2. Support du cours
• I- Les principaux domaines par activité de Génie Civil.
• II- Les engins sur les chantiers de terrassement.
• III- La sécurité au cours des travaux.
• IV- Préparation et installation de chantier.
• V- Opérations de Ferraillage.
• VI- Modes et Types de Coffrage.
• VII- Réalisation de fondation, poteaux et poutres.
• VIII- Réalisation diverse.
• IX- Procédés et matériels industriels.
3. Les principales Tâches par activité de
Génie-Civil
I- Activités de BTP
* Bâtiments
* Routes
* Ouvrages-d’art
* Travaux d’aménagement Hydraulique (Barrages,
ports, canaux d’irrigation….)
* les voies ferrées
4. Les Tâches primordiales
* Préparer
* Installer et signaler
* Transporter et stocker
* Implanter
* Tracer
* Ouvrir les tranchées
* Lever, distribuer
* Poser les éléments
* Etayer
6. - Le Terrassement
* Les travaux de terrassement, exécutes à l’air libre, en
grande masse consiste en des travaux de déblais ou
remblais
- Les fondations
* les fondations et les consolidations de sols par
ouvrages interposés (palplanche, caissons, puits….)
* les procédés d’exécution liés aux travaux de
fondations ( rabattement de mappe, puits et forages de
drainage, béton immergé, Injection du coulis….)
7. * Les travaux de reconnaissance, la consolidation et
l’étancheité des sols ( confortement de parois contre
les éboulements)
- Les routes
* Le terrassement sous chaussée ( notamment pour
les travaux de rectification et d’aménagements des
profils y compris les travaux de voiries et réseaux
divers.
8. * Les encaissements, les fouilles pour
l’élargissement l’assainissement et le drainage,
l’exécution de couches de forme non traitée aux
liants hydraulique au traitées par ces derniers.
* l’exécution des assises de chaussées avec
matériaux stabilisés ou non, exécution des couches
de roulement de chaussées avec produits enrobés
et, ou enduits superficiels.
* Fabrication et mise en œuvre d’asphalte coulé ou
de revêtement en béton de ciment.
- Les vois ferrées
* Préparation de l’assisie et mise en place des rails.
9. Les Travaux de sécurité
- Les fouilles en tranchée
1- Les risques encourus
Lorsqu’on creuse une tranchée on s’expose à
plusieurs dangers
a) L’ensevelissement
80% des accidents sont produits par des
éboulements dus à l’instabilité du terrain ou les
fouilles ont lieu.il faut donc toujours prévoir et
poser des protections aux fur et à mesure de
l’avancement des travaux de fouille.
10. b) La présence de réseaux invisibles
La deuxième cause d’accidents au cours des
fouilles et provoquée par la présence non
signalée d’un réseau de distribution d’eau, de
gazou d’électricité.
C) La présence de mines, obus, et autres
explosifs de guerre.
11. Le blindage en bois
On procède de la façon suivante:
* Fabriquer des panneaux de planche légèrement
supérieur à la profondeur de la tranchée
* Poser les panneaux en les faisant glisser sur une
perche pour les appliquer contre les parois.
* Mettre ensuite les entretoises en haut et en bas
pour les immobiliser
* Seulement à cet instant, des ouvriers peuvent
descendre dans la fouille pour bloquer le blindage à
l’aide d’entretoise définitives et selon les moyens de
l’entreprise on peut disposer soit de :
12. * Blindage avec manquin de pose
* Blindage par caissons préfabriqués
* Blindage par palplanches
3- La sécurité à la tranchée
Il faut respecter les règles suivants:
* ne pas utiliser les entretoises pour descendre
dans la tranchée ou en remonter.
* Utiliser une échelle installée en permanence au
fond de la fouille.
4- la passerelle de franchissement pour toute
tranchée supérieure à 0.40m de large, il faut poser
une passerelle de franchissant avec garde-corps.
13. 5- Le talutage
Cette opération consiste à dresser des parois
inclinés suivant la nature du terrain
Nature du Terrain Terrain sec Terrain humide
Rocher dur
Rocher tendre
Terre végétale
Mélange sable argile
Marne
Gravier
Sable fin
80 à 90°
55°
45°
45°
40°
35°
30°
80°
55°
40°
30°
20°
30°
20°
14. II-Les engins sur les chantiers de
terrassement
1- Les principaux types d’engins de terrassement
sur un chantier de terrassement sont des
camions, des tracteurs à chenilles ou sur pneus,
des décapeuses, des chargeurs sur roues, des
mivelleuses et des compacteurs.
La présence de ces engins nécessite des mesures
strictes de circulation.
15. 2- Le transfert des engins
Les engins doivent être acheminés sur le chantier à
l’aide de porte-engins sur la remorque, l’engin doit
être immobilisé par des câles et arimés par câble, et
les équipements avec godets ou lames doivent être
baissés.
Tout déplacement exige une reconnaissance
préalable de l’itinéraire à suivre.
16. 3- Le déplacement des engins sur le chantier.
Avant de démarrer vérification de l’état des
véhicules, qui doivent respecter les règles du plan de
circulation (vitesse, signalisation, priorités, charges
limitées et une distance minimale de 50m entre deux
engins.
4- les travaux réalisés à proximité d’une ligne
électrique.
Eviter d’approcher les engins à moins de 5m de la
ligne aérienne.
Délimiter matériellement la zone de sécurité par une
signalisation.
17. 5- Les travaux à proximité de réseaux enterrés
Les réseaux doivent être signalés par des grillages
en plastique aux couleurs conventionnelles, rouge
pour les câbles électriques, jaune pour le gaz et vert
pour l’eau.
18. III- La sécurité au cours des travaux
routiers
1- Les principes de la signalisation temporaire
* La visibilité: la signalisation ne doit être ni cachée par
un obstacle, ni au ras du sol; ni éloigné du chantier.
* Signalisation d’approche
* Signalisation de position
* Signalisation de fin de prescription
2- Les vêtements de signalisation
Des vêtements qui rendent les ouvriers visibles (
fluorescents) ou des couleurs vives.
19. 3- La signalisation des véhicules de chantier
Elle est fluorescente, rouge ou blanche, elle est
obligatoire pour les travaux exécutés en bordure de
voie de circulation, sur chaussée, à l’intérieur d’une
signalisation de position lors d’un déplacement.
20. 4- Les profils en terrassement
a) Profil en long
Remblais
Déblais
22. 5- Utilisation des engins
a) Décapage
* Poussage de décapeuse
* Coupe de talus (Bouteur)
* Réglage de matériaux
* Travail en sol dur
b) Extraction
* Chargement ( Décapeuses)
* Transport
* Déchargement
23. c) Mise en forme:
* La sous-couche drainante
* La couche de fondation (Niveleuse)
* La couche de base
* La couche de surface
d) Transport des terres et différent matériaux
(tombereaux)
e) Extraction, chargement transport de terre
(chargeur sur pneu ou chenilles)
f) Compacter couches et sous couches (
compacteur vibral)
24. La compacité dépend du lestage du compacteur et
la pression des pneumatiques
25. Les chaussées et les routes
Le projet de tracé de route dépend de la résistance
des sols sur lequel doit être construite la route et de
la nature des trafics et de son taux.
I- Description de la chaussée
1- une route comprend des accotements et une
chaussée et peut présenter un terre-plein central.
27. 3- Le principe fondamental d’une bonne
chaussée.
La qualité de la plate-forme celle-ci doit être :
* La moins déformable possible pour permettre un bon
compactage des différentes couches de chaussé
* Bien drainée pour que sa résistance ne chute pas dans
le temps.
Les différentes couches d’une route
* couche de forme
* sous couche
* couche de fondation
* couche de base
* couche de surface
28. II- La mise en œuvre d’une chaussée
La construction implique généralement deux
phases: le terrassement et sa mivellement, et
l’exécution du corps de chaussée.
a) Le terrassement
il comprend ( tranchées profondes, remblais, tunls
…) le mivellement réglé au niveau du projet.
b) Le corps de la chaussée
Comprend les sous-couches, la couche de
fondation, la couche étalée sous la plate-forme est
constituée de sables sans argiles pour permettre
une bonne perméabilité.
29. Exemple de construction d’ouvrage d’art
Le monde opératoire concernant la construction
d’un ouvrage de franchissement est valable pour les
travaux réalisés à proximité d’un cours d’eau sur
berges.
I- Démarches et méthodes avant de commencer à
travailler.
1- Reconnaitre le site
Prendre le temps pour recueillir toutes les
informations nécessaires: faites une reconnaissance
du site; rassembler l’ensemble des données du
franchissement à construire.
30. 2- Relever les données naturelles
On recueillera toutes les données concernant :
* les relevés « topographiques » avec indication des
repères de niveau.
* le régime des eaux (hydraulique, crues, leurs
fréquences et leurs importances, les risques
d’affouillement naturels des berges notamment au
niveau des appuis de l’ouvrage).
* La géotechnique, le régime des vents, la
fréquence des secousses sismiques etc.….)
31. 3- Prendre connaissance des données
fonctionnelles.
Le responsable du chantier possédera en outre les
données fondamentales liées à la conception de
l’ouvrage c’est à dire les plans, les coupes et les
détails, les profils en travers, les profils en long, les
données concernant les charges d’exploitation, les
délais contractuels de réalisation, le coût de la main
d’ouvre et des matériaux.
32. II- Différents types d’ouvrage de génie civil
classés par portée croissante.
1- Les ouvrages ayant des portée de 5 à 10m.
En général ce sont des passages sous remblais, sous une
voie de grande circulation.
Types d’ouvrage:
- ponceau voûté massif en béton
- voûte mince, buse métallique, béton préfabriqué
une autre solution est également possible, Elle
consiste à construire un pont cadre ou portique
souvent en béton armé.
33. 2- Les ouvrages ayant des portées de 10 à 18m
Il s’agit de construction de portiques, de dalles en
béton armé pour des portés de 15m et des dalles en
béton précontraint pour des portées de 30m.
3- Les ouvrages supérieurs à 30m
Au-delà de 30m, nous entrons dans le domaine des
grands ouvrages d’art, à dalles nervurés (60m), des
ponts-caissons poussés (35-65m) des ponts poussés
en encorbellement (130-140m), des ponts
précontraints par post-tension pour des portées de
30 à 60m.
34. 4-Les ouvrages d’art courants
Le Matériel Le personnel du chantier Les tâches de l’opération
-Pompe à béton
- Camions malaxeurs
- Pelles mécanique
- chargeurs-élévateurs
- Grues à tour ou
similaire
- Grues mobiles
- compresseurs
- véhicule
-Encadrement
- Administratif
- Etude
- Topographie
- Qualité Labo
- Mécanique
- Chefs d’équipe
- Coffreurs-ferrailleurs qualifiés
- Conducteurs d’engins
- Ouvriers spécialisés
-Déviation provisoire des
voieries et des réseaux.
- Construction des ouvrages.
- Terrassement et
bétonnage des fondations.
- Elévations des appuis.
- Etaiement et construction
du tablier.
- Mise en place des garde-
corps et équipement.
- Rétablissement des V.R.D
35. La mise en ouvre d’un ouvrage de
franchissement
1- Etablissement d’un planning prévisionnel des
travaux
36. a) Application au pont exemple ( travaux étalés sur
un an)
Travaux Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
- Travaux désenclavement
-Travaux piste et travaux
emprise
- Travaux installation
- Travaux coffrage
armatures
- coulage parois verticals
- Travaux dalle
- Travaux étanchéité
- Travaux chaussée
- Travaux équipement
- Travaux éclairage
- Travaux signalisation
- Travaux aménagement
de raccordement au site
39. 3- Implantation et traçage de l’ouvrage
Implantation et tracer l’ouvrage, et utilisant si
besoin, les niveaux, le tachéomètre, le théodolite et
le niveau à bulle.
4- Terrassement
* Matériel
* Personnel du chantier
* les tâches de l’opération
* vérifier la compacité du sol des fondation
* Blinder les fouilles si nécessaire
40. 5- Semelles des éléments de fondation
* Semelle de mur simple
* Semelles de murs continus
* Armatures de pilier isolé
* Armatures de piliers alignés
* Ferraillage dalle pleine
6- Echafaudage
* Montage des éléments
* La mise d’aplomb
* Le calage
* La mise en place du dispositif de sécurité
* Fixer l’échafaudage
* Système de contreventement
41. Ferraillage
I- Les règles applicables au ferraillage.
1- les aciers sont attaqués par l’eau, les produits
chimiques et l’air; d’ou la nécessite d’un enrobage en
béton.
- Epaisseur de l’enrobage :
- 5 cm pour les ouvrages en bord de mer
- 3 cm pour les ouvrages au contact d’un liquide
- 1 cm pour les parements intérieurs d’un édifice non
exposés à des condensations.
42. 2. L’emplacement des armatures.
On monte les armatures de façon à avoir des
armatures transversales, moins espacées que les
armatures longitudinales. Le plus souvent
l’espacement entre deux armatures transversales
est inférieur à deux fois la distance entre deux
armatures longitudinales.
43. 3- L’ancrage
- L’ancrage droit: La barre est coudée à l’équerre les
deux branches font un angle droit entre elles.
- L’ancrage par courbure la barre est en crochet, la
barre étant pliée jusqu’à ce qu’elle soit parallèle à la
barre.
On peut utiliser des barres de 3mm de diamètre
pour les aciers doux (Adx) et de 5,5 mm de diamètre
pour les aciers à haute adhérence (HA).
44. 4- Les nappes en recouvrement.
Dans le cas du treillis soudés se recouvrant dans une
armature, il faut souder trois fils porteurs et deux
fils de répartition, si les plans des fils à recouvrir ne
coïncident pas, il faut augmenter la longueur de
recouvrement de 4cm.
5- Les armatures de coutures.
Dans les zones d’ancrage, il faut placer des
armatures dites de coutures pour entourer les
armatures à ancrer.
45. II- Les dispositions courants de ferraillage.
1- Les poussées au vide.
Il existe plusieurs dispositions de ferraillage pour
que les efforts appliqués aux armatures ne
provoquent pas de poussée au vide dans les
zones de béton superficielles ou mal couturées.
Les plus courantes étant représentées par les
dispositions 6 et 7.
2- Les dispositions des angles de portique .
Des cadres sont placés, dans le nœud pour
coudre le recouvrement des armatures de poutre
et des armatures de poteau, des épingles
transversales sont posées pour éviter les risques
d’éclatement du béton.
46. 3- Les dispositions des angles de console.
Les aciers du poteau et ceux de la console doivent former
un quadrillage sur les faces latérales du nœud dans le cas
des sections très sollicitées, il se produit parfois une
fissure pour l’éviter il faut placer des coutures.
4- Les dispositions des appuis de poutre.
La disposition consistant à ne pas ancrer les aciers
inférieurs ou à les ancrer très faiblement est à proscrire, il
faut dans ce ces opérer comme un angle de portique.
47. COFFRAGE
I- Définition
Le coffrage est un moule servant à contenir un produit
qui pèse et qui pousse, ce moule qui est la base des
structures doit être bien proportionné et en principe ce
moule est réemployé
1) Coffrage en bois
Matériaux employés :
- Sapin Blanc
- Sylustre
- Pin Maritime
48. * La qualité à exiger : sec avec un minimum de
nœuds, sans flanches, humidification avant bétonnage.
* Défaut :
- Variation des dimensions avec des modules
- Variation du module d’élasticité
- nœuds
- Flanches
* Stockage du bois
- Humidité à éviter
- Feu et le vol
49. b) Dimensions commerciales:
* Planches épaisseur : 18 mm Largeur 10 à 20 cm
27 mm Longueur 2 à 4 m
34 et 40 mm
* Madriers : 6/20 - 7/21 - 8/23 : Longueur 3 à 6m
* Bastaing : 6/15 - 7/15 : Longueur 3 à 6m
* Chevrons : 5/5 - 6/6 - 7/7 - 8/8
c) Utilisation du bois dans le coffrage.
- Facilité de fabrication, d’adaptation, de modification et
de décoffrage.
- Coffrage d’un emploi moyen ou faible : 10 à 15 fois
- Assemblage : pointes ou boulons et tirants métalliques
(tiges filetés, serre-joints)
50. d) Types de coffrages
* Fondations:
- Pour semelles isolées ou filantes
- Radiers
- Longrines de liaisons
* Matériel :
- Panneaux en planches de 27 mm
- Raidisseurs planches 10/27
- Bastaings
51. * Poteaux :
On Utilise pour leur coffrage :
- Planches de 27 mm raidies par un cadre ou planches qui
se ferme.
- Panneaux en planches maintenus par des cadres
métalliques différents types réglables.
- Contre fiche : étaiement du poteau
* Poutres :
- On place toujours le fond de moule entre les parois
latérales et non dessous.
- Le fond de moule sera toujours constitué de planches
ordinaires et non des madriers.
52. - On évitera justement les fonds de moule, car se sont les
parois latérales et les semelles transversales qui sont
porteuses et leur pose doit empêcher tout voilement du
fond de moule.
- les raidisseurs des panneaux latéraux des poutres ne
seront pas trop écartés les uns des autres.
- Le coffrage des poutres pénètres dans le coffrage du
poteau sur une épaisseur d’une planches (27mm).
- Le coffrage de la salle bute contre celui de la poutre, il
raidit aussi les panneaux latéraux à leur partie supérieure.
53. 2- Coffrage en contreplaqué:
a) Avantages et inconvénients:
* Avantages :
Il remédie au coffrage bois par ses qualités
- Parements
- Réemplois
- coffrage normalisés
- légèreté, résistance
* Inconvénients :
- Prix
- Manipulation
- Surveillance
54. b) Types de contreplaqué
Epaisseur des parements
5 mm
10 mm
15 mm
18 mm
55. c) Conditions d’utilisation.
- En peau C.P de 5mm ou 10mm réemploi 5 à 10 fois ( 40
si traité)
- Panneau résistants de 15 ou 18mm
- Réemploi très important 10 à 50 fois
3) Coffrage des banches; coffrages grimpants
a) Principe:
Banches : coffrages sont reliés:
- soit par tiges tourbillons
- soit par tiges perdues
- soit par
Les coffrages sont munies de gardes corps et passerelles
de travail.
56. * Coffrages grimpants:
- Voiles exécutés en plusieurs phases 1ère plot – 2ème plot –
3ème plot…….
- Nécessaire d’avoir une seconde passerelle de service, il
fait avoir un recouvrement sur le béton exécuté sur le plot
précédent
* Rendements : (opérations: coffrage et décoffrages)
- Banches d’une seule hauteur cas de 2 faces ≤ 1h/m2
- Coffrage grimpant sur 2 faces : 1h/m² à 1h20
- Coffrage grimpant sur 1 face : 1h/m²à 1h20
57. Dans tous les cas, les rendements sont fonctions:
- des dimensions des panneaux
- du nombre de réemplois (plus il y a de réemplois,
meilleurs seront les rendements)
- Lorsqu’on ne coffre qu’une seule face, les temps sont
toujours plus élevés que si on avait 2 faces à exécuter.
4) Coffrage Métallique et Mixtes.
a) Entièrement métallique:
Permet d’exécuter :
- de grands parements
- surfaces courbes
- montage et démontage mécanique
- nombreux réemplois
58. Sans prix est toutefois élevé (3000 à 4000dh/m²)
b) Compositions:
- cas entièrement constitué de tôles de 3 à 4mm d’épaisseurs
nervures en L, T profilés.
Panneaux de dimensions standards adjointes à une ossature
métallique.
L’assemblage s’effectue par boulons, mais de préférence par
clavettes ( rapide au décoffrage).
- Réemplois:
Bien utilisé, nettoyage soigné, on peut atteindre 100 à 500 et
même 300 réemplois.
- Manutention:
avec engin de levage ( grue à tour ou grue mobile)
59. c) Coffrage mixte.
Ossature métallique et revêtement en contreplaqué, l’ossature
réalisé en fers L et U du commerces.
La surface coffrée « la peau » en planches ou en contreplaqué.
Lorsque « la peau » est irrecevable (aspect du béton) on le
change ou on le retourne.
5) Coffrages glissant:
a) Constitution d’un coffrage glissant.
En général, on peut décomposer le coffrage glissant en 3
parties principales:
- Le coffrage
- Le matériel de lavage
- Les plans de travail
60. * Le coffrage
Constitué Par des panneaux qui contournent les parois
de la construction sur toute sa section horizontale, peut
être en bois, en métal ou en bois tôlé.
L’ensemble est rigidifié par des membranes horizontales
et verticales, il présente un léger dépassement à
faciliter le décollement du coffrage.
* Installation de levage.
Elle comprend les barres d’appui, les vérins et les étriers
reliant le coffrage aux barres d’appuis par
l’intermédiaire de vérins.
61. - Les barres d’appui:
supportant Le poids et la charge de service du coffrage
qu’elles reportent directement sur le fondation, dans la
partie basse de l’ouvrage ou sur le béton déjà durci, lorsque
la construction est déjà élevée.
- Vérins:
IL s’agit généralement de vérins hydrauliques, chacun d’eux
permet à une paire de mâchoire enserrant la barre d’appui
de se déplacer l’une par rapport à l’autre.
- Etriers :
Il sont fixés à l’extrémité inférieur de vérins et entrainent le
coffrage, ils empêchent celui-ci de s’écraser sous la pression
du béton, leur répartition sur le pourtour de l’ouvrage
dépend de la puissance unitaire des vérins.
62. * Les plans de travail:
Au Niveau du bord supérieur de coffrage, on trouve une plate
forme qui peut couvrir toute la superficie de l’ouvrage ( cette
plateforme est en général exécutée par l’entreprise de gros-
œuvre).
Elle permet la circulation des ouvriers et sert à supporter
l’outillage et les installations utiles au fonctionnement, elle
sert généralement à effectuer les opérations nécessaire au
coulage des parois.
En partie basse, suspendues aux étiers, se trouvent les
passerelles de finition munies de garde-corps.
Elles permettent le talochage du béton à sa sortie de coffrage,
ainsi pour éventuellement les ragréages et l’enlèvement des
réservations.
63. * Utilisations des coffrages glissants.
Si les coffrages glissants offrent des avantages certains
d’exécution simultanée de nombreuses opérations,
grande vitesse d’exécution, monolithisme, de l’ouvrage,
suppression des échafaudages etc.……….
Leur utilisation soulève quelques problèmes qui sont
propres au levage, au fonctionnement du coffrage et à
l’exécution.
( ravitaillement de la plateforme, ferraillage, bétonnages
etc.………)
et qui doivent être pensés et résolus avant la mise en
route du coffrage glissant.
64. * Problème de levage.
Sans entrer dans les détails, on peut brièvement décrire
les moyens de guidage du coffrage glissant dans son
ascension.
Le coffrage doit monter d’une manière verticale et sans
vriller, pour le guider on contrôle l’assiette de la
plateforme à l’aide de niveau et de repères, et ses
déplacements grâce à des fils à plombs pendus au
coffrage, les défauts relevés se corrigent par action sur
les vérins intéressés.
65. * Problème d’exécution:
Avant toute chose, il fait surtout insister sur la
nécessite d’une bonne organisation du travail sur la
plateforme et sur une coordination parfaite entre les
travaux de glissement et ceux de bétonnage
pratiquement toutes les intervention de ferraillage, de
mise en place des réservations d’alimentation en
béton doivent être pensée à l’avance et rien ne doit
être laissé à l’improvisation.
66. La possession de tout le matériel nécessaire, son utilisation
représente un investissement important qu’on ne peut laisser
inemployé, aussi certaines entreprises de bâtiment et T.P ont
elles crée un département spécialisé « coffrage glissant ».
* Inconvénients:
Lorsque on a démarré le coffrage, on ne doit plus arrêter, il
faut choisir avec beaucoup de soin la période d’exécution
24h/24.
Il faut faire le travail par 3 équipes, ce qui demande beaucoup
de personnel et impose parfois de travailler les dimanches,
de plus il faut éclairer parfaitement le chantier.
L’entreprise doit disposer sur son chantier d’une petite
centrale à béton permettant de faire 3 à 5mᵌ de béton /h, on
ne peut utiliser du béton prêt à l’emploi.
67. LES STRUCTURES EN BÉTON
I- Fondation
On désigne par fondation les ouvrages sans aucune exception (en dehors des
canalisations ) prévu à un niveau inférieur au niveau fini du plancher bas du
sous-sol ou du plancher bas du rez de chaussées dans l’absence d’un sous-sol.
1)- Interventions des spécialistes.
Les problèmes que posent la fondation des bâtiments sont parmi les plus
difficiles à résoudre, ils nécessitent la collaboration des géologues, de
l’ingénieur mécanicien des sols et de l’ingénieur structures, d’ailleurs seul
chargé en définitive de choisir la solution qui donnera satisfaction le géologue
donne des renseignements généraux sur la nature des terrains rencontrés, leurs
épaisseurs, l’inclinaison des couches, le niveau de l’eau dans le sol, les
affouillements et les glissements à craindre.
68. L’ingénieur mécanicien des sols définit les
caractéristiques physiques et mécaniques du sol de
fondation, il propose des solutions possibles pour le
mode de fondation.
Il appartient à l’ingénieur structures de choisir le mode
de fondation le mieux adapté au projet envisagé.
2- Reconnaissance du sol de fondation.
La détermination du taux de travail du sol peut se faire
soit par essais directs sur le sol, soit par le calcul après
détermination en laboratoires des caractéristiques de
sol sur les échantillons prélevés in-situ.
69. a) Essais in-situ : ils sont de deux types:
- Statistiques : on charge directement le sol au moyen
d’une table.
- Dynamique:
* Pénétromètre: consiste en un tube de quelques
centimètres qu’en enfonce dans le sol à l’aide d’un
vérin.
* Pressionètre : permet de déterminer la
compressibilité du terrain par dilatation d’une cavité à
axe vertical.
b) Essais de laboratoires:
les essais normaux de laboratoire comprennent:
- Dans le cas on l’en se contente d’évaluer le taux du
travail admissible .
70. * La densité apparente
* La teneur en eau
* l’angle de frottement interne Essais triaxial
* La cohésion
dans le cas ou l’on désire en outre calculer les
terrassements probables.
* La compressibilité
* La perméabilité Essais à l’oedomètre
car un élément de structure doit être capable de
résister à la charge et la transmettre.
71. 3) Conditions à remplir par les fondations.
Les fondations doivent pouvoir transmettre au terrain d’assises
les diverses charges ( fixes ou mobiles, les surcharges et les
réactions auxquelles et soumises la construction ou l’ouvrage.
De plus; elles doivent pouvoir résister aux poussées contraires
du terrain, il convient de tenir compte de ce que la résistance
totale d’un sol varie avec ses principales caractéristiques qui
sont :
* Le frottement interne des couches de terrain, matérialisé par
leur angle de talus naturel.
* Leur cohésion C : C’est-à-dire leur résistance au cisaillement
sous une charge nulle.
72. La résistance d’un sol au cisaillement est due soit à la cohésion
entre ses particules, soit au frottement interne soit aux deux.
4) Profondeur minimale des fondations d’immeubles
l’assise d’une fondation doit se trouver à une profondeur
supérieure à celle du gel du terrain, dans les régions au climat
humide et frais.
Les problèmes posés au constructeur sont essentiellement:
a) La déformation du sol porteur.
Qui peut s’effectuer soit par :
- Tassement élastique sous charges d’exploitation par
chargement / déchargement.
- Tassement permanent : le squelette qui s’affaisse de façon
définitives engendrant des désordres graves, des fissurations et
ruptures des éléments de constructions.
- Poinçonnement ou ruptures localisée.
73. b) La stabilité du complexe
Cette stabilité se situe:
- Dans le sol ( infrastructure)
- au dessus du sol (superstructure) et dépend essentiellement:
* Des actions mécaniques ( charges sollicitantes )
* Des sollicitations qui s’ensuivent (moments, efforts )
* De la nature du sol de résistance variable d’un point à un autre
et de ses caractéristiques physiques.
* des types de constructions (Bâtiment long et bas, haut)
* De l’environnement (construction voisine dont le terrassement
s’est déjà produit).
* Des poussées hydraustatiques(présence nappe d’eau)
* Des effets consécutifs à la dilatation, au gel à la poussée des
terres, aux vibrations.
74. c) Choix des types de fondation
Le choix s’effectue souvent à partir des deux critères
principaux.
- Assurer la sécurité des habitants et la stabilité de l’immeuble.
- Adopter une solution économique parmi les techniques qui
s’offrent au constructeur en matière de fondation, on
distingue.
1) Les fondations superficiels
- Les semelles de fondations
* Continus sous un mur
* Continus sous des poteaux
* Isolées
* Excentrées
- Les radiers
* Simple
* Général
75. Les Fondations profondes
* Les puits (fondation semi-profondes)
* Les pieux
* Pieux préfabriqués
* Pieux coulés en place, à tube battu
* Pieux forés
* Les parois moulés
* les barettes
76. II- GROS-ŒUVRE
1- Murs
De façons générale, on comprend dans les murs, toutes les parties
verticales d’un bâtiment ayant une fonction portante on distingue:
- Les murs de cave ou de sous-sol
- Les murs en élévation
Dans chacune de ces catégories on distingue
- Les murs de façade
- Les murs de refend
- Les murs mitoyens
77. a) Epaisseur des murs porteurs
Cette épaisseur n’est pas susceptible d’un calcul précis on se
contente de règle pratique ou de formules empiriques
justifiées par l’expérience.
En générale, on cherche avant tout à réaliser des murs ayant le
coefficient de conductibilité calorifique souhaité.
Le mur devant présenter à la fois des qualités de résistance
aux intempéries et des qualités d’isolation thermique.
A titre indicatif le tableau ci-dessous donne les épaisseurs
usuelles pour les maçonneries traditionnelles.
78. N° étage Epaisseur du mur Observation
Façade Refend Mitoyen
M
M-1
M-2
M-3
M-4
M-5
35/45
40/50
45/55
50/60
55/65
60/70
25/35
30/40
35/45
40/50
45/55
50/60
50*
50
* 35 cm pour
mur mitoyen
en brique
79. * Ce tableau permet de déterminer en 1ère approximation des
murs en fonction des charges supportées et de la nature de
maçonneries traditionnelle adoptée.
b) Murs de cave ou de sous-sol.
Les murs de cave et de sous sol sont adossées en général au
terrain et constituent de véritables murs de soutènement mais
du fait qu’ils sont contreventés horizontalement par des
planchers des sous sols et qu’ils sont fortement chargées en
tête .
Ils sont suivant, les ressources locales, exécutés en moellons,
briques, béton banché etc.…….
C) Murs en élévation
c-1 Murs de façade
Suivant les ressources locales et le caractère traditionnel de la
région, ces murs sont exécutés en pierre de taille, en béton
manufacturé.
80. Les linteaux sont en béton armé, les montants des baies comprennent
les feuillures qui permettent l’encastrement des pièces de menuiserie
et les trous de scellement des pattes de fixations, ils sont en
maçonnerie, en brique de remplissage enduites ou en béton moulé.
C-2 Murs de refends .
Ils sont exécutés en pierre pré taillée en moellons, en briques pleines
ou creuses ou en béton banché pour les enduits intérieures, en
observe les mêmes prescriptions que pour les murs de façade.
C-3 Murs Mitoyens
Ils sont exécutés normalement en moellons, en briques pleines ou
creuses, en béton banché de façon générale comme pour les murs de
façade.
81. d) Chinages des murs.
Pour éviter des désordres dans les maçonneries dues aux
phénomènes de dilatation thermique, le retrait ou de
tassement on prévoit des joints et on complète ces
dispositions par le chainage des murs.
Dans le cas de bâtiments dont les murs comptent une ossature
indépendante formant un ensemble monolithe avec les
planchers, le chaînage de l’ouvrage est bien assuré.
Dans le cas de murs porteurs par contre, les planchers
prennent appui sur les murs et il convient de prévoir des
chainages et des ancrages qui solidarisent tous les éléments
verticaux et horizontaux du bâtiment.
Généralement ces chaînages sont réalisés en béton armé la
largeur du chaînage étant au moins égale à la moitié de
l’épaisseur de la maçonnerie (avec mini=0,20)
82. 4-Enduits aux liants hydrauliques.
La bonne tenue des enduits dépend pour une bonne part, de
l’homogénéité des supports, pour cette raison, les surfaces à
enduire doivent être débarrassées de toute partie dont
l’adhérence est défectueuse (vieux enduits, parties dégradées
ou crevassées) puis décapées (élimination des peintures ou
vernis des vieilles maçonneries) et traitées pour permettre
l’accrochage de l’enduit par repiquage à vif.
Les enduits doivent être exécutés pendant les époques tièdes
et humides de l’année, il ya lieu de prendre des précautions
pendant la saison chaude, pour éviter l’action deséchantes du
vent et du soleil, en outre les enduits ne doivent jamais être
exécutés sur des supports gelés ni contenant du plâtre.
83. a) Enduits traditionnels
ces enduits ont une épaisseur de 0,015m à 0,025m, il sont exécutés en
2 ou mieux 3 couches, le support soigneusement nettoyé, doit être
abondamment humidifié on exécute d’abord un gobetit qui assure
l’accrochage au support le gobetit est une couche très minces (3mm)
composé d’un mortier gras de ciment (dosage 500 à 600 kg) et de
sable moyen sans éléments fins.
Le mortier est jeté violement à la truelle ou même avec un appareil au
moulinet.
Puis on exécute une couche intermédiaire qui constitue le corps de
l’onduit, cette couche de fond à une épaisseur de 8 à 20mm (ou
dessus de 15mm, elle est exécutée en 2 passes à un ou 2 jours
d’intervalles) on utilise un dosage moins riche en ciment (400 à 500kg)
ou mieux un mortier bâtard (250/300kg de ciment plus 125 à 150 kg
de chaux).
84. Le sable doit être riche en élément fins pour être compact les délais
d’exécution après le gobetit et d’au moins une semaine .
La couche de finition (épaisseur 3 à 5mm) est exécutée au mortier
de chaux hydraulique (300 à 400kg) au mortier de ciment (350 à
450) ou au mortier bâtard (125-175 de ciment plus 200 à 250Kg de
chaux). On emploi du sable tamisé (au minimum 10% de grain
supérieur à 2mm et 10% du grain très fins inférieur à 2mm).
Le délais d’exécution après la couche intermédiaire est variable: un
à deux jours pour les enduits étanches 2 à 8 jours si l’uniformité de
teinte n’est pas recherchée 2 à 3 semaines dans le cas contraire.
85. b) Crépi tyrolien (ou mouchetis)
ce mortier de finition suffisamment fluide est projetée à la main
avec un balai spécial ou une machine à projeter.
C) Crépi rustique à la truelle
ce crépi est exécuté comme le crépi tyrolien, mais le mortier de
finition est projetée à la truelle.
d) Enduits au plâtre
Comme pour les enduits au mortier de ciment, il ya lieu de préparer
les supports. Cet enduit est exécuté en 2 couches:
- 1ère couche : avant le gachage, on fait le gobetage, c à d dés que le
plâtre commence sa prise, on le jette vivement à la truelle sur la
surface à recouvrir et quand le plâtre continuant sa prise commence
à être plus épais, on recouvre la taloche de plâtre et on l’applique
contre le mur, on achève de dresser la surface avec le tranchant
dentée de la truelle, l’épaisseur de la première couche est de 8 à
10mm.
86. - 2ème couche : la 2ème est un plâtre fin appliqué en 2 fois
(à la truelle puis à la taloche).
L’épaisseur de la 2ème couche est de 5 à 7mm,
l’ensemble des 2 couches à une épaisseur de 15mm.