1. TOXICOMANIE
Collège Maisonneuve
Soins infirmiers psychiatriques
Document préparé par
Michel Perrier, Inf. B.Sc
michel1perrier@hotmail.com
Automne 2012
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sans la permission de l’auteur.
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2. DES DÉCENNIES D’INTERVENTION
Évolution des interventions et de la réadaptation en
toxicomanie du début du siècle à nos jours.
• Début 1900 : Seule solution est : ______________
• 1955 : Première maison de désintoxication
• 1960 : Médicalisation du problème
• 1970 : Apparition du modèle : ________________
• 1980 : Nouvelles approches et techniques
• 1990 : Distribution de seringues – Méthadone
• 2000 : Individualisation des soins : ___________
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3. TROUBLES LIÉS À UNE SUBSTANCE SELON
LE DSM-4
Les troubles liés à l’utilisation d’une substance
Trouble de dépendance
Trouble d’abus
Troubles induits par une substance
Intoxication
Sevrage
Delirium et démence
Troubles psychiatriques
Troubles amnésiques
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4. COMORBIDITÉ PSYCHIATRIQUE
• Définition de la comorbidité : l’existence ou l’apparition
d’un autre trouble quel qu’il soit ; au cours de l’évolution
clinique d’un patient présentant déjà une problématique
de santé mentale.
• L’apparition du terme comorbidité dans les articles
psychiatriques est récente et remonte au milieu des
années 80. Bon nombre de personnes atteintes de
maladie mentale souffrent également de détresse,
d'anxiété et de dépression, d’abus de substances
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5. DOUBLE PROBLÉMATIQUE
• L’abus d’alcool et de drogues peut très bien
entraîner des symptômes qui miment un
problème psychiatrique.
• Au Québec, on estime que les patients aux
prises avec un trouble psychiatrique et un
problème de toxicomanie comptent pour
______________ de la clientèle en milieu
psychiatrique et pour _____________ de la
clientèle en milieu de traitement de la
toxicomanie.
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6. TOXICOMANIE À LA LUMIÈRE DES
TROUBLES SPÉCIFIQUES
• Les troubles de l’humeur
• Les troubles anxieux
• Les troubles de la
personnalité
• Les troubles psychotiques
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7. ÉTIOLOGIE
• facteurs génétiques : les enfants de parents alcooliques sont 3 fois
plus à risque de présenter des problèmes associés à la
consommation.. Taux d’alcoolisme 2 fois plus élevé chez les jumeaux
monozygotes. Incidence biologique même si adoption par des
parents non alcooliques.
• Facteurs socio-culturels : apprentissage social, modelage. Imitation,
identification aux parents, influence des pairs.
• Facteurs ethno-culturels : Premières Nations, Europe et européens
du Nord, Asiatiques.
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8. LES MODÈLES EXPLICATIFS DE LA
COMORBIDITÉ
• Les troubles mentaux causent la toxicomanie
• Les troubles mentaux modifient le cours de la
toxicomanie
• La maladie mentale fait suite à la toxicomanie
• La maladie mentale est une conséquence de la
toxicomanie et elle persiste après l’arrêt de la
consommation
• La toxicomanie et les troubles mentaux
deviendront liés avec le temps
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9. QU’EST-CE QU’UNE SUBSTANCE
PSYCHOACTIVE ?
Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy,
amphétamines…sont
toutes des substances psychoactives qui modifient l’activité mentale,
les sensations et le comportement.
Chaque consommation ne représente pas le même danger, cela
dépend de :
• La quantité
• La forme
• La fréquence
• Le contexte
• La vulnérabilité du consommateur
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10. LES DROGUES LICITES ET ILLICITES
• Les drogues licites : les médicaments psycho-actifs
prescrits comme somnifères, antalgiques, stimulants,
tranquillisants, anxiolytiques, antidépresseurs, nicotine,
caféine, théine
• Les drogues illicites : le T.H.C. (tétra-hydro-cannabinol)
contenu dans une plante textile : le chanvre indien ou
cannabis et qui est utilisé sous deux formes principales :
le haschich et la marijuana ; la cocaïne, le crack, le LSD,
la morphine et l'héroïne extraites de l'opium, les
amphétamines et l'ecstasy.
• Nouvelles drogues : Krokodil, sels de bain
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11. PERTURBATEURS STIMULANTS DÉPRESSEURS
Cannabis Cocaïne Alcool
Solvants & Produits Amphétamines Barbituriques
volatiles Caféine Benzodiazépines
Hallucinogènes Nicotine Opiacés
CLASSIFICATION DES
DROGUES
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12. ATTENTES SPÉCIFIQUES RELIÉES À
LA CONSOMMATION
• Diminuer les tensions, se détendre
• Oublier les tracas et les
préoccupations
• Accentuer le plaisir
• Accroître les habiletés sociales
• Transformer positivement les
expériences
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13. UNE CONSOMMATION ÉQUIVAUT À
12 oz de bière
5 oz de vin
3 oz d’un apéro
1.5 oz de spiritueux
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14. CONTINUUM DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL
• Abstinence : + ou – 20%
• Usage : + ou – 55 %
• Abus : + ou – 20%
• Dépendance : + ou – 20%
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15. TYPES DE CONSOMMATEUR
• Les non-consommateurs : ne pas consommer d’alcool peut indiquer que la
personne n’y voit pas de goût ou d’intérêt ou qu’elle établit un auto-contrôle,
plus problématique, car dans ce domaine, plus il y aura contrôle, plus il y
aura… perte de contrôle.
• Les consommateurs sociaux : ils répondent à une norme sociale. Cette partie
des consommateurs diminue, car consommer de l’alcool est de moins en
moins une obligation relationnelle ou sociale.
• Les consommateurs à risques : ils consomment de manière chronique ou de
manière festive. Les risques sont divers, pour la santé de manière globale, à
long terme ou dans certaines situations (conduite, travail, …) qui nécessitent
une vigilance adaptée.
• Les consommateurs « usage nocif ou abus » : L’abus (DSM-IV) ou l’usage
nocif (CIM 10), est caractérisé par une consommation répétée susceptible
d’induire des dommages au niveau somatique, psychoaffectif et social. Les
personnes appartenant à ce groupe sont susceptible d’évoluer vers la
dépendance.
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16. LA DÉPENDANCE VERSUS L’ABUS DE
SUBSTANCE
Dépendance : Mode de consommation excessive d’une
substance même si la personne reconnaît que cela
entraîne de graves problèmes liés à la consommation.
Celle-ci s’en trouve dépendante psychologiquement et
physiquement.
Abus : Mode de consommation susceptible de provoquer des
dommages physiques, affectifs, psychologiques ou sociaux
pour le
consommateur et son environnement. La consommation
abusive
implique très souvent plus d’une substance.
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17. La dependance
• Centralité
• Conflit
• Perte de contrôle
• Soulagement
• Tolérance
• Symptômes de
sevrage
• Rechute
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18. COMPLICATIONS DE L’ABUS D’ALCOOL
1- neuropathie périphérique ( carence en vitamine B qui se manifeste ,par de la douleur, sensation de
brûlure, picotements
2- myopathie alcoolique : forme aigue ou chronique. Aigue : douleur, sensibilité œdème. Chronique
:atrophie
musculaire graduelle, carence en vitamine B également.
3- encéphalopathie de Wernecke : paralysie des muscles oculaires, diplopie, ataxie, somnolence et
stupeur.
Conséquence la plus grave de la carence en thiamine.
4- psychose de Korsakoff : confusion, perte de la mémoire récente, fabulation
5- cardiomyopathie alcoolique : hypertrophie et affaiblissement du cœur par une accumulation de
lipides
dans les cellules du myocarde ( tachycardie, dyspnée, œdème, palpitations, toux improductive,
augmentation des CPK, AST. ALT)
6- œsophagite : inflammation et douleur
7- gastrite : nausées , vomissements, distension de l’estomac
8- pancréatite : aigue ( douleurs épigastriques, nausées , vomissements, distension abdominale)
chronique
stéathorie, malnutrition, perte de poids, diabète )
9- hépatite alcoolique : hypertrophie du foie et de la rate, douleurs abdominales, faiblesse,
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19. AUTRES COMPLICATIONS
• leucopénie : perturbation de la production et du fonctionnement des
leucocytes ce qui augmente le risque de maladies infectieuses
• thrombopénie : perturbation de la production des plaquettes ce qui
augmente le risque d’hémorragie
• dysfonctions sexuelles : court terme ( augmentation de la libido suivi
d’une défaillance érectile ) long terme ( gynécomastie, stérilité,
impuissance, baisse de la libido )
• alcoolisme fœtale : petit poids à la naissance, microcéphalie, lèvre
supérieure mince,, atteintes neurologiques
voir tableau 16.13 p. 317
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20. INDICES DE CONSOMMATION
• Irritabilité, agressivité, peur des autres, etc.;
• Négligence de l'apparence personnelle;
• Impulsivité;
• Isolement;
• Changement significatif des résultats scolaires (hausse ou baisse);
• Fréquentation d'endroit douteux ou nouveaux;
• Perte d'intérêt pour ses activités;
• Change d'amis;
• Retour à la maison plus tardif;
• S'absente plus régulièrement de la maison;
• Présence des objets inhabituels dans sa chambre ou dans ses affaires;
canette, bouteille de liqueur en plastique percée, couteaux noircis, torche,
etc.;
• Disparition de certains effets personnels, vol de bijoux ou d'argent à la
maison;
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21. INDICES DE CONSOMMATION
• Yeux rouges ou vitreux;
• Dilatation de la pupille;
• Difficulté à parler;
• Parle rapidement et beaucoup;
• Ralentissement des gestes ou agitation;
• Confusion;
• Somnolence ou insomnie;
• Bouche sèche et pâteuse;
• Reniflement;
• Fringales ou perte d'appétit;
• Fuite des regards;
• Fatigue;
• Perte ou augmentation significative de l'appétit;
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22. QUELS TORTS LA CONSOMMATION DE
DROGUES CAUSE-T-ELLE ?
• Mise en péril de la santé
• Crime et violence
• Tolérance, dépendance, abus
• Difficultés relationnelles
• Difficultés professionnelles
• Danger pour sa sécurité
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23. TOLÉRANCE VERSUS SEVRAGE À
UNE SUBSTANCE
Tolérance : L’usager doit augmenter
progressivement la
dose pour obtenir les mêmes effets désirés.
Sevrage : Syndrome particulier lié à la
consommation
de substances psychotropes qui se produit lorsque
l’utilisateur en réduit ou en suspend l’usage.
Les principaux symptômes physiques et
psychologiques
d’un sevrage : ________________
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24. DURÉE DE DÉTECTION DES
DROGUES DANS L’URINE
Alcool 24hrs
Cocaïne 2-3 jours
Amphétamine 3-5 jours
Benzodiazépines 2-7 jours
Héroïne 3 jours
Morphine 3 jours
LSD 5 jours
Cannabis 15 à 30 jours
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25. LE JEU PATHOLOGIQUE (LADOUCEUR 1990)
• On considère le jeu pathologique comme une
dépendance pure, c’est-à-dire qu’aucune ingestion
d’agents externes n’entre en jeu pour établir le cycle de
dépendance.
• Jeu pathologique versus jeu problématique
• Le joueur développe, en jouant, une perception biaisée
des probabilités de gain ; il a un sentiment de contrôle
illusoire et ne tient pas compte du fait que l’issue du
jeu repose surtout sur le hasard et non pas sur son
adresse.
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27. LES STADES DE L’INTERVENTION
• Prévention primaire
• Prévention secondaire
• Prévention tertiaire
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28. Approche du modèle prévalent Approche systémique
La toxicomanie est une maladie, une
La toxicomanie et une façon de s’organiser
allergie physique doublée d’une obsession
avec la vie et ses avatars
mentale.
Le toxicomane doit s’en remettre à une
Le toxicomane doit se réapproprier son
puissance supérieure car il a perdu tout
pouvoir et sa capacité à faire des choix.
pouvoir sur lui-même et su le produit.
Il n’y a pas de personnalité toxicomane. Il
Il existe une personnalité toxicomane y a des besoins insatisfaits qui font que l’on
développe des comportements inadéquats.
La rechute est une information qui nous dit La rechute procède de l’illusion d’un
que la réorganisation n’est pas terminée. contrôle sur le produit ou sur sa vie.
Le concept de maladie entraîne L’approche systémique rejette l’étiquetage
stigmatisation et étiquetage. et ouvre des voies aux changements.
Comme on connaît la cause, on peut Ouverture à plusieurs pistes
prédire d’autonomisation.
Redéfinition de son territoire et activation
L’acceptation du statut de victime autorise
de ses forces cachées et de ses
la passivité
compétences.
Le comportement alcoolique ou
La maladie est dans la personne
toxicomaniaque a une fonction adaptative.
Tableau extrait de Marie Dumas / L’approche systémique en santé mentale / Presses universitaires de Montreal
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29. MODÈLE D’INTERVENTION
• Approche psychologique
• Approche de réadaptation
• Approche biomédical
• Approche biopsychosociale :
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31. MODÈLE D’INTERVENTION : LA
RÉDUCTION DES MÉFAITS
• Nouvelle tendance en santé publique ; la
promotion de la tolérance et une remise en
question des valeurs.
• Ne pouvant s’attaquer à éliminer complètement la
drogue, on s’attaque à minimiser ses effets.
L’application de ce modèle repose sur une
approche de prévention :
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32. MODÈLE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS
• Réduction les risques et méfaits
• Sauver des vies
• Réduire l’isolement
• Stabilisation de l’agir
• Diminution des symptômes de la détresse
psychologiques
• Maintenir un suivi psychiatrique
• Favoriser l’employabilité
• Améliorer les conditions de vie
• Réintégrer le milieu familial
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33. LA RÉDUCTION DES MÉFAITS ;
SERVICES ET PROGRAMMES
• Opération Nez Rouge ( une originalité québécoise)
• Interventions communautaires
• Le Centre de recherche et d’aide aux
narcomanes (CRAN)
• Le Centre Dollard-Cormier
• Les programmes de prévention
• L’Alternative
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34. LES SYSTÈME DE TRAITEMENT DES
MORBIDITÉS
• Le système parallèle
• Le système séquentiel
• Le système intégré
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35. LES ALCOOLIQUES ANONYMES *
AA :Le mouvement Alcooliques anonymes (AA) est une organisation
mondiale d'entraide dont l'unique but est d'aider à devenir abstinentes
des personnes pensant avoir un problème avec l'alcool ou se
reconnaissant alcooliques et qui désirent s'arrêter de boire. Peu
importe qu'elles soient des alcooliques chroniques ou cycliques.
Al-Anon : Pour les proches des personnes avec un problème alcoolique.
Autres associations :
______________________________________________
* http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
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36. LES RÉUNIONS*
L'anonymat est la base des traditions des AA ainsi tous ses membres sont égaux. Aucun ne peut être
médiatisé ou stigmatisé plus qu'un autre. Tout ce qui est dit en confiance ne doit
pas sortir de la salle de réunions. Il n'y a ni thérapeute ni encadrement d'aucune sorte. La
méthode repose sur un programme de rétablissement en 12 étapes, l'échange d'expériences fortes et
espoirs et le partage d'émotions.
1, Les réunions fermées : sont réservées aux membres des AA ou à toute personne qui pensent avoir un
problème d'alcool. Le désir d'arrêter de boire est la seule condition requise pour être membre des AA.
2, Les réunions ouvertes : (en principe, une par mois dans chaque groupe) au cours desquelles les
participants racontent comment ils ont bu, comment ils ont connu AA et comment le programme les a aidés.
Chacun peut y amener des parents ou des amis. Toutes les personnes intéressées par AA sont les
bienvenue à ces réunions, particulièrement celles des professions médicales, scolaires ou socio
éducatives...
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
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37. PRIÈRE DE LA SÉRÉNITÉ*
‘’Mon Dieu, donnez moi la sérénité d’accepter
les choses que je ne peux changer,
le courage de changer les choses que je
peux,
et la sagesse d’en connaître la différence. »
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
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38. LES 12 ÉTAPES
1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool - que nous avions perdu la
maîtrise de notre vie.
2. Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous
rendre la raison.
3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le
comprenons.
4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.
5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
6. Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
7. Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons
consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.
9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf
lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous
nous en sommes aperçus.
11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu,
tel que nous Le concevons, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et
de nous donner la force de l’exécuter.
12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de
transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous
les domaines de notre vie.
*http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
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39. S’INFORMER, LA PROMOTION ET LA
PRÉVENTION
• Par Internet : www.toxquebec.com
• Drogues : aides et références : 514-527-2626
• CLSC de votre région
• Centres hospitaliers
• Groupes d’entraide ( A.A., N.A., C.A.)
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40. • www.dependances.net/alcoolisme.htm
• www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2012/04/02/003-krokodil
• Note de cours due Collège de Maisonneuve
• http://aa-quebec.org/AA_Quebec/Templates/index.htm
• Wiképedia
• DSM-4
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41. TOXICOMANIE
Collège Maisonneuve
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Notes de l'éditeur
Prenons maintenant un cas banal, celui d'un individu qui, ne pouvant pas dormir car il a quelques soucis familiaux ou professionnels durables, prend chaque soir un comprimé de somnifère. Ses nuits sont apparemment « bonnes »,ses réveils « faciles », ses journées« satisfaisantes »...Au bout de quelques semaines il constate que le comprimé devient progressivement moins efficace. S'il persiste à vouloir trouver un sommeil artificiel il doit augmenter les doses du même produit, ou bien il doit en utiliser un nouveau.C'est donc un fait général d'observation que l'absorption régulière et fréquente d'un produit toxique par un individu est suivie de réactions de moins en moins marquées. Le sujet arrive ainsi à «supporter », après un certain temps, des doses importantes de toxique, doses qui pourraient entraîner des accidents graves chez un sujet non habitué.Krokodil :Sel de bains : à de vrais sels de bain vendus en pharmacie. En réalité, ces stimulants sont une drogue illicite qui peut causer des épisodes psychotiques et un comportement dangereux. De récents reportages médiatiques relient la consommation de « sels de bain » à la violence.
Dépresseurs : alcool, benzo, opiacées (codéine, héroïine), sédatifStimulants : cocaïne, amphétamines, caféine, cacao, nicotine, chocolatPerturbateurs : cannabis, LSD, mescaline, PCPMédicaments : antidépresseurs divers, stabilisateurs, antipsychotiquesStéroïdes : dopage sportif >2.8 % des canadiens disent avoir utilisés des stéroïdes pour changer d’apparence, dével. Musculaire, force, performanceLes 2 dernières catégories réfèrent à des médicaments dans un but thérapeutiqueLes drogues dans le langage populaire réfèrent aux psychogènes dans un contexte illicite.
La plupart des programmes d’aide en Amérique du Nord ne voient toujours comme changement fiable ou durable que le choix de l’abstinence à tout psychotropes.Le modèle de réduction des méfaits s’est développé en réaction aux excès de l’approche tolérance zéro.Aspects clés de la réduction des méfaits ; Ne pas porter de jugement de valeur sur la consommationTraiter les consommateurs avec justice et dignitéObligation de réfléchir sur une politiques de droguesPréconisation de la réadaptationEX : accompagnement de toxicomane et : milieu sécuritaire pour injection diminution de consommation ( fin de semaine) abstention de certaines drogues et modération de d’autresLes principaux programmes :