vers l’intérieur en
bas et en avant) avec un plan para sagittal
20. • Mouvement de Bennett se manifeste par un
déplacement centripète, d’emblé transversal,
du condyle travaillant suivi d’un
déplacement progressif d’une angulation de 5
à 7°
24. Diduction droite
CNT
CT
Mouvement Initial de Bennet
MTB
MIB
Mouvement Terminal de Bennet
Mouvement Transversal Initial
Mouvement Transversal Progressif
MTI
MTP
Bennett
25. SCHÉMATIQUEMENT, LE TRAJET DU CONDYLE NON
TRAVAILLANT PEUT ÊTRE SÉPARÉ EN DEUX PARTIES ; UNE
PARTIE INITIALE QUI CORRESPOND AU DÉPLACEMENT LATÉRAL
IMMÉDIAT OU “SIDE SHIFT“, ET UNE AUTRE PARTIE
CORRESPONDANT AU DÉPLACEMENT LATÉRAL PROGRESSIF,
1’ENSEMBLE FORME 1’ANGLE DE BENNETT MOYEN.
26. • Déterminants antérieures :
• pente incisive : C’est l'angle formé, dans le
plan sagittal, par le plan de référence ou plan
axio-orbitaire avec la sécante joignant le
point de contact en intercuspidation
maximale de l'incisive maxillaire avec son
antagoniste et leur point de contact en bout à
bout.
27. • guidage dentaire en diduction :Dans le
mouvement de latéralité, certaines dents
font contact et guident la mandibule. Ce
guidage peut être réalisé par la canine
(protection canine), ou par un groupe de
dents incluant la canine (fonction groupe)
Latéralité droite Latéralité gauche
28. ARTICULATEUR = SIMULATEUR ± PRÉCIS DE LA CINÉMATIQUE
MANDIBULAIRE DU
PATIENT, SELON SON TYPE ET SA PROGRAMMATION
1 Définition des articulateurs
30. 2.HISTORIQUE
En 1756, Phillip Pfaf, dentiste de Frédéric le grand, réalise la première mise
en articulateur de deux modèles reproduisant les arcades dentaires.
En 1805, le français J.B.Goriot apporte des améliorations au niveau de la
charnière en plâtre.
En 1835Ladmore et Howarth fabriquent des articulateurs plus robustes en
bois et métal.
En1840, James cameron puis Daniel T.Evans fabriquent les premiers
articulateurs reproduisant des mouvements de latéralité.
31. En 1858 Bonwill élabore un instrument associant le mouvement antéro-
postérieur aux mouvements latéraux.
En 1921, Hanau propose le Kinoscope, premier articulateur totalement
adaptable.
En1995, la plus part des occlusodontistes estiment :
*que l’examen, le diagnostic et le traitement, sont indissociables de
l’utilisation des articulateurs semi adaptables.
*qu’un articulateur semi adaptable, judicieusement utilisé et
correctement programmé, trouve son indication dans plus de 95% des cas
cliniques.
32. 3-CLASSIFICATION :
Selon La classification proposée par Frank Celenza.
Classe I : Concept élémentaire : Dans cette
catégorie, on peut rassembler les occluseurs
statiques en plâtre et dynamiques à charnière
simple de GARIOT, de STEVENS et de
FOURNET. Ils ne permettent que les mouvements
d’ouverture et de fermeture.
33. Classe II : concept géométrique et physiologique :
Articulateurs autorisant des mouvements horizontaux et
verticaux, mais ne permettent pas d’orienter les
trajectoires condyliennes qui sont : la pente condylienne et
l’angle de Bennett.
Cette catégorie comprend trois subdivisions :
*Articulateurs capables de faire des mouvements
excentrés ne pouvant s’apparenter aux déplacements
physiologiques de la mandibule. Les trajectoires sont
fixées selon des valeurs moyennes (15°).
34. EXEMPLES : ARTICULATEUR DE GRITTMAN(1899),
L’ARTICULATEUR SIMPLEX DE GYSI(1914), ET
PLUS RÉCENT « ARTISTE » FABRIQUÉ PAR AMANN
GIRRBACH.
FIG6 :Articulateur Simplex de GYSI. FIG7 :ArticulateurArtist.
35. *ARTICULATEURS AUTORISANT DES
MOUVEMENTS EXCENTRÉS BASÉS SUR
DES POSTULATS :
O n peut citer les articulateurs de BONWILL(1858), de
SCHWARZE(1900), de MONSON (1920).Ce dernier
s’inspire de la théorie de la sphère(1898), il permet
l’exécution des mouvements de propulsion à partir
d’un centre de rotation situé à 10.4cm de la surface
occlusale. Le mouvement de diduction s’effectue
autour d’un axe médian incliné à 45° sur le plan
d’occlusion.
36. *ARTICULATEURS AUTORISANT DES
MOUVEMENTS PHYSIOLOGIQUES
ENREGISTRÉS DIRECTEMENT SUR
le patient : GIBASSIER et LOTH (1970) améliorèrent
considérablement le procédé en dissociant les
trajectoires de propulsion, de la latéralité droite et de la
latéralité gauche.
37. Classe III : articulateurs semi-adaptables :
Ils permettent la reproduction moyenne des
trajectoires condyliennes et l’orientation correcte
des modèles par rapport à l’axe charnière
programmation de l’articulateur semi-adaptable,
consiste en trois séquences fondamontales et
successives:
• Enregistrement et transfert de l’axe charnière et
du modèle supérieur.
• Transfert du modèle inférieur.
• Programmation proprement dite.
38. Classe IV: articulateurs adaptable :
Ils autorisent les transferts des enregistrements dynamiques
des trajectoires condyliennes qui permettent l’orientation
des modèles en relation correcte avec l’axe charnière. Ils
sont divisés en deux groupes :
*Articulateurs dont les trajectoires condyliennes sont
enregistrées directement par gravure ou modelage et ne
permettent plus un réglage ultérieur.
• Exemples : le TMJ(1965), l’articulateur de LEE(1969)
39. *Les articulateurs adaptables autorisant le transfert et les
modifications éventuelles de toutes les trajectoires
condyliennes.
Exemples : le « Denar » de GUICHET (1960). Il est possible de
réunir dans ce groupe les plus sophistiqués des articulateurs,
tels que:
- Le "gnathoscope" de Mac COLLUM (1930),
- le "gnatholator" de GRANGER (1955),
- le "Denar" de GUICHET (1966).
- le "gnathoscope" de STUART (1965).
40. 4-LES IMPÉRATIFS AUXQUELS
DOIT OBÉIR UN ARTICULATEUR
:
1 Assurer le transfert de la position des deux arcades en relation
correcte avec des points et des plans de référence pris sur le
massif facial et reproduits sur la branche supérieure de
l’articulateur.
2 Autoriser le transfert d’un axe horizontal de rotation localisé
arbitrairement ou cinématiquement, afin que la relation centrée
ne soit pas altérée lorsque la dimension verticale varie.
3 Avoir une distance inter condylienne réglable, déterminant la
situation exacte des axes de rotation verticaux.
41. 4 Etre du type «Arcon » c'est-à-dire avoir les sphères condyliennes
fixées sur la branche inférieure de l’articulateur, afin que les
trajectoires condyliennes conservent des rapports constants avec
le plan d’occlusion, lorsque la dimension verticale varie.
5 Assurer le transfert et la reproduction des principales trajectoires
condyliennes dans les trois plans de l’espace.
6 Permettre la reproduction des déplacements des condyles dans le
mouvement latéral de la mandibule, à savoir, la transtrusion ou le
mouvement de BENNETT ou « immédiate side shift » et la
latérotrusion ou « progressive side shift », grâce à des systèmes
de guidage fixés sur la branche supérieure de l’articulateur.
42. 7 Autoriser une modulation judicieuse des trajectoires condyliennes
toutes les fois où une mise en condition neuro-articulaire
s’imposera.
8 Assurer un report simple des trajectoires incisives.
9 Constituer un élément scientifique de diagnostic et de traitement.
10 Maintenir la stabilité et la constance de la position axiale
terminale de référence, quelles que soient les variations de la
pente condylienne.
11 Permettre des manipulations facile au laboratoire, aussi bien au
moment de la mise en articulateur qu’au cours des principaux
transferts.
43. 12 Permettre un accès visuel ou manuel facile, à la partie linguale
du montage.
13 Avoir une rigidité suffisante.
Aces impératifs P-H Duphas rajoute les recommandations
suivantes:
1 Maintenir fermement la rotation pure.
2 permettre le transfert de l’axe charnière localisé.
3 Programmer les déterminants postérieurs.
4 Régler la distances inter condylienne.
5 Etre facile d’emploi.
44. 6 Comporter des matériaux résistants dans le temps.
7 Etre peu encombrant et léger.
8 Se réétalonner sans difficulté.
9 Se nettoyer facilement.
10 Etre d’un cout raisonnable.
45. Arc facial conventionnel Quick ®
Fourchette
Axe support
Appui nasal
Embout
auriculaire
Branches
3
L’ ARC
FACIAL
46.
47. • Classification :
il existe 3 catégories d’arcs faciaux :
• Arc à localisation vraie :
type arc d’Almore , indispensable adaptable
envisageable avec un articulateur semi-
adaptable.
• Arc à localisation approchée : type arc de
Snow , utilisant trois pointes de référence et
point d’émergence de l’axe charnière droit ,
gauche et le point sous orbitaire .
48. • Arc avec embouts auriculaires :type arc de
Whip Mix , Denar auriculaire ,Mark II et l’arc
de Fag(Quick Master):utilise les conduits
auditifs externes pour localisation l’axe
charnière et une référence anterieur qui est
le nasion ou l’ensellure nasale.
49. PRINCIPE DE L’UTILISATION
La mis en articulateur du modèle supérieure de
l’articulateur peut se faire par le biais d’une table de
montage comme pour le QUIK MASTER .De manière
plus précise, l’arc facial nous permet de procéder à ce
transfert, en choisissant un système de référence ,qui
est un plan défini par une droite et un point, l’axe
charnière et le point sous orbitaire. Ce système est
applicable pour les arcs de Snow et d’Almor
concernant les arcs auriculaires, un repère nasiaque
est choisi, en plus de l’axe charnière pour définir le
plan de référence.
50. LES RÔLES DE L’ARC FACIAL
• Enregistrer la position de l’arcade maxillaire par rapport à l’axe charnière et au plan
de référence.
• Replacer le modèle maxillaire sur l’articulateur par rapport aux centre de rotation au
plan de référence, dans la même position que celle occupée par le patient.
51. L’ARTICULATEUR QUICK MASTER
:
C’est un articulateur semi adaptable de type arcon ,ses
matériaux sont en composites même résistance que le
métal, ses boîtiers condyliens ne comportent pas d’ailes de
Bennett, réglables mais interchangeables.
Lorsque ces ailes sont rectilignes on parlera d’articulateur
de première génération , l’angulation des ailes varie de
0°,10°,15°,20° .
1 Définition du QUICK MASTER :
52. INSERTS
CURVILIGNE
S 2ÈME G
Inserts rectilignes
1ère G
C1 : denture naturelle (fonction canine)
C2 : fonction de groupe
C3 : bruxomanie
C2 ou C3 : prothèse complète
0° ou 5°: montage du modèle
mandibulaire
Correction en propulsion en P.A.C.
Étalonnage des branches de l’articulateur
10°, 15°, 20° .
55. La mise en place du modèle maxillaire s'effectue
selon deux procédés( soit l’arc facial ,soit la
table de montage).
Premier procédé : arc facial
Au cabinet, la situation spatiale du modèle
maxillaire par rapport à l'axe charnière et au
point sous-orbitaire est enregistrée à l'aide
d'un arc facial.
MONTAGE DU MODÈLE
MAXILLAIRE :
56. Arc facial conventionnel Quick ®
Fourchette
Axe support
Appui nasal
Embout
auriculaire
Branches
3
L’ ARC
FACIAL
58. -LA MISE EN PLACE DE L’ARC FACIAL
• Ramollir une plaque de cire moyco ou aluwax dans un thermos bains
à 52° et l’adapter sur la fourchette d’occlusion en une épaisseur
uniforme.
• Placer la fourchette contre les dents maxillaires en faisant coïncider la
direction de la tige avec celle du plan sagittal médian de la tête du
patient.
• Maintenir la fourchette et demander au patient de la mordre
doucement. refroidir la cire et supprimer les excès de matériaux.
59. • Placer le modèle supérieur sur les indentations et
vérifier qu’il n’est ni mobile ni instable.
60.
61.
62.
63.
64.
65.
66. DEUXIÈME PROCÉDÉ : TABLE DE
MONTAGE
. Pour le transfert on peut utiliser une
table de montage faisant un angle de 10°
avec le plan de référence utilisé en
prothèse totale et surtout chez les
patients ou la mise en place de l’arc facial
est très délicate en raison de l’âge et
certains handicapes physique ,mais l’arc
facial reste préférable.
68. QUE CHOISIR ?
(L’ARC FACIAL OU LA TABLE DE MONTAGE)
• Bon nombre de praticien privilégie le montage
sur articulateur à l’aide d’une table de
montage par habitude. Cette technique leur
paraît « plus rapide et plus simple »
néanmoins cela peut entraîner des erreurs.
69. • La table de montage répond à la plupart des cas
clinique, elle peut être utilisée dans les cas suivants :
- Les restaurations unitaires ou de faible étendue.
- Les restaurations sans influence esthétique majeure car
il n’y a pas de prise en compte des repères
anatomiques spécifique au patient.
- Guidage antérieur fonctionnel.
- En prothèse amovible complète, le bourrelet maxillaire
une fois réglé doit être parallèle au plan de Camper,
l’utilisation de l’arc facial n’est donc pas obligatoire si
cela est respecté.
- Pour une analyse occlusale statique.
70. • L’arc facial, a contrario, sera privilégié dans les cas
suivants, dans le but d’obtenir une plus grande
fiabilité
- D’un nombre important de dents préparées
- D’un nombre de dents restantes mal réparties
(égression…)
- Lors de restaurations esthétiques
- Absence de guidage antérieur
71. Mise en place du modèle supérieur sur l’articulateur:
Placer les embouts auriculaires dans les ergots de la branche
inferieur.
Contrôler l’absence d’interférence entre le verrou de la
fourchette et la table incisive.
Soutenir la fourchette.
Placer le modèle sur la fourchette.
Rabattre la branche supérieure, elle doit être au contact de la
partie antérieure de l’arc facial.
Solidariser le modèle à la branche supérieure à l’aide de
plâtre à prise rapide.
74. LES MATÉRIAUX UTILISER POUR
L’ENREGESTREMENT
• Richard Ogolnick a noté que les deux qualités à
attendre d’un matériau d’enregistrement sont :
- la stabilité dimensionnelle immédiate ou dans le
temps,
- la précision de surface.
En prothèse amovible partielle, deux matériaux
répondent à ces critères : les cires et les pâtes
eugénol/oxyde de Zinc.
75. LES CIRES
Il existe deux types précis de cires dont
l’utilisation peut se faire de manière séparée
ou conjointe.
1– La cire Moyco :cette cire synthétique se
caractérise par son extrême dureté qui la rend
cassante, non seulement à froid, mais aussi à
température buccale, ce qui en limite les
déformations.
76. 2 – La cire Aluwax : elle se distingue de la cire Moyco
par une plus grande souplesse à froid. Elle renferme
dans sa texture de la poudre d’aluminium lui
permettant ainsi d’emmagasiner la chaleur et de
rester plastique plus longtemps.
Son manque de rigidité la rend moins satisfaisante et
souvent le centre de l’enregistrement doit être
renforcé par une zone métallique
77. • L’emploi de la cire rose n’est pas souhaitable
dans la mesure où son coefficient de fluage
est trop important, entraînant des variations
dimensionnelles compromettant la précision
de l’enregistrement.
78. Choix de la position de référence :
• Le choix de la position de référence se fait parfois
de façon automatique, mais dans certains cas, le
praticien doit analyser les arcades de son patient
et ainsi choisir entre :
- l’occlusion d’intercuspidie maximale, référence
dentaire qui est toujours privilégiée quand les
contacts dentaires assurent correctement les
fonctions de centrage, de guidage et de calage
des arcades.
- la relation centrée, référence articulaire qui sera
choisie si l’occlusion d’intercuspidie maximale
n’est pas fonctionnelle.
80. OCCLUSION D’INTERCUSPIDIE
MAXIMALE
• position d’occlusion
• plus grand nombre de contacts inter-arcades
• l’intensité des contractions isométriques est
maximale
• indépendant de la situation des condyles
dans les fosses mandibulaires
81. A : contacts entre cuspides vestibulaires
B : contacts entre cuspides d’appui
C : contacts entre cuspides linguales
82. ENREGISTREMENT DE
L’OIM
• Il n’existe pas de cire d’occlusion en OIM!
• Certains auteurs proposent sinon l’utilisation
d’élastomère d’enregistrement à viscosité quasi
nulle le matériau devra être perforé pour répondre
à la définition de l’OIM
83. Telle que défini actuellement, par le Collège National
d’occlusodontologie ,la relation centrée est :
. Situation condylienne de référence la plus haute,
réalisant une coaptation bilatérale condylo-disco-
temporale,
. simultanée et transversalement stabilisée, suggérée
et obtenue par contrôle non forcée,
. réitérative dans un temps donné et pour une posture
corporelle donnée,
. enregistrable à partir d’un mouvement de rotation
mandibulaire pure sans contact dentaire.
84. •La plus haute (et non la plus reculée)
•Coaptation : interposition et calage du disqaue entre
les 2 condyles
•Simultanée : situation anatomique équivalente à
droite et à gauche
•Transversalement stabilisée
•Suggérée : non imposée par un guidage
•Obtenue par une contrôle non forcée
•Réitérative : reproductibilité de la position
mandibulaire
•Enregistrable : intérêt diagnostique et thérapeutique
•Sans contact dentaire : référence qui se situe en
dehors des arcades dentaires
85. DONC ,C’EST UNE POSITION
PHYSIOLOGIQUEMENT CONFORTABLE, SEULE
RÉFÉRENCE DISPONIBLE LORSQUE LE
RÉFÉRENT DENTAIRE DE L’INTERCUSPIDATION
N’EST PLUS UTILISABLE.
86. TECHNIQUES
D’ENREGISTREMENT
• Règles à suivre:
• 1- L’enregistrement des rapports intermaxillaires
se fait par le contact entre une surface dure et une
surface molle, elle même soutenue par une surface
dure.
• 2- L’enregistrement doit être le plus fin possible afin
de se situer dans le mouvement de rotation pure.
87. Importance d’un enregistrement le plus fin possible.
A : enregistrement fin : la mandibule décrit une rotation
pure.
B : enregistrement épais : la mandibule effectue une
rotation et une translation faussant ainsi l’enregistrement.
88. Les contacts dento-dentaires sont à éviter ; seuls le
centrage des condyles mandibulaires dans leur
fosse glénoïde temporale correspondante est à
prendre en compte.
Souvent, il est nécessaire de décontracter le patient ;
l’une des techniques les plus courantes et plus
fiables est de fatiguer les muscles élévateurs en
emploie un jig antérieur réalisé en résine
autopolymérysante;
89.
90. RÉALISATION D’UN ENREGISTREMENT
DE RELATION CENTRÉE SELON LA
TECHNIQUE DE SLAVICEK
• préparation de la plaque de cire
Moyco sur le modèle supérieur.
93. GUIDAGE DU PATIENT EN RC; LE
PATIENT NE DOIT PAS FERMER
COMPLÈTEMENT LES DENTS.
les marques obtenues doivent être
égales entre elles et peu profondes
contrôle de l’épaisseur de
l’enregistrement final
94. Après avoir pris l’occlusion en RC on peut procéder au
montage du modèle inférieur sur l’articulateur :
• Il faut vérifier qu'aucune interférence n'existe entre les
modèles.
• La stabilité de la RC de l'articulateur est contrôlée
• Les boitiers de l'articulateur sont d'abord bloqués en
RC ,la tige incisive est bloquée avec la graduation 0
mm.
• Le modèle maxillaire est fixé sur la branche supérieure,
la plaque de montage, elle est fixée sur la branche
inférieure.
• L'ensemble du mordu en cire et du modèle
mandibulaire est placé sous le modèle supérieur, la
branche supérieure est rabattue. Le modèle
mandibulaire est ensuit solidarisé au modèle supérieur
à l'aide d'un plâtre à prise rapide.
• Il faut s'assurer de la parfaite réalisation de cette
manipulation par un contrôle visuel.
96. CONTRÔLE AVEC LA DOUBLE BASE ENGRENÉE (" SPLIT-
CAST ") : LA DOUBLE BASE EST SÉPARÉE OU OUVERTE, LES
MAQUETTES D'OCCLUSION DEMEURANT EN PLACE.
La branche supérieure est soulevée puis rabattue.
L'attention se porte sur la qualité d'adaptation qui s'effectue
lors de la fermeture entre les deux parties de la double base.
Il ne doit exister aucunedivergence ou incoordination
97. Contrôle du montage à l'aide du Split-Cast.
A. Articulateur ouvert, tige incisive déposée.
B. Le praticien exerce une pression au centre de gravité du modèle.
C. La pression maintenue, la main saisit le modèle sur ses faces
latérales.
D. Le praticien supprime la pression centrale mais conserve le
contrôle latéral.
E. Le praticien rabat la branche supérieure en vérifiant l'adaptation
des deux parties de la double base engrenée.
98. • Le modèle inférieur avec sa maquette
d’occlusion est positionné sur la cire
d’enregistrement de la RC.
• Préparer le plâtre de consistance crémeuse on
met le plâtre sur le dos du modèle inférieur et
sur la plaque de montage inférieure .
• Quand le plâtre est dur, enlever les excès de
plâtre ; l’articulateur est remis à l’endroit ;la
tige de prolongement est remise.
• La cire d’enregistrement de la RC est enlevée ;
la tige incisive est abaissée ;à ce moment les
maquettes d’occlusion supérieure et inférieure
doivent être en contact parfait.
99. PROGRAMMATION DE
L’
ARTICULATEUR
• Selon le type d'articulateur choisi, les boîtiers
condyliens sont réglés :
• soit de manière constante avec une pente
condylienne orientée à 40° et des ailes de
Bennett à 20° ;
• soit les boîtiers sont réglables et deux possibilités
de programmation existent :
les cires de morsures,
les enregistrements graphiques.
STOP
102. Il se compose les éléments suivants :
1-Réglettes graduées de la largeur du visage avec vis de blocage.
2-Fourchette intra buccale.
103. CONCLUSION:
• L’utilisation de l’articulateur semi-adaptable permet le transfert correct des relations
inter maxillaires qui est un préalable indispensable à tout réalisation prothétique et
par conséquent permet une grande qualité de travail et de gaine de temps
considérable au cabinet dentaire