2. RISQUES DE TROUVER DESRISQUES DE TROUVER DES
ANOMALIES DANS LES ASSERTIONSANOMALIES DANS LES ASSERTIONS
Le paragraphe 15 de la norme ISA 500, relative aux
éléments probants en matière d'audit, définit la
notion d'assertion et précise qu'il incombe à la
direction de présenter sincèrement des EF qui
reflètent la nature et les activités de l'E/se.
La direction fait des affirmations , implicitement ou
explicitement, sur l'identification, la mesure, la
présentation et la publication des divers éléments
des EF et des informations données dans l'annexe.2
3. Pour évaluer ce risque, l'auditeur prend en compte
les différents types d'anomalies susceptibles de se
produire et conçoit des procédures d'audit
appropriées.
Le parg 16 de l'ISA 500 précise que "L'auditeur doitL'auditeur doit
employer des assertions pour des catégoriesemployer des assertions pour des catégories
d'opérations, de soldes de comptes, ded'opérations, de soldes de comptes, de
présentation et d'informations données dansprésentation et d'informations données dans
l'annexe d'une manière suffisamment détailléel'annexe d'une manière suffisamment détaillée
pour constituer une base d'évaluation des risquespour constituer une base d'évaluation des risques
d'anomalies significatives, de conception etd'anomalies significatives, de conception et
d'exécution d'autres procédures d'auditd'exécution d'autres procédures d'audit".12/06/14 3
4. 1- Définition des assertions d'audit
• Les assertions d'audit peuvent être définies
comme les "critères dont la réalisationcritères dont la réalisation
conditionneconditionne la régularité, la sincérité etla régularité, la sincérité et
l'image fidèle des comptesl'image fidèle des comptes »
12/06/14 4
5. Contenu
Les assertions sous-tendent l'établissement des
comptes, sont définies par la norme d'exercice
professionnelle 500.
La norme EP 500 définit 13 assertions qui peuvent
être regroupées en 3 catégories:
5 concernant les flux d'opérations et les événements
de la période;
4 assertions concernant les soldes des comptes en fin
de période;
enfin 4 assertions concernant la présentation des
comptes et les informations fournies en annexe. 5
6. les flux d'opérations et les événements de la périodeles flux d'opérations et les événements de la période
• Ces assertions sont définies comme suit par la NEP 500:
Réalité: les opérations et les événements qui ont été
enregistrés, se sont produits et se rapportent à l'entité
Mesure: les montants et les autres données relatives
aux opérations et événements ont été correctement
enregistrés.
12/06/14 6
7. ClassificationClassification:: les opérations et les événements ont
été enregistrés dans les comptes adéquats.
ExhaustivitéExhaustivité: toutes les opérations et les événements
qui auraient dû être enregistrés sont enregistrés.
Séparation des exerciceSéparation des exercice: les opérations et les
événements ont été enregistrés dans la bonne période.
12/06/14 7
8. Les soldes des comptes en fin de période:
• Ces assertions sont définies comme suit par la NEP 500;
ExistenceExistence: Les actifs et les passifs existent
Droits et Obligations:Droits et Obligations: l'entité détient et contrôle les
droits sur les actifs, et les dettes correspondent aux
obligations de l'entité.
12/06/14 8
9. Exhaustivité:Exhaustivité: tous les actifs et passif qui auraient dû
être enregistrés l'ont été
Evaluation et imputationEvaluation et imputation:: les actif et les passifs sont
inscrits dans les comptes pour des montants
appropriés et tous les ajustements résultant de leur
évaluation ou imputation sont correctement
enregistrés.
12/06/14 9
10. La présentation des comptes et les informationsLa présentation des comptes et les informations
fournies en annexefournies en annexe
• Ces assertions sont définies comme suit par la NEP 500;
RéalitéRéalité etet Droits et ObligationsDroits et Obligations:: les événements et les
transactions et les autres éléments fournis se sont
produits et se rapportent à l'entité;
Exhaustivité:Exhaustivité: toutes les informations relatives à
l'annexe des comptes requises le référentiel
comptables, ont été fournies (il peut s'agir par exp
d'une omission d'une information hors bilan)12/06/14 10
11. Présentation et intelligibilitéPrésentation et intelligibilité :: les comptes et
l'information financière sont présentés de manière
appropriée et les informations données dans l'annexe
sont clairement présentées. (Le fait de donner une
information incomplète, mal rédigée ou fausse, ou mal
localisée dans l'information financière donnée,
porterait atteinte à cette assertion.
Mesure et Evaluation:Mesure et Evaluation: les informations financières et
les autres informations sont données fidèlement et
pour les bons montants
Les assertions permettent de définir les conditions àLes assertions permettent de définir les conditions à
remplir pour que les comptes puissent être certifiésremplir pour que les comptes puissent être certifiés.
12. 2- Identification des risques pesant sur les assertions2- Identification des risques pesant sur les assertions
La NPE 200 définit l'erreur significative comme une
"information comptable ou financière inexacte,information comptable ou financière inexacte,
insuffisante ou omise, en raison d'erreurs ou deinsuffisante ou omise, en raison d'erreurs ou de
fraude, d'une importance telle que, seule ou cumuléefraude, d'une importance telle que, seule ou cumulée
avec d'autres, elle peut influencer le jugement deavec d'autres, elle peut influencer le jugement de
l'utilisateur d'une information comptable oul'utilisateur d'une information comptable ou
financièrefinancière » .
12/06/14 12
13. la démarche d'identification des risque retenue par
l'AF comprend généralement:
Une identification des erreurs potentielles: il s'agit
d'une erreur qui pourrait théoriquement subvenir si
aucun contrôle n'était mis en place pour l'empêcher ou
la détecter. Elle est associée à la notion du risquela notion du risque
inhérentinhérent..
12/06/14 13
14. Une identification des erreurs possibles: l'erreur
possible est l'erreur qui peut effectivement se produire
compte tenu de l'absence de contrôle dans l'entreprise
pour l'empêcher; la détecter et ensuite la corriger.
Elle est généralement associée au risque liérisque lié ouou risquerisque
de non-maîtrisede non-maîtrise..
12/06/14 14
15. - Identification des risques inhérents.
DéfinitionDéfinition
Le risque inhérent selon NPE 200 correspond
"la possibilité que, sans tenir compte dula possibilité que, sans tenir compte du
contrôle interne qui pourrait exister danscontrôle interne qui pourrait exister dans
l'unité, une anomalie significative sel'unité, une anomalie significative se
produise dans les comptesproduise dans les comptes »
12/06/14 15
18. - Identification des risques lié au contrôle
Le risque lié au contrôle correspond au risque d'une
anomalie significative ne soit ni prévenue ni détectée
par le CI de l'entreprise et donc non corrigé en temps
voulu (NPE 200).
Ce risque dépend de l’efficacité avec laquelle la
conception et le fonctionnement du CI permettent
d’atteindre les objectifs de l’entité relatifs à
l’établissement de ses EF.
18
19. Une 1ère approche du risque lié au contrôle doit être
opérée par l'auditeur lors de la prise de connaissance.
l'auditeur doit en effet acquérir une connaissances
suffisantes des systèmes comptables et du CI pour
planifier l'audit et concourir une approche efficace et
efficiente.
C'est dans la phase d'évaluation du CI que l'auditeur
apprécie définitivement les risques liés au contrôle
interne.
19
20. - Caractère significatif- Caractère significatif
DéfinitionDéfinition
Une information significative est une
information dont l'omission ou l'inexactitude est
susceptible d'influencer les décisions
économiques ou le jugement fondé sur les
comptes (NEP 315).
le caractère significatif d'une information
dépend ou s'apprécie par rapport à un seuil.
20
21. Seuil significatifSeuil significatif
Selon l'objet de l'auditeur, on distingue en
pratique différents seuil de signification.
A titre indicatif, sont indiqués quelques
fourchettes usuellement pratiquées:
5% à 10% du RC avant Impôt
0,5% à 1% des Ventes
1% à 2% de la MB
0,5% à 2% du Total Bilan
1% à 5% des CP (Hors provisions réglementées
et subventions d'investissement) 21
22. Utilisation de la notion dans la démarcheUtilisation de la notion dans la démarche
d'auditd'audit
l'appréciation du caractère significatif d'une
information, d'un élément ou d'une erreur revêt
un caractère fondamental à différents stades de
la démarche d'audit.
22
23. Dans l'orientation et la planification: la notion
du caractère significatif permet à l'auditeur de
déterminer les domaines et les cycles
significatifs.
23
24. Les domaines significatifs sont les comptes ou
les groupes de comptes susceptibles de contenir
des erreurs individuelles ou cumulées dont le
montant total peut être supérieur au seuil
significatif
Les cycles significatifs sont les systèmes
comptables qui traitent les données qui
alimentent les domaines ou comptes
significatifs. l'identification des cycle
significatifs oriente la mission de l'auditeur
(Evaluation fine du CI)
24
25. Lors de la finalisation de ses travaux par cycle.Lors de la finalisation de ses travaux par cycle.
Lors de l'émission de son opinion, l'auditeur
détermine, par rapport au caractère significatif
de l'ensemble des anomalies décelées dans les
comptes et dans l'information financière, la
teneur de son opinion.
25
26. 3- gestion du risque d'audit
La norme internationale d'audit ISA 400 définit
le risque d'audit comme le risque que l'auditeur
exprime une opinion incorrecte sur les états
financier soumis à son contrôle du fait d'erreurs
significatives contenues dans ces états.
12/06/14 26
27. On distingue deux composantes dans le risque
d'audit:
Risque de non détectionRisque de non détection par l'auditeur des erreurs
significatifs affectant les états financiers, ce qui
conduit à émettre une opinion erronée sur les
états financiers.
Risque d'anomalies significativesRisque d'anomalies significatives est propre à
l'entité, il existe indépendamment de l'audit des
comptes. Il comprend le risque inhérent et le
risque lié au contrôle.
12/06/14 27
29. EVALUATION DU CI DE
LA FONCTION
D’ACHATS
12/06/14 29
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
30. les services intervenants
le déclenchement de la commande
l’acceptation des livraisons (ou de service rendu)
la constatation des dettes et le paiement des factures
l’information et le contrôle de l’information
12/06/14 30
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
31. 1 :1 : Les services intervenantsLes services intervenants
12/06/14 31
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
32. • Dans le cadre d’un bon contrôle interne, on
rencontre généralement les services suivants:
12/06/14 32
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
33. Services initiateurs de la commandeServices initiateurs de la commande.
Ils émettent des « demandes d’achat » dans des limites
strictement définies (en nature et en montant), mais ils
ne peuvent les envoyer directement aux fournisseurs
Service « Achats ».Service « Achats ».
Il établit les bons de commande sur la base soit des
demandes d’achat, soit de besoins spécifiques. Il négocie
les prix, choisit les fournisseurs et surveille les délais de
livraison.
Service « Réception ».Service « Réception ».
Il s’assure de la conformité de la livraison avec la
commande (Référence, quantité et qualité). 33
34. Service « Stocks ».Service « Stocks ».
Il reçoit la marchandise du service « Réceptions » et
fait les enregistrements correspondants.
Service « Comptable ».Service « Comptable ».
Il enregistre les factures lorsque celles-ci ont été
approuvées.
Service « Trésorerie ».Service « Trésorerie ».
Il met la facture en paiement en s’assurant de son
approbation par les personnes compétentes
(approbation sur la facture, sur la date et sur le
moyen de paiement)
12/06/14 34
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
35. 2. Déclenchement de la commande
12/06/14 35
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
36. • 2.1- Objectifs du contrôle interne2.1- Objectifs du contrôle interne
• Le contrôle interne sur les opérations relatives aux
achats et aux charges doit donner l’assurance que les
commandes d’achat de marchandises ou de biens et
services sont faits en fonction des besoins de
l’entreprise, pour des quantités optimalesdes quantités optimales et par des
personnes autorisées à le fairepersonnes autorisées à le faire.
12/06/14 36
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
37. • Les procédures mises en place doivent donc
permettre de répondre de manière satisfaisante
aux questions suivantes :
Qui peut déclencher la commande ?
Quand passer la commande ?
Quelle quantité faut-il commander ?
A quel fournisseur doit-on s’adresser ?
12/06/14 37
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
38. • 2.2- Organisation correspondant à ces objectifs2.2- Organisation correspondant à ces objectifs
• Les éléments suivants constituent, en général, les
bases d’une organisation satisfaisante :
Une demande d’achat est établie par les services
utilisateurs et transmise au service « Achats ».
Un bon de commande est systématiquement établi, si
c’est possible sur des exemplaires standards et pré-
numérotés, à partir des demandes d’achat par le
service « Achats ».
Les fonctions ayant trait aux commandes doivent être
distinctes de celles de réception, de stockage,
d’expédition, de tenue de l’inventaire permanent, de
l’enregistrement comptable et du règlement des
factures. 38
39. Les personnes autorisées à émettre des bons de
commande sont désignées par écrit et un montant
maximum autorisé est défini.
Les quantités à commander sont déterminées en
fonction des besoins de l’entreprise.
La signature des personnes autorisées doit apparaître
clairement sur le bon de commande.
Le choix du fournisseur doit permettre d’obtenir, par
comparaison des possibilités offertes, le meilleur prix
en égard à la qualité exigée. Généralement, il existera
une liste de fournisseurs agrées pour les différents
produits ou services achetés comprenant les prix
obtenus et leurs délais de livraison ; cette liste fait
l’objet d’une remise en cause et d’une mise à jour
périodiques. 39
40. 3. Acceptation des livraisons (ou
du service rendu)
12/06/14 40
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
41. • 3.1- Objectifs du contrôle interne3.1- Objectifs du contrôle interne
• En ce domaine, les objectifs sont de garantir
principalement :
que les délais de livraison prévus sont respectés
que les livraisons (ou le service rendu) ne peuvent être
acceptées que si elles correspondent à une commande
que les livraisons sont faites selon les spécifications de
la commande.
12/06/14 41
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
42. • 3.2- Organisation correspondante3.2- Organisation correspondante
• Les éléments suivants constituent, en général, les bases
d’une organisation satisfaisante :
Un bon d’entrée (ou de réception) doit être établiUn bon d’entrée (ou de réception) doit être établi
pour chaque réception. Il est particulièrement utilepour chaque réception. Il est particulièrement utile
que ces bons soient pré-numérotés.que ces bons soient pré-numérotés.
Dans le cas de petites entreprises, lorsqu’il s’agit
d’achats standards, un double du bon de commande peut
servir de bon de réception.
On pourra même admettre dans certains cas l’utilisation
du bon de livraison du fournisseur, mais à la condition
que celui-ci soit numéroté dès son arrivée. 42
43. Un contrôle, dès réceptions, doit être prévu.Un contrôle, dès réceptions, doit être prévu.
Les livraisons ne doivent être acceptées que dans laLes livraisons ne doivent être acceptées que dans la
mesure où la réception correspond à un bon demesure où la réception correspond à un bon de
commande de l’entreprise.commande de l’entreprise.
43
44. • Un certain nombre de vérifications doivent être
effectuées ; elles sont généralement faites en deux
temps :
contrôle de spécification et de quantité par
rapprochement entre le bon de commande et le bon de
réception
contrôle de qualité de la marchandise reçue. Cela ne
peut être fait que par une personne compétente (en
général, un technicien), qui procédera soit de manière
exhaustive, soit par sondages.
• Les vérifications de qualité et de quantité doivent
être matérialisées sur le bon de réception. 44
45. Une fois ces contrôles effectués, l’acceptation de laUne fois ces contrôles effectués, l’acceptation de la
livraison doit être indiquée par l’envoie de doubleslivraison doit être indiquée par l’envoie de doubles
du bon de réception au service « Achats », à ladu bon de réception au service « Achats », à la
comptabilité et, s’il s’agit de marchandises à stocker,comptabilité et, s’il s’agit de marchandises à stocker,
au magasin.au magasin.
• Pour le magasin, le bon de réception accompagne
la marchandise et sert de « prise en charge »
• Pour le service achats, cela lui permet d’être
informé de la livraison et de surveiller les délais
de livraison
• Quant à la comptabilité, le bon de réception lui
sert en attente de la facture et lui permet de tenir
la comptabilité. 45
46. Le service « Achats » surveille les délais de livraisonLe service « Achats » surveille les délais de livraison
à partir des bons de commandes expédiés età partir des bons de commandes expédiés et
effectue les relances nécessaires.effectue les relances nécessaires.
12/06/14 46
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
47. 4.4. Constatation des dettesConstatation des dettes
12/06/14 47
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
48. • 4.1- Objectifs du contrôle interne4.1- Objectifs du contrôle interne
• Le contrôle interne doit garantir :
que les dettes sont constatées au fur et à mesure de
la réception des fournitures et des services
que la comptabilité est correctement organisée pour
traiter ces opérations.
12/06/14 48
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
49. • 4.2- Organisation correspondant à ces objectifs4.2- Organisation correspondant à ces objectifs
La comptabilité doit être en mesure de détecter les
marchandises reçues pour lesquelles aucune facture
n’est encore parvenue.
• Une bonne procédure consiste à transmettre
systématiquement à la comptabilité les doubles des bons
de commande et des bons de réception.
• Ceci permet
** d’effectuer le regroupement en liasse du bon de
commande, du bon de réception et de la facture,
** de pouvoir connaître à tout moment l’ensemble des
réceptions effectuées pour lesquelles la facture n’a pas
encore été reçue. 49
50. Il est nécessaire que la comptabilité soit
organisée de manière que soient évités :
1- La perte ou simplement l’absence de suivi des1- La perte ou simplement l’absence de suivi des
factures fournisseurs.factures fournisseurs.
Il est indispensable que les factures soient
centralisées dès réception par la comptabilité.
• Celle-ci peut alors sans risque les transmettre aux
différents services qui peuvent les utiliser (par
exemple au service « Achats » pour vérification
des prix facturés). 50
51. 2- Les confusions dans la tenue des comptes2- Les confusions dans la tenue des comptes
« fournisseurs » qui peuvent donner lieu à des litiges« fournisseurs » qui peuvent donner lieu à des litiges
et détériorer l’image de marque de l’entreprise.et détériorer l’image de marque de l’entreprise.
3- Les retards de règlements qui peuvent se traduire3- Les retards de règlements qui peuvent se traduire
par le versement d’indemnités.par le versement d’indemnités.
4- L’enregistrement incorrect des charges nées de ces4- L’enregistrement incorrect des charges nées de ces
opérations.opérations.
12/06/14 51
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
52. • A cet égard, on pourra mentionner les
procédures suivantes :
dès leur réception, les factures doivent être
numérotées, afin de permettre leur identification, et
datées afin de mémoriser leur date d’arrivée.
Avant d’être vérifiées, elles doivent être classées en
attente (il convient de noter que l’ensemble des
factures classées en attente devra être examiné avec
soin en fin d’exercice au moment de l’établissement
du bilan).
12/06/14 52
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
53. Un certain nombre d’opérations doivent être
effectuées avant l’enregistrement de la facture :
rapprochement de la facture et du bon de
réception (celui-ci a normalement dû être
rapproché du bon de commande) : on doit en
effet s’assurer que la facture correspond à une
livraison effective et acceptée.
Vérification de la facture : additions,
multiplications, prix unitaires, calcul des taxes.
Approbation de la facture, par une personne
responsable ;
Une fois enregistrée, la facture devra être classée
dans un échéancier, jusqu’à ce qu’elle soit payée. 53
54. Certains cas particuliers sont susceptibles de se
produire et la comptabilité doit être en mesure
de les suivre ; par exemple :
12/06/14 54
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
55. en cas de retour des marchandises après un premier
usage qui n’a pas donné satisfaction, il convient
d’obtenir du fournisseur un avis de réception et il
faudra demander au fournisseur d’établir un avoir.
Ce genre de situation se traduit en général par
diverses négociations qui se prolongent dans le
temps (parfois même par un contentieux).
Dans tous les cas, il est indispensable que
l’ensemble des réclamations soit suivi par un
responsable. Les factures en suspens doivent faire
l’objet d’un contrôle constant, notamment à
l’occasion de l’établissement des comptes de fin
d’exercice ;
55
56. en cas de livraison incomplète, des précautions
doivent être prises quant aux modalités de
règlement ;
si des avances sont versées au fournisseur, les
procédures adéquates doivent être mises en place,
pour que ces avances viennent en déduction du
règlement définitif.
56
57. 5.5. Paiement des facturesPaiement des factures
12/06/14 57
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
58. • 5.1- Objectifs du contrôle interne5.1- Objectifs du contrôle interne
• Outre les objectifs relatifs aux trois phases
précédentes, les objectifs spécifiques à la mise en
paiement sont les suivants :
les factures sont contrôlées avant mise en paiement
la mise en paiement est dûment autorisée
les factures ne sont pas payées plusieurs fois.
12/06/14 58
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
59. • 5.2- Organisation correspondant à ces objectifs5.2- Organisation correspondant à ces objectifs
• Les procédures suivantes sont généralement considérées
comme satisfaisantes au regard du contrôle interne.
a. Le service comptable doit comparer les éléments
figurant sur la facture : prix, qualité, quantités, avec
copie des bons de réception et des bons de commande.
b. La mention « bon à payer » ne doit être portée sur la
facture qu’après comparaison de celle-ci avec les bons
de réception et de commande correspondants.
12/06/14 59
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
60. • Le bon à payer doit être porté uniquement sur l’original,
afin d’éviter de le donner plusieurs fois pour la même
facture.
• A cette fin, lorsque la facture est reçue en plusieurs
exemplaires, la mention « duplicata » sera indiquée dès
la réception, sur les exemplaires autres que l’original.
• Les factures comptabilisées portent la référence de
l’enregistrement, afin d’éviter les doubles
comptabilisations.
• Les factures payées sont annulées par la mention
« payée » pour éviter un double usage et portent la
référence du paiement.
12/06/14 60
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
62. Nous décrirons les objectifs d’un bon contrôle
interne et les principaux éléments qui permettent
de les atteindre pour chacune des phases du
processus de vente.
Nous envisagerons successivement :
L’acceptation, traitement et exécution de la commande
La facturation
L’enregistrement des factures sur le journal des ventes,
dans les comptes clients et dans le compte « T.V.A. sur
ventes »
Le suivi des comptes clients
L’information et le contrôle de l’information
62
63. 1 :1 : Les services intervenantsLes services intervenants
12/06/14 63
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
64. • Dans le cadre d’un bon contrôle interne, on
rencontre généralement les services suivants (ou
une séparation entre différentes personnes des
tâches correspondantes à accomplir) :
64
65. Service « Administration des ventes ».Service « Administration des ventes ».
Distinct du service des ventes, il est essentiellement chargé
du traitement et du suivi de l’exécution de la commande
clients.
Service « Approbation des crédits ».Service « Approbation des crédits ».
Il est essentiellement chargé pour les ventes autres qu’au
détail de donner son approbation avant le traitement de la
commande.
L’activité de contentieux lui est généralement rattachée.
Service « Expédition ».Service « Expédition ».
Il doit s’assurer qu’aucune marchandise n’est livrée sans
autorisation correspondante (ordre de livraison, ordre de
travail, etc.)
Il est souvent souhaitable que ce service soit distinct du
service des réceptions. 65
66. Service « Facturation ».Service « Facturation ».
Rattaché généralement au service comptable, il prend
en charge l’établissement des factures à partir
d’informations communiquées par les autres services.
Service « Comptes clients ».Service « Comptes clients ».
Il enregistre les factures et doit s’assurer que le total
enregistré correspond aux éléments transmis par le
service « Facturation ».
66
67. 2. Acceptation, traitement et
Exécution de la commande
12/06/14 67
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
68. • 2.1- Objectifs du contrôle interne2.1- Objectifs du contrôle interne
• Le contrôle interne doit garantir :
Que toutes les commandes sont traitées rapidementQue toutes les commandes sont traitées rapidement.
Cette pratique permet d’entretenir de bonnes relations
avec les clients et prévient les oublis.
Que les conditions de la commande sont acceptablesQue les conditions de la commande sont acceptables ;
elles doivent être, en effet, étudiées avec soin avant
d’accepter la commande.
Le prix offert et les délais de paiement sont-ils acceptables en
égard à la politique de la société ?
Les marchandises commandées sont-elles en stock ? Où ces
marchandises doivent-elles être livrées et par quel moyen de
transport ?
68
69. Que le client est solvableQue le client est solvable : la commande reçue ne
doit pas impliquer un dépassement du crédit
maximum qui lui est alloué.
S’il s’agit d’un nouveau client, on examine le
problème de sa solvabilité si la commande est
importante.
12/06/14 69
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
70. • 2.2- Organisation correspondant à ces objectifs2.2- Organisation correspondant à ces objectifs
• Les éléments suivants sont, en général, à la base
d’une organisation satisfaisante.
Toute commande (téléphonique, écrite ou transmise
par les représentants) est enregistrée
quotidiennement et chronologiquement.
Un bon de commande est établi en plusieurs
exemplaires pré-numérotés.
70
71. Le bon de commande est soumis à une personne
responsable pour approbation des conditions de la
commande.
Ce refus ou cette acceptation est matérialisé par une
mention expresse sur les différents exemplaires du
bon de commande.
71
72. Le bon de commande est soumis à l’approbation
d’une personne responsable de l’octroi des
crédits.
Il est souhaitable que des limites de crédit et des
délais maximums de paiement aient été fixées,
soit par :
la direction de la société pour l’ensemble de ses
crédits,
ou un responsable de rang élevé pour chacun d’entre
eux.
72
73. Ces limites doivent être observées et appliquées
par l’ensemble du personnel responsable de
l’acceptation des commandes et de la facturation,
par exemple en soumettant l’approbation des
commandes « clients » à un service « surveillance
des crédits » (ou à une personne responsable de
cette tâche).
73
74. Ce service doit s’enquérir:
de la fiabilité et de la surface financière des nouveaux
clients, notamment auprès des banques.
dans le cadre d’un bon contrôle, il doit être tenu au
courant régulièrement et rapidement des factures
impayées, des soldes arriérés et des dépassements des
limites de crédit.
74
75. Il aura également avantage à conserver, sur fiches
par exemple, le passé financier de chaque client.
C’est en considération du passé du client, de la
connaissance de son arriéré actuel, de ses
références externes, que le responsable de l’octroi
des crédits est en mesure d’approuver les conditions
de paiement notifiées sur les doubles des bons de
commande destinés à contrôler l’expédition et la
facturation.
75
76. Une fois la commande acceptée, il faut en
prévoir l’exécution.
A cette fin, un exemplaire sera transmis :
au service de production et/ou au magasin de stockage
au service de livraison.
76
78. 3.1 Objectifs du contrôle interne3.1 Objectifs du contrôle interne
• Que le système soit manuel ou automatisé, les
procédures de livraison et de facturation doivent
donner l’assurance :
que les quantités livrées ont été correctement saisies
et correspondent aux quantités commandées
que les prix sont correctement appliqués et que les
différents rabais ou remises ont accordés en fonction
de l’examen des contrats passés avec les clients ; les
abandons de créances et les remises exceptionnelles
doivent faire l’objet d’une autorisation spécifique
que la facture est correctement établie
que la facture est arithmétiquement correcte. 78
79. 3.2 Organisation correspondant à ces objectifs3.2 Organisation correspondant à ces objectifs
Saisie des quantités livréesSaisie des quantités livrées. Elle peut être
effectuée à partir :
des bons d’expédition ou de livraison des
marchandises
des bordereaux de vente au comptant
de documents spécifiques et propres à chaque
entreprise pour les services rendus et les produits
divers
Les quantités livrées sont à rapprocher du bon de
commande pour vérification de concordance.
79
80. Détermination des prix à appliquer etDétermination des prix à appliquer et
abandons de créancesabandons de créances.
les prix utilitaires soient revus périodiquement
par la direction
les prix unitaires pré-listés soient effectivement
appliqués aux clients sur les factures.
Il est nécessaire que la politique de remises et
d’escomptes soit précisée sous forme d’une note
interne de la direction et que l’appréciation n’en
soit pas laissée au personnel administratif.
80
81. Signalons que doivent être dûment autorisés
par un responsable qui n’a pas accès aux
comptes « clients » :
l’octroi de remises excédant les taux ordinaires
ou venant après expiration des délais prévus les
émissions d’avoirs
les extournes en pertes et profits de mauvaises
créances.
81
82. L’établissement de la factureL’établissement de la facture.
En ce qui concerne l’établissement matériel
de la facture, les éléments d’un contrôle
interne minimum sont les suivants :
82
83. 11 Les factures sont établies en plusieurs exemplaires
pré-numérotés;
un ou plusieurs étant destinés au client,
un autre sert à la comptabilisation sur le journal des
ventes avant d’être classé dans le dossier du client,
un autre enfin étant classé dans un dossier constitué
par la suite numérique des factures
83
84. 22 Les factures sont soit constituées par l’original du
bon de commande (interne) ou du bon de livraison,
soit établies à l’aide de ces deux documents (ou du
bon de livraison uniquement)
33 Un contrôle sur la séquence numérique des bons de
livraison permet de s’assurer que tous ont fait l’objet
d’une facturation.
84
85. La vérification arithmétique des factures.La vérification arithmétique des factures.
Dans l’optique d’un bon contrôle interne, la
vérification des calculs (additions,
multiplications, remises, T.V.A.) peut faire l’objet
d’un double contrôle d’exactitude.
Le premier est normalement assuré par la personne
qui établit les factures ;
Le second, doit relever d’une personne indépendante
de la facturation, dont le rôle est de vérifier que
toutes les erreurs de calcul (commises
frauduleusement ou par inattention) ont été
corrigées.
85
86. Ces contrôles pourront être matérialisés par
l’apposition d’un tampon ou d’une signature.
Seules les factures portant l’approbation prévue
pourront être expédiées aux clients.
86
87. 4. Enregistrement des factures
12/06/14 87
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
88. • (sur le journal des ventes, dans les comptes
clients et dans les comptes de T.V.A. sur ventes)
• 4.1- Objectifs du contrôle interne4.1- Objectifs du contrôle interne
• Le contrôle interne doit garantir l’exhaustivité de
l’enregistrement des factures.
• les erreurs d’enregistrement doivent être
détectées par des procédures adéquates.
88
89. • 4.2- Organisation correspondant à ces4.2- Organisation correspondant à ces
objectifsobjectifs
• Les objectifs décrits sont généralement atteints
dans le cadre d’un système comportant les
éléments suivants :
89
90. Les factures sont enregistrées journellement afin
d’éviter tout oubli ou retard
Les factures sont enregistrées selon leur suite
numérique,
ce qui permet de vérifier rapidement l’enregistrement
de la totalité des factures,
osoit par le pointage du journal des ventes,
osoit par pointage d’une liste récapitulative des ventes
journalières.
Un exemplaire de chaque facture provenant
directement de la facturation doit servir de document
de base pour l’enregistrement en comptabilité. 90
91. Une séparation correcte des tâches est assurée.
Les journaux de ventes doivent être établis, dans la
mesure du possible, par une personne ou un service
indépendant de la facturation et surtout des
comptes « clients » et n’ayant pas accès à la
trésorerie.
91
92. Des contrôles et rapprochements globaux sont
effectués
les écritures du journal de ventes peuvent être
contrôlées globalement avec les factures établies au
cours de la même période.
Il peut être établi une liste récapitulative des factures
éditées quotidiennement. Son montant total sera
ainsi rapproché avec l’écriture passée au journal de
ventes et le total des débits passés aux comptes
« clients »
92
93. le solde du compte collectif « clients » doit être
rapproché, avec une périodicité régulière, de la
balance des comptes individuels « clients »
détaillés.
L’envoi régulier, mensuel par exemple, de relevés aux
clients présentant des comptes non soldés est un
excellent élément de contrôle.
93
94. 5.5. Suivi du compte « clients »Suivi du compte « clients »
12/06/14 94
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
95. • 5.1- Objectifs du contrôle interne5.1- Objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne doit atteindre les objectifs
suivants :
assurer la relance des arriérés
permettre la constatation de la dépréciation de
certaines créances
95
96. • 5.2- Organisation correspondant à ces objectifs5.2- Organisation correspondant à ces objectifs
Ces objectifs supposent que soient, notamment,
remplies les conditions suivantes :
une balance par antériorité de soldes échus est
éditée, qui permet de détecter rapidement les
arriérés.
le suivi des comptes « clients » est fait par une
personne n’ayant pas accès aux opérations de
trésorerie
les provisions pour dépréciation sont approuvées par
un responsable indépendant du suivi des comptes
« clients ».
96
97. EVALUATION DU
CONTRÔLE INTERNE DE
LA FONCTION VALEURS
DES INVESTISSEMENTS
12/06/14 97
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
98. Les conditions de base sont réunies ;
Les mouvements de stocks (réception, entrée
en fabrication ou expédition pour ventes) font l’objet
d’autorisations appropriées
Les stocks sont protégés de manière suffisante contre les
pertes provenant de vols, gaspillages, prélèvements non
autorisés et contre les risques divers
Des mesures préalables sont prises pour assurer (de
manière permanente ou en fin d’exercice) un recensement
correct des stocks
Les stocks sont correctement évalués.
98
100. - Les facteurs d’ordre humain- Les facteurs d’ordre humain
Les stocks peuvent être comparés à une caisse
dans laquelle les valeurs au lieu d’être monétaires
seraient physiques.
Les risques sont donc importants (perte,
détérioration, vol…), ce qui rend nécessaire un
personnel parfaitement intègre et compétent en
lequel les responsables de la société aient toute
confiance. 100
102. • 2-2- La société doit avoir sa disposition des outils
correspondant à ses besoins (lieu de stockage
adéquat, matériel de manutention adapté,
éventuellement outil informatique).
102
103. • 3-3- L’information doit être adaptée aux besoins de
chacun.
• Elle doit circuler rapidement et sans entraves et si
c’est possible doit être rassemblée dans un
manuel de procédures que chaque intéressé peut
et doit consulter lorsque le besoin s’en fait sentir.
• 4-4- La protection des stocks est nécessaire, ce qui
suppose la couverture de certains risques par des
assurances appropriées.
103
104. 2.2. Les mouvements de stocks font
l’objet d’autorisation appropriée
12/06/14 104
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
105. Tout mouvement de stock doit être autorisé par
une personne compétente appartenant soit :
Au service des achats : réception des matières
premières et autres fournitures ;
Au service de fabrication : entrée dans les travaux en
cours ;
Au service des ventes : expédition de produits finis.
En outre, toute entrée ou toute sortie de
stock doit être matérialisée par un
document écrit, signé par le magasinier.
105
106. • A cet égard, les procédures suivantes sont le plus
souvent nécessaires :
A l’entrée (ou transfert de magasin à magasin) :A l’entrée (ou transfert de magasin à magasin) :
Rapprochement des quantités reçues avec celles
mentionnées sur les bons de réception
Contrôle de qualité des marchandises reçues
A la sortie :A la sortie :
Etablissement systématique de bons de sortie. Leur
pré-numérotation permet des contrôles ultérieurs.
Leur signature, à la fois par le requérant et pat le
magasiner, confirme la sortie ;
Contrôle des sorties, soit aux portes de l’usine, soit au
chargement des véhicules.
106
107. • EXEMPLEEXEMPLE
la procédure qui consiste, à l’aide d’un document
unique, le bulletin de livraison pré-numéroté
établi en plusieurs exemplaires, à déclencher
simultanément la sortie physique du produit, la
sortie comptable du fichier d’inventaire
permanent et la facturation.
Ce système correctement appliqué permet de
s’assurer qu’à toute sortie de produits finis
correspondant une facture, et vice versa. 107
108. 3.3. Les stocks sont protégés de manière
suffisante contre les pertes provenant
de vols, gaspillages, prélèvement non
autorisés et contre les risques divers
12/06/14 108
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
109. Dans de nombreux cas, certains articles en stock
peuvent constituer une tentation pour le
personnel de l’entreprise comme pour les
personnes étrangères à la société.
De plus, certains produits peuvent se détériorer
avec le temps ou en raison de facteurs extérieurs
comme les intempéries, les mauvaises conditions
de stockage, etc.
109
110. Parmi les bons éléments de contrôle interne, on
mentionnera les procédures permettant de :
prendre des dispositions pour faciliter l’identification
et le rangement convenable des stocks ;
rendre les magasiniers responsables des quantités
placées sous leur contrôle ;
protéger les stocks contre les risques de détérioration
(humidité, incendie, etc.) ;
revoir périodiquement les valeurs pour lesquelles les
stocks sont assurés.
110
111. A cet égard, une organisation rationnelle du
stockage implique :
la centralisation géographique des stocks ;
le regroupement des produits par grande nature ;
la division des magasins en zones de stockage
comportant une adresse géographique et ne
regroupant que des produits de même nature.
Certaines d’entre elles pourront notamment être
affectées à l’approvisionnement journalier des chaînes
de fabrication ;
111
112. la protection des locaux de stockage (aires fermées et
de préférence couverte)
l’établissement et la mise à jour des plans de stockage ;
la définition précise de méthodes de rangement
permettant notamment de faire aisément le tour des
aires de stockage ;
la séparation des quais de réception et d’expédition des
magasins proprement dits ;
la limitation aux seuls magasiniers de l’accès aux
marchandises. Ceux-ci ne pouvant effectuer de
mouvements à l’entrée et à la sortie que sur
présentation de documents (bons d’entrée, bons de
transfert, bons de sortie), ce qui permet une séparation
des tâches d’enregistrement et de conservation. 112
113. La réalisation simultanée de ces impératifs doit
normalement aboutir à :
limiter au maximum les opérations de transfert d’un
magasin à l’autre qui sont coûteuses et source
d’erreurs ;
réduire au maximum la dispersion des marchandises,
source de confusion lors des contrôles physiques,
détecter sans retard les stocks à rotation lente, les
stocks périmés, les stocks dont l’utilisation est
aléatoire ;
sauvegarder les marchandises de détériorations ou de
vols éventuels ; 113
114. établir une nette distinction entre, d’une part, les
marchandises propriété de l’entreprise et, d’autre
part, celles qui ne le sont plus ou qui ne le sont pas
encore ;
garantir, en général, un maximum de sécurité dans
l’enregistrement des stocks.
114
115. 4. Des mesures sont prises pour
assurer (en fin d’exercice
notamment) un recensement
correct des stocks
12/06/14 115
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
116. La préparation de l’inventaire annuel doit
recueillir toute l’attention de l’entreprise : les
instructions d’inventaire doivent être
soigneusement établies.
116
117. Celles-ci doivent préciser en particulier :
le but de l’inventaire physique, son importance, sa
date ;
la désignation des lieux et locaux où l’inventaire aura
lieu ;
les stocks à inventorier et ceux qui ne le sont pas.
Parmi ces derniers figurent, par exemple, les articles
qui ont fait l’objet des comptages tournants pendant
l’exercice et les articles de faible valeur qui sont
imputés aux comptes de frais lors de leur acquisition ;
les noms des personnes affectées à l’inventaire et
leurs responsabilités respectives ;
117
118. la nature des imprimés et leur mode d’emploi (il est
particulièrement recommandé de procéder à une pré-
numérotation des imprimés afin de s’assurer que tous
seront restitués) ;
les méthodes de comptage et d’enregistrement des
quantités (un double comptage, effectué par des
personnes différentes et vérifié en cas de divergences,
est particulièrement utile, en outre, une progression
géographique permet d’éviter les risques d’oubli d’une
partie des stocks) ;
les vérifications à prendre pour maintenir
immédiatement avant et après l’inventaire, la
correspondance entre les entrées et les sorties et la
comptabilisation des mouvements ;
118
119. la nécessité d’indiquer, sur les imprimés d’inventaire,
les articles qui paraissent usagés, anciens ou à rotation
lente, en précisant, par exemple, la date d’entrée ou
de fabrication :
le traitement particulier des stocks en consignation,
des stocks en transit.
119
120. La procédure de rapprochement entre les bons de
réception et les factures peut permettre une
« coupure » satisfaisante.
A la clôture de l’exercice, la comptabilité pourra par
exemple obtenir – si elle ne la possède pas déjà – la
liste des bons de réception pour lesquels les factures
ne sont pas encore réceptionnées et, inversement,
établir une liste des factures correspondant à des
marchandises non réceptionnées.
120
121. EVALUATION DU
CONTRÔLE INTERNE DE
LA FONCTION DES
INVESTISSEMENTS
12/06/14 121
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
122. • Pour les principales opérations afférentes aux
immobilisations, les objectifs essentiels du
contrôle interne sont les suivants :
122
123. assurer le contrôle des opérations
d’investissement : celles-ci doivent être
financièrement bonnes et être régulièrement
approuvées ;
assurer et vérifier la bonne conservation physique
des investissements au sein de l’entreprise
assurer le contrôle des opérations de
désinvestissement : les sorties d’immobilisations
de l’actif doivent être financièrement bonnes et
régulièrement approuvées
prévoir, sur chaque immobilisation, une
information individuelle et suffisante
123
124. 1-1- Acquisition ou amélioration
des immobilisations
12/06/14 124
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
125. Le montant des dépenses d’investissement
envisagées ou envisageables est le plus souvent
bien supérieur aux fonds disponibles dans
l’entreprise ou susceptibles d’être mis à sa
disposition.
Il est nécessaire que l’ensemble des dépenses
projetées fasse l’objet d’un examen général
permettant une sélection raisonnable des
dépenses à consentir.
125
126. • Cet examen comprend :
L’établissement d’une liste des investissements
possibles
La détermination d’une enveloppe destinée à
l’investissement
L’analyse de la rentabilité ou de l’utilité des
investissements prévus La sélection des projets dans
le cadre d’un budget d’investissements
L’autorisation de la dépense en fonction du budget
préalablement défini, cette autorisation peut être
déléguée à des niveaux de responsabilités différents.
126
127. 2. Maintenance et protection
des immobilisations
12/06/14 127
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
128. Les immobilisations constituent généralement
une grande partie du patrimoine de
l’entreprise.
Il est donc important que l’entreprise se
prémunisse contre les risques qui peuvent
menacer leur existence physique.
128
129. Le plus souvent, les mesures qui devraient être
prises dans ce domaine sont :
La mise en œuvre d’inventaires physiques
périodiques, qui permettent d’identifier les
pertes ou vols, les destructions, etc., et de
prendre éventuellement les mesures de
protection nécessaires.
« Des inventaires physiques périodiques« Des inventaires physiques périodiques
constituent l’un des éléments les plusconstituent l’un des éléments les plus
importants du contrôle interne »importants du contrôle interne ».
12/06/14 129
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
130. L’existence d’un service chargé de la
« maintenance » des immobilisations.
Cette mesure concerne particulièrement les
entreprises de production qui utilisent tout un
parc de machines dont le fonctionnement et
l’entretien doivent être assurés.
12/06/14 130
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
131. Une assurance suffisante des immobilisations
contre les principaux sinistres (vol, incendie,
etc.) qui peuvent frapper les immobilisations.
12/06/14 131
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
132. 3.3. Opérations de désinvestissement
et de mise au rebut
12/06/14 132
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
133. Il convient que toute sortie d’actif soit
contrôlée, afin d’éviter soit des cessions dans
de mauvaises conditions, soit la destruction ou
la mise au rebut de matériel pouvant encore
servir.
Toutes les sorties d’actif devront être
autorisées par une personne non responsable
de l’immobilisation concernée.
133
134. Une bonne gestion suppose que l’entreprise se
sépare des immobilisations dont la possession
ne présente pas ou ne présente plus d’intérêt
pour l’entreprisse.
L’ensemble des immobilisations doit donc faire
régulièrement l’objet d’un examen en ce sens
par un responsable.
134
135. 4. Suivi des immobilisations
12/06/14 135
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
136. Etant donné l’importance des valeurs
concernées, il s’agira normalement d’un suivi
individuel, seul capable de fournir les éléments
nécessaires à une comptabilisation et à une
gestion efficace.
136
137. Le suivi comptable des immobilisations peut
être effectué par un système (manuel ou
informatique) de fiches donnant notamment
pour chaque bien :
137
138. La description (nature, numéro de série)
La date d’installation
La date de mise en service
Le lieu
Le compte concerné
Les renseignements comptables (factures, VHT, T.V.A.
récupérée, taux d’amortissement, etc.)
Le montant des amortissements pratiqués chaque
année
Les conditions de cession en cas de sortie du
patrimoine
Eventuellement, les dépenses de réparation de
l’entretien engagées.
138
139. EVALUATION DU
CONTRÔLE INTERNE DE
LA FONCTION DE
PERSONNEL - PAIE
12/06/14 139
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
140. Le contrôle interne sur les opérations relatives au
personnel doit notamment donner l’assurance
que :
les employés sont régulièrement embauchés et font
toujours partie du personnel
le personnel est payé conformément aux décisions de
la direction
l’entreprise s’acquitte normalement des charges
sociales
l’entreprise s’acquitte normalement des impôts sur
les salaires
140
141. 1 :1 : Les services intervenantsLes services intervenants
12/06/14 141
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
142. Dans le cadre d’un bon contrôle interne, on
rencontre généralement les services suivants:
142
143. Embauche et suivi du personnelEmbauche et suivi du personnel
Ce service à la charge de la gestion administrative
des dossiers du personnel.
En relation avec les différents services de
l’entreprise;
il procède au recrutement du personnel,
participe aux évaluations de postes, aux promotions,
etc.
143
144. Saisie des tempsSaisie des temps
Lorsque les salaires sont payés sur la base
d’heures travaillées (et non de montants fixes
mensuels), la saisie de temps s’avère nécessaire.
Elle peut être effectuée
soit à l’aide de relevés d’heures établis par les
intéressés et vérifiés par les contremaîtres,
soit à l’aide d’horloge pointeuse.
La responsabilité de cette fonction peut être
confiée au responsable des prix de revient qui
utilise les informations ainsi recueillies. 144
145. Etablissement de la paieEtablissement de la paie
Elle est faite à partir des relevés d’heures ou sur
des bases mensuelles.
Les opérations relatives au calcul des charges
sociales y sont généralement rattachées.
145
146. Enregistrement de la paieEnregistrement de la paie
• Cette fonction est généralement prise en charge
directement par le service comptable.
Paiement des salairesPaiement des salaires
• Il est effectué par le service trésorerie sur la base
des états informatisés de la paie (listing et bulletins
de paie)
146
147. 2.2. Les employés sont régulièrementLes employés sont régulièrement
embauchés et font toujours partieembauchés et font toujours partie
du personneldu personnel
12/06/14 147
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
148. • 2.1- La qualité du personnel est un des éléments2.1- La qualité du personnel est un des éléments
essentiels du bon fonctionnement deessentiels du bon fonctionnement de
l’entreprise.l’entreprise.
Il est nécessaire que la procédure d’embauche soit
définie afin que la personne recrutée corresponde
au profil nécessaire.
148
149. La procédure doit comprendre notamment :
La définition du besoin (demande d’embauche
émanant des services)
L’acceptation écrite par une personne responsable de
la décision du recrutement
La définition du poste et le profil du candidat souhaité
La méthode de recherche de candidature
La méthode de sélection (entretien, tests,….)
La personne responsable de la décision finale
d’embauche selon la nature du poste proposé.
149
150. • 2.2- Toute décision d’embauche doit faire l’objet2.2- Toute décision d’embauche doit faire l’objet
d’une autorisation écrite de la part ded’une autorisation écrite de la part de
personnes responsables.personnes responsables.
Outre la direction du personnel pourront
intervenir :
la direction générale, pour les cadres supérieurs et
agents de maîtrise
les directeurs d’usine pour les ouvriers
les directeurs de département pour les employés
devant travailler dans leurs services.
150
151. Le niveau de décision dépend à la fois de la
structure et de l’organisation de la société (en
particulier de son degré de centralisation, du
niveau et des fonctions que l’on envisage de
confier au nouvel employé).
151
152. • 2.3- L’avis de décision d’embauche doit être2.3- L’avis de décision d’embauche doit être
obligatoirement adressé au service de la paie parobligatoirement adressé au service de la paie par
le responsable indépendant qui l’a approuvé.le responsable indépendant qui l’a approuvé.
Cet avis doit contenir un certain nombre de
mentions utiles telles que :
la date prévue d’embauche
les nom, prénom et adresse de l’employé
les bases de rémunération
la qualification et donc la nature du régime applicable
(par exemple : retraite cadres).
152
153. • 2.4- Chaque embauche doit donner lieu à la2.4- Chaque embauche doit donner lieu à la
création d’un dossier individuel comprenant touscréation d’un dossier individuel comprenant tous
les renseignements nécessaires sur le salarié :les renseignements nécessaires sur le salarié :
date d’engagement,
montant du salaire fixe,
lettre ou contrat d’engagement,
évolution des rémunérations,
exemplaire de la signature de la paie.
153
154. L’utilité De ce dossier est double :
d’une part, il constitue un outil de recensement et de
gestion du personnel
d’autre part, il permet d’assurer un contrôle
indépendant et périodique des éléments de
préparation de la paie
154
155. Des comparaisons par sondage entre les éléments de
la paie et ce fichier, doivent être régulièrement
effectuées par un responsable n’intervenant pas dans
l’autorisation, la préparation et le règlement de la
paie.
Toutes modifications des conditions de
rémunérations des membres du personnel ou tous
mouvements enregistrés (arrivée ou départ de
personnel) doivent être communiqués en temps
utile, par écrit et sous signature d’un responsable,
d’une part au service du personnel, d’autre part au
service de la paie pour annotation des dossiers
correspondants. 155
156. Il s’agira notamment :
des augmentations générales et individuelles de
salaires
des retenues exceptionnelles à opérer sur salaires,
autres que les cotisations normales, tels les avances,
prêts et acomptes sur salaires
des arrêts temporaires de travail (maladie, vacances,
etc.) ou les cas de démission ou de licenciement.
156
157. 3.3. Le personnel est payéLe personnel est payé
conformément aux décisions deconformément aux décisions de
la directionla direction
12/06/14 157
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
158. La direction de l’entreprise doit avoir l’assurance
que, conformément à ses décisions, la paie est
contrôlée.
Ceci implique :
un suivi des temps travaillés
l’application des bases autorisées et le contrôle de la
préparation de la paie
l’approbation par un responsable des éléments de
paie
158
159. • 3.1- Le suivi des temps3.1- Le suivi des temps
Lorsque les employés sont payés sur des bases
mensuelles, le problème du suivi des temps ne se
pose pratiquement pas, sauf en ce qui concerne les
absences et les heures supplémentaires.
Lorsque les employés sont payés sur d’autres bases
(heures travaillées, pièces produites, etc.) des
procédures doivent être mises en place pour
déterminer le nombre d’heures ou d’unités de
production sur la base desquelles l’employé sera
rémunéré. 159
160. Dans ce cas, certaines règles doivent être
prévues :
les fonctions de comptabilisation des temps, de
vérification du calcul des relevés et de préparation de
la paie doivent être rigoureusement séparées,
il est préférable, dans la mesure du possible, que
l’enregistrement des temps de présence ou de travail
soit effectué selon des moyens mécaniques et
automatiques, excluant ainsi les aléas des erreurs
humaines et de fraudes éventuelles.
160
161. L’enregistrement, l’autorisation et le contrôle des
heures supplémentaires.
Il est nécessaire à cet égard que l’entreprise
définisse :
sur quelle base les heures supplémentaires sont
payées
qui autorise ces heures et leur paiement (cette
personne doit être indépendante des services du
« Personnel » et de la « Paie »).
161
162. Ensuite, en ce qui concerne les congés payés, la
tenue de fiches individuelles par salarié, récapitulant
les droits annuels aux congés acquis par chacun
d’entre eux ainsi que les dates de vacances effectives
et prévisionnelles, permet d’assurer un contrôle
satisfaisant.
162
163. • 3.2- L’application de bases autorisées et le3.2- L’application de bases autorisées et le
contrôle de la préparation de la paiecontrôle de la préparation de la paie
Une personne ou un service n’ayant pas d’autres
fonctions en matière de paie, doit être responsable
de la préparation de tous les documents relatifs à la
paie et effectuer les calculs nécessaires.
Le chiffre final de la paie doit être calculé à partir des
heures travaillées réelles ou du nombre de pièces
réalisées, à partir de taux unitaires approuvés.
163
164. Les déductions pour cotisations aux organismes de
sécurité sociale, de retraites et d’assurance chômage
doivent être calculées en veillant à respecter les
prescriptions légales (bases et taux d’imposition,
plafond de rémunération).
Il convint donc que le service ou la personne
responsable de ces calculs soit régulièrement et
rapidement informé des modifications affectant ces
données et de leur date d’application.
164
165. Les autres déductions doivent être calculées en
fonction des autorisations ou éléments communiqués
(avances, acomptes, prêts) figurante au dossier de
chaque employé.
Un bon contrôle interne implique qu’un contrôle des
calculs relatifs à la paie soit effectué périodiquement
par un responsable comptable, administratif ou
financier de la société.
165
166. • 3.3- L’approbation par un responsable des3.3- L’approbation par un responsable des
éléments de paieéléments de paie
Il est utile que les journaux de paie soient visés
par les responsables des services intéressés qui ne
participent pas à la préparation de la paie, afin de
s’assurer de la conformité de ceux-ci avec
l’effectif réel et avec les conditions de
rémunération fixées.
166
167. • 3.4- Le paiement des rémunérations3.4- Le paiement des rémunérations
Le paiement par virement bancaire présente de
nombreux avantages, mais il n’est pas toujours
possible.
Lorsque certains salaires sont payés par chèques,
ceux-ci doivent être établis par une personne
indépendante du service « Paie » à l’aide des
bulletins de paie.
167
168. En aucun cas les chèques signés (ou les enveloppes
contenant les espèces) ne doivent être retournés au
service de la paie pour qu’il en fasse directement la
remise aux employés.
De même, il est à éviter de remettre les enveloppes
aux contremaîtres ou aux chefs d’équipe, une telle
procédure comportant un risque de constitution
d’effectifs fictifs.
168
169. Il est donc souhaitable qu’une personne n’ayant
aucune responsabilité dans le domaine de la paie soit
désignée pour effectuer la distribution.
La liste des rémunérations non réclamées doit faire
l’objet périodiquement d’un examen par le service
comptable ou par les auditeurs internes
169
170. 4. L’entreprise s’acquitteL’entreprise s’acquitte
normalement des chargesnormalement des charges
socialessociales
12/06/14 170
Evaluation du Système de Contrôle
Interne
171. La comptabilité (ou le service de paie ou le service du
personnel) doit être organisée pour connaître :
la liste des déclarations à effectuer (CNSS, Mutuelle,
Assurance Groupe, Retraites)
les délais de paiement
les taux de l’IR à appliquer sur les salaires
171
172. Les éléments de base de contrôle interne seront à ce
niveau essentiellement la compétence du personnel et
la supervision par un responsable du respect des
conditions propres à l’établissement des déclarations
(forme, délais, taux, etc.)
Les déclarations déposées aux organismes sociaux
sont rapprochées avec la paie.
172
174. • 5.1.5.1. Les retenues mensuelles de l’IR de la paie
doivent être rapprochées aux déclarations déposées
aux impôts.
• 5.2.5.2. L’état 9421 doit être rapproché à l’IR total versé.
174
176. L'auditeur a dû évaluer les risques effectifs qui pèsent
sur les assertions présentant une importance
particulière pour les cycle examinés.
Les contrôles substantifs mis en œuvre dans le cadre
de la révision des comptes vont porter notamment
sur:
l'exhaustivité des enregistrements;
la régularité des enregistrements;
la séparation des exercices;
l'existence des soldes;
l'évaluation des soldes;
la présentation des comptes et l'information en 176
177. REVISION DES COMPTES DU CYCLE "ACHATS"
Exhaustivité des enregistrements
Pour tester l'exhaustivité des enregistrements, l'auditeur
met généralement en œuvre une circularisation des
fournisseurs. en fonction des flux de l'exercice.
L'auditeur s'intéresse également aux soldes des comptes
fournisseurs débiteurs, qui peuvent résulter d'un double
règlement ou d'une facture non enregistrée
177
178. Régularité des enregistrements
Pour valider le rattachement à l'entreprise des
opérations enregistrées, l'auditeur procède à des
sondages sur la justification des charges
comptabilisées sur la période.
178
179. Séparation des exercices
Pour apprécier le rattachement des charges à la
bonne période, l"auditeur met en œuvre des
sondages suivants:
sondage sur les derniers achats de l'exercice afin
de s'assurer que ses achats se rapportent tous à
l'exercice clos;
sondage sur les premiers achats de l'exercice
suivant afin de s'assurer que la comptabilisation
de certaines charges n'a pas été différée sur
l'exercice suivant; 179
180. sondage sur les dernières réceptions de l'exercice
pour s'assurer que les dernières entrées ont été
comptabilisées en charges sur l'exercice, et sur les
premières réceptions de stocks de l'exercice
suivant pour vérifier que les charges
correspondantes n'ont pas été enregistrées sur
l'exercice clos;
sondage sur les avoirs obtenus des fournisseurs
au cours de l'exercice suivant afin de s(assurer
qu'ils correspondent à des transactions de
l'exercice audité.
180
181. examen des remises et ristournes à recevoir par
l'entreprise au titre des volumes des achats
réalisés pour vérifier qu'elles ont été enregistrés à
la clôture;
examen de la justification des comptes de
factures non parvenues afin de vérifier qu'elles
correspondent à des prestations ou des livraisons
réalisées au cours de l'exercice;
contrôle de cohérence par comparaison avec
l'exercice précédent, des principales catégories de
charges faisant l'objet de factures non parvenues
en fin d'exercice.
181
182. L'existence des soldes fournisseurs
l'auditeur peut examiner la justifications des
comptes fournisseurs en procédant aux travaux
suivants:
examen du rapprochement entre la balance
auxiliaire fournisseurs et la balance générale, puis
vérification de la justification des écarts pouvant
exister;
réalisation de sondages sur des compte
fournisseurs pour s'assurer que chaque
composante des soldes sélectionnés est justifiée
et concerne bien l'entreprise; 182
183. L'évaluation des soldes fournisseurs
L'auditeur recense les dettes libellées en devises
et vérifie qu'elles font l'objet d'une réévaluation
correcte à la clôture.
183
184. La présentation et information fournie en
annexe
L'auditeur s'assure notamment qu'il n y a pas de
compensation entre les soldes créditeurs.
Il vérifie par ailleurs que les informations
significatives relatives au cycle achat sont
données en annexe: ventilation des dettes,
engagement de crédit-bail mobiliers,...etc.
184
185. REVISION DES COMPTES DU CYCLE "VENTES"
Les contrôles substantifs mis en œuvre dans le
cadre de la révision des comptes vont porter
notamment sur:
l'exhaustivité des enregistrements;
la séparation des exercices;
l'existence des soldes;
l'évaluation des soldes;
la présentation des comptes et l'information en
annexe.
185
186. Exhaustivité des enregistrements
Pour tester l'exhaustivité des enregistrements,
l'auditeur met généralement en œuvre une
circularisation des clients en fonction des flux de
l'exercice.
186
187. Séparation des exercices
Pour apprécier si les produits sont rattachés à la
bonne période, l'Auditeur met générale met en
œuvre:
sondage sur les produits comptabilisés pour
l'exercice suivant, pour vérifier leur rattachement
à l'exercice;
sondage sur les avoirs poste-clôture pour
s'assurer qu'ils concernent exclusivement
l'exercice audité;
187
188. examen de la justification des comptes des
produits constaté d'avance (facture à établir et
avoir à établir)
examen de la justification des comptes de
factures non parvenues afin de vérifier qu'elles
correspondent à des prestations ou des livraisons
réalisées au cours de l'exercice;
des sondages sur les dernière sorties des stock de
l'exercice et les premières sorties des stock de
l'exercice suivant, pour s'assurer qu'elles ont bien
donnée lieu à une facturation.
188
189. L'existence des soldes
les travaux de justifications des soldes clients,
comportent généralement:
La mise en œuvre d'une circularisation des
principaux clients. (ceux-ci sont sélectionnés en
fonction de l'importance des soldes de clôture)
un examen de rapprochement entre la balance
individuelle des client et la balance générale.
des sondages sur la justification et l'encaissement
des effets de commerce à recevoir.
189
190. REVISION DES COMPTES DU CYCLE
"TRESORERIE"
Les contrôles de l'auditeur mis œuvre dans le
cadre de la révision des comptes vont porter
notamment sur:
la séparation des exercices;
l'évaluation des soldes;
190
191. La séparation des exercices
A partir des rapprochements bancaires, l'auditeur
vérifie que les mouvements de trésorerie sont
comptabilisés sur le bon exercice
191
192. L'existence des soldes
les procédures d'audit mises en œuvre par
l'auditeur peuvent comporter notamment:
Le contrôle des états de rapprochement bancaire,
La circularisation des banques en relation avec
l'entreprise;
Le contrôle des caisses, consiste notamment à
examiner la feuille d'inventaire et à tester la
justesse du journal de caisse au jour de
l'inventaire;
192
193. L'évaluation des soldes
Le contrôle de l'évaluation des soldes nécessite le
plus souvent:
le contrôle de la conversion au cours de clôture
des soldes de banques et caisses en devises
193
194. REVISION DES COMPTES DU CYCLE
"IMMOBILISATIONS“
Les contrôles substantifs mis en œuvre dans le
cadre de la révision des comptes vont porter
notamment sur:
l'exhaustivité des enregistrements;
la régularité des enregistrements;
la séparation des exercices;
l'existence des soldes;
l'évaluation des soldes;
la présentation des comptes et l'information en
annexe
194
195. Exhaustivité des enregistrements
Pour vérifier la comptabilisation des investissements
en immobilisations, l'auditeur peut réaliser un test
sur les charges d'exploitation, plus particulièrement
sur les charges d'entretien, afin de s'assurer qu'elles
ne comportent que de dépenses immobilisations.
Il a également la possibilité d'identifier
physiquement un certain nombre d'immobilisations,
par exemple à l'occasion d'une visite ou d'un
inventaire de stock, et de vérifier, que celle-ci
apparaissent effectivement dans les comptes
d'immobilisations
195
196. Régularité des enregistrements
La régularité des opérations affectant les
immobilisations comptabilisées à l'actif du bilan
peuvent être contrôlée:
196
197. par un test visant à vérifier, pour les principales
acquisitions de l'exercice:
le caractère immobilisale de la dépense portée en
compte des immobilisations,
la propriété juridique des immobilisations,
la conformité des taux et mode d'amortissement
retenus avec les principes comptables généraux,
enfin la date retenue comme point de départ de
l'amortissement;
197
198. par examen des pièces justificatives (acte notarié,
facture de cession) des sorties d'immobilisations
significatives de l'exercice.
198
199. L'existence des soldes
Pour valider les soldes, l'auditeur peut procéder
au rapprochement du fichier des immobilisations
avec la comptabilité et à un sondage sur
l'existence physique des principales
immobilisations
199
200. il peut procéder également à des confirmations
externes:
demande de confirmation de propriété foncières
aux bureaux de conservation des hypothèques;
Obtention d'un état des privilèges et
nantissements (informations à fournir dans
l'annexe sur les engagements hors bilan liés aux
immobilisations)
L'auditeur peut également contrôler la
justification des comptes d'avances et acomptes
versés.
200
202. S'agissant des amortissements, l'auditeur
procède:
à l'examen des principes retenus par l'entreprise
pour s'assurer qu'ils sont cohérents avec ceux de
l'exercice précédent;
à la vérification par sondage des taux et modes
d'ammortissement retenus pour les
immobilisations acquises au cours des exercices
antérieurs;
au contrôle du calcul de la dotation aux
amortissements pratiquée sur les principales
immobilisations acquises au titre de l'exercice; 202
203. au contrôle du calcul des amortissements
dérogatoires.
L'auditeur effectue un travail particulier pour les
immobilisations en cours. Il s'assure notamment
qu'elles ne doivent pas donner lieu à la
constatation d'un amortissement.
203
204. Autres contrôles
Dans le cadre des travaux de révision des
immobilisations corporelles et incorporelles,
l'auditeur peut procéder également à:
l'examen de l'application des modes et taux
d'amortissement au regard de la réglementation
fiscal;
204
205. au contrôle de calcul et du traitement fiscal des
plus ou moins-values sur cessions,
au contrôle du traitement de la TVA sur les
cession.
205
206. LA PHASE DE CONCLUSION
I Le projet de rapport d'audit
II La réunion de clôture
A Les 4 principes
B L'organisation et le déroulement de la mission
III Le rapport d'audit
A Les principes
B La forme
C Les opinions
206
207. PHASE DE CONCLUSION
L’Auditeur va rédiger un Projet de Rapport d’audit
pour permettre la validation générale, lors de la
réunion de clôture et de validation afin d’aboutir
au Rapport d’Audit en son état final.
207
208. I LE PROJET DE RAPPORT D'AUDIT
C’est déjà le Rapport d’Audit, à ces 3 différences
près, c’est pourquoi on le nomme « provisoire »:
absence de validation générale
absence de réponses aux recommandations
absence de plan d’action
Ce document va constituer l’ordre du jour de la
réunion de clôture.
208
209. II LA REUNION DE CLOTURE
Elle réunit exactement les mêmes participants
que la réunion d’ouverture.
On va donc retrouver l’audité, ses collaborateurs
et éventuellement sa hiérarchie
209
210. Les 4 principes de la réunion :
Cette réunion de clôture obéit à quatre principes :
Le principe du « livre ouvert »
Il est fondamental.
C’est l’affirmation que rien ne saurait être écrit
dans le Rapport d’Audit avant qu'il soit au
préalable présenté et commenté aux audités.
210
211. Le principe du « ranking »
Les recommandations des auditeurs figurant dans
le Projet de Rapport sont présentées en fonction
de leur importance.
On effectue donc un classement des constats à
partir de l’analyse des conséquences.
211
212. Le principe de « l’action immédiate »
Dès que l’audité est informé, on va l’encourager -
sans attendre la publication du Rapport officiel - à
prendre immédiatement des mesures correctives,
s’il en a les moyens.
Si tel est le cas, le Rapport mentionne que des
dispositions ont été prises aussitôt et ont déjà
porté leurs fruits.
212
213. B-l’organisation et le déroulement de la réunion
L’ordre du jour est constitué par l’examen du
Projet de Rapport qui est distribué à chaque
participant, si possible quelques jours avant la
réunion afin d’en permettre la lecture.
Cet examen se fait à partir d’une présentation
réalisée par les auditeurs, elle permet de régler
les contestations éventuelles.
213
214. La présentation
Les points essentiels sont systématiquement
illustrés par des constats précis issus des
FRAP : pas d’affirmation, ni de jugement sans
exemple tiré des opérations d’audit.
214
215. Les contestations
Si le travail a été bien fait, si les constats ont été
validés pas à pas, la validation générale ne doit
pas poser de problème.
215
216. Mais une contestation peut parfois surgir et deux
situations sont alors possibles :
ou l’auditeur est en mesure de fournir l’élément de
preuve sur lequel il assoit son affirmation et la
contestation s’éteint aussitôt
ou bien, il n’est pas en mesure de fournir cet élément
et c’est sans doute parce que ses conclusions ont été
trop hâtives ou qu’il n’a pas su préserver et classer
ses éléments de preuve.
S’il s’agit toutefois d’un problème essentiel (mais on
doit normalement disposer dans ce cas de tous les
arguments) une éventuelle suspension de séance va
permettre de réunir les éléments manquants.
216
217. III LE RAPPORT D'AUDIT
Le rapport obéit à un certain nombre de
principes, il respecte une certaine forme et son
contenu obéit à des normes.
217
218. A/ Les principes
Pas d’audit sans Rapport d’Audit
Le « Je n’ai rien à dire » ou « nous n’avons rien
trouvé » n’a pas lieu d’être.
Cette appréciation est donnée même s’il faut
conclure que l’ensemble des tests démontre une
parfaite adéquation.
Donc un Rapport est indispensable et il est
d’autant plus important que les observations à
faire sont nombreuses.
Ce document est le dernier acte officiel de la
mission d’audit (c’est le second principe).
218
219. Document final
La mission se termine avec la diffusion du Rapport
officiel. Par conséquent, il ne peut être question
d’y apporter des retouches de façon unilatérale et
à posteriori.
219
220. Présentation préalable aux audités
Rappelons que c’est un document final parce que
la précaution a été prise, au cours de la Réunion
de clôture, d’en présenter et d’en expliciter le
texte.
A défaut d’accord, chacun a une connaissance
exacte, et préalable à la diffusion, du contenu du
Rapport.
Le caractère définitif du document et sa
présentation impliquent un droit de réponse :
c’est le quatrième principe. 220
221. Droit de réponse de l’audité
Ce droit de réponse s’exerce d’une double façon :
de façon orale et informelle au cours de la
réunion de clôture.
de façon écrite et formelle, sur le rapport lui-
même (avant sa diffusion, l’auditeur est invité à
communiquer ses « réponses aux
Recommandations »).
221
222. Droit de réponse de l’audité
Ce droit de réponse s’exerce d’une double façon :
de façon orale et informelle au cours de la
réunion de clôture.
de façon écrite et formelle, sur le rapport lui-
même (avant sa diffusion, l’auditeur est invité à
communiquer ses « réponses aux
Recommandations »).
222
223. De manière générale, il faut noter :
qu’il n’a pas de commune mesure entre : l’effort
fourni et ce qui est écrit.
l’auditeur n’est pas obligé d’écrire tout ce qu’il
sait du sujet.
il n’est pas jugé au volume du rapport, mais à la
pertinence et au bien-fondé des remarques.
223
224. B/ La forme
Page de garde
Elle doit comprendre :
le titre de la mission et la date d’envoi du rapport qui
signe la date de clôture de la mission.
les noms des auditeurs et du chef de mission.
les noms des destinataires du rapport (si des extraits
partiels ont été diffusés, on indique également les
bénéficiaires de ces extraits). Il est très important que
tout au long de la ligne hiérarchique, chacun sache
très précisément qui a reçu le document.
224
225. une mention de « confidentialité » figure sur la page
de garde, ce qui conduit à numéroter les différents
exemplaires et à indiquer le numéro en face du nom
de chaque destinataire.
225
226. Sommaire
Cet ensemble introductif commence par le
sommaire détaillé du Rapport pour qu’on puisse
facilement se reporter à tel ou tel sujet.
226
227. L’introduction
Elle est en générale assez brève et doit comporter
deux informations :
le rappel du champ d’action et des objectifs de la
mission rappelant le but recherché et les
limites (dans le temps et dans l’espace) dans
lesquelles se sont situées les investigations.
un bref descriptif de l’organisation, de l’unité ou
de la fonction auditée.
227
228. La synthèse
Ce chapitre nettement détaché du reste, permet
au responsable de haut niveau d’arrêter là sa
lecture, sauf à se référer au détail sur tel ou tel
point s’il souhaite en savoir davantage. Par
conséquent, elle doit être :
brève (une page et demi-maximum)
précise et permettre au lecteur d’avoir une
opinion.
228
229. Le corps du rapport c’est le document intégral
destiné en premier lieu à l’audité et qui
comporte : constats, recommandations et
réponses aux recommandations, le tout présenté
dans l’ordre logique et cohérent du sommaire.
229
230. Conclusion
La véritable conclusion est la note de synthèse,
toutefois on peut ouvrir d’autres directions
possibles comme annoncer ou suggérer d’autres
missions dont l’intérêt aurait été révélé par la
présente mission d’audit.
Plan d’action
C’est un simple formulaire, qui permet à l’audité
d’indiquer pour chaque recommandation qui fera
quoi et quand.
230
231. Annexes
Recommandation générale sur la rédaction
Elle doit être précise et concise.
Il faut absolument une adéquation entre ce que
l’auditeur veut dire et ce qui est perçu.
L’ordre du rapport doit être logique sans pour autant
être le même que les tests.
N’écrire que ce qui sert à informer le lecteur ou ce
qui est basé sur des faits.
Le lecteur doit comprendre dès la première lecture si
c’est bon ou mauvais (pas d’ambiguïté, ni de plage
d’incertitude).
adopter un langage : prouvé, précis et ne prêtant pas
231