L’étude des marchés fonciers ruraux du pays de Lorient permet de suivre leurs évolutions en nombre de ventes, de surfaces échangées et en valeurs.
Le traitement des données fournies par la SAFER Bretagne apporte un éclairage sur les destinations probables des terres agricoles pour chaque projet de vente sur notre territoire.
Cette connaissance est essentielle pour accompagner les politiques publiques en matière de préservation du foncier agricole, et complète utilement les indicateurs sur les autres marchés fonciers existants.
Quelques éléments sur la période 2013-2017 :
- 930 hectares ont été vendus par an
- 65% des surfaces sont restées sur le marché agricole
- 1 vente sur 2 a concerné un changement de destination
- 735 ha de terrains agricoles ont quitté l’usage agricole en 5 ans
L’étude sur les marchés fonciers ruraux du pays de Lorient a été réalisée en partenariat avec la SAFER Bretagne et la Fédération Nationale des SAFER.
L’expérience du projet d’irrigation de Alatona (PIA) au Mali. Madani Sissoko ...IIED
L’expérience du projet d’irrigation de Alatona (PIA) au Mali.
Communication de Madani Sissoko (Ex Chef du bureau du Domaine et des cadastres de Niono) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Réflexions en cours sur la sécurisation foncière à Bagré au Burkina Faso. Eti...IIED
Réflexions en cours sur la sécurisation foncière à Bagré au Burkina Faso.
Communication de Etienne Kaboré (Bagrépôle) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Les réflexions en cours pour sécuriser l’Etat et les exploitants sur les péri...IIED
Les réflexions en cours pour sécuriser l’Etat et les exploitants sur les périmètres irrigués au Niger.
Communication de Aliou Kouré (Office National des Aménagements Hydro Agricoles - ONAHA) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
L’expérience du projet de sécurisation foncière au Sourou au Burkina Faso. Ro...IIED
L’expérience du projet de sécurisation foncière au Sourou au Burkina Faso.
Communication de Rodrigue Marie Galbert Bationo (Millenium Challenge Account (MCA-Burkina Faso) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Le Département de Loire-Atlantique, qui conduit actuellement la création de trois Périmètres de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PEAN) sur son territoire, prépare une action spécifique pour le secteur de Saint-Nazaire Nord.
Dans ce cadre, une enquête publique ouverte du 23 septembre au 26 octobre. Issu d’une concertation menée avec la Ville de Saint-Nazaire, la Carene, les instances agricoles concernées et la Chambre d’agriculture, le PEAN de Saint-Nazaire Nord va permettre, sur une superficie totale de 880 ha, de protéger durablement les espaces agricoles et naturels et de maîtriser l’étalement urbain en apportant aux activités agricoles pérennité, viabilité et lisibilité.
Le bail emphytéotique proposé en compensation à Kandadji au Niger. Yacouba Wi...IIED
Le bail emphytéotique proposé en compensation à Kandadji au Niger.
Communication de Yacouba Windy (Haut Commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger - HCAVN) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
L’analyse comparative des titres donnés sur les parcelles rizicoles au Mali, ...IIED
L’analyse comparative des titres donnés sur les parcelles rizicoles au Mali, Burkina, Niger et Sénégal.
Communication de Moussa Djiré (Groupe d´Etudes et de Recherche en Sociologie et Droit Appliqués - GERSDA) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
L’expérience du projet d’irrigation de Alatona (PIA) au Mali. Madani Sissoko ...IIED
L’expérience du projet d’irrigation de Alatona (PIA) au Mali.
Communication de Madani Sissoko (Ex Chef du bureau du Domaine et des cadastres de Niono) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Réflexions en cours sur la sécurisation foncière à Bagré au Burkina Faso. Eti...IIED
Réflexions en cours sur la sécurisation foncière à Bagré au Burkina Faso.
Communication de Etienne Kaboré (Bagrépôle) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Les réflexions en cours pour sécuriser l’Etat et les exploitants sur les péri...IIED
Les réflexions en cours pour sécuriser l’Etat et les exploitants sur les périmètres irrigués au Niger.
Communication de Aliou Kouré (Office National des Aménagements Hydro Agricoles - ONAHA) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
L’expérience du projet de sécurisation foncière au Sourou au Burkina Faso. Ro...IIED
L’expérience du projet de sécurisation foncière au Sourou au Burkina Faso.
Communication de Rodrigue Marie Galbert Bationo (Millenium Challenge Account (MCA-Burkina Faso) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Le Département de Loire-Atlantique, qui conduit actuellement la création de trois Périmètres de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PEAN) sur son territoire, prépare une action spécifique pour le secteur de Saint-Nazaire Nord.
Dans ce cadre, une enquête publique ouverte du 23 septembre au 26 octobre. Issu d’une concertation menée avec la Ville de Saint-Nazaire, la Carene, les instances agricoles concernées et la Chambre d’agriculture, le PEAN de Saint-Nazaire Nord va permettre, sur une superficie totale de 880 ha, de protéger durablement les espaces agricoles et naturels et de maîtriser l’étalement urbain en apportant aux activités agricoles pérennité, viabilité et lisibilité.
Le bail emphytéotique proposé en compensation à Kandadji au Niger. Yacouba Wi...IIED
Le bail emphytéotique proposé en compensation à Kandadji au Niger.
Communication de Yacouba Windy (Haut Commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger - HCAVN) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
L’analyse comparative des titres donnés sur les parcelles rizicoles au Mali, ...IIED
L’analyse comparative des titres donnés sur les parcelles rizicoles au Mali, Burkina, Niger et Sénégal.
Communication de Moussa Djiré (Groupe d´Etudes et de Recherche en Sociologie et Droit Appliqués - GERSDA) lors de l'atelier régional « Vers une sécurisation foncière du paysan dans la riziculture à grande échelle au Sahel » tenu à Bamako, les 2 et 3 juin 2014.
L'atelier etait organisé par la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mise en oeuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), en partenariat avec le Comité Inter États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID), et l’International Land Coalition (ILC), et financé par la Fondation Howard G. Buffett.
Communication du Ministère de la Ville et l'Aménagement du Territoire lors de l'atelier national « Guinée: sécurisation foncière des terres agricoles pour les populations affectées par le barrage de Fomi » tenu à Conakry, les 4 et 5 mars 2015.
L’atelier était organisé dans le cadre du partenariat entre le Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique (MEH), par le biais de la Direction Générale du Projet Fomi, et la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest – mise en œuvre par le consortium formé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED), et financée par la Fondation Howard G. Buffett. La rencontre a été coparrainée par les Ministères de l’Énergie et de l’Hydraulique (MEH), de l’Agriculture (MA), et de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT).
L’AURH publie l’Observatoire habitat 2015, un document de 16 pages établissant une synthèse du marché de l’immobilier dans l’aire urbaine du Havre. Le document analyse le fonctionnement des marchés du logement neuf (construction neuve et commercialisation des programmes des promoteurs) et d'occasion dans l'aire urbaine du Havre.
Communication faite lors du forum national sur la sécurisation du foncier irrigué au Niger, qui s'est tenu à Konni les 7 et 8 mai 2014.
Organisé par le ministère de l’Agriculture en partenariat avec GWI, l'événement était mis en œuvre par l’UICN et l’IIED, en collaboration avec le haut-commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN) et le haut-commissariat à l’Initiative 3N.
L'observatoire de l'habitat analyse le fonctionnement des marchés du logement neuf (construction neuve et commercialisation des programmes des promoteurs) et d'occasion dans l'aire urbaine du Havre.
Cet observatoire est mené par l'AURH en partenariat avec : CODAH, Communautés de Communes du canton de Criquetot-l'Esneval, Caux Estuaire, Campagne de Caux, DREAL, bailleurs sociaux, professionnels de l'immobilier, organismes bancaires, notaires, CIL, Etablissement Public Foncier de Normandie.
Le document publié en novembre 2014 fait le bilan de l'année 2013.
Dans le cadre de l'animation du réseau des acteurs des démarches alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, PQN-A a organisé un cycle de rencontres. Les 2e rencontres de ce cycle étaient dédiées aux questions de préservation du foncier, d'installation et de transmission en agriculture
LE LOGEMENT EN FRANCE - CELLULE ÉCONOMIQUE FNAIM Edition 2015Monimmeuble.com
Combien y a-t-il de résidences principales en France ? Quelle est la répartition entre maisons et appartements ? Entre propriétaires et locataires ? Les Français sont-ils bien logés ? Combien de ventes ont été réalisées dans l’ancien et dans le neuf l’année dernière ? A quel prix moyens ? Combien les Français empruntent-ils et dépensent-ils pour leur logement ?
Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans l’ouvrage clair et synthétique – Le Logement en France en 2014 - élaboré par la Fédération Nationale de l’Immobilier. Pour Jean-François Buet, Président de la FNAIM, « l’édition 2015 donne une vue d’ensemble de l’environnement dans lequel s’inscrit l’activité immobilière. Il aide à décrypter les enjeux des politiques du logement, en situant à leurs justes places le parc existant et la construction neuve ».
www.fnaim.fr
Communication du Ministère de la Ville et l'Aménagement du Territoire lors de l'atelier national « Guinée: sécurisation foncière des terres agricoles pour les populations affectées par le barrage de Fomi » tenu à Conakry, les 4 et 5 mars 2015.
L’atelier était organisé dans le cadre du partenariat entre le Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique (MEH), par le biais de la Direction Générale du Projet Fomi, et la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest – mise en œuvre par le consortium formé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED), et financée par la Fondation Howard G. Buffett. La rencontre a été coparrainée par les Ministères de l’Énergie et de l’Hydraulique (MEH), de l’Agriculture (MA), et de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT).
L’AURH publie l’Observatoire habitat 2015, un document de 16 pages établissant une synthèse du marché de l’immobilier dans l’aire urbaine du Havre. Le document analyse le fonctionnement des marchés du logement neuf (construction neuve et commercialisation des programmes des promoteurs) et d'occasion dans l'aire urbaine du Havre.
Communication faite lors du forum national sur la sécurisation du foncier irrigué au Niger, qui s'est tenu à Konni les 7 et 8 mai 2014.
Organisé par le ministère de l’Agriculture en partenariat avec GWI, l'événement était mis en œuvre par l’UICN et l’IIED, en collaboration avec le haut-commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN) et le haut-commissariat à l’Initiative 3N.
L'observatoire de l'habitat analyse le fonctionnement des marchés du logement neuf (construction neuve et commercialisation des programmes des promoteurs) et d'occasion dans l'aire urbaine du Havre.
Cet observatoire est mené par l'AURH en partenariat avec : CODAH, Communautés de Communes du canton de Criquetot-l'Esneval, Caux Estuaire, Campagne de Caux, DREAL, bailleurs sociaux, professionnels de l'immobilier, organismes bancaires, notaires, CIL, Etablissement Public Foncier de Normandie.
Le document publié en novembre 2014 fait le bilan de l'année 2013.
Dans le cadre de l'animation du réseau des acteurs des démarches alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, PQN-A a organisé un cycle de rencontres. Les 2e rencontres de ce cycle étaient dédiées aux questions de préservation du foncier, d'installation et de transmission en agriculture
LE LOGEMENT EN FRANCE - CELLULE ÉCONOMIQUE FNAIM Edition 2015Monimmeuble.com
Combien y a-t-il de résidences principales en France ? Quelle est la répartition entre maisons et appartements ? Entre propriétaires et locataires ? Les Français sont-ils bien logés ? Combien de ventes ont été réalisées dans l’ancien et dans le neuf l’année dernière ? A quel prix moyens ? Combien les Français empruntent-ils et dépensent-ils pour leur logement ?
Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans l’ouvrage clair et synthétique – Le Logement en France en 2014 - élaboré par la Fédération Nationale de l’Immobilier. Pour Jean-François Buet, Président de la FNAIM, « l’édition 2015 donne une vue d’ensemble de l’environnement dans lequel s’inscrit l’activité immobilière. Il aide à décrypter les enjeux des politiques du logement, en situant à leurs justes places le parc existant et la construction neuve ».
www.fnaim.fr
A l'occasion de leur conférence de presse annuelle, les Safer ont présenté les données chiffrées des marchés fonciers ruraux et leur analyse. "Faits marquants en 2014, le marché foncier rural est globalement déprimé, excepté celui des terres agricoles et des vignes. Le marché des terres destinées à l'urbanisation est en baisse. La concentration des exploitations continue. [...] La FNSafer continue d'alerter sur la nécessité de préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers... "
Le Département de Loire-Atlantique prépare dans les vallées du Cens, du Gesvres et de l’Erdre le plus grand projet de Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PEAN) de France.
Dans ce cadre, une enquête publique est ouverte du 16 septembre au 18 octobre.
Issu d’une concertation menée pendant quatre ans avec les huit communes, les deux intercommunalités, les instances agricoles concernées et la Chambre d’agriculture, le PEAN des Trois Vallées va permettre, sur une superficie totale de 17 000 ha situés aux portes de l’agglomération nantaise, de protéger durablement les espaces agricoles et naturels et de maîtriser l’étalement urbain en apportant aux activités agricoles pérennité, viabilité et lisibilité.
Les marchés fonciers de l'espace rural dans le Pays de Lorient. Bilan sur 10 ...AudéLor
Ce bilan des marchés fonciers de l’espace rural du Pays de Lorient a ainsi été établi avec la SAFER Bretagne sur la base d’une analyse statistique des notifications de projets de vente.
Établi sur 10 ans (période 2003-2012), il nous montre que la structure des marchés fonciers de l’espace rural du Pays de Lorient, si elle est proche de celle du département, diffère selon les secteurs.
Le Département de Loire-Atlantique, qui conduit actuellement la création de trois Périmètres de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PEAN) sur son territoire, prépare une action spécifique pour le coteau guérandais et le plateau turballais.
Dans ce cadre, une enquête publique est ouverte du 9 septembre au 11 octobre. Issu d’une concertation menée avec les Villes de Guérande et La Turballe, Cap Atlantique, les instances agricoles concernées et la Chambre d’agriculture, le PEAN du coteau guérandais et du plateau turballais va permettre, sur une superficie totale de 1 720 ha, de protéger durablement les espaces agricoles et naturels et de maîtriser l’étalement urbain en apportant aux activités agricoles pérennité, viabilité et lisibilité.
L’Agence foncière de Loire-Atlantique : un outil au service des collectivités.
Structure indépendante, l’Agence foncière de Loire-Atlantique a été créée pour apporter une réponse à la pression foncière importante et grandissante que connaît le département. Elle apporte à ses 22 intercommunalités membres (regroupant 218 des 221 communes de Loire-Atlantique) les moyens, tant financiers que techniques, de maîtriser et acquérir les biens immobiliers nécessaires à leurs projets.
La ressource foncière devenant précieuse dans un département à la démographie galopante (300 000 habitants supplémentaires annoncés pour les 20 prochaines années), l’agence contribue à limiter la consommation de foncier et l’étalement urbain, tout en luttant contre la spéculation immobilière.
Plus de 36 M€ déjà investis pour l’acquisition de 79 hectares
Après un an d’activité, l’Agence foncière de Loire-Atlantique a déjà acquis pour le compte de communes et intercommunalités environ 79 hectares de terrains qui permettront la construction d’environ 3 800 logements, dont 25% de logements sociaux, et 100 000 m² de constructions destinées au développement économique et aux équipements publics. Le montant total de ses investissements dépasse les 36 M€. Le plan pluriannuel d’intervention de l’Agence foncière de Loire-Atlantique mise
Les copropriétés dans l'agglomération de Lorient. Communication Audélor n°127...AudéLor
Un observatoire des copropriétés a été créé par Lorient Agglomération en 2016, dans le cadre d’un dispositif soutenu par l’ANAH. Il permet de recenser l’ensemble des copropriétés et d’estimer celles qui sont potentiellement fragiles.
Le parc des copropriétés représente plusieurs enjeux importants pour l’agglomération de Lorient :
- la revalorisation des centres-villes et centres-bourgs,
- le renouvellement du parc privé,
- le maintien des équilibres au sein du parc privé avec une offre de logements pour des ménages modestes.
- le besoin d’intervenir sur le renouvellement énergétique et faire face aux difficultés techniques liées à l’obsolescence des matériaux de construction, notamment pour le parc issu de la reconstruction.
Avec 2514 copropriétés et 23 577 logements, ce parc représente 47% des logements collectifs de Lorient Agglomération, ce qui en fait une composante importante de l’offre.
L’observatoire a établi un système de notation pour classer les copropriétés suivant leur niveau de fragilité potentielle, selon six indicateurs :
- la vacance de longue durée des logements,
- le taux d’occupants modestes,
- la présence de commerces,
- le pourcentage de petits logements,
- la valeur vénale des logements et l’évolution des prix dans le temps.
Au final, à chaque copropriété du territoire est attribuée une note qui représente le risque potentiel de fragilité.
Analyse des marchés fonciers sur l’aire du SCoT du pays de Lorient. Communica...AudéLor
La connaissance de l’évolution de l’occupation du sol et des mécanismes des marchés fonciers est devenue un prérequis essentiel pour les collectivités dans le cadre de l’élaboration de leurs politiques publiques et notamment de leur stratégie foncière. Elle impacte les politiques de développement économique, de l’habitat, des espaces agricoles et des espaces naturels.
La mise à disposition par la DGFIP des données du service Demande de Valeurs Foncières (DVF) offre l’accès à l’exhaustivité des transactions immobilières du territoire. Elle permet de renforcer l’observation foncière et ainsi d’enrichir la palette d’outils d’aides à la décision pour les acteurs publics.
Le traitement et l’analyse des données DVF par l’observatoire d’AudéLor apporte un éclairage sur les différents marchés fonciers (marché agricole, marché des espaces naturels, marchés des terrains à bâtir…). Les prix des ventes, les surfaces échangées, le nombre de ventes réalisées par année sont autant d’indicateurs de suivi et d’observation du foncier, utiles à connaître lors des phases opérationnelles des politiques publiques.
Ce document constitue une première synthèse du travail de traitement et d’analyse des données DVF réalisé par AudéLor.
Au sommaire de cette étude :
- Les 4 grands marchés fonciers
- Les terres agricoles
- Les bois et forêts
- Les espaces naturels et de loisirs
- Les terrains bruts à urbaniser et les charges foncières
- Les terrains à bâtir pour l’habitat
- Les terrains à bâtir en zone d’activités
- Méthodologie et tableaux détaillés
Forum foncier du Pays Médoc - La démarche Protection des Espaces Agricoles Na...Pays Médoc
Plus d'infos sur le Fofum foncier du Pays Médoc sur http://www.pays-medoc.com/pays-m%C3%A9doc-pratique/les-dossiers-de-l-agri-environnement/forum-foncier/
L'observatoire de l'agriculture du pays de Lorient. Communication AudéLor n°1...AudéLor
L’observatoire de l’agriculture du pays de Lorient (au sens du territoire SCoT du pays de Lorient) permet de partager un diagnostic du secteur agricole sur ses dynamiques économiques en cours sur le territoire, les enjeux de renouvellement des chef•fe•s d’exploitation, le développement des « nouveaux » marchés, mais aussi sur le foncier agricole.
Quelques éléments :
- 537 exploitations agricoles en 2017 soit une perte de 78 fermes depuis 2010
- un maintien des emplois agricoles soutenu par une forte augmentation des salarié•e•s qui représentent ¼ des 1100 emplois agricoles en 2017
- une production laitière toujours dominante avec plus d’1 exploitant•e sur 2
- une féminisation de la profession avec 28% d’exploitantes agricoles
- 1 installation pour 3 départs avec 22 installations en 2017 dont 2/3 ont été aidées
- 2800 emplois liés à l’agriculture (dont l’agro-alimentaire excepté les produits de la mer) soit 3.3% des emplois du pays en 2017
- une forte dynamique de l’agriculture biologique
- 93 exploitations bio en 2017 dont1/3 en maraîchage
- des installations et conversions en bovin lait de plus en plus nombreuses
- 8% SAU engagée en bio en 2017
- les circuits courts réguliers représentent 155 exploitations soit 30% des fermes en 2017 et plus d’1 installation aidée sur 2
- une Surface Agricole Utile de 33 000 hectares soit 38% du pays de Lorient
Foncier économique et locaux d’activités dans le Pays de Lorient de 2010 à 20...AudéLor
Trois ans après le schéma directeur des zones d’activités de Lorient Agglomération (juillet 2011), ce document réalisé par AudeLor vise à dresser un état des lieux du foncier économique et des locaux d’activités à l’échelle du Pays de Lorient.
Il fait le point sur la consommation de foncier économique et la construction de locaux d’activités et compare les évolutions sur la période récente (2010-2013) à celle de la période antérieure au schéma (2003-2009). Il met en évidence le volume et les caractéristiques des disponibilités en matière de foncier économique.
Note de synthèse Séminaire Foncier spécial Friches / Région Nouvelle-AquitaineJeremy ABDILLA
Note de synthèse, totalement non-exhaustive, relative à un Séminaire ayant eu lieu mardi 19 novembre 2019 à l'Hôtel de Région de Bordeaux à l'initiative du Club "Observation et Stratégie Foncière". Cette journée de travail a rassemblé 150 acteurs d’horizons variés (collectivités, services de l’État, agences d’urbanisme et d'architecte) autour du thème "De l’ambition pour nos friches !".
Ce récap totalement a été rédigé par Jeremy Abdilla dans le cadre de son Master 2 « Ingénierie du Développement Economique Territorial » suivi à l'Université de Bordeaux.
Repères économiques Bretagne N°7 : Le foncier économique en Bretagne - étude ...CCI Bretagne
La CCI Bretagne publie l'édition 2013 de l'étude sur le foncier économique en Bretagne. Edité tous les 2 ans, cet outil d'analyse permet de veiller à disposer des capacités d'accueil nécessaires au développement économique et en particulier aux activités industrielles. Près de 170 zones d'activité dites « d'intérêt régional » réparties sur tout le territoire ont été sélectionnées pour l'élaboration de cette étude.
Lorient Agglomération. Votre entreprise, notre priorité. Bienvenue dans la 3è Agglomération de Bretagne. Pourquoi choisir Lorient ?
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Bienvenue dans la 3ème agglomération de Bretagne - votre projet est notre pri...AudéLor
Bienvenue sur l'agglomération de Lorient !
Ce magazine, pratique et facilement consultable, fait état de l’ensemble des informations dont a besoin un porteur de projet ou une entreprise intéressés par le territoire lorientais : son cadre de vie unique, son marché de l’emploi dynamique et diversifié, les filières d’activité présentes, mais aussi les ressources et l’écosystème mis à leur disposition pour accompagner le développement de leur projet.
Une cartographie du territoire permet également de se rendre compte en un seul coup d’œil des sites d’activités, bureaux et espaces collectifs de travails présents, ainsi que des zones et cœur urbains.
www.audelor.com
Agglomération de Lorient : cap sur votre épanouissement !AudéLor
Ce dépliant, ludique et concis, met en avant les atouts du cadre de vie et la diversité de l’offre d’équipements, services, commerces et activités de loisirs ou culturelles dont pourra bénéficier un nouvel arrivant au quotidien sur l'agglomération de Lorient
www.audelor.com
Le Parc Technologique de Soye - Pôle d'innovation de Lorient AgglomérationAudéLor
Implantez votre entreprise au parc de Soye et rejoignez un écosystème innovant et dynamique !
Le Parc de Soye, ce sont 14 hectares orientés sur l’entreprenariat innovant, liant
entreprises de haute technologie et centres de recherche, pour développer des produits et services technologiques et innovants.
Avec l’UBS, il constitue un « écosystème technopolitain » du pays de Lorient, facilitant l’implantation, la synergie et le quotidien des entrepreneurs. Ses résidents ont accès à des compétences, équipements techniques, services et animations dédiés.
■ 4600 m2 de locaux
2 pépinières d'entreprises :
■ CREA : 966 m2 à la location / 34 bureaux & ateliers de 16 m2 à 130 m2
■ TEKNICA : 949 m2 à la location pour entreprises innovantes / 28 bureaux de 13 m2 à 109 m2
2 hôtels d'entreprises (gérés par XSEA https://xsea.fr/ )
■ MEDIA 1170 m² à la location / 8 cellules de bureaux
■ INNOVA 1540 m² à la location / 10 cellules de bureaux / 5 ateliers
2 centres de compétences :
■ IRMA : centre technique pour la conception de pièces techniques par fabrication additive et avec des matériaux de faible impact
■ ComposiTIC (UBS) : plateau technique dédié à la R&D sur la mise en oeuvre de composites innovants
■ 1 Fablab : N°4 - Le fablab du pays de Lorient / Un atout pour favoriser l'innovation !
Découpe laser, imprimante 3D, thermoformeuse, réalité virtuelle… de nombreux moyens de production mis à disposition des entreprises, des étudiants et des particuliers.
Bénéficiez de conseils et du lieu pour prototyper et tester vos idées !
Festival Lorient Océans du 7 au 10 juillet 2022 - Présentation du village innovation proposé par Lorient Technopole - AudéLor et le Pôle Mer Bretagne atlantique
Lorient Agglomération, 3ème agglomération de Bretagne. Un territoire maritime...AudéLor
Un territoire innovant et accueillant... productif... e t touristique
- Un tissu économique diversifié, des savoir-faire spécifiques : Pêche, Agroalimentaire, Tourisme, Construction-Réparation navale, Numérique-Électronique, Nautisme-Matériaux, ÉcoActivités-Énergies…
- Des ambitions basées sur des compétences avérées : hydrogène, propulsion décarbonée, énergies marines renouvelables, alimentation…
- 300 actions / initiatives d’économie verte identifiées, qui limitent la consommation de ressources et les émissions de gaz à effet de serre.
- L’une des 7 Technopoles de Bretagne.
- 400 projets innovants accompagnés par Lorient Technopole entre 2015 et 2020 : 92 % de taux de survie à 5 ans.
- 2 sites d’activités technopolitains : Parc Technologique de Soye et Lorient La Base.
- 4 Centres techniques : ComposiTIC, IDmer (plateforme de recherche et développement pour la transformation de produits alimentaires et la technologie
marine), IFREMER, IRMA (Institut Régional des Matériaux Avancés) et 14 laboratoires de recherche.
- 3 Pépinières d’entreprises, 17 tiers-lieux et espaces collectifs de travail.
- 1 atelier de fabrication numérique et 1 cube de réalité virtuelle « n°4 FabLab ».
- 3 équipements structurants pour le tourisme d’affaires et l’événementiel : Palais des Congrès, Parc des Expos, Salle événementielle K2.
- Le site de Lorient La Base, pôle économique et touristique majeur : Cité de la Voile Éric Tabarly, sous-marin Flore, visites guidées de La Base, Musée sous-marin, Tyrolienne, pôle course au large d’une douzaine de teams...
Le pays de Lorient-Quimperlé vu de l'extérieur. Communication AudéLor n°172, ...AudéLor
AudéLor a réalisé une enquête auprès de 3000 français pour connaître, « vue de l’extérieur », leur perception du pays de Lorient-Quimperlé.
Une enquête réalisée en partenariat avec le cabinet Gece, institut d'études, sondages, enquêtes
Période COVID : le marché de l'immobilier ancien sur le pays de Lorient-Quimp...AudéLor
Représentant chaque année environ trois fois le volume de constructions neuves, le marché de l’ancien joue un rôle majeur dans l’accueil et le maintien de la population sur le territoire.
Le nombre de ventes immobilières (maisons et appartements) a progressivement augmenté de 2014 à 2018 passant de 2660 à 4200 transactions. L’activité du marché a donc été en forte hausse : 12 % par an.
Ainsi, le nombre élevé de transactions a progressivement fait diminuer le stock de logements en vente et la situation de pénurie d’offre sur le marché de l’occasion s’est fait sentir dès la fin de l’année 2019, au cours de laquelle le nombre de transactions est redescendu brutalement à 3500.
L’année 2020, marquée par la crise sanitaire, a également été une année de hausse des prix de l’immobilier assez nette.
Cette étude en évalue l’ampleur et tente, à l’appui d’entretiens menés auprès de professionnels de l’immobilier, d’en identifier les causes.
Période COVID : la construction de logements neufs sur le pays de Lorient-Qui...AudéLor
Les prix de l’immobilier dans l’ancien connaissent de fortes hausses, du fait d’une rétractation de l’offre sur ce marché. La production de logements neufs est donc plus que jamais au coeur des préoccupations pour répondre au besoin des ménages, qu’ils arrivent sur le territoire, déménagent ou décohabitent.
Au coeur des objectifs des SCoT, PLH et PLU, le nombre de logements mis en chantier reste un indicateur majeur des politiques d’urbanisme et d’habitat. Le Pays de Lorient avait connu un net recul en la matière en 2019 (-32,3 % de mises en chantier déclarées), après deux années de fortes hausses.
La baisse du nombre d’autorisations délivrées en 2019 et la crise du COVID-19 faisaient craindre le pire sur la production 2020. Cette dernière ne s’est pas effondrée, connaissant même une très légère hausse.
En revanche, le premier semestre 2021 est marqué par une nette reprise sur Quimperlé Communauté et Blavet Bellevue Océan qui compense le ralentissement sur Lorient Agglomération. De plus, les autorisations (permis de construire) repartent très fortement.
Destination Lorient-Quimperlé. Bilan touristique 2020. Communication AudéLor ...AudéLor
AudéLor réalise chaque année un bilan de l’activité touristique pour la destination Lorient-Quimperlé. Plusieurs indicateurs sont ainsi mesurés : offre et fréquentation des hébergements, des offices de tourisme, des équipements et événements touristiques, des transports, suivi des labels obtenus, etc.
L’activité touristique a sans surprise été touchée par la crise sanitaire de la Covid-19, mais la destination Lorient-Quimperlé, comme la plupart des territoires bretons, a mieux résisté.
Bien que la saison estivale 2020 ait affiché complet, elle n’a pas compensé la baisse de fréquentation annuelle, marquée par des « ailes de saison » creusées par les confinements.
Quelques chiffres de la destination touristique Lorient-Quimperlé :
- 170 km de côte et 22 plages surveillées
- 1700 km de randonnées, 3 véloroutes voies vertes
- 9 bases nautiques, de surf ou d’eau vive, 16 ports de plaisance
- 26 équipements touristiques majeurs de plus de 2000 entrées annuelles (hors Covid), dont : 10 musées, 8 loisirs verts, 4 visites de sites bâtis, 2 visites de sites du vivant
- 3 équipements structurants pour le tourisme d’affaires et l’événementiel
- Un parc diversifié d’hébergements : 52 hôtels, 55 campings, 6 villages de vacances, 6 résidences de tourisme, 4 auberges collectives
- Un territoire labellisé : « Ville et Pays d’Art et d’Histoire », 4 stations classées et 9 communes touristiques, 1 ville de surf, 1 cité fluviale, 4 sites Natura 2000
Ce document est le résultat d’un travail collaboratif mené avec Lorient Agglomération, Quimperlé Communauté, Lorient Bretagne Sud Tourisme, Quimperlé Terre Océane, la Sellor et la Segepex. Il présente des analyses de données à la fois quantitatives, mais aussi qualitatives, collectées notamment auprès des professionnels locaux du tourisme, gestionnaires d’équipements touristiques et organisateurs d’événements.
Nous remercions sincèrement l’ensemble de ces acteurs pour leur précieuse participation, qui permet d’inscrire cet observatoire dans la durée et d’établir des évolutions sur plusieurs années.
Observatoire de l'économie maritime en Bretagne n°2. Juillet 2021AudéLor
L’Observatoire de l’économie maritime en Bretagne est réalisé par les réseaux bretons des chambres de commerce et d’industrie et des agences d’urbanisme et de développement en partenariat et avec le soutien de la Région Bretagne.
Si la Bretagne est sans conteste une région maritime, quel est le poids de cette économie ? Quels en sont les principaux secteurs ? Combien d’établissements et de salariés en dépendent ? Quelles évolutions a-t-elle connues ?
Retrouvez les résultats par filière et par territoire, ainsi qu'un focus sur les effets de la crise sanitaire.
CHIFFRES CLÉS
➡️ 70 350 emplois fin 2019 dans l'économie maritime bretonne
Une croissance de +3% de 2016 à 2019
✅ 2100 emplois supplémentaires en 3 ans
✅ 5 pays bretons avec plus de 4 500 emplois (87% des emplois)
⚓️ 4 grands domaines : Défense liée à la mer, produits de la mer alimentaires, construction et réparation navale et nautisme
➡️ 82,1% des emplois dans ces 4 domaines
Une croissance de +7% des emplois maritimes privés
Les résidences services séniors sur Lorient Agglomération. Communication Audé...AudéLor
Selon les tendances démographiques élaborées par l’Insee Bretagne et les agences d’urbanisme bretonnes, la population augmentera d’ici 2040, avec un nombre de personnes âgées en forte croissance, notamment sur le littoral sud et la zone de Lorient. Ces évolutions à venir sont liées aux grands âges des baby-boomers.
Les enjeux porteront sur les besoins en forte hausse tant en termes de structures d’accueil que de services à la personne permettant aux seniors de rester dans leur logement. Les problématiques d’adaptation des logements, ainsi que d’offre de services adaptés à cette catégorie de population, se poseront également, avec encore plus d’acuité.
AudéLor a réalisé, pour Lorient Agglomération, une étude sur l'ensemble des hébergements des personnes âgées, et en particulier sur les résidences services séniors privés.
Cette étude comprend également une analyse de la démographie des personnes âgées, de leur mobilité résidentielle et de leur niveau de revenus.
Un recueil de témoignages, effectué par AudéLor, auprès des résidents de ces structures, apporte un éclairage contrasté sur divers aspects de la vie en résidences services séniors privées.
Le marché des bureaux sur le Pays de Lorient en 2020. Communication AudéLor n...AudéLor
L'observatoire des bureaux a été mis en place en 2010 à la demande de Lorient Agglomération. Il a pour objectif d'actualiser les caractéristiques et les évolutions du marché local des bureaux, et notamment le niveau de tension offre/demande.
Ce document présente les principaux résultats de la 11ème édition de cet observatoire, réalisée en 2021 sur les données 2020. Il s’appuie sur un travail partenarial d’AudéLor avec Blot Entreprise et l’Immobilière d’Entreprise, que nous remercions pour leur participation active.
En complément, une série de rendez-vous et de contacts préalables ont été menés auprès des professionnels ( propriétaires, commercialisateurs, gestionnaires) locaux de l’immobilier tertiaire : Tourny Meyer, BIIM-Bicheray Immobilier, Celtic Submarine, Patrimoine Expansion, La Colloc, XSEA, CCI du Morbihan, les villes de Lorient et de Ploemeur.
Barographe du Pays de Lorient-Quimperlé n°33. AudéLor, juillet 2021AudéLor
Outil de connaissance du pays de Lorient-Quimperlé, le Barographe propose chaque semestre des synthèses d'études réalisées par AudéLor, ainsi que des éléments de conjoncture économique et une revue de presse.
Les articles à retrouver dans ce numéro :
TERRITOIRE
Les tiers-lieux et espaces collectifs de travail sur le pays de Lorient-Quimperlé
ÉCONOMIE
L'économie verte prend de l'ampleur dans le pays de Lorient-Quimperlé
ÉCONOMIE
Le taux de vacance commerciale passe à la baisse sur Lorient Agglomération
HABITAT
Un parc des logements sociaux entre progression et tension sur Lorient Agglomération
MOBILITÉ
Le point sur la mobilité entre domicile et études dans le pays de Lorient-Quimperlé
TERRITOIRE
Lorient et Saint-Nazaire, regards croisés
CARTOGRAPHIE
Les sites d'activités technopolitains de Lorient Agglomération
Notes de conjoncture et revue de presse
Les niveaux de loyers dans le parc social au 1er janvier 2020 sur Lorient Agg...AudéLor
Depuis 2018, Lorient Agglomération a confié à AudéLor la mission d’observation du parc social.
Il s’agit donc d’un observatoire partenarial qui a pour mission de favoriser la connaissance et la diffusion d’informations dans le domaine du logement social et les échanges entre les différents acteurs concernés (Lorient Agglomération, bailleurs, communes…).
Cette note vise à faire un état des lieux des niveaux de loyers pratiqués dans le parc social au 1er janvier 2020.
A RETENIR
Des efforts importants :
Les loyers du parc social de l’agglomération sont surtout impactés par la typologie et la date de construction du logement
Les loyers pratiqués dans le parc social favorisent une durée d’occupation plus longue
La performance énergétique a très peu d’impact sur les loyers pratiqués
Le parc social de Lorient Agglomération au 1er janvier 2020. Communication Au...AudéLor
La connaissance du parc social aux échelles territoriales pertinentes est un enjeu majeur pour les politiques d’urbanisme et d’habitat compte tenu de sa fonction d’accueil et de son rôle dans le parcours résidentiel des habitants du territoire.
Lorient Agglomération a confié depuis 2018 à AudéLor la mission d’observation du parc social.
Cette note vise à faire un état des lieux du parc locatif des bailleurs sociaux au 1er janvier 2020.
A RETENIR
Des efforts importants :
- Sur le développement de l’offre de petits logements
- Pour une meilleure répartition territoriale dans la production récente
- Pour l’amélioration de la qualité énergétique du parc
Le point sur la démographie du pays de Lorient-Quimperlé. Communication 157, ...AudéLor
Comme chaque année, AudéLor met à votre disposition une fiche récapitulative des résultats du recensement de la population du pays de Lorient - Quimperlé.
Le pays de Lorient - Quimperlé a connu une croissance démographique de +0,32% par an entre 2013 et 2018, soit un tout petit peu moins que la moyenne nationale (+0,35% par an).
Les trois communautés composant le pays de Lorient (Lorient Agglomération, Quimperlé Communauté, Blavet Bellevue Océan) sont en croissance démographique sur la période 2013-2018.
Pour Lorient Agglomération, cette croissance est plus forte entre 2013 et 2018 que sur la période précédente 2008-2013 : +0,30% par an contre +0,25%.
Pour les deux autres communautés la croissance a ralenti :
Quimperlé Communauté : +0,31% contre +1,00%
Blavet Bellevue Océan : +0,52% contre +2,36%
Aux échelles morbihannaise (+0,46% par an), finistérienne (+0,17%), bretonne (+0,47%) et française (+0,35%), les progressions démographiques ont également été ralenties.
Vous trouverez dans cette communication n°157 les résultats détaillés par communes depuis 2008 : les communes ayant connu les plus forte progression démographique (en nombre ou en part) ou les baisses les plus nettes, les changements de tendance.
La vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération : bilan...AudéLor
AudéLor réalise ici le bilan 2018-2021 de la vacance commerciale dans les centralités sur Lorient Agglomération.
Composante essentielle de la dynamique des centres-villes et centres-bourgs, l’activité commerciale fait régulièrement l’objet d’une analyse fine grâce à l’observatoire du commerce réalisé par AudéLor.
Le suivi du taux de vacance dans les centralités permet d’appréhender la « santé » commerciale des villes et des bourgs. Les centralités sont en effet au cœur des enjeux soulevés par le SCoT du Pays de Lorient, notamment au travers du Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) qui en fait les lieux privilégiés d’implantation pour le commerce.
Sur la période 2018-2021, le taux de vacance est passé de 11,5% à 8,3% soit une baisse significative, puisque le taux a diminué dans plus de la moitié des centralités de l’agglomération.
Mise en œuvre du DAAC, multiplication des projets urbains en faveur des centralités, réajustement des loyers sur le centre-ville de Lorient, retour des consommateurs vers plus de proximité ont sans aucun doute participé activement à faire baisser la vacance. Cependant, les dispositifs de soutien mis en œuvre pendant la crise sanitaire ont brouillé les pistes en préservant les entreprises commerciales sur le court terme n’excluant pas leur fragilisation dans les mois à venir.
Ainsi, le commerce a connu une dynamique positive malgré la période incertaine de sortie de crise qui se dessine pour le secteur.
Les sites d'activités technopolitains de Lorient Agglomération. Communication...AudéLor
Dans le cadre de ses missions d’observatoire des espaces d’activités économiques, AudéLor a réalisé une étude spécifique sur les deux sites d’activités qui constituent les espaces de développement privilégié de l’innovation sur le territoire : le parc technologique de Soye et Lorient La Base.
Lorient Agglomération, 3ème agglomération bretonne (204 107 habitants et près de 80 000 emplois), offre un climat technopolitain et toutes les composantes d’un territoire innovant : université, centres de recherches, activités de pointe, entreprises innovantes, structure d’accompagnement de l’innovation (Technopole), réseaux d’innovation.
En 2020, Lorient Agglomération se positionne en 3ème position dans la dynamique technopolitaine bretonne par le nombre d’entreprises suivies sur des projets innovants par Lorient Technopole.
Cette note synthétique, issue de l’étude, propose un focus sur ces espaces technopolitains.
Saint-Nazaire, Lorient, regards croisés. AudéLor, addrn, mai 2021AudéLor
Ce panorama est le premier d’une série de Portraits croisés thématiques des villes de Lorient et de Saint-Nazaire qui devra répondre à plusieurs attentes : conforter le dialogue entre les deux villes, créer du lien, susciter l’envie, faire ressortir les potentiels.
Il s’appuie sur l’analyse d’indicateurs communs à partir de thèmes récurrents que sont l’emploi, l’économie, la démographie et l’habitat.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
2. Contacts : Hélène BOUTELOUP
02 97 12 06 48
2
Directeur de la publication : Philippe Leblanche
ISSN 2118-1632
3. SOMMAIRE
1 CADRAGE DE L’ÉTUDE 4
1.1. LE RÔLE DE LA SAFER 6
1.2. ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES 7
1.3. MÉTHODOLOGIE ET TRAITEMENTS 8
1.4. LIMITES D’UTILISATION DES DONNÉES 8
2 L’ESSENTIEL 9
3 ANALYSE DES MUTATIONS FONCIÈRES
SUR LE PAYS DE LORIENT 10
3.1 LES MUTATIONS FONCIÈRES 10
3.2 ÉVOLUTION ANNUELLE DES VENTES 13
3.3 LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX SUR LA PARTIE NORD DE
LORIENT AGGLOMÉRATION 14
3.4 LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX SUR LA PARTIE SUD DE
LORIENT AGGLOMÉRATION 15
3.5 LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX SUR LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
DE BLAVET BELLEVUE OCÉAN 16
3.6 LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX À L’ÉCHELLE COMMUNALE 17
4 LES SOUS MARCHÉS FONCIERS DE L’ESPACE RURAL
DU PAYS DE LORIENT 20
4.1 LE MARCHÉ DES ESPACES NATURELS 21
4.1.1 LE MARCHÉ DES TERRES AGRICOLES 21
4.1.2 MARCHÉ FORESTIER 26
4.1.3 MARCHÉ ENVIRONNEMENTAL OU MARCHÉ DES ESPACES NON PRODUCTIFS 28
4.2 LE MARCHÉ DE L’URBANISATION 30
4.2.1 LE MARCHÉ DE L’ARTIFICIALISATION 31
4.2.2 LE MARCHÉ RÉSIDENTIEL OU DES MAISONS DE CAMPAGNE 41
4.3 LE MARCHÉ DES ESPACES DE LOISIRS 44
5 LES ESPACES AGRO-NATURELS PROTÉGÉS 47
3
4. 4
Cette étude fait suite au premier état des
lieux des marchés fonciers ruraux, qui a
été réalisé sur le pays de Lorient sur la pé-
riode 2003 à 2012. Il avait fait l’objet d’une
communication partenariale entre la
SAFER et AudéLor (communication n°62,
avril 2014). Il s’agit aujourd’hui de pour-
suivre cet état des lieux sur la période
2013-2017, afin d’analyser les dynamiques
des marchés fonciers ruraux sur les 15
dernières années, en partenariat avec la
SAFER Bretagne et la Fédération Nationale
des SAFER (FNSAFER).
Dans tout le rapport, le pays de Lorient est
entendu au sens du territoire du SCoT du
pays de Lorient approuvé en 2018, à savoir
les 25 communes de Lorient Agglomération
et les 5 communes de la Communauté de
Communes de Blavet Bellevue Océan.
Les analyses géographiques ont été ef-
fectuées de façon à conserver une cohé-
rence avec le premier bilan sur les
marchés fonciers ruraux du pays de Lo-
rient de 2003 à 2012.
Le territoire a été découpé en 3 secteurs
géographiques ainsi dénommés :
n La partie nord de Lorient Aggloméra-
tion ou ex-Communauté de Communes de
la Région de Plouay, qui comprend les
communes de Plouay, Lanvaudan, Calan,
Bubry, Inguiniel et Quistinic. Plus éloigné
du cœur d’agglomération, ce territoire est
resté plus rural et agricole.
n Les autres communes de Lorient Ag-
glomération (19 communes), soit la partie
sud. Ce territoire est à la fois soumis à l’in-
fluence urbaine et littorale.
n la Communauté de Communes de
Blavet Bellevue Océan, constituée des
communes de Nostang, Merlevenez, Ker-
vignac, Plouhinec et Sainte-Hélène. Ce ter-
ritoire est également à la fois périurbain du
fait de la présence de Lorient et d’Auray, et
littoral avec la ria d’Étel et l’océan.
CADRAGE DE L’ÉTUDE1
5. 5
N
Secteurs géographiques
Communauté de Communes de
Blavet Bellevue Océan
ex-Communauté de Communes de
la Région de Plouay (partie nord)
ex-Lorient Agglomération (partie sud)
Languidic
Bubry
Plouay
Guidel
Inguiniel
Inzinzac-Lochrist
Quistinic
Caudan
Ploemeur
Kervignac
Plouhinec
Cléguer
Quéven
Pont-Scorff
Hennebont
Lanvaudan
Merlevenez
Lanester
Nostang
Groix
Lorient
Riantec
Calan
Sainte-
Hélène
Larmor-
Plage
Gestel
Brandérion
LocmiquélicLLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélic
Gâvres
Port-Louis
CA LORIENT
CC BLAVET
BELLEVUE OCÉAN
6. Une Société d’Aménagement Foncier et
d’établissement Rural (SAFER) est une so-
ciété anonyme, sans but lucratif, avec des
missions d'intérêt général, sous la tutelle
des ministères de l’Agriculture et des Fi-
nances. Les SAFER sont issues des lois
d'orientation agricole de 1960 et 1962. Elles
remplissent quatre grandes missions :
n dynamiser l'agriculture et les espaces
forestiers, favoriser l'installation des
jeunes
n protéger l’environnement, les pay-
sages et les ressources naturelles
n accompagner le développement de
l’économie locale
n la transparence des marchés.
La SAFER participe à protéger les terres
agricoles dans le respect de l’environne-
ment et au développement de l’économie
locale. La SAFER facilite l’accès des terres
aux agriculteurs. Elle accompagne aussi
les collectivités dans leur politique de
maintien des terres agricoles et de la pro-
tection de l’environnement (préservation
des espaces naturels, de la ressource en
eau et des paysages, restructuration fores-
tière, mise en place de trames vertes, etc.).
Les principales actions de la SAFER sont
les études foncières et des actions d’achat,
de vente, ainsi que de la gestion de biens
agricoles, forestiers et ruraux.
La SAFER achète des biens agricoles ou
ruraux puis les revend à des agriculteurs,
des collectivités, des établissements pu-
blics nationaux ou locaux (conservatoire du
littoral, parcs naturels, agences, etc.), per-
sonnes privées (conservatoires, associa-
tions, fédérations, entreprises, etc.) dont
les projets répondent à l’objectif de ses
missions. En effet, la loi donne aux SAFER
la possibilité de disposer d’un droit de
préemption, afin de leur permettre de
mener une action cohérente dans le cadre
de leurs missions. Elles sont systémati-
quement informées des projets de vente
par les notaires et peuvent acheter à la
place de l’acquéreur initial, dans l’objectif
de revendre à un autre acquéreur dont le
projet répond mieux aux enjeux d’aména-
gement locaux.
6
LE RÔLE DE LA SAFER1.1
1CADRAGE
DE L’ÉTUDE
7. La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimen-
tation et la forêt (LAAF) de 2014 a renforcé
le rôle des SAFER :
n Cession de parts de sociétés
Aujourd’hui, les SAFER peuvent acquérir à
l’amiable la totalité des parts sociales
d’une société d’exploitation agricole, et
tout ou partie des parts sociales de Grou-
pements Fonciers Agricoles ou Ruraux. De
plus, les SAFER peuvent à présent exercer
leur droit de préemption en cas de cession
à titre onéreux de parts sociales, lorsque
la cession porte sur la totalité des parts
concernant une société de production ou
de propriété agricole, dans la mesure où la
rétrocession réalisée a pour but l’installa-
tion d’un agriculteur.
n Démembrements
Les SAFER peuvent désormais exercer
leur droit de préemption en cas de cession
à titre onéreux de l’usufruit ou de la nue-
propriété des biens soumis à préemption.
Cette faculté n’est admise que dans deux
cas :
n lorsque la SAFER en détient l’usu-
fruit ou est en mesure de l’acquérir conco-
mitamment;
n et/ou lorsque la durée de l’usufruit
restant à courir ne dépasse pas deux ans.
Pour garantir les droits des titulaires de
droits démembrés, la loi prévoit que l’ac-
quisition de la nue-propriété d’un bien par
son usufruitier et celle de l’usufruit d’un
bien par son nu-propriétaire échappe au
droit de préemption des SAFER.
n Préemption partielle
Sous certaines conditions, la loi autorise
les SAFER à exercer leur droit de préem-
ption sur une partie seulement des biens
aliénés lorsque l’aliénation porte simulta-
nément sur des terrains à usage ou voca-
tion agricole et sur une ou plusieurs des
catégories de biens suivants :
n des bâtiments à usage agricole et
les biens mobiliers qui leur sont attachés,
n des bâtiments d’habitation faisant
partie d’une exploitation agricole et/ou des
bâtiments situés dans des zones définies,
n des biens pour lesquels elle ne bé-
néficie pas d’un droit de préemption.
n Obligation d'information de toutes
cessions
Il est désormais prévu que les SAFER doi-
vent être préalablement informées par le
notaire ou, dans le cas d’une cession de
parts de sociétés, par le cédant, de toute
vente ou donation portant sur des biens
ruraux situés dans leur ressort. Cette obli-
gation d’information vaut également pour
les cessions d’usufruit ou de nue-pro-
priété. En cas de non-respect de cette
obligation d’information, les sanctions ap-
plicables diffèrent.
ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES1.2
7
8. 8
Les données traitées sont celles des Dé-
clarations d’Intention d’Aliéner (DIA) soit
les projets de vente, qui sont transmis par
les notaires à la SAFER. La base de don-
nées inclut seulement les DIA, sans les
échanges ni les rétrocessions de la SAFER.
Les donations (6 notifications), les notifica-
tions de cession de parts de société (2 no-
tifications) et les apports en société (9
notifications) ont été écartées des ana-
lyses, car elles constituent des nouveautés
depuis la loi d’avenir pour l’agriculture,
l’alimentation et la forêt (LAAF) de 2014.
Les cessions de nue-propriété sont égale-
ment écartées des analyses (2 notifica-
tions). Le marché hors segmentation (5
notifications) a également été écarté des
analyses, car ces ventes n’ont pas pu être
attribuées à l’un ou l’autre des sous mar-
chés fonciers de l’espace rural.
Les analyses statistiques s’appuient sur
des calculs de moyenne en général pour les
surfaces, mais de médiane pour les prix,
afin d’écarter les valeurs trop extrêmes.
Cela permet également d’avoir une notion
des volumes échangés, puisqu’il s’agit en
réalité de la moitié des biens s’échangeant
au-dessous ou au-dessus de ce prix mé-
dian. Les discrétisations emploient la mé-
thode des ruptures de Jenks.
Des croisements de données ont été réalisés :
n l’orthophotographie de 2013 et 2016,
n les données d’occupation du sol de
2013 (OCS 56),
n le Registre Parcellaire Graphique (de
2015 à 2017),
n la tache urbaine délimitée par Audé-
Lor de 1999 à 2016,
n ainsi que les millésimes cadastraux de
2013 à 2017.
Certains marchés ne sont pas exhaustifs,
en particulier le marché forestier, ainsi que
les marchés de l’urbanisation. Il est donc
difficile de tirer des conclusions sur ces
marchés sur la seule base des données
SAFER. Le marché des espaces de loisirs
est également difficile à analyser, car il re-
groupe des biens très divers, et la destina-
tion de ces biens est difficile à appréhender.
Pour fiabiliser l’analyse, nous nous
sommes également appuyés sur le fichier
de Demande des Valeurs Foncières (DVF)
dont nous disposons sur notre territoire
entre 2009 et août 2017. Un travail a égale-
ment été réalisé avec la Fédération Natio-
nale des SAFER (FNSAFER), notamment
sur la destination des biens vendus, et sur
la fiabilisation des données.
LIMITES D’UTILISATION DES DONNÉES1.4
MÉTHODOLOGIE ET TRAITEMENTS1.3
1CADRAGE
DE L’ÉTUDE
9. 9
930 ha/an
vendus entre 2013
et 2017 tous mar-
chés confondus
soit 2,6% de la SAU
du territoire
vendues dans le
marché agricole
mais 10% des va-
leurs générées
ont quitté l'usage
agricole entre 2013
et 2017 soit 2.1%
de la SAU du terri-
toire
735 ha
MARCHÉ FONCIER RURAL ENTRE
2013 ET 2017
PRIX
MEDIAN
SURFACE
MOYENNE
NOMBRE DE
VENTES
SURFACES
VENDUES (HA)
VALEURS
(MILLIONS d’ €)
MARCHÉ DES TERRES
AGRICOLES NON BATIES
0,35 €/m² 4,8 ha 409 1950 9
MARCHÉ FORESTIER 0,28 €/m² 3,5 ha 108 435 3
MARCHÉ ENVIRONNEMENTAL 0,39 €/m² 5 ha 62 310 1
MARCHÉ DE
L’ARTIFICIALISATION
55 €/m² 6900 m² 389 245 42
Développement économique 11 €/m² 3,1 ha 36 110 11
Habitat individuel 70 €/m² 2400 m² 340 80 30
MARCHÉ DES MAISONS
DE CAMPAGNE
70 €/m² 5420 m² 908 490 167
MARCHÉ DES ESPACES
DE LOISIRS
2 €/m² 3170 m² 489 155 10
TOTAL 2502 4635 249
2 L’ESSENTIEL
65% des surfaces
10. 10
Les marchés fonciers ruraux du pays de
Lorient ont concerné 2502 biens entre 2013
et 2017, ce qui représente 4635 ha, et ont
généré une valeur totale de 249 millions
d’euros, soit une valeur similaire à celle
générée lors de la période précédente,
entre 2003 et 2012.
Les marchés fonciers ruraux sont plus dy-
namiques que sur la période précédente,
notamment en raison de la LAAF de 2014,
qui a renforcé le rôle de la SAFER (cf. Ca-
drage de l’étude p7) et ainsi augmenté le
nombre de notifications à partir de 2016.
Les prix de la terre, en particulier
lorsqu’elle change de destination, ont aug-
menté, ce qui génère des valeurs supé-
rieures.
Entre 2013 et 2017, environ 930 hectares de
terres par an changent de propriétaire
sur le territoire, soit environ 2,6% de sa
surface agricole utile (SAU) recensée en
2010. Cela correspond à ce qui a été ob-
servé sur la région (2,1% SAU) ou le Morbi-
han (2,5% SAU).
Les marchés fonciers ruraux du pays de
Lorient sont structurés ainsi :
n 3745 hectares soit 81% des surfaces
sont restés sur les marchés des espaces
naturels
n 3000 ha soit 65% pour le marché
agricole
n 435 ha soit 9% pour le marché fo-
restier
n 310 ha soit 7% pour le marché envi-
ronnemental
n 735 hectares soit 16% ont été vendus
en vue d’un changement de destination
n 490 ha soit 11% pour le marché des
maisons de campagne
n 245 ha soit 5% pour le marché des
fonds en voie d’artificialisation
n 155 ha soit 3% pour le marché des es-
paces de loisirs, difficile à classer dans
l’une ou l’autre de ces catégories, même si
le changement de destination est a priori
réversible.
Ces ratios sont similaires à ce qui a été ob-
servé lors de la période précédente, entre
2003 et 2012, avec cependant une part d’es-
paces naturels plus importante entre 2013
et 2017.
LES MUTATIONS FONCIÈRES3.
2003 - 2012
3606 biens
8900 ha
241 millions d'euros
12 biens/commune/an
890 ha/an
2013 - 2017
2502 biens
4635 ha
249 millions d'euros
17 biens/commune/an
930 ha/an
ANALYSE DES MUTATIONS FONCIÈRES
SUR LE PAYS DE LORIENT
3
11. 11
En surfaces, le marché agricole domine en
concentrant 65% des surfaces vendues sur
le territoire. Tandis qu’en valeur de trans-
action, les ratios s’inversent : les biens
vendus en vue d’un changement de des-
tination représentent 84% du marché de
l’espace rural, avec 67% de maisons de
campagne et 17% pour le marché de l’arti-
ficialisation. Une vente sur deux concerne
un changement de destination, tandis
qu’elle ne concerne qu’une vente sur
trois pour les espaces naturels.
En Bretagne et dans le Morbihan, le mar-
ché agricole est plus important que sur le
pays de Lorient, que ce soit en termes de
nombre, de surface ou de valeur. Cela s’ex-
plique par le fait que le pays de Lorient
possède une superficie restreinte, avec un
tissu urbain assez dense.
Tandis que le marché forestier et environ-
nemental occupe une place beaucoup plus
restreinte à l’échelle régionale et départe-
mentale que sur notre territoire. Cela s’ex-
plique notamment par une vente excep-
tionnelle de 200 hectares d’espaces
naturels sur Groix, de la commune au
Conservatoire du littoral, sur le site Natura
2000. Sans cette vente, la part du marché
forestier et environnemental se rapproche-
rait de ce qui se passe à l’échelle de la ré-
gion ou du département, mais elle serait
néanmoins légèrement supérieure, avec
une part de 12% contre 10% en Morbihan et
9% en Bretagne.
On observe également une distinction sur
le marché des biens résidentiels, dont la
part en valeur est plus élevée sur notre ter-
ritoire. Les 735 hectares ayant quitté
l’usage agricole entre 2013 et 2017 repré-
sentent 2,1% de la SAU du territoire.
Marchés fonciers ruraux sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
Marché agricole
Marché forestier
Marché environnemental
Marché des espaces de loisirs
Marché des fonds en voie d’artificialisation
Marché des maisons de campagne
en surface en valeuren nombre
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
12. 12
Marché agricole
Marché forestier et environnemental
Marché des fonds en voie d’artificialisation
Marché des maisons de campagne et des espaces de loisirs
en surface en valeuren nombre
Marchés fonciers ruraux sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
Marchés fonciers ruraux sur le Morbihan entre 2012 et 2016
Marchés fonciers ruraux sur la Bretagne entre 2012 et 2016
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
3ANALYSE DES MUTATIONS
FONCIERES SUR
LE PAYS DE LORIENT
13. 13
505 biens ont été vendus en moyenne par
an sur le pays de Lorient, ce qui représente
une surface de 930 ha, et génère une va-
leur de 51 millions. Il y a eu en moyenne 17
biens vendus par an et par commune sur
le pays de Lorient, soit une surface
moyenne de 32 ha, ce qui a généré une va-
leur moyenne de 1,7 million d’euros par
commune.
Cette évolution est constante depuis 2013,
avec une accélération depuis 2016, liée aux
évolutions de la loi d’avenir de 2014 (obli-
gation d’information de toute cession).
Cette augmentation du nombre de notifi-
cations se cumule avec une hausse des
prix, avec une évolution moyenne par an
entre 2013 et 2017 respectivement de +28%
et de +42%.
Si l’on compare avec le reste du départe-
ment et de la région entre 2016 et 2017, le
territoire connaît une forte augmentation du
nombre de biens vendus, ainsi qu’en valeur.
ÉVOLUTION ANNUELLE DES VENTES3.2
24%
35%
22%
34%
42%
36%
Évolution des marchés fonciers ruraux
entre 2016 et 2017
Bretagne
Nombre Surface Valeur
Morbihan Pays de Lorient
17%
-12%
13%
621
364
891
421
870
599
1200
811
1054
307
Nombre et surface des biens vendus (ha)
sur le pays de Lorient
2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de biens Surface en hectares
24 21
34
70
99
Valeur des biens vendus (en millions d’€)
sur le pays de Lorient
2013 2014 2015 2016 2017
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
14. 14
Les marchés fonciers de l’espace rural
sont dynamiques sur la partie nord de Lo-
rient Agglomération, avec 1860 ha vendus
entre 2013 et 2017, soit 40% des surfaces
échangées sur le territoire, alors que la
SAU de la partie nord représente 36% du
territoire. Le dynamisme du marché s’ex-
plique notamment par le fait que ce terri-
toire est plus agricole, mais également
plus boisé.
Le marché agricole occupe ainsi une part
plus forte que sur les autres territoires :
il représente une vente sur trois, et les
trois quarts des surfaces vendues. Il en est
de même pour le marché forestier avec
12% des surfaces vendues, tandis que le
marché d’artificialisation occupe une part
plus faible avec seulement 1% des sur-
faces vendues.
En cinq ans, 205 hectares soit 41 ha/an,
ont quitté l’usage agricole pour le marché
des maisons de campagne ou de l’artifi-
cialisation, soit 1,7% de la SAU de la
partie nord du territoire.
Les surfaces et les valeurs des marchés
fonciers ruraux se rapprochent ainsi de
celles des échelles régionale et départe-
mentale.
SUR LA PARTIE NORD DE LORIENT AGGLOMÉRATION
LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX
3.3
Marchés fonciers ruraux sur la partie nord de Lorient Agglomération entre 2013 et 2017
Marché agricole
Marché forestier
Marché environnemental
Marché des espaces de loisirs
Marché des fonds en voie d’artificialisation
Marché des maisons de campagne
en surface en valeuren nombre
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
3ANALYSE DES MUTATIONS
FONCIERES SUR
LE PAYS DE LORIENT
15. 15
Sur les autres communes de Lorient Ag-
glomération (partie sud), 2260 ha ont été
vendus soit la moitié des surfaces agri-
coles échangées entre 2013 et 2017 sur le
pays de Lorient. Cela correspond à la réa-
lité de l’occupation des sols, puisque la
SAU de la partie sud représente 52% de
celle du pays de Lorient.
La part des surfaces échangées sur le
marché agricole est plus faible que sur la
partie nord, avec seulement 58% des sur-
faces vendues sur les marchés fonciers ru-
raux de ce secteur géographique. Cela
s’explique notamment par une part deux
fois plus importante du marché environne-
mental (en termes de surfaces) que sur le
pays de Lorient. Cette particularité s’ex-
plique par une vente exceptionnelle de plus
de 200 ha d’espaces naturels sur le site
Natura 2000, cédés par la commune de
Groix au Conservatoire du Littoral en 2016.
La part des surfaces quittant l’usage agri-
cole est légèrement plus importante que
sur le pays, du fait de la proximité avec le
cœur d’agglomération, et de la présence
du littoral : 18% des surfaces agricoles
échangées sur les marchés fonciers ru-
raux quittent l’usage agricole sur la partie
sud de Lorient Agglomération.
Ces changements de destination poten-
tiels ont concerné 400 hectares en cinq
ans sur la partie sud de Lorient Agglomé-
ration, soit 80 ha/an, et représentent 2,3%
de la SAU de la partie sud du territoire.
SUR LA PARTIE SUD DE LORIENT AGGLOMÉRATION
LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX
3.4
Marchés fonciers ruraux sur la partie sud de Lorient Agglomération entre 2013 et 2017
Marché agricole
Marché forestier
Marché environnemental
Marché des espaces de loisirs
Marché des fonds en voie d’artificialisation
Marché des maisons de campagne
en surface en valeuren nombre
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
16. Les marchés de la Communauté de
Communes de Blavet Bellevue Océan
(CCBBO) sont beaucoup plus restreints,
avec seulement 360 ha vendus entre 2013
et 2017, soit 11% du foncier échangé sur le
pays de Lorient. Cela correspond à la réa-
lité de l’occupation des sols, puisque la
SAU de la CCBBO représente 12% de celle
du pays de Lorient.
Les marchés des maisons de campagne et
de l’artificialisation occupent une part
beaucoup plus forte que sur le pays, avec
respectivement 16% et 13% des surfaces
des marchés fonciers ruraux, soit presque
un tiers des surfaces quittant l’usage agri-
cole, contre seulement 16% en moyenne
sur le pays.
En cinq ans, 135 hectares ont quitté
l’usage agricole soit 27 ha/an, et repré-
sentent 3,8% de la SAU de la CCBBO.
Les surfaces échangées dans le cadre du
marché forestier et du marché environne-
mental occupent une part plus faible que
sur les autres parties du territoire.
DE COMMUNES DE BLAVET BELLEVUE OCÉAN
LES MARCHÉS FONCIERS RURAUX SUR LA COMMUNAUTÉ
3.5
Marchés fonciers ruraux sur la communauté de communes de Blavet Bellevue Océan entre 2013 et 2017
Marché agricole
Marché forestier
Marché environnemental
Marché des espaces de loisirs
Marché des fonds en voie d’artificialisation
Marché des maisons de campagne
en surface en valeuren nombre
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
3ANALYSE DES MUTATIONS
FONCIERES SUR
LE PAYS DE LORIENT
16
17. N
Valeurs générées
Marchés fonciers ruraux sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
en valeurs générées par les ventes sur chaque commune
Pas de marché
Moins de 2 millions d'euros
2 à 10 millions d'euros
10 à 20 millions d'euros
Plus de 20 millions d'euros
Languidic
Bubry
Plouay
Guidel
Inguiniel
Inzinzac-Lochrist
Quistinic
Caudan
Ploemeur
Kervignac
Plouhinec
Cléguer
Quéven
Pont-Scorff
Hennebont
Lanvaudan
Merlevenez
Lanester
Nostang
Groix
Lorient
Riantec
Calan
Sainte-
Hélène
Larmor-Plage
Gestel
Brandérion
Locmiquélic
Gâvres
Port-Louis
17
En nombre de mutations foncières, Guidel,
Bubry et Languidic sont les communes où
le marché est le plus actif, avec plus de 200
biens vendus. Cela se traduit également en
termes de surfaces. Les communes de
Plouay, Inguiniel et Quistinic sont égale-
ment dynamiques avec plus de 300 ha de
surfaces vendues.
Pour les communes de Bubry, Plouay, In-
guiniel et Quistinic, cela s’explique par une
présence forte de l’agriculture sur ces
communes, ainsi que par une surface
moyenne du lot bien supérieure sur ces
communes. En revanche, en termes de
prix médian au m², les valeurs sont beau-
coup plus faibles, notamment parce que le
marché de l’urbanisation (artificialisation
et maisons de campagne) y occupe une
part faible.
Languidic est une commune très étendue,
et où l’agriculture occupe une place impor-
tante : la SAU de cette commune repré-
sente 46% de la superficie communale.
Cela explique le dynamisme des marchés
fonciers ruraux sur cette commune.
En revanche, sur la commune de Guidel,
7 ventes sur 10 concernent le marché de
l’urbanisation et correspondent à un quart
des surfaces échangées. Le marché des
espaces ruraux y est dynamique, en rai-
son d’une relativement grande superficie
de la commune, la présence du littoral et
une agriculture encore bien présente (37%
SAU).
Groix apparait également comme une
commune dynamique en termes de foncier
rural, mais cela s’explique par la cession
exceptionnelle de 200 ha de la commune
de Groix au Conservatoire du Littoral. Si on
ôte cette vente, il ne reste que 26 ha.
À L’ÉCHELLE COMMUNALE
RURAUX
LES MARCHÉS FONCIERS
3.6
N
Marchés fonciers ruraux sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
en nombre et surfaces cumulées de ventes par commune
Surfaces cumulées (ha)
Pas de marché
Moins de 100 ha
100 - 250 ha
250 - 400 ha
Plus de 400 ha
Nombre de ventes
200
50
10
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
18. 3ANALYSE DES MUTATIONS
FONCIERES SUR
LE PAYS DE LORIENT
18
Prix médian du m²
Moins de 3 €/m²
3 - 15 €/m²
15 - 30 €/m²
30 - 50 €/m²
Plus de 50 €/m²
N
Marchés fonciers ruraux sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
La valeur générée par ces mutations fon-
cières de l’espace rural a dépassé 15 mil-
lions d’euros sur Guidel, Languidic,
Ploemeur et Kervignac. Elle est également
supérieure à 10 millions d’euros sur Riantec,
Plouhinec, Caudan et Bubry. Cela corres-
pond essentiellement aux communes litto-
rales, ainsi qu’aux communes possédant
un très grand territoire comme Languidic.
En revanche, lorsqu’on observe le prix mé-
dian au m² selon la commune, on constate
des prix plus faibles à l’intérieur des
terres, tandis qu’il augmente en se rappro-
chant du cœur de l’agglomération et/ou du
littoral. Cela s’explique par plusieurs fac-
teurs : les disponibilités foncières sont
moins importantes sur ces secteurs géo-
graphiques et, de plus, il s’agit souvent de
ventes de biens destinés à changer de des-
tination, dont le prix de vente est alors plus
élevé que lorsque le bien reste agricole.
19. 19
L’indice de perturbation foncière a été cal-
culé sur le territoire selon la méthodologie
employée par la SAFER et la DRAAF Bre-
tagne (Marchés fonciers de l’espace rural
breton, février 2017). Il permet d’illustrer
les tensions foncières sur différents sec-
teurs géographiques. Les surfaces quittant
l’usage agricole, soit les marchés des mai-
sons de campagne, des espaces en vue
d’être artificialisés et les espaces de loi-
sirs, sont rapportées aux surfaces restant
d’usage agricole (marché agricole, marché
forestier et environnemental). Ces ratios
sont calculés par commune et pour le pays
de Lorient. Chaque ratio communal est
rapporté à celui du pays et multiplié par
100. Ainsi, les communes où l’indice de
perturbation foncière est supérieur à 200
sont celles où il y a deux fois plus de pres-
sion vers un usage non agricole des terres
que la moyenne du pays de Lorient.
Trois communes ont un indice nul : il
n’existe aucun marché foncier rural sur
Port-Louis entre 2013 et 2017, tandis que le
marché des terres restant agricoles est nul
sur la commune de Gâvres. Enfin, sur la
commune de Lanester, cet indice est nul du
fait d’un marché des terres restant agri-
coles extrêmement faible par rapport au
marché des terres quittant l’usage agricole.
On constate que cette pression est plus
forte sur le territoire outre-rade, où les
marchés fonciers ruraux portent sur des
volumes plus restreints et sur les
communes du littoral.
L’indice faible sur la commune de Groix
s’explique par la vente exceptionnelle de
plus de 200 hectares d’espaces naturels
(transfert de propriété de la commune vers
le Conservatoire du Littoral). Si on ôte cette
vente particulière, l’indice devient large-
ment supérieur à 200.
Les indices modérés sur les communes de
Guidel, Nostang et Sainte-Hélène sont liés
au fait qu’une grande majorité des ventes
reste d’usage agricole.
Par ailleurs, l’indice particulièrement élevé
de la commune de Brandérion indique une
tension liée à l’aménagement de la zone
d’activités de Boul Sapin.
Sur Hennebont, l’indice est lié à la vente du
haras d’Hennebont à Lorient Aggloméra-
tion, considérée comme quittant l’usage
agricole : sans cette vente de 21 hectares,
la tension foncière sur ce territoire rede-
vient similaire à celle sur Inzinzac-Lochrist
ou Gestel.
Indice de perturbation foncière
0
Moins de 100
100 - 200
Plus de 200
Pression foncière sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
par commune (base 100)
N
Plouay
Inguiniel Bubry
Inzinzac-Lochrist
Languidic
Quistinic
Cléguer
Caudan
Quéven
Pont-Scorff
Hennebont
Kervignac
Lanvaudan
Merlevenez
Riantec
Plouhinec
Lanester
Nostang
Groix
Lorient
Calan
Sainte-
Hélène
Larmor-Plage
Ploemeur
GestelGuidel
Brandérion
Locmiquélic
Gâvres
Port-Louis
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
20. 20
Les marchés fonciers ruraux du pays de
Lorient ont été analysés sur la période 2013
à 2017. Le graphique ci-dessous reprend
les chiffres clés par sous-marché foncier.
Ont été écartés les donations, les apports
en société, les notifications de cessions de
parts, ainsi que les cessions de nue-pro-
priété.
MARCHÉS FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
ENTRE 2013 ET 2017
MARCHÉ DE
L'URBANISATION
N = 1297 notifications
S = 735 ha
V = 209 millions
MARCHÉ DES ESPACES
DE LOISIRS
N = 489 notifications
S = 155 ha
V = 10 millions
MARCHÉ DE
L’ARTIFICIALISATION
N = 389 notifications
S = 245 ha
V = 42 millions
DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE
N = 389 notifications
S = 245 ha
V = 42 millions
HABITAT
INDIVIDUEL
N = 36 notifications
S = 110 ha
V = 11 millions
AUTRES
N = 13 notifications
S = 55 ha
V = 1 million
MARCHÉ DES MAISONS
DE CAMPAGNE
N = 908 notifications
S = 490 ha
V = 167 millions
MARCHÉ DES TERRES
AGRICOLES
N = 546 notifications
S = 3000 ha
V = 26 millions
BIENS NON BÂTIS
N = 409 notifications
S = 1950 ha
V = 9 millions
BIENS BÂTIS
N = 136 notifications
S = 1045 ha
V = 17 millions
BIENS LIBRES
N = 99 notifications
S = 640 ha
V = 13 millions
BIENS LIBRES
N = 240 notifications
S = 1095 ha
V = 5 millions
BIENS LOUÉS
N = 169 notifications
S = 855 ha
V = 4 millions
BIENS LOUÉS
N = 38 notifications
S = 405 ha
V = 4 millions
MARCHÉ
FORESTIER
N = 108 notifications
S = 435 ha
V = 3 millions
MARCHÉ
ENVIRONNEMENTAL
N = 62 notifications
S = 310 ha
V = 1 million
MARCHÉ
HORS SEGMENTATION
N = 5 notifications
S = 10 ha
V = 2 millions
N = 2507 notifications
S = 4645 ha
V = 251 millions
MARCHÉ DES ESPACES
NATURELS
N = 716 notifications
S = 3745 ha
V = 30 millions
LES SOUS-MARCHÉS FONCIERS
RURAUX DU PAYS DE LORIENT4
21. ENJEUX IDENTIFIÉS
Pression foncière liée à l’urbanisation :
perte de surfaces agricoles productives
Déprise agricole : fermeture des paysages,
et notamment des prairies
Ce marché rassemble le marché des terres
agricoles, du marché forestier et du mar-
ché environnemental (landes, friches,
étangs). Il s’agit des biens qui ne changent
pas de destination a priori à la vente.
Cela représente 81% des surfaces, mais
seulement 12% des valeurs générées par
l’ensemble des marchés fonciers entre
2013 et 2017.
À l’échelle de la région et du département,
le marché des espaces naturels représen-
tent environ 85% des surfaces et presque
30% des valeurs générées, que ce soit sur
la période 2012-2016 ou 2000-2016.
21
LE MARCHÉ DES ESPACES NATURELS4.1
2003 - 2012
1403 biens
7500 ha
73 millions d'euros
2013 - 2017
716 biens
3745 ha
30 millions d'euros
4.1.1. Le marché des terres
agricoles
Le marché des terres agricoles concerne
les terrains à vocation agricole au moment
de la vente, correspondant :
n Aux terrains non bâtis à vocation agri-
cole d’une superficie supérieure à 1 ha,
quelle que soit la nature de l’acquéreur
n Aux terrains non bâtis à vocation agri-
cole d’une superficie inférieure à 1 ha
achetés par des agriculteurs
n Aux biens bâtis à vocation agricole
d’une superficie supérieure à 5 ha, quelle
que soit la nature de l’acquéreur
n Aux biens bâtis à vocation agricole
d’une superficie inférieure à 5 ha, achetés
par des agriculteurs.
Ces biens sont considérés acquis dans une
perspective supposée d’exploitation agri-
cole. Deux catégories de marchés sont
analysées :
n Les biens bâtis ou non
n Les biens loués à un agriculteur ou
libres de location
La nature de l’acquéreur est également
analysée. Les terres acquises par des pro-
fessions non agricoles peuvent correspon-
dre à des terres et des prés ensuite
rétrocédées par la SAFER pour une instal-
lation d’agriculteurs, à l’acquisition par des
collectivités ou assimilées, des entreprises
privées ou des associations, ou encore des
particuliers. Cela ne préjuge pas d’un
changement de l’usage des terres mais
peut indiquer une certaine pression fon-
cière sur les espaces agricoles.
2003 - 2012
1250 biens
6700 ha
67 millions d'euros
125 biens/an
2013 - 2017
546 biens
3000 ha
26 millions d'euros
110 biens/an
5,5 ha en moyenne
22. 4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
22
Le marché agricole représente 546 ventes,
pour une surface de presque 3000 ha, soit
65% des surfaces notifiées du marché de
l’espace rural du pays de Lorient de 2013 à
2017. Cela représente 9% de la SAU du ter-
ritoire. La surface moyenne vendue est de
5,5 hectares sur le pays de Lorient.
Ce marché a généré plus de 26 millions
d’euros, ce qui représente seulement 10%
des valeurs totales. Les ratios sont diffé-
rents pour la région et le département : en
effet, le marché agricole représente plus
de 85% des surfaces vendues et 1/4 des va-
leurs générées. Cela s’explique par le fait
que notre territoire est moins agricole que
la moyenne régionale.
Les communes les plus dynamiques, en
termes de nombre de ventes mais égale-
ment de surfaces cumulées, sont sans sur-
prise les communes les plus agricoles :
Bubry, Inguiniel, Quistinic, Languidic,
Plouay, Guidel et Inzinzac-Lochrist, avec
plus de 30 ventes et une surface cumulée
supérieure à 150 ha. On retrouve cependant
des échanges de terres agricoles représen-
tant une part de plus de 6% de la SAU sur
de nombreuses communes.
En termes de surface, deux tiers des
biens vendus sont non bâtis, soit presque
2000 ha en cinq ans. En Bretagne, il s’agit
de 80% des ventes.
Moins de 6%
6 à 11%
Plus de 11%
Surface cumulée
200 ha
50 ha
10 ha
Marché agricole sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
ratio de la surface vendue sur le marché agricole
et de la SAU communale
N
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
23. 23
4.1.1.1.Marché des terres agricoles
non bâties
Ce marché a concerné un peu moins de
2000 ha de 2013 à 2017, soit environ 400 ha
par an. Plus de la moitié de ces terres non
bâties sont vendues libres c’est-à-dire
qu’elles ne possèdent pas de bail agricole.
Ce marché a été le plus actif sur l’ex-Lorient
Agglomération (190 ha/an), et également sur
le nord de Lorient Agglomération (150 ha/an).
Il ne représente que 45 ha/an sur le territoire
de la CCBBO.
La surface moyenne des terres agricoles
vendues sans bâti est de 4,8 ha sur le pays
de Lorient, alors qu’elle est de 3,4 ha en
Bretagne. Mais la moitié des biens vendus
sans bâti sur le pays possède une surface
inférieure à 2,4 hectares.
Trois ventes sur dix de terres agricoles nues
concernent des terrains de plus de 5 ha, qui
cumulent les 3/4 des surfaces non bâties
vendues.
Le prix médian des terres agricoles sans
bâti est de 3450 € l’hectare, soit 0,35 € le
m². Ce résultat est confirmé par l’analyse
des données DVF, avec un prix médian de
3600 €/ha sur la période 2009 à mi 2017. Ce
prix est légèrement plus élevé sur l’en-
semble de la Bretagne, avec 0,37 € le m²
entre 2012 et 2014*
).
Si on regarde par commune et par an, les
moyennes sur les territoires sont simi-
laires sur l’ex-Lorient Agglomération et la
CCBBO (environ 10 ha par an et par
commune). En revanche, on constate que
le marché des terres agricoles non bâties
sur le nord de Lorient Agglomération est
beaucoup plus dynamique avec 25 ha en
moyenne par an et par commune, princi-
palement porté par les communes de
Bubry et d’Inguiniel.
n 39% des surfaces agricoles non bâties
libres ou louées ont été vendues entre 2013
et 2017 sur la partie nord de Lorient Agglo-
mération, qui représente 36% de la SAU du
territoire.
n La moitié des surfaces agricoles non
bâties ont été vendues sur les autres
communes de Lorient Agglomération, qui
représentent 52% de la SAU du territoire.
La commune de Guidel se distingue, avec
presque 200 ha vendus entre 2013 et 2017,
et la commune de Languidic, avec 210 ha.
n 12% des surfaces agricoles non bâties
ont été vendues sur la CCBBO, avec seule-
ment 45 ha/an vendues entre 2013 et 2017,
qui représentent 12% de la SAU du terri-
toire. La commune de Plouhinec est la plus
dynamique avec 14 ha vendus entre 2013 et
2017.
2003 - 2012
5000 ha
2013 - 2017
409 biens
1950 ha
9 millions d'euros
3450 €/ha
4,8 ha en moyenne
0
20
40
60
80
100
2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de mutations foncières
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
(*) : Les marchés fonciers de l’espace rural breton, février 2017 – publication partenariale de la DRAAF Bretagne et de la
SAFER Bretagne
24. 4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
En Bretagne, plus de 80% des surfaces
sont acquises par des agriculteurs, tandis
que leur part baisse à 2/3 sur notre terri-
toire. Cependant, 82% des surfaces ven-
dues par des agriculteurs sont acquises
par d’autres agriculteurs. Sur le pays de
Lorient, quasiment la moitié des terres
vendues par les agriculteurs actifs et re-
traités sont cédées à des moins de 45 ans
(même tendance régionale).
Tandis que la moitié des surfaces agri-
coles non bâties vendues par des particu-
liers non agricoles sont achetées par des
acquéreurs âgés de 56 ans ou plus.
Plus de la moitié des terres agricoles
nues vendues sur le pays de Lorient sont
libres de location (1095 ha), avec un lot
d’une superficie moyenne de 4,7 ha, et un
prix médian de 3200 €/ha. Mais la moitié
des ventes portent sur des lots de moins
de 2,1 ha.
Plus de la moitié de ces terres agricoles
nues libres de bail ont été acquises par
des exploitants agricoles, âgés en
moyenne de 50 ans, et résidant à 70%
dans la même commune.
Le reste des terres agricoles nues libres
de location ont été acquises essentielle-
ment par des personnes physiques non
agriculteurs, âgées en moyenne de 55 ans
et résidant le plus souvent au sein du pays
de Lorient.
Moins de la moitié des terres agricoles
nues sont vendues avec un bail en cours
sur le pays de Lorient, contre 2/3 en Bre-
tagne. Cela ne concerne plus qu’1/3 des
surfaces agricoles non bâties sur le nord
du pays de Lorient, et sur la CC de Blavet
Bellevue Océan.
Sur les 855 ha de terres agricoles non bâ-
ties louées, plus de 80% sont acquises par
des agriculteurs sur l’ensemble du pays
de Lorient entre 2013 et 2017.
Les ¾ des surfaces non bâties louées
sont revendues au fermier en place en
Bretagne, tandis qu’il s’agit seulement de
la moitié des surfaces sur notre territoire.
Le prix de la terre est légèrement plus
faible pour l’exploitant en place, avec un
prix médian à l’hectare de 3500 € contre
3700 €/ha pour les autres profils d’acqué-
reurs.
24
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
0
150
300
450
2013 2014 2015 2016 2017
Surfaces cumulées en hectares
0
0,5
1
1,5
2
2,5
2013 2014 2015 2016 2017
Valeurs générées en millions
25. Le prix médian des terres agricoles est
plus élevé sur la partie sud du territoire,
avec un gradient du nord au sud, notam-
ment du fait d’une pression foncière plus
forte, et de disponibilités moins impor-
tantes.
Le prix très élevé sur les communes de
Gestel, Larmor-Plage, Lorient, Brandé-
rion et Lanester est également lié au
faible nombre de ventes effectué sur ce
marché.
4.1.1.2. Marché des terres agricoles
bâties
Le marché des terres agricoles bâties est
difficile à analyser car il regroupe des
ventes très diverses : les surfaces vont de
600 m² à plus de 70 hectares, et le bâti peut
aussi bien être à destination de l‘exploita-
tion que de l’habitation.
Cependant, 1/3 des terres agricoles bâties
vendues entre 2013 et 2017 possèdent une
surface inférieure à un hectare. Le prix de
vente médian est alors de 17 € le m², contre
seulement 1 € le m² pour les ventes de plus
d’un hectare.
Lorsque le bâti concerne une maison d’ha-
bitation, son prix moyen est de 150 000 €
sur le pays de Lorient, contre 135 000 € en
moyenne en Bretagne. Lorsqu’il s’agit d’un
bâtiment d’exploitation, son prix moyen est
de 93 000 €, contre 100 000 € en Bretagne.
Les deux tiers des terres agricoles bâties
sont acquises par des professions agri-
coles, dont l’âge moyen est de 45 ans. Les
acquéreurs proviennent le plus souvent du
territoire, et la moitié résident dans la
commune du bien acquis.
60% des surfaces bâties sont vendues
libres de location, soit environ 640 ha entre
2013 et 2017.
25
2003 - 2012
1600 ha
2013 - 2017
137 biens
1045 ha
17 millions d'euros
100 ha
20 ha
Moins de 3450 €/ha
3450 - 4000 €/ha
Plus de 4000€/ha
Prix médian
Surfaces cumulées
10 ha
N
Marché agricole non bâti sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
26. 4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
26
4.1.2. Marché forestier
Ce marché n’est pas exhaustif, il comprend
tous les biens à dominante forestière qui
n’ont pas vocation à être urbanisés. En
effet, les notaires ne notifient pas forcé-
ment l’ensemble des biens qui ne sont pas
soumis au droit de préemption de la
SAFER. Le marché forestier est constitué
de bois acquis pour la production et/ou la
chasse, la production individuelle de bois
de chauffage ou l’agrément.
Le marché forestier notifié à la SAFER
entre 2013 et 2017 représente une surface
d’environ 435 ha, soit presque 10% des sur-
faces échangées sur le pays de Lorient.
Dix ventes concernent des surfaces boi-
sées avec du bâti : elles n’ont pas été in-
cluses dans les analyses ci-dessous, le lot
moyen atteignant dans ce cas 164 000 €
contre 14 000 € sans bâti.
La superficie des ventes du marché forestier
notifié à la SAFER fait en moyenne 3,5 ha,
mais la moitié des ventes n’atteint pas 2,2 ha.
Cela s’explique par le fait que notre territoire
ne comprend pas de grand domaine fores-
tier : il s’agit plutôt de petits boisements dis-
persés sur l’ensemble du territoire.
Huit hectares boisés sur dix sont acquis
par des professions non agricoles, à un prix
médian de 2800 € l’hectare, tandis qu’il est
de 3000 € pour les professions agricoles.
Cependant, le marché forestier notifié à la
SAFER est partiel, la valorisation des don-
nées DVF a permis d’établir un prix médian
de 3600 €/ha entre 2009 et mi 2017 sur le
pays de Lorient.
On observe des disparités territoriales : les
ventes se localisent principalement sur Lo-
rient Agglomération, dont la moitié sur les
6 communes du nord. Le prix médian est
beaucoup plus élevé sur le sud de notre
territoire : en effet, il n’est que de 2200 €/ha
sur la partie nord de l’agglomération avec
3,7 ha vendus en moyenne, tandis qu’il est
de 3500 €/ha sur la partie sud (3,6 ha ven-
dus en moyenne). Quant à la CCBBO, le
prix médian est de 5200 €/ha et la surface
moyenne est beaucoup plus faible (1,9 ha),
avec un nombre de ventes très restreint.
2003 - 2012
124 biens
700 ha
5 millions d'euros
2013 - 2017
108 biens
435 ha
3 millions d'euros
2800 €/ha
3,5 ha en moyenne
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
0
5
10
15
20
25
30
2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de mutations foncières
27. 27
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Surfaces cumulées en hectares Valeurs générées en millions
0
20
40
60
80
100
120
2013 2014 2015 2016 2017
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
2013 2014 2015 2016 2017
Les communes où les surfaces boisées
notifiées ont été les plus élevées sont prin-
cipalement situées au nord du territoire,
mais également à l’est : il s’agit essen-
tiellement des communes de Languidic,
Bubry, Plouay, Inguiniel, Pont-Scorff, Inzin-
zac-Lochrist et Quistinic, avec un prix mé-
dian assez faible. Ces communes
présentent un taux de boisement impor-
tant, ce qui correspond bien à la dyna-
mique de ce marché. Le prix médian élevé
sur le sud du territoire s’explique par des
ventes peu nombreuses, ainsi que par une
utilisation potentielle pour des loisirs, non
identifiée lors de la vente.
Les trois quarts des vendeurs sont des
particuliers non agricoles relativement
âgés (70 ans en moyenne), tandis que les
acquéreurs sont plus jeunes (54 ans en
moyenne) et se composent principalement
de particuliers non agriculteurs.
N
Marché forestier sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
15
5
1
moins de 2 ha
2 - 3.5 ha
plus de 3.5 ha
Surface moyenne
Nombre de ventes
N
Marché forestier sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
Moins de 2500 €/ha
2500 - 4500 €/ha
Plus de 4500€ /ha
Prix médian
2303
1911
1627
2430
2028
903
2500
3949
3340
3351
3978
8431
4531
4859
4600
7288
3249
12600
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019 Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
28. ENJEUX IDENTIFIÉS
Privatisation des espaces naturels
Spéculation foncière
28
4.1.3. Marché environnemental ou
marché des espaces non productifs
Ce marché qu’on qualifie de “non pro-
ductif”, concerne les fonds grevés de
contraintes liées à la protection de la na-
ture, soit les landes, les friches et les
étangs. La destination future de ces
biens est imprécise : ils peuvent être ac-
quis en vue d'une utilisation de loisirs, de
la protection de l’environnement, d’une
urbanisation ultérieure ou d’une produc-
tion agricole ou forestière après défri-
chement.
La surface moyenne du bien vendu sur le
marché environnemental entre 2013 et 2017
est de 5 ha, mais la moitié des biens ven-
dus couvre moins de 1,25 ha.
Sept biens sur dix du marché environne-
mental sont acquis par les collectivités et
assimilées. Sur ces 270 ha, 209 ha corres-
pondent au transfert de landes littorales
par la commune de Groix au Conservatoire
du Littoral en 2016, sur le site Natura 2000,
au prix de 3850 € l’hectare. Il s’agit d’une
vente exceptionnelle.
Le Conservatoire du Littoral a acquis 23
biens, ce qui représente 75% des surfaces
totales du marché environnemental. Les
communes et le département du Morbi-
han, au titre de sa politique de préservation
des espaces naturels sensibles (ENS), se
partagent le reste des surfaces acquises
par des collectivités.
Le prix médian à l’hectare des biens envi-
ronnementaux acquis par les collectivités
et assimilées est de 4070 €. 17 biens repré-
sentant 38 ha ont été acquis par des parti-
culiers non agricoles, avec un lot moyen
de 2,2 ha à un prix médian de 2200 € l’hec-
tare.
Seulement deux biens ont été achetés par
des agriculteurs :
n 1 en 2015, de 3350 m² sur la commune
de Plouay (pour 2400 €, soit 0,7 €/m²), ces
terres ne sont pas exploitées, elles entou-
rent du bâti d’exploitation et il s’agit essen-
tiellement de haies.
n 1 en 2016 sur la commune de Languidic,
d’une superficie de 2000 m² pour 35 000 €
soit 17,5 €/m² (pas d’exemption), avec des
bâtiments d’exploitation et libre de location.
2003 - 2012
29 biens
120 ha
1 million d'euros
2013 - 2017
62 biens
310 ha
1,3 millions d'euros
3870 €/ha
5 ha en moyenne
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Nombre de mutations foncières
0
5
10
15
20
2013 2014 2015 2016 2017
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
29. 29
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Surfaces cumulées en hectares Valeurs générées en millions
0
50
100
150
200
250
2013 2014 2015 2016 2017
0
0,25
0,5
0,75
1
2013 2014 2015 2016 2017
Le prix médian sur le pays de Lorient,
quel que soit le type d’acquéreur est de
3870 €/ha. Il masque cependant d’impor-
tantes variations selon la localisation géo-
graphique : les ventes se situent
principalement au sud du territoire, sur la
bande littorale, au prix médian de 4000 €
l’hectare. Tandis que les ventes sont peu
nombreuses au nord du territoire, avec un
prix médian très faible (1300 €/ha). Il monte
à 4200 €/ha sur la CCBBO, mais avec seu-
lement 6 ventes entre 2013 et 2017.
Ces disparités territoriales correspondent
à la localisation des zonages réglemen-
taires environnementaux sur le territoire.
Les prix médians élevés correspondent
également à des communes où les ventes
ont été peu nombreuses, comme Plouay,
Cléguer ou Caudan.
Marché environnemental sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
N
Moins de 1.9 ha
1.9 - 5 ha
Plus de 5 ha
Surface moyenne
Nombre de ventes
10
2
N
2200
816
2477
1037
4600
3498
3800
7050
8299
4464
4601
3978
8431
4531
4339
4486
3800
5087
6058
7352
3384
4600
Moins de 2500 €/ha
2500 - 5000 €/ha
Plus de 5000€ /ha
Prix médian
Marché environnemental sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019 Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
30. 30
Le marché de l’urbanisation regroupe le
marché de l’artificialisation et le marché
des maisons de campagne. Il s’agit des
biens d’origine agricole vendus en vue d’un
changement de destination.
Ces terres agricoles destinées à changer
de vocation, représentent 16% des sur-
faces, mais 84% des valeurs de l’ensemble
des marchés fonciers sur le territoire.
Les terres ayant quitté l’usage agricole
pour le marché de l’urbanisation entre 2013
et 2017 représentent 2,1% de la SAU du
territoire : cela représente environ 150 ha
par an, soit moins de 0,5% de la SAU par
an. Ces surfaces sont essentiellement
liées au marché des maisons de cam-
pagne.
Sur la Communauté de Communes de Bla-
vet Bellevue Océan, les terres quittant
l’usage agricole constituent 3,8% de la
SAU, mais cela ne représente que 1,7% de
la SAU sur la partie nord de Lorient Agglo-
mération. Cela s’explique à la fois par une
SAU beaucoup plus importante et par un
marché de l’urbanisation moins dyna-
mique sur la partie nord.
LE MARCHÉ DE L’URBANISATION4.2
2003 - 2012
1125 biens
1000 ha
147 millions d'euros
2013 - 2017
1297 biens
735 ha
209 millions d'euros
Marché de l’urbanisation sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
ratio de la surface vendue sur le marché de l'urbanisation
et de la SAU communale
N
1.5
2.2
2.2
2.4
2.3
2.5
2.3
2.9
1.2
1.2
1.7
0.8
0.8
0.8
0.6
1.1
3.1
3.5
3.5
4.2
4.6
4.6
7.8
10.4
6.5
17.8
3.3
Moins de 2.2%
2.2 - 5.0%
Plus de 5.0%
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
31. ENJEUX IDENTIFIÉS
Spéculation foncière
Consommation de terres agricoles et mitage
Morcellement des exploitations
31
4.2.1. Marché de l’artificialisation
Le marché de l’artificialisation comprend
les terrains d’origine agricole destinés à
l’urbanisation mais en théorie non viabi-
lisés (logements, équipements collectifs,
infrastructures…). Il peut s’agir de terrains
constructibles destinés au développement
d’équipements collectifs industriels, arti-
sanaux ou commerciaux, d’habitat indivi-
duel, de carrières ou d’extension du réseau
de transport.
Il faut cependant noter qu’il s’agit d’une
destination probable, et que ces terres
n’ont pas encore quitté l’usage agricole.
Ces terres ont cependant vocation à ne
plus être exploitées, a priori plutôt à court
ou moyen terme. Il s’agit donc de terres
encore agricoles au moment de la vente,
qui vont probablement quitter l’usage agri-
cole dans les prochaines années.
Le marché de l’artificialisation représente
5% des surfaces totales échangées sur le
marché foncier rural entre 2013 et 2017,
mais 17% des valeurs générées. Ces ratios
sont similaires à l’échelle départementale
et régionale.
Les terres ayant quitté l’usage agricole
pour être artificialisées entre 2013 et 2017
représentent 0,8% de la SAU du territoire :
cela représente environ 50 ha par an, soit
moins de 0,2% de la SAU par an.
De façon similaire aux autres marchés fon-
ciers ruraux, le nombre de mutations fon-
cières du marché de l’artificialisation
augmente à partir de 2016. Il en est de
même en ce qui concerne les surfaces et
les valeurs de ces mutations foncières.
Les valeurs ont doublé à partir de 2016, et
sont majoritairement portées par la partie
sud de Lorient Agglomération. Il faut ce-
pendant noter que les valeurs sont égale-
ment relativement importantes sur la
Communauté de Communes de Blavet
Bellevue Océan.
246 hectares sont sur le marché des es-
paces en vue d’être artificialisés entre 2013
et 2017 dont :
n 169 ha sur la partie sud de Lorient Ag-
glomération soit 1% de sa SAU,
n 27 ha sur le nord de Lorient Agglomé-
ration, soit 0,2% de sa SAU
n 50 ha sur la Communauté de
Communes de Blavet Bellevue Océan, soit
1,3% de sa SAU.
2003 - 2012
528 biens
520 ha
52 millions d'euros
2013 - 2017
389 biens
246 ha
42 millions d'euros
6900 m² en moyenne
55 €/m²
Nombre de mutations foncières
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
0
30
60
90
120
150
2013 2014 2015 2016 2017
32. 32
Les communes qui ont artificialisé le plus
l’espace rural de 2013 à 2017 sont les
communes littorales de Kervignac, Ploe-
meur, Guidel, Larmor-Plage et de Rian-
tec. Les communes d’Inzinzac-Lochrist,
Hennebont, Plouay et de Pont-Scorff ont
également artificialisé plus de 10 ha en
cinq ans.
L’artificialisation des terres agricoles pour
l’habitat est présente sur l’ensemble des
communes, excepté Lorient du fait du peu
de terres agricoles sur cette commune. Le
développement économique consomme
des surfaces importantes sur certaines
communes (Kervignac, Hennebont, Bran-
dérion, Plouay, Larmor-Plage) : cela est lié
au développement de zones d’activités
d’échelle intercommunale.
La consommation de terres agricoles sur
Ploemeur et Inzinzac-Lochrist est en ma-
jeure partie liée aux activités d’extraction
présentes sur ces communes.
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Surfaces cumulées en hectares Valeurs générées en millions
0
20
40
60
80
100
2013 2014 2015 2016 2017
0
3
6
9
12
15
2013 2014 2015 2016 2017
moins de 1%
1 à 2.5%
plus de 2.5%
développement économique
terrain à bâtir individuel
autres destinations
N
Marché de l’artificialisation sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
ratio de la surface vendue sur le marché de l'artificialisation
et de la SAU communale
Surfaces cumulées (ha)
20
5
1
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
33. LES ACTIVITÉS
ÉCONOMIQUES
33
Le lot moyen est de 6900 m², au prix mé-
dian de 55 € le m². Mais neuf ventes sur
dix concernent une parcelle de moins
d’un hectare, ce qui représente environ
20% des surfaces totales vendues sur le
marché de l’artificialisation. Leur prix mé-
dian est légèrement plus élevé, 63 € le m².
La moitié des ventes se réalise sur des
surfaces inférieures à 1000 m², avec un
prix médian de 112 €/m². Les plus grandes
parcelles (plus d’un hectare) sont achetées
à 6 € le m², et les acquéreurs se répartissent
entre les collectivités et assimilées (4 €/m²),
et les professions non agricoles, majoritai-
rement des personnes morales (23 €/m²).
83% des surfaces agricoles vendues dans
le marché de l’artificialisation sont vendues
libres de location, sans fermier en place,
au prix médian de 60 € le m², soit quasi-
ment 6 fois plus cher que les surfaces
louées (11 €/m²).
Les acquéreurs se répartissent selon 3
profils : 42% des surfaces sont acquises
par les collectivités et assimilées, 39% par
des personnes morales et 18% par des
personnes physiques principalement non
agriculteurs. Ces acquéreurs particuliers
sont relativement jeunes, avec une
moyenne d’âge de 41 ans, tandis que plus
de la moitié des surfaces sont vendues par
des particuliers, âgés de 68 ans en
moyenne.
Seulement 6% des surfaces vendues le
sont par des agriculteurs. Il faut cependant
rester prudent sur l’interprétation de cette
donnée, car la profession de 13% des ac-
quéreurs n’est pas définie.
Les terrains à bâtir individuels hors lotis-
sement représentent quasiment 9 ventes
sur 10 et génèrent 70% de l’ensemble de la
valeur du marché de l’artificialisation. Ce-
pendant, ils ne couvrent qu’un tiers des
surfaces, tandis que les projets de dévelop-
pement économique couvrent quasiment
la moitié des surfaces pour seulement 1
vente sur 10 et presque 30% des valeurs.
Marché de l’artificialisation sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017, selon la destination des fonds
en surface en valeuren nombre
Projets de développement
économique
Projets d’habitat individuel
Autres (projets d’extraction,
emprises d’infrastructures...)
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
34. Les collectivités et assimilées (communes,
EPCI, EPF, OPH, etc) ont acquis 22 biens,
représentant 89 ha soit environ 80% des
surfaces vendues. Le prix médian de 5 € le
m². La surface moyenne du lot est de 4 ha,
mais la moitié des ventes porte sur des
terrains de moins de 2,1 ha. Ces surfaces
importantes correspondent généralement
à de l’acquisition foncière en vue de réali-
ser une zone d’activités sur le territoire.
Les personnes morales ont acquis 14 biens,
représentant environ 20% des surfaces de
ce segment de marché. La surface
moyenne des terrains acquis par les per-
sonnes morales en vue d’un développement
économique est de 1,5 ha, mais la moitié des
terrains couvre moins de 7400 m², soit des
superficies beaucoup plus faibles. Cela cor-
respond bien à la logique du marché, les
personnes morales acquérant des surfaces
pour leur développement. Le prix médian
est de 22 € le m², soit 4 fois plus élevé que
pour les collectivités.
Ilfautnoterlesfaiblesvolumescorrespondant
à ces sous-segments de marché, ce qui affai-
blit les analyses de prix médian en particulier.
4.2.1.1. Pour des projets
de développement économique
Quel que soit le type d’acquéreur, 36 biens
ont été acquis pour des projets de dévelop-
pement économique entre 2013 et 2017, ce
qui représente 110 ha, soit environ 22 hec-
tares par an.
La moitié des biens vendus possèdent une
surface inférieure à 1,6 ha, tandis que la
surface moyenne vendue est de 3,1 ha par
lot, mais elle oscille entre 1650 m² à Cau-
dan et plus de 21 ha sur la commune
d’Hennebont. Cette dernière vente est
particulière, car elle concerne le haras
d’Hennebont, qui a été acheté conjointe-
ment par Lorient Agglomération et la ré-
gion Bretagne en 2016. En ôtant cette vente
exceptionnelle, la surface moyenne du lot
n’est plus que de 2,6 hectares.
Le prix médian des terrains non bâtis est
de 11 € le m² sur le pays de Lorient entre
2013 et 2017. Lorsque le bien acquis
comporte du bâti, le prix au m² augmente
rapidement.
2003 - 2012
44 biens
156 ha
7 €/m²
3,5 ha en moyenne
2013 - 2017
36 biens
110 ha
11 millions d'euros
11 €/m²
3,1 ha en moyenne
Marché de l’artificialisation à destination du développement
économique sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
N
15 ha
5 ha
1 ha
PRIX en € du m² 11
1
2
2
5
29
97
12
19
10
2
3
13
66
45
20
23
11
824
6
42
4
4
4
4
4
6
5
18
3
13
Plouay
Inguiniel
Bubry
Inzinzac-Lochrist
Languidic
Quistinic
Cléguer
Caudan
Quéven
Pont-Scorff
Hennebont
Kervignac
Lanvaudan
Merlevenez
Riantec
Plouhinec
Lanester
Nostang
Groix
Lorient
Calan
Sainte-
Hélène
Larmor-
Plage
Ploemeur
Gestel
Guidel
Brandérion
LocmiquélicLLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélic
Gâvres
Port-Louis
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
34
35. 35
4.2.1.2. Pour les terrains à bâtir
individuels
Quel que soit le type d’acquéreur, per-
sonne physique ou morale, les terrains à
bâtir individuels (hors lotissement) ont mo-
bilisé 81 ha entre 2013 et 2017, soit 16 ha/an,
ce qui est similaire à la période précé-
dente.
Le prix médian au m² augmente depuis
2013 et atteint en 2017 une valeur de 107 €,
tandis qu’il est de 70 €/m² en moyenne sur
la période de 2013 à 2017.
La surface moyenne vendue est de 2390 m²,
mais elle varie entre 116 m² à Plouhinec et
plus de 6 hectares à Pont-Scorff. Cependant,
la moitié des terrains vendus font moins de
910 m². On observe de plus une tendance à
la baisse de la superficie du terrain, avec
une médiane passant de 1410 m² en 2013 à
820 m² en 2017.
Neuf biens sur dix sont acquis par des per-
sonnes physiques, et représentent 57% des
surfaces. Le prix médian du m² acheté par
les personnes physiques est de 79 € entre
2013 et 2017, contre seulement 25 €/m²
pour les aménageurs.
Les aménageurs n’ont acquis qu’une
trentaine de biens en cinq ans, mais cela
représente 40% des surfaces vendues
pour les terrains à bâtir individuels. Ce
marché a généré environ 8 millions d’eu-
ros entre 2013 et 2017. La superficie
moyenne du lot acquis par les aména-
geurs est de 1 hectare, mais la moitié des
ventes porte sur des terrains de moins de
3800 m². Plus de deux tiers des ventes (en
nombre et en surface) sont réalisées sur
le territoire de l’ex-Lorient Agglomération,
le reste sur la Communauté de
Communes de Blavet Bellevue Océan.
2003 - 2012
152 ha
2013 - 2017
340 biens
81 ha
30 millions d'euros
70 €/m²
2400 m² en moyenne
4100 1510 2922 2700 1664
41
56
68 65
107
70 € /m²
2390 m²
Projets d'habitat individuel autre que du lotissement
Surface moyenne en m² Prix médian du m²
2013 2014 2015 2016 2017
36. 36
La surface du lot des terrains à bâtir indivi-
duels achetés par des particuliers est en
moyenne de 1540 m², mais six ventes sur dix
se réalisent sur des terrains de moins de
1000 m², avec un prix médian de 115 €/m².
Ces ventes représentent presque 1/4 des
surfaces vendues sur ce marché. Le prix
médian au m² diminue logiquement avec
l’augmentation de la taille du terrain. Seu-
lement 10% des ventes concernent des ter-
rains de plus de 2500 m², mais elles
représentent quasiment la moitié des sur-
faces vendues.
La surface moyenne du lot est large-
ment inférieure à celle de la période
2003-2012, qui était de 2700 m², mais les
prix ont augmenté : le prix moyen du lot
était de 56 500 €. Cette forte augmenta-
tion peut s’expliquer par le fait que la dis-
tinction entre les terrains viabilisés et les
terrains bruts est difficile à effectuer.
Les particuliers achètent 7 fois sur 10 à
d’autres particuliers, avec un prix médian de
64 € le m² et une surface moyenne de 1650 m².
Les autres vendeurs sont principalement
des aménageurs, qui revendent probable-
ment des terrains viabilisés, avec un prix
médian bien supérieur : 134 € le m², mais
un lot moyen plus petit (1200 m²).
< 1000 m² 1000 à 1500 m² 1500 à 2500 m² > 2500 m²
Nombre de transactions Prix médian au m²
Surface moyenne du lot en m²
605
115
48
1195
55
46
1957
29 32
6520
11
173
Terrains à bâtir acquis par des particuliers
selon la surface
Il existe de fortes disparités territoriales,
avec un prix au m² sur l’ex-Lorient Agglo-
mération quasiment deux fois supérieur à
celui de Blavet Bellevue Océan et huit fois
supérieur à celui sur le nord de Lorient
Agglomération. Ces différences étaient
moins marquées sur la période précé-
dente, avec un prix au m² quatre fois su-
périeur à celui sur le nord de Lorient
Agglomération. Ces différences sont éga-
lement visibles en ce qui concerne les sur-
faces, avec des lots moyens bien plus
importants en superficie sur le nord de
Lorient Agglomération, contre des super-
ficies de lots beaucoup plus faibles sur
Blavet Bellevue Océan, et encore plus sur
le sud de Lorient Agglomération.
Cela s’explique notamment par des répar-
titions variables selon les secteurs géogra-
phiques : sur la partie sud de Lorient
Agglomération, la majorité des ventes
concerne des petits terrains (< 1000 m²), et
les ventes de plus de 2500 m² ne représen-
tent qu’un tiers des surfaces.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Pays
de
Lorient
Sud
Lorient
Agglom
ération
CC
Blavet
Bellevue
Océan
N
ord
Lorient
Agglom
ération
Répartition du nombre de terrains à bâtir individuels
acquis par des particuliers selon la surface
< 1000 m² 1000 à 1500 m² 1500 à 2500 m² > 2500 m²
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
37. 37
Sur la CC de Blavet Bellevue Océan, les
ventes de terrains de moins de 1000 m² ne
représentent qu’1/3 de l’ensemble des ter-
rains à bâtir, tandis que les terrains de plus
de 2500 m² représentent plus de la ½ des
surfaces vendues sur ce marché.
Sur la partie nord de Lorient Agglomération,
les terrains de moins de 1000 m² ne repré-
sentent plus que 25% des ventes de terrains
à bâtir, tandis que les terrains de plus de
2500 m² représentent plus des 3/4 des sur-
faces vendues en terrains à bâtir.
Les terrains agricoles à destination de
l’habitat sur les communes proches du
littoral et/ou de l’agglomération sont
vendus plus cher, pour des surfaces
moyennes plus faibles. On constate ce-
pendant un prix médian assez élevé sur
Plouay, alors que la surface moyenne est
supérieure à 5000 m² : cette commune est
attractive, mais dispose encore de foncier.
79
94
49
12
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Pays de Lorient
Sud Lorient
Agglomération
CC Blavet
Bellevue Océan
Nord Lorient
Agglomération
Prix médian au m² et surface représentée par les
terrains à bâtir individuels acquis par des particuliers
< 1000 m² 1000 à 1500 m² 1500 à 2500 m² > 2500 m²
Marché de l’artificialisation à destination de l’habitat
sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
N
moins de 1500 m²
1500 - 2500 m²
2500 - 5000 m²
plus de 5000 m²
Surface moyenne
Nombre de ventes
40
10
2
N
moins de 30€/m²
30 - 75 €/m²
plus de 75 €/m²
Prix médian
Marché de l’artificialisation à destination de l’habitat
sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017
15
10
4
30
0
19
16
19
68
66
31
136
43
33
40
35
63
30
124
46
60
16
0
100
125
63
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019 Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
38. Terrains
individuels à bâtir
hors lotissement
acquis par des
particuliers
Prix médian
au m²
Surface
moyenne du lot
en m²
Nombre de
transactions
Surface totale
en ha
Valeur totale
en €
Part des
transactions
Part des
surfaces
Pays de Lorient 79 1540 299 46,1 21 399 874 € 100% 100%
< 1000 m² 115 605 173 10,5 11 841 356 € 58% 23%
1000 à 1500 m² 55 1195 48 5,7 3 552 338 € 16% 12%
1500 à 2500 m² 29 1957 46 9,0 3 112 208 € 15% 20%
> 2500 m² 11 6520 32 20,9 2 893 972 € 11% 45%
Sud Lorient
Agglomération
94 1205 242 29,2 18 188 941 € 100% 100%
< 1000 m² 123 593 155 9,2 10 987 361 € 64% 31%
1000 à 1500 m² 60 1219 35 4,3 2 921 238 € 14% 15%
1500 à 2500 m² 41 1927 33 6,4 2 540 342 € 14% 22%
> 2500 m² 10 4924 19 9,4 1 740 000 € 8% 32%
CC Blavet
Bellevue Océan
49 1830 33 6,0 2 334 800 € 100% 100%
< 1000 m² 81 647 12 0,8 613 810 € 36% 13%
1000 à 1500 m² 55 1142 8 0,9 481 900 € 24% 15%
1500 à 2500 m² 37 2017 6 1,2 453 750 € 18% 20%
> 2500 m² 26 4483 7 3,1 785 340 € 21% 52%
Nord Lorient
Agglomération
12 4526 24 10,9 876 133 € 100% 100%
< 1000 m² 33 839 6 0,5 240 185 € 25% 5%
1000 à 1500 m² 15 1114 5 0,6 149 200 € 21% 5%
1500 à 2500 m² 10 2050 7 1,4 118 116 € 29% 13%
> 2500 m² 10 13 948 6 8,4 368 632 € 25% 77%
38
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
39. 4.2.1.3. Terrains acquis pour
d’autres projets
Deux ventes concernent l’extraction de subs-
tances minérales, et représentent 42 ha :
n 17 ha pour la carrière d’Inzinzac-Lo-
christ en 2017, à un prix de 1,2 € le m²
n 25 ha pour les Kaolins à Ploemeur en
2016, au prix de 0,15 € le m².
Ces parcelles sont destinées à être des ex-
tensions des carrières existantes. Ces sur-
faces ont vocation à changer de
destination, mais elles sont aujourd’hui en-
core exploitées, au moins partiellement.
Les acquéreurs sont des personnes mo-
rales, les sociétés en charge de l’exploita-
tion des carrières.
La différence de prix au m² s’explique pro-
bablement par le fait que la vente sur les
Kaolins se réalise entre deux filiales de la
même société, tandis que les terrains ac-
quis pour l’extension de la carrière sur In-
zinzac-Lochrist sont achetés à un
particulier.
Onze autres ventes concernent de futures
emprises d’infrastructures, et couvrent
une surface totale de 12,5 hectares, au prix
médian de 3 €/m². Les acquéreurs sont
majoritairement des collectivités et assi-
milées, ou des sociétés, notamment en ce
qui concerne des servitudes (GRT GAZ par
exemple). Sur ces ventes, quatre sont en
location, avec un fermier encore en place
au moment de la vente.
4.2.1.4. Selon le profil des acqué-
reurs
Trois profils d’acquéreurs se partagent le
marché de l’artificialisation : chaque profil
représente un tiers des surfaces à urbani-
ser en Bretagne, tandis que sur le pays de
Lorient, les collectivités et assimilées et les
personnes morales ont acquis plus de sur-
faces au détriment des personnes phy-
siques (majoritairement non agricoles).
Les collectivités et assimilées ont acquis
essentiellement des fonds pour les zones
d’activités ou les emprises d’infrastruc-
tures comme vu précédemment, ce qui re-
présente un peu plus de 100 ha acquis
entre 2013 et 2017.
Les biens acquis par les personnes phy-
siques concernent exclusivement des ter-
rains à bâtir individuels hors lotissement,
avec un peu moins de 50 ha acquis entre
2013 et 2017, pour plus de 300 ventes.
Tandis que les personnes morales, soit les
promoteurs immobiliers, les sociétés ci-
viles immobilières, les SARL, etc ont ac-
quis quasiment 100 ha. La moitié des
surfaces concerne l’extraction de subs-
tances minérales, un quart pour les ter-
rains à bâtir individuels hors lotissement,
et un quart pour les fonds acquis pour les
Marché de l’artificialisation sur le pays de Lorient entre 2013 et 2017, selon le profil de l’acquéreur
en surface en valeuren nombre
Collectivités et assimilées Personnes morales Personnes physiques
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
39
40. On constate sur les graphiques ci-contre que
les surfaces des biens acquis par les collec-
tivités et assimilées sont extrêmement va-
riables, tandis que le prix médian au m² varie
peu, et reste assez faible. Cela s’explique par
des opérations qui peuvent aussi bien être à
l’échelle de plusieurs hectares que d’une
seule parcelle.
On observe la même logique pour les biens
acquis par les personnes morales, avec une
dispersion cependant plus faible des sur-
faces et un prix médian au m² plus élevé.
Tandis que les biens acquis par les per-
sonnes physiques possèdent une superficie
très resserrée autour de la médiane, avec
une variabilité beaucoup plus importante du
prix médian au m². Cela s’explique notam-
ment par le fait que ces terrains à bâtir indi-
viduels comprennent à la fois des terrains
viabilisés et des terrains nus, dont le prix au
m² varie très fortement.
13 482
864
4040
10250
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
Collectivités
et assimilés
Personnes
physiques
Personnes
morales
total
Dispersion des surfaces (en m²) selon le profil des acquéreurs
Q25 Q50 ou médiane Q75
Collectivités
et assimilés
Personnes
physiques
Personnes
morales
total
Q25 Q50 ou médiane Q75
4,9
74,0
24,5
55,1
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
100,0
120,0
140,0
Dispersion du prix médian au m² selon le profil
des acquéreurs
40
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
41. ENJEUX IDENTIFIÉS
Spéculation foncière
Durcissement de la réglementation sur
la construction en dehors des bourgs
4.2.2. Le marché des maisons de
campagne
Le marché des maisons de campagne se
compose des anciens corps de ferme ou
des bâtiments d’origine agricole, quittant
l’usage agricole et vendu avec un terrain
de moins de 5 hectares, pour un usage de
résidence principale ou secondaire. Il ne
s’agit pas de terrains à construire, mais
seulement du foncier agricole possédant
déjà du bâti.Certaines propriétés ont pu
avoir quitté l’usage agricole lors d’une
vente précédente. En effet, la quasi-totalité
des transactions portent sur des terres qui
ne sont plus exploitées a priori au moment
de la vente : seulement 4% des terres ven-
dues sont encore louées à un agriculteur.
Ce marché représente seulement 11% des
surfaces mais il a généré 2/3 de la valeur
totale des marchés fonciers ruraux, tandis
qu’il représente la moitié en Bretagne ou
pour le département du Morbihan entre
2012 et 2016. Cependant, on observe une
évolution très nette : la surface vendue
dans le marché des maisons de campagne
en cinq ans est équivalente à celle vendue
en dix ans et a généré une valeur bien su-
périeure.
De 2013 à 2017, environ 900 maisons à vo-
cation de résidence principale ou secon-
daire se sont vendues sur le pays de
Lorient, soit environ 180 maisons par an. Le
prix moyen du lot est de 185 000 €, pour une
surface moyenne de 5420 m². La moitié des
biens a cependant une superficie inférieure
à 2050 m².
En comparaison, le lot moyen en Bretagne
est de 127 000 € entre 2012 et 2014, avec une
surface moyenne de 7000 m² et une mé-
diane inférieure à 3000 m².
Il s’agit d’une évolution assez nette par
rapport à la période précédente, 2003-2012,
où le nombre de maisons vendues sur le
pays était trois fois plus faible, environ 60
par an, avec un prix moyen du lot inférieur
(158 000 €) pour une surface moyenne bien
supérieure (8500 m²).
Cette augmentation est principalement
portée par les communes du sud de Lorient
Agglomération. Le prix moyen des lots a
augmenté de 20% entre 2013 et 2017, avec
une valeur moyenne proche de 200 000 € en
2017, atteignant les prix de 2007-2008.
Il faut modérer ce constat car les effets de
la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimenta-
tion et de la forêt de 2014 ont commencé à
se faire sentir en 2015 : le nombre de noti-
fications à la SAFER a fortement augmenté.
597 biens
490 ha
95 millions d'euros
8500 m²/lot en
moyenne
2013 - 2017
908 biens
490 ha
167 millions d'euros
70 €/m²
5420 m²/lot en
moyenne
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
0
100
200
300
400
2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de maisons de campagne
41
2003 - 2012
42. Leprixmédianaugmentedemanièreconti-
nue depuis 2013 sur le pays de Lorient. Les
biens vendus sur les communes du littoral et
de la première couronne de l’agglomération
atteignent en général un prix médian plus
élevé que sur le reste du territoire.
Les ventes de maisons de campagne sur la
Communauté de Communes de Blavet Bel-
levue Océan atteignent cependant des prix
élevés sur les dernières années, tandis que
les biens vendus sur la partie nord restent à
des prix plus modérés, avec une augmenta-
tion plus faible également.
Les surfaces moyennes vendues sont plus
importantes au nord et à l’est du territoire, et
sont généralement associées à des prix mé-
dians faibles. Tandis que les maisons de
campagne vendues sur les communes de la
partie sud du territoire sont plus chères et de
superficie moyenne plus faible. Il y a un effet
de gradient entre le littoral, le rétro-littoral
et les communes plus rurales.
42
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Surfaces cumulées en hectares Valeurs générées en millions
0
30
60
90
120
150
180
2013 2014 2015 2016 2017
0
20
40
60
80
2013 2014 2015 2016 2017
Marché des maisons de campagne sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
moins de 2500 m²
2500 - 5000 m²
plus de 5000 m²
Surface moyenne
Nombre de ventes
100
25
5
N N
Moins de 60 €/m²
60 - 100 €/m²
Plus de 100 €/m²
Prix médian
Marché des maisons de campagne sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
31
29
20
14
67
69
92
12
50
133
239
48
54
60
37
86
108
108
57
104
132
323
148
77
74
69
86
184
201
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019 Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
43. Les trois quarts des surfaces acquises le
sont par des personnes résidant en Bre-
tagne et essentiellement dans le Morbihan.
Cette répartition est similaire à celle de la pé-
riode précédente (2003-2012), mais on atteint
désormais 60% au sein du pays de Lorient
contre 52%. Au sein du pays de Lorient, 1/3
des surfaces sont même acquises par des
résidents de la commune d’achat de la mai-
son de campagne.
Un quart des surfaces sont quant à elles ac-
quises par des personnes originaires
d’autres régions de France (voire hors terri-
toire national), dont 10% d’Ile-de-France.
Dans 2/3 des cas, l’acquéreur et le vendeur
proviennent a minima de la même région
(principalement Bretagne) : 13% résident au
sein de la même commune, et 50% habitent
dans le même département (Morbihan).
L’origine des acquéreurs n’est pas rensei-
gnée pour seulement 1% des surfaces.
Les maisons de campagne sont achetées
uniquement par des professions non agri-
coles, et neuf acquéreurs sur dix sont des
particuliers âgés en moyenne de 45 ans.
Les maisons de campagne sont essentielle-
ment vendues par des personnes physiques,
de profession non agricole : 85% des ventes,
soit 80% des surfaces. Ces particuliers sont
âgés en moyenne de 61 ans.
43
Origine géographique des acquéreurs de maisons de campagne
entre 2013 et 2017 sur le pays de Lorient (part des surfaces)
13%
4 %
10%
13%
Reste du
Morbihan
Reste de la
Bretagne
Région
parisienne
Autre
localisation
19 %
77 %
Même commune
41 %
Reste du pays
de Lorient
44. ENJEUX IDENTIFIÉS
Mitage de l’espace agricole et naturel
par des espaces de loisirs
Perte de surfaces agricoles productives
44
Le marché des espaces de loisirs regroupe
tous les espaces soustraits de l’agriculture
et non imperméabilisés, acquis par des
professions non agricoles. Ces biens sont
acquis pour améliorer le cadre de vie des
acquéreurs (étang ou prairie de loisirs, ter-
rain pour agrandissement privatif…), ou
pratiquer une agriculture non profession-
nelle (chevaux, potager, etc). Ils peuvent a
priori retrouver un jour une vocation agri-
cole. Ce marché étant difficile à interpréter,
et surtout à catégoriser dans un type de
marché foncier, il est détaché des terres
agricoles vendues en vue d’un changement
de destination, ainsi que des terres ne
changeant pas de vocation.
Le marché des espaces de loisirs concerne
489 biens entre 2013 à 2017 sur le pays de
Lorient, soit un peu moins d’une centaine
par an, selon un rythme équivalent à la
période précédente 2003-2012. En termes
de surfaces, ce marché représente 3% du
total soit une surface d’environ 155 ha,
contre 360 ha en 2003-2012 : le rythme est
similaire sur les deux périodes, avec envi-
ron 30 hectares par an. Ce marché repré-
sente près de 10 millions d’euros en cinq
ans, ce qui est similaire à la période pré-
cédente.
La surface moyenne sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017 est d’environ 3170 m²,
avec un prix médian de 2 €/m². La surface
moyenne est légèrement inférieure par
rapport à la période précédente (3360 m²).
La moitié des biens concernent des
parcelles de moins de 1900 m².
LE MARCHÉ DES ESPACES DE LOISIRS4.3
2003 - 2012
1 78 biens
360 ha
21 millions d'euros
3360 m²/lot en
moyenne
2013 - 2017
489 biens
155 ha
10 millions d'euros
2 €/m²
3170 m²/lot en
moyenne
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Nombre de ventes d’espaces de loisirs
2013 2014 2015 2016 2017
0
20
40
60
80
100
120
140
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
45. 45
Partie sud LA Partie nord LA CCBBO Partie sud LA Partie nord LA CCBBO
Surfaces cumulées en hectares Valeurs générées en millions
0
10
20
30
40
2013 2014 2015 2016 2017
0
1
2
3
2013 2014 2015 2016 2017
La CC de Blavet Bellevue Océan possède
un marché d’espaces de loisirs relative-
ment dynamique, avec 23 hectares de
ventes cumulées entre 2013 et 2017. Les
communes littorales de Guidel, Ploemeur,
Plouhinec et Riantec ont cumulé plus de 40
hectares vendus en espaces de loisirs sur
la période 2013-2017, avec quasiment 15 ha
sur Guidel. Viennent également en tête de
classement des communes plus “rurales“,
avec plus de 10 hectares vendus par
commune : Inzinzac-Lochrist, Bubry, Quis-
tinic, et Languidic.
Les prix médians les plus élevés sont
constatés sans surprise sur le littoral,
avec plus de 9 €/m² sur Groix, ou presque
6 €/m² à Plouhinec. On retrouve égale-
ment des prix médians plus élevés sur les
communes avec une pression foncière éle-
vée : 4 €/m² sur Caudan ou 3 €/m² sur
Merlevenez. Le prix médian très élevé
constaté sur Pont-Scorff et Calan résulte
d’un nombre de ventes faible.
Marché des espaces de loisirs sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
N
Surface moyenne
Nombre de ventes
40
10
2
moins de 3000 m²
3000 - 6000 m²
plus de 6000m²
31
N
Moins d'1,5 €/m²
1,5 à 3,5 €/m²
Plus de 3,5 €/m²
Prix médian
Marché des espaces de loisirs sur le pays de Lorient
entre 2013 et 2017
3,0
0,4
1,0
3,3
5,0
6,6
0,7
1,8
1,4
0,8
1,5
0,4
25,2
18,8
1,6
3,0
2,1
2,0
5,7
1,2
9,2
4,0
7,5
2,0
2,1
2,3
0,7
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019 Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
46. Ce marché est constitué de petites
parcelles avec 97% des ventes infé-
rieures à un hectare, majoritairement ac-
quises par des personnes physiques (à
85%), âgés en moyenne de 53 ans, le reste
se répartissant entre les aménageurs et
les collectivités et assimilées. Les 3/4 des
vendeurs sont également des particuliers
non agriculteurs, âgés en moyenne de 68
ans. Les professions agricoles représen-
tent seulement 10% des vendeurs.
Seulement 17% des surfaces des espaces
de loisirs sont acquises par des habitants
d’une autre région que la Bretagne, dont
environ la moitié viennent d’Île-de-France.
La présence de ces derniers est plus mar-
quée sur le littoral, notamment à Riantec,
Guidel, Sainte-Hélène ou encore Groix.
Plus des deux tiers des acquéreurs rési-
dent au sein du pays de Lorient, et 40%
dans la commune d’achat du bien.
Origine géographique des acquéreurs des espaces
de loisirs entre 2013 et 2017 sur le pays de Lorient
10%
5 %
7%
10%
Reste du
Morbihan
Reste de la
Bretagne
Région
parisienne
Autre
localisation
39 %
83 %
Même commune
29 %
Reste du pays
de Lorient
46
4LES SOUS MARCHÉS
FONCIERS RURAUX
DU PAYS DE LORIENT
47. Cette analyse porte sur les parcelles ca-
dastrales qui ont pu être localisées, soit
97% des ventes des marchés fonciers ru-
raux du pays de Lorient entre 2013 et 2017.
En moyenne, les marchés fonciers ruraux
dans les espaces agro-naturels protégés
(EAP) du SCoT du pays de Lorient concer-
nent 356 hectares entre 2013 et 2017, soit
moins de 6% de la surface de ces espaces
agricoles préservés. Ces ventes dans les
EAP représentent moins de 8% de l’en-
semble des marchés fonciers ruraux du
pays de Lorient.
On peut noter que 86% des surfaces ven-
dues dans les marchés fonciers ruraux ne
changent pas de destination dans les EAP,
contre 81% sur l’ensemble du territoire.
Les surfaces agricoles changeant de des-
tination représentent 39 hectares soit 11%
des surfaces vendues (contre 16%). An-
nuellement, cela représente 7,7 hectares
de surfaces changeant de destination sur
l’ensemble des espaces agro-naturels pro-
tégés. Il n’y a pas de surfaces en mutation
sur trois EAP :
n EAP n°2 : Pont-Scorff
n EAP n°7 : Kervignac
n EAP n°8 : Lanester.
Sur les autres EAP, les surfaces agricoles
en mutation varient entre 5000 m² et qua-
siment 10 hectares.
En moyenne, 40% des surfaces vendues
dans les marchés fonciers ruraux sont ac-
quises par des professions non agricoles
dans les EAP, contre 55% sur l’ensemble
du territoire.
ZOOM SUR LES ESPACES
AGRO-NATURELS PROTÉGÉS
DU SCOT DU PAYS DE LORIENT
N
Inzinzac-Lochrist
Quistinic
Cléguer
1
5
2
6
12
13
11
4
3
10
7
9
8
Cléguer
Quéven
Pont-Scorff
Hennebont
Kervignac
Lanvaudan
Merlevenez
Riantec
Plouhinec
Lanester
NostangLorient
Calan
Sainte-
Hélène
Larmor-
Plage
Ploemeur
Gestel
Guidel
Brandérion
LocmiquélicLLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélicLocmiquélic
Gâvres
Port-Louis
Espaces agronaturels protégés
Surfaces vendues en ha
75
25
5
Surfaces restant agricoles
ou naturelles
Surfaces agricoles à destination
de loisirs
Surfaces agricoles changeant
de destination
Source : SAFER Bretagne - Traitement : AudéLor - Juin 2019
47
5
48. 12 avenue de la perrière
56324 Lorient cedex
02 97 12 06 40
www.audelor.com
Pour télécharger
les communications
d'AudéLor : www.audelor.com