presentation de la cadre de la table ronde sur le thème : " la contractualisation comme levier pour changer d'échelle : avantages; risques; opportunités
1. PROGRAMME DE SECURISATION DES
APPROVISIONNEMENTS
• Problematique ;
• ASSURER LA DISPONIBILITE DE MATIERES
PREMIERES POUR LES ENTREPRISES DE
TRANSFORMATION AGROALIMENTAIRES
2. ACTIVITES DU PROGRAMME
• Analyse de differentes chaines de valeur (mil,
riz, sesame, karite, bissap,…)
• Etude des schemas de contractualisation entre
acteurs
• Success stories et echecs
• Acteurs ayant des potentiels
• Mise en relation
4. ANACARDE
Caractéristiques de la Chaine de Valeur
• La filière anacarde est plus ou moins bien organisée car on retrouve tous
les acteurs de la chaine de valeur. La majorité des sociétés et structures
rencontrées possèdent des services d’approvisionnement sauf les
organisations des producteurs de noix de cajou. Chaque société ou
structure a sa propre politique d’approvisionnement. L’ensemble des
sociétés s’intéresse directement aux producteurs et rarement aux
organisations des producteurs. Aussi, les stratégies mettent peu l’accent sur
des contrats écrits. Ce sont des arrangements par saison qui sont conclus
entre les producteurs et les transformateurs et grossistes exportateurs.
• Signature de conventions tripartites (transformateurs, groupement et IMF)
pour octroyer des microcrédits aux groupements et en retour ces
groupements remboursent l’unité en nature
5. ANACARDE
Fidélisation des producteurs qui permet
de sécuriser et de développer
l’approvisionnement en noix brutes ;
confiance des institutions de
financement (crédit d’investissement,
crédit de campagne, etc.) ;
croissance de la demande de
l’anacarde au niveau local et
international (Europe et Etats-Unis en
particulier),
Forte concurrence des acheteurs
européens et américains de plus en
plus nombreux face aux indiens.
• Pour les sociétés (acheteurs), les échecs
sont relatifs en particulier au non-respect de
certains points du contrat, notamment les
quantités à livrer et la qualité exigée.
• Pour les producteurs les échecs des
contrats sont relatifs à la lenteur dans le
paiement des reliquats ;
• au montant des prix convenus dans les
contrats qui sont souvent en dessous des
prix officiels lors des livraisons ;
• au non-respect de l’avance conclue dans les
contrats,
• au réseau routier défaillant et les distances
longues entre producteurs et usines
OPPORTUNITES CONTRAINTES
6. MIL
Caractéristiques de la Chaine de Valeur
• Les transformateurs s’approvisionnent en quantité quand les céréales coûtent
moins cher, c’est-à-dire juste après les récoltes, et font leur stocks. Le contrat entre
producteurs et acheteurs est oral et le paiement se fait au comptant à la livraison.
• Le marché de la collecte est un maillon essentiel dans le commerce des céréales.
La force de négociation des commerçants s’appuie sur plusieurs facteurs :
l’existence d’une organisation souple à travers les intermédiaires collecteurs ;
une logique d’entreprise : prise de risque et recherche du profit ;
une plus grande capacité financière et/ou une facilité d’accéder au financement ;
des moyens de stockage et de transport ;
• un réseau propre d’accès à l’information , etc.
7. MIL
• l’existence de la pratique de contrats
signés entre producteurs et
transformateurs
• Suivi des contrats par des partenaires
techniques et financiers
la livraison d’un produit de qualité
reconnue et en quantité suffisante
aux transformateurs ;
un marché et un prix rémunérateur
connu avant les semis et assorti d’un
«bonus qualité» ;
crédits octroyés par les
transformateurs.
difficultés d’approvisionnement en
intrants (semences, engrais,…)
qualité des intrants irrégulière
• très grande fluctuation des prix en
fonction des saisons
• Faiblesse des producteurs qui se
caractérise par :
la faiblesse organisationnelle.
une logique sociale dans la
commercialisation (culture vivrière).
une faiblesse des moyens:
infrastructures de stockage, accès à
l’information, accès au financement ;
OPPORTUNITES CONTRAINTES
8. KARITE
Caractéristiques de la Chaine de Valeur
• Les structures (acheteurs) adoptent des comportements de minimisation de
risques en diversifiant leurs partenaires producteurs.
disponibilité de camions de transport des noix et du beurre de grande
capacité ;
fidélisation des producteurs par des ristournes et des cartes de fidélité ;
proximité des sources d’approvisionnement ;
préfinancement de certains acheteurs ;
suivi des stocks des producteurs et gestion de financement par les
acheteurs ;
magasins de stockage et d’aires de séchage au niveau des structures.
Très peu de groupements de producteurs organisés
Système de production archaïque (cueillette, pas de plantation)
9. KARITE
• Existe deux types de contrat à savoir un contrat
avec les fournisseurs (commerçants ou gros
fournisseurs) et un contrat avec les groupements
des femmes (producteurs).
• Encadrement et Financement : ex : de AKK (Sté
danoise) qui travaille avec les GF. Chaque année
les femmes estiment la quantité de noix qu’elle vont
ramasser au cours de la saison. En fonction de ces
estimations, un préfinancement leur est versé. En fin
de saison, une fois les noix traitées pour la
conservation, AKK vient collecter les noix et verse
un complément. Une fois la marchandise analysée,
une «prime qualité » est versée aux différents
groupements.
• Le partenariat permet aux femmes d’écouler leur
stock de noix, de valoriser leur travail et de mieux
gérer la période de soudure (grâce au système de
préfinancement).
Arrivée sociétés étrangères concurrentes ayant
parfois des comportements «anarchiques»
Non-respect des quantités et des délais de
livraison ;
Faible connaissance des attributs de qualité des
noix de karité
Mauvaise qualité des amandes ;
Mélanges des amandes avec du sable pour
augmenter le poids des sacs (tricheries) ;
Désaccord fréquent sur le prix du kilogramme des
amandes qui varie chaque jour, ce qui bloque très
souvent le processus de livraison ;
Inorganisation de l’amont de la filière
• Faible partie de la valeur ajoutée du produit revient
aux producteurs
OPPORTUNITES CONTRAINTES
10. SESAME
Caractéristiques de la Chaine de Valeur
• Au niveau des Unions de producteurs, il est mis en place des comités de
commercialisation qui prospectent les clients. Grâce au système d’information sur
le prix du sésame, les discussions avec les clients tiennent compte des prix au
niveau international.
• Au niveau des grossistes exportateurs et des transformateurs, il y a des collecteurs
et pisteurs chargés de la collecte bord champ.
• La collecte auprès des membres des Unions est faite par chaque groupement entre
novembre et décembre (période de forte disponibilité). Cette collecte est stockée
environ 45 à 60 jours. Les clients sont OLAM, SUCOTROP, VELEGDA et les
commerçants de la place.
• Les ventes se font sans contrat formel. Les informations sur le prix sont obtenues
grâce au système d’information sur le marché développé par INADES-
Formation/Burkina et SIMAGRI. Les prix ont évolué de 325 FCFA/kg en 2009 à 900
FCFA/kg en 2013.
11. SESAME
OPPORTUNITES
• Echanges avec les organisations
de producteurs sur la nécessité
d’améliorer la qualité des
productions (ex : OLAM,
MAXIGRANA etc.
• Les sociétés et les commerçants
encadrent et financent la
production du sésame.
• Signature de contrats avec les
producteurs : cas du Groupe
VELEGDA
• Marchés extérieurs porteurs
CONTRAINTES
méconnaissances des
techniques de production
pertes dues à la mauvaise
qualité du sésame
Marchés très concurrentiels