3. La moyenne d’age des personnes
âgées à l’hôpital est de 75 ans
Plus de 70% des personnes âgées de
plus de 60 ans décèdent à l’hôpital
ou chez eux à domicile
Dans les sociétés les plus agées
deviennent les chefs respectables
4.
5. les femmes aussi arrivée à un certains
ages ont un rôle reconnu est deviennent :
• La chef de la famille (partie féminine)
• Matrones (accouchement)
• Embaumes les morts féminins
• guérisseuses, sorcières…
Les personnes âgées continuent à
travailler (taches économiques mais
adaptées à leurs ages)
6.
7. La réalité de la vieillesse au Maroc
est:
• Handicap
• Incapacité
• Dépendances
* Passé 60 ans 4 femmes / 10 se
retrouvent veuves
* Passé 60 ans 1 homme / 10 se
retrouvent veufs
8.
9. La dénutrition du sujet âgé
I - Notions de base :
les besoins nutritionnels du SA ne
diminuent pas avec l’âge.
les besoins nutritionnels doivent
augmenter avec l’activité …
10. II – Étiologies :
1- Par carence d’apport :
Causé par :
- Isolement social
- Certaines pathologies
surtout neurologique, locomotrices,
trouble de déglutition
- Régimes abusifs
- État buccal
- Dépression, Démence
11. 2- Par hypercatabolisme
Causée par :
- Défense de l’organisme lors d’une
agression (infectieuse ou tumorale …)
- Production de cytokines » » »sécrétion de
protéines inflammatoires qui provoque :
une diminution de l’albumine et la pré
albumine, et un effet anorexigène.
12. III- les conséquences de la dénutrition :
Augmentation des infections+++
(déficit immunitaire avec diminution des
lymphocytes) qui cause une
augmentation de la mortalité du SA.
AEG avec anorexie, amaigrissement, et
plus tardivement ; œdèmes +++
· Carences vitaminiques
· Troubles digestifs
· Troubles psychiques
· Toxicité médicamenteuse
13. IV- traitement de la dénutrition :
1 – rénutrition : apport énergétique,
protéines +++
2 – alimentation entérale : sonde
nasogastrique( SNG), gavage.
3 – alimentation parentérale : par
cathétérisme central
14. V- dénutrition et rôle infirmier :
· Identifier les facteurs de risque
· Pesée hebdomadaire
· Suivi alimentaire
· Améliorer le confort
15. · Surveiller la qualité des repas, les
constantes hémodynamiques (T°,
FC, FR, TEINT, ETAT DE
CONSCIENCE…)
· Administrer les médicaments en fin
des repas.
· Surveillance si SNG, ou gavage.
· Positionnement du malade.
16. Le syndrome de glissement
I- Définition :
C’est la décompensation rapide de
l’état général faisant suite à une
affection aigue qui est en voie de
guérison ou qui parait guérir.
La personne âgée semble
consciemment refuser de vivre.
17. Cette affection aigue peut être :
· infection
· traumatisme
· intervention chirurgicale
· problème vasculaire
choc psychologique …
18.
19. II- signes cliniques :
Anorexie (refus alimentaire totale)
AEG
Adipsie
Formulation du désir de mourir
Syndrome confus, syndrome
dépressif
Négativisme (non à tout), mutisme
Régression psychomotrice
Météorisme abdominal avec
subocclusion, rétention urinaire
20. III- Étiologies :
L’isolement social
Mise en institution
Deuil
A la suite d’une chirurgie, d’un
traumatisme, d’une maladie
chronique...
Conflit familial …
21. IV- traitement – prévention :
Le traitement du syndrome de
glissement est plutôt un traitement
préventif
Devant un syndrome de glissement
déjà installé, on conseille de :
Laisser la personne âgée s’exprimer,
l’écouter, l’aider psychologiquement
à s’intégrer dans la famille et la
société.
22. La prévention du syndrome de
glissement repose sur :
Assurer un environnement agréable
et dynamisant au SA
Lui laisser un libre choix dans ses
activités
Respecter les règles d’hygiène :
lavage des mains et asepsie avant de
leur soigner les infections quand elles
existent.
23. • Les types d’infections rencontrées :
Infections urinaires : devant ça, il faut faire
boire, toilette intime avec changement des
protections à chaque toilette
Infections bronchiques : il faut assurer une
thermorégulation
Maintien du transit intestinal : noter le transit,
le rythme, l’hydratation, favoriser la marche
Éviter l’isolement, favoriser la lecture : mettre
en place des activités de groupe.
24. Les états grabataires :
syndrome d’immobilisation
I- Définition :
C’est un sd caractérisé par une
immobilisation du SA qui peut survenir
suite a des pathologies organiques ou
tous simplement à des événements
sociaux.
II- Étiologies :
L’immobilisation peut être nécessaire
dans les cas suivants :
25.
26. Fractures : bassin, col fémoral
Thromboses veineuses profondes :
avec suspicion d’embolie pulmonaire
en début de traitement ou en cas de
thrombus mobile et douloureux.
Coma
Troubles graves de vigilance
Hémiplégie récente
Fièvre importante
Hypotension
Décompensation cardiaque ou
respiratoire aigue
27.
28. D’autre part l’immobilisation peut être
liée à des événements qui vont
retentir sur l’état psychologique du
patient :
Deuil
Problèmes familiaux
Déménagement des proches
Hospitalisation dans des structures
inadaptées
Privation de leur liberté au sein de leur
famille.
29. III- Evolution :
1- escarres :
Les escarres sont sues à une pression
prolongée qui entraîne une fermeture
des capillaires « « « souffrance et
nécrose des tissus vasculaires par ces
capillaires. (Seule la souffrance
cutanée est visible), sous forme de
plaques rouges au début (encore
réversible) puis plaques moires de
nécrose (irréversible)
2–fente musculaire
30. 3–phlébite : l’alitement s’accompagne
d’une diminution de l’activité musculaire
« « « stase sanguine « « « favorise la
survenue de thromboses « « « phlébite
N.B : les phlébites surviennent souvent
au niveau des membres inférieurs avec
un risque majeure d’embolie pulmonaire
4–malaise avec risque de chute lors de la
levée
5–désadaptation posturale : souvent il
s’agit d’une rétropulsion
31.
32. 6 – essoufflement à l’effort
7- rétention urinaire : l’alitement
s’accompagne souvent d’une rétention
vésicale === infection +++
N.B : parfois la rétention vésicale se
manifeste par une agitation et une
confusion
8 – complications digestives :
constipation avec possibilités de
fécalome
33. 9– ostéoporose d’immobilisation :
l’alitement entraîne une perte de
stimulation des os liés à
l’immobilisation.
10- dénutrition protéino-calorique :
causées par l’hypercatabolisme
secondaire à l’immobilisation
34. IV- prévention des complications de
l’immobilisation :
prévention des complications
hémodynamiques et thrombo-
emboliques par mobilisation active
des membres inférieurs, massage de
la semelle de légars, exercice de
levée, et exercice respiratoire chaque
jour.
35. apports nutritionnels hydro-
éléctrolytiques adaptés : 1,5 a 1 litre
par jour d’eau
en cas de constipation : laxatifs
émollients et non mucilloides, pour
diminuer le volume fécal, ou bien
suppositoires à la glycérine.
en cas de fécalome : lavements
huileux suivis de lavements
évacuateurs.
36. Les troubles de la marche du SA
I- les causes de chute :
facteurs intrinsèques : liés au sujet âgé
facteurs de risque : pathologie chronique,
conséquences du vieillissement
facteurs extrinsèques : environnement
38. 2 – affections ostéo-articulaires :
arthrose rachidienne
coxarthrose
gonarthrose
pathologies des chevilles et des
pieds.
39.
40. 3 – atteintes visuelles :
cataracte
glaucome
DMLA : dégénérescence maculaire lié à l’âge
4 – dénutrition : sarcopénie
5 – baisse de la vigilance secondaire au
vieillissement, ou suite à un traitement à
base de psychotropes pour un syndrome
dépressif
6 – désadaptation à l’effort :
insuffisance cardiaque.
41. III- conséquences :
1 – conséquences immédiates :
Il s’agit souvent de traumatismes
dont :
hématomes
plaies des tissus mous, et de la peau
fractures : du col fémoral, des cotes,
tassements vertébraux,…
hématomes intracrâniens
42. 2 – conséquences intermédiaires :
Ce sont les troubles métaboliques :
rhabdomyolyse
déshydratation
insuffisance rénale
hypothermie
43. 3 – conséquences à distance :
hospitalisation : alitement, risque
nosocomial, iatrogénie …
perte d’autonomie : peur de tomber,
perte de confiance en soi, phobie de
la marche.
risque d’institutionnalisation
décès
44. Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une
maladie dégénérative reliée au
vieillissement. Elle engendre un
déclin progressif des facultés
cognitives. Peu à peu, une
destruction des cellules nerveuses se
produit dans les régions du cerveau
responsables de la mémoire et du
langage.
45.
46. Avec le temps, la personne atteinte a
de plus en plus de difficulté à
mémoriser les événements, à
reconnaître les objets et les visages,
à se rappeler la signification des
mots et à exercer son jugement.
47. La maladie d’Alzheimer est la forme
de démence la plus fréquente chez
les personnes âgées; elle constitue
environ 65 % des cas de démence. Le
terme démence englobe, de façon
bien générale, les problèmes de santé
marqués par une diminution
irréversible des facultés mentales.
48. Cette maladie se distingue par sa
progression habituellement lente
et par le fait qu’elle touche
surtout la mémoire à court
terme, dans ses débuts.
49.
50. Causes
Pour la grande majorité des individus, la
maladie d’Alzheimer apparaît en raison
d’une combinaison de facteurs de risque.
Le vieillissement est le principal facteur.
Les facteurs de risque des maladies
cardiovasculaires (l’hypertension,
l’hypercholestérolémie, l’obésité, etc.)
semblent également contribuer à son
développement. Il est possible aussi que
des infections ou l’exposition à des
produits toxiques jouent un rôle dans
certains cas.
51. Selon les recherches les plus
récentes, il semble que la maladie
survienne plus souvent chez des
individus qui sont génétiquement
prédisposés. En effet, les chercheurs
ont découvert qu’environ 60 % des
personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer sont porteuses du gène
Apolipoprotéine E4 ou ApoE4.
52.
53. Il existe aussi des formes héréditaires
de la maladie, mais seulement
800 familles ont été répertoriées dans le
monde. Les enfants ayant un parent
atteint de la maladie d’Alzheimer dans sa
forme héréditaire ont un risque sur deux
d’avoir eux-mêmes la maladie. Toutefois,
même si plusieurs membres d’une même
famille sont touchés par cette maladie,
cela ne signifie pas forcément qu’il
s’agisse de la forme héréditaire.
54. Symptômes
haut
L’altération de la mémoire à court
terme (nom des nouvelles personnes
rencontrées, événements récents,
etc.).
De la difficulté à retenir de nouvelles
informations.
De la difficulté à exécuter les tâches
familières (fermer les portes à clé,
prendre des médicaments, retrouver
des objets, etc.).
Des difficultés de langage (chercher
les mots).
55. De la difficulté ou de l’incapacité à
planifier (repas, budget, etc.).
Une perte graduelle du sens de
l’orientation dans l’espace et dans le
temps.
Un jugement affaibli.
De la difficulté à saisir les notions
abstraites.
De la difficulté à reconnaître les gens.
Une mémoire à long terme atteinte (perte
des souvenirs d’enfance et de l’âge
adulte).
Des changements d’humeur ou de
comportement.
Des changements de personnalité.
56. Exercice physique
Les médecins encouragent vivement
les personnes souffrant de la maladie
d’Alzheimer à faire de l’exercice. En
plus d’améliorer la force,
l’endurance, la santé
cardiovasculaire, le sommeil, la
circulation sanguine et l’humeur, et
d’accroître le dynamisme et le degré
d’énergie, l’exercice physique a des
effets bénéfiques sur les personnes
atteintes de cette maladie.
57. Le fait de bouger :
- aide à conserver les capacités
motrices;
- donne une impression de sens et
de but;
- exerce un effet calmant;
- maintient le niveau d’énergie, de
souplesse et d’équilibre;
- réduit les risques de blessures
sérieuses en cas de chute.
58. Les personnes qui prennent soin des
malades peuvent faire d’une pierre deux
coups en s’exerçant en même temps que
leurs patients17.
Soutien social
Considéré comme une composante du
traitement, le soutien social apporté aux
malades est crucial. Les médecins
conseillent diverses stratégies à la famille
et aux aidants des patients :
59. Faire des visites régulières aux patients
pour leur offrir du soutien, selon leurs
besoins.
Leur fournir des aide-mémoire.
Créer une structure de vie stable et calme
dans la maison.
Établir un rituel du coucher.
S’assurer que leur environnement
immédiat présente peu de danger.
Veiller à ce qu’ils aient toujours dans leur
poche une carte (ou un bracelet) avec une
indication sur leur état de santé, ainsi que
des numéros de téléphone au cas où ils
s’égareraient.