Comment utiliser les médias sociaux pour améliorer l’e-‐réputation des PME ?...Joackim Weiler
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L’actualité récente ne cesse de nous le prouver : la manière de communiquer a
été bouleversée par Internet plus particulièrement par le Web 2.0 et les médias
sociaux. Pour preuve, un simple message posté sur un réseau social par Valérie
Trierweiler, compagne de l’actuel Président de la République Française, a suffit à
bousculer le monde médiatico-politique français. Les médias sociaux ont aussi
changé les méthodes de communication des entreprises et des organisations diverses.
Pour preuve l’apparition d’un nouveau métier : le « community manager » ou
« l’animateur de communauté », embauché pour développer la visibilité d’une marque
auprès d’une communauté. La réputation en ligne est bien devenue un véritable enjeu.
Qu’en est-il des PME ? Leurs façons de communiquer ne sont pas identiques à
celles des grandes entreprises. Elles agissent à une autre échelle et bénéficient souvent
de ressources plus limitées, en matière de financement, temps ou compétences. Il est
donc intéressant d’étudier quels sont les enjeux des médias sociaux pour les PME.
Mieux encore, nous souhaitons les accompagner dans la découverte du Web 2.0 et de
ses outils.
Le mémoire de l’Ecole de Management de Strasbourg emprunte au monde
professionnel ses objectifs et à l'exigence académique universitaire sa méthodologie.
Dans l’optique de mettre à disposition des PME des résultats à mettre en oeuvre de
manière concrète et pratique, notre problématique portera sur l’utilisation des médias
sociaux par les PME pour améliorer leur e-réputation. Dans une première partie nous
étudierons la définition et les enjeux des concepts-clés que sont l’e-réputation et les
médias sociaux. Dans un second temps nous présenterons la méthodologie et les
résultats de notre une enquête qualitative, menée auprès d’experts de l’e-réputation et
de la communication numérique à propos des stratégies à adopter par les PME sur les
médias sociaux. Finalement nous établirons un guide pratique dans le but d’aider de
manière concrète les PME souhaitant soigner leur e-réputation et s’impliquer sur les
médias sociaux..
Mémoire Master II - Associations et médias sociaux : Relation de complémentar...GADIOUX Jean-Luc
Ce mémoire a pour thème les médias sociaux en ligne et leurs interactions possibles avec les associations. Il s’inscrit dans un contexte où les responsables associatifs, relayés par certains médias, évoquent une crise du bénévolat, et où émergent des mobilisations citoyennes facilitées par l’engagement à travers les médias sociaux en ligne. Dans la première partie de ce mémoire, nous définissons ce qui caractérise l’engagement associatif. Puis nous étudions les risques de substitution de l’engagement militant traditionnel par les médias sociaux en ligne, et les opportunités que peuvent représenter ces derniers pour le monde associatif. Dans un deuxième temps, appuyés par la théorie de Marck Granovetter, « la force des liens faibles », nous nous efforçons de montrer en quoi les médias sociaux peuvent être des outils de renforcement d’un réseau militant et comment ceux-ci peuvent permettre d'élargir la diffusion du projet politique des associations. Enfin, est posée la question de l'adéquation du ou des médias sociaux issus de l’économie marchande avec les valeurs de l'Education Populaire, et des liens éventuels avec le mouvement du Logiciels Libres.
Memoire de fin d'études pour le diplome de Chef de Projet Informatique et Rés...Arnold Stellio
Les données informatiques nécessaires au fonctionnement de l’activité de l’entreprise sont d’une importance capitale pour l’entreprise. La perte de ces données pourrait la gêner, la paralyser et même dans les cas extrêmes, lui être fatale. Il faut donc être capable d’anticiper la perte inattendue des données et être en mesure de proposer un plan de récupération de ces données si précieuses. C’est pourquoi, il est nécessaire de les sauvegarder régulièrement. Vous conviendrez avec moi qu’une entreprise telle que LDL TECHNOLGY possède déjà un système de sauvegarde de ses données informatiques. Cependant, dans un souci d’amélioration et d’optimisation de sa stratégie de sauvegarde des données, l’entreprise, par le biais du responsable du système d’information, a posé la problématique suivante : comment peut-on automatiser les sauvegardes internes et externes, qui dans la majorité des cas se font manuellement ?
Durant ces six mois passés en entreprise, mon travail était de répondre à cette problématique.
Ce document comporte quatre grandes parties :
la première partie n’est autre que la présentation de l’entreprise d’accueil. La deuxième partie est celle liée à la gestion de projet, on y retrouve le cahier des charges, une étude de l’existant (moyens et des procédés mis en place pour sauvegarder les données en interne et en externe), ce sera l’occasion de faire l’état des lieux et d’avoir une idée de comment les données sont sauvegardées.
La phase suivante consiste à l’étude d’un panel des solutions répondant aux critères définis dans le cahier des charges.
Cette partie sera bouclée par une synthèse des résultats des tests qui ont été élaborés.
La dernière partie, c’est l’étude scientifique.
Mémoire en anglais et français.
L'impact des blogueurs influents sur la décision d'achatCamille Zoppardo
Aujourd’hui, l’évolution des pratiques sur Internet et l’émergence du Web 2.0 amène les entreprises à repenser leurs stratégies de marketing et de communication. En effet, les outils qui sont désormais à la disposition des consommateurs sur Internet, permettent de collecter des informations précieuses, pour se faire une idée bien précise du produit à acheter et ce avant même de passer à l’acte d’achat. Les blogs et autres forums et plateformes communautaires rendent possible cette prise d’informations. Ces phénomènes obligent donc les annonceurs à prendre en compte l’influence que peut avoir les messages diffusés sur Internet sur leur marque et sur leurs ventes.
Dans ce contexte, l’émergence des blogs, ces journaux ou carnets de bord sur Internet, prend toute son importance dans la décision d’achat. Désormais les blogueurs ont un réel auditoire d’internautes qui suivent leur avis et articles. Par leur position et leur discours, ils se retrouvent donc être de réels prescripteurs sur Internet. Ainsi il nous est apparu intéressant de nous poser les questions suivantes : Les blogs constituent-ils une réelle zone d’influence sur Internet ? Quel est l’impact des blogueurs dans la prise de décision d’achat ? Comment s’exerce l’influence et la prescription sur Internet, via les blogs ?
A la lumière d’une analyse de différents blogs ainsi que d’une étude réalisée auprès des blogueurs, nous avons tenté de répondre à ces questions. Finalement nous sommes arrivés à la conclusion que le blogueur ne constitue pas à lui seul un influenceur. En effet, c’est finalement Internet tel qu’il est constitué aujourd’hui, c’est-à-dire le web 2.0, qui permet à chaque utilisateur d’être un prescripteur d’achat. Réellement, par les avis que le consommateur/internaute laisse, sur les sites de voyages, un restaurant ou encore le dernier téléviseur qu’il a acheté, il laisse sa trace sur Internet est contribuera en fait à impacter directement les décisions d’achat d’autres consommateurs/internautes.
Mémoire de Master - APPORT DES PRATIQUES SOCIALES ET COLLABORATIVES DU WEB 2....Laurent Mathieu
Ce mémoire constitue une réflexion sur l’appropriation des pratiques sociales observées sur l’espace du web dans le cadre d’une conduite de projet.
S’appuyant sur les concepts sociologiques, managériaux et technologiques du mouvement web 2.0 dans les organisations, l’étude permet de démontrer théoriquement et empiriquement l’apport de ces nouveaux modes de travail émergeants.
Mots clés : web 2.0, management, projet, collaboration, intelligence collective, technologie
Comment utiliser les médias sociaux pour améliorer l’e-‐réputation des PME ?...Joackim Weiler
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L’actualité récente ne cesse de nous le prouver : la manière de communiquer a
été bouleversée par Internet plus particulièrement par le Web 2.0 et les médias
sociaux. Pour preuve, un simple message posté sur un réseau social par Valérie
Trierweiler, compagne de l’actuel Président de la République Française, a suffit à
bousculer le monde médiatico-politique français. Les médias sociaux ont aussi
changé les méthodes de communication des entreprises et des organisations diverses.
Pour preuve l’apparition d’un nouveau métier : le « community manager » ou
« l’animateur de communauté », embauché pour développer la visibilité d’une marque
auprès d’une communauté. La réputation en ligne est bien devenue un véritable enjeu.
Qu’en est-il des PME ? Leurs façons de communiquer ne sont pas identiques à
celles des grandes entreprises. Elles agissent à une autre échelle et bénéficient souvent
de ressources plus limitées, en matière de financement, temps ou compétences. Il est
donc intéressant d’étudier quels sont les enjeux des médias sociaux pour les PME.
Mieux encore, nous souhaitons les accompagner dans la découverte du Web 2.0 et de
ses outils.
Le mémoire de l’Ecole de Management de Strasbourg emprunte au monde
professionnel ses objectifs et à l'exigence académique universitaire sa méthodologie.
Dans l’optique de mettre à disposition des PME des résultats à mettre en oeuvre de
manière concrète et pratique, notre problématique portera sur l’utilisation des médias
sociaux par les PME pour améliorer leur e-réputation. Dans une première partie nous
étudierons la définition et les enjeux des concepts-clés que sont l’e-réputation et les
médias sociaux. Dans un second temps nous présenterons la méthodologie et les
résultats de notre une enquête qualitative, menée auprès d’experts de l’e-réputation et
de la communication numérique à propos des stratégies à adopter par les PME sur les
médias sociaux. Finalement nous établirons un guide pratique dans le but d’aider de
manière concrète les PME souhaitant soigner leur e-réputation et s’impliquer sur les
médias sociaux..
Mémoire Master II - Associations et médias sociaux : Relation de complémentar...GADIOUX Jean-Luc
Ce mémoire a pour thème les médias sociaux en ligne et leurs interactions possibles avec les associations. Il s’inscrit dans un contexte où les responsables associatifs, relayés par certains médias, évoquent une crise du bénévolat, et où émergent des mobilisations citoyennes facilitées par l’engagement à travers les médias sociaux en ligne. Dans la première partie de ce mémoire, nous définissons ce qui caractérise l’engagement associatif. Puis nous étudions les risques de substitution de l’engagement militant traditionnel par les médias sociaux en ligne, et les opportunités que peuvent représenter ces derniers pour le monde associatif. Dans un deuxième temps, appuyés par la théorie de Marck Granovetter, « la force des liens faibles », nous nous efforçons de montrer en quoi les médias sociaux peuvent être des outils de renforcement d’un réseau militant et comment ceux-ci peuvent permettre d'élargir la diffusion du projet politique des associations. Enfin, est posée la question de l'adéquation du ou des médias sociaux issus de l’économie marchande avec les valeurs de l'Education Populaire, et des liens éventuels avec le mouvement du Logiciels Libres.
Memoire de fin d'études pour le diplome de Chef de Projet Informatique et Rés...Arnold Stellio
Les données informatiques nécessaires au fonctionnement de l’activité de l’entreprise sont d’une importance capitale pour l’entreprise. La perte de ces données pourrait la gêner, la paralyser et même dans les cas extrêmes, lui être fatale. Il faut donc être capable d’anticiper la perte inattendue des données et être en mesure de proposer un plan de récupération de ces données si précieuses. C’est pourquoi, il est nécessaire de les sauvegarder régulièrement. Vous conviendrez avec moi qu’une entreprise telle que LDL TECHNOLGY possède déjà un système de sauvegarde de ses données informatiques. Cependant, dans un souci d’amélioration et d’optimisation de sa stratégie de sauvegarde des données, l’entreprise, par le biais du responsable du système d’information, a posé la problématique suivante : comment peut-on automatiser les sauvegardes internes et externes, qui dans la majorité des cas se font manuellement ?
Durant ces six mois passés en entreprise, mon travail était de répondre à cette problématique.
Ce document comporte quatre grandes parties :
la première partie n’est autre que la présentation de l’entreprise d’accueil. La deuxième partie est celle liée à la gestion de projet, on y retrouve le cahier des charges, une étude de l’existant (moyens et des procédés mis en place pour sauvegarder les données en interne et en externe), ce sera l’occasion de faire l’état des lieux et d’avoir une idée de comment les données sont sauvegardées.
La phase suivante consiste à l’étude d’un panel des solutions répondant aux critères définis dans le cahier des charges.
Cette partie sera bouclée par une synthèse des résultats des tests qui ont été élaborés.
La dernière partie, c’est l’étude scientifique.
Mémoire en anglais et français.
L'impact des blogueurs influents sur la décision d'achatCamille Zoppardo
Aujourd’hui, l’évolution des pratiques sur Internet et l’émergence du Web 2.0 amène les entreprises à repenser leurs stratégies de marketing et de communication. En effet, les outils qui sont désormais à la disposition des consommateurs sur Internet, permettent de collecter des informations précieuses, pour se faire une idée bien précise du produit à acheter et ce avant même de passer à l’acte d’achat. Les blogs et autres forums et plateformes communautaires rendent possible cette prise d’informations. Ces phénomènes obligent donc les annonceurs à prendre en compte l’influence que peut avoir les messages diffusés sur Internet sur leur marque et sur leurs ventes.
Dans ce contexte, l’émergence des blogs, ces journaux ou carnets de bord sur Internet, prend toute son importance dans la décision d’achat. Désormais les blogueurs ont un réel auditoire d’internautes qui suivent leur avis et articles. Par leur position et leur discours, ils se retrouvent donc être de réels prescripteurs sur Internet. Ainsi il nous est apparu intéressant de nous poser les questions suivantes : Les blogs constituent-ils une réelle zone d’influence sur Internet ? Quel est l’impact des blogueurs dans la prise de décision d’achat ? Comment s’exerce l’influence et la prescription sur Internet, via les blogs ?
A la lumière d’une analyse de différents blogs ainsi que d’une étude réalisée auprès des blogueurs, nous avons tenté de répondre à ces questions. Finalement nous sommes arrivés à la conclusion que le blogueur ne constitue pas à lui seul un influenceur. En effet, c’est finalement Internet tel qu’il est constitué aujourd’hui, c’est-à-dire le web 2.0, qui permet à chaque utilisateur d’être un prescripteur d’achat. Réellement, par les avis que le consommateur/internaute laisse, sur les sites de voyages, un restaurant ou encore le dernier téléviseur qu’il a acheté, il laisse sa trace sur Internet est contribuera en fait à impacter directement les décisions d’achat d’autres consommateurs/internautes.
Mémoire de Master - APPORT DES PRATIQUES SOCIALES ET COLLABORATIVES DU WEB 2....Laurent Mathieu
Ce mémoire constitue une réflexion sur l’appropriation des pratiques sociales observées sur l’espace du web dans le cadre d’une conduite de projet.
S’appuyant sur les concepts sociologiques, managériaux et technologiques du mouvement web 2.0 dans les organisations, l’étude permet de démontrer théoriquement et empiriquement l’apport de ces nouveaux modes de travail émergeants.
Mots clés : web 2.0, management, projet, collaboration, intelligence collective, technologie
[Mémoire] En quoi l’émergence des médias sociaux bouleverse-t-elle les straté...Aurore Hondarrague
Ce travail d’étude et de recherche montre en quoi l’émergence des médias
sociaux a bouleversé les stratégies relationnelles des marques. Les possibilités de
communication offertes aux marques sur les médias sociaux ont fait naître un
nouveau champ du marketing, le Community Management Marketing (CMM), qui
consiste à influencer les comportements et les attitudes des consommateurs en
s’appuyant sur des logiques communautaires et en utilisant les médias sociaux
comme supports de communication.
Le premier changement concerne les consommateurs. Les médias sociaux
ont modifié leur relation aux marques. Ils sont devenus plus critiques, se sont
organisés en communautés de marques et sont entrés en concurrence avec les
discours des marques.
Les médias sociaux ont également bouleversé le paysage médiatique. Leur
montée en puissance coïncide avec les difficultés que rencontrent les autres médias.
La modification des attentes relationnelles de consommateurs remet en cause les
modèles traditionnels de communication. De nouvelles pratiques, qui utilisent les
médias sociaux comme outils dans la relation aux consommateurs, ont commencé à
apparaître.
La formalisation de ces pratiques a donné naissance à un nouveau domaine
de la communication, le Community Management Marketing. Le CMM reste une
expertise en cours de création, qui pose de nombreuses questions aux
professionnels de la communication quant à son rôle et à l’ampleur des changements
qu’elle implique pour les organisations et les théories de l’information et de la
communication.
Dans quelle mesure les supports Web 2.0 participent-ils à la promotion de soi...Philippe-Didier GAUTHIER
L’objet de cette étude vise à mieux connaître les chercheurs d’emploi qui utilisent les supports du Web 2.0 : leurs stratégies, leurs attentes face à l’emploi et à confronter leurs propos à ceux de consultants en cabinet de recrutement ou en agence de communication RH. Ainsi, après être revenu sur l’ensemble des pratiques de ces professionnels et avoir décrit les outils et services du Web 2.0 exploités dans une démarche de e-recrutement, cette étude questionne les raisons qui poussent ces acteurs à utiliser ces nouveaux supports. Il s’agit donc de comprendre comment les candidats et les recruteurs s’approprient le Web 2.0 pour atteindre leurs buts : Pourquoi et comment s’approprient-ils les outils et services du Web 2.0? Ces outils constituent-ils un simple dispositif de rencontre entre candidat et recruteur ou modifient-ils la nature de leur relation ?
[Memoire 2016] Comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur e-réputat...Erika DESANGLE
Diplômée de l'Essec, j'ai réalisé mon mémoire de fin d'étude en 2016 sur le thème du Personal Branding et de l'e-réputation des entreprises. Celui-ci s'appuie sur des interviews menés auprès d'experts du digital : Nicolas Bordas, Arnaud Le Roux, Vincent Caltabellotta, Fadhila Brahimi, Séverine Lienard, Marc Rougier, Pascal Cübb ...et de recherches provenant d’articles de presse, d’études et d’ouvrages. N'hésitez pas à réagir sur mon groupe facebook "#PersonalBranding au service de la marque employeur" https://www.facebook.com/groups/234035736953804/?fref=ts
Master Thesis / Memoire : Une nouvelle approche de la communication axée sur...Elaine Lorent
Dans le cadre de mon mémoire de Master à l'Université de Bruxelles, j'ai réalisé une enquête au Quick de Waterloo concernant les habitudes des clients et la mise en place d'un système de gestion de la relation plus efficace.
Après avoir interviewé 400 clients, l'étude à révélé que le service n'était pas en adéquation avec les attentes et le profil des clients les plus fidèles.
Mon projet consistait à la création d'une application mobile permettant la personnalisation des offres et des commandes de chaque client suite à la constitution d'une base de données pour le restaurant.
Ce project fut délibéré avec Grande Distinction en juin 2013 me permettant ainsi d'obtenir le titre de maitre en Communication et Information, à finalité Communication des Entreprises.
Par la suite, ce projet fut également présenté en août devant l'équipe Marketing Quick Restaurant pour la Belgique.
Mémoire Master Communication Chloé Lecourt - PPA 2014Chloé Lecourt
L’objet de ce mémoire, co-écrit avec Patricia Seixas, est d’analyser si le fonctionnement des réseaux sociaux est conciliable avec la protection de la vie privée des individus.
Optimisation du contenu redactionnel pour le referencement naturel d’un site ...Zacharie Bennis
Travail de fin d'étude portant sur le référencement naturel d'un site Internet.
Ce travail se concentre essentiellement sur les balises Snippets, l'optimisation du texte "in page" et sur les URLs.
Este documento resume la evidencia sobre el papel que juegan las grasas dietéticas como factor de riesgo o protector para la enfermedad coronaria. Revisa la clasificación y absorción de las grasas, y discute los primeros estudios que vincularon el consumo de grasas saturadas con un mayor riesgo de enfermedad coronaria. También analiza cómo ha evolucionado la hipótesis de la dieta del corazón a lo largo de los años.
[Mémoire] En quoi l’émergence des médias sociaux bouleverse-t-elle les straté...Aurore Hondarrague
Ce travail d’étude et de recherche montre en quoi l’émergence des médias
sociaux a bouleversé les stratégies relationnelles des marques. Les possibilités de
communication offertes aux marques sur les médias sociaux ont fait naître un
nouveau champ du marketing, le Community Management Marketing (CMM), qui
consiste à influencer les comportements et les attitudes des consommateurs en
s’appuyant sur des logiques communautaires et en utilisant les médias sociaux
comme supports de communication.
Le premier changement concerne les consommateurs. Les médias sociaux
ont modifié leur relation aux marques. Ils sont devenus plus critiques, se sont
organisés en communautés de marques et sont entrés en concurrence avec les
discours des marques.
Les médias sociaux ont également bouleversé le paysage médiatique. Leur
montée en puissance coïncide avec les difficultés que rencontrent les autres médias.
La modification des attentes relationnelles de consommateurs remet en cause les
modèles traditionnels de communication. De nouvelles pratiques, qui utilisent les
médias sociaux comme outils dans la relation aux consommateurs, ont commencé à
apparaître.
La formalisation de ces pratiques a donné naissance à un nouveau domaine
de la communication, le Community Management Marketing. Le CMM reste une
expertise en cours de création, qui pose de nombreuses questions aux
professionnels de la communication quant à son rôle et à l’ampleur des changements
qu’elle implique pour les organisations et les théories de l’information et de la
communication.
Dans quelle mesure les supports Web 2.0 participent-ils à la promotion de soi...Philippe-Didier GAUTHIER
L’objet de cette étude vise à mieux connaître les chercheurs d’emploi qui utilisent les supports du Web 2.0 : leurs stratégies, leurs attentes face à l’emploi et à confronter leurs propos à ceux de consultants en cabinet de recrutement ou en agence de communication RH. Ainsi, après être revenu sur l’ensemble des pratiques de ces professionnels et avoir décrit les outils et services du Web 2.0 exploités dans une démarche de e-recrutement, cette étude questionne les raisons qui poussent ces acteurs à utiliser ces nouveaux supports. Il s’agit donc de comprendre comment les candidats et les recruteurs s’approprient le Web 2.0 pour atteindre leurs buts : Pourquoi et comment s’approprient-ils les outils et services du Web 2.0? Ces outils constituent-ils un simple dispositif de rencontre entre candidat et recruteur ou modifient-ils la nature de leur relation ?
[Memoire 2016] Comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur e-réputat...Erika DESANGLE
Diplômée de l'Essec, j'ai réalisé mon mémoire de fin d'étude en 2016 sur le thème du Personal Branding et de l'e-réputation des entreprises. Celui-ci s'appuie sur des interviews menés auprès d'experts du digital : Nicolas Bordas, Arnaud Le Roux, Vincent Caltabellotta, Fadhila Brahimi, Séverine Lienard, Marc Rougier, Pascal Cübb ...et de recherches provenant d’articles de presse, d’études et d’ouvrages. N'hésitez pas à réagir sur mon groupe facebook "#PersonalBranding au service de la marque employeur" https://www.facebook.com/groups/234035736953804/?fref=ts
Master Thesis / Memoire : Une nouvelle approche de la communication axée sur...Elaine Lorent
Dans le cadre de mon mémoire de Master à l'Université de Bruxelles, j'ai réalisé une enquête au Quick de Waterloo concernant les habitudes des clients et la mise en place d'un système de gestion de la relation plus efficace.
Après avoir interviewé 400 clients, l'étude à révélé que le service n'était pas en adéquation avec les attentes et le profil des clients les plus fidèles.
Mon projet consistait à la création d'une application mobile permettant la personnalisation des offres et des commandes de chaque client suite à la constitution d'une base de données pour le restaurant.
Ce project fut délibéré avec Grande Distinction en juin 2013 me permettant ainsi d'obtenir le titre de maitre en Communication et Information, à finalité Communication des Entreprises.
Par la suite, ce projet fut également présenté en août devant l'équipe Marketing Quick Restaurant pour la Belgique.
Mémoire Master Communication Chloé Lecourt - PPA 2014Chloé Lecourt
L’objet de ce mémoire, co-écrit avec Patricia Seixas, est d’analyser si le fonctionnement des réseaux sociaux est conciliable avec la protection de la vie privée des individus.
Optimisation du contenu redactionnel pour le referencement naturel d’un site ...Zacharie Bennis
Travail de fin d'étude portant sur le référencement naturel d'un site Internet.
Ce travail se concentre essentiellement sur les balises Snippets, l'optimisation du texte "in page" et sur les URLs.
Este documento resume la evidencia sobre el papel que juegan las grasas dietéticas como factor de riesgo o protector para la enfermedad coronaria. Revisa la clasificación y absorción de las grasas, y discute los primeros estudios que vincularon el consumo de grasas saturadas con un mayor riesgo de enfermedad coronaria. También analiza cómo ha evolucionado la hipótesis de la dieta del corazón a lo largo de los años.
Projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l'année 2010 présenté par F. Baroin (via le site du budget : http://www.budget.gouv.fr/ )
Dos invizimals llamados Draco y Sabletuf están luchando y tienen poderes. Otro invizimal llamado Skytelony también está peleando. El niño/a tiene todos los invizimals de otra dimensión.
L'innovation des entreprises dans les Pays de la Loire
Jean COLLOBERT, Nicole GICQUAUD, Delphine LEGENDRE et Sébastien SEGUIN (Insee)
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=3&ref_id=17575
Achetez Innovant !
tout savoir sur l'application de l'article 26 de la loi de modernisation de l'économie
Le Guide de l'acheteur public
édité par la DGCIS
TIC 2011 - tecnologias de la informacion en el sector turisticoHosteltur
Los principales efectos que han tenido las tecnologías de la información y la comunicación sobre el sector turístico son la agilización y simplificación del trabajo diario con herramientas integrales y la multiplicación de los canales de promoción y comercialización, pero también el cambio de perfil del turista que ha dejado de ser pasivo para convertirse en prescriptor y que ha hecho recuperar la relación directa con el cliente.
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Estres estudiantes universitarios (tucumán) [modo de compatibilidad]Laboralyorganizacional
Este documento describe una investigación sobre el estrés y el bienestar psicológico de estudiantes universitarios. La investigación identificó los principales obstáculos y facilitadores del trabajo estudiantil y su relación con el bienestar. Los resultados mostraron que los obstáculos se asociaban con menor bienestar, mientras que los facilitadores se asociaban con mayor bienestar. Además, el bienestar psicológico se relacionó positivamente con las expectativas de éxito y el rendimiento académico, e inversamente con la tendencia al
El documento habla sobre el significado del Adviento. Resalta que durante este tiempo se recuerda que el ser humano no se define por sus logros sino por su relación con Dios. Además, la esperanza mantiene la vigilia para imaginar y preparar el futuro a través de las decisiones actuales. Finalmente, el Adviento es un tiempo para recordar la encarnación de Jesucristo y que a través de él los humanos pueden aspirar a lo divino.
El documento habla sobre el Día de la No Violencia y la Paz que se celebra el 30 de enero. Explica que este día se usa para reflexionar sobre los conflictos en el mundo y cómo cada persona puede contribuir a resolverlos de manera pacífica. También enumera varios tipos de violencia que aún existen como conflictos bélicos, racismo, terrorismo y violencia de género. Finalmente, sugiere que la tolerancia, la solidaridad, el respeto y la convivencia pueden ayudar a iluminar la paz.
Débuter dans la conception pédagogique et multimédia : De la réalisation à l...Aurélie Malétras
Par Aurélie Malétras, 2010
Mémoire de Master 2 IPM (Master Sciences Humaines et Sociales, Mention : Sciences de l'Education et Formation des Adultes, Spécialité : Ingénierie Pédagogique Multimédia)
Débuter dans la conception pédagogique et multimédia : De la réalisation à la gestion de projet d’une formation scientifique complexe
Evenement 2.0 - Comment integrer les reseaux sociaux dans un evenementEvenementor
Facebook, Twitter, Pinterest, Youtube, Slideshare… les médias sociaux n’ont jamais représenté un tel levier marketing au cœur de l’événement, 35% des organisateurs d’événements les qualifieraient de « très importants » selon la dernière étude Amiando 2012. Pour autant, peu d'entreprises savent tirer profit des médias sociaux et mettre en place une stratégie web efficace.
A travers son mémoire de fin d'étude, Adeline Kubiak a souhaité explorer et proposer une analyse de l’événement 2.0. C'est en effet un sujet d’actualité qui concerne tous les organisateurs d’événements cherchant à répondre au mieux aux attentes d'un public toujours plus connecté.
"Travaillant dans ce domaine, l’ascension des réseaux sociaux m’a interpellé car j’estime que c’est aujourd’hui important pour les professionnels du secteur de les intégrer dans leur stratégie de communication événementielle" souligne Adeline Kubiak jeune spécialiste de l'événementiel et des réseaux sociaux. La jeune diplômée de ISCOM 2012 poursuit son analyse en précisant la nature de sa recherche : "En réalisant mon mémoire de fin d'étude sur l'événement 2.0, j’ai voulu en connaître davantage sur l’intégration, par les marques, des réseaux sociaux dans leurs événements. L’utilisation d’Internet n’étant pas sans risque, j’ai trouvé également judicieux de traiter la gestion de l’e-réputation qui en résulte."
Bonne e-lecture à tous !
Etude sur l'adoption du Community Management par les TPE et PME en FranceAlexi Tauzin
Mémoire expliquant le rôle du Community Manager, son origine et les enjeux d'une stratégie communautaire et s'interrogeant sur les outils du gestionnaire de communauté et leur utilisation dans la stratégie d'entreprise.
www.AlexiTauzin.com
Etude scientifique et sociologique sur l'impact de l'utilisation des médias et réseaux sociaux sur notre rapport à la consommation des media traditionnel.
Ici, je parle du focus sur la SocialTv - dresse un récapitulatif sur l'utilité de la télévision dans son entrée dans les foyers... qui était une utilité de lien social entre les membres d'une famille.
Qu'en est il aujourd'hui ? Eclairage sur les comportements de consommation des médias avec l'arrivée des outils digitaux.
Etude menée fin 2013 sur un panel de 257 personnes présentée en tant que mémoire de MBA en 2014.
N'hésitez pas à entrer en contact avec moi pour plus d'informations et surtout pour échanger sur les changements comportementaux sociétaux ou de consommation liés au numérique.
Il était une fois l'entreprise: le storytelling, un enjeu stratégique de la c...FloreBretonniere
Dans notre époque qualifiée de « dream society » par Rolf Jansen, le storytelling arrive à point nommé. En effet, notre quotidien est alimenté par un flot de messages variés et continus alors que notre capacité à les mémoriser est elle, limitée. Dans ces circonstances, il est de plus en plus difficile pour les organisations de captiver leurs publics. Or, le storytelling semble apporter une clé de lecture différente des vecteurs de communication. Son objectif principal consiste à susciter l’émotion en racontant une histoire. Ainsi, il parvient à séduire les différentes parties prenantes de l’entreprise en remplaçant la diffusion d’informations strictement techniques. Omniprésent dans les stratégies de communication des grandes marques, son appropriation par les entreprises du B to B semble moins évidente. Mais bien que moins familières, ces dernières n’échappent pas à cette technique.
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
Mémoire de recherche - Community management et stratégie média social en B2BNicolas Durand
Mon mémoire de recherche sur les stratégies média social en B2B. Le mémoire introduit en première partie les concepts principaux du community management puis répond à la problématique suivante : "Quelle Stratégie média social un community manager évoluant sur le marché du B2B doit-il adopter ? Pratiques, interactions et réseaux sociaux". Plus de 166 personnes ont participé à cette étude afin de répondre aux hypothèses formulées.
Le web sémantique pour mieux anticiper le futurSylvain Gateau
Après le web 1.0 et le web 2.0, place au web sémantique. Jusque là encore unilatérale, la relation homme / machine prend une nouvelle dimension avec la sémantisation des contenus : les machines sont désormais capables de comprendre et d’exploiter le contenu. Pour notre plus grand bien ?
Le web sémantique est en marche pour nous préparer au futur. Des courants de pensées, tels que le « Future friendly web », prônent un web propre, structuré, et véhiculant du contenu porteur de sens, prêt à s’adapter et à être diffusé n’importe où, n’importe quand. À la croisée des Sciences Sociales et Humaines et des Sciences de l’Information et de la Communication, le web sémantique est donc sur le point de redéfinir nos relations communicationnelles ainsi que l’organisation de l’écosystème numérique.
Vers de nouveaux métiers ? De nouveaux acteurs ? De nouvelles pratiques ? Une chose est sûre, c’est qu’à partir d’aujourd’hui, la machine entre un peu plus dans notre sphère intime, relationnelle et communicationnelle. Un pas de plus vers l’intelligence artificielle ?
This document discusses 6 mind-blowing social media stats and their implications for marketers. Stat 1 notes that 95% of Facebook wall posts are unanswered by brands, representing an opportunity to engage customers. Stat 2 indicates Pinterest will drive 40% of social media purchases by Q2 2012, so marketers should have an active Pinterest presence. Stat 3 reveals the average Facebook user spends 20 minutes per visit, allowing opportunities to share messages with many people. The document provides suggestions for how marketers can utilize each stat.
Search engines crawl billions of webpages to build an index and provide relevant search results. They use links between pages to efficiently discover and index content, storing snippets of text and metadata in vast data centers. Complicated algorithms rank results based on over 100 factors related to relevance and popularity to return the most useful pages for a user's query within seconds. Search engine optimization aims to understand and influence these algorithms through on-page and off-page techniques.
The document is a Brandwatch report that analyzes customer service of 92 top brands on social media in 2012. It finds that only 3 brands - John Lewis, Waitrose, and B&Q - had more positive than negative discussion about customer service. More than half of all content across the 40 brands analyzed was negative in tone, rising 4 percentage points since 2011. John Lewis had the most positively addressed customer service with a net positive score of 57%.
1. Université de Strasbourg
IUT Robert Schuman
Licence Médiation de
l’Information et du Document
dans les
Environnements Numériques
Community manager et rédacteur web :
convergence ou concurrence ?
Mémoire de licence professionnelle
Présenté par Anne Schnepp
Sous la direction de Mme Purcell
Année Universitaire 2011-2012
2. Remerciements
Je tiens à remercier ma directrice de mémoire, Mme Purcell, pour m’avoir accompagnée tout
au long de l’élaboration ce mémoire grâce à ces précieux conseils, son soutien et sa
disponibilité.
Je souhaite également remercier Mme Sophie Kennel pour m’avoir aiguillée dans ma
réflexion.
De plus, je tiens à remercier Eurydice Hallé, Isabelle Schmidt, Atef Aoudahi, Alexi Tauzin et
Thomas Arbib pour m’avoir accordé de leur temps en acceptant de répondre à mon interview.
Je souhaite également remercier toutes les personnes qui ont accepté de répondre au
questionnaire en ligne que j’ai diffusé sur internet au mois de janvier 2012.
Enfin, je souhaite remercier tous ceux qui de loin ou de près on contribué à l’élaboration de
mémoire.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 2 Année universitaire 2011- 2012
3. Sommaire
Introduction
......................................................................................................................................
4
I.
Le
web
2.0
:
phénomène
et
impacts
....................................................................................
5
1.
Un
contexte
particulier
....................................................................................................................
5
A.
Définitions
..........................................................................................................................................................
5
B.
De
constantes
évolutions
.............................................................................................................................
6
C.
Phénomène
d’e-‐réputation
..........................................................................................................................
6
2.
Les
métiers
étudiés
:
définitions
..................................................................................................
7
A.
Définition
:
Le
métier
.....................................................................................................................................
8
B.
Définition
:
Compétences
.............................................................................................................................
8
C.
Le
profil
du
community
manager
.............................................................................................................
8
D.
Le
profil
du
rédacteur
web
.......................................................................................................................
10
E.
Comment
évoluera
le
métier
de
community
manager
en
2012
?
............................................
11
II.
Etude
de
terrain
....................................................................................................................
12
1.
Méthodologie
:
Entre
analyse
et
témoignages
......................................................................
12
A.
L’état
des
connaissances
...........................................................................................................................
12
B.
Les
offres
d’emploi
:
reflet
des
exigences
des
entreprises
.........................................................
12
C.
Le
questionnaire
...........................................................................................................................................
13
D.
Entretiens
avec
des
professionnels
......................................................................................................
13
2.
Résultats
:
questionnaires
et
entretiens
.................................................................................
14
A.
Profil
métier
....................................................................................................................................................
14
B.
Missions
............................................................................................................................................................
16
C.
Compétences
...................................................................................................................................................
16
D.
Polyvalence
.....................................................................................................................................................
17
E.
Le
rôle
dans
l’entreprise
............................................................................................................................
18
F.
Convergences
ou
concurrences
?
...........................................................................................................
19
G.
Nouveauté
........................................................................................................................................................
20
H.
Evolution
..........................................................................................................................................................
20
III.
Analyse
et
discussion
........................................................................................................
21
1.
La
complexité
des
profils
.............................................................................................................
21
A.
Profil
des
répondants
.................................................................................................................................
21
B.
Une
multitude
d’activités
..........................................................................................................................
21
C.
Community
manager
ou
rédacteur
web
?
..........................................................................................
22
2.
Evolution
des
métiers
...................................................................................................................
23
A.
Vers
une
nouvelle
organisation
interne
de
l’entreprise
..............................................................
23
B.
Formations
......................................................................................................................................................
24
Conclusion
......................................................................................................................................
25
Annexe
1
:
l’âge
moyen
du
community
manager
...............................................................
26
Annexe
2
:
infographie
comparative
des
deux
métiers
...................................................
27
Annexe
3
:
les
tâches
du
community
manager
...................................................................
28
Volume
2
:
résultats
de
l’enquête
et
synthèse
des
entretiens
Bibliographie
/
Webographie
..................................................................................................
29
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 3 Année universitaire 2011- 2012
4. Introduction
Depuis les années 1990, internet se répand à travers le globe grâce notamment au World Wide
Web. En une vingtaine d’année, ses fonctionnalités et ses usages ont considérablement évolué
pour passer du web dit traditionnel (web 1.0) au web dit social (web 2.0).
La principale particularité du web 2.0 réside dans les échanges entre les individus. En effet,
les internautes peuvent interagir en temps réel via des réseaux sociaux, des blogs ou encore
des forums. Ainsi, les internautes peuvent aujourd’hui s’exprimer et créer du contenu qu’ils
publient. Ce changement a radicalement modifié les usages et les usagers. Aujourd’hui
Facebook, le réseau social le plus répandu de la planète, compte plus de 900 millions
d’inscrits1 tandis que des milliers de photos transitent chaque seconde sur ce même réseau.
Outre le fait de changer les pratiques des internautes, le web 2.0 a profondément impacté le
mode de fonctionnement des entreprises. Ainsi, quelle que soit la taille des entreprises (TPE ,
PME ou multinationales), elles doivent prendre en compte ce nouveau média dans leur
gestion et leur stratégie d’information et de communication. En effet, les supports de
communication s’adaptent à la cible et à l’environnement dans lequel elle évolue. C’est dans
ce contexte que les internautes s’expriment de plus en plus, en bien ou en mal, concernant les
marques sur les médias sociaux. En interne, des modèles d’«entreprises 2.0 2» voient le jour
en utilisant des réseaux sociaux d’entreprise par exemple.
Ce sont aujourd’hui des hommes et des femmes qui doivent agir pour faire face à ces
changements d’usages. Ainsi, les métiers, les fonctions et les tâches en information et en
communication évoluent peu à peu pour se réorganiser. Ces changements ne sont pas
immédiats, et demandent une réorganisation profonde.
C’est dans ce contexte que nous nous intéresserons de plus près aux métiers de community
manager et de rédacteur web. Ces deux métiers sont directement nés de cette profonde
mutation et évoluent dans un contexte particulièrement changeant.
Dans ce mémoire nous allons nous demander si les métiers de community manager et de
rédacteur web sont plutôt convergents ou concurrents. Ces deux métiers sont-ils au final
identiques ? Sont-ils complètement différents ? Peuvent-ils être hybrides ?
Nous tenterons de répondre à cette questions suivant trois axes. Dans un premier temps, nous
définirons le contexte avant de nous intéresser à l’étude de terrain pour enfin analyser et
commenter les résultats.
1
Ladepeche.fr, 20 mai 2012, ressource web
2
Entreprise 2.0 : « Au-delà de la compétitivité, de la performance et la qualité, l’organisation d’aujourd’hui a la
nécessité d’intégrer de nouveaux enjeux tels que : l’intelligence collective […], l’innovation participative […], la
gestion de son image sur le web […], son engagement dans le développement durable […], l’intégration de la
nouvelle génération de collaborateurs […], l’ouverture aux nouvelles opportunités […]. Michel Yvan,
L’entreprise 2.0 : Comment évaluer son niveau de maturité, 2010, page 15
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 4 Année universitaire 2011- 2012
5. I. Le web 2.0 : phénomène et impacts
1. Un contexte particulier
Nous évoluons aujourd’hui dans un contexte où l’information circule partout et en
continu. Depuis sa création, internet s’est démocratisé et développé en passant du web 1.0 ,dit
web figé, au web 2.0, dit web de partage. La gestion de l’information et de la communication
a été et est toujours directement influencée par ces changements constants. Les professionnels
de l’information et de la communication doivent sans cesse adapter leurs techniques, outils,
stratégies et processus à ces mutations.
A. Définitions
Essayons dans un premier temps de définir le terme de « web 2.0 ». Pour Yvan Michel
« le web 2.0 ne veut strictement rien dire pour la majorité des gens »3. Il défini tout de même
ce concept comme une
« petite révolution [qui] a permis au grand public de devenir acteur de l’information et
non plus spectateur, de pouvoir s’exprimer librement sans contraintes ni
discriminations sociales, de conforter des points de vue, d’échanger des connaissances
et des idées, de s’identifier à des communautés fédérant des centres d’intérêt, de
partager des expériences, de se promouvoir et le tout dans l’instantanéité. »
Cette définition quelque peu utopiste peut se heurter aujourd’hui à la censure dans certains
pays ou encore au droit de la propriété intellectuelle. Toutefois, elle reflète les principaux
usages qu’en ont les internautes en 2012.
Pour atteindre l’objectif fixé par le web 2.0, le développement de dispositifs
performants a été nécessaire. Les médias sociaux entrent en scène il y a plus de 5 ans
(Facebook a vu le jour en 2004) et permettent ainsi de partager des contenus entre plusieurs
individus mêmes très éloignés géographiquement. Le ministère de la défense nous donne la
définition suivante pour les médias sociaux :
« appellation regroupant les sites de partage (Flickr, Picasa, Dailymotion…), de
discussion (phpBB …), de commerce (Groupon…), de localisation (Foursquare…), de
réseau professionnel (LinkedIn, Viadeo), de jeux (Habbo, Zynga…) et de publication
(Tumblr, Twitter…) et naturellement les plus connus, Facebook et Google. Favorisent
4
les interactions entre les individus ou les groupes d’individus. »
Dans cette étude, nous préfèrerons le terme de « médias sociaux » à celui de « réseau
sociaux » qui est plus restrictif. En effet, pour mettre en place une stratégie de communication
sur internet il est indispensable de prendre en compte tous les supports pour toucher les
différentes cibles.
3
Michel Yvan, L’entreprise 2.0 : Comment évaluer son niveau de maturité, 2010, Préambule XIII
Ministère de la défense et des anciens combattants, Guide du bon usage - médias sociaux, avril 2012, page 16
4
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 5 Année universitaire 2011- 2012
6. L’utilisation croissante de ces médias sociaux au quotidien par des millions d’internautes
implique comme dans toute communauté, des règles et des personnes les faisant appliquer.
Sur internet, ces personnes sont appelées modérateurs ou plus récemment des community
manager (voir partie I. 2. C.)
B. De constantes évolutions
Concernant l’apparition du web 2.0 Jean-Michel Salaün précise dans la revue de
l’ADBS qu’ « en réalité il s’agit plus d’une maturation, d’un palier dans un processus à la fois
pour les internautes et pour les développeurs, que d’une révolution puisque toutes ces
orientations étaient dans le projet originel de la toile au point même d’en former le principe
fondateur. »5. Aujourd’hui, cette mutation n’est pas encore entrée dans toutes les mœurs.
Cependant, l’inventeur du World Wide Web, Tim Berners Lee, projette déjà un web 3.0, dit
web sémantique, qui permettrait de mettre en relation les données ouvertes pour produire des
résultats de recherche beaucoup plus pertinents. L’enjeu est ici de taille et la compréhension
du concept l’est également.
Cette maturation du web impacte également les entreprises. Bon nombre d’entre elles
prennent en compte les opportunités et les menaces de leur environnement sur le modèle de la
matrice SWOT6. Avec le web 2.0, les entreprises ont été contraintes de penser de nouvelles
stratégies de gestion de l’information et de communication. Aujourd’hui même les
boulangers, les restaurateurs ou les coiffeurs choisissent les médias sociaux pour toucher leur
cible. Sans avoir nécessairement de stratégie précise, ils manifestent un engouement pour ce
mode de communication. On peut constater que la prise de conscience des entreprises touche
tous les secteurs d’activités et non seulement les multinationales.
C. Phénomène d’e-réputation
L’émergence des médias sociaux et l’évolution des usages fait apparaitre de nouveaux
phénomènes comme l’e-réputation. Olivier Ertzscheid nous donne la définition suivante de
l’e-réputation :
« complément parfois de l’identité numérique, la réputation numérique ou « e-
réputation » correspond à ce que l’on dit de moi. Elle peut également constituer ma
« marque » (on parle alors de personal branding). Elle est nécessairement subjective et
fluctuante. Reposant sur l’image perçue mais également sur la confiance ou la
crédibilité accordée, elle peut se déconstruire aussi rapidement qu’elle est longue à
7
établir et à instaurer » .
Au fil des années, les internautes profitent de la liberté d’expression que leur offre le web 2.0
pour exprimer leur opinion sur les marques notamment. Ils s’expriment dans des cercles plus
5
Salaün Michel, La documentation est-elle soluble dans le web 2.0 ?, 2009, pages 32-33
6
Matrice SWOT : La matrice SWOT permet ainsi d’analyser l’environnement externe (opportunités et menaces
du marché), et interne (atouts et faiblesses du produit et de l’entreprise elle-même face à un projet) d’un projet,
et d’en déduire des stratégies à mettre en place. INSA, ressource web
7
Ertzscheid Olivier, Identité numérique et e-réputation, octobre 2011, page 17
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 6 Année universitaire 2011- 2012
7. ou moins fermés comme sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter), sur leur blog personnel
ou professionnel ou encore sur les forums. L’e-réputation est née et les entreprises en
prennent peu à peu conscience. Cette prise de conscience est accélérée par les exemples de «
bad buzz »8 qui se multiplient avec par exemple la marque Cora ou la marque La Redoute.
Ainsi, il devient aujourd’hui nécessaire pour les entreprises de prendre en compte cette
nouvelle menace potentielle pour se protéger au mieux d’une mauvaise e-réputation.
Pour tenter de gérer l’e-réputation des entreprises, deux actions sont à privilégier. La
première action à mettre en place est sans aucun doute la création de contenu positif comme le
précise Jean-Christophe Anna, dans son billet de blog « Corrigez votre e-réputation en 3
étapes, et contrôlez votre image ! » 9 . La seconde action à entreprendre est d’assurer
l’animation de la communauté sur les médias sociaux et la veille sur l’e-réputation de
l’entreprise. Cette mission doit être assurée par une personne compétente et positionnée
stratégiquement au sein de l’entreprise comme le précise Lukasz Bocheneck, dans sa
conférence sur les réseaux sociaux et les sociétés internationales.
Pour répondre à cette menace, des bouleversements organisationnels au sein de
l’entreprise s’opèrent avec de nouvelles fonctions et de nouveaux métiers. Olivier Alfieri
précise dans la préface du carnet sur les métiers du web, « On peut globalement établir une
stratification entre les métiers touchés par les TIC et les métiers du web totalement
immergés »10. C’est précisément ces deux types de changements organisationnels auxquels les
entreprises doivent faire face. En effet, l’entreprise peut par exemple décider de former son
chargé de communication aux TIC. A l’inverse, elle peut également choisir d’embaucher une
nouvelle personne au cursus scolaire spécialisé dans le domaine. Dans les deux cas de figure,
une conduite du changement est nécessaire puisque comme le précise Lukasz Bocheneck tous
les services de l’entreprise doivent être concernés et le fonctionnement de l’entreprise en sera
bouleversé11. Le conférencier donne l’exemple suivant : le DRH devra travailler avec la
personne chargée de la communication numérique notamment lors de recrutements pour
identifier l’identité numérique12 des futurs candidats.
2. Les métiers étudiés : définitions
Parmi la multitude des métiers qui ont vu le jour suite à l’explosion des technologies et
de l’information et la communication (TIC) nous nous intéresseront de plus près aux métiers
de community manager et de rédacteur web. Ces deux métiers font l’objet de mon étude car
ils sont tous deux représentés dans mon entreprise et ont particulièrement attiré mon attention
suite à la lecture d’un article (voir partie I. 2. E.)
8
Bad buzz : E-réputation négative très intense survenue à cause d’un élément déclencheur
9
Anna Jean-Christophe, 5 mars 2012, ressource web
10
Alfieri Olivier, Carnets métiers – Communication & Médias, 2011, page 3
11
Bocheneck Lukasz, Les sociétés internationales et leur approche des réseaux sociaux, 13 mars 2012,
12
Identité numérique : L’identité numérique est constituée de la somme des traces numériques se rapportant à
un individu ou à une collectivité. Ertzscheid Olivier, Identité numérique et e-réputation, 2011, page 16
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 7 Année universitaire 2011- 2012
8. A. Définition : Le métier
Le champ d’action professionnel de l’information communication est très large et
regroupe une multitude de métiers. Il semble indispensable de définir la notion de métier afin
de porter une analyse qui soit la plus juste possible. Jean-Luc Michel nous propose la
définition suivante « […] un métier serait donc une activité professionnelle à laquelle se livre
un individu pour satisfaire des objectifs précis et connus »13. Dans ce même ouvrage, l’auteur
distingue le métier de la profession en indiquant que le métier est plutôt individuel tandis que
la profession est collective. Il donne l’exemple suivant « le métier de peintre, la profession
des artisans ». Dans notre analyse, nous nous attacherons à parler de métier et non de
profession puisque la dimension individuelle facilitera la confrontation des deux métiers.
B. Définition : Compétences
Les trois composantes d’un métier sont : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Afin
de délimiter le champ de l’étude, nous développerons principalement le savoir-faire qui se
traduit par les compétences. Dans son ouvrage, Jean-Luc Michel différencie les compétences,
aptitudes et autres qualités professionnelles. Il dit :
« On cite souvent les compétences elles-mêmes séparées entre celles qui sont
considérées comme professionnelles c’est-à-dire liées aux connaissances théoriques et
pratiques, abstraites et concrètes ainsi qu’à l’expérience et celles qui appartiennent à la
14
sphère individuelle et sont de nature psychologiques » .
Enfin, une simple lecture d’offre d’emploi permet de remarquer que les qualités personnelles
exigées sont quasiment toujours identiques en communication. On retrouve principalement, la
curiosité, la rigueur, l’autonomie, la créativité, l’écoute des autres, le sens de l’organisation.
C. Le profil du community manager
Le community manager est né avec les réseaux sociaux, c’est donc un métier assez
jeune qui suscite beaucoup d’intérêt sur le web et ailleurs. Une recherche sur le mot clé
« Community Manager » dans le moteur de recherche Google permet d’observer la multitude
de résultats récents à ce sujet. Cependant, le métier de community manager semble être une
évolution de métiers ou de pratiques déjà existantes. En effet, Alexi Tauzin explique dans son
mémoire « […] ce rôle existe depuis que les systèmes en ligne ont commencé à offrir des
caractéristiques et des fonctions qui ont permis la création des communautés virtuelles »15. On
peut considérer que le community manager est une évolution du modérateur qui a pour rôle de
veiller « au respect de l’objet et du règlement des échanges de messages électroniques
13
Michel Jean-Luc, Les professions de la communication : Fonctions et métiers, 2008, page 47
14
Michel Jean-Luc, Les professions de la communication : Fonctions et métiers, 2008, page 48
15
Tauzin Alexi, Etude sur l'adoption du community management et des outils du web 2.0 par les TPE et PME en
France, 2011, page 20
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 8 Année universitaire 2011- 2012
9. effectués dans un cadre organisé »16. L’évolution s’explique par le fait que la tâche principale
du modérateur est une des tâches du community manager.
La multitude de missions attribuées au community manager rend complexe toute
tentative de définition du métier. Francesco Salati indique toutefois la définition suivante « À
l’extérieur de l’entreprise, le Community Manager assume le statut de « porte-voix » de la
marque auprès des réseaux sociaux et des médias internet. A l’intérieur, il assume le rôle de
« porte-voix » des clients auprès des différents services de l’entreprise »17. En complément de
cette définition nous pouvons nous intéresser aux missions. A ce sujet l’annuaire des métiers
de l’Apec indique que « Le community manager (animateur de communautés web) a pour
mission de fédérer les internautes via les plateformes internet autour de pôles d'intérêts
communs (marque, produits, valeurs...), d'animer et de faire respecter les règles éthiques de la
communauté. »18 Les missions telles qu’énoncées ici sont reprises dans d’autres ouvrages et
sites internet, tandis que la notion de relais de l’information en interne l’est moins, ce qui
pourtant défini par essence le rôle d’un manager.
Ainsi, la question de la terminologie se pose. En effet, sur la fiche métier proposée par
le gouvernement, le terme anglais « community manager » est traduit par « animateur de
communauté » 19 en français. La signification n’est pourtant pas tout à fait la même puisque le
terme français indique que l’animateur est au centre de la communauté et interagit avec elle
tandis que le terme anglais implique une seconde notion. En effet, outre l’animation de la
communauté, le community manager permet à l’information de circuler de façon ascendante.
Pour assurer ce rôle certaines qualités personnelles sont essentielles. Les principales
qualités exigées pour un community manager peuvent êtres associées à celles d’un bon
communicant (rigueur, curiosité, esprit d’analyse et de synthèse, être force de proposition,
…). La fiche métier du gouvernement définit dans sa rubrique « savoir-faire » les différentes
compétences du community manager et indique qu’il doit savoir maitriser « les espaces et
outils collaboratifs », « les fonctionnalités des réseaux sociaux », « les outils d’activité et de
reporting », « les outils de bureautique » et savoir faire de la « maintenance informatique
basique ». La liste n’est évidemment pas exhaustive mais la culture web est sans doute la
compétence indispensable et transversale entre toutes celles énoncées ci-dessus.
La question de la formation est quant a elle sujette à de nombreuses discussions. Une
analyse de Capgemini Consulting affirme que les entreprises ont encore des « interrogations
sur la stratégie de présence sur un média à l’audience volatile »20. Ainsi, cela explique le point
de vue de certains analystes qui diront que le community management a relancé l’économie
du stagiaire. En effet, de nombreuses polémiques ont eu lieu concernant les responsabilités
attribuées à certains stagiaires community manager. On peut faire le parallèle avec l’étude sur
les community managers et France menée par Régions Job qui montre que la majorité (46%)
des répondants à l’enquête a entre 18 et 25 ans21 (Annexe 1). Les plus sérieux affirment quant
à eux que « le métier demande une formation marketing ou communication de niveau bac +4
16
Commission générale de terminologie et de néologie, Vocabulaire des techniques de l’information et de la
communication, 2009, page 136
17
Salati Francesco, Internet Marketing 2012, 2011, page 195
18
Apec, ressource web
19
Soutric Marjorie, Berthelot Vincent, Brahimi Fadhila [et al.], ressource web
20
Capgemini Consulting, Internet Marketing 2012, 2011, page 11
21
Regions Job, Anov Agency, Les community managers en France, 2011, page 4
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 9 Année universitaire 2011- 2012
10. (voire bac +5) » 22 . L’exigence d’un niveau d’étude élevé s’explique par le fait que le
community manager est un réel porte parole de la marque et doit par conséquent endosser de
grandes responsabilités. En effet, il doit refléter les valeurs de la marque pour laquelle il
travaille peu importe le support. De plus, il assure aussi un rôle de service après vente puisque
les internautes expriment leurs difficultés et leurs questions sur les médias sociaux.
D. Le profil du rédacteur web
En référence à la citation d’Olivier Alfieri et en opposition au community manager, on
peut affirmer que le métier de rédacteur web est une surcouche du métier de rédacteur papier
liée a l’évolution des TIC. Si on admet que le métier de journaliste consiste d’une part à
enquêter pour chercher l’information et d’autre part à rédiger du contenu on peut considérer
que le journaliste est en partie rédacteur. On peut ainsi expliquer la différence entre le
rédacteur papier et le rédacteur web par la définition suivante : « Un point essentiel distingue
le journaliste en ligne du journaliste papier : l’écriture. […] Sur l’Internet, un article va par
exemple intégrer les autres liens existants sur le sujet pour permettre au lecteur de compléter
son information. »23
Dans cette définition la notion de liens est importante puisqu’elle se conjugue avec le
référencement. Cette discipline (également appelée SEO : Search Engine Optimization)
consiste à améliorer la visibilité des sites web dans les moteurs de recherche en rédigeant
notamment des contenus. La licence référenceur et rédacteur web (RRW) de Mulhouse donne
la définition suivante « Un rédacteur Web a pour but de satisfaire l’intérêt du client, les
besoins des internautes et les exigences des moteurs de recherche. » L’objectif est clairement
ici de trouver un compromis pour satisfaire les attentes des différentes typologies d’acteurs
présents sur internet.
Les compétences exigées pour exercer ce métier sont évidemment rédactionnelles
mais le site de la licence RRW précise que des notions en référencement, une grande
adaptabilité et un esprit de synthèse sont également indispensables. On peut expliquer ces
exigences par la citation suivante issue du carnet des métiers du web :
« Le rédacteur web doit adopter un style d’écriture très dynamique (phrases courtes,
rapidement compréhensibles, vocabulaire riche, etc.) qui capte l’attention du lecteur
dès les premiers mots. Les sujets qu’il aborde peuvent être très variés selon le secteur
(bancaire, culturel, mode, etc.), le type d’entreprise (privée, publique, associative) ou
encore l’actualité ».
Le rédacteur web doit également être doté d’une culture web et connaître au minimum les
CMS24. A travers ce profil du rédacteur web, on remarque que les qualités personnelles
prédominent. C’est d’ailleurs ce que confirme Yvan Michel dans son ouvrage puisqu’il dit :
22
Meot Véronique, Le community manager : un caméléon ?, 10 janvier 2012,
23
Ginies Julie, Les métiers des nouvelles technologies, de l'information et de la communication, 2012, page 68
24
CMS : Content Management System/ système de gestion de contenu qui permet d’administrer plus facilement
un site internet sans grandes connaissances informatiques.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 10 Année universitaire 2011- 2012
11. « Parmi les trois axes habituels du spectre des savoirs, savoir-faire et savoir-être, la mutation
2.0 repose principalement sur le dernier ».25
Bien que les circuits de validation peuvent varier d’une entreprise à une autre, le
rédacteur web produit des contenus pour des supports web et doit refléter les valeurs, les
engagements et la stratégie de l’entreprise dans son style d’écriture. De ce fait, un diplôme
universitaire est habituellement exigé (exemple : licence RRW ou master en information
communication).
Pour conclure cette présentation des deux métiers, nous pouvons établir un tableau
comparatif synthétique (Infographie en Annexe 2)
E. Comment évoluera le métier de community manager en 2012 ?
Au mois de décembre 2011, Loïc Chauveau publie un article intitulé « Comment
évoluera le métier de community manager en 2012 ? »26 sur le célèbre site fr.mashable.com. Il
annonce que le community manager devra incontestablement se doter de qualités
rédactionnelles s’il veut incarner parfaitement la vision de la marque. Depuis quelques
années, les community managers se sont beaucoup intéressé aux outils avec notamment la
création de Google +27 ou de Pinterest28. Chaque nouvel outil fait l’objet de vives discussions
sur les avantages, inconvénients et intérêts. Cependant, d’après cet article, il s’agit de miser
également sur le message et non uniquement sur la cible et le support.
Nous allons étudier cette possible évolution en comparant les métiers de community
manager et de rédacteur web. L’objectif est de vérifier si oui ou non les métiers de community
manager et de rédacteur web sont amenés à converger. Compte tenu de l’observation des deux
fonctions dans mon environnement et de mes missions d’apprentissage l’hypothèse est la
suivante : les deux métiers sont nécessairement amenés à converger à cause des évolutions
d’internet.
L’intérêt de cette étude est également de confronter les écrits avec l’opinion des
professionnels du métier. En effet, sur internet l’évolution des outils, des stratégies et des
usages est très rapide, ce qui est d’ailleurs une caractéristique principale du web 2.0.
Cependant, cette évolution des métiers s’applique dans le contexte de l’entreprise et implique
donc une évolution des mentalités. La résistance au changement notamment pour des
questions d’autorité peut en effet apparaître rapidement dans un modèle d’entreprise très
hiérarchisé qui souhaiterait intégrer le modèle 2.0.
Pour conclure cette étude de littérature, nous pouvons affirmer que ces deux métiers
issus du web 2.0 sont à l’origine de changements certains. Ils ne sont visiblement pas issus
d’un effet de mode et ne prêtent pas à polémique quant à leur utilité. Nous pouvons ainsi
donner un contre-exemple avec le curateur29 qui fait l’objet de nombreuses discussions et de
divergences concernant son utilité.
25
Michel Yvan, L’entreprise 2.0 : Comment évaluer son niveau de maturité, 2010, page 53
26
Chauveau Loïc, 7 décembre 2011, ressource web
27
Google + : réseau social concurrent de Facebook fonctionnant sur le même modèle.
28
Pinterest : plateforme permettant de rassembler des photos récoltées sur internet sur un tableau de liège virtuel
pouvant être partagé avec ses amis.
29
Curateur : Personne qui cherche l’information, la trie, l’organise et la rediffuse sur internet.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 11 Année universitaire 2011- 2012
12. II. Etude de terrain
1. Méthodologie : Entre analyse et témoignages
A travers cette étude, nous voulons donc confronter le monde du recrutement, de
l’entreprise et les écrits. Les écrits sur ces deux métiers sont nombreux car ils sont tous deux
nés récemment et suscitent de nombreuses discussions et polémiques sur tous supports.
L’infobésité 30 (sur internet notamment) à laquelle nous faisons face aujourd’hui rend le
traitement et la validation des sources complexes. Notre proposition d’analyser l’évolution de
ces deux métiers nécessitera donc des témoignages pour confirmer ou infirmer les théories
parfois contradictoires des experts du web.
A. L’état des connaissances
Comme le dit Descartes « On ne doit pas être tout à fait ignorant de ce qui est contenu
dans les livres ». Ainsi, pour l’élaboration de cette étude j’ai choisi de m’appuyer sur diverses
sources provenant d’acteurs reconnus dans le domaine des Sciences de l’Information et de la
Communication. Comme le précise Jean-Pierre Fragnière, cette recherche à pour objectif de
« faire le point sur les grandes questions qui encadrent la problématique retenue »31. Certains
experts en sciences de l’information et de la communication sont souvent cités dans les revues
de l’ADBS32 par exemple c’est pourquoi elles consistent pour moi une source d’information
fiable. De même des ouvrages spécialisés dans les TIC et dans l’organisation des entreprises
face à ces changements font leur apparition. Enfin, les formations qui préparent à ces métiers
(voir partie III. 2. B.) permettent aux étudiants de publier des mémoires et des études à ce
sujet. Ce sont autant de sources qui permettent de faire un bref état des connaissances
concernant ces deux métiers (voir partie I 2. C. et D.). Cet état des lieux permettra de servir de
référence tout au long de l’étude.
B. Les offres d’emploi : reflet des exigences des entreprises
Une analyse des métiers nécessite de prendre en compte le recrutement, reflet plus ou
moins réaliste de l’exigence des entreprises. En effet, certaines offres d’emploi sont rédigées
sur un même modèle avec souvent des qualités personnelles exigées identiques d’une offre à
l’autre. Ainsi, ce critère n’a volontairement pas été pris en compte dans cette étude pour ne
retenir que les compétences professionnelles. J’ai analysé 53 offres d’emploi pour community
manager et rédacteur web diffusées sur internet fin de l’année 2011. Le nombre restreint
d’offres d’emploi analysées s’explique par la répétition de ces offres sur les différentes
plateformes. Elles ont été émises par des entreprises de différentes tailles (ex : SFR, Sodebo,
Groupon, des agences web, …). Ces offres d’emploi rédigées par les recruteurs m’ont permis,
30
Infobésité : « la société de l’information est une société de pollution », De Rosnay Joël
31
Fragnière Jean-Pierre, Comment réussir un mémoire, 2001
32
ADBS : Association a l’échelle nationale des professionnels de l’information et de la documentation
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 12 Année universitaire 2011- 2012
13. grâce à une analyse de contenu, d’identifier sept compétences professionnelles pour élaborer
mon questionnaire et mon guide d’entretien le plus objectivement possible.
C. Le questionnaire
Comme le précisent Stéphane Ganassali et Jean Moscarola « L’enquête par
questionnaire est aujourd’hui une technique courante des sciences sociales ». J’ai ainsi choisi
d’user de cette technique qui est particulièrement adaptée à mon objectif et à ma cible.
A partir de mes analyses précédentes, j’ai établi un questionnaire le plus objectif
possible avec une majorité de questions fermées ainsi que quelques questions ouvertes pour
tenter de comprendre les réponses et éventuellement faire une analyse de discours. Le
questionnaire a été imaginé par mes soins car aucun questionnaire existant ne répondait à mes
besoins. L’objectif du questionnaire est de définir le profil des répondants et leur avis
concernant l’évolution de leur métier. Une partie du questionnaire est notamment consacrée
aux sept compétences professionnelles identifiées dans l’analyse d’offre d’emploi (voir partie
II. 2.).
Le questionnaire a été élaboré avec Google Documents et diffusé en ligne33 auprès de
48 personnes. Ce mode de diffusion s’est avéré être le plus approprié à la cible qui utilise
beaucoup internet et les médias sociaux. Un échantillon représentatif n’a pu être constitué
puisque la communauté étudiée est trop émergente. Ainsi, la sélection a été effectuée sur les
réseaux sociaux et grâce aux cv en ligne de manière aléatoire. L’échantillon sélectionné
représente essentiellement des personnes qui exercent ce métier et non des personnes qui y
apportent un grand intérêt. Les personnes ont été contactées par mail, par Facebook ou par
Twitter de manière privée.
Cependant, la diffusion du questionnaire par internet a été un indicateur de l’évolution
des usagers face à la diffusion de l’information à l’ère du web 2.0. En effet, la diffusion du
questionnaire par voie privée était volontaire pour respecter l’échantillon sélectionné.
Cependant, quelques minutes seulement après l’envoi du mail, le questionnaire avait été
relayé sur les réseaux sociaux par les internautes interrogées pour permettre à un maximum de
personnes d’y répondre. La diffusion de l’information au grand public n’a pu être évitée, et
compte tenu de l’anonymisation du questionnaire je n’ai pu établir un tri des réponses entre
les professionnels ciblés et les autres.
D. Entretiens avec des professionnels
Cinq entretiens directifs avec des professionnels ont également été menés en présentiel ou par
téléphone. Ces entretiens avaient pour objectif de récolter des données qualitatives pour
alimenter cette analyse. L’échantillon que j’ai constitué comporte des community managers et
des rédacteurs web basés dans l’est de la France et sous différents types de contrat. Chaque
entretien d’une durée de 30 min à 1 heure s’est déroulé selon les trois axes principaux définis
dans le guide d’entretien : le portrait, le métier et ses évolutions et la convergence ou la
concurrence avec le second métier étudié.
33
URL d’accès au questionnaire :
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dDFnNkpHSEtkZktSdzVwVUZIeGF0Nmc6MQ#gid=
0
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 13 Année universitaire 2011- 2012
14. 2. Résultats : questionnaires et entretiens34
Ces analyses d’offres d’emploi, ces questionnaires et ces entretiens permettent de refléter la
perception de ces métiers par les professionnels. Les sous-parties de ce chapitre ont pour
objectif de présenter les résultats de façon thématique sans analyse. Pour respecter la
méthodologie et comprendre les résultats ci-dessous, il est important de garder à l’esprit que
les sept compétences identifiées lors de l’analyse d’offre d’emploi sont :
Ø La culture web : connaissance des médias sociaux, des usages et de l’actualité sur
internet.
Ø L’écriture : maitrise irréprochable de l’orthographe, de la langue française et un style
d’écriture soigné
Ø L’informatique : connaissance des CMS, connaissance sommaire du langage web
(html, css..)
Ø La culture d’entreprise : connaissance des valeurs de l’entreprise
Ø Les langues : maitrise des langues les plus courantes (anglais notamment)
Ø Le référencement : connaissance des techniques d’amélioration de la visibilité des
sites web
Ø Le webmarketing : connaissance des nouvelles techniques de marketing sur internet
33 personnes ont renseigné le questionnaire. Le traitement des données nous permet
d’identifier que 52% des répondants exercent les deux métiers, les résultats des questions
n’ont donc pu être différenciés en fonction des deux métiers.
A. Profil métier
Quel est votre métier ?
Graphique 1 : Plus de la majorité des répondants (52%) affirment
exercer les deux métiers.
Lors des entretiens, la question de la terminologie s’est également posée. En effet, Eurydice
Hallé, chargée d’animation et de communication pour le club des ambassadeurs d’Alsace,
34
L’intégralité des résultats est disponible dans le volume 2 des annexes
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 14 Année universitaire 2011- 2012
15. affirme ne pas utiliser le terme de community manager qui selon elle est trop complexe à
définir. Elle préfère le terme de « chargé d’animation et de communication ».
Quel est votre niveau d’études ?
Graphique 2 : Presque la moitié des répondants ont une formation de niveau Bac +5
Notons que les personnes interviewées sont dotées d’une formation de niveau Bac +3 ou Bac
+5.
En utilisant 3 mots-clés (verbes, noms, adjectifs), définissez la perception qu'a votre
entourage de votre métier
Graphique 3 : Selon les répondants, le métier est principalement incompris
de leur entourage
Atef Aouadhi est concepteur rédacteur dans une agence web de Strasbourg. Il affirme
que la perception de son métier divise son entourage en deux. Certains en effet, ne le
comprennent pas et l’associe aux modérateurs de forum tandis que ceux qui le comprennent
sont dans le même secteur d’activité. La légitimité du métier est parfois remise en cause. En
effet, Eurydice Hallé affirme que dans son entourage, certains ne comprennent pas le métier et
l’intérêt d’investir. De même, Isabelle Schmidt, community manager pour la marque Lidl,
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 15 Année universitaire 2011- 2012
16. rejoint cet avis en affirmant que certains ne se rendent pas compte de la puissance des réseaux
sociaux.
B. Missions
Quelles sont les 3 principales missions de votre métier ?
Une analyse de contenu permet de dégager 5 missions principales :
Ø La gestion de l’e-réputation
Ø La rédaction
Ø La diffusion de contenus
Ø L’interaction et l’animation de la communauté
Ø La veille
C. Compétences
L’importance des sept domaines de compétences
Graphique 4 : Les trois principaux domaines de compétences
sont la culture d’entreprise, l’écriture et la culture web.
Alexi Tauzin, confirme l’importance des 7 compétences professionnels identifiés mais
assure que les langues sont utiles principalement pour la veille en anglais. Il ajoute que « le
community manager doit être humain » et explique qu’il doit instaurer un climat de confiance
en tutoyant par exemple les internautes. De plus, il ajoute que le community manager ne doit
pas réagir à chaud, comme le démontre certaines mauvaises expériences (ndlr la mauvaise
expérience de Bouygues Telecom par exemple).
Atef Aouadhi pense que la compétence indispensable pour exercer son métier est
l’écriture. Cette dernière permet notamment de susciter des réactions et des réponses
pertinentes. Il affirme également que le community manager doit véhiculer la bonne humeur
et ne pas vouloir vendre à tout prix, même s’il assure une fonction de service après vente.
Eurydice Hallé affirme que l’écriture, la culture web et le référencement sont des
compétences évidentes pour l’exercice de son métier. Elle explique également que
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 16 Année universitaire 2011- 2012
17. l’informatique n’est pas indispensable puisqu’elle est accompagnée par une agence
spécialisée qui l’a initiée au langage web.
Isabelle Schmidt affirme que les compétences en écriture sont évidentes. Pour elle, les
compétences en langues sont également indispensable compte tenu de l’aspect international
de son entreprise. Concernant le référencement, le community manager doit y être simplement
sensibilisé d’après elle. Elle souligne également qu’elle tient un blog personnel ce qui d’après
elle un est atout pour se vendre auprès des recruteurs.
Thomas Arbib est apprenti community manager pour l’Ecole de Management de
Strasbourg. Il met l’accent sur la culture web qui d’après lui est indispensable pour savoir
exprimer un besoin et reformuler la demande auprès du webmaster.
Les compétences indispensables pour exercer les métiers étudiés35
Graphique 5 : La curiosité est la qualité personnelle qui prédomine
D. Polyvalence
Votre métier est-il polyvalent ?
Graphique 6 : Tous les répondants affirment que leur
métier est polyvalent.
Pourquoi [pensez-vous que votre métier est polyvalent] ?
La totalité des répondants pensent que leur métier est polyvalent. Un certain nombre justifient
leur avis en disant que la communication et le marketing sont indissociables. D’autres
35
Légende : La taille des mots-clés varie en fonction du nombre d’occurrence de chacun des mots.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 17 Année universitaire 2011- 2012
18. rejoignent l’avis de Francesco Salati en indiquant que le community manager doit animer des
communautés en externe et faire passer ses idées en interne. Enfin, un répondant indiquant
exercer les deux métiers répond « Le Community Manager est un "mouton à 5 pattes". Cela
nécessite de gérer plusieurs "sous-métiers" en attendant que ces différentes compétences
soient comprises et intégrées en entreprise. »
E. Le rôle dans l’entreprise
Dans votre entreprise, lorsqu’une personne rédige un texte qui assure la mise en ligne, le
relais sur les réseaux sociaux ainsi que la modération ?
Graphique 7 : Plus des ¾ des répondants affirment qu’une seule
personne assure la rédaction, la mise en ligne et le relais sur les réseaux
sociaux dans leur entreprise.
Dans une TPE comme dans celle d’Alexi Tauzin, le community manager s’occupe de
tout (rédaction, mise en ligne, animation de la communauté) avec un circuit de validation très
restreint. Alexi aborde la question de l’externalisation des métiers en affirmant que la
rédaction web peut l’être tandis que cela devient plus complexe pour le community manager
qui doit être au cœur de l’entreprise. A l’inverse, dans le cas de Thomas Arbib, qui travaille
pour son école de commerce, c’est le service communication qui assure la rédaction des
textes.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 18 Année universitaire 2011- 2012
19. F. Convergences ou concurrences ?
Pensez vous que les métiers de community manager et de rédacteur web sont plutôt
convergents ou concurrents ?
Graphique 8 : 91% des répondants affirment que les deux métiers sont
convergents. Aucun des répondants ne pense qu’ils sont concurrents.
Pourquoi [pensez vous que les métiers de community manager et de rédacteur web sont
plutôt convergents ou concurrents] ?
Parmi les 9% de répondants qui pensent que ces deux métiers ne sont ni convergents, ni
concurrents, un community manager anciennement rédacteur web argumente en disant « je
rédigeais des fiches produit pour un site de e-commerce, donc aucun rapport avec les réseaux
sociaux. Les 2 métiers sont liés par le fait qu'il faut savoir écrire mais c'est tout. Un rédacteur
web sans aucune culture des réseaux sociaux ou marketing ne fera pas forcément un bon
community manager. »
Les répondants qui pensent que les métiers sont convergents ont pour beaucoup évoqué
l’aisance rédactionnelle certaine que doit avoir le community manager pour communiquer
facilement, animer sa communauté et être crédible. De même une majorité des répondants
affirment que la rédaction web fait partie du métier de community manager. Enfin, l’un
d’entre eux indique également que « tous les métiers du web sont convergents » ou encore
que le manque de moyens financiers des entreprises incite à la polyvalence.
Parmi les personnes interviewées, les avis divergent. En effet, Alexi Tauzin et Atef
Aouadhi pensent que la convergence ou la concurrence des deux métiers dépend de la taille
de l’entreprise. Alexi Tauzin explique également que pour lui, community manager et
rédacteur web sont plutôt deux missions que deux métiers. A l’inverse, Thomas Arbib pense
que les deux métiers étudiés sont plutôt concurrents puisque ce sont deux fonctions
différentes. Il explique que le community manager doit être à l’écoute de sa communauté
tandis que le rédacteur web ne doit pas forcément l’être. Il pense également que les qualités
doivent êtres différentes pour chacun des deux métiers. Enfin, Isabelle Schmidt rejoint l’avis
de Thomas Arbib et indique que pour elle, le rédacteur web rédige tandis que le community
manager relaye l’information. Elle affirme également ne pas connaître d’entreprise qui
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 19 Année universitaire 2011- 2012
20. emploie un rédacteur web à temps plein mais pense que les deux métiers ne sont pas
forcément convergents.
G. Nouveauté
Lors des entretiens, la question suivante a été posée « Pensez vous que votre métier est métier
nouveau ou non ? ».
Des comparaisons historiques ont été faites puisque Atef Aoudahi utilise l’expression
« bouche à oreille 2.0 » pour qualifier son métier. Il explique qu’il est aujourd’hui possible de
forcer, de mesurer et d’améliorer le bouche à oreille en opposition aux siècles précédents.
Thomas Arbib rejoint son avis et indique que les avantages du « chargé de communication
web » sont de pouvoir mesurer, écouter et gérer plus facilement. De même, il indique que le
métier de community manager n’est pas nouveau mais que son appellation l’est. Eurydice
Hallé introduit la notion géographique. Elle affirme que la nouveauté d’un métier dépend du
pays puisque le community management existe déjà depuis longtemps dans certains pays
comme en Amérique ou dans les pays anglo-saxons par exemple. Elle pense que ce métier est
déjà censé être intégré et que cette impression de nouveauté émane sans doute de la création
de formations qui n’existaient pas avant. Isabelle Schmidt quant à elle, pense que son métier
n’est aujourd’hui plus nouveau puisque les offres d’emploi paraissent depuis quelques années.
H. Evolution
Selon vous, votre métier est-il en mutation ?
Graphique 9 : 91% des répondants pensent que leur métier
est en mutation.
Pourquoi [pensez-vous que votre métier est en mutation] ?
Parmi les répondants qui pensent que le métier n’est pas en mutation, un community manager
répond que « C’est juste l’évolution d’internet [et non des métiers]. Le community manager
existait déjà quand il fallait modérer wikis, forums, maintenant il prend plusieurs formes. ».
Les 91 % restants argumentent leurs réponses de façon très variée. Pour la majorité d’entre
eux, ces métiers vont évoluer en fonction de leur environnement (outils, internet, attente des
consommateurs). Pour d’autres il s’agit d’une mutation du métier par rapport à l’entreprise.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 20 Année universitaire 2011- 2012
21. Certains pensent en effet que plusieurs métiers sont regroupés sous le même nom de
« community manager ». D’autres rejoignent le discours de Lukasz Bocheneck en indiquant
que leur métier va muter pour plus de collaboration entre les services. Enfin, un répondant
community manager et rédacteur web indique « il va falloir que les community managers ne
pensent plus uniquement à la communication, mais surtout à l'implication du social media
dans une stratégie WEB à 360° (incluant le SEO et le SEA) »
Isabelle Schmidt, affirme remarquer une évolution des métiers du web puisque les formations
en community management commencent seulement à voir le jour. Elle revient 11 ans en
arrière et précise qu’en 2001, lorsqu’elle était en formation ses professeurs affirmaient
qu’internet commence à émerger. Eurydice Hallé quant à elle aborde la question des outils et
de leur adaptation en citant la tablette numérique qui nécessite de nouvelles compétences.
Enfin, Thomas Arbib pense que son métier est aujourd’hui en mutation puisque l’approche est
différente d’une personne à l’autre.
III. Analyse et discussion
1. La complexité des profils
Ces différents points de vue et témoignages nous permettent de faire le parallèle avec
l’état des connaissances et la littérature pour tenter de répondre à la problématique posée.
A. Profil des répondants
Selon les réponses au questionnaire, 52% des répondants affirment exercer les deux
métiers tandis que 39% affirment n’être que community manager et 9% affirment n’être que
rédacteur web. Cependant, cette question permet simplement de montrer que plus de la moitié
des répondants pensent qu’ils exercent les deux métiers. Ce résultat est de l’ordre de la
perception. Cette complexification des profils de poste liée aux métiers du web contribue
également à l’incompréhension du grand public comme le montre le graphique 3. La société
est alors divisée en deux entre ceux qui travaillent dans le secteur des nouvelles technologies
et les autres.
B. Une multitude d’activités
Bien que tous les répondants n’affirment pas exercer les deux métiers, la totalité
pensent que leur métier est polyvalent. Cette affirmation est confortée par le fait que 78% des
répondants assurent la mise en ligne, le relais sur les réseaux sociaux et la modération à la
fois. Dans les questionnaires comme dans les entretiens, la taille de l’entreprise et le manque
de moyens expliquent la polyvalence de ces deux métiers du web.
Cette polyvalence implique un panel de missions très large. Le questionnaire par
exemple révèle cinq missions dites principales, tandis que l’Apec ou les personnes
interviewées en énoncent également un grand nombre. Concernant les domaines de
compétences, certains prédominent avec en premier lieu la culture d’entreprise (29%) suivi de
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 21 Année universitaire 2011- 2012
22. l’écriture (25%) puis de la culture web (22%). La culture d’entreprise reflète l’importance de
ces métiers vis-à-vis de l’image de l’entreprise auprès du public. La culture web, quant à elle,
est nécessaire pour un poste placé au cœur de l’entreprise et qui met en place un dialogue
avec tous les autres services. Reflet du modèle 2.0 appliqué au web, ces métiers ont un rôle
transversal pour la circulation de l’information dans l’entreprise.
Enfin, dans le questionnaire comme dans les interviews, certaines compétences
comme l’informatique et les langues sont relayées au second plan. Elles ont toutefois leur
importance, bien qu’elle soit minime. Dans ces métiers la réactivité est indispensable
puisqu’il faut savoir réagir rapidement à une nouvelle actualité, voire une nouvelle menace.
Dans ce cas, les sources d’information en anglais sont essentielles. Devons nous rappeler que
le berceau de Google ou de Facebook est au Etats-Unis ? De même, pour mettre rapidement,
un communiqué de presse, un article ou simplement une réponse à un commentaire en ligne,
il semble essentiel de maitriser au minimum les outils nécessaire (administration d’un blog,
réseaux sociaux..).
C. Community manager ou rédacteur web ?
L’étude « Les community managers en France »36 montre que le rédactionnel est la
3ème compétence la plus importante (Annexe 3). Cette étude rejoint la classification des
compétences par nos répondants. De même, l’article « Le community manager un
caméléon ? » indique que « Même s’il est difficile de dresser le portrait-robot du parfait
community manager, on retiendra que le métier demande […] des qualités rédactionnelles
indéniables ». Pour conforter ces affirmations, le questionnaire révèle que 91% des
répondants pensent que les métiers de community manager et de rédacteur web sont
convergents. En réalité, la communication efficace et pertinente lie ces deux métiers. Ainsi, le
message diffusé doit être compréhensible du grand public et susciter l’intérêt et l’interaction
tant pour le community manager que pour le rédacteur web.
Le questionnaire révèle qu’aucun répondant ne pense que ces métiers sont concurrents.
Cependant, 9% pensent qu’ils ne sont ni concurrents ni convergents. Ces résultats peuvent
s’expliquer par les différentes interprétations du métier de rédacteur web. Que rédige t-il ?
Des fiches produits ? Des communiqués de presse ? Des articles de blogs ? Les supports de
rédaction ne sont pas les mêmes selon les entreprises ce qui peut impliquer une convergence
plus ou moins forte avec le métier de community manager. En effet, dans certain cas, comme
dans une entreprise industrielle par exemple, le rédacteur web rédigera des fiches produits très
techniques destinées à la publication sur le site web. Dans d’autres cas, le rédacteur web
rédigera des communiqués de presse et articles de blog pour mettre en avant un événement
par exemple. Le relais de l’information n’est ici clairement pas le même. Dans le premier cas,
le rédacteur web pourra simplement fournir son contenu au commanditaire tandis que dans le
second cas, il pourra être amené à améliorer la diffusion de l’information sur les médias
sociaux par exemple. Ces exemples ne sont pas exhaustifs, et de multiples cas de figure
peuvent être imaginés, cependant, la perception des répondants est directement influencée par
l’environnement dans lequel ils évoluent.
36
Regions Job, Anov agency, Les community managers en France, 2011, page 14
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 22 Année universitaire 2011- 2012
23. Cette perception a été importante tout au long de l’étude. En effet, nous pouvons
observer que la perception qu’a l’individu de soi même et de son emploi n’est pas forcément
en adéquation avec ses convictions et ses arguments. L’étude montre que 9% des répondants
affirment que les deux métiers ne sont ni convergents ni concurrents. Cependant, ces mêmes
répondants pensent que leur métier est polyvalent et en mutation.
L’infobésité et les médias sont-ils la cause de cet écart entre la perception et la réalité ? Nous
pouvons penser que l’engouement pour le métier de community manager et la multitude
d’informations diffusées sur tous supports influence la représentation qu’ont les individus
d’eux même. Ainsi, ils sont conditionnés par les différents profils type établis sur internet. Les
sources d’information concernant le métier de rédacteur web sont beaucoup moins
nombreuses. Du fait que ce métier soit une surcouche d’un métier déjà existant, les
discussions sont moins nombreuses et le sujet semble moins intéressant aux yeux des
internautes. La problématique de cette étude peut sembler nouvelle aux yeux des répondants.
Ainsi, ils s’identifient plus facilement à la représentation de leur métier qui leur est proposée
dans les médias.
2. Evolution des métiers
L’étude montre que la curiosité est une qualité personnelle indispensable. Le modèle
2.0 accorde une grande importance au savoir-être qui est la clé d’une communication efficace.
Figure 1 : L'entreprise 2.0, Yvan Michel
La curiosité offre en règle générale de nouvelles perspectives. Ainsi, 91% des
répondants affirment que leur métier est en mutation. La principale raison évoquée est liée à
l’environnement et aux outils. Les usagers d’internet savent qu’ils évoluent dans un
environnement dans lequel chacun peut être acteur et faire évoluer les usages. Ce sont des
exemples comme celui de Mark Zuckerberg, créateur de Facebook à seulement 20 ans qui
montrent aux internautes qu’a tout moment, internet peut être bouleversé par un internaute
lambda. Les community managers et rédacteurs web ont conscience que leur métier et né
grâce à ce nouveau média et évoluera avec lui.
A. Vers une nouvelle organisation interne de l’entreprise
Les divers témoignages recueillis pour cette étude montre que ces métiers vont évoluer pour
se subdiviser. En effet, la polyvalence à ses limites c’est pourquoi il est fort probable que de
nouveaux métiers voient le jour tandis que d’autres fusionneront peut-être. Prenons l’exemple
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 23 Année universitaire 2011- 2012
24. de la création d’un logiciel. Aujourd’hui ce processus nécessite l’intervention de divers
acteurs qui travaillent en étroite collaboration (développeurs, graphistes, support pour la
maintenance, …) tandis qu’il y a quelques années, à échelle réduire, la création d’un logiciel
pouvait être assurée par une seule et même personne. Si ces possibles évolutions deviennent
réalité, les entreprises devront faire face à de nombreux changements. Les circuits de
validation devront être repensés et de ce fait l’information circulera par d’autres canaux au
sein de l’organisation. Cependant, pour rendre possible ces évolutions, la prise de conscience
des entreprises vis-à-vis de ces nouveaux métiers est inévitable.
B. Formations
La question du niveau de formation et des formations elles-mêmes est centrale. En France,
elle détermine le niveau de responsabilité au sein de l’entreprise. Le questionnaire montre que
près de la moitié (49%) des répondants ont un Bac +5 tandis que 21% ont un Bac +3. Ces
niveaux d’études correspondent aux deux grands paliers de l’enseignement supérieur. Comme
l’indiquent certains témoignages, ces métiers paraissent nouveaux car des formations voient
aujourd’hui le jour. Elles sont principalement proposées dans des école privées (ex : Master
en Web Community Management et Réseaux Sociaux proposé par INSEEC). D’autres
formations comme l’Ecole de Management de Strasbourg proposent des formations à visée
plus large comme par exemple le Master E-marketing et management des TIC. Enfin, notons
que la licence de Mulhouse qui prépare au métier de référenceur et rédacteur web inclus un
module « community management » à son plan de formation. Ainsi, certaines formations
adaptent leur programme aux évolutions du web et des métiers. Notons que les formations
publiques spécialisées dans ces domaines sont encore rares, du fait de la complexité des
démarches pour la création d’un nouveau diplôme universitaire.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 24 Année universitaire 2011- 2012
25. Conclusion
Nous pouvons en déduire que les deux métiers sont amenés à converger. Ils ont en
effet un certain nombre de compétences en commun. La nécessité de communiquer
efficacement les lie inévitablement. Le community manager doit aujourd’hui diffuser un
message pertinent qui incite l’internaute à réagir. De même, le rédacteur web doit être doté
d’une culture web pour pouvoir éventuellement relayer l’information sur internet et sur les
médias sociaux.
Ces métiers évoluent nécessairement dans plusieurs types environnements. Ils sont
dépendants d’internet et de ses évolutions constantes (outils, usages, usagers..). Les métiers de
community manager et de rédacteur web sont né avec le web 2.0 et seront amenés à évoluer
avec les futures étapes de développement du World Wide Web comme le web sémantique.
Notons également, que ces métiers sont plus où moins convergents selon la taille de
l’entreprise et par conséquent selon les moyens alloués aux TIC.
A travers cette étude, nous pouvons affirmer que même si ces métiers sont des
évolutions d’autres métiers déjà existants, ils sont toutefois nouveaux. La création récente de
formations en est la preuve. De plus, le manque de sources fiables et objectives concernant
ces métiers prouve qu’ils sont certes au cœur des débats mais qu’ils restent émergents. On
peut affirmer que le manque d’information fiable conjugué avec l’infobésité augmente la
notion de représentation des personnes qui exercent ces métiers.
Cette étude nous a permis d’analyser les métiers et les compétences. Dans une future
étude, nous pourrions analyser le rapport entre compétences métier et les formations. Quels
types de formation ont suivi les community manager et rédacteurs web ? Ces formations sont-
elles dispensées dans des établissements privés ou publics ? Quel est le lien entre les
formations et les métiers exercés ? De rapides études existant déjà concernant le community
manager, il s’agirait d’approfondir la question et de la transposer aux deux métiers étudiés.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 25 Année universitaire 2011- 2012
26. Annexe 1 : l’âge moyen du community manager
Source : Regions Job, Anov Agency. “Les community managers en France”, page 4.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 26 Année universitaire 2011- 2012
27. Annexe 2 : infographie comparative des deux métiers
Infographie réalisée par mes soins, “Comparaison : le community manager et le rédacteur
web”, Mai 2012
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 27 Année universitaire 2011- 2012
28. Annexe 3 : les tâches du community manager
Source : Regions Job, Anov Agency. “ Les community managers en France”, page 14.
Anne SCHNEPP – Licence MIDEN 28 Année universitaire 2011- 2012
29. Bibliographie / Webographie
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