Les MOOC, une occasion historique de repenser le présentiel, la classe, le ca...Marcel Lebrun
Conférence donnée à la Faculté Polytechnique de l'Université de Montréal, le 5 juin 2014 (BAP, Bureau d'Appui Pédagogique).
Les technologies de l'information et de la communication interpellent profondément les systèmes éducatifs à différents niveaux. La massification, l'internationalisation sont d'autres facteurs qui conduisent à une mutation profonde de ces systèmes. Dernièrement, les MOOC (Massive Open Online Courses), les PLE (Personal Learning Environment), les Flipped Classrooms (les classes inversées) questionnent :
• les rapports aux savoirs (les savoirs sont partout, tout le temps accessibles et ce gratuitement),
• les rôles des apprenants, enseignants et institutions,
• les méthodes,
• l'évaluation des acquis.
Ainsi, l'espace-temps même du campus, la formation des enseignants, l'interpénétration des lieux de formation et des lieux professionnels, les évaluations formative et certificative devenues badges au sein de portfolios numériques, l'évaluation par les pairs dans une intelligence collective toujours à construire sont autant de coups de butoir sur des citadelles du savoir plus enclines à l'innovation de maintien qu'à l’innovation disruptive, pourtant nécessaire. Comme toujours, les technologies représentent un potentiel pour l'évolution des systèmes éducatifs : l'externalisation des savoirs (et les xMOOC) et les communautés d'apprentissage émergentes en réseau (les cMOOC) nous invitent à repenser le présentiel, la classe, le campus … une occasion à ne pas rater !
Loin des polarisations extrêmes entre conservatisme et évangélisme numérique, nous tenterons de définir des tierces places, des lieux acceptables et fertiles en développement professionnel, en apprentissage toute la vie durant. En particulier, les dispositifs hybrides sont des chemins porteurs qui devraient permettre aux enseignants et aux étudiants de découvrir de nouveaux modes d’enseigner et d’apprendre.
Même si les outils actuels de la société numérique transforment radicalement nos façons de travailler, de passer nos loisirs, de communiquer … la littérature montre que ceux-ci ne permettront en retour de mieux vivre dans la société, d'atteindre les objectifs espérés que dans des méthodes pédagogiques renouvelées (mais pas nouvelles) dont les éléments fondateurs étaient déjà bien présents dans les écrits des pédagogues comme Freinet, Piaget, Vigotski … au vingtième siècle et par d'autres bien plus tôt : faut-il citer Socrate ou Ibn Khaldoun (1332-1406), un des pères de la sociologie. Cette évidence de la prédominance de l’usage sur l’outil lorsque l’on recherche les effets de ces derniers, n’est pourtant guère de mise dans les pratiques pédagogiques. Que ce soit à propos des « nouvelles » pratiques pédagogiques ou à propos des « nouvelles » technologies, les chercheurs sont souvent confrontés au phénomène du NSD, le No Significant Difference (pas de différence significative) observé en comparant les résultats des étudiants plongés dans des dispositifs avec ou sans nouvelle méthode, avec ou sans nouvelle technologie (Russell, 2009). Parmi les explications, on trouve : il n’y a pas de différence observée dans les études parce que les technologies ne font que reproduire les anciennes pratiques conduisant à une sorte de fossilisation de ces dernières (on refait avec les nouveaux outils ce qu’on faisait avant leur apparition). Ou alors, les dispositifs techno-pédagogiques sont effectivement orientés vers, par exemple, le développement de compétences des étudiants, mais l’évaluation continue à porter sur les connaissances acquises et non les compétences développées. Dans ce cas, les valeurs ajoutées sont « hors de portée » des évaluations traditionnelles mais les connaissances ainsi mesurées ne présentent pas de déficit. C’est heureux mais insuffisant pour établir scientifiquement les impacts pressentis des TIC.
En fait, l'obstacle principal n'est pas tant la disponibilité des outils, l'existence et la pertinence des méthodes très tôt suggérées que cet effroi de l'Homme, les enseignants et les étudiants dans notre propos, par rapport aux changements à percevoir dans le statut des savoirs, les (nouveaux) rôles a tenir, l’incertitude à gérer … Si employer l’outil technologique à l’école est une bonne chose, si le Learning by doing est une modalité importante de l’apprentissage, il n’en reste pas moins vrai qu’il existe des savoirs sur les savoir-faire et que la formation des différents acteurs (étudiants et enseignants) aux méthodes et aux outils est impérative. Travailler efficacement en groupe autour d’une table ou sur un réseau social demande des connaissances (le savoir quant au travail collaboratif), des activités (fertiles en construction de savoir-faire) et, on l’oublie bien souvent, une activité réflexive, un regard en arrière sur l’activité entreprise : comment ai-je appris ? Quels ont été les éléments déterminants ?
Les MOOC, une occasion historique de repenser le présentiel, la classe, le ca...Marcel Lebrun
Conférence donnée à la Faculté Polytechnique de l'Université de Montréal, le 5 juin 2014 (BAP, Bureau d'Appui Pédagogique).
Les technologies de l'information et de la communication interpellent profondément les systèmes éducatifs à différents niveaux. La massification, l'internationalisation sont d'autres facteurs qui conduisent à une mutation profonde de ces systèmes. Dernièrement, les MOOC (Massive Open Online Courses), les PLE (Personal Learning Environment), les Flipped Classrooms (les classes inversées) questionnent :
• les rapports aux savoirs (les savoirs sont partout, tout le temps accessibles et ce gratuitement),
• les rôles des apprenants, enseignants et institutions,
• les méthodes,
• l'évaluation des acquis.
Ainsi, l'espace-temps même du campus, la formation des enseignants, l'interpénétration des lieux de formation et des lieux professionnels, les évaluations formative et certificative devenues badges au sein de portfolios numériques, l'évaluation par les pairs dans une intelligence collective toujours à construire sont autant de coups de butoir sur des citadelles du savoir plus enclines à l'innovation de maintien qu'à l’innovation disruptive, pourtant nécessaire. Comme toujours, les technologies représentent un potentiel pour l'évolution des systèmes éducatifs : l'externalisation des savoirs (et les xMOOC) et les communautés d'apprentissage émergentes en réseau (les cMOOC) nous invitent à repenser le présentiel, la classe, le campus … une occasion à ne pas rater !
Loin des polarisations extrêmes entre conservatisme et évangélisme numérique, nous tenterons de définir des tierces places, des lieux acceptables et fertiles en développement professionnel, en apprentissage toute la vie durant. En particulier, les dispositifs hybrides sont des chemins porteurs qui devraient permettre aux enseignants et aux étudiants de découvrir de nouveaux modes d’enseigner et d’apprendre.
Même si les outils actuels de la société numérique transforment radicalement nos façons de travailler, de passer nos loisirs, de communiquer … la littérature montre que ceux-ci ne permettront en retour de mieux vivre dans la société, d'atteindre les objectifs espérés que dans des méthodes pédagogiques renouvelées (mais pas nouvelles) dont les éléments fondateurs étaient déjà bien présents dans les écrits des pédagogues comme Freinet, Piaget, Vigotski … au vingtième siècle et par d'autres bien plus tôt : faut-il citer Socrate ou Ibn Khaldoun (1332-1406), un des pères de la sociologie. Cette évidence de la prédominance de l’usage sur l’outil lorsque l’on recherche les effets de ces derniers, n’est pourtant guère de mise dans les pratiques pédagogiques. Que ce soit à propos des « nouvelles » pratiques pédagogiques ou à propos des « nouvelles » technologies, les chercheurs sont souvent confrontés au phénomène du NSD, le No Significant Difference (pas de différence significative) observé en comparant les résultats des étudiants plongés dans des dispositifs avec ou sans nouvelle méthode, avec ou sans nouvelle technologie (Russell, 2009). Parmi les explications, on trouve : il n’y a pas de différence observée dans les études parce que les technologies ne font que reproduire les anciennes pratiques conduisant à une sorte de fossilisation de ces dernières (on refait avec les nouveaux outils ce qu’on faisait avant leur apparition). Ou alors, les dispositifs techno-pédagogiques sont effectivement orientés vers, par exemple, le développement de compétences des étudiants, mais l’évaluation continue à porter sur les connaissances acquises et non les compétences développées. Dans ce cas, les valeurs ajoutées sont « hors de portée » des évaluations traditionnelles mais les connaissances ainsi mesurées ne présentent pas de déficit. C’est heureux mais insuffisant pour établir scientifiquement les impacts pressentis des TIC.
En fait, l'obstacle principal n'est pas tant la disponibilité des outils, l'existence et la pertinence des méthodes très tôt suggérées que cet effroi de l'Homme, les enseignants et les étudiants dans notre propos, par rapport aux changements à percevoir dans le statut des savoirs, les (nouveaux) rôles a tenir, l’incertitude à gérer … Si employer l’outil technologique à l’école est une bonne chose, si le Learning by doing est une modalité importante de l’apprentissage, il n’en reste pas moins vrai qu’il existe des savoirs sur les savoir-faire et que la formation des différents acteurs (étudiants et enseignants) aux méthodes et aux outils est impérative. Travailler efficacement en groupe autour d’une table ou sur un réseau social demande des connaissances (le savoir quant au travail collaboratif), des activités (fertiles en construction de savoir-faire) et, on l’oublie bien souvent, une activité réflexive, un regard en arrière sur l’activité entreprise : comment ai-je appris ? Quels ont été les éléments déterminants ?
Conférence donnée le 18 mars dans le cadre du réseau CANOPÉ à Poitiers.
Par rapport au diapo de l'AIPU-CH du 12 février, vous trouverez de nouvelles dias entre les numéros de 37 à 42 : modélisation des classes inversées.
Même si la méthode pédagogique sous-jacente n'est pas nouvelle, le concept des "Flipped Classrooms", les classes inversées, constitue une véritable révolution dans le paysage de la pédagogie actuelle de l'école fondamentale à l'enseignement supérieur. Ce sont en fait des enseignants du secondaire (en chimie) qui ont forgé le concept et la méthode, étant confrontés à la passivité voire la démotivation de leurs élèves. Quelques petites vidéos sur YouTube et un débat en classe ? Ce n'est pas si simple !
On peut y voir aussi une sorte de "cheval de Troie" au sein des citadelles du savoir et un fertilisant dans le cadre du développement professionnel des enseignants et des approches par compétences pour l'apprendre à apprendre toute la vie durant dans un monde complexe. Comme toute innovation pédagogique, les classes inversées interrogent l'enseignement traditionnel et proposent des pistes pour l'évolution de ces pratiques héritées d'une époque où le livre était rare et où la distribution des savoirs se faisait exclusivement à "l'école". En effet, elles proposent et stimulent une nouvelle considération des espaces-temps de "l'enseigner-apprendre" en conviant les ressources (dont les fameux MOOC mais pas exclusivement), les activités, les contextes … hors les murs de l'école (la distance) dans la classe (la présence) en redonnant à cette dernière son potentiel d'activités et d'interactivités : libéré, d'une certaine façon, de la contrainte liée à la transmission, l'enseignant devient davantage gestionnaire de dispositifs et accompagnateur d'apprentissage. Notre conférence s'attachera à modéliser le concept des classes inversées dans lesquels les statuts des savoirs sont reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences sont mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires, enseignants et étudiants, sont distribués différemment …
MOOCs et Classes inversées : deux phénomènes précurseurs pour l’innovation da...Marcel Lebrun
Conférence tenue à l'UQAC (Université du Québec à Chicoutimi) le 2 février 2015de 11h à 13h au local P1-6350.
Cette conférence s’attache à démontrer et à construire des modèles de classes inversées au sein d’une typologie dans laquelle les statuts des savoirs seront reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences seront mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires, enseignants et étudiants, seront distribués différemment … Un texte d'accompagnement est disponible sur mon Blog : http://bit.ly/Niveaux-Classes-Inversees
En particulier les dias 39 à 42 présentent les "niveaux" de Classes Inversées et en particulier les "Classes Translatées" ...
Cette conférence était accompagnée d'une autre tenue par mon collègue Christophe Batier : Les Outils du Web pour enseigner. Cette conférence dresse un panorama non exhaustif des principaux outils en s’appuyant sur quelques uns de leurs usages (médias sociaux, outils de création de contenu, communautés en ligne).
Elle est disponible aussi sur SlideShare : http://www.slideshare.net/batier/outils-du-web-universit-de-chicoutimi-janvier-2015
Les classes inversées un phénomène précurseur pour l’innovation dans « l’é...Marcel Lebrun
Forum pédagogique du Pôle Hainuyer organisé à Mons (Belgique) le Vendredi 21 octobre 2016. Dynamiser son enseignement : comment donner du sens à la présence aux cours, avec et sans les outils numériques ?
Diapo d'un séminaire donné à la FOPES https://www.uclouvain.be/opes.html le 19 février 2016 sur les classes inversées. Il résulte lui-même d'une "classe inversée" organisée au départ d'une vidéo sur les classes inversées (proposée avant la formation) et d'une analyse des avis, opinions, commentaires ... et questions déposés sur un forum par les participants avant la séance elle-même ... une formation inversée ? On y trouvera à la fin, l'évolution de mes cours en classes inversées de 2008 à 2016.
PS : la vidéo en question date de 2012 : https://youtu.be/kYbxdfGxRi4
J'ai volontairement proposé cette vidéo "un peu datée" (malgré les évolutions du concept) pour soulever les questions du modèle original.
Comprendre le monde technologique qui nous entoure (IPM)Marcel Lebrun
Séminaire organisé le 6 février 2015 dans le cadre de la formation pédagogique des Assistants de l'UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve). Cette formation est proposée par l'IPM (Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias).
La première partie de cette présentation explique la cohérence (ou alignement) pédagogique à l'ère numérique : objectifs et compétences numériques, méthodes et le cas des classes inversées, l'évaluation et les outils.
La seconde partie traite de quelques aspects propres au numérique : réseaux sociaux, validation et curation d'informations, outils de communication ....
Les classes inversées. De quelles hybridations parlons-nous pour l’éducation ...Marcel Lebrun
Formation donnée à l'invitation du service CAPE (Centre d'Accompagnement des Pratiques Enseignantes) de l'Université Lille 1 le 10 juillet 2014.
Même si la méthode pédagogique sous-jacente n'est pas nouvelle, le concept des "Flipped Classrooms", les classes inversées, constitue une véritable révolution dans le paysage de la pédagogie actuelle de l'école fondamentale à l'enseignement supérieur. Ce sont en fait des enseignants du secondaire (en chimie) qui ont forgé le concept et la méthode étant confrontés à la passivité voire la démotivation de leurs élèves. Quelques petites vidéos sur YouTube et un débat en classe ? Ce n'est pas si simple !
On peut y voir aussi une sorte de "cheval de Troie" au sein des citadelles du savoir et un fertilisant dans le cadre du développement professionnel des enseignants et des approches par compétences pour l'apprendre à apprendre toute la vie durant dans un monde complexe. Comme toute innovation pédagogique, les classes inversées interrogent l'enseignement traditionnel et proposent des pistes pour l'évolution de ces pratiques héritées d'une époque où le livre était rare et où la distribution des savoirs se faisait exclusivement à "l'école". En effet, elles proposent et stimulent une nouvelle considération des espaces-temps de "l'enseigner-apprendre" en conviant les ressources, les activités, les contextes … hors les murs de l'école (la distance) dans la classe (la présence) en redonnant à cette dernière son potentiel d'activités et d'interactivités : libéré, d'une certaine façon, de la contrainte liée à la transmission, l'enseignant devient davantage gestionnaire de dispositifs et accompagnateur d'apprentissage. A bien y regarder, les statuts des savoirs sont reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences sont mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires,
enseignants et étudiants, sont distribués différemment …
C'est à étudier ces rapports subtils entre apprentissages et motivations, entre nécessité de modélisation voire de théorisation et besoin de sens et de contextes, entre savoirs constitués et compétences en développement, entre réussite certificative et petites victoires formatives, entre écoles et sociétés … que s'attèlera notre présentation.
Développer les compétences des élèves dans un monde connectéMarcel Lebrun
Conférence d'introduction à la 4ème édition du EdTechForum organisé sous l'égide de Digital Wallonie.be (2 mars 2016) : "6 leviers pour réussir la transition numérique de l'école pour un apprentissage enrichi. Ce 4ème #edtechforum est consacré à l'école numérique en Belgique francophone".
http://clusters.wallonie.be/infopole-fr/29-01-2016-4eme-edition-du-edtechforum-namur-02-mars-2016.html?IDC=5930&IDD=71068
Entre mirages numériques et virages pédagogique, l’hybridation pour l’école...Marcel Lebrun
Conférence (diapo complet) sur le thème des MOOCs et des Classes Inversées donnée au Colloque de Clair2015 le 30 janvier 2015 (en partie d'une conférence conjointe avec Christophe Batier).
En lien, pour les classes inversées, avec mon billet du BlogdeMarcel : http://bit.ly/Niveaux-Classes-Inversees
Classe inversée ? Oui mais…quoi et comment ?Marcel Lebrun
Conférence-atelier donnée dans le cadre de l'Université d'été du SeGEC le Vendredi 21 août 2015.
"La onzième édition de l’Université d’été du SeGEC aura lieu le vendredi 21 août 2015 à Louvain-la-Neuve. Si le numérique s’impose aujourd’hui dans toutes les dimensions de notre société, qui aurait pu prédire sa fulgurante propagation voici 30 ans ? Dans ce contexte, l’école, toujours sensible aux mutations de son environnement, n’échappera pas à ce tsunami. Mais quelle est sa capacité d’adaptation ? Jusqu’où peut-elle s’ajuster ? Mimétisme, mise à jour, accommodement ? L’école doit-elle se mettre à l’école du numérique ? Les interrogations sont nombreuses"
Intervention à l'Université Mohammed Premier à Oujda (Maroc)Marcel Lebrun
Diaporama utilisé lors de la visioconférence du 6 janvier 2016. Assez semblable aux diaporamas précédents sauf dias 25 à 30 avec évolution terminologique des classes translatées, inversées et renversées (dia 30).
Diapositives utilisées lors de mes interventions Clise 2016 à Nivelles, Belgique (27/1/2016), à Créteil, France (29/1/2016) et lors de la formation de formateurs à l'ISFEC Saint-Martin (3/2/2016). Par rapport aux diapos antérieurs, les dias 26-27 et 43-45 (SAMR) sont nouvelles
Le cours magistral en question ? Vers la classe inverséeMarcel Lebrun
Conférence pédagogique donnée le 6 juin 2017 au CIPE (Centre d'Innovation Pédagogique et d'Evaluation) de l'Université Aix-Marseille. Le CIPE organise chaque année des conférences dédiées à la pédagogie universitaire autour de thématiques disciplinaires. Ces «conférences débats» sont un lieu d’échanges et de réflexions sur des thématiques propres à l’enseignement dans le supérieur (Amphithéatre de la Faculté d'Odontologie - Campus Marseille Timone).
Quelles valeurs ajoutées l’utilisation des TICE apporte-t-elle au service des...Marcel Lebrun
Conférence de synthèse donnée à l'IFC (Institut de la Formation en cours de Carrière) aux inspecteurs de l'enseignement secondaire et à leurs services (Wierde, 16 mars 2016).
Voir aussi mon Blog à ces sujets : http://bit.ly/Blogdemarcel
Classes inversées, enseigner et apprendre dans des environnements numériquesMarcel Lebrun
Conférence séminaire donnée le 6 décembre 2017 lors des Journées ENASIS 2017 (Environnement Numérique d’Apprentissage des Services d’incendie et de Secours). Des adresses complémentaires "bit.ly" sont données sur certaines dias : il est nécessaire de respecter les majuscules et minuscules. Les dias sur fond jaune sont des compléments.
Le vidéo en live est sur YouTube : https://youtu.be/g6o-9zYl-Rg
Avec la video : http://www.forumatice.fr/conference_marcel_lebrun.html
Conférence donnée par Marcel Lebrun (UCL, Louvain-la-Neuve) lors du Colloque Forum@TICe 2012 organisé par l'Académie de Reims : Apprendre à l'ère du numérique (3 octobre 2012).
Après un survol du panorama des aspects philosophiques, sociologiques, historiques, scientifiques et ... pédagogiques des technologies de la connaissance inventées par l'Homme, pour l'Homme, il s'agira, au delà des dialectiques polarisées (le côté clair et le côté obscur de la force) de tracer des tierces voies pour l'école du futur. Une école qui doit rester un lieu d'écolage pour la société complexe numérique, un lieu de développement de compétences (dont on parle beaucoup mais auxquelles on ne forme pas vraiment et qu'on valide encore moins). Les savoirs (dans le sens des connaissances) sont partout transmis et en temps (presque) réel ... Ils restent nécessaires mais ne sont guère suffisants pour former les "jeunes" (nous ?) à des métiers qui n'existent pas encore où ils vont manipuler des savoirs qui n'existent pas encore pour résoudre des problèmes qui ne sont pas encore survenus ... Les classes inversées sont une opportunité pour aider les enseignants et formateurs à dépasser les formes transmissives (héritées du moyen-âge voire de la tradition orale malgré l'apparition du livre et de Google) pour repenser l'espace-temps de l'enseigner-apprendre dans des formules hybrides où l'acquisition des savoirs se fait au travers de l'exercice des compétences dans des situations problèmes correctement dosées. Lectures at Home & Homework in School.
Les TICe sont une opportunité, saisissons-les, nous enseignants et formateurs, plus utiles que jamais pour baliser l'espace-temps de la connaissance qu'il nous reste à nous approprier.
Classes inversées, classes "à l'envers" ? Et si c’était simplement Enseigne...Marcel Lebrun
Conférence introductive donnée à distance, le 23 novembre 2017 à HEG à Genève, lors du premier Colloque de l'Association AUPTIC (L'association AUPTIC s'adresse aux personnes intéressées par l'aide que les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) peuvent apporter à la pédagogie et aux apprentissages). Le diaporama contient de nombreuses références (en bas de dia) de la forme "http://bit.ly ...".
Conférence donnée le 18 mars dans le cadre du réseau CANOPÉ à Poitiers.
Par rapport au diapo de l'AIPU-CH du 12 février, vous trouverez de nouvelles dias entre les numéros de 37 à 42 : modélisation des classes inversées.
Même si la méthode pédagogique sous-jacente n'est pas nouvelle, le concept des "Flipped Classrooms", les classes inversées, constitue une véritable révolution dans le paysage de la pédagogie actuelle de l'école fondamentale à l'enseignement supérieur. Ce sont en fait des enseignants du secondaire (en chimie) qui ont forgé le concept et la méthode, étant confrontés à la passivité voire la démotivation de leurs élèves. Quelques petites vidéos sur YouTube et un débat en classe ? Ce n'est pas si simple !
On peut y voir aussi une sorte de "cheval de Troie" au sein des citadelles du savoir et un fertilisant dans le cadre du développement professionnel des enseignants et des approches par compétences pour l'apprendre à apprendre toute la vie durant dans un monde complexe. Comme toute innovation pédagogique, les classes inversées interrogent l'enseignement traditionnel et proposent des pistes pour l'évolution de ces pratiques héritées d'une époque où le livre était rare et où la distribution des savoirs se faisait exclusivement à "l'école". En effet, elles proposent et stimulent une nouvelle considération des espaces-temps de "l'enseigner-apprendre" en conviant les ressources (dont les fameux MOOC mais pas exclusivement), les activités, les contextes … hors les murs de l'école (la distance) dans la classe (la présence) en redonnant à cette dernière son potentiel d'activités et d'interactivités : libéré, d'une certaine façon, de la contrainte liée à la transmission, l'enseignant devient davantage gestionnaire de dispositifs et accompagnateur d'apprentissage. Notre conférence s'attachera à modéliser le concept des classes inversées dans lesquels les statuts des savoirs sont reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences sont mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires, enseignants et étudiants, sont distribués différemment …
MOOCs et Classes inversées : deux phénomènes précurseurs pour l’innovation da...Marcel Lebrun
Conférence tenue à l'UQAC (Université du Québec à Chicoutimi) le 2 février 2015de 11h à 13h au local P1-6350.
Cette conférence s’attache à démontrer et à construire des modèles de classes inversées au sein d’une typologie dans laquelle les statuts des savoirs seront reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences seront mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires, enseignants et étudiants, seront distribués différemment … Un texte d'accompagnement est disponible sur mon Blog : http://bit.ly/Niveaux-Classes-Inversees
En particulier les dias 39 à 42 présentent les "niveaux" de Classes Inversées et en particulier les "Classes Translatées" ...
Cette conférence était accompagnée d'une autre tenue par mon collègue Christophe Batier : Les Outils du Web pour enseigner. Cette conférence dresse un panorama non exhaustif des principaux outils en s’appuyant sur quelques uns de leurs usages (médias sociaux, outils de création de contenu, communautés en ligne).
Elle est disponible aussi sur SlideShare : http://www.slideshare.net/batier/outils-du-web-universit-de-chicoutimi-janvier-2015
Les classes inversées un phénomène précurseur pour l’innovation dans « l’é...Marcel Lebrun
Forum pédagogique du Pôle Hainuyer organisé à Mons (Belgique) le Vendredi 21 octobre 2016. Dynamiser son enseignement : comment donner du sens à la présence aux cours, avec et sans les outils numériques ?
Diapo d'un séminaire donné à la FOPES https://www.uclouvain.be/opes.html le 19 février 2016 sur les classes inversées. Il résulte lui-même d'une "classe inversée" organisée au départ d'une vidéo sur les classes inversées (proposée avant la formation) et d'une analyse des avis, opinions, commentaires ... et questions déposés sur un forum par les participants avant la séance elle-même ... une formation inversée ? On y trouvera à la fin, l'évolution de mes cours en classes inversées de 2008 à 2016.
PS : la vidéo en question date de 2012 : https://youtu.be/kYbxdfGxRi4
J'ai volontairement proposé cette vidéo "un peu datée" (malgré les évolutions du concept) pour soulever les questions du modèle original.
Comprendre le monde technologique qui nous entoure (IPM)Marcel Lebrun
Séminaire organisé le 6 février 2015 dans le cadre de la formation pédagogique des Assistants de l'UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve). Cette formation est proposée par l'IPM (Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias).
La première partie de cette présentation explique la cohérence (ou alignement) pédagogique à l'ère numérique : objectifs et compétences numériques, méthodes et le cas des classes inversées, l'évaluation et les outils.
La seconde partie traite de quelques aspects propres au numérique : réseaux sociaux, validation et curation d'informations, outils de communication ....
Les classes inversées. De quelles hybridations parlons-nous pour l’éducation ...Marcel Lebrun
Formation donnée à l'invitation du service CAPE (Centre d'Accompagnement des Pratiques Enseignantes) de l'Université Lille 1 le 10 juillet 2014.
Même si la méthode pédagogique sous-jacente n'est pas nouvelle, le concept des "Flipped Classrooms", les classes inversées, constitue une véritable révolution dans le paysage de la pédagogie actuelle de l'école fondamentale à l'enseignement supérieur. Ce sont en fait des enseignants du secondaire (en chimie) qui ont forgé le concept et la méthode étant confrontés à la passivité voire la démotivation de leurs élèves. Quelques petites vidéos sur YouTube et un débat en classe ? Ce n'est pas si simple !
On peut y voir aussi une sorte de "cheval de Troie" au sein des citadelles du savoir et un fertilisant dans le cadre du développement professionnel des enseignants et des approches par compétences pour l'apprendre à apprendre toute la vie durant dans un monde complexe. Comme toute innovation pédagogique, les classes inversées interrogent l'enseignement traditionnel et proposent des pistes pour l'évolution de ces pratiques héritées d'une époque où le livre était rare et où la distribution des savoirs se faisait exclusivement à "l'école". En effet, elles proposent et stimulent une nouvelle considération des espaces-temps de "l'enseigner-apprendre" en conviant les ressources, les activités, les contextes … hors les murs de l'école (la distance) dans la classe (la présence) en redonnant à cette dernière son potentiel d'activités et d'interactivités : libéré, d'une certaine façon, de la contrainte liée à la transmission, l'enseignant devient davantage gestionnaire de dispositifs et accompagnateur d'apprentissage. A bien y regarder, les statuts des savoirs sont reconsidérés, les rapports entre savoirs et compétences sont mieux équilibrés, les rôles assumés par les partenaires,
enseignants et étudiants, sont distribués différemment …
C'est à étudier ces rapports subtils entre apprentissages et motivations, entre nécessité de modélisation voire de théorisation et besoin de sens et de contextes, entre savoirs constitués et compétences en développement, entre réussite certificative et petites victoires formatives, entre écoles et sociétés … que s'attèlera notre présentation.
Développer les compétences des élèves dans un monde connectéMarcel Lebrun
Conférence d'introduction à la 4ème édition du EdTechForum organisé sous l'égide de Digital Wallonie.be (2 mars 2016) : "6 leviers pour réussir la transition numérique de l'école pour un apprentissage enrichi. Ce 4ème #edtechforum est consacré à l'école numérique en Belgique francophone".
http://clusters.wallonie.be/infopole-fr/29-01-2016-4eme-edition-du-edtechforum-namur-02-mars-2016.html?IDC=5930&IDD=71068
Entre mirages numériques et virages pédagogique, l’hybridation pour l’école...Marcel Lebrun
Conférence (diapo complet) sur le thème des MOOCs et des Classes Inversées donnée au Colloque de Clair2015 le 30 janvier 2015 (en partie d'une conférence conjointe avec Christophe Batier).
En lien, pour les classes inversées, avec mon billet du BlogdeMarcel : http://bit.ly/Niveaux-Classes-Inversees
Classe inversée ? Oui mais…quoi et comment ?Marcel Lebrun
Conférence-atelier donnée dans le cadre de l'Université d'été du SeGEC le Vendredi 21 août 2015.
"La onzième édition de l’Université d’été du SeGEC aura lieu le vendredi 21 août 2015 à Louvain-la-Neuve. Si le numérique s’impose aujourd’hui dans toutes les dimensions de notre société, qui aurait pu prédire sa fulgurante propagation voici 30 ans ? Dans ce contexte, l’école, toujours sensible aux mutations de son environnement, n’échappera pas à ce tsunami. Mais quelle est sa capacité d’adaptation ? Jusqu’où peut-elle s’ajuster ? Mimétisme, mise à jour, accommodement ? L’école doit-elle se mettre à l’école du numérique ? Les interrogations sont nombreuses"
Intervention à l'Université Mohammed Premier à Oujda (Maroc)Marcel Lebrun
Diaporama utilisé lors de la visioconférence du 6 janvier 2016. Assez semblable aux diaporamas précédents sauf dias 25 à 30 avec évolution terminologique des classes translatées, inversées et renversées (dia 30).
Diapositives utilisées lors de mes interventions Clise 2016 à Nivelles, Belgique (27/1/2016), à Créteil, France (29/1/2016) et lors de la formation de formateurs à l'ISFEC Saint-Martin (3/2/2016). Par rapport aux diapos antérieurs, les dias 26-27 et 43-45 (SAMR) sont nouvelles
Le cours magistral en question ? Vers la classe inverséeMarcel Lebrun
Conférence pédagogique donnée le 6 juin 2017 au CIPE (Centre d'Innovation Pédagogique et d'Evaluation) de l'Université Aix-Marseille. Le CIPE organise chaque année des conférences dédiées à la pédagogie universitaire autour de thématiques disciplinaires. Ces «conférences débats» sont un lieu d’échanges et de réflexions sur des thématiques propres à l’enseignement dans le supérieur (Amphithéatre de la Faculté d'Odontologie - Campus Marseille Timone).
Quelles valeurs ajoutées l’utilisation des TICE apporte-t-elle au service des...Marcel Lebrun
Conférence de synthèse donnée à l'IFC (Institut de la Formation en cours de Carrière) aux inspecteurs de l'enseignement secondaire et à leurs services (Wierde, 16 mars 2016).
Voir aussi mon Blog à ces sujets : http://bit.ly/Blogdemarcel
Classes inversées, enseigner et apprendre dans des environnements numériquesMarcel Lebrun
Conférence séminaire donnée le 6 décembre 2017 lors des Journées ENASIS 2017 (Environnement Numérique d’Apprentissage des Services d’incendie et de Secours). Des adresses complémentaires "bit.ly" sont données sur certaines dias : il est nécessaire de respecter les majuscules et minuscules. Les dias sur fond jaune sont des compléments.
Le vidéo en live est sur YouTube : https://youtu.be/g6o-9zYl-Rg
Avec la video : http://www.forumatice.fr/conference_marcel_lebrun.html
Conférence donnée par Marcel Lebrun (UCL, Louvain-la-Neuve) lors du Colloque Forum@TICe 2012 organisé par l'Académie de Reims : Apprendre à l'ère du numérique (3 octobre 2012).
Après un survol du panorama des aspects philosophiques, sociologiques, historiques, scientifiques et ... pédagogiques des technologies de la connaissance inventées par l'Homme, pour l'Homme, il s'agira, au delà des dialectiques polarisées (le côté clair et le côté obscur de la force) de tracer des tierces voies pour l'école du futur. Une école qui doit rester un lieu d'écolage pour la société complexe numérique, un lieu de développement de compétences (dont on parle beaucoup mais auxquelles on ne forme pas vraiment et qu'on valide encore moins). Les savoirs (dans le sens des connaissances) sont partout transmis et en temps (presque) réel ... Ils restent nécessaires mais ne sont guère suffisants pour former les "jeunes" (nous ?) à des métiers qui n'existent pas encore où ils vont manipuler des savoirs qui n'existent pas encore pour résoudre des problèmes qui ne sont pas encore survenus ... Les classes inversées sont une opportunité pour aider les enseignants et formateurs à dépasser les formes transmissives (héritées du moyen-âge voire de la tradition orale malgré l'apparition du livre et de Google) pour repenser l'espace-temps de l'enseigner-apprendre dans des formules hybrides où l'acquisition des savoirs se fait au travers de l'exercice des compétences dans des situations problèmes correctement dosées. Lectures at Home & Homework in School.
Les TICe sont une opportunité, saisissons-les, nous enseignants et formateurs, plus utiles que jamais pour baliser l'espace-temps de la connaissance qu'il nous reste à nous approprier.
Classes inversées, classes "à l'envers" ? Et si c’était simplement Enseigne...Marcel Lebrun
Conférence introductive donnée à distance, le 23 novembre 2017 à HEG à Genève, lors du premier Colloque de l'Association AUPTIC (L'association AUPTIC s'adresse aux personnes intéressées par l'aide que les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) peuvent apporter à la pédagogie et aux apprentissages). Le diaporama contient de nombreuses références (en bas de dia) de la forme "http://bit.ly ...".
Cette présentation aborde les généralités des environnements virtuels d’apprentissage dans un modèle immersif (qui fait référence a l’usage et appropriations des personnages virtuels dans un environnement tri dimensionnel). Egalement il est question de présenter d’une manière très générale les usages et applications des softwares éducatifs tels que SLOODLE.
Le tutorat en monde virtuel par Jean-Paul Moiraud tad10
L’objectif de cette conférence est de déterminer quelles sont les caractéristiques du tutorat en monde virtuel. Les mondes immersifs tels que nous les définissons permettent d’élaborer, entre autres, des processus de simulation. Le tutorat y est un élément central, il doit être pensé, anticipé par l’équipe de conception au sein de scénarios spécifiques.
Il incombe de concevoir sa place dans le dispositif sous plusieurs angles d’analyse :
Les moments de son intervention (avant, pendant, après) ;
Le rapport du tuteur réel et de son avatar ;
Sa spatialisation dans un environnement 3D ;
Sa nature (tutorat par les pairs, experts, enseignant ...)
Nous entendons par monde virtuel :
«Le monde virtuel est un monde en trois dimensions (3D) créé à l’aide d’un logiciel et d’une programmation spécifiques. Le monde est en général une représentation de lieux réels mais il peut être aussi une construction purement imaginaire élaborée dans le cadre d’une démarche plastique. Il permet à un groupe de personnes éclatées géographiquement et placées en situation immersive d’interagir. Les acteurs du dispositif peuvent, à l’aide d’avatars, d’objets ou d’une vue subjective, parler, écrire, gérer des attitudes corporelles, se déplacer, y compris en s’affranchissant les lois physiques du monde réel. Le groupe constitué partage un intérêt commun, défini dans un projet élaboré de façon formelle. Les apprenants seront mis en situation d’acquisition de savoirs et de compétences en reproduisant des situations du réel. Les situations sont reproductibles à l’infini, elles permettent d’analyser des situations simples (des routines) ou extra – ordinaires. Le monde virtuel de simulation combine des constructions scénarisées au service d’enjeux d’enseignement et d’apprentissage»
Les Mondes Sociaux Virtuel et La FormationThierry Nabeth
This is an présentation (in french) that I gave in october 2008 to a group of training managers of big french companies and ANVIE (http://www.anvie.fr/).
Formation en alternance : quelles transformations apporte le numérique , diaporama présenté par Frédéric Haeuw lors des journées techniques nationales des adjoints de direction chargés de la pédagogie des CFA du bâtiment (CCCA-BTP)
Comment le Digital Learning va évoluer ces prochaines années ? Quelles sont les tendances du Digital Learning en 2020 ? Vous vous posez sûrement ces 2 questions. Et cela se comprend …
De nouvelles technologies arrivent dans nos vies et offrent de nouvelles perspectives en matière d’ingénierie pédagogique, comme l’intelligence artificielle, la Réalité Virtuelle, l’adaptive learning, … Toutes ces avancées permettent de varier les outils et supports pédagogiques, elles créent de nouvelles expériences de formation et répondent aux enjeux de mobilité et de flexibilité des institutions, tout en réduisant leurs coûts de fonctionnement.
La clé pour dompter le Digital Learning à l’ère de la nouvelle technologie est de rester au courant des nouvelles tendances pour ainsi comprendre comment vous allez orienter votre stratégie aujourd’hui et dans les années à venir.
Pour vous aider à rester à jour sur l’actualité, on vous présente une infographie reprenant les 7 tendances du Digital Learning que vous ne devriez pas ignorer en 2020!
Vivaldi 2009, en Nord-Pas-de-Calais, organisé par l'UNR et accueilli par l'IAE de Lille était un séminaire consacré au thème de l'utilisation du numérique comme catalyseur des nouvelles pédagogies. Cette présentation introductive a pour ambition de présenter la deuxième journée et d'ouvrir des pistes... numériques. Bonne lecture.
1. Scénario pédagogique
Construire un processus
d’apprentissage en utilisant un
monde virtuel
Février 2010
NB : Ce travail est le point de vue d’un instant
d’usage / recherche. Il est susceptible d’évoluer. Ce
scénario n’est en rien prescriptif.
Jean-Paul Moiraud
Professeur de gestion
Sections design de mode
Lycée La Martinière - Diderot
43, cours du Général Giraud
69001 Lyon
1
2. Partie 1 - Les principes
Dans un contexte d’intégration du numérique dans les processus
d’apprentissage, les repères de temps et d’espace sont modifiés.
Il est possible techniquement d’entrer en contact avec des tiers
distants par divers moyens, les solutions web 2.0 offrent une
large palette de solutions.
Il est un environnement encore peu utilisé dans le secondaire,
celui des mondes virtuels. Je propose de décrire les grands axes
d’un scénario pédagogique pour l’intégration d’un monde virtuel
dans un processus d’apprentissage.
Le travail d’analyse étant à ses débuts je restreindrais l’analyse
à deux environnements Second Life et Assemblive. Le scénario
tentera de dégager des invariants pédagogiques transférables à
d’autres mondes.
I. Contexte
Ce scénario s’adresse prioritairement aux formations du
secondaire, les paramètres de l’enseignement supérieur étant à
bien des égards différents. L’enseignement secondaire est
construit essentiellement sur du présentiel, réel, synchrone,
l’enseignement à l’université pouvant être totalement construit en
FOAD (formation à distance), les exemples sont nombreux FDV à
l’université Jean Moulin Lyon 3, le campus Forse1 de Lyon 2.
L’objet de ce scénario est de déterminer les paramètres pour
construire un processus d’apprentissage intégrant un monde
virtuel.
II. Définitions
A. Sélection de définitions
Un monde virtuel se définit de la façon suivante :
Wikipédia
«Un monde virtuel est un monde créé artificiellement par un
logiciel informatique et pouvant héberger une communauté
d'utilisateurs présents sous forme d'avatars ayant la capacité de
s'y déplacer et d'y interagir. La représentation de ce monde et de
ses habitants est en deux ou en trois dimensions.
Ce monde peut simuler le monde réel, avec ses lois physiques
telles que la gravité, le temps, le climat, la géographie ou tout
1 http://www.sciencedu.org/
2
3. au contraire être régie par d'autres. Les lois humaines peuvent
également être reproduites. La communication entre les
utilisateurs se fait le plus souvent sous forme de texte (ou
audio).
On retrouve la plupart du temps des mondes virtuels dans les jeux
en ligne massivement multijoueur (mmog) comme les simulateurs de
monde (qui ne sont pas vraiment des jeux puisqu'il n'y a ni règles
ni objectifs) Le Deuxième Monde (disparu en 2001), Second Life,
Entropia Universe, IMVU, There, Active Worlds, sMeet, Solipsis,
Twinverse et particulièrement dans les mmorpg comme EverQuest,
Ultima Online, Lineage, Guild Wars, Archlord ou World of Warcraft.
On peut aussi inclure dans les mondes virtuels l'ensemble des
univers dérivant des différents jeux de rôles sur table : chaque
jeu de rôle possède un ou plusieurs "monde" dans lesquels les
joueurs peuvent évoluer sous la tutelle du maître du jeu qui
invente et définit ces mondes.»
Educnet définit le monde virtuel de la façon suivante :
«Virtuel
"Se dit d'un lieu, d'une chose, d'une personne, etc., qui
n'existent pas matériellement, mais numériquement dans le
cyberespace."
"Une bibliothèque virtuelle, une boutique virtuelle, un musée
virtuel, etc., sont des espaces virtuels, car on y évolue sans
avoir besoin de s'y rendre physiquement.
Un monde virtuel est généralement associé à des images en 3D."
B. Les mots clés à retenir
• Logiciel informatique ;
• Environnement 2D - 3D ;
• Cyberspace ;
• Avatar ;
• Interagir ;
• Se déplacer ;
• Communiquer.
En résumé ce scénario se propose (tente) de décortiquer les
paramètres de construction d’un espace d’apprentissage dans un
monde virtuel.
3
4. III. Niveau de formation
Selon le niveau de formation, les constructions seront à moduler.
Les enjeux ne seront pas identiques dans une section de première S
dans le cadre de TPE ou dans le cadre d’une formation à
l’université totalement à distance (FOAD)
IV. Caractéristiques de lʼespace
Investir un espace virtuel ne s’improvise pas, il est
indispensable de comprendre quelles sont les fonctionnalités de
l’espace choisi. Essayons de déterminer les invariants que l’on
rencontre dans les divers mondes.
A. Un logiciel
Intégrer un monde commence par l’insérer technologiquement sur son
ordinateur. Les «soft» peuvent être plus ou moins lourds. Sur
Second Life, à titre d’exemple, il est nécessaire de charger un
logiciel de 65 MO. Il est par conséquent nécessaire de connaître
la nature et la composition du parc machine de l’établissement ou
des élèves. Il sera nécessaire de considérer l’installation du
soft comme un paramètre incontournable. L’hétérogénéité d’un parc
machine peut rendre très vite compliqué la communication.
D’autres solutions sont moins gourmandes en logiciel, le cas de
Assemblive est intéressant parce qu’il ne nécessite pas une
installation lourde.
B. La liste des mondes virtuels
• Opensims2
• assemblives3
• active worlds4
• Smeet5
• There6
• entropia universe7
2 http://opensims.sourceforge.net/
3 http://www.assemblive.com/home/
4 http://www.activeworlds.com/
5 http://fr.smeet.com/smeet-web/index.htm
6 http://www.there.com/
7 http://www.entropiauniverse.com/
4
5. C. Un espace ouvert ou un espace clos ?
Investir un espace est une expression qui n’est pas uniquement une
expression réflexive. C’est aussi une expression concrète parce
qu’il est indispensable d’avoir une capacité à s’orienter
spatialement. Selon les mondes on peut établir une catégorisation,
les mondes ouverts et les mondes restreints.
1. Les mondes ouverts
Second Life serait la figure du monde ouvert, une grande diversité
d’espaces dédiés dans lesquels existent de nombreux lieux et
bâtiments. Il est possible d’y circuler dans les trois dimensions.
En illustration la bibliothèque francophone située en hauteur. Le
travail dans ce monde suppose que les acteurs connaissent
parfaitement l’adresse, on peut même risquer le terme de
géolocalisation.
2. Les mondes restreints
Le monde restreint est celui dans lequel les modalités de
circulation sont limitées. Le participant arrive directement au
bon endroit et le monde se limite à quelques lieux bien
identifiés. Assemblive serait dans cette catégorie.
D. Des avatars
1. Le principe
Chaque participant aura son avatar c’est-à-dire sa représentation
virtuelle. Il faut déterminer quel sera le statut de cet avatar ?
La question est complexe. Il sera nécessaire de déterminer «l’état
civil» de l’avatar. Plusieurs points de vue sont admissibles, le
choix d’un pseudo ou la reproduction de l’état civil des
participants. C’est une question de stratégie pédagogique, une
structure universitaire pourra sans trop de dommage opter pour le
pseudo, le secondaire serait, à mon sens plus orienté état civil,
le présentiel étant encore dominant. La relation au patronyme est
à construire et à expliquer aux participants.
E. La communication
1. Un environnement multimodal
Lorsque les avatars sont créés il faut déterminer les conditions
de la communication. Comment va ton communiquer, selon quels
procédés : la voix, le texte, la vidéo, un mix des trois ? les
mondes virtuels pris en exemple le permettent. il est possible
techniquement d’intégrer toutes les possibilités du numérique
c’est-à-dire, le texte, l’image, le son et la vidéo (aspect
5
6. multimodal). L’enseignant qui construit son cours devra intégrer
cette réalité dans ses constructions.
2. Les attitudes des avatars
Il est possible de gérer les comportements des avatars en leur
faisant exprimer des sentiments - se saluer,
se congratuler, lever la main, applaudir,
etc. Le monde virtuel permet de créer du
lien social numérique, il est donc à la
charge du concepteur de déterminer les règles
de vie sociale dans cet espace. On peut
envisager de créer une charte de bonne
pratique sociale.
•Règle de politesse ;
•Identification numérique ;
•Prise de parole ;
F. Les déplacements
L’avatar évolue dans un espace déterminé, il faut déterminer la
façon dont on se déplace. Il faut être en capacité de gérer à la
fois le déplacement de l’avatar et la capacité à s’orienter dans
un espace qui peut, dans certains s’avérer vaste et complexe.
Barre déplacement assemblive Barre déplacement SL
Carte SL
6
7. G. La structure logicielle
De la réussite du projet dépend du choix de l’environnement
numérique, Il faut le choisir en conformité avec les attentes et
contraintes du projet. Les solutions mises à disposition sont plus
ou moins complexes et interrogent les compétences des divers
acteurs.
1. La simplicité du système
Pour les débutants, ceux qui souhaitent s’initier aux mondes
virtuels, il est certainement préférable de commencer avec un
système souple, peu gourmand en mémoire et simple d’installation.
2. La complexité du système
Pour les utilisateurs avertis il est possible de construire des
environnements plus complexes en téléchargent des environnements
plus complexes. Second life et opensims nécessitent l’installation
d’un logiciel assez lourd (environ 65 MO) à la configuration assez
complexe.
Ce scénario n’a pas la prétention d’apporter une réponse mais un
guide d’analyse. les enseignants souhaitant intégrer cette
démarche devront faire le point sur leurs compétences en ce
domaine pour opérer un choix logiciel.
V. LʼIntention pédagogique
C’est un point primordial de ce scénario, quelle est l’intention
de l’enseignant qui souhaite intégrer un espace virtuel dans ses
montages pédagogiques ? On ne peut résumer cette conception aux
simples fonctionnalités de l’outil, ce sont les usages, les
interactions et leurs conséquences qui doivent être avant tout
pris en considération.
On peut recenser plusieurs usages. Nous prendrons comme cadre de
réflexion les éléments suivants :
• Le niveau de formation ;
• Le type de formation ;
• Le type de public.
7
8. Sur la base du schéma ci-dessus l’enseignant déterminera son
contexte de travail. Par exemple :
- une formation de lycée post bac en présentiel augmenté par du
virtuel ;
- une formation d’université en FOAD ;
- un enseignement de TPE en lycée ;
- Un enseignement adapté pour enfants malades
- ...
VI. Les acteurs
A. Les apprenants
Le schéma à construire doit prendre en compte la nature des
apprenants. Le terme apprenant ne se veut pas jargonnant mais bien
la nécessité d’utiliser un terme générique pour balayer une grande
diversité de situation. La carte des formations s’élargit et je
m’inscrirais dans le cadre de la formation tout au long de la vie
(ou life long learning - LLL).
Les modalités de certification sont variées et les situations
protéiformes interrogent les relations des acteurs aux mondes
virtuels. Le couple enseignant / apprenant peut se décliner de
multiples façons.
Il est nécessaire de déterminer quelles sont les compétences, les
besoins, les équipements des apprenants selon le types de publics.
8
9. 1. Les compétences
a) Formelles
Les nouvelles générations d’étudiants sont dites des digitals
natives ou génération Y. Leur cursus scolaire a intégré les
technologies numériques, certains sont même passés par des
certifications de type C2i. Les espaces numériques ne sont pas des
objets complètement inconnus.
b) Informelles
Au cours de leur enfance et adolescence les élèves / étudiants ont
joué (playstation, wii, gamecube) sur des jeux et ont acquis sans
le savoir des nombreuses compétences utiles pour leur
enseignement. Les mondes virtuels ne sont pas très loin des
fonctionnements de ces jeux. Les mondes virtuels sont assez
proches de certains environnements (opensims ou assemblive par
exemple). La prise en main peut se faire par association entre le
jeux et le monde de formation.
2. Les besoins
3. Les équipements
B. Les enseignants
La capacité des enseignants à intégrer les
mondes virtuels dans leurs enseignements
est aussi une question sensible. Si les
étudiants sont des digitals natives, par
analogie de nombreux enseignants sont des
«digitals migrants». Quelles sont donc
leurs compétences dans ces domaines ?
Question d’autant plus intéressante que
beaucoup d’enseignants ne sont pas de la
génération du jeu numérique ou alors de la
génération de Pong, ce qui est loin d’être
suffisant :-)
On peut craindre un effet de rejet si les enjeux ne sont pas
expliqués clairement. Le risque est de présenter le processus
d’apprentissage comme l’intégration d’un énième outil qui
s’affiche surtout sous sa face ludique et qui fait le travail à la
place de l’enseignant. Un élément de refus que je nommerais
syndrome Deep Blue «Deep Blue a rencontré le champion du monde
d'échecs du moment, Garry Kasparov, le 10 février 1996. La machine
remporte la première partie» - Wikipédia. Ce n’est pas
l’ordinateur qui a gagné mais bien le travail des programmeurs.
Il faut absolument rappeler que les constructions des processus
d’apprentissage dans les mondes virtuels restent de l’absolu
9
10. maîtrise des enseignants. L’outil se résume à des fonctionnalités
mises à disposition d’une construction plus large.
VII. Les outils
Le scénario présent se veut résolument orienté vers les
fonctionnalités, il n’est cependant pas possible de s’affranchir
des questions techniques.
A. Les outils sont mis à disposition
Dans le cas ou la structure de formation met à disposition un
environnement virtuel, les enseignants n’auront qu’à intégrer de
nouvelles compétences dans leurs pratiques (compétences
manipulatoires notamment)
B. Les outils sont à installer
Dans le cas où les enseignants ont a bâtir leur système de
formation virtuelle, les questions techniques sont des variables
déterminantes à considérer (enseignement secondaire).
1. Le logiciel
Les mondes virtuels nécessitent d’installer préalablement des
logiciels, certains pouvant être lourds.
2. La formation des apprenants
Il sera nécessaire de former les apprenants aux modes de
fonctionnement des environnements, déplacement des avatars,
gestuelle, mode de communication, URL (ou SLurl), lieu de réunion.
Il est nécessaire que les acteurs du processus d'apprentissage
soient au même endroit, au même moment. Dans Second Life un monde
est complexe, composé de plusieurs lieux de vie numérique. Exemple
de la faculté de droit virtuelle Jean Moulin de Lyon 3. Pour un
même monde, plusieurs lieux d’activité.
a) Sur second Life
Faculté de droit virtuelle - Université Jean Moulin Lyon 3
10
11. Salle de cours Amphithéâtre
Amphithéâtre - Vue de haut Université - Vue de haut
b) Sur Assemblive
Salle dʼaccueil Salle de travail
11
12. Amphithéâtre
3. La conception du lieu de formation
La conception du lieu de formation demande d’avoir des compétences
en programmation, l’achat d’un lieu, l’organisation d’une
maintenance, la prise en compte de son évolution, l’affectation de
serveurs dédiés. La conception d’espace de formation sur Second
Life suppose l’existence d’un back office technique assez
important. En toile de fond, cette réflexion pose la question du
droit de propriété des espaces numériques (qui est propriétaire et
dans quel cadre contractuel ? que se passe t-il en cas
d’occupation indue d’une propriété numérique ?)
En l’absence de compétences technologiques fortes, il est
probablement plus simple de travailler avec des environnements
moins exigeants technologiquement. Assemblive par exemple ne
demande aucune connaissance technologique pour commencer à
travailler.
4. La situation du lieu de formation
Comme dans la vie réelle, il est besoin de se donner rendez-vous
en un lieu et un temps déterminé. La conception du cours
nécessitera de donner les bonnes adresses. Il est indispensable de
donner aux acteurs les adresses et les heures de cours.
VIII. Ressources
A. Les captures
1. La vidéo
On peut aussi capturer les données audio.
2. Le son
Procédé envisageable mais qui demande de grandes ressources
mémoires. Il est technologiquement possible d’enregistrer les
données audio et vidéo du moniteur.
Ces sources peuvent être conservées et réutilisées en contexte
d’apprentissage.
B. Les traces du chat
Le travail dans les mondes virtuels laisse la possibilité
d’utiliser le chat. Les traces, dans la mesure ou elles peuvent
12
13. être conservées, sont des ressources qui peuvent s’avérer utile
pour consolider un travail.
C. L’importation de données dans le monde virtuel
Il est tout à fait possible, d’importer dans les mondes virtuels
des documents conçus dans le réel pour alimenter les discussions
et les travaux. Un travail en individualisation peut se concevoir
par une réunion dans laquelle l’élève / étudiant importe ses
documents pour en discuter - débattre avec son enseignant tuteur.
IX. Les caractéristiques du scénario
A. Niveau de scénarisation
En fonction de l’intention pédagogique exprimée par l’enseignant,
les niveaux de scénarisation peuvent varier (on parle de
granularité du scénario). On peut faire varier la taille du grain
(granularité forte ou faible). Décrivons les diverses
granularités :
1. Un programme
Dans des dispositifs totalement à distance (FOAD) il est
envisageable d’insérer en permanence le monde virtuel dans le
dispositif, pour les cours, pour l’individualisation.
2. Un chapitre
Dans des formations du secondaire, il est possible d’envisager
l’intégration du monde virtuel sur un chapitre. Je prendrais
comme exemple quelques références tirées des référentiels de
formation :
STG -
Langues -
3. Une séance
Le monde virtuel peut être utilisé pour un simple cours.
B. Description des tâches
Le scénario est un cadrage qui consiste à répartir les tâches
entre les divers acteurs.
1. L’enseignant
Selon les niveaux de formation le rôle de l’enseignant va varier.
dans l’enseignement supérieur, les tâches d’enseignement,
d’accompagnement, de construction des espaces sont attribués à des
personnels spécifiques.
13
14. Dans le secondaire, de façon générale, l’enseignant aura un rôle
moins segmenté. Il sera à la fois concepteur, enseignant,
tuteur ...
On peut en dégager une tendance forte c’est-à-dire modification
des compétences à maîtriser pour les enseignants de l’ère du
numérique.
Compétences
Technologiques Maîtriser les outils, comprendre leurs
fonctionnalités et les mettre en
contexte.
Juridiques Comprendre les enjeux juridiques des
mondes virtuels
Organisationnelles Organiser les relations sociales dans
les mondes virtuels
Rédactionnelles Concevoir les modules explicatifs à
destination des apprenants
2. Les apprenants
Les apprenant auront eux aussi à maîtriser des compétences
multiples ;
Les compétences manipulatoires pour prendre en main les mondes
virtuels ;
Intégrer une nouvelle façon d’apprendre ;
Intégrer une perturbation du temps et de l’espace dans les
pratiques.
X. Les enjeux des mondes virtuels en éducation
Concevoir un modèle d’apprentissage qui instrumente les mondes
virtuels modifie les rapports classiques, le temps et l’espace
sont fortement modifiés. Des questions surgissent lorsque le
travail est engagé.
Je propose quelques pistes de réflexions qui ne sont en aucun cas
des réponses mais de briques d’analyse, des pistes de réflexion.
• Quelle est la nature juridique de ce travail par rapport à un
statut basé sur du présentiel intégral ;
• Quel est le statut d’un travail virtuel effectué en dehors des
heures de service ?
14
15. • Peut-on rémunérer un intervenant «avatarisé» distant ? La notion
de service fait de la comptabilité publique prime t - elle sur la
notion de présentiel ?
• Pourrait-on envisager qu’un professeur du secondaire réalise son
cours en dehors des murs de son établissement ? (notion de
service fait ou obligation statutaire de présence)
• Qui est propriétaire et quel est le statut de l’espace
pédagogique ?
• Que faire en cas d’occupation indue de l’espace pédagogique ?
• L’avatar est-il un fonctionnaire comme les autres ?
• Une heure de travail en présentiel équivaut t-elle une heure de
travail dans les mondes réels ? (des réponses institutionnelles
sont données à l’université)
• L'intégration du numérique, des mondes virtuels va t - il faire
évoluer le statut d’enseignant ?
A. La modification du temps et de l’espace
B. La modification de la nature du travail
C. Le virtuel enrichissant le réel ?
Réel et virtuel deux mots mais cela signifie t-il que ces deux
mondes sont différents ? La construction d’un apprentissage
instrumenté pose la question de la place de ces deux espaces. Créé
t-on un monde parallèle avec ses propres codes ou est -on dans le
prolongement du réel par utilisation d’un artefact ? Le virtuel
enrichissant le réel ?
Partie 2 - Usages et expérimentation du
tutorat dans les mondes virtuels
I. Le contexte
Je suis enseignant dans une école d’art appliqué qui forme des
designers de mode, textile et environnement. J’exerce en tant que
professeur de gestion. Le scénario proposé s’inscrit dans une
réflexion centrée sur la formation initiale de l’enseignement
secondaire.
A. Le cadre de la formation
L’école forme des étudiants de niveau BTS (brevet de technicien
supérieur), DMA (diplôme de métier d’art) et DSAA (diplôme
supérieur d’art appliqué) en formation initiale.
Les apprentissages s’exercent principalement en présentiel dans le
cadre d’un enseignement frontal pour les discipline des
l’enseignement général et en laboratoire de création (ex atelier)
pour les disciplines du champ des arts appliqués. Il est prévu
15
16. dans les référentiels des moments de co-enseignement (art
appliqué, philosophie). Le présentiel synchrone est donc dominant.
La volonté d’introduire le numérique dans le cours de gestion
répond à un besoin d’enrichir le présentiel. Il est désormais
techniquement possible de perturber les repères temps et espace,
de rendre plus souple le travail collaboratif8 , de multiplier le
nombre des acteurs. Les enjeux de cette construction pédagogique
sont développés en ligne9
B. La nature des formations
Les étudiants qui embrassent ces études, exerceront dans les
métiers de la mode et du textile pour occuper des fonctions
diverses, de type :
Directeur de collection - «Orienter et coordonner le travail
entre les studios les ateliers les chefs de produits et les
licenciés à partir des tendances de mode jusqu'à la présentation
de la collection aux acheteurs en garantissant la cohérence d'une
ou plusieurs lignes de produits dans le respect du style défini
par le créateur». Source FORTHAC
Styliste habillement - «Créer et concevoir des lignes nouvelles de
produits, en tenant compte des caractéristiques du style et de
l'image de la marque» - Source FORTHAC
Concepteur - créateur textile «Elaborer et gérer la collection à
partir des cahiers de tendance, des besoins du marché et de la
stratégie de l'entreprise (image de marque, cible,...)» Source
FORTHAC
C. Les enjeux professionnels
Les étudiants en formation vont intégrer un milieu professionnel
spécifique largement influencé par le modèle économique dominant
actuel. Le rapport de Madame Clarisse Perrotti - Reille du
ministère de l’économie et des finances fixe le cadre et les
enjeux de cette profession. Le monde de la mode est à ce jour
presque totalement globalisé, en conséquence les relations
professionnelles sont de type réticulaire. La conception est
localisée dans les pays riches de l’ouest et la fabrication à
l’est dans les pays à faibles coûts. Les effets cumulés de la
globalisation et de la généralisation des réseaux numériques
contraignent les professionnels à communiquer via les réseaux
numériques, à revisiter leurs interactions professionnelles :
8 http://moiraudjp.wordpress.com/2008/10/08/travail-collaboratif-2/
9 http://dsaa.apinc.org/objectifs-des-cours/memento/
16
17. - «Plus qu’une réelle mondialisation des échanges, il s’agit
d’une délocalisation massive de la production au profit d’un
nombre limité de pays, principalement en Asie. En effet, le nombre
des acteurs est restreint et la Chine joue un rôle prépondérant.
Les principaux exportateurs –par ordre décroissant- sont outre la
Chine et l’Union européenne : la Turquie, l’Inde, la Corée,
Taiwan, le Pakistan, le Mexique.» - Clarisse PEROTTI-REILLE in
STRATEGIE TEXTILE HABILLEMENT (2007)
- «Les moteurs premiers de cette impressionnante délocalisation
sont doubles : "a concentration de la distribution dans les pays
L
occidentaux, parallèlement à la montée de la société de
consommation.
La révolution internet et des technologies de l’information qui
permettent de transférer aisément les informations et de suivre en
temps réel les flux». Clarisse PEROTTI-REILLE in STRATEGIE TEXTILE
HABILLEMENT (2007)
Les principes
Système globalisé co-traitance
Le numérique dans la mode textile
17
18. D. Les enjeux pédagogiques
L’enseignement de la gestion dans les sections post bac des arts
appliqués s’organise sur les principes suivants :
Comprendre les enjeux de l’économique et ses impacts sur le
design - cadrage disciplinaire ;
Concevoir des processus d’apprentissage qui se calquent sur des
concepts professionnels ;
Apprendre dans et hors la classe ;
Travailler de façon réticulaire (collaborative et-ou
coopérative) ;
Provoquer la rencontre et le dialogue entre des professionnels
et des étudiants en cours de formation ;
Sensibiliser les étudiants aux enjeux de la veille
informationnelle.
E. Un croisement des enjeux
Les enjeux du monde professionnel et les enjeux de la formation se
croisent très largement. On peut en isoler des invariants, des
démarches communes :
Présence d’un travail réticulaire ;
Existence d’un processus de création fortement numérisé ;
Nécessité de s’inscrire dans une démarche de concertation
permanente ;
Développement de méthode de collaboration nécessitant la mise
en place du travail distant asynchrone ;
Développement de méthode de collaboration nécessitant la mise en
place du travail distant synchrone ;
II. La place du tutorat dans le processus d’apprentissage
L’analyse du tutorat en ligne repose sur une construction
pionnière (on peut oser le terme de bricolage au sens ou l’entend
Claude Lévi Strauss dans la pensée sauvage) dans le secondaire, ce
travail est une phase exploratoire à la frontière de l’usage et du
réflexif. Les programmes ministériels ne prévoient pas
expressément la formule sous sa forme numérique. L’essentiel des
apprentissages est conçu pour s’exercer en présentiel frontal. Le
tutorat, dans ce cas de figure, n’est pas institutionnalisé dans
un processus de FOAD. Il se construit avec le groupe au gré des
besoins exprimés (bricolage).
A. La formation des étudiants
C’est le premier point, mineur dans la construction processus de
formation parce que l’outil est un prétexte, un prolongement
mécanique d’une construction intellectuelle, majeur pour le bon
déroulement du cours.
18
19. Il est nécessaire de tutorer les étudiants pour les initier aux
manipulations de l’environnement. Des séances de simple prise en
main, pour se mouvoir, s’exprimer, caler les périphériques audio
et vidéo, tester la puissance des ordinateurs. Cette phase
préalable est indispensable et nécessite quasiment une
individualisation tutorale. Mon expérience me prouve que les
étudiants ont une vision technique de l’ordinateur peu étendue, il
est fréquent d’entendre «je vais acheter un microphone» alors que
les machines dernière génération en sont équipés en standard.
B. L’individualisation
1. One to one
Utiliser le monde virtuel pour mener des tâches d’accompagnement,
de tutorat personnalisé. Les programmes officiels parlent de
travail en co-animation (DSAAT), les référentiels de BTS imposent
l’épreuve professionnelle de synthèse (EPS) sous forme de contrôle
en cours de formation. Autant de modalités de validation qui
nécessitent une individualisation des travaux et imposent une
nouvelle vision de l’enseignement par le prisme du tutorat.
2. One to few
Il me semble possible de concevoir une occupation multiple
(plusieurs professeurs présents en même temps pour tutorer leurs
étudiants dans leur champ disciplinaire) - En l’état des mes
pratiques je reste au stade de la supposition, il me reste à le
vérifier in situ.
C. Les conférences
Le tutorat va aussi s’exprimer dans l’organisation de conférences
destinées à provoquer la rencontre entre les professionnels du
secteur et les étudiants. Une série de conférence en ligne pour
confronter les réflexions, les analyses, les travaux de la période
de formation initiale et les contraintes et réalités de la vie
professionnelle.
III.Typologie des modalités de tutorat
L’utilisation des mondes virtuels semble modifier les modalités du
tutorat parce que les espaces numériques s’inscrivent dans une
logique de SPE (scénario de pédagogie embarquée) : « une
représentation formalisée de l’organisation et du déroulement
d’une situation d’apprentissage dans laquelle l’usage des
fonctionnalités nomades des technologies numériques fait que
l’enseignement-apprentissage s’exerce dans et hors les murs de la
classe.» (Hélène Godinet - Jean-Paul Moiraud - 2007 INRP EducTice)
Le rapport d’interaction peut s’affranchir des contraintes
temporelles et spatiales pour se concentrer sur l’acte de
«learning / Teaching» à proprement parlé.
19
20. Je peux isoler trois situations types de tutorat :
Le tutorat de formation pour former les étudiants aux modalités
de fonctionnement de l’espace et les intervenants qui n’ont pas
été, de façon générale, formés aux enjeux des mondes virtuels. Ce
tutorat consiste à expliquer les enjeux de la formation utilisant
les mondes virtuels et à faire acquérir les principales
compétences manipulatoires (compétences basses) ;
Le tutorat d’individualisation pour accompagner les étudiants
dans la construction de leurs apprentissages. Ce tutorat permet
de pratiquer réellement l’accompagnement individualisé, c’est-à-
dire au moment ou l’étudiant en exprime réellement le besoin.
Le tutorat collectif dans le cadre des conférences en ligne
lorsqu’il s’agit de mener les débats sur un sujet de spécialité.
L’enseignant se trouve placé en situation de meneur des débats ce
qui est, en quelque sorte une forme de tutorat individualisé au
sein d’une démarche collective. Comme dans tout dispositif de
cours, il est nécessaire d’encadrer la conférence, d’être
l’organisateur, le meneur de la conférence. De ce point de vue,
il y a acte de tutorat, même si certains peuvent juger la notion
trop extensive.
IV. Le tutorat numérique dans l’enseignement secondaire
Le tutorat numérique dans le secondaire pose, me semble t-il, de
nombreuses questions.
A. La multiplication des compétences
Le métier d’enseignant s’est fortement complexifié avec
l’introduction du numérique. L’enseignant devient concepteur de
son environnement de travail et cela s’ajoute aux compétences
traditionnelles de type didactiques et pédagogiques.
B. Le temps recomposé
J’ai évoqué plus haut les questions de perturbation du temps et de
l’espace. Comment peut-on aborder une réflexion sur le tutorat
sans analyser en parallèle les aspects statutaires. Comment
qualifier le temps de tutorat exercé en dehors des temps
prescrits ? Le billet en lien tente de répondre à cette question10
Il me semble donc qu’à ce jour nous sommes au début d’une longue
réflexion sur le tutorat et le numérique dans le secondaire.
10 http://moiraudjp.wordpress.com/2009/10/08/temps-numerique-temps-statutaire/
20
21. Partie 3 - Synthèse graphique du scénario
Le scénario résumé en quelques tableaux - Check list
I. Equipements
A. Matériels
Quels matériels ?
Ordinateurs Configuration minimum http://secondlife.com/
support/system-
requirements/
http://www.siteduzero.com/
tutoriel-3-186809-preparer-
l-exploration.html
Configuration audio ☐
Configuration vidéo ☐
Connexion Fibre ☐
ADSL ☐
54 K ☐
Périphérique Microphone ☐
Webcam ☐
B. Logiciels
Quels logiciels ?
Logiciel monde virtuel Charger un logiciel oui ☐ non ☐
Taille du logiciel Mo
Description du monde Opensims http://
www.openprogrid.com/wiki/
index.php/C%27est_quoi_l
%27OpenSim_%3F
21
22. II. Type de formation
Quel est mon public apprenant ?
Formation initiale ☐
Formation par ☐
alternance
VAE ☐
Secondaire
Enseignement adapté
Enfant malade ☐
Sportif haut niveau ☐
Enfant nomade ☐
FOAD ☐
Supérieur (inclure secondaire post bac)
Présentiel enrichi ☐
III.Lieu de rencontre
Etre en capacité de se rencontrer
Lieu de rencontre Quel lien hypertexte (URL ou SLurl)
Monde ouvert Quel est le lieu de travail dans le monde
- Espace au sol ? Espace en altitude ?
Quelle salle ? Quel amphithéâtre ?
Monde restreint Quelle adresse ? Lʼacteur arrive au bon
endroit.
Déterminer les modalités de rencontre entre les acteurs du processus
IV. L’avatar
Exister numériquement
Construire son avatar
Pseudo ☐
Sʼidentifier
Etat civil ☐
22
23. V. Règles sociales
Interactions entre avatars
Aucune ☐
Modalités de
politesse Gestuelle ☐
Déterminer les règles sociales Voix ☐
Voix ☐
Modalités
dʼintervention Chat ☐
Gestuelle ☐
Présence au cours Obligatoire ☐
distant
Non ☐
obligatoire
VI. La multimodalité
Questions à se poser
La voix opter ☐
Le texte opter ☐
La vidéo opter ☐
Un mix opter ☐
VII.Les compétences
A. Apprenants
Compétences des élèves / étudiants
B2i ☐
Formelles Certifications
C2I ☐
WII ☐
PSP ☐
Informelles Jeux
Playstation ☐
23
24. Compétences des élèves / étudiants
Manipuler Savoir se déplacer
Côtoyer les autres Savoir utiliser la gestuelle des avatars
Se déplacer Savoir sʼorienter dans le monde,
connaître les principales url, SLurl, ...
Intégrer un agenda numérique Retenir les rendez-vous numériques
Construire des ressources ad hoc Construire ses travaux sous forme
numérique
B. Enseignants
Compétences des enseignants
C2I2e ☐
Formelles Certifications
aucune ☐
WII ☐
PSP ☐
Informelles Jeux
Playstation ☐
Formation continue ☐
Autoformation ☐
Analyse des compétences - Technologiques
- Juridiques
- Organisationnelles
- Pédagogiques
- Didactiques
24
25. Temps et monde virtuel
Temps de classe Oui Non
Intégration monde ☐ ☐
virtuel
Temps hors classe Intégration monde ☐ ☐
virtuel
Temps statutaire ☐ ☐
Temps non statutaire ☐ ☐
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26. Définitions
Avatar : ÉTYMOL. ET HIST11. − 1800 (Rennel, Descr. hist. et géogr. de
l'Hindostan, trad. J. Castera, Paris, Poignee, An VIII, t. 3, p.
256 ds König, p. 19 : Les trois premières incarnations de Wishnou
[...] Les Indiens les appellent les Avatares); d'où p. anal. 1822
« changement, métamorphose, transformation » (W. Scott, Lettres de
Paul à sa famille, Trad., Paris, p. 383 et note ds Fr. mod., t. 6,
p. 253 : Après son extraordinaire retour de l'île d'Elbe, il ne
manquera pas de personnes qui attendront avec confiance un
troisième avatar de cette bizarre émanation de mauvais principe);
1916 « aventure, événement fâcheux », supra ex. 5; Nouv. Lar.
univ., note s.v. avatar : ,Employé à tort pour : aventure,
événement fâcheux``.
Empr. au sanskrit avatāra désignant en partic. la descente sur
terre, d'êtres supraterrestres s'incarnant dans des formes variées
ainsi que leur manifestation. Apparaît la première fois en 1672
dans un texte hollandais de Von Baldaens sous la forme autaar (FEW
t. 20, s.v. avatara). in Centre national des ressources textuelles
et lexicales CNRS.
Second Life :
«Second Life est un monde virtuel en 3D, lancé en 2003. Second
Life n’est pas un jeu vidéo, mais un espace d’échange visant à
être aussi vrai que la vie réelle, ou l’utilisateur (« le résident
») peut vivre une sorte de « seconde vie » dans un monde qu’il
modèle et façonne. Il est édité par la société Linden Lab.» - In
Futura techno12
SPE (scénario de pédagogie embarquée) : «une représentation
formalisée de l’organisation et du déroulement d’une situation
d’apprentissage dans laquelle l’usage des fonctionnalités nomades
des technologies numériques fait que l’enseignement-apprentissage
s’exerce dans et hors les murs de la classe.»
Tutorat : le tutorat est une modalité d’encadrement ; le tutorat
se veut être une relation d’aide ; la mise en place du tutorat
vise à réduire l’abandon ou l’échec et à permettre à l'apprenant
d'atteindre ses objectifs de formation ; les tâches de tutorat
sont variées, dépendent du contexte et des options
organisationnelles et pédagogiques ; le tutorat consiste pour un
tuteur à établir, à développer, à ajuster sa relation d’aide avec
le tutoré ; le tuteur peut être secondé dans son encadrement par
d’autres personnes ou des outils ; etc.). Jacques Rodet13
11 http://www.cnrtl.fr/etymologie/avatar
12 http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/technologie-2/d/second-life_5189/
13 http://blogdetad.blogspot.com/2007/12/pluralit-smantique-du-tutorat.html
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27. Equivalences Francophones de certification
France Belgique Canada Suisse
BTS Hautes écoles DEC CFC
DMA ? ? ?
DSAA ? ? ?
Lien sur une expérience pédagogique utilisant les mondes virtuels
Blog des DSAAT Lycée La Martinière Lyon - http://dsaa.apinc.org/
conferences-virtuelles/
Les mondes virtuels - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/01/25/
classe-virtuelle/
Classe virtuelle analyse d’usage #1 - http://
moiraudjp.wordpress.com/2010/02/07/classe-virtuelle-2/
Classe virtuelle analyse d’usage #2 - http://
moiraudjp.wordpress.com/2010/02/11/classe-virtuelle-analyse-
dusage-2/
Un autre exemple de monde virtuel - http://
moiraudjp.wordpress.com/2010/02/28/un-autre-exemple-de-monde-
virtuel-et-pedagogie/
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