S5 revue de presse kylia - semaine du 22 au 28 janvier 2018
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 22 au 28 janvier 2018
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
La flambée de l’immobilier creuse les inégalités
en Europe
En France, le coût du logement est excessif dans le budget de 20 % des locataires et de 29,4 % des
propriétaires.
Le 22/01/2018
Immeubles en construction dans le 17e arrondissement de Paris. JÉRÔME PORIER
2. La revue de Presse KYLIA
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L’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) a publié le 21 janvier une étude sur
le logement en Europe, réalisée à partir de chiffres collectés en 2016. Premier constat, les prix
immobiliers ont augmenté quasiment partout en Europe cette année-là en raison d’une hausse
de la demande de logements, conséquence de taux historiquement bas et d’une amélioration
de la conjoncture économique depuis 2014.
Le renchérissement de l’immobilier est en grande partie responsable de la hausse des inégalités
partout en Europe. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE),
la part des dépenses consacrée par les foyers à leur logement (loyer, crédit, charges…) dans leur
budget a ainsi augmenté de 20,3 % en 2000 à 24,4 % en 2016. La France figure parmi les pays où ce
niveau est le plus élevé : 26,4 % en 2016 contre 23,2 % en 2000.
Malgré des conditions d’emprunt avantageuses, la hausse des prix a affecté la solvabilité des
ménages modestes. Un nombre croissant d’habitants sacrifient plus de 40 % de leur budget au
logement, atteignant donc un « coût excessif », selon la norme internationale.
Dans les pays de l’OCDE, 15 % des locataires et 10 % des propriétaires, avec un prêt en cours, sont
dans cette situation de « coût excessif ». En France, 20 % des locataires et 29,4 % des propriétaires
sont dans une telle situation.
Le marché européen de l’immobilier résidentiel, explique l’IEIF, est particulièrement sensible aux
variables économiques comme la croissance économique et le niveau des taux d’intérêt. La
corrélation entre la croissance des prix résidentiels dans l’Union européenne et celle du PIB atteint
même 83 % au cours des dix dernières années (source : Deloitte).
« Ces variables conditionnent le pouvoir d’achat des ménages et leur niveau de confiance. Ils
anticipent l’évolution des prix selon le contexte plus ou moins favorable de
l’environnement économique. Malgré la reprise, les niveaux tendanciellement attendus de la
croissance du PIB, devraient limiter l’inflation des prix des logements à moyen terme au niveau
national », estime Charles-Henri de Marignan, responsable du pôle immobilier direct à l’IEIF.
Selon cet organisme de recherche indépendant, les politiques monétaires de la Banque centrale
européenne (BCE) et des autres banques centrales de l’Union européenne (UE) ne devraient donc
pas imposer de tour de vis monétaire brutal en 2018, ce qui permettra d’éviter un effondrement de la
demande.
Source : www.lemonde.fr
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électroniques par exemple, l'immobilier continue de croître. Il ne représentait que 23 % du budget des
ménages en 1995. Comme le secteur ne génère pas ou peu de gains de productivité, les prix des
biens et services associés ne baissent pas. Il en résulte une taille toujours plus importante dans les
économies les plus développées. Aujourd'hui, l'immobilier, construction plus services, représente un
poids assez similaire à travers toutes les économies développées.
Comment expliquer cette faiblesse des gains de productivité ?
Par le manque d'innovation ! Évidemment, identifier une cause unique est un exercice réducteur, mais
c'est quand même là que réside une partie non négligeable de l'augmentation des prix. Les acteurs en
place n'ont pas été suffisamment incités à innover parce que l'immobilier était une myriade de
marchés locaux, fragmentés, peu concurrentiels du fait de la lenteur des cycles d'achat. Aujourd'hui,
cela est en train de changer avec des consommateurs plus exigeants, dont les cycles de
consommation des biens immobiliers se raccourcissent du fait de carrières et de vies personnelles
plus heurtées.
L'immobilier ne souffre-t-il pas avant tout d'un excès de réglementations ?
La réglementation doit évidemment accompagner ce mouvement, car, aujourd'hui, elle est plutôt un
frein à l'innovation, même s'il ne faut pas négliger l'amélioration qu'elle a engendrée de la qualité des
bâtiments et de leurs performances énergétiques ou phoniques. Les normes utiles lors de leur
adoption pour protéger le consommateur ont fini par se retourner contre lui en limitant la concurrence,
l'adoption de nouvelles technologies et donc en maintenant les prix hauts. J'écarte volontairement la
question du foncier de cette équation. Je pense que l'État doit sur ce sujet-là jouer un rôle très
important.
Que peut-on faire pour inverser la tendance ?
Les premiers éléments d'un retournement de cette tendance inflationniste se mettent en place.
D'abord les demandes des consommateurs évoluent, et ils obligent les acteurs en place à innover.
Ensuite de nouveaux acteurs arrivent dans le secteur en utilisant des technologies nouvelles
susceptibles de bouleverser les positions acquises. On va passer de l'immobilier cyclique, où les
acteurs disparaissaient en creux de cycle lorsqu'ils payaient leurs mauvais choix en haut de cycle, à
un marché où la concurrence sera accrue, indépendamment du cycle. Ces nouveaux arrivants savent
par exemple capter la donnée et l'utiliser pour réduire le gaspillage, mieux faire coïncider l'offre et la
demande, automatiser des tâches autrefois fortement consommatrices de ressources humaines.
Enfin, ces acteurs ont de plus en plus la confiance des investisseurs qui viennent valider l'idée que le
secteur est mûr pour changer. Vous connaissez WeWork ou Airbnb, respectivement
valorisés 30 et 20 milliards de dollars, mais les GAFA regardent le secteur avec
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attention. Facebook offre déjà la possibilité de louer ou d'acheter un bien immobilier entre particuliers
sur sa plateforme de transaction.
Est-ce que cela veut dire que les nombreux acteurs et intermédiaires du secteur de l'immobilier
vont être « ubérisés » ?
Soyons très clairs, il n'y aura pas de tsunami dans le secteur immobilier qui va tout d'un coup menacer
les près de deux millions de Français qui y travaillent. Mais des déplacements de valeur pourraient
avoir des conséquences importantes sur le plan social et fiscal à moyen terme. La numérisation du
secteur aboutit à deux effets, d'une part la valeur devient mobile et n'est donc plus directement liée à
la proximité du bien immobilier, d'autre part la valeur se concentre dans les mains des plus gros
acteurs qui génèrent des économies d'échelle. Si ce phénomène ne va pas se concrétiser
immédiatement car le cycle du bien immobilier est encore long, de l'ordre de la dizaine d'années là où
les biens électroniques ont une rotation cinq fois plus rapide, il est déjà enclenché. Dans ce contexte,
rester passif en se disant que les clients nous ont toujours préférés parce que nous avons une
antenne au coin de la rue n'est pas suffisant.
D'autant plus que locataires, propriétaires, acheteurs et vendeurs, nombreux sont les
mécontents des agents immobiliers, des syndics de copropriété, des prestataires de travaux...
Il est vrai que dans ces marchés où la demande excède l'offre, des abus ont pu apparaître et parfois
entacher la réputation de certaines professions. Il est toutefois trop facile de condamner tout le monde
au nom de la malhonnêteté. Dans beaucoup de cas, c'est le modèle économique même de ces
activités qui est au bord de la rupture. La réglementation dans la gestion de copropriété est
extrêmement lourde et il est parfois compliqué d'investir dans des outils logiciels modernes pour
lesquels le coût de numérisation des documents représente un investissement considérable. En tout
cas, la concurrence frappe à la porte. Les parts de marché sont encore marginales au niveau
consolidé, mais dans les centres métropolitains où la clientèle est la plus sensible aux outils
numériques, ils présentent des croissances saisissantes.
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Vous souhaitez faire évoluer le secteur de l'immobilier. Comment comptez-vous vous y
prendre ?
Pour faire évoluer ce secteur, il faut que tout le monde travaille main dans la main, nouveaux entrants,
groupes établis, professionnels indépendants et pouvoirs publics. C'est tout l'esprit de notre démarche
dans une association ouverte à tous. Le deuxième axe auquel nous réfléchissons est la problématique
du financement. Nos start-up restent encore trop peu financées pour rivaliser face à leurs concurrents
anglo-saxons, et c'est un vrai sujet car ces dernières après 4-5 années d'existence montrent de plus
en plus de velléités de venir prendre pied en Europe et en France.
Source : www.lepoint.fr
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Changer d'assurance de prêt immobilier, mode
d'emploi
Le 24/01/2018
Comme pour un contrat automobile ou habitation, les assurés doivent respecter un préavis de deux
mois avant la date d'échéance de l'assurance de leur prêt immobilier pour résilier leur contrat.
D. LAMBERT
La démarche est complexe, mais elle peut rapporter gros. Voici comment changer d'assurance
emprunteur pas à pas.
Depuis le 1er janvier, il est possible de changer d'assurance sur votre crédit immobilier. De quoi
réaliser des économies substantielles.
Comme pour un contrat automobile ou habitation, les assurés doivent respecter un préavis de deux
mois avant la date d'échéance pour résilier leur contrat. En pratique toutefois, Olga de Sousa vous
suggère de commencer les recherches trois à quatre mois avant la date anniversaire du contrat afin
de faire jouer la concurrence, de trouver un contrat équivalent au vôtre et d'obtenir une offre.
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Bon à savoir. Ceux qui ont signé une offre de prêt immobilier il y a moins de douze mois peuvent
résilier à tout moment leur contrat d'assurance emprunteur et au plus tard 15 jours avant le terme, en
procédant selon les modalités décrites ci-dessous.
"Mieux vaut confier les opérations à un professionnel du changement d'assurance, conseille Isabelle
Tourniaire. Car la démarche est complexe: elle s'opère en deux temps (substitution puis résiliation),
les délais à respecter sont obscurs (10 jours ouvrés + délais postaux pour la substitution, 8 jours pour
la résiliation en loi Hamon), les objections bancaires nombreuses et peu explicites, et les "non
réponses" encore fréquentes".
1ère étape : Faites jouer la concurrence
Comparez les offres des différents acteurs du marché afin de trouver le nouveau contrat le mieux
adapté à votre profil et présentant au moins les mêmes garanties que votre contrat en cours.
Privilégiez le contrat vous offrant le meilleur rapport qualité/ prix. "En matière d'assurance optez pour
une approche multicritère, préconise Roger Mainguy, directeur général d'April Santé Prévoyance. Le
prix seul ne doit pas être votre guide."
2ème étape : Souscrivez un nouveau contrat
Une fois trouvé votre nouveau contrat, vous devez adhérer avant même d'avoir résilié le précédent.
"La loi impose que le client présente à sa banque prêteuse le nouveau contrat d'assurance définitif",
détaille Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com. "Le nouveau contrat prend alors effet à la
date d'échéance annuelle, ce qui limite les risques de double prélèvement ", souligne Tanguy
Thévenet, président de Zen'up.
3ème étape : Demandez la résiliation et la substitution de contrat (s'il s'agit d'un contrat groupe) à
votre banque
Adressez un courrier de résiliation et de substitution en recommandé avec accusé de réception à
votre banque accompagné des éléments suivants :
- les conditions générales du nouveau contrat de prêt ;
- le nouveau certificat d'assurance signé pour chaque emprunteur.
À réception de votre courrier, la banque dispose de 10 jours ouvrés pour vous répondre et accepter
(ou refuser) votre demande de substitution.
Source : www.lexpress.fr
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Acquisition d’un logement, attention aux frais
cachés
Indemnité d’immobilisation, taxe foncière, droits de mutation… De nombreuses dépenses viennent
s’ajouter au prix d’achat d’un bien immobilier. Des extras à prendre en compte pour boucler à la
perfection son plan de financement.
Le 25/01/2017
Dans l’ancien, les droits de mutation avoisinent les 7 % à 8 % du prix d’acquisition. LIONEL
BONAVENTURE / AFP
Les frais annexes à l’achat d’un bien immobilier sont les grands oubliés des transactions
immobilières, surtout chez les primo-accédants. Présents à chaque étape du parcours
d’acquisition, ils peuvent plomber un plan de financement lorsqu’on les oublie.
L’indemnité d’immobilité
Le recours à un agent immobilier, par exemple, implique le paiement d’une indemnité d’immobilité. Il
s’agit d’une avance de 5 % à 10 % du prix du logement à remettre à l’agent immobilier afin qu’il le
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réserve. « La somme est bloquée sur un compte séquestre par le professionnel et est remise au client
le jour de la signature de l’acte devant le notaire », précise Bernard Cadeau, président du réseau
d’agences immobilières Orpi. S’ajoutent les honoraires de l’agent sollicité, entre 5 % et 10 % du prix
du bien, dont le coût est obligatoirement affiché sur les annonces immobilières depuis le mois
d’avril 2017.
Les droits de mutation
Viens le sujet des droits de mutation, improprement appelés « frais de notaire ». Leurs montants
dépendent en grande partie du type de logement acheté. Pour du neuf, les droits de mutation
s’élèvent à 2 à 3 % du prix du bien, mais dans l’ancien, ils avoisinent les 7 % à 8 % du prix.
Les impôts locaux
Autre charge parfois négligée, les impôts locaux. Emménager avant le 1
er
janvier de l’année en cours
suppose que c’est au nouvel acquéreur de payer la taxe d’habitation. Quant à la taxe foncière, elle est
réglée par l’ancien propriétaire. L’acheteur s’engage toutefois à le rembourser au prorata temporis,
c’est-à-dire en fonction de sa durée d’occupation effective dans le logement lors de l’année de la
vente.
Les coûts liés au crédit
La facture de la constitution d’un crédit immobilier peut aussi surprendre : frais bancaires, frais de
garantie du prêt, frais de courtage, le cas échéant… « C’est la face cachée du crédit immobilier »,
confie Cécile Roquelaure, chargée des études pour le courtier en crédit Empruntis. « Les clients n’y
songent pas et déchantent lorsqu’on leur annonce. » Le montant des frais bancaires est lié à
l’établissement de l’emprunteur et peut aller de 200 euros à 1 000 euros.
LES MONTANTS DE LA GARANTIE DU PRÊT ÉVOLUENT EN FONCTION DU TYPE DE
COUVERTURE CHOISIE
Autres sommes qui viennent alourdir la note, les montants de la garantie du prêt évoluent en fonction
du type de couverture choisie : hypothécaire, privilège de prêteur de deniers ou cautionnement.
Généralement, les banques privilégient ce dernier en passant par des organismes comme le Crédit
logement, la Saccef ou la Camca pour des raisons de simplicité dans le processus de remboursement
en cas de défaillance de l’emprunteur. « Quel que soit le système choisi, le coût de la garantie
n’excède jamais les 2 % du montant du crédit immobilier », assure Cécile Roquelaure.
Les frais de courtage
Le passage par un courtier suppose également des frais de courtage, dont le prix ne dépasse pas, lui
aussi, les 2 % du crédit immobilier. « Cela comprend le mandat de recherche de capitaux, le coût des
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études mais également la négociation du crédit immobilier du client », explique Didier Laporte, brand
manager pour le courtier Cafpi.
Les charges liées à la copropriété
Dernières dépenses annexes, les frais de copropriété. D’après Yann Jehanno, président du réseau
d’agence immobilière Laforêt, « ce sont ceux que les acheteurs oublient systématiquement
de prendre en compte ». Geraud Delvové, délégué général de l’UNIS, abonde dans le même
sens. « Nous avons un nombre toujours plus important de syndics qui nous remontent les problèmes
de trésorerie de primo-accédants. Ils sous-estiment le montant des charges de copropriété. »
Pour pallier cet oubli, le futur propriétaire doit impérativement récupérer l’état daté, ainsi que les
derniers procès-verbaux d’assemblée générale de la copropriété auprès du syndic. Ces deux
documents rassemblent le montant des charges courantes (eau, chauffage, personnel d’entretien…),
les dettes du vendeur, les futurs travaux dans l’immeuble ou encore la cotisation liée à l’appartement
acheté pour alimenter le fonds de travaux de la copropriété.
« Il est même prudent d’appeler le conseil syndical et le syndic », souligne Maître Delesalle, notaire
de Paris. « C’est encore la meilleure façon d’apprendre si des travaux qui n’auraient pas été actés en
assemblée générale s’inviteront au débat dans les années à venir. Par exemple, des problèmes de
tuyauterie que l’on rafistolerait tout en sachant qu’un jour ou l’autre, il faudra en passer par des
travaux plus importants. Ou encore des soucis d’isolation thermique dont on reporte l’exécution par
manque d’argent. » Une précaution qui limite les mauvaises surprises.
Source : www.lemonde.fr
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Et si la location meublée menaçait Airbnb à
Paris
Le 25/01/2018
La location meublée rapporte en moyenne 4% par an.
JAUBERT/SIPA
La location meublée pourrait redevenir très à la mode auprès des propriétaires qui privilégiaient
jusque-là les plateformes comme Airbnb. "Suite à la mise en place du numéro d'enregistrement
à Paris, de nombreux propriétaires qui louaient en meublé touristique se tournent aujourd'hui vers la
location meublée temporaire ou en résidence principale", assure ainsi Maud Velter, directrice
associée chez Lodgis, dans le dernier baromètre annuel de son agence immobilière, spécialisée
dans la location meublée.
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De fait, l'étau se resserre sur les propriétaires qui louent via Airbnb dans la capitale, le principal
marché du géant américain en France, avec près de 65.000 logements revendiqués fin 2017.
Depuis le 1er décembre dernier, les loueurs sur Airbnb doivent faire une déclaration en ligne auprès
de la mairie de Paris afin d'obtenir un numéro d'enregistrement, obligatoire désormais sur les
annonces publiées. Ce qui permet de savoir exactement qui loue quoi et si le propriétaire est bien
dans les clous. Pour rappel, un propriétaire a le droit de louer sa résidence principale sur Airbnb
jusqu'à 120 jours par an. Au-delà, il doit déclarer son bien en résidence secondaire et obtenir une
autorisation pour un meublé touristique, ce qui est particulièrement délicat. Sans compter que,
comme le révélaitChallenges en novembre dernier, Airbnb va transférer ses fichiers au fisc à partir
du printemps, ce que l'opérateur dément.
Pas étonnant dans ces conditions que certains propriétaires cherchent à régulariser leur situation
en se tournant vers le meublé. Pour l'instant, il est impossible de chiffrer le phénomène puisque les
bailleurs n'avaient pas de numéro d'enregistrement jusqu'à récemment. Et du côté des données du
fisc sur la location meublée non professionnelle (LMNP), Il faudra attendre quelques années avant
de savoir si le basculement d'Airbnb vers le meublé est significatif. L'une des plus récentes études
sur le sujet, publiée par l'inspection générale des finances en janvier 2016, et qui faisait état de
475.411 contribuables déclarant des revenus ou des déficits sous le régime LMNP pour toute la
France, ne disposait que des chiffres de 2013...
Des loyers plus chers au m2
Ce qui est sûr en revanche, c'est que le meublé continue de présenter de nombreux avantages,
comme le remarque le dernier rapport sur "Les prélèvements obligatoires sur le capital des
ménages" publié par le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) ce jeudi. "Bien que résultant
d'une jurisprudence administrative ancienne, selon laquelle la location meublée est une activité
commerciale, la possibilité d'amortir le bien fiscalement a pour effet d'augmenter artificiellement la
rentabilité d'un investissement dans le meublé de l'ordre d'un à deux points, pour une rentabilité
moyenne de l'ordre de 4 % dans le meublé (2 % dans le nu)", note ainsi le Conseil des
prélèvements obligatoires. Soit deux fois plus ! En effet, en LMNP, les propriétaires peuvent amortir
comptablement leur mise de départ et effacer ainsi tout ou partie des revenus générés en LMNP et
de ne pas être imposés dessus.
Les experts du CPO ont même simulé l'avantage fiscal lié à ce régime particulier avec un cas
pratique. Pour un appartement acheté 200.000 euros (plus 5.000 euros investis dans des meubles),
un contribuable imposé sur le revenu à 45% obtiendra un rendement après impôts de 2%. Le même
bien, loué classiquement par ce même contribuable, aurait une rentabilité… négative : -0,4% par an
après impôts. C'est dire si ce statut LMNP, d'ailleurs dans le collimateur du CPO, dispose d'un
avantage fiscal incomparable.
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Signe de la bonne santé du meublé, le prix de location au m2 en LMNP a progressé en 2017 de
0,6% sur un an à Paris, selon les données de Lodgis, pour atteindre 36,82 euros. Soit pratiquement
45% de plus que les loyers moyens au m2 à la relocation dans la capitale en location classique, qui
s'élevaient à 25,5 euros en novembre dernier, selon les données de clameur Un élément pourrait
d'ailleurs booster encore le marché du meublé en 2018 au détriment d'Airbnb. Le gouvernement
prépare une nouvelle loi sur le logement avec un bail mobilité, un nouveau type de contrat pour la
location meublée avec un bail d'une durée modulable allant de un à dix mois.
Source : www.challenges.fr
15. La revue de Presse KYLIA
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Impôt sur le revenu : des précisions sur le
paiement du 1er tiers provisionnel
Le 24/01/2018
En l’absence de mensualisation, vous allez devoir vous acquitter, au plus tard le 15 février 2018, de
votre 1er acompte provisionnel d’impôt sur le revenu (aussi appelé « 1er tiers provisionnel »).
Quelques précisions viennent de nous être apportées sur les délais d’option pour la mensualisation ou
pour le prélèvement à l’échéance, ainsi que sur les modes de paiement…
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1er tiers : une option possible pour la mensualisation ou le prélèvement à l’échéance
En principe, si vous n’avez opté ni pour la mensualisation des paiements, ni pour le prélèvement à
échéance, vous allez devoir payer, au plus tard le 15 février 2018, votre 1er acompte provisionnel («
1er tiers provisionnel ») d’impôt sur le revenu 2017. Le second acompte devra être réglé au plus tard
le 15 mai 2018.
Toutefois, il n’est pas trop tard pour décider d’adhérer au prélèvement à l’échéance : pour que cette
adhésion soit prise en compte au titre de votre 1er acompte, vous pouvez en faire la demande, au
plus tard le 31 janvier 2018, en vous connectant directement sur le site des impôts (impots.gouv.fr) ou
sur l’application mobile Impots.gouv. Si vous faites le choix d’adhérer au prélèvement à l’échéance, le
montant de votre 1er tiers sera prélevé directement sur votre compte bancaire le 25 février 2018.
De même, il est encore possible d’adhérer au prélèvement mensuel. Pour cela, il vous suffit d’en faire
la demande, avant le 15 février 2018, en vous connectant à votre espace personnel sur le site
www.impots.gouv.fr, ou sur l’application mobile Impots.gouv. Si vous choisissez la mensualisation, le
1er prélèvement mensuel interviendra le 15 du mois suivant votre adhésion et correspondra aux
mensualités dues depuis le mois de janvier.
Contrairement au prélèvement à l’échéance qui consiste, globalement, à prélever directement sur
votre compte bancaire le tiers provisionnel, la mensualisation vous permet d’étaler le paiement de
votre impôt sur 10 mois (chaque mensualité étant égale à 1/10 du montant de votre impôt).
Attention, si vous résidez en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, l’adhésion au prélèvement à
l’échéance ou au prélèvement mensuel se fait par téléphone, en contactant directement le centre des
Finances publiques.
1er tiers : le point sur les modes de paiement
Dans la plupart des cas, vous pouvez régler votre 1er tiers par chèque, TIP SEPA ou virement
bancaire. Dans ce cas, votre paiement devra être adressé aux impôts le 15 février 2018 au plus tard.
Vous pouvez également payer en ligne, sur le site des impôts ou via l’application mobile, jusqu’au 20
février 2018. Si vous choisissez ce mode de paiement, le prélèvement sera effectué sur votre compte
bancaire le 25 février 2018.
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Notez toutefois que si vous devez régler un montant supérieur à 1 000 €, vous ne pourrez le faire que
par voie dématérialisée : il n’est pas possible de payer ce montant par chèque, virement ou TIP
SEPA.
Attention, pour l’impôt dû en 2019, ce seuil de 1 000 € sera abaissé à 300 €.
Source : Communiqué de presse du Ministère de l’Action et des Comptes Publics du 22 janvier 2018
n°158
Source : www.bar-brasserie.fr
18. La revue de Presse KYLIA
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3 étapes essentielles pour créer une franchise
Le 25/01/2018
Un projet d'entreprise sous forme de franchise peut être une idée tentante, et constitue souvent un
business à succès. Cependant, il faut observer les étapes de la création avec soin pour donner toutes
ses chances au lancement de l'activité.
Crédits photo : shutterstock.com
Le franchiseur, l'entrepreneur qui crée le concept et permet ensuite aux franchisés de l'exploiter, doit
s'assurer que son entreprise fait l'objet des bons choix dans tous les domaines. Le développement du
projet de franchise se fait étape par étape, du concept jusqu'à la communication en passant par le
contrat.
La recherche du bon secteur, du bon concept
Comme dans tout bon projet, il faut en premier lieu réaliser une étude de marché, et vérifier aussi bien
la faisabilité que la rentabilité du concept. Le futur franchiseur doit déterminer le secteur dans lequel
son entreprise évoluera, et les services qui en feront un succès là où d'autres échoueront.
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Une fois cette étude faite, il reste plusieurs étapes avant la création de la franchise proprement dite. Il
faut d'abord mettre en place une unité pilote, qui aura pour but de tester le concept, et de prouver que
le lancement d'une franchise basée dessus possède un réel intérêt commercial. L'ouverture de cette
agence pilote représente un travail considérable : elle servira de modèle pour toute la franchise.
Une fois cette unité pilote mise en place avec succès, il est possible de procéder au lancement du
réseau de franchise.
Les documents incontournables de la franchise
Du côté des partenaires financiers, qui s'apprêtent à faire un investissement, il faut que le franchiseur
puisse convaincre de la viabilité de son concept, au-delà du potentiel déjà révélé par l'unité pilote. A
cette fin, il faut établir un business plan qui fera non seulement état de la situation du marché et du
niveau de la concurrence, mais détaillera aussi le seuil de rentabilité de la franchise, et les conditions
dans lesquelles les franchisés y participeront. Le financement du projet en dépend.
Il faut ensuite dresser les documents qui seront remis aux franchisés lors de leur intégration. Ils
pourront consulter le business plan, mais il faut surtout leur donner les outils pour comprendre la
franchise, le concept, la méthodologie, ainsi que leurs droits et leurs obligations. Pour synthétiser tout
cela, un document appelé document d'information pré-contractuelle, ou DIP, est obligatoirement
communiqué aux candidats, afin qu'ils y trouvent les chiffres-clés de l'entreprise et du réseau. Toute
franchise est tenue de fournir un DIP.
Il faut ensuite signer le contrat de franchise, qui fixe les termes précis de l'entente entre le franchiseur
et le franchisé. On y détaille la zone géographique, les limites de l'activité du franchisé, ainsi que les
conditions de formation, de conseils et d'assistance fournies par le franchiseur.
Enfin, le franchisé se voit remettre un manuel de savoir-faire, qui lui donne les outils à proprement
parler au terme de la formation : les démarches à accomplir, les retours d'expérience, les bonnes
pratiques, les éléments spécifiques du réseau qu'il vient de rejoindre.
La communication, une étape-clé
Un projet de franchise, aussi astucieux que soit son concept et aussi habiles que soient les
franchiseurs et les franchisés, repose en grande partie sur la communication au sein des réseaux
appropriés.
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La presse écrite, télévisée ou sur Internet, les blogs, les réseaux sociaux sont autant d'outils de
communication qui doivent être exploités au mieux par l'équipe en charge de la franchise.
Source : www.lesechosdelafranchise.com
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Factures impayées : faut-il impérativement
prévoir une clause de pénalités de retard ?
Le 25/01/2018
Plusieurs factures restant impayées, une société réclame à son client les sommes dues, auxquelles il
faut rajouter les pénalités de retard. A tort en ce qui concerne les intérêts de retard, selon le client, le
contrat n’en faisant pas mention. Pour la société, cet oubli n’est toutefois pas problématique. Mais a-t-
elle raison ?
Factures impayées : les pénalités de retard sont dues de plein droit !
Un prestataire est missionné par une entreprise pour entretenir des espaces verts. Au cours de
l’exécution de sa mission, plusieurs factures restent impayées. Malgré de multiples relances, le
prestataire ne parvient à pas obtenir le paiement de ces factures.
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Après 2 ans de tentatives infructueuses, le prestataire assigne en justice sa cliente. En plus des
sommes dues, il réclame des pénalités de retard pour un montant d’environ 67 000 €. Pour calculer ce
montant, il se base sur la date d’éligibilité des factures impayées.
A tort, selon l’entreprise cliente : parce que le contrat signé avec le prestataire ne mentionne pas les
pénalités de retard en cas de non-paiement des factures, elles ne peuvent pas être réclamées.
Mais le juge donne raison au prestataire : les pénalités de retard pour non-paiement des factures sont
dues de plein droit, et sans que soit nécessaire une mise en demeure de payer préalable, dès lors
que le paiement des sommes n’est pas effectif à la date de règlement prévu. Et ce, sans qu’il ne soit
nécessaire de les indiquer dans le contrat signé.
Cette affaire a été jugée à propos de factures qui ont été établies en 2009 et 2010. Il faut noter que,
désormais, vous avez, en tout état de cause, l’obligation de mentionner dans vos conditions générales
de vente et sur vos factures les délais de paiement de vos factures, le taux de l’intérêt de retard en
cas de non-paiement à l’échéance prévue ainsi que le montant de l'indemnité forfaitaire pour frais de
recouvrement due dans le cas où les sommes dues sont réglées après cette date.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 22 novembre 2017, n° 16-19739
Source : www.bar-brasserie.fr
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ajoute-t-il. Résultat : "Lorsque je ne précise pas aux clients qu'ils sont dans une chambre PMR, ils ne
s'en rendent pas compte."
"Une PMR qui ne ressemble pas à une PMR"
"Aujourd'hui, l'idée, c'est en effet de concevoir une chambre PMR qui ne ressemble pas à une
chambre PMR", constate le designer Francis van de Walle, à l'origine de la Senses Room, réalisée
en fonction des besoins des personnes handicapées et dont la cinquième version sera présentée à
Equip'Hotel en novembre prochain. Si bien qu'au C.O.Q. Hôtel, à Paris (XIIIe), "les clients avertis
veulent avoir nos chambres PMR", explique son propriétaire Michel Delloye. Et pour cause : plus
spacieuses, elles se situent au rez-de-chaussée et s'ouvrent sur une cour arborée, dotée d'un
poulailler. Même scénario dans un 3 étoiles sur le point d'ouvrir ses portes dans le XVIIe
arrondissement : "Les deux chambres PMR donnent sur une cour-jardin", souligne l'architecte et
designer Didier Knoll. Autre de leurs spécificités : "Elles sont communicantes. Ce qui représente un
avantage pour les familles où il y a une personne handicapée, car tous les membres de la famille
peuvent rester ensemble, comme à la maison, et ne pas être dispersés dans l'hôtel."
Avoir "une réflexion globale de l'accueil"
"Quand on doit adapter son établissement aux normes d'accessibilité, il faut avoir une vision globale
de ce qu'il y a à entreprendre", conclut Nicolas Decker. Avis partagé par Didier Knoll, qui évoque aussi
"une réflexion globale rien que de l'accueil." Le conseil du directeur de La Cheneaudière : "Ne pas se
lancer dans une vague de travaux sans se faire conseiller." Ce qui ne l'empêche pas de rester sur sa
faim : "L'État nous demande de nous mettre aux normes, mais une fois hors de nos établissements,
combien de trottoirs et autres bâtiments publics respectent ces normes d'accessibilité ?"
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
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• Les toasts : pour vous, ce sera un grilled cheese ou un toast à l'avocat ?
• Les soupes : que ce soit la soupe de mamie ou un cocktail healthy, elles reviennent en force
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
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Génération : Le 1
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