SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  53
Télécharger pour lire hors ligne
Cholecystite aigue
lithiasique
Cour de: Pr. N. BACHIR BOUIADJRA
Groupe Préparation Résidanat 2016
http://prodocter.blogspot.com
A- Définition.
B- Anatomie et physiologie de la VB
C- Épidémiologie de LB.
D- Pathogénie.
E- Anatomie pathologique.
F- Clinique.
G- Diagnostic différentiel.
H- Formes cliniques.
1- Forme évolutives.
2- Formes compliquées.
I- Traitement.
J- Complications post-thérapeutiques.
Plan
Définition
 La cholecystite aigue lithiasique (CAL) est définie comme étant
l’inflammation de la vésicule biliaire suite au blocage ou à
l’enclavement d’un calcul dans le collet vésiculaire ou le canal cystique
 Il faudrait la différencier de la lithiase vésiculaire (LV) qui est définie
par la présence de calcul dans la vésicule biliaire (VB) qui peut être
simple ou asymptomatique paucisymptomatique.
 La LV simple peut se compliquer en CAL
 La CAL a des complications aigues et des complications chroniques
ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE LA VB
 La VB est un lieu de stockage de la bile
 Elle excrète de façon intermittente la bile pendant les périodes
digestives alors que le foie excrète de façon continue .
 Elle concentre la bile ( 10 à 20 fois ).
 Elle constitue avec le canal cystique la voie biliaire accessoire.
 Elle est située à la face inférieure du foie dans la fossette cystique du
lobe droit
 Elle comporte un fond, un corps et un col
 Elle se termine par le canal cystique qui s’abouche dans la VBP pour
donner le cholédoque.
EPIDEMIOLOGIE DE LA LB
 La LB est fréquente en Algérie= 15 à 20% de la
population.
 Exceptionnelle chez l’enfant, rare avant 20 ans.
 Pic de fréquence entre 40 et 60 ans
 Nette prédominance féminine
PATHOGENIE 1
A l’état normal :
 Le foie déverse environ 1 L de bile dans le canal hépatique
 A jeun le sphincter d’oddi est fermé, ce qui entraine un reflux de bile dans la
VB qui se remplit
 Lors d’un repas, l’arrivée du bol alimentaire dans le duodénum entraine un
double reflexe :
- Relâchement et ouverture du sphincter d’oddi
- contraction de la VB qui évacue la bile vésiculaire dans le duodénum
- la bile est un milieu acqueux contenant :
- 85-95% d’eau
- cholestérol
- bilirubine (pigment biliaire)
- substance solubilisantes : lécithine / sels biliaires
 - la VB concentre la bile
PATHOGENIE 2
Lithogenèse : la formation de calcul implique 2 facteurs :
 cholestérol en excès
 déficit en substances solubilisantes
parfois les 2 facteurs se conjuguent
 la sursaturation de bile en cholestérol
 une lithiase cholestérolique
 les maladies hémolytiques par l’élimination de la bilirubine non
conjuguée et non soluble dans l’eau => précipitation => lithiase
pigmentaire
 l’augmentation de la concentration en calcium => lithiase
calcique( hperparathyroidie)
 la VB concentre la bile, secrète du mucus ( noyau autour duquel
s’organise la précipitation)
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
1- LE CALCUL
 Nombre : 1= monolithiase
2 à 3 = paucilithiase
> 3 = plusieurs lithiases
 Siège : - collet vésiculaire
Ou – canal cystique
 Constitution chimique et aspect :
- calcul cholestérolique 90% : coleur jaunâtre, polyédrique, dur
- calcul pigmentaire : noir – friable
- calcul calcique : blanc – friable
 PS : "sludge" = sédiment fait de granules, de microcristaux de
cholestérol et de bilirubine, mélangé de mucus
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE
2- la vésicule biliaire (VB) :
la paroi fine est dimension normale = LV simple
CAL =
 - paroi hyperhemiée, VB distendue, pédiculite modérée =>
CAL catarrhale
 VB très distendue, à paroi très oedematiée, contenu
vésiculaire eau de roche, pédiculite oedematiée =>
Hydrocholecyste
 VB très distendue à paroi très inflammée et contenu
vésiculaire purulent, pédiculite inflammatoire =>
Pyocholecyste
 VB distendue à paroi sphacelée, verdâtre en " feuille morte "
et à contenu très louche, pédiculite friable => gangrène
vésiculaire
 VB distendue à paroi sphacelée entourée de fausses
membranes et de liquide louche => empyème vésiculaire
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
3- Les organes voisins :
 foie : plan de clivage du lit vésiculaire,
retrouvé dans ( CAL catarrhale,
Hydrocholecyste)
dans les autres formes sa recherche est
très laborieuse en raison de sa disparition avec
les formes compliqués
 duodénum :
- svt adhérence
- A la longue accolement intime et fistule
cholecysto-duodénale
 VBP : peut être
normale et non dilatée
dilatée en cas de (Sd de MIRIZZI /ileus
paralytique de la VBP par pédiculite
avoisinante/fistule bilio-biliaire)
 le Colon ( angle colique droit) :
simple accolement
forte adhérence
fistule cholecysto-colique
 Epiploon : peut venir plaquer la CAL et
participent au plastron vésiculaire
 Péritoine :
* Péritonite localisée : par diffusion / ou par
perforation dans la région sous hépatique
cholépéritoine localisé puis abcès sous
phrénique
* Péritonite généralisée :
- En 1 temps
- Après fistulisation de l’abcès sous phrénique
- Après évolution d’un abcès après plastron puis
épanchement généralisé
Clinique
TYPE DE DESCRIPTION : CAL franche non compliquée de la femme de la cinquantaine
 Signes fonctionnels :
- douleurs = colique hépatique / nausées / vomissements
 Signes généraux : T° = 38 -39°
Pouls bien frappé
ETG bien conservé
+/- sub ictère conjonctival
 Signes physiques :
- signes de Murphy + défense H Cdt que l’on peut vaincre
touchers pelviens normaux
orifices herniaires libres
urines claires
Clinique
 BIOLOGIE :
FNS : Hyperleucocytose à polynucléaire
VS accélérée
CRP elevée
Bilan hépatique normal
 ASP : F+profil centré sur les coupoles
calcul radio opaque
absence de PNO
absence de nv hydroaériques
absence de calcifications pancréatiques
 ECHOGRAPHIE :
calcul bloqué dans le collet vésiculaire (avec cone d’ombre post)
VB distendue
Epaississement de la paroi > 3 mm
Signe de Murphy échographique positif (passage de la sonde dans l’HC dt)
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
 Ulcère gastro-duodénal
 Infarctus du myocarde à forme abdominal
 Pyélonéphrite aigue
 Appendicite aigue
 Pancréatite aigue
 Cholécystite alithiasique aigue
Formes cliniques
FORMES EVOLUTIVES
 Cholécystite chronique :
* peut être la séquelle d’une CAL
* le plus souvent lésion constituée à bas bruit conséquence d’une
obstruction incomplète ou intermittente du cystique
* Dg= ETM montre LV dans VB retractée à paroi épaissie
* Peut évoluer vers un Kc si le calcul est gros et la VB vide de bile
 Vésicule porcelaine :
* forme particulière de la cholécystite chronique
* la paroi de la VB très fibreuse siège de dépôts calciques +++ qui sont
spontanément visibles à l’ASP
* il existe un risque +++de transformation maligne
F. compliquées :
 1- Hydrocholécyste :
=> perception d’une grosse VB « sensation de tumeur piriforme très
douloureuse »
=> la fièvre est présente
=> le Dg est fait à l’ETM en montrant le calcul bloqué et la VB très
augmentée de volume en « aubergine »
 2- Pyocholécyste :
=> la perception de la grosse VB est gênée par la défense localisée de
l’HC dt qui devient de + en + invincible
=> le Dg est fait à l‘ETM en montrant le calcul bloqué, la VB distendue
avec des parois épaissies
 3- Cholécystite aigue lithiasique gangréneuse :
=> survient surtout chez l’homme
=> sur un terrain immunodéprimé comme le diabète
=> est suspectée sur l’importance des signes généraux et l’altération de
l’état général
Formes
cliniques
4- Empyème vésiculaire :
=> Entité anatomo-clinique ou se réunissent un Sd infectieux sévère, une altération de
l’état général et des signes locaux bruyants
=> en per-opératoire on découvre une v vésicule gangréneuse avec une réaction
purulente et de liquide louche autour de la VB
=> les tissus sont très friables
5- les péritonites :
A/ Localisées :
 Plastron vésiculaire :
=> masse mate douloureuse de l’HC dt mal limitée avec Sd fébrile
=> Dg fait à l’ETM
=> Abstention chirurgicale et surveillance clinique et paraclinique
 Abcès sous phréniques :
=> Secondaire : - soit à une évolution défavorable d’un plastron
- soit à une perforation localisée d’une CAL compliquée
- soit à une diffusion d’un empyème vésiculaire
=> La douleur +++
=> le Sd infectieux profond est marqué avec AEG, T° oscillante, GB=20.000, CRP très
élevée
=> l’ETM montre la collection la collection entourée de la VB
=> la TDM montre la collection de densité purulente
Formes
compliquées
B/ Péritonites généralisées :
=>en UN temps :
- perforation d’une CAL compliquée
- cholépéritoine qui se surinfecte secondairement
- tableau de péritonite aigue généralisée avec contracture mais sans PNO TR :
douloureux
- l’ETM confirme le Dg
- biologie : PN très augmenté
- intervention en urgence
=> en DEUX temps :
- ouverture de l’abcès sous phrénique dans la grande cavité péritonéale
- Dg clinique : contracture abdominale + Sd infectieux profond franc/ touchers pelviens
douloureux / AEG
- intervention en urgence pour « ventre chirurgical »
=> en TROIS temps
- plastron => abcès => péritonite
- Dg clinique avec prédominance de ssignes généraux et altération profonde de l’état Gle
- Signes de choc toxi-infectieux
- Pc sombre même après chirurgie d’autant qu’elle survient chez un sujet agé
Formes
compliquées
6- Fistules biliodigestives :
A/ Iléus biliaire :
 occlusion digestive mécanique provoqué par le passage d’un calcul bilieux dans l’intestin
 survient chez le sujet âgé de sexe féminin
 le plus svt le passage du calcul s’effectue à travers une fistule cholécysto-duodénale après
une CAL
 il s’agit de calcul > 25 mm
 ASP : aérobilie + distension gazeuse et niveaux hydroaériques +/- calcul radio opaque
dans la FID
 ETM : disparition du calcul vésiculaire connu
B/ Sd de Bouveret :
=> Dans 3-5% des cas d’iléus biliaire
=> Le calcul migre et se bloque dans le bulbe duodénal réalisant le Sd de Bouveret
=> après une crise de CAL suivi d’Hgie digestive s’installe un Sd de sténose digestive
haute = vomissements alimentaires non bilieux / AEG / fièvre
=> ASP : aérobilie
=> FOGD : visualise le calcul obstructif
C/ fistule cholécysto-colique :
 Fréquence des accidents angiocholitiques dus à la haute septicité du reflux et par la
fréquence et l’abondance des Hgies digestives au moment de l’établissement de la fistule
 Diarrhée présente en raison de l’action irritante des sels biliaires sur la muqueuse colique
Formes
compliquées
7- Fistules bilio-biliaires FBB :
=> communication entre la Voie biliaire accéssoire et la VBP
On distingue :
 vraies FBB :
* entre la VB et le canal hépatique droit= fistule cholécysto radiculaire
* entre la VB et le canal hépatique commun= F cholecysto-hépatique
* entre la VB et le cholédoque= F cholecysti-duodénale
mécanisme : adhérences inflammatoires entre la VBP et l’infundibulum vésiculaire dilaté
en poche de HARTMANN et contenant un calcul enclavé
=>stade initial est le Sd de MIRIZZI avec compression latérale droite de la paroi basse
du canal hépatique commun
=>puis le calcul vésiculaire perfore la paroi vésiculaire et érode la VBP
 fausses FBB :
* les plus fréquentes
* il n’ y a plus de canal cystique identifiable
* le canal cystique est dilaté, élargi ou détruit par le calcul et les phénomènes septiques
on peut avoir :
 Calcul migrant directement dans la VBP, la VB se continue dans transition avec la VBP
 Cystique accolé en canon de fusil à la VBP et le calcul détruit les 2 parois biliaires
accolées faisant disparaître tout cystique identifiable
* Le plus svt Dg per-op
* Sinon tableau pre-op d’une LVBP
Formes
compliquées
Traitement
 But :
Enlever le ou les calculs avec VB qui les
contient
A/ médicales de préparation:
 Antalgiques (sauf morphiniques)
 Antispasmodiques
 Antibiotiques
 Réequilibration hydroélectrolytique
Méthodes
B/ Chirurgicales :
voies d’abord
 LMSO chez : les patients déjà porteur de l’incision /angle sternocostal
fermé/ en cas de geste synchrone sur d’autre visceres
 Sous costale droite : diminue le risque d’EPO
 Coelioscopie :
3à4 trocarts
Optique
Opérateurs
Insufflation de CO2 (VERESS/open COELIO)
 C/i : suspicion de Kc VB
Cavernome portal
Trouble de la crasse sanguine
Etat de choc
 Risque de conversion
Méthodes
TECHNIQUES :
 Cholécystectomie (antérograde/rétrograde)
 Cholécystectomie partielle
 Cholécystostomie (directe/indirecte)
 Cholécystendèse
*** Gestes associés :
 CPO ( document médico-légal)(dépiste une LVBP)(dépiste
une malformation anatomique des VOIES B)
-C/i : allergie à l’iode
 Prélèvement de bile
 Envoyer toujours la pièce opératoire à l’examen
anatomopathologique
Traitement
Indications :
 Quand opérer ?
* Ne pas dépasser les 48 h
* Pour éviter les complications et les difficultés
opératoires
* Urgence différée après
* TRT médical de préparation et bilan pré-opératoire
Traitement
Comment opérer ?
 CAL non compliquée : commencer par une voie coelioscopique, si
difficulté=conversion
 CAL compliquées : d’emblée chirurgie ouverte
 VB scléro-atrophique ou en porcelaine : à ventre ouvert/ examen anapath en
extemporané
 FBD : - entérotomie ou duodénotomie pour extraire le calcul /
cholécystectomie / suture de la fistule digestive
 FBB : cholécystectomie / CPO/ fermeture dur drain de kehr
 Péritonite localisée :
 plastron : - trt médical/ glace sur le ventre / surveillance clinique, imagerie et
biologie/
- si évolution favorable => opérer dans 1 mois
- si évolution défavorable => chirurgie ouverte ( cholécystectomie
totale ou partielle, prélèvement pour ECB et ATBiogramme, évacuation de
collection abédée, lavage abondant, drainage)
Traitement
 abcès sous phrénique :
abord chirurgical
prélèvement de pus pour ECB et ATBiogramme
évacuations du pus
lavage abondant
drainage large
cholécystectomie
 péritonite généralisée :
abord large
prélèvement pour ECB et ATBiogramme
évacuation de l’épanchement
lavage abondant
cholécystectomie
large drainage
Traitement
 suites opératoires immédiates : reprise du transit à J 2 après
coelio=> sortie / à J3-J4 après chirurgie ouverte
 complications immédiates :
=>Générales :
- Trombo-phlébites prévenus par HBPM et lever précoce
- pneumopathies
- infection urinaire
A craindre chez les patients âgés porteurs de déficiences /
obèse / sexe masculin / immunodeficience
Complications
 Chirurgicales :
 1- Fistule biliaire : par
- lâchage du moignon cystique
- ou traumatisme de la VBP
- si extériorisé par le drain :
Débit < 200 ml => abstension chirurgical
Débit > 500 ml => suspecter un trauma de la VBP =>
endoprothèse , si échec ou inefficacité => reprise chirurgicale
- si pas de drainage : collection sous hépatique qui sera drainée sous
contrôle échographique si absence de tarissement ou fort débit=>
reprise
Complications
 2- Hgie : par chute d’escarre ou mobilisation de clips
=> si extériorisée : Hgie ext post-op => apprécier le Débit et la couleur du sang
pour décider
=> si non extériorisée=> Hgie interne=> importance de l’état de choc pour
décider
 3- péritonites stercorales : par blessure de l’angle colique droit ( tableau
septique/ reprise opératoire et colostomie)
 4- Lithiase résiduelle : apparition de signes de choléstase clinique et
biologique, imagerie(ETM, TDM, IRM), si Dg confirmé => SPE +/-
lithotritie
 5- ligature accidentelle de la VBP :
Tableau de cholestase clinique et biologique, imagerie( ETM, TDM, IRM),
reprise chirurgicale
Complications
Chirurgicales
complications tardives :
 pariétales : Eventration par ordre de fréquence ( sur LMSO, sur S/
costale, sur orifice de trocart) attendre une année et refaire le point pour
une cure chirurgicale
 sténose de la VBP : après traumatisme > 3 mois reprise chirurgicale=>
anastomose BD
 LR d’apparition tardive => SPE +/- lithotritie
 Sd post- cholecystectomie :
=> Prévenu en éliminant en pre-opératoire les pathologies gastro-
duodénales, coliques ou pancréatiques
=> Prévenu en évitant de laisser un canal cystique long
=> Sd fait de douleur, de gène, de diarrhée, de migraine , de RGO que l’on
regroupe sous le vocable de troubles dyspeptiques
Complications
L’intervalle séparant l’admission d’un patient ayant
une cholécystite aigue et la cholécystectomie doit
être de :
 O1 heure.
 48 heures.
 7 jours.
 10 jours.
 15 jours.
Question
L’intervalle séparant l’admission d’un patient ayant
une cholécystite aigue et la cholécystectomie doit
être de :
 O1 heure.
 48 heures.
 7 jours.
 10 jours.
 15 jours.
Question
• Une femme de 36 ans est admise en urgence pour des douleurs
épigastriques et sous costales droites irradiant vers le dos, associées à
des vomissements. A l’examen on retrouve une sensibilité de
l’hypochondre droit et les examens biologiques montrent une
hyperleucocytose avec amylasemie, lipasemie et bilirubinémie
normales. Le diagnostic probable :
 A. une pancréatite aigue.
 B. une cholécystite aigue.
 C. un ulcère perforé.
 D. une diverticulite du sigmoide.
 E. un infarctus du myocarde.
Question
• Une femme de 36 ans est admise en urgence pour des douleurs
épigastriques et sous costales droites irradiant vers le dos, associées à
des vomissements. A l’examen on retrouve une sensibilité de
l’hypochondre droit et les examens biologiques montrent une
hyperleucocytose avec amylasemie, lipasemie et bilirubinémie
normales. Le diagnostic probable :
 A. une pancréatite aigue.
 B. une cholécystite aigue.
 C. un ulcère perforé.
 D. une diverticulite du sigmoide.
 E. un infarctus du myocarde.
Question
*Dans la cholécystite aigue :
 1. l’hémoculture doit être systématique.
 2. l’élévation de l’amylase élimine le diagnostic.
 3. la bilirubinémie peut être élevée.
 La lithiase cholédocienne est retrouvée dans 50 à
60% des cas.
A=1.2.3 B=1.3 C=2.4 D=4 E=1.2.3.4
Question
*Dans la cholécystite aigue :
 1. l’hémoculture doit être systématique.
 2. l’élévation de l’amylase élimine le diagnostic.
 3. la bilirubinémie peut être élevée.
 La lithiase cholédocienne est retrouvée dans 50 à
60% des cas.
A=1.2.3 B=1.3 C=2.4 D=4 E=1.2.3.4
Question
*Devant un ictère douloureux et fébrile, quel est
l’examen que vous demandez en priorité ?
 A .cholongiographie rétrograde par voie
endoscopique.
 B. échographie hépato-biliaire et pancréatique.
 C. cholongiographie intraveineuse.
 D. cholongiographie transhépatique.
 E. échotomographie abdominale.
Question
*Devant un ictère douloureux et fébrile, quel est
l’examen que vous demandez en priorité ?
 A .cholongiographie rétrograde par voie
endoscopique.
 B. échographie hépato-biliaire et pancréatique.
 C. cholongiographie intraveineuse.
 D. cholongiographie transhépatique.
 E. échotomographie abdominale.
Question
*Dans une cholécystite aigue la conduite à tenir la plus
adéquate consiste à :
 A. réaliser une cholécystectomie.
 B. réaliser un drainage percutané de la vésicule.
 C. réaliser une sphinctérotomie endoscopique.
 D. faire une cholécystectomie précoce (3 jours après le
début des signes).
 E. administrer en intraveineux des antibiotiques puis
réaliser la cholécystectomie 6 à 8 semaines après.
Question
*Dans une cholécystite aigue la conduite à tenir la plus
adéquate consiste à :
 A. réaliser une cholécystectomie.
 B. réaliser un drainage percutané de la vésicule.
 C. réaliser une sphinctérotomie endoscopique.
 D. faire une cholécystectomie précoce (3 jours après le
début des signes).
 E. administrer en intraveineux des antibiotiques puis
réaliser la cholécystectomie 6 à 8 semaines après.
Question
*La cholécystite aigue sur le plan pathogénique est
habituellement en rapport avec :
une infection par voie hématogène.
Un reflux duodéno-biliaire.
Le blocage d’un calcul dans le siphon
vésiculaire.
Une dyskinésie vésiculaire.
Un calcul cholédocien.
Question
*La cholécystite aigue sur le plan pathogénique est
habituellement en rapport avec :
une infection par voie hématogène.
Un reflux duodéno-biliaire.
Le blocage d’un calcul dans le siphon
vésiculaire.
Une dyskinésie vésiculaire.
Un calcul cholédocien.
Question
*Quelle est la complication la plus fréquente de la
lithiase vésiculaire ?
 la lithiase de la voie biliaire principale.
 Le calculo-cancer de la vésicule.
 L’iléus biliaire.
 L’angiocholite.
 La cholécystite aigue.
Question
*Quelle est la complication la plus fréquente de la
lithiase vésiculaire ?
 la lithiase de la voie biliaire principale.
 Le calculo-cancer de la vésicule.
 L’iléus biliaire.
 L’angiocholite.
 La cholécystite aigue.
Question
*Dans la cholécystite aigue lithiasique non perforée,
évoluant depuis 24 heures, on rencontre
habituellement :
 une douleur de l’hypochondre
droit.
 Un ictère flamboyant.
 Une fièvre élevée.
 Une défense sous costale droite.
 Un toucher rectal douloureux.
Question
*Dans la cholécystite aigue lithiasique non perforée,
évoluant depuis 24 heures, on rencontre
habituellement :
 une douleur de l’hypochondre
droit.
 Un ictère flamboyant.
 Une fièvre élevée.
 Une défense sous costale droite.
 Un toucher rectal douloureux.
Question
*Parmi les propositions suivantes qui ont trait à la cholécystite
aigue lithiasique, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
 A .peut être liée à l’enclavement d’un calcul au niveau de
l’infundibulum vésiculaire.
 B. doit être opérée après un minimum de 8 jours
d’antibiothérapie.
 C. peut être associé à une lithiase cholédocienne.
 D. survient préférentiellement chez la femme.
 E. se manifeste cliniquement par un signe de Murphy
qui correspond à une grosse vésicule palpable.
Question
*Parmi les propositions suivantes qui ont trait à la cholécystite
aigue lithiasique, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :
 A .peut être liée à l’enclavement d’un calcul au niveau de
l’infundibulum vésiculaire.
 B. doit être opérée après un minimum de 8 jours
d’antibiothérapie.
 C. peut être associé à une lithiase cholédocienne.
 D. survient préférentiellement chez la femme.
 E. se manifeste cliniquement par un signe de Murphy
qui correspond à une grosse vésicule palpable.
Question
*Une cholécystite aigue lithiasique peut
s’accompagner :
 une lithiase cholédocienne.
 De la palpation transpariétale d’une grosse
vésicule.
 D’une occlusion intestinale fonctionnelle.
 D’un épanchement liquidien périvésiculaire.
 D’une occlusion colique par migration d’un
volumineux calcul.
Question
*Une cholécystite aigue lithiasique peut
s’accompagner :
 une lithiase cholédocienne.
 De la palpation transpariétale d’une grosse
vésicule.
 D’une occlusion intestinale fonctionnelle.
 D’un épanchement liquidien périvésiculaire.
 D’une occlusion colique par migration d’un
volumineux calcul.
Question
*L’évolution spontanée d’une cholécystite aigue
lithiasique peut se faire vers :
 un iléus biliaire.
 Une pancréatite biliaire.
 Une péritonite biliaire.
 Un abcès sous phrénique.
 Une cirrhose biliaire secondaire.
Question
*L’évolution spontanée d’une cholécystite aigue
lithiasique peut se faire vers :
 un iléus biliaire.
 Une pancréatite biliaire.
 Une péritonite biliaire.
 Un abcès sous phrénique.
 Une cirrhose biliaire secondaire.
Question

Contenu connexe

Tendances

V A H E D I Lesions
V A H E D I  LesionsV A H E D I  Lesions
V A H E D I LesionsSalima Ali
 
Appendicite aiguë
Appendicite aiguëAppendicite aiguë
Appendicite aiguëMehdi Razzok
 
Cours les urgences chirurgicales
Cours les urgences chirurgicalesCours les urgences chirurgicales
Cours les urgences chirurgicalesHana Hanouna
 
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013Nouhoum L Traore
 
Le syndrome de condensation pulmonaire
Le syndrome de condensation pulmonaireLe syndrome de condensation pulmonaire
Le syndrome de condensation pulmonairehind henzazi
 
Les abcès-hépatiques-2012
Les abcès-hépatiques-2012Les abcès-hépatiques-2012
Les abcès-hépatiques-2012Hassan HAMALA
 
Pneumonie aigue communautaire (PAC)
Pneumonie aigue communautaire (PAC)Pneumonie aigue communautaire (PAC)
Pneumonie aigue communautaire (PAC)Dr. Kerfah Soumia
 
Brulures caustiques oesophage1
Brulures caustiques oesophage1Brulures caustiques oesophage1
Brulures caustiques oesophage1هدى رويس
 
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)killua zoldyck
 
Staphylococcie pleuropulmonaire
Staphylococcie pleuropulmonaireStaphylococcie pleuropulmonaire
Staphylococcie pleuropulmonaireDr. Kerfah Soumia
 
CHOLESTASE Conduite à tenir
CHOLESTASE Conduite à tenirCHOLESTASE Conduite à tenir
CHOLESTASE Conduite à tenirClaude EUGENE
 
Lithiase vésiculaire et ses complications
Lithiase vésiculaire et ses complicationsLithiase vésiculaire et ses complications
Lithiase vésiculaire et ses complicationsDr. Abdellah Benrahou
 
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieConduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieManal Rouidi
 
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]benkourdel mohamed
 

Tendances (20)

Icteres
IcteresIcteres
Icteres
 
V A H E D I Lesions
V A H E D I  LesionsV A H E D I  Lesions
V A H E D I Lesions
 
Appendicite aiguë
Appendicite aiguëAppendicite aiguë
Appendicite aiguë
 
Cours les urgences chirurgicales
Cours les urgences chirurgicalesCours les urgences chirurgicales
Cours les urgences chirurgicales
 
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013
Purpura rhumatoïde de l’enfant 2013
 
Embolie pulmonaire
Embolie pulmonaireEmbolie pulmonaire
Embolie pulmonaire
 
Le syndrome de condensation pulmonaire
Le syndrome de condensation pulmonaireLe syndrome de condensation pulmonaire
Le syndrome de condensation pulmonaire
 
Les abcès-hépatiques-2012
Les abcès-hépatiques-2012Les abcès-hépatiques-2012
Les abcès-hépatiques-2012
 
Pneumonie aigue communautaire (PAC)
Pneumonie aigue communautaire (PAC)Pneumonie aigue communautaire (PAC)
Pneumonie aigue communautaire (PAC)
 
Kyste hydatique du foie
Kyste hydatique du foieKyste hydatique du foie
Kyste hydatique du foie
 
Brulures caustiques oesophage1
Brulures caustiques oesophage1Brulures caustiques oesophage1
Brulures caustiques oesophage1
 
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)
Les ulceres gastro duodenaux. irep pptx (1)
 
Le kyste hydatique du poumon
Le kyste hydatique du poumonLe kyste hydatique du poumon
Le kyste hydatique du poumon
 
Staphylococcie pleuropulmonaire
Staphylococcie pleuropulmonaireStaphylococcie pleuropulmonaire
Staphylococcie pleuropulmonaire
 
CHOLESTASE Conduite à tenir
CHOLESTASE Conduite à tenirCHOLESTASE Conduite à tenir
CHOLESTASE Conduite à tenir
 
Lithiase vésiculaire et ses complications
Lithiase vésiculaire et ses complicationsLithiase vésiculaire et ses complications
Lithiase vésiculaire et ses complications
 
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieConduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
 
Ascite
AsciteAscite
Ascite
 
Coeur pulmonaire chronique
Coeur pulmonaire chroniqueCoeur pulmonaire chronique
Coeur pulmonaire chronique
 
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]
Kyste hydatique du foie [enregistrement automatique]
 

Similaire à Cholecystite aigue lithiasique

La tuberculose-digestive-2012
La tuberculose-digestive-2012La tuberculose-digestive-2012
La tuberculose-digestive-2012Hassan HAMALA
 
Ascite Pr arbaoui fac med Tlemcen
Ascite Pr arbaoui fac med TlemcenAscite Pr arbaoui fac med Tlemcen
Ascite Pr arbaoui fac med TlemcenArbaoui Bouzid
 
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdf
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdfocclusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdf
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdfdoria23
 
La tuberculose intestinale
La tuberculose intestinaleLa tuberculose intestinale
La tuberculose intestinaleRose De Sable
 
1-Appendicites aigues.pdf
1-Appendicites aigues.pdf1-Appendicites aigues.pdf
1-Appendicites aigues.pdfdoria23
 
Les ictères-fébriles-2013
Les ictères-fébriles-2013Les ictères-fébriles-2013
Les ictères-fébriles-2013Hassan HAMALA
 
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdfamazed2
 
Complément de Gastrologie
Complément de GastrologieComplément de Gastrologie
Complément de GastrologieMede Space
 
Cat devant des vomissents
Cat devant des vomissentsCat devant des vomissents
Cat devant des vomissentskillua zoldyck
 
Cat devant des vomissents
Cat devant des vomissentsCat devant des vomissents
Cat devant des vomissentskillua zoldyck
 
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdf
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdfPATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdf
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdflojanalaa
 
Semiologie 160321170735
Semiologie 160321170735Semiologie 160321170735
Semiologie 160321170735Jalal Chafiq
 

Similaire à Cholecystite aigue lithiasique (20)

La tuberculose-digestive-2012
La tuberculose-digestive-2012La tuberculose-digestive-2012
La tuberculose-digestive-2012
 
La tuberculose digestive 2012
La tuberculose digestive 2012La tuberculose digestive 2012
La tuberculose digestive 2012
 
Ascite Pr arbaoui fac med Tlemcen
Ascite Pr arbaoui fac med TlemcenAscite Pr arbaoui fac med Tlemcen
Ascite Pr arbaoui fac med Tlemcen
 
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdf
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdfocclusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdf
occlusionintestinale-140508085352-phpapp02.pdf
 
La tuberculose intestinale
La tuberculose intestinaleLa tuberculose intestinale
La tuberculose intestinale
 
1-Appendicites aigues.pdf
1-Appendicites aigues.pdf1-Appendicites aigues.pdf
1-Appendicites aigues.pdf
 
Les ictères-fébriles-2013
Les ictères-fébriles-2013Les ictères-fébriles-2013
Les ictères-fébriles-2013
 
La goute 2
La goute 2La goute 2
La goute 2
 
Les icteres
Les icteresLes icteres
Les icteres
 
Occlusion Colon.pptx
Occlusion Colon.pptxOcclusion Colon.pptx
Occlusion Colon.pptx
 
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf
15 imageries clés à l'ECN : EDN.pdf
 
Complément de Gastrologie
Complément de GastrologieComplément de Gastrologie
Complément de Gastrologie
 
Situations difficiles en chirurgie biliaire : Présentations de trois cas clin...
Situations difficiles en chirurgie biliaire : Présentations de trois cas clin...Situations difficiles en chirurgie biliaire : Présentations de trois cas clin...
Situations difficiles en chirurgie biliaire : Présentations de trois cas clin...
 
Les ictères 2012
Les ictères 2012Les ictères 2012
Les ictères 2012
 
Cat devant des vomissents
Cat devant des vomissentsCat devant des vomissents
Cat devant des vomissents
 
Cat devant des vomissents
Cat devant des vomissentsCat devant des vomissents
Cat devant des vomissents
 
Cholecystite aiguë postopératoire
Cholecystite aiguë postopératoireCholecystite aiguë postopératoire
Cholecystite aiguë postopératoire
 
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdf
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdfPATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdf
PATHOLOGIE-MEDICALE-2-.elkhalladi.pdf
 
Semiologie
SemiologieSemiologie
Semiologie
 
Semiologie 160321170735
Semiologie 160321170735Semiologie 160321170735
Semiologie 160321170735
 

Plus de Dr. Abdellah Benrahou

Plus de Dr. Abdellah Benrahou (10)

QCM KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
QCM KYSTE HYDATIQUE DU FOIEQCM KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
QCM KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
 
COUR KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
COUR KYSTE HYDATIQUE DU FOIECOUR KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
COUR KYSTE HYDATIQUE DU FOIE
 
QCM - Cholécystite aigue lithiasique
QCM - Cholécystite aigue lithiasiqueQCM - Cholécystite aigue lithiasique
QCM - Cholécystite aigue lithiasique
 
Qcm lithiase vésiculaire
Qcm lithiase vésiculaireQcm lithiase vésiculaire
Qcm lithiase vésiculaire
 
Le secret medical _ Dr R. SERHANE
Le secret medical _ Dr  R. SERHANELe secret medical _ Dr  R. SERHANE
Le secret medical _ Dr R. SERHANE
 
Evidence Based Medicine | Pr. Midoun
Evidence Based Medicine | Pr. MidounEvidence Based Medicine | Pr. Midoun
Evidence Based Medicine | Pr. Midoun
 
La thrombose_dr. abdellah benrahou
La thrombose_dr. abdellah benrahouLa thrombose_dr. abdellah benrahou
La thrombose_dr. abdellah benrahou
 
Inflammation cours de residanat
Inflammation cours de residanatInflammation cours de residanat
Inflammation cours de residanat
 
Qcm | génétiques de la synthèse des protéines
Qcm | génétiques de la synthèse des protéinesQcm | génétiques de la synthèse des protéines
Qcm | génétiques de la synthèse des protéines
 
Aspect génétique de la synthèse des protéines
Aspect génétique de la synthèse des protéinesAspect génétique de la synthèse des protéines
Aspect génétique de la synthèse des protéines
 

Dernier

Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024benj_2
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Université de Montréal
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Aymen Masri
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxrababouerdighi
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxrababouerdighi
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...khalidbarkat2
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Khadija Moussayer
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdfSargata SIN
 
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptOuedraogoSoumaila3
 

Dernier (10)

CAT devant un ictère .pptx
CAT devant un ictère               .pptxCAT devant un ictère               .pptx
CAT devant un ictère .pptx
 
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
 
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
 

Cholecystite aigue lithiasique

  • 1. Cholecystite aigue lithiasique Cour de: Pr. N. BACHIR BOUIADJRA Groupe Préparation Résidanat 2016 http://prodocter.blogspot.com
  • 2. A- Définition. B- Anatomie et physiologie de la VB C- Épidémiologie de LB. D- Pathogénie. E- Anatomie pathologique. F- Clinique. G- Diagnostic différentiel. H- Formes cliniques. 1- Forme évolutives. 2- Formes compliquées. I- Traitement. J- Complications post-thérapeutiques. Plan
  • 3. Définition  La cholecystite aigue lithiasique (CAL) est définie comme étant l’inflammation de la vésicule biliaire suite au blocage ou à l’enclavement d’un calcul dans le collet vésiculaire ou le canal cystique  Il faudrait la différencier de la lithiase vésiculaire (LV) qui est définie par la présence de calcul dans la vésicule biliaire (VB) qui peut être simple ou asymptomatique paucisymptomatique.  La LV simple peut se compliquer en CAL  La CAL a des complications aigues et des complications chroniques
  • 4. ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE LA VB  La VB est un lieu de stockage de la bile  Elle excrète de façon intermittente la bile pendant les périodes digestives alors que le foie excrète de façon continue .  Elle concentre la bile ( 10 à 20 fois ).  Elle constitue avec le canal cystique la voie biliaire accessoire.  Elle est située à la face inférieure du foie dans la fossette cystique du lobe droit  Elle comporte un fond, un corps et un col  Elle se termine par le canal cystique qui s’abouche dans la VBP pour donner le cholédoque.
  • 5. EPIDEMIOLOGIE DE LA LB  La LB est fréquente en Algérie= 15 à 20% de la population.  Exceptionnelle chez l’enfant, rare avant 20 ans.  Pic de fréquence entre 40 et 60 ans  Nette prédominance féminine
  • 6. PATHOGENIE 1 A l’état normal :  Le foie déverse environ 1 L de bile dans le canal hépatique  A jeun le sphincter d’oddi est fermé, ce qui entraine un reflux de bile dans la VB qui se remplit  Lors d’un repas, l’arrivée du bol alimentaire dans le duodénum entraine un double reflexe : - Relâchement et ouverture du sphincter d’oddi - contraction de la VB qui évacue la bile vésiculaire dans le duodénum - la bile est un milieu acqueux contenant : - 85-95% d’eau - cholestérol - bilirubine (pigment biliaire) - substance solubilisantes : lécithine / sels biliaires  - la VB concentre la bile
  • 7.
  • 8. PATHOGENIE 2 Lithogenèse : la formation de calcul implique 2 facteurs :  cholestérol en excès  déficit en substances solubilisantes parfois les 2 facteurs se conjuguent  la sursaturation de bile en cholestérol  une lithiase cholestérolique  les maladies hémolytiques par l’élimination de la bilirubine non conjuguée et non soluble dans l’eau => précipitation => lithiase pigmentaire  l’augmentation de la concentration en calcium => lithiase calcique( hperparathyroidie)  la VB concentre la bile, secrète du mucus ( noyau autour duquel s’organise la précipitation)
  • 9. ANATOMIE PATHOLOGIQUE 1- LE CALCUL  Nombre : 1= monolithiase 2 à 3 = paucilithiase > 3 = plusieurs lithiases  Siège : - collet vésiculaire Ou – canal cystique  Constitution chimique et aspect : - calcul cholestérolique 90% : coleur jaunâtre, polyédrique, dur - calcul pigmentaire : noir – friable - calcul calcique : blanc – friable  PS : "sludge" = sédiment fait de granules, de microcristaux de cholestérol et de bilirubine, mélangé de mucus
  • 10. ANATOMIE PATHOLOGIQUE 2- la vésicule biliaire (VB) : la paroi fine est dimension normale = LV simple CAL =  - paroi hyperhemiée, VB distendue, pédiculite modérée => CAL catarrhale  VB très distendue, à paroi très oedematiée, contenu vésiculaire eau de roche, pédiculite oedematiée => Hydrocholecyste  VB très distendue à paroi très inflammée et contenu vésiculaire purulent, pédiculite inflammatoire => Pyocholecyste  VB distendue à paroi sphacelée, verdâtre en " feuille morte " et à contenu très louche, pédiculite friable => gangrène vésiculaire  VB distendue à paroi sphacelée entourée de fausses membranes et de liquide louche => empyème vésiculaire
  • 11. ANATOMIE PATHOLOGIQUE 3- Les organes voisins :  foie : plan de clivage du lit vésiculaire, retrouvé dans ( CAL catarrhale, Hydrocholecyste) dans les autres formes sa recherche est très laborieuse en raison de sa disparition avec les formes compliqués  duodénum : - svt adhérence - A la longue accolement intime et fistule cholecysto-duodénale  VBP : peut être normale et non dilatée dilatée en cas de (Sd de MIRIZZI /ileus paralytique de la VBP par pédiculite avoisinante/fistule bilio-biliaire)  le Colon ( angle colique droit) : simple accolement forte adhérence fistule cholecysto-colique  Epiploon : peut venir plaquer la CAL et participent au plastron vésiculaire  Péritoine : * Péritonite localisée : par diffusion / ou par perforation dans la région sous hépatique cholépéritoine localisé puis abcès sous phrénique * Péritonite généralisée : - En 1 temps - Après fistulisation de l’abcès sous phrénique - Après évolution d’un abcès après plastron puis épanchement généralisé
  • 12. Clinique TYPE DE DESCRIPTION : CAL franche non compliquée de la femme de la cinquantaine  Signes fonctionnels : - douleurs = colique hépatique / nausées / vomissements  Signes généraux : T° = 38 -39° Pouls bien frappé ETG bien conservé +/- sub ictère conjonctival  Signes physiques : - signes de Murphy + défense H Cdt que l’on peut vaincre touchers pelviens normaux orifices herniaires libres urines claires
  • 13. Clinique  BIOLOGIE : FNS : Hyperleucocytose à polynucléaire VS accélérée CRP elevée Bilan hépatique normal  ASP : F+profil centré sur les coupoles calcul radio opaque absence de PNO absence de nv hydroaériques absence de calcifications pancréatiques  ECHOGRAPHIE : calcul bloqué dans le collet vésiculaire (avec cone d’ombre post) VB distendue Epaississement de la paroi > 3 mm Signe de Murphy échographique positif (passage de la sonde dans l’HC dt)
  • 14. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :  Ulcère gastro-duodénal  Infarctus du myocarde à forme abdominal  Pyélonéphrite aigue  Appendicite aigue  Pancréatite aigue  Cholécystite alithiasique aigue
  • 15. Formes cliniques FORMES EVOLUTIVES  Cholécystite chronique : * peut être la séquelle d’une CAL * le plus souvent lésion constituée à bas bruit conséquence d’une obstruction incomplète ou intermittente du cystique * Dg= ETM montre LV dans VB retractée à paroi épaissie * Peut évoluer vers un Kc si le calcul est gros et la VB vide de bile  Vésicule porcelaine : * forme particulière de la cholécystite chronique * la paroi de la VB très fibreuse siège de dépôts calciques +++ qui sont spontanément visibles à l’ASP * il existe un risque +++de transformation maligne
  • 16. F. compliquées :  1- Hydrocholécyste : => perception d’une grosse VB « sensation de tumeur piriforme très douloureuse » => la fièvre est présente => le Dg est fait à l’ETM en montrant le calcul bloqué et la VB très augmentée de volume en « aubergine »  2- Pyocholécyste : => la perception de la grosse VB est gênée par la défense localisée de l’HC dt qui devient de + en + invincible => le Dg est fait à l‘ETM en montrant le calcul bloqué, la VB distendue avec des parois épaissies  3- Cholécystite aigue lithiasique gangréneuse : => survient surtout chez l’homme => sur un terrain immunodéprimé comme le diabète => est suspectée sur l’importance des signes généraux et l’altération de l’état général Formes cliniques
  • 17. 4- Empyème vésiculaire : => Entité anatomo-clinique ou se réunissent un Sd infectieux sévère, une altération de l’état général et des signes locaux bruyants => en per-opératoire on découvre une v vésicule gangréneuse avec une réaction purulente et de liquide louche autour de la VB => les tissus sont très friables 5- les péritonites : A/ Localisées :  Plastron vésiculaire : => masse mate douloureuse de l’HC dt mal limitée avec Sd fébrile => Dg fait à l’ETM => Abstention chirurgicale et surveillance clinique et paraclinique  Abcès sous phréniques : => Secondaire : - soit à une évolution défavorable d’un plastron - soit à une perforation localisée d’une CAL compliquée - soit à une diffusion d’un empyème vésiculaire => La douleur +++ => le Sd infectieux profond est marqué avec AEG, T° oscillante, GB=20.000, CRP très élevée => l’ETM montre la collection la collection entourée de la VB => la TDM montre la collection de densité purulente Formes compliquées
  • 18. B/ Péritonites généralisées : =>en UN temps : - perforation d’une CAL compliquée - cholépéritoine qui se surinfecte secondairement - tableau de péritonite aigue généralisée avec contracture mais sans PNO TR : douloureux - l’ETM confirme le Dg - biologie : PN très augmenté - intervention en urgence => en DEUX temps : - ouverture de l’abcès sous phrénique dans la grande cavité péritonéale - Dg clinique : contracture abdominale + Sd infectieux profond franc/ touchers pelviens douloureux / AEG - intervention en urgence pour « ventre chirurgical » => en TROIS temps - plastron => abcès => péritonite - Dg clinique avec prédominance de ssignes généraux et altération profonde de l’état Gle - Signes de choc toxi-infectieux - Pc sombre même après chirurgie d’autant qu’elle survient chez un sujet agé Formes compliquées
  • 19. 6- Fistules biliodigestives : A/ Iléus biliaire :  occlusion digestive mécanique provoqué par le passage d’un calcul bilieux dans l’intestin  survient chez le sujet âgé de sexe féminin  le plus svt le passage du calcul s’effectue à travers une fistule cholécysto-duodénale après une CAL  il s’agit de calcul > 25 mm  ASP : aérobilie + distension gazeuse et niveaux hydroaériques +/- calcul radio opaque dans la FID  ETM : disparition du calcul vésiculaire connu B/ Sd de Bouveret : => Dans 3-5% des cas d’iléus biliaire => Le calcul migre et se bloque dans le bulbe duodénal réalisant le Sd de Bouveret => après une crise de CAL suivi d’Hgie digestive s’installe un Sd de sténose digestive haute = vomissements alimentaires non bilieux / AEG / fièvre => ASP : aérobilie => FOGD : visualise le calcul obstructif C/ fistule cholécysto-colique :  Fréquence des accidents angiocholitiques dus à la haute septicité du reflux et par la fréquence et l’abondance des Hgies digestives au moment de l’établissement de la fistule  Diarrhée présente en raison de l’action irritante des sels biliaires sur la muqueuse colique Formes compliquées
  • 20. 7- Fistules bilio-biliaires FBB : => communication entre la Voie biliaire accéssoire et la VBP On distingue :  vraies FBB : * entre la VB et le canal hépatique droit= fistule cholécysto radiculaire * entre la VB et le canal hépatique commun= F cholecysto-hépatique * entre la VB et le cholédoque= F cholecysti-duodénale mécanisme : adhérences inflammatoires entre la VBP et l’infundibulum vésiculaire dilaté en poche de HARTMANN et contenant un calcul enclavé =>stade initial est le Sd de MIRIZZI avec compression latérale droite de la paroi basse du canal hépatique commun =>puis le calcul vésiculaire perfore la paroi vésiculaire et érode la VBP  fausses FBB : * les plus fréquentes * il n’ y a plus de canal cystique identifiable * le canal cystique est dilaté, élargi ou détruit par le calcul et les phénomènes septiques on peut avoir :  Calcul migrant directement dans la VBP, la VB se continue dans transition avec la VBP  Cystique accolé en canon de fusil à la VBP et le calcul détruit les 2 parois biliaires accolées faisant disparaître tout cystique identifiable * Le plus svt Dg per-op * Sinon tableau pre-op d’une LVBP Formes compliquées
  • 21. Traitement  But : Enlever le ou les calculs avec VB qui les contient
  • 22. A/ médicales de préparation:  Antalgiques (sauf morphiniques)  Antispasmodiques  Antibiotiques  Réequilibration hydroélectrolytique Méthodes
  • 23. B/ Chirurgicales : voies d’abord  LMSO chez : les patients déjà porteur de l’incision /angle sternocostal fermé/ en cas de geste synchrone sur d’autre visceres  Sous costale droite : diminue le risque d’EPO  Coelioscopie : 3à4 trocarts Optique Opérateurs Insufflation de CO2 (VERESS/open COELIO)  C/i : suspicion de Kc VB Cavernome portal Trouble de la crasse sanguine Etat de choc  Risque de conversion Méthodes
  • 24. TECHNIQUES :  Cholécystectomie (antérograde/rétrograde)  Cholécystectomie partielle  Cholécystostomie (directe/indirecte)  Cholécystendèse *** Gestes associés :  CPO ( document médico-légal)(dépiste une LVBP)(dépiste une malformation anatomique des VOIES B) -C/i : allergie à l’iode  Prélèvement de bile  Envoyer toujours la pièce opératoire à l’examen anatomopathologique Traitement
  • 25. Indications :  Quand opérer ? * Ne pas dépasser les 48 h * Pour éviter les complications et les difficultés opératoires * Urgence différée après * TRT médical de préparation et bilan pré-opératoire Traitement
  • 26. Comment opérer ?  CAL non compliquée : commencer par une voie coelioscopique, si difficulté=conversion  CAL compliquées : d’emblée chirurgie ouverte  VB scléro-atrophique ou en porcelaine : à ventre ouvert/ examen anapath en extemporané  FBD : - entérotomie ou duodénotomie pour extraire le calcul / cholécystectomie / suture de la fistule digestive  FBB : cholécystectomie / CPO/ fermeture dur drain de kehr  Péritonite localisée :  plastron : - trt médical/ glace sur le ventre / surveillance clinique, imagerie et biologie/ - si évolution favorable => opérer dans 1 mois - si évolution défavorable => chirurgie ouverte ( cholécystectomie totale ou partielle, prélèvement pour ECB et ATBiogramme, évacuation de collection abédée, lavage abondant, drainage) Traitement
  • 27.  abcès sous phrénique : abord chirurgical prélèvement de pus pour ECB et ATBiogramme évacuations du pus lavage abondant drainage large cholécystectomie  péritonite généralisée : abord large prélèvement pour ECB et ATBiogramme évacuation de l’épanchement lavage abondant cholécystectomie large drainage Traitement
  • 28.  suites opératoires immédiates : reprise du transit à J 2 après coelio=> sortie / à J3-J4 après chirurgie ouverte  complications immédiates : =>Générales : - Trombo-phlébites prévenus par HBPM et lever précoce - pneumopathies - infection urinaire A craindre chez les patients âgés porteurs de déficiences / obèse / sexe masculin / immunodeficience Complications
  • 29.  Chirurgicales :  1- Fistule biliaire : par - lâchage du moignon cystique - ou traumatisme de la VBP - si extériorisé par le drain : Débit < 200 ml => abstension chirurgical Débit > 500 ml => suspecter un trauma de la VBP => endoprothèse , si échec ou inefficacité => reprise chirurgicale - si pas de drainage : collection sous hépatique qui sera drainée sous contrôle échographique si absence de tarissement ou fort débit=> reprise Complications
  • 30.  2- Hgie : par chute d’escarre ou mobilisation de clips => si extériorisée : Hgie ext post-op => apprécier le Débit et la couleur du sang pour décider => si non extériorisée=> Hgie interne=> importance de l’état de choc pour décider  3- péritonites stercorales : par blessure de l’angle colique droit ( tableau septique/ reprise opératoire et colostomie)  4- Lithiase résiduelle : apparition de signes de choléstase clinique et biologique, imagerie(ETM, TDM, IRM), si Dg confirmé => SPE +/- lithotritie  5- ligature accidentelle de la VBP : Tableau de cholestase clinique et biologique, imagerie( ETM, TDM, IRM), reprise chirurgicale Complications Chirurgicales
  • 31. complications tardives :  pariétales : Eventration par ordre de fréquence ( sur LMSO, sur S/ costale, sur orifice de trocart) attendre une année et refaire le point pour une cure chirurgicale  sténose de la VBP : après traumatisme > 3 mois reprise chirurgicale=> anastomose BD  LR d’apparition tardive => SPE +/- lithotritie  Sd post- cholecystectomie : => Prévenu en éliminant en pre-opératoire les pathologies gastro- duodénales, coliques ou pancréatiques => Prévenu en évitant de laisser un canal cystique long => Sd fait de douleur, de gène, de diarrhée, de migraine , de RGO que l’on regroupe sous le vocable de troubles dyspeptiques Complications
  • 32. L’intervalle séparant l’admission d’un patient ayant une cholécystite aigue et la cholécystectomie doit être de :  O1 heure.  48 heures.  7 jours.  10 jours.  15 jours. Question
  • 33. L’intervalle séparant l’admission d’un patient ayant une cholécystite aigue et la cholécystectomie doit être de :  O1 heure.  48 heures.  7 jours.  10 jours.  15 jours. Question
  • 34. • Une femme de 36 ans est admise en urgence pour des douleurs épigastriques et sous costales droites irradiant vers le dos, associées à des vomissements. A l’examen on retrouve une sensibilité de l’hypochondre droit et les examens biologiques montrent une hyperleucocytose avec amylasemie, lipasemie et bilirubinémie normales. Le diagnostic probable :  A. une pancréatite aigue.  B. une cholécystite aigue.  C. un ulcère perforé.  D. une diverticulite du sigmoide.  E. un infarctus du myocarde. Question
  • 35. • Une femme de 36 ans est admise en urgence pour des douleurs épigastriques et sous costales droites irradiant vers le dos, associées à des vomissements. A l’examen on retrouve une sensibilité de l’hypochondre droit et les examens biologiques montrent une hyperleucocytose avec amylasemie, lipasemie et bilirubinémie normales. Le diagnostic probable :  A. une pancréatite aigue.  B. une cholécystite aigue.  C. un ulcère perforé.  D. une diverticulite du sigmoide.  E. un infarctus du myocarde. Question
  • 36. *Dans la cholécystite aigue :  1. l’hémoculture doit être systématique.  2. l’élévation de l’amylase élimine le diagnostic.  3. la bilirubinémie peut être élevée.  La lithiase cholédocienne est retrouvée dans 50 à 60% des cas. A=1.2.3 B=1.3 C=2.4 D=4 E=1.2.3.4 Question
  • 37. *Dans la cholécystite aigue :  1. l’hémoculture doit être systématique.  2. l’élévation de l’amylase élimine le diagnostic.  3. la bilirubinémie peut être élevée.  La lithiase cholédocienne est retrouvée dans 50 à 60% des cas. A=1.2.3 B=1.3 C=2.4 D=4 E=1.2.3.4 Question
  • 38. *Devant un ictère douloureux et fébrile, quel est l’examen que vous demandez en priorité ?  A .cholongiographie rétrograde par voie endoscopique.  B. échographie hépato-biliaire et pancréatique.  C. cholongiographie intraveineuse.  D. cholongiographie transhépatique.  E. échotomographie abdominale. Question
  • 39. *Devant un ictère douloureux et fébrile, quel est l’examen que vous demandez en priorité ?  A .cholongiographie rétrograde par voie endoscopique.  B. échographie hépato-biliaire et pancréatique.  C. cholongiographie intraveineuse.  D. cholongiographie transhépatique.  E. échotomographie abdominale. Question
  • 40. *Dans une cholécystite aigue la conduite à tenir la plus adéquate consiste à :  A. réaliser une cholécystectomie.  B. réaliser un drainage percutané de la vésicule.  C. réaliser une sphinctérotomie endoscopique.  D. faire une cholécystectomie précoce (3 jours après le début des signes).  E. administrer en intraveineux des antibiotiques puis réaliser la cholécystectomie 6 à 8 semaines après. Question
  • 41. *Dans une cholécystite aigue la conduite à tenir la plus adéquate consiste à :  A. réaliser une cholécystectomie.  B. réaliser un drainage percutané de la vésicule.  C. réaliser une sphinctérotomie endoscopique.  D. faire une cholécystectomie précoce (3 jours après le début des signes).  E. administrer en intraveineux des antibiotiques puis réaliser la cholécystectomie 6 à 8 semaines après. Question
  • 42. *La cholécystite aigue sur le plan pathogénique est habituellement en rapport avec : une infection par voie hématogène. Un reflux duodéno-biliaire. Le blocage d’un calcul dans le siphon vésiculaire. Une dyskinésie vésiculaire. Un calcul cholédocien. Question
  • 43. *La cholécystite aigue sur le plan pathogénique est habituellement en rapport avec : une infection par voie hématogène. Un reflux duodéno-biliaire. Le blocage d’un calcul dans le siphon vésiculaire. Une dyskinésie vésiculaire. Un calcul cholédocien. Question
  • 44. *Quelle est la complication la plus fréquente de la lithiase vésiculaire ?  la lithiase de la voie biliaire principale.  Le calculo-cancer de la vésicule.  L’iléus biliaire.  L’angiocholite.  La cholécystite aigue. Question
  • 45. *Quelle est la complication la plus fréquente de la lithiase vésiculaire ?  la lithiase de la voie biliaire principale.  Le calculo-cancer de la vésicule.  L’iléus biliaire.  L’angiocholite.  La cholécystite aigue. Question
  • 46. *Dans la cholécystite aigue lithiasique non perforée, évoluant depuis 24 heures, on rencontre habituellement :  une douleur de l’hypochondre droit.  Un ictère flamboyant.  Une fièvre élevée.  Une défense sous costale droite.  Un toucher rectal douloureux. Question
  • 47. *Dans la cholécystite aigue lithiasique non perforée, évoluant depuis 24 heures, on rencontre habituellement :  une douleur de l’hypochondre droit.  Un ictère flamboyant.  Une fièvre élevée.  Une défense sous costale droite.  Un toucher rectal douloureux. Question
  • 48. *Parmi les propositions suivantes qui ont trait à la cholécystite aigue lithiasique, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :  A .peut être liée à l’enclavement d’un calcul au niveau de l’infundibulum vésiculaire.  B. doit être opérée après un minimum de 8 jours d’antibiothérapie.  C. peut être associé à une lithiase cholédocienne.  D. survient préférentiellement chez la femme.  E. se manifeste cliniquement par un signe de Murphy qui correspond à une grosse vésicule palpable. Question
  • 49. *Parmi les propositions suivantes qui ont trait à la cholécystite aigue lithiasique, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :  A .peut être liée à l’enclavement d’un calcul au niveau de l’infundibulum vésiculaire.  B. doit être opérée après un minimum de 8 jours d’antibiothérapie.  C. peut être associé à une lithiase cholédocienne.  D. survient préférentiellement chez la femme.  E. se manifeste cliniquement par un signe de Murphy qui correspond à une grosse vésicule palpable. Question
  • 50. *Une cholécystite aigue lithiasique peut s’accompagner :  une lithiase cholédocienne.  De la palpation transpariétale d’une grosse vésicule.  D’une occlusion intestinale fonctionnelle.  D’un épanchement liquidien périvésiculaire.  D’une occlusion colique par migration d’un volumineux calcul. Question
  • 51. *Une cholécystite aigue lithiasique peut s’accompagner :  une lithiase cholédocienne.  De la palpation transpariétale d’une grosse vésicule.  D’une occlusion intestinale fonctionnelle.  D’un épanchement liquidien périvésiculaire.  D’une occlusion colique par migration d’un volumineux calcul. Question
  • 52. *L’évolution spontanée d’une cholécystite aigue lithiasique peut se faire vers :  un iléus biliaire.  Une pancréatite biliaire.  Une péritonite biliaire.  Un abcès sous phrénique.  Une cirrhose biliaire secondaire. Question
  • 53. *L’évolution spontanée d’une cholécystite aigue lithiasique peut se faire vers :  un iléus biliaire.  Une pancréatite biliaire.  Une péritonite biliaire.  Un abcès sous phrénique.  Une cirrhose biliaire secondaire. Question