Voici mon cours sur la toxicomanie que j'ai proposé à mes étudiants en soins infirmiers psychiatriques. Je ne suis pas un expert en toxicomanie mais ce cours repose sur des données probantes. Bon visionnement...
50 % à 70% des personnes qui consultent pour un problème de dépendance souffrent également d’un problème de santé mentale.
À l’inverse, entre 30 % et 50 % des personnes aux prises avec une maladie mentale développent un problème de surconsommation, que ce soit d’alcool ou de drogue. Quoi faire face à ce cocktail explosif ?
Conférencier : Marc-André Sirois, Infirmier bachelier clinique et de liaison à la clinique Cormier Lafontaine
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Question 1:
- Qu’est-ce que la maladie bipolaire ?
Question 2:
- Qu’est-ce que la psychoéducation ?
Question 3:
- Pourquoi un programme de psychoéducation pour la maladie bipolaire ?
Qu’est-ce que la TDC ? Pourquoi cette approche est-elle si souvent utilisée par les thérapeutes pour accompagner les personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL)? Développée vers la fin des années 80 par Marsha Linehan, psychiatre, mais aussi diagnostiquée TPL, la TDC demeure l'une des seules approches à disposer de solides appuis empiriques issus d'une série d'études expérimentales et scientifiques dans le traitement des personnes borderline.
Conférencière : Hélène Busque, psychologue clinicienne. Grâce à ses travaux de maîtrise, elle figure parmi les pionnières de l'adaptation et de l'implantation de la TDC dans les services de première ligne au Québec
50 % à 70% des personnes qui consultent pour un problème de dépendance souffrent également d’un problème de santé mentale.
À l’inverse, entre 30 % et 50 % des personnes aux prises avec une maladie mentale développent un problème de surconsommation, que ce soit d’alcool ou de drogue. Quoi faire face à ce cocktail explosif ?
Conférencier : Marc-André Sirois, Infirmier bachelier clinique et de liaison à la clinique Cormier Lafontaine
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Question 1:
- Qu’est-ce que la maladie bipolaire ?
Question 2:
- Qu’est-ce que la psychoéducation ?
Question 3:
- Pourquoi un programme de psychoéducation pour la maladie bipolaire ?
Qu’est-ce que la TDC ? Pourquoi cette approche est-elle si souvent utilisée par les thérapeutes pour accompagner les personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL)? Développée vers la fin des années 80 par Marsha Linehan, psychiatre, mais aussi diagnostiquée TPL, la TDC demeure l'une des seules approches à disposer de solides appuis empiriques issus d'une série d'études expérimentales et scientifiques dans le traitement des personnes borderline.
Conférencière : Hélène Busque, psychologue clinicienne. Grâce à ses travaux de maîtrise, elle figure parmi les pionnières de l'adaptation et de l'implantation de la TDC dans les services de première ligne au Québec
Les types de psychothérapies et de psychothérapeutesArgos2savoies
Les points de la présentation
Présentation brève des modèles de psychothérapies;
Les deux orientations des psychothérapies;
Le modèle contextuel (un modèle de synthèse et
d’efficacité);
Les bons et les mauvais psy;
La position du patient;
Exemple pratique pour la maladie bipolaire: la
thérapie bipolaire (par Dr Dan Niculescu);
Recommandation pour les patients bipolaires;
Recommandation pour les psy.Les psychothérapies dominantes
La psychothérapie psychanalytique (Freud, Adler,
Young, Karen Horney);
La psychothérapie comportementale (Pavlov, Skinner,
Wolpe, etc.) ;
La psychothérapie systémique;
La thérapie cognitive et comportementale (TCC,
Beck).Les psychothérapies min
Depression Estudiantine - Pr. Asri & Pr. BENALI MedecIN-Casa
Présentation sur la dépression estudiantine par le Professeur Asri Benalia et le Professeur Benali Abdeslam lors de la 4ème Assemblée Générale Nationale d'IFMSA-Morocco qui s'est tenue le 07, 08 et 09 Novembre à l'Hotel Ryad Mogador à Marrakech.
Psychoéducation 2/4 Troubles Bipolaires mars 2012Argos2savoies
Aggravation de la maladie:
l’évolution vers les cycles rapides (risque de suicide)
l’évolution vers les états mixtes (risque de suicide)
Les complications :
la majoration des symptômes
les symptômes résiduels entre les épisodes
l’évolution chronique avec handicap et mortalité
l’augmentation de la fréquence et de la durée des épisodes…
les conduites impulsives, l’abus d’alcool ou de drogues, les épisodes délirants aigus, les actes médico-légaux, les achats compulsifs
Psychoéducation 3/4 Troubles Bipolaires avril 2012Argos2savoies
Stratégie thérapeutiquePremière phase (étape la plus importante!)
prise de conscience ,
acceptation de la maladie,
renoncement et deuil des phases euphoriques!!!
Trois trajectoires
passage par les étapes de la colère, du déni et de l'ambivalence;
1. il n'est pas rare que les patients refusent pendant des années cette maladie, ainsi que l'idée de devoir se soumettre à un traitement à long terme;
2. certains, au contraire, semblent accepter la maladie et le traitement avec sérénité;
3. la plupart réagit entre ces deux extrêmes.
Les types de psychothérapies et de psychothérapeutesArgos2savoies
Les points de la présentation
Présentation brève des modèles de psychothérapies;
Les deux orientations des psychothérapies;
Le modèle contextuel (un modèle de synthèse et
d’efficacité);
Les bons et les mauvais psy;
La position du patient;
Exemple pratique pour la maladie bipolaire: la
thérapie bipolaire (par Dr Dan Niculescu);
Recommandation pour les patients bipolaires;
Recommandation pour les psy.Les psychothérapies dominantes
La psychothérapie psychanalytique (Freud, Adler,
Young, Karen Horney);
La psychothérapie comportementale (Pavlov, Skinner,
Wolpe, etc.) ;
La psychothérapie systémique;
La thérapie cognitive et comportementale (TCC,
Beck).Les psychothérapies min
Depression Estudiantine - Pr. Asri & Pr. BENALI MedecIN-Casa
Présentation sur la dépression estudiantine par le Professeur Asri Benalia et le Professeur Benali Abdeslam lors de la 4ème Assemblée Générale Nationale d'IFMSA-Morocco qui s'est tenue le 07, 08 et 09 Novembre à l'Hotel Ryad Mogador à Marrakech.
Psychoéducation 2/4 Troubles Bipolaires mars 2012Argos2savoies
Aggravation de la maladie:
l’évolution vers les cycles rapides (risque de suicide)
l’évolution vers les états mixtes (risque de suicide)
Les complications :
la majoration des symptômes
les symptômes résiduels entre les épisodes
l’évolution chronique avec handicap et mortalité
l’augmentation de la fréquence et de la durée des épisodes…
les conduites impulsives, l’abus d’alcool ou de drogues, les épisodes délirants aigus, les actes médico-légaux, les achats compulsifs
Psychoéducation 3/4 Troubles Bipolaires avril 2012Argos2savoies
Stratégie thérapeutiquePremière phase (étape la plus importante!)
prise de conscience ,
acceptation de la maladie,
renoncement et deuil des phases euphoriques!!!
Trois trajectoires
passage par les étapes de la colère, du déni et de l'ambivalence;
1. il n'est pas rare que les patients refusent pendant des années cette maladie, ainsi que l'idée de devoir se soumettre à un traitement à long terme;
2. certains, au contraire, semblent accepter la maladie et le traitement avec sérénité;
3. la plupart réagit entre ces deux extrêmes.
Classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le trouble bipolaire débute généralement chez l’adolescent ou le jeune adulte et nécessite une prise en charge tout au long de la vie. Il s’agit d’un trouble complexe, difficile à diagnostiquer, et il s’écoule en moyenne 10 ans entre son apparition et la mise en place d’un traitement adapté.
Le trouble bipolaire est l’une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide. En France, on estime qu’entre 1 et 2,5 % de la population est touchée par ce trouble, mais ce chiffre serait sous-évalué.
Voici le cours sur les troubles alimentaires que je donnerai pour un première fois ce vendredi aux étudiants en soins infirmiers du Collège de Maisonneuve.
1. TOXICOMANIE
Collège Maisonneuve
Soins infirmiers psychiatriques
Document préparé par
Michel Perrier, Inf. B.Sc
michel1perrier@hotmail.com
Automne 2012
La reproduction et l’utilisation de ce document est interdite
sans la permission de l’auteur.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
2. DES DÉCENNIES D’INTERVENTION
Évolution des interventions et de la réadaptation en
toxicomanie du début du siècle à nos jours.
• Début 1900 : Seule solution est : ______________
• 1955 : Première maison de désintoxication
• 1960 : Médicalisation du problème
• 1970 : Apparition du modèle : ________________
• 1980 : Nouvelles approches et techniques
• 1990 : Distribution de seringues – Méthadone
• 2000 : Individualisation des soins : ___________
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
3. TROUBLES LIÉS À UNE SUBSTANCE SELON
LE DSM-4
Les troubles liés à l’utilisation d’une substance
Trouble de dépendance
Trouble d’abus
Troubles induits par une substance
Intoxication
Sevrage
Delirium et démence
Troubles psychiatriques
Troubles amnésiques
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
4. COMORBIDITÉ PSYCHIATRIQUE
• Définition de la comorbidité : l’existence ou l’apparition d’un
autre trouble quel qu’il soit ; au cours de l’évolution clinique
d’un patient présentant déjà une problématique de santé
mentale.
• L’apparition du terme comorbidité dans les articles
psychiatriques est récente et remonte au milieu des années
80. Bon nombre de personnes atteintes de maladie mentale
souffrent également de détresse, d'anxiété et de dépression,
d’abus de substances
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
5. DOUBLE PROBLÉMATIQUE
• L’abus d’alcool et de drogues peut très bien
entraîner des symptômes qui miment un problème
psychiatrique.
• Au Québec, on estime que les patients aux prises
avec un trouble psychiatrique et un problème de
toxicomanie comptent pour ______________ de la
clientèle en milieu psychiatrique et pour
_____________ de la clientèle en milieu de
traitement de la toxicomanie.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
6. TOXICOMANIE À LA LUMIÈRE DES
TROUBLES SPÉCIFIQUES
• Les troubles de l’humeur
• Les troubles anxieux
• Les troubles de la
personnalité
• Les troubles psychotiques
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
7. ÉTIOLOGIE
• facteurs génétiques : les enfants de parents alcooliques sont 3 fois plus
à risque de présenter des problèmes associés à la consommation.. Taux
d’alcoolisme 2 fois plus élevé chez les jumeaux monozygotes. Incidence
biologique même si adoption par des parents non alcooliques.
• Facteurs socio-culturels : apprentissage social, modelage. Imitation,
identification aux parents, influence des pairs.
• Facteurs ethno-culturels : Premières Nations, Europe et européens du
Nord, Asiatiques.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
8. LES MODÈLES EXPLICATIFS DE LA
COMORBIDITÉ
• Les troubles mentaux causent la toxicomanie
• Les troubles mentaux modifient le cours de la
toxicomanie
• La maladie mentale fait suite à la toxicomanie
• La maladie mentale est une conséquence de la
toxicomanie et elle persiste après l’arrêt de la
consommation
• La toxicomanie et les troubles mentaux
deviendront liés avec le temps
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
9. QU’EST-CE QU’UNE SUBSTANCE
PSYCHOACTIVE ?
Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy, amphétamines…sont
toutes des substances psychoactives qui modifient l’activité mentale,
les sensations et le comportement.
Chaque consommation ne représente pas le même danger, cela
dépend de :
• La quantité
• La forme
• La fréquence
• Le contexte
• La vulnérabilité du consommateur
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
10. LES DROGUES LICITES ET ILLICITES
• Les drogues licites : les médicaments psycho-actifs prescrits
comme somnifères, antalgiques, stimulants, tranquillisants,
anxiolytiques, antidépresseurs, nicotine, caféine, théine
• Les drogues illicites : le T.H.C. (tétra-hydro-cannabinol)
contenu dans une plante textile : le chanvre indien ou
cannabis et qui est utilisé sous deux formes principales : le
haschich et la marijuana ; la cocaïne, le crack, le LSD, la
morphine et l'héroïne extraites de l'opium, les
amphétamines et l'ecstasy.
• Nouvelles drogues : Krokodil, sels de bain
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
11. PERTURBATEURS STIMULANTS DÉPRESSEURS
Cannabis Cocaïne Alcool
Solvants & Produits Amphétamines Barbituriques
volatiles Caféine Benzodiazépines
Hallucinogènes Nicotine Opiacés
CLASSIFICATION DES
DROGUES
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
12. ATTENTES SPÉCIFIQUES RELIÉES À
LA CONSOMMATION
• Diminuer les tensions, se détendre
• Oublier les tracas et les préoccupations
• Accentuer le plaisir
• Accroître les habiletés sociales
• Transformer positivement les
expériences
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
13. UNE CONSOMMATION ÉQUIVAUT À
12 oz de bière
5 oz de vin
3 oz d’un apéro
1.5 oz de spiritueux
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14. CONTINUUM DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL
• Abstinence : + ou – 20%
• Usage : + ou – 55 %
• Abus : + ou – 20%
• Dépendance : + ou – 20%
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
15. TYPES DE CONSOMMATEUR
• Les non-consommateurs : ne pas consommer d’alcool peut indiquer que la
personne n’y voit pas de goût ou d’intérêt ou qu’elle établit un auto-contrôle, plus
problématique, car dans ce domaine, plus il y aura contrôle, plus il y aura… perte
de contrôle.
• Les consommateurs sociaux : ils répondent à une norme sociale. Cette partie des
consommateurs diminue, car consommer de l’alcool est de moins en moins une
obligation relationnelle ou sociale.
• Les consommateurs à risques : ils consomment de manière chronique ou de
manière festive. Les risques sont divers, pour la santé de manière globale, à long
terme ou dans certaines situations (conduite, travail, …) qui nécessitent une
vigilance adaptée.
• Les consommateurs « usage nocif ou abus » : L’abus (DSM-IV) ou l’usage nocif
(CIM 10), est caractérisé par une consommation répétée susceptible d’induire
des dommages au niveau somatique, psychoaffectif et social. Les personnes
appartenant à ce groupe sont susceptible d’évoluer vers la dépendance.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
16. LA DÉPENDANCE VERSUS L’ABUS DE
SUBSTANCE
Dépendance : Mode de consommation excessive d’une
substance même si la personne reconnaît que cela
entraîne de graves problèmes liés à la consommation.
Celle-ci s’en trouve dépendante psychologiquement et
physiquement.
Abus : Mode de consommation susceptible de provoquer des
dommages physiques, affectifs, psychologiques ou sociaux pour le
consommateur et son environnement. La consommation abusive
implique très souvent plus d’une substance.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
17. La dependance
• Centralité
• Conflit
• Perte de contrôle
• Soulagement
• Tolérance
• Symptômes de
sevrage
• Rechute
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
18. COMPLICATIONS DE L’ABUS D’ALCOOL
1- neuropathie périphérique ( carence en vitamine B qui se manifeste ,par de la douleur, sensation de
brûlure, picotements
2- myopathie alcoolique : forme aigue ou chronique. Aigue : douleur, sensibilité œdème. Chronique :atrophie
musculaire graduelle, carence en vitamine B également.
3- encéphalopathie de Wernecke : paralysie des muscles oculaires, diplopie, ataxie, somnolence et stupeur.
Conséquence la plus grave de la carence en thiamine.
4- psychose de Korsakoff : confusion, perte de la mémoire récente, fabulation
5- cardiomyopathie alcoolique : hypertrophie et affaiblissement du cœur par une accumulation de lipides
dans les cellules du myocarde ( tachycardie, dyspnée, œdème, palpitations, toux improductive,
augmentation des CPK, AST. ALT)
6- œsophagite : inflammation et douleur
7- gastrite : nausées , vomissements, distension de l’estomac
8- pancréatite : aigue ( douleurs épigastriques, nausées , vomissements, distension abdominale) chronique
stéathorie, malnutrition, perte de poids, diabète )
9- hépatite alcoolique : hypertrophie du foie et de la rate, douleurs abdominales, faiblesse,
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
19. AUTRES COMPLICATIONS
• leucopénie : perturbation de la production et du fonctionnement des
leucocytes ce qui augmente le risque de maladies infectieuses
• thrombopénie : perturbation de la production des plaquettes ce qui
augmente le risque d’hémorragie
• dysfonctions sexuelles : court terme ( augmentation de la libido suivi
d’une défaillance érectile ) long terme ( gynécomastie, stérilité,
impuissance, baisse de la libido )
• alcoolisme fœtale : petit poids à la naissance, microcéphalie, lèvre
supérieure mince,, atteintes neurologiques
voir tableau 16.13 p. 317
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
20. INDICES DE CONSOMMATION
• Irritabilité, agressivité, peur des autres, etc.;
• Négligence de l'apparence personnelle;
• Impulsivité;
• Isolement;
• Changement significatif des résultats scolaires (hausse ou baisse);
• Fréquentation d'endroit douteux ou nouveaux;
• Perte d'intérêt pour ses activités;
• Change d'amis;
• Retour à la maison plus tardif;
• S'absente plus régulièrement de la maison;
• Présence des objets inhabituels dans sa chambre ou dans ses affaires; canette,
bouteille de liqueur en plastique percée, couteaux noircis, torche, etc.;
• Disparition de certains effets personnels, vol de bijoux ou d'argent à la maison;
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
21. INDICES DE CONSOMMATION
• Yeux rouges ou vitreux;
• Dilatation de la pupille;
• Difficulté à parler;
• Parle rapidement et beaucoup;
• Ralentissement des gestes ou agitation;
• Confusion;
• Somnolence ou insomnie;
• Bouche sèche et pâteuse;
• Reniflement;
• Fringales ou perte d'appétit;
• Fuite des regards;
• Fatigue;
• Perte ou augmentation significative de l'appétit;
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
22. QUELS TORTS LA CONSOMMATION DE
DROGUES CAUSE-T-ELLE ?
• Mise en péril de la santé
• Crime et violence
• Tolérance, dépendance, abus
• Difficultés relationnelles
• Difficultés professionnelles
• Danger pour sa sécurité
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
23. TOLÉRANCE VERSUS SEVRAGE À
UNE SUBSTANCE
Tolérance : L’usager doit augmenter progressivement la
dose pour obtenir les mêmes effets désirés.
Sevrage : Syndrome particulier lié à la consommation
de substances psychotropes qui se produit lorsque
l’utilisateur en réduit ou en suspend l’usage.
Les principaux symptômes physiques et psychologiques
d’un sevrage : ________________
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
24. DURÉE DE DÉTECTION DES
DROGUES DANS L’URINE
Alcool 24hrs
Cocaïne 2-3 jours
Amphétamine 3-5 jours
Benzodiazépines 2-7 jours
Héroïne 3 jours
Morphine 3 jours
LSD 5 jours
Cannabis 15 à 30 jours
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
25. LE JEU PATHOLOGIQUE (LADOUCEUR 1990)
• On considère le jeu pathologique comme une
dépendance pure, c’est-à-dire qu’aucune ingestion
d’agents externes n’entre en jeu pour établir le cycle de
dépendance.
• Jeu pathologique versus jeu problématique
• Le joueur développe, en jouant, une perception biaisée
des probabilités de gain ; il a un sentiment de contrôle
illusoire et ne tient pas compte du fait que l’issue du
jeu repose surtout sur le hasard et non pas sur son
adresse.
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
27. LES STADES DE L’INTERVENTION
• Prévention primaire
• Prévention secondaire
• Prévention tertiaire
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
28. Approche du modèle prévalent Approche systémique
La toxicomanie est une maladie, une
La toxicomanie et une façon de s’organiser
allergie physique doublée d’une obsession
avec la vie et ses avatars
mentale.
Le toxicomane doit s’en remettre à une
Le toxicomane doit se réapproprier son
puissance supérieure car il a perdu tout
pouvoir et sa capacité à faire des choix.
pouvoir sur lui-même et su le produit.
Il n’y a pas de personnalité toxicomane. Il
Il existe une personnalité toxicomane y a des besoins insatisfaits qui font que l’on
développe des comportements inadéquats.
La rechute est une information qui nous dit La rechute procède de l’illusion d’un
que la réorganisation n’est pas terminée. contrôle sur le produit ou sur sa vie.
Le concept de maladie entraîne L’approche systémique rejette l’étiquetage
stigmatisation et étiquetage. et ouvre des voies aux changements.
Comme on connaît la cause, on peut Ouverture à plusieurs pistes
prédire d’autonomisation.
Redéfinition de son territoire et activation
L’acceptation du statut de victime autorise
de ses forces cachées et de ses
la passivité
compétences.
Le comportement alcoolique ou
La maladie est dans la personne
toxicomaniaque a une fonction adaptative.
Tableau extrait de Marie Dumas / L’approche systémique en santé mentale / Presses universitaires de Montreal
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
29. MODÈLE D’INTERVENTION
• Approche psychologique
• Approche de réadaptation
• Approche biomédical
• Approche biopsychosociale :
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
31. MODÈLE D’INTERVENTION : LA
RÉDUCTION DES MÉFAITS
• Nouvelle tendance en santé publique ; la promotion
de la tolérance et une remise en question des
valeurs.
• Ne pouvant s’attaquer à éliminer complètement la
drogue, on s’attaque à minimiser ses effets.
L’application de ce modèle repose sur une approche
de prévention :
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
32. MODÈLE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS
• Réduction les risques et méfaits
• Sauver des vies
• Réduire l’isolement
• Stabilisation de l’agir
• Diminution des symptômes de la détresse psychologiques
• Maintenir un suivi psychiatrique
• Favoriser l’employabilité
• Améliorer les conditions de vie
• Réintégrer le milieu familial
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
33. LA RÉDUCTION DES MÉFAITS ;
SERVICES ET PROGRAMMES
• Opération Nez Rouge ( une originalité québécoise)
• Interventions communautaires
• Le Centre de recherche et d’aide aux
narcomanes (CRAN)
• Le Centre Dollard-Cormier
• Les programmes de prévention
• L’Alternative
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
34. LES SYSTÈME DE TRAITEMENT DES
MORBIDITÉS
• Le système parallèle
• Le système séquentiel
• Le système intégré
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
35. LES ALCOOLIQUES ANONYMES *
AA :Le mouvement Alcooliques anonymes (AA) est une organisation mondiale
d'entraide dont l'unique but est d'aider à devenir abstinentes des
personnes pensant avoir un problème avec l'alcool ou se reconnaissant
alcooliques et qui désirent s'arrêter de boire. Peu importe qu'elles soient
des alcooliques chroniques ou cycliques.
Al-Anon : Pour les proches des personnes avec un problème alcoolique.
Autres associations : ______________________________________________
* http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
36. LES RÉUNIONS*
L'anonymat est la base des traditions des AA ainsi tous ses membres sont égaux. Aucun ne peut être
médiatisé ou stigmatisé plus qu'un autre. Tout ce qui est dit en confiance ne doit
pas sortir de la salle de réunions. Il n'y a ni thérapeute ni encadrement d'aucune sorte. La
méthode repose sur un programme de rétablissement en 12 étapes, l'échange d'expériences fortes et
espoirs et le partage d'émotions.
1, Les réunions fermées : sont réservées aux membres des AA ou à toute personne qui pensent avoir un
problème d'alcool. Le désir d'arrêter de boire est la seule condition requise pour être membre des AA.
2, Les réunions ouvertes : (en principe, une par mois dans chaque groupe) au cours desquelles les
participants racontent comment ils ont bu, comment ils ont connu AA et comment le programme les a aidés.
Chacun peut y amener des parents ou des amis. Toutes les personnes intéressées par AA sont les
bienvenue à ces réunions, particulièrement celles des professions médicales, scolaires ou socio
éducatives...
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
37. PRIÈRE DE LA SÉRÉNITÉ*
‘’Mon Dieu, donnez moi la sérénité d’accepter
les choses que je ne peux changer,
le courage de changer les choses que je peux,
et la sagesse d’en connaître la différence. »
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
38. LES 12 ÉTAPES
1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool - que nous avions perdu la maîtrise de
notre vie.
2. Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la
raison.
3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le
comprenons.
4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.
5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
6. Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
7. Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à
réparer nos torts envers chacune d’elles.
9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf
lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous
en sommes aperçus.
11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel
que nous Le concevons, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous
donner la force de l’exécuter.
12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre
ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de
notre vie.
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
39. S’INFORMER, LA PROMOTION ET LA
PRÉVENTION
• Par Internet : www.toxquebec.com
• Drogues : aides et références : 514-527-2626
• CLSC de votre région
• Centres hospitaliers
• Groupes d’entraide ( A.A., N.A., C.A.)
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
40. • www.dependances.net/alcoolisme.htm
• www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2012/04/02/003-krokodil
• Note de cours due Collège de Maisonneuve
• http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
• Wiképedia
• DSM-4
DOCUMENT RÉALISÉ PAR MICHEL PERRIER, ÉTÉ 2012
41. TOXICOMANIE
Collège Maisonneuve
Soins infirmiers psychiatriques
Document préparé par
Michel Perrier, Inf. B.Sc
michel1perrier@hotmail.com
Automne 2012
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