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Bertille Bak.pptx. Plasticienne française
1.
2. Bertille Bak, est une plasticienne française née
en 1983 à Arras, elle vit et travaille à Paris. Par
le biais de vidéos, d'installations, de sculptures
et de dessins, Bertille Bak interroge les notions
d'identité, de communauté, de territoire et de
mémoire.
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Bertille Bak étudie d'abord à l'École des
beaux-arts de Paris (atelier Christian
Boltanski) de 2002 à 2007, puis l'année
suivante au Fresnoy Studio National des Arts
Contemporains (Tourcoing, France). Petite-
fille de mineur, ses premiers travaux en 2005
s'intéressent aux cités minières du nord de la
France.
4. La démarche de Bertille Bak consiste
souvent à s'immerger pendant plusieurs
mois dans une communauté spécifique,
souvent marginalisée, pour en
comprendre les habitudes, les rituels, les
fonctionnements et les liens qui
l'unissent avec d'autres groupes.
Une fois la confiance établie avec les
différents membres de la communauté,
elle leur propose de travailler avec elle
sur un projet pensé selon leur
environnement.
Pour Laurent Jeanpierre, « Bak ne
propose pas un portrait classique de
communauté, avec ses symboles, ses
rituels, ses personnages et ses clans.
Elle pose sur le collectif un regard
décentré (...). L'œil de l'artiste est attentif
aux temps morts, aux errances, aux
manipulations ordinaires des individus,
bref au « travail d'à-côté » qui échappe à
la vie communautaire réglée .»
L'artiste ne se limite pas à analyser une
communauté comme pourrait le faire un
chercheur ou un ethnographe par
exemple, elle collabore sur un mode
poétique avec les individus qui
composent cette communauté. Pour
Jessica Castex, « Bertille Bak est une
conteuse qui part de faits réels. »
10. Le Jeu de Paume nous invite à découvrir le travail de
Bertille Bak. L'exposition, Abus de souffle, nous offre
une vue d'ensemble sur l'univers de l'artiste, ses
méthodes de travail, ses combats, ses sujets de
prédilection.
Bertille Bak s'intéresse aux invisibles, à ces
personnes et ces populations oubliées, mises de côté,
effacées. Pour mieux raconter leur réalité, l'artiste
s'immerge dans ces communautés, apprend leurs
coutumes, leur quotidien, leurs codes. De cette
cohabitation naissent des images plus vraies, plus
sensibles, plus drôles, plus poétiques.
Bertille Bak nous dévoile les violences dont sont
victimes ces populations, la façon dont elles sont
marginalisées, tout en conservant la beauté, la joie qui
se retrouve dans le quotidien, malgré les violences.
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12. Détournant les représentations habituelles de
communautés marginalisées
ou invisibilisées, l’œuvre de Bertille Bak met en
scène des populations, des rituels ou des
situations qu’elle subvertit avec
la complicité des protagonistes eux-mêmes.
Sans scénario préalable, l’artiste s’immerge
dans le mode de vie d’un groupe — l’équipage
d’un bateau de croisière à Saint-Nazaire, des
cireurs de chaussures à La Paz, de jeunes
mineurs indiens, indonésiens ou thaïlandais, des
demandeuses d’asile résidant à Pau, des
artisans dans la médina de Tétouan.
Elle évolue à leur contact, observe leurs rites,
leurs gestes et leurs objets, avant d’y instiller de
nouvelles règles et des artifices en tout genre.
Bertille Bak conçoit dès lors avec ces
communautés des rituels collectifs
qui produisent une image d’elles-mêmes
émancipatrice, libérée des clichés
véhiculés tant par des documentaires
misérabilistes que par un discours
activiste basique.
13.
14. Loin de banaliser leurs conditions de vie
précaires, Bertille Bak montre ces réalités
le plus souvent faussées par l’imaginaire
collectif, et donne aux premiers concernés
les moyens de se raconter par des
chemins détournés.
Ensemble, ils façonnent des récits
fictionnels, des histoires qui bousculent
l’ordre établi et le sentiment de fatalité,
puis elle leur propose de recourir à la
performance et au théâtre.
Bertille Bak ne cherche pas à créer une
illusion de vraisemblance, mais à dévoiler
les coulisses de la construction de toute i
mage et à avertir le public, d’une manière à
la fois tendre et loufoque, que l’art n’est
qu’un simulacre — tout comme la vie,
peut-être.
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16. Cette exposition réunit des œuvres créées
par Bertille Bak au cours des dix dernières
années. L’artiste y interroge la
mondialisation, sa cartographie, les relations
de dépendance et d’inégalité induites ; elle
vise ainsi à rendre compte de la prolifération
des connexions entre les pays et,
paradoxalement,
de l’obstruction des frontières qui en
découle.
Le titre « Abus de souffle » est emprunté à la
vidéo spécialement réalisée pour
l’exposition, qui relie entre elles les pièces
présentées : ce travail met en lumière un
monde globalisé aux rapports
spectaculairement asymétriques, soulignant
les relations économiques féroces qui font
se rencontrer le proche et le lointain en un
intense brouillard géographique.