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MATHEMATIQUES
       – ANALYSE –
Réalisé par le professeur :
      M.REDOUABY



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Pour votre autoformation en économie et gestion.
ANALYSE

         Contenu du cours :

A.   Fonctions à une variable réelle

B.   Fonctions à deux variables réelles
Séance n° 1
A. Fonctions à une variable réelle

          1.Introduction
     a)   Notion de fonction
     b)   Notion d’injection
     c)   Notion de surjection
     d)   Notion de bijection
     e)   Bijection et bijection réciproque
a) Notion de fonction

                  Définition
    Une fonction est une relation entre deux
          ensembles E et F telle que :

Ø    Chaque élément de E (ensemble des
     antécédents) a au plus une image dans F
     (ensemble des images)
E
     f   F
         Y1
X1
X2       Y2
X3
         Y3
.
.
          .
.         .
          .
.
.        .
.
         .
Xn       .

         Ym
Ø   E = ensemble de départ, contient ‘n’ éléments :
                 X1 ; X2 ; X3 ; …. ; Xn ,
    Ce sont les antécédents
Ø   F = ensemble d’arrivée, contient ‘m’ éléments :
                  Y1 ; Y2 ; Y3 ; …., Ym
    Ce sont les images


Nous avons : f (x ) = y ; f (x2) = y3 ; f (x3) = y2 ;
                     1     1

                         …….. ; f (xn) = ym
ØY1 est   l’image de X1 ; X1 est l’antécédent de Y1
ØY3 est   l’image de X2 ; X2 est l’antécédent de Y3
……

ØYm est   l’image de Xn ; Xn est l’antécédent de Ym


      Pour que f soit une fonction,
     chaque élément de E doit avoir
       au plus une image dans F
Exemple
                       f
            IR                   IR
             x                    1
                 I

                                  x
f est une fonction car :
"xÎIR   ,   x a une image et une seule, sauf « 0 » qui
n’a pas d’image
Ø      Ainsi, par une fonction, un
    élément de E ne peut jamais avoir
    plus d’une image dans F
Exemple 1
          E          f          F
                                Y1
           X1
          X2                    Y2
          X3
                                Y3




f est une fonction car :
  f (x ) = y ; f (x ) = y ; f (x ) = y
      1 1          2     2      3      2
Exemple 2
          E          f          F

           X1
                                Y1
          X2
          X3



f est une fonction car :
   f (x ) = y ; f (x ) = y ; x3 n’a pas d’image
       1 1          2     1
   Chaque élément de E a au plus une image
Exemple 3
          E          f           F

          X1                     Y1
          X2                     Y2
          X3




f n’est pas une fonction car :
      x1 a deux images    Y et Y
                           1    2
Remarque Importante

         Fonction et Application
Une application est une fonction particulière.
C’est une fonction telle que chaque antécédent
a exactement une image (s’il y a un antécédent
qui n’as pas d’image alors c’est simplement une
fonction et non une application)
Exemple 1
          E
                     f          F

                                Y1
          X1                    Y2
          X2                    Y3
          X3                    Y4
          X4




Chaque antécédent a une image et une seul, f est
donc mieux qu’une fonction, c’est une application
Exemple 2
          E
                     f           F

                                 Y1
          X1                     Y2
          X2                     Y3
          X3                     Y4
          X4




x3    n’a pas d’image dans F, donc f n’est pas une
     application, mais simplement une fonction
Exemple 3
                        f
            IR                   IR
             x                    1
                 I

                                  x
f est simplement une fonction car et non une application
                 car 0 n’as pas d’image
Exemple 4
                      f
          IR                    IR
           x   I                x2

f est une application car chaque élément de IR admet
 une image et une seule « exactement une image »
b) Notion d’injection
        « fonction injective »

               Définition
f est une fonction de E vers F. f est dite
injective lorsque chaque élément de F a au
plus un antécédent dans E : un antécédent ou
rien
Exemple 1
          E
                      f          F

                                 Y1
          X1                     Y2
          X2                     Y3
          X3                     Y4
          X4




Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est
donc une fonction injective
Exemple 2
          E
                      f          F

                                 Y1

          X1                     Y2
          X2                     Y3
          X3
                                 Y4




Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est
donc une fonction injective
Exemple 3
   E
                f              F

                               Y1
   X1
   X2                          Y2
   X3
                               Y3
   X4
                               Y4




f n’est pas une fonction injective car :

Y1 a deux antécédents      :    x1   et   x2
Exemple 4
     IR             f           IR
      x      I                  x2
           f n’est pas injective car :
par exemple 1 a deux antécédents +1 et -1

      IR                f       IR
       .
       .                          .
       .                          .
      +1                          1
       0                          0
      -1                          .
       .                          .
       .                          .
       .
Par contre
            IR+                g          IR
              x      I                    x2
                         g est injective car :

Ø Si Y est négatif   (Y < 0) , alors Y n’a pas d’antécédent
Ø Si Y est positif   (Y ³ 0) ,Y a un seul antécédent : Y
A retenir
 f est une fonction de E vers F. f est injective si
 elle vérifie :

"x ;x ÎE          :     f (x ) = f (x ) Û x = x
  1 2                       1        2     1 2

 C’est-à-dire : deux antécédents ont la même
 image si et seulement si ils sont égaux
Remarque
f est une fonction de E vers F. Si f est
injective alors : Card E £ Card F
     Card E = nombre des éléments de E

              X1
              X2
              X3
               .
       E=      .
               .     : Card E = n
               .
               .
               .
              Xn
Remarque

Méthode de la règle : Voir TD
c) Notion de surjection
       « fonction surjective »

              Définition
f est une fonction de E vers F. f est dite
sujective lorsque chaque élément de F a au
moins un antécédent dans E : un antécédent
ou plusieurs antécédents
« fonction surjective »


f est surjective si et seulement si :

"yÎF         $xÎE /        f (x) = y
Exemple 1
          E
                    f          F

                               Y1
          X1
         X2                    Y2
         X3
         X4                    Y3




Chaque élément de F a au moins un antécédent, f
est donc une fonction surjective
Exemple 2
          E
                    f          F

                               Y1
          X1
         X2                    Y2
         X3
                               Y3
         X4




Chaque élément de F a au moins un antécédent, f
est donc une fonction surjective
Exemple 3
            E
                     f          F

                                Y1
            X1
            X2                  Y2
            X3
                                Y3
            X4
                                Y4


f n’est :
Øni injective : y a deux antécédents x et x
                 1                     1    4
Øni surjective : y4 n’a pas d’antécédent
Remarque
f est une fonction de E vers F. Si f est
surjective alors : Card E   ³   Card F
     Card E = nombre des éléments de E
Remarque

Méthode de la règle : Voir TD
d) Notion de bijection
          « fonction bijective »
                  Définition
f est une fonction bijective (ou une bijection) de
E vers F si et seulement f est une application
qui est à la fois injective et surjective

C’est-à-dire chaque élément de E a une image
et une seule et chaque élément de F a un
antécédent et un seul
Exemple 1
          E
                       f            F

                                    Y1
          X1
          X2                        Y2
          X3
                                    Y3
          X4
                                    Y4



f est une bijection de E vers F :
         Ø f est injective
         Ø f est surjective
Exemple 2
            E
                         f            F

                                      Y1
            X1
            X2                        Y2
            X3
                                      Y3
            X4
                                      Y4

                                      Y5



f n’est pas bijective de E vers F :
Ø f n’est pas surjective car y5 n’a pas d’antécédent
Exemple 3
          E
                       f            F

                                    Y1
          X1
          X2                        Y2
          X3
                                    Y3
          X4




f n’est pas une bijection de E vers F :
         Ø f n’est pas injective
         Ø f n’est pas surjective
Exemple 4
          E
                       f           F

                                   Y1
          X1
          X2                       Y2
          X3
                                   Y3
          X4




f n’est pas une bijection de E vers F car :
Ø f n’est pas une application : x3 n’a pas d’image
Remarque

f est une fonction de E vers F.
   Si f est bijective alors :
     Card E = Card F
e) bijection et bijection réciproque

         E       f      F
                 f-1
E        f              F
X1
X2                      Y1
                        Y2
X3                      Y3
.                        .
.
.                        .
                         .
.
.                        .
.                        .
Xn                      Yn



             f-1
              f
     x        f-1
                    y
bijection et bijection réciproque


Comment passer de f à f-1 et inversement :

          f (x) = y Û f -1(y) = x
Ainsi si:

            E    f   F
            X1
            X2       Y1
                     Y2
            X3       Y3
            .         .
            .
            .         .
                      .
            .
            .         .
            .         .
            Xn       Yn
alors:

         F
              f-1   E
                    X1
         Y1         X2
         Y2         X3
         Y3         .
          .         .
          .         .
          .
                    .
                    .
          .         .
          .         Xn
         Yn
Relation fondamentale entre f et            f -1



           E          f             F
                      f-1
                      f
               x      f-1       y

"xÎE:f -1of (x) = x       et   "yÎF:f of -1(y) = y
Exemple
          IR+         f       IR+
           x  I                x2
          IR+        f-1      IR+
           x  I                 x
On a : "x ÎIR +     f -1o f (x) = x 2 = x = x

  et :   "x ÎIR +    f o f -1(x) = ( x )2 = x
Exemple
            IR*+            f = ln       IR
             x    I                     ln x
             IR           f-1 = exp     IR*+
              x       I                   ex
On a :    "x ÎIR*+           f -1o f (x) = eln x = x
   et :    "x ÎIR           f o f -1(x) = ln ex = x
Séance n° 2
Remarque
                  Relation entre
 la courbe de f et la courbe de sa réciproque f-1


ØA retenir : La courbe de f «Cf» et la courbe
de sa fonction réciproque f-1 «Cf-1» sont
symétriques par rapport à la 1ère bissectrice
(la droite d’équation y = x)
Y
2ème bissectrice                     Y=x

                   1




                           45°             x
                                 1




1ère bissectrice
Exemple
 la courbe de ln « logarithme népérien » et la
courbe de sa réciproque exp « exponentielle »
sont symétriques par rapport à la droite y = x


                        Cexp       Y=x


                                    Cln
A. Fonctions à une variable réel


    2. Domaine de définition

       IR        f   IR
        xI          f (x )
 D = íxÎIR  x
     ì
     ï
                admet une image ü     ý
  f ïî                                þ

   = ïxÎIR  f (x) est définie « on peut
     ì
     í
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      î                         la calculer » þ
Exemples

1. Fonctions polynômiales :

       f (x) = a n xn +....+ a1x + a0
fonction polynômiale (ou polynôme) de degré n

               Df = IR
Fonctions polynômiales

                   Exemples :
•   f (x) = 3x2 + x -5   ;

•   f (x) = 7x3 - x 2 + x +15   ;

•   f (x) = 7x5 - x 4 + x 2 - 24    ;
Pour toutes ces fonctions :
              Df = IR =]- ¥;+¥[
Exemples

2. Fonctions rationnelles :

               f (x ) = P(x)
                        Q(x)
       P(x) et Q(x) sont deux polynômes

          Df = xÎIR  Q(x) ¹ 0ü
                ì
                ï
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                ï
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                î                  þ
Fonctions rationnelles
               Exemple :

          f (x ) =      2x +1
                   (x -1)(x +1)
                     2       2

Q(x) = 0 Û (x2 -1)(x2 +1) = 0 Û x2 -1= 0
Car x 2 +1¹ 0 , ainsi :

Q(x) = 0 Û x 2 =1Û x = ±1 Þ Df   = IR - ±1
                                      ì
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                                           þ
                                      î

       Df =]- ¥;-1[È]-1;1[È]1;+¥[
Exemples
3. Fonctions racines (nèmes) :

    f (x) = n u(x) ; n est un entier naturel non nul
         n = 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; ……….

A retenir :

• Si n est pair :   Df = xÎIR  u(x) ³ 0
                         ì
                         ï
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                         ï
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                                               ý
                         î                     þ

• Si n est impair :   Df = Du
Fonctions racines (nèmes)
                  Exemples :

• « racine carrée » :   f (x) = 2x +1
On doit avoir :
    2x +1³ 0 Û x ³ -1/ 2 Þ Df =[-1/ 2;+¥[
• « racine cubique » :   f (x ) = 3   2x +1
 u(x) = 2x +1 définie quelque soit x donc
         Df = Du = IR =]- ¥;+¥[
Exemples
4. Fonctions puissances :

     f (x) = u(x)a ; a est un        nombre rationnel

                  a = m/n
    m et n sont deux entiers naturels non nuls

On écrit :   f (x) = u(x)m / n = (u(x)m)1/ n

             Þ f (x ) = n u (x ) m
Fonctions puissances
                    Exemples :

1.     f (x) = (2x +1)4 / 5 ici a = 4 / 5
     On a : f (x) = 5   (2x +1)   4   ; racine impaire,

on regarde alors le domaine de définition de
(2x +1)4 :

(2x +1)4 est une fonction polynômiale définie
sur IR donc :   Df = IR
Fonctions puissances
                     Exemples :

2. f (x) = (2x +1)- 3/ 4
On a : f (x) =
                   1                  ; racine paire,
                  4 (2x +1)3

on doit avoir :   (2x +1)3 ³ 0   et   (2x +1)3 ¹ 0
     (2x +1)3 > 0 Û 2x +1> 0 Û x > -1/ 2
            Df =]-1/ 2;+¥[
Exemples
5. Fonctions logarithmiques :

f (x) = ln(u(x)) ; ln désigne le logarithme népérien
            Df = xÎIR  u(x) > 0ü
                 ì
                 ï
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                 î                    þ


Exemple :    f (x) = ln(1- x 2)
        ì                 ü
Df = xÎIR 1- x > 0
        ï
        í
                     2    ï
                          ý   ;
        ï                 ï
        î                 þ
   or   1- x 2 = (1- x)(1+ x) , tableau des signes
Fonctions logarithmiques

Exemple :       f (x) = ln(1- x 2)
  x    ¥          -1       1
 1-x        +          +   0   -

1+x         -     0    +       +
1-x2        -     0    +   0   -


  Ainsi :       Df =]-1;+1[
Exemple 2 : f (x) = ln((2x + 7)(x -5))
      Df = xÎIR  (2x + 7)(x -5) > 0ü
            ì
            ï
            í
            ï
                                    ý
            î                          þ

Tableau des signes :
           x        -7/2       5
         2x+7      - 0     +       +

          x-5      -       -   0   +
         Produit   +   0   -   0   +
Donc :
          Df =]- ¥;-7 / 2[È]5;+¥[
Exemples
6. Fonctions exponentielles :

     f (x ) = eu (x )   ; alors   Df = Du
    « l’exponentielle est toujours définie »
Exemples :

  f (x) = ex + x + 2 Þ D = IR ;
             2
•
                           f
• f (x) = e x Þ D = IR +             ;
                       f
  f (x ) = e1/(x - 2) Þ D = IR - ì2ü
                                 ï
•                                í ý
                         f       ï þ
                                 î
A. Fonctions à une variable réel


                3. Continuité

         IÌ IR         f        IR
           x I                 f (x )
f est une fonction définie sur un intervalle I de IR
3. Continuité
a) Continuité en un point a :




                                a droite de a
      a gauche de a
                      a
3. Continuité

a) Continuité en un point a :

Définition : f est continue au point a lorsque :

     lim f (x) = lim f (x) = f (a)
        +       x ®a -
   x ®a
limite à droite = limite à gauche = image de a
Exemples
            ì
               x ;si xÎ[0;1]
1.    f (x ) =
            ï
            ï
            í                    ; continuité en 1
            ï
            ï
            î
               2 - x ;si xÎ]1;2]

On a :     lim f (x) = lim 2 - x = 1 =1
         x ®1 +       x ®1+
           lim f (x) = lim x = 1 =1
         x ®1 -       x ®1-

 et   f (1) = 1 =1 ; f est donc continue au point 1
ì
            ïx +1;si xÎ[0;1[
            ï
2.   f (x) = 2 - x;si xÎ]1;2]
            ï
            í                    ; continuité en 1
            ï
            ï
            ï
             f (1) = 3/ 2
            î

On a :
           lim f (x) = lim 2 - x = 2 -1=1
         x ®1 +         x ®1  +
           lim f (x) = lim x +1=1+1= 2
         x ®1 -        x ®1   -
                 et f (1) = 3/ 2 ;
         f est donc discontinue au point 1
3. Continuité

b) Continuité sur un intervalle :

                  Définition :

f est continue sur l’intervalle I=[a;b] lorsque f
est continue en tout point de l’intervalle ouvert
]a;b[ ; continue à gauche de b et continue à
droite de a.
•   f est continue à gauche de b lorsque :
           lim f (x) = f (b)
         x ®b -
•   f est continue à droite de a lorsque :
           lim f (x) = f (a)
         x ®a +
Continuité sur un intervalle [a ; b]




    à droite de a       à gauche de b


a                   x                   b
Exemples

     1. f (x) =
                x ;si xÎ[0;1]
                 ì
                 ï
                 ï                         ;
                 í
                2 - x ;si xÎ]1;2]
                 ï
                 ï
                 î


f est continue sur l’intervalle [0 ; 2] car :
• f est continue en tout point de l’intervalle
  ]0 ; 2[ (en particulier au point 1),
• f est continue a droite de 0 et à gauche de 2.
Exemples


           ì
           ï x +1;si xÎ[0;1[
           ï
2.   f (x) = 2 - x;si xÎ]1;2] ;
           ï
           í
           ï
           ï
           ï
             f (1) = 3/ 2
           î

f n’est pas continue sur l’intervalle [0 ; 2] car
   elle discontinue au point 1
Séance n° 3
Propriétés des fonctions continues

      Si f et g sont deux fonctions continues sur
      un intervalle I alors :

•     f + g est continue sur I
•     af est continue sur I (aÎIR)
•     f ´g est continue sur I
•     f / g est continue sur I ( g ¹ 0 sur I )
Conséquences


•   Les fonctions polynômiales sont continues
    sur IR

•   Les fonctions rationnelles ; racines nèmes ;
    puissances ; logarithmiques et
    exponentielles sont continues sur leurs
    domaines de définition
bijection et bijection réciproque

             I         f         J
                       f-1
f est une fonction bijective de I vers J. Si f est
continue sur l’ intervalle I alors sa fonction
réciproque f-1 est continue sur l’intervalle J
(car les courbes de f et f-1 sont symétriques par
rapport à la droite d’équation y = x)
Remarque



 f est continue sur l’ intervalle I
               Û
   sa courbe Cf est continue
« ne présente aucune coupure »
      Voir TD (Exercice 2)
Théorème des Valeurs Intermédiaires
             « T.V.I »

T.V.I : Si f est continue sur l’intervalle [a; b]
et   f (a)´f (b) < 0 alors f s’annule sur ]a ; b[ ;
C’est-à-dire :   $cÎ]a;b[ tel que : f (c) = 0
Interprétation géométrique


                             f(b) > 0


     a                       b
              c
      I                      I

   f(a) < 0
Ou


f(a) > 0


   a            b
            c
   I             I

                f(b) < 0
Exemple
Montrer que la fonction f (x) = x3 + x -3
s’annule (au moins une fois) sur [0 ; 2]

Ø La fonction f est une fonction polynomiale
donc définie et continue sur IR, en particulier
sur l’intervalle [0 ; 2]. De plus :
       f (0) = -3< 0 et f (2) = 7 > 0
Donc d’après le T.V.I : $cÎ]0;2[
          tel que f (c) = 0
A. Fonctions à une variable réel


            4. Dérivabilité

    IÌ IR          f       IR
      x I                 f (x )
 f est une fonction définie sur un intervalle I
        I          I                I
        a         x0                b
a) Dérivabilité en un point x0

                  Définition
On dit que la fonction f est dérivable en x0 si :
                     f (x ) - f (x )
           lim                    0 existe.
          x®x           x-x
                 0            0
Cette limite « quand elle existe » est appelée :
    dérivée de f au point x0 et on la note f’(x0)
Ainsi

                         f (x ) - f (x )
     f '(x0) = lim                    0
              x®x           x-x
                     0            0

                A retenir :
toutes les formules de dérivation qu’on
utilise sont une conséquence directe de
              cette définition.
Exemples

1. Pourquoi la dérivée d’une constante est
   égale à 0 ?

   On pose :   f (x) = C , soit x0ÎIR

                                  IR
                  I
                  x0
f (x ) - f (x )
  f '(x0) = lim                     0
           x®x           x-x
                 0              0

          = lim  C-C = 0
           x ® x x-x
                  0         0
Ainsi :   "x0ÎIR, f '(x0) = 0
Ou encore (en notant x au lieu de x0) :
          "xÎIR,         f '(x) = 0
Exemples

2. Pourquoi :   (ax2 + bx + c)'= 2ax + b
On pose : f (x) = ax 2 + bx + c , soit        x0ÎIR
                    I
                    x0

                             f (x ) - f (x )
       f '(x0) = lim                      0
                 x®x            x-x
                         0            0
Donc :
            (ax    2
                       + bx + c) - (ax + bx + c)
                                      2
= lim                                 0    0
  x®x                         x-x
        0                           0
            a (x   2
                       - x ) + b(x - x )
                          2
= lim                     0           0
  x®x                    x-x
        0                      0
= lim a(x + x0) + b = a(x0 + x0) + b
 x®x
       0
= 2ax0 + b
Ainsi :

   "x ÎIR, f '(x ) = 2ax + b
     0          0       0
Ou encore (en notant x au lieu de x0) :
   "xÎIR, f '(x) = 2ax + b
finalement :

  f (x) = ax2 + bx + c Þ f '(x) = 2ax + b
Exemples
                æ ö'
                ç1÷     1
3. Pourquoi :   ç ÷ =-
                ç ÷      2
                çx÷
                è ø    x
 On pose : f (x) =
                   1        , soit   x0ÎIR*
                   x
                          f (x ) - f (x )
      f '(x0) = lim                      0
                x®x          x-x
                      0              0
Donc :
                  1- 1                 x0 -x
                  x x0                 xx 0
f '(x0) = lim              = lim
        x®x       x-x0       x®x       x-x0
              0                    0
                  - (x - x 0 )    1
      = lim             = lim -
       x ® x xx (x - x ) x ® x   xx 0
            0  0      0        0
        1 Þ f '(x ) = - 1
      =- 2       0       2
        x0             x0
finalement :

    "x ÎIR*, f '(x ) = - 1
      0           0     x 2
                                0
    Ou encore (en notant x au lieu de x0) :

       "xÎIR*, f '(x) = - 1
                           2
                         x
ØLes formules qui suivront sont aussi
conséquence  directe de   la  définition
précédente :
b) Mémento du petit dériveur

     fonction     fonction dérivée
        ax+b             a

     xa ( aÎQ )       axa -1

          x            1 /2 x


        lnx            1/x
fonction   fonction dérivée
    ex           ex

  Sin x        Cos x

   Cos x       -Sin x

   tanx       1+ tan2x
Plus général : (u désigne une fonction)


        fonction    fonction dérivée
           au+b            au’

       ua ( aÎQ )      au'´ua -1

             u          u' /2 u


           lnu           u'/u
fonction   fonction dérivée
    eu          u'´eu

  Sin u      u'´Cos u

   Cos u      -u'´Sin u

   tanu     (1+ tan2u)´u'
Sans oublier, lorsque la fonction se présente
 sous forme de « blocs », qu’on a :

          fonction    fonction dérivée
             u+ v          u'+v'

             u´v          u'v+uv'

             u/v       (u'v-uv')/v2

             uov          (u'ov)´v'
Exercice
Calculer les dérivées des fonctions suivantes :

            2x
1. f(x) = 2
           x -1
2. f(x) = ln(x 2 + x - 3)
3. f(x) =   x eSinx
          5 (x +1)3
4. f(x) =
5. f(x) =(x 2 +1)2/15
c) Dérivabilité sur un intervalle


                 Définition
Une fonction f est dérivable sur l’intervalle
[a ; b] si elle est dérivable en tout point
de [a ; b]
Exemples

1.   f (x ) = x   définie et continue sur   [0;+¥[

     f '(x) =  1 définie pour xÎ]0;+¥[
              2 x
Donc la fonction f n’est pas dérivable sur
[0;+¥[ car f n’est pas dérivable en 0, mais
dérivable seulement sur l’intervalle ]0;+¥[
Exemples

  2.   f (x ) = 3   x -1   définie et continue IR

                     Question :
  f est-elle dérivable sur l’intervalle [0 ; 2] ?

f (x ) = 3   x -1 = (x -1)1/ 3 Þ f '(x) = 1 (x -1)- 2 / 3
                                          3

                     f '(x) =         1
  C’est-à-dire :
                                33   (x -1)   2
f '(x) =        1
                       3 (x -1)
                        3       2

donc f n’est pas dérivable en x = 1, et par
conséquent f n’est pas dérivable sur l’intervalle
[0 ; 2]
Remarques
1. f est dérivable en x0   Þ f est continue en x0

2. f est dérivable sur [a ; b]   Þ   f est continue
   sur [a ; b]
Donc « contraposée »

3. f est discontinue en x0   Þ f n’est pas
   dérivable en x0


4. f est discontinue sur [a ; b]   Þ f n’est pas
   dérivable sur [a ; b]


Contraposée :       pÞ q     Û non q Þ non p
la fonction f n’est pas dérivable en x0
      car elle est discontinue en x0




                    x0
Séance n° 4
Exercice « Corrigé »
Calculer les dérivées des fonctions suivantes :
          2x Þ f '(x) = - 2(x +1)
                                   2
1. f(x) = 2
         x -1             (x -1)
                            2    2


            ln(x 2 + x -3) Þ f 'x) =    2x +1
2. f(x) =
                                       x + x -3
                                        2

3. f(x) =  x eSinx
    Þ f '(x) =  1 eSinx + x CosxeSinx
               2 x
Exercice « Corrigé »

4. f(x) = 5 (x +1)3 = (x +1)3 / 5
       Þ f '(x) =      3
                    55   (x +1)   2


5. f(x) =   (x 2 +1)2/15
       Þ f '(x) =          4x
                    1515 (x 2 +1)13
Théorème de Rolle
                 Théorème :
Si f est une fonction continue sur l’intervalle
[a ; b] ; dérivable sur l’intervalle ouvert ]a ; b[
et : f (a) = f (b) alors :

      $cÎ]a;b[ tel que f '(c) = 0
Interprétation géométrique
                             f’(c) = 0



f(a) = f(b)


                         a       I       b
                                 c



                Il y a au moins un point de la courbe
                     où la tangente est horizontale
Remarque
Les hypothèses du Théorème de Rolle :
  a) f est continue sur [a ; b]
  b) f est dérivable sur ]a ; b[
  c) f(a) = f(b)
sont nécessaires.
Exemple
Peut-on appliquer le Théorème de Rolle
à la fonction :

         f (x) =1- (x -1)
                   3       2

sur l’intervalle [0 ; 2] ?
Réponse
a)    f (x) =1- 3   (x -1)   2
                             : la racine cubique
     « racine impaire » est définie sur IR, donc

                     Df = IR
• f est la somme d’une fonction constante
«1» et d’une fonction racine « - 3 (x -1) 2 »
donc continue sur son domaine de définition IR,
en particulier f est continue sur l’intervalle [0 ; 2]
Réponse
b)   f (0) =1- (0 -1)
              3       2 =1- 3 1 = 0

     f (2) =1- (2 -1)
              3       2 =1- 3 1 = 0


              ainsi   f(0) = f(2)
Réponse
c) Dérivabilité de f sur l’intervalle ]0 ; 2[

    f (x) =1- 3 (x -1) =1- (x -1)2 / 3
                              2


          Þ f '(x) = -    2
                       33 x -1
Ø f n’est pas dérivable en x = 1 « f’(1) n’est
  pas définie », donc f n’est pas dérivable
   sur l’intervalle ]0 ; 2[
Conclusion
   On ne peut pas appliquer le Théorème de

Rolle à la fonction f (x) =1- 3   (x -1)   2

sur l’intervalle [0 ; 2] car l’hypothèse de
dérivabilité n’est pas vérifiée !!!

Voir Exercice 5, Série de TD
Théorème des accroissements finis
                  « T.A.F »
Théorème :    Si f est une fonction :
      a) continue sur [a ; b]
      b) dérivable sur ]a ; b[

   alors : $cÎ]a;b[ tel que :

       f (b) - f (a) = (b - a)f '(c)
2ème version « T.A.F »

Théorème :   Si f est une fonction :
      a) continue sur [a ; b]
      b) dérivable sur ]a ; b[

   alors : $cÎ]a;b[ tel que :

             f (b) - f (a) = f '(c)
                 b -a
3ème version « T.A.F »
… premier développement limité
Théorème :   Si f est une fonction :
      a) continue sur [a ; b]
      b) dérivable sur ]a ; b[

   alors : $cÎ]a;b[ tel que :

         f (b) = f (a) + (b - a)f '(c)
Remarque : Pourquoi on dit :
       accroissements finis ?
Comme      f (b) - f (a) = (b - a)f '(c)
                  « 1ère version »

Si la dérivée première « f’ » est une fonction

bornée :   f '(x) £ M sur l’intervalle considéré,
alors on a :   f (b) - f (a) £ M(b - a)
Ainsi, si l’ordre de grandeur de f’ est fixé,
les accroissements de la fonction f « f(b)-
f(a) » sont bornés « finis »
Interprétation géométrique

 $cÎ]a;b[              f (b) - f (a) = f '(c)
               tel que
                           b -a

Veut dire : Il y a au moins un point de la courbe
où la tangente est parallèle au segment AB
Interprétation géométrique

                       B


         A



          a   c        b




 Il y a au moins un point de la courbe
où la tangente est parallèle au segment
                   AB
Conséquences

    f est une fonction continue et dérivable sur
    l’intervalle [a ; b] :
• Si f’(x)=0 ( "xÎ[a;b] ) alors f est constante

• Si f’(x) ³0 ( "xÎ[a;b]) alors f est croissante

• Si f’(x) £ 0 ( "xÎ[a;b]) alors f est décroissante

     … sur l’intervalle [a ; b]
Preuve
    a       x    c       y             b
     I      I     I      I              I

    Soient x et y deux nombres quelconques
    de l’intervalle [a ; b] tels que : x£ y

• Si f’(x)=0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :

 f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) = (y - x)´0 = 0
 Þ f (y) = f (x) : f est donc constante sur
                      l’intervalle [a ; b]
Preuve

• Si f’(x) ³ 0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :

       f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) ³ 0

     y - xcar0:
           ³          f '(c) ³et Þ f (y) ³ f (x)
                              0
  f est donc croissante sur l’intervalle [a ; b]
Preuve

• Si f’(x) £ 0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F :

       f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) £ 0

     y - xcar0:
           ³          f '(c) £et Þ f (y) £ f (x)
                              0
 f est donc décroissante sur l’intervalle [a ; b]
A. Fonctions à une variable réel

      5. Calcul de limites
     « Règle de l’HOSPITAL »

Exemple :    lim Sinx = ?
            x®0 x
Problème : lorsque x ® 0 :

      Sinx ® 0 et x ® 0
La forme indéterminée 0 =?
                      0
             Exemples :

1.       x2 = lim x = 0;
     lim x
     x®0      x®0

2.   lim 2x = lim 1 = ±¥ ;
     x®0 x    x®0 x
3.   lim 5x = 5 .
     x®0 x
La forme indéterminée


Nous avons une forme indéterminée
lorsqu’on ne peut pas prévoir le résultat
d’avance.
        Les formes indéterminées :
0 = ? ; ¥ = ? ; ¥ -¥ = ? ;
0       ¥                  0´¥ =?
La forme indéterminée         0 =?
                                 0
Pour la forme indéterminée 0 = ? , on peut
                           0
utiliser la Règle de l’Hospital :


R-H :    Si    lim f (x) = lim g(x) = 0
              x®a         x®a

            lim f (x) = lim f '(x)
     alors x®a         x®a g'(x)
                g(x)
Exemples
1.    lim Sinx = ?
     x®0    x
         Règle de l’Hospital :
 lim Sinx = lim Cosx = Cos0 =1
x®0 x      x®0 1
Exemples
2.     lim ln x = ?
       x®1x -1
           Règle de l’Hospital :
     lim ln x = lim 1/ x =1/1=1
     x®1x -1 x®1 1
Exemples
3. lim ex -1= ?
  x®0+ x2
      Règle de l’Hospital :
  lim+ ex -1=
 x®0 x2
             0
  lim+ ex = e = 1 = +¥
 x®0 2x 0+ 0+
Remarque
 La règle de l’Hospital est un outil
puissant pour le calcul des limites.
Elle peut être utilisée plusieurs fois
              de suite.
Exemples
4.
     lim ex - x -1= ?
     x®0 x 2
     Règle de l’Hospital « 1ère fois »:
           = lim ex -1
            x®0 2x
      Règle de l’Hospital « 2ème fois »:
                           0
         = lim ex = e = 1
          x®0 2 2 2
Exemples
5. lim sin x - x - x3 = ?
  x®0+       x4
   Règle de l’Hospital « 1ère fois »:

   = lim+ Cosx -1-3x2
    x®0       4x3
  Règle de l’Hospital « 2ème fois »:
      = lim+ -Sinx -6x
       x®0     12x2
Exemples
Règle de l’Hospital « 3ème fois »:

= lim+ -Cosx -6 = -7 = -¥
 x®0     24x      0 +
Séance n° 5
A. Fonctions à une variable réel



  6. Dérivées d’ordre supérieur;
       Formule de Taylor
     Développements limités
Dérivées d’ordre supérieur

La dérivée d’ordre n (on dit aussi : la
dérivée nème) s’obtient en dérivant f n
fois :

 f     on       f’    on      f’’    on      f(3)
      dérive         dérive         dérive
                on               on      f(n)
               dérive           dérive
Exemples
1. f (x) = ln x

•   f '(x) =1/ x ;
• f ''(x) = -1/ x2 ;
•   f (3)(x) = 2 / x3   ; …;

• f (n)(x) = (-1)n +1(n -1)!/ x n
Exemples
2.   f (x) = ex
•    f '(x) = ex    ;

•    f ''(x) = ex       ;…;

•    f (n)(x) = ex
Utilisation de la dérivée
     seconde « f’’ »
Convexité & Concavité



 f    on      f’    on      f’’
     dérive        dérive
Convexité


                 Définition
Une fonction          f est dite convexe sur
l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur
l’intervalle [a ; b] est au dessus de toutes ses
tangentes
Interprétation géométrique




               a           b




            fonction convexe :
la courbe est au dessus de ses tangentes
Concavité


               Définition
Une fonction         f est dite concave sur
l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur
l’intervalle [a ; b] est au dessous de toutes
ses tangentes
Interprétation géométrique




              a            b




            fonction concave :
la courbe est au dessous de ses tangentes
Convexité


                   Théorème
Si   f ''(x) ³ 0   ceci   "xÎ[a;b] , alors
la fonction f est convexe sur l’intervalle [a ;
b]
Concavité


                   Théorème
Si   f ''(x) £ 0   ceci   "xÎ[a;b] , alors
la fonction f est concave sur l’intervalle [a ;
b]
Exemples
Étudier la convexité des fonction
suivantes sur leurs domaines de
définition :

1.   f (x) = ln x   ;

2.   f (x) = ex
1.   f (x) = ln x ;

        f (x) = ln x Þ f '(x) =1/ x
Þ f ''(x) = -1/ x2 avec xÎD = IR*+
                                   f
ainsi   "xÎD on a f ''(x) < 0
            f
La fonction « ln » est concave sur     IR*+
Interprétation géométrique

                            lnx




 1



     La courbe de « ln » est concave
                sur IR*+
2.   f (x) = ex ;

  f ''(x) = ex > 0 ceci "xÎDf = IR

La fonction « exp » est convexe sur IR
Interprétation géométrique
                       exp



                   1




La courbe de « exp »
est convexe sur IR
Exercice
Étudier la convexité des fonctions suivantes
sur leurs domaines de définition :

1.   f (x) = x     ;

2.   f (x) =1/ x       ;

3.   f (x) = 3 x   ;

4.   f (x) = x3 -3x2 + x -5
Dérivées d’ordre supérieur
        Formule de Taylor

    f(b)

    f(a)

              a           b
    Question fondamentale en Analyse :
Connaissant la valeur de f au point a, peut-on
donner une estimation de f(b) ???
Exemple « Météo »

    24°

    21°

            Mardi      Dimanche


Connaissant la température enregistrée Mardi,
peut-on prévoir la température de Dimanche
prochain ???
Réponse « Taylor »
       f(b)

       f(a)
                  a              b

On peut donner une valeur approchée de f(b),
à condition de connaître f(a)…mais aussi :

f’(a) ; f’’(a) ; f(3)(a) ; f(4)(a) ; …. ; f(n)(a) ; …
A savoir :

Notre estimation de f(b) est meilleure lorsque :

Ø n est grand

Ø b est proche de a
                  proches
              I             I
              a             b
Exemple « Météo »

            ?
   22°

   21°
          Mardi Mercredi   Dimanche

Connaissant la température de Mardi, il est
plus simple de prévoir la température de
Mercredi « proche de Mardi » que celle de
Dimanche « loin de Mardi »
La « fameuse » Formule de Taylor
Théorème :       Si f est une fonction dérivable
à l’ordre n+1 alors :

f (b) = f (a) + (b - a)f '(a) + (b - a) f ''(a) +
                                     2

                                    2!
                                     n
    (b - a) f (3)(a) +...+ (b - a) f (n)(a) +
            3

       3!                        n!
            n +1
    (b - a)      f (n +1) (c) avec cÎ]a;b[
      (n +1)!                     I    I  I
                                a     c   b
Développements limités : a=0 et b=x
Théorème :        Si f est une fonction dérivable
à l’ordre n+1 alors :
                           2           3
f (x) = f (0) + xf '(0) + x f ''(0) + x f (3)(0) +
                            2!              3!
                    n                    n +1
           ...+   x     f (n)(0) +    x     f (n +1)(c)
                  n!                 (n +1)!

  avec   cÎ]0; x[                    c           x
                                     I           I
Notation de Young
         Formule de Taylor-Young
                          2           3
f (x) = f (0) + xf '(0) + x f ''(0) + x f (3)(0) +
                           2!         3!
                              n
                            x f (n)(0) + x ne(x)
                       ...+
                             n!
  avec e(x) =
                     x f (n +1)(c)
                 (n +1)!
Remarque
1.    e(x) ® 0 lorsque x ® 0
2.    e(x) n’est pas une fonction, c’est une
     manière symbolique d’écrire : quantité qui
     tend vers 0 avec x. Donc :
                              e
     Ø La différence de deux (x) n’est pas 0
               e
       mais un (x) , prendre par exemple x 2
       et x3
                          e            e
     Ø Le produit de deux (x) est un (x)
Quelques
  Développements limités importants
1. f (x) = ex ; La formule de Taylor-Young
  donne :
                 2           n
 e x = e0 + xe0 + x e0 +...+ x e0 + x ne(x)
                  2!         n!
 Ainsi :
                     2        n
   (D1) e x =1+ x + x +...+ x + x ne(x)
                    2!      n!
c’est-à-dire : pour x proche de 0
                 2        n
    e x »1+ x + x +...+ x
                2!      n!
           Exemple :

     e 0,1 »1+ 0,1+ 0,01+...
                     2
     e- 0,1 »1- 0,1+ 0,01-...
                       2
1 = (1- x)-1
            2. f (x) =               :
                       1- x
La formule de Taylor-Young donne :
•   f (0) =1 ;

•   f '(x) = -1´(1- x)- 2 ´(-1) Þ f '(0) =1 ;

•   f ''(x) = -2´(1- x)- 3´(-1) Þ f ''(0) = 2! ;
•   f (3) ( x) = -6´(1- x)- 4 ´(-1) Þ f (3) (0) = 3!
                                                   ;

• ...f (n)(0) = n!   on obtient ainsi :
1 =1+ x + x 2 + x3 +...+ x n + x ne(x)
 (D2)
      1- x
  En remplaçant x par –x on obtient : (D3)
 1 =1- x + x 2 - x3 +...+ (-1)n x n + x ne(x)
1+ x
  En intégrant D3 on obtient : (D4)
                     2           3                   n
                 x           x                (-1)
ln(1+ x) = x -           +           + ...+              x n +1 + x n +1e(x)
                 2           3                (n +1)!
Application : calcul de limites
 Exemple :
                               1

      Calculer lim (1+ x) x
               x ®0

          1    1            1 (x + xe(x))
                 ln(1+ x)
Ø (1+ x) x = e x          =ex
    Développement limité (D4) à l’ordre 1
Calcul de limites
Ainsi :
                1
                           (1+ e(x))
lim   (1+ x) x = lim e                 =e1=e
x ®0                x ®0


          car   e(x) ® 0
Séance n° 6
Calcul de limites
         « Exercice    »
Calculer :
                  1) x )
1. lim x(e - (1+         ;
   x ® +¥         x
     lim (1+ 5) x
2.                ;
   x ® +¥    x
lim (1+ 1 ) 3x
3.                  ;
   x ® +¥    x
        (x cos x -sin x)
4. lim              ; 2
   x ® 0 e x -1- x - x
                    2
corrigé
1. lim x(e - (1+
                 1) x ) = ?
  x ® +¥         x
                        1)
              x x ln(1+
On a : (1+ 1 ) = e      x
             x
Or lorsque   x ® +¥   alors   1 ®0
                              x
1 ) = 1 - 1 + 1 e( 1 )
Or ln(1+            2   2
         x x 2x x x
    Développement limité (D4) à l’ordre 2 !!


                Remarque :
           1
Ø    C’est   qui joue le rôle de x ici, car
           x
       1 ® 0 donc 1 est proche de 0
       x            x
Ainsi :
             x( 1 - 1 + 1 e( 1 ))
 (1+ 1 )x = e x 2x 2 x 2 x
     x
             1-  1 + 1 e( 1 )
                2x x x
          =e
                 -  1 + 1 e( 1 )
             1     2x x x
          = e ´e
Or pour t proche de 0 ( t® 0) on a :
              t
             e =1+ t + te(t)
  Développement limité (D1) à l’ordre 1 !!

Donc : ( t = -1/ 2x )
       -  1 + 1 e( 1 )
         2x x x               1 + 1 e( 1 )
   e                     =1-
                             2x x x
Par conséquent :

   (1+ 1 ) x = e1 ´(1- 1 + 1 e( 1 ))
       x               2x x x
             = e-   e + 1 e( 1 )
                   2x x x
finalement :

    x(e -(1+ 1 )x ) = x( e + 1 e( 1 ))
             x          2x x x
C’est-à-dire :
       x(e -(1+ 1 )x ) = e + e( 1 ))
                x        2      x
              Conclusion
        lim x(e -(1+ 1 )x ) = e
      x ® +¥         x        2

Car     lim e( 1 ) = lim e(t) = 0
      x ® +¥ x t ® 0
5) x
        2. lim (1+      :
          x ® +¥   x
                    x ln(1+ 5)
On a : (1+ 5) x = e         x
           x
Or : ln( +
        1  5) = 5 + 1 e( 1 )
           x x x x
 Développement limité (D4) à l’ordre 1
Car
     5 ® 0 lorsque x ® +¥
     x

                        x( 5 + 1 e( 1 ))
Donc :
         (1+ 5) x = e      x x x
             x
5+ e( 1)
C’est-à-dire : (1+
                   5) x = e      x
                   x
            lim (1+   5) x = e 5
Ainsi :
          x ® +¥      x

         lim e( 1 ) = lim e(t) = 0
Car
       x ® +¥ x t ® 0
1 ) 3x
          3. lim (1+        :
            x ® +¥   x
                       3x ln(1+ 1)
On a :   (1+ 1 ) 3x = e         x
             x
Or :   ln(1+ 1 ) = 1 + 1 e( 1 )
             x x x x
 Développement limité (D4) à l’ordre 1
Car
     1 ® 0 lorsque x ® +¥
     x

                          3x( 1 + 1 e( 1 ))
Donc :
         (1+ 1 ) 3x = e       x x x
             x
3+ e( 1)
C’est-à-dire : (1+
                   1 ) 3x = e     x
                   x
            lim (1+    1 ) 3x = e 3
Ainsi :
          x ® +¥       x
          lim e(   1 ) = lim e(t) = 0
Car
        x ® +¥ x t ® 0
Remarque
   Refaire le calcul des 3 limites
précédente en posant « au début » :

             t= 1
                x
4. lim (x cos x -sin x) :
                           2
       x ® 0 e x -1- x - x
                              2

Nous avons besoin des développements
limités de Cos x et Sin x à l’ordre 3, car
     le dénominateur montre qu’il faut
   développer la fonction ex à l’ordre 3
Développements limités à l’ordre 3
          de Cos x et Sin x

1. f (x) = Cosx La formule de Taylor-Young à
              ;
l’ordre 3 donne :
                                2
    Cosx = Cos0 + xCos'0 + x Cos''0
                           2!
                    3
                + x Cos (3) 0 + x3e(x)
                  3!
Or :   Cos0 =1 ;
            Cos'0 = -Sin0 = 0
            Cos''0 = -Cos0 = -1
            Cos(3)0 = Sin0 = 0
                           2
Donc :   Cosx =1+ 0x - x + 0x3 + x3e(x)
                        2
                               2
C’est-à-dire :   Cosx =1- x + x3e(x)
                           2
De même pour la fonction Sinus


1. f (x) = Sinx La formule de Taylor-Young à
              ;
l’ordre 3 donne :
                                2
      Sinx = Sin0 + xSin'0 + x Sin''0
                             2!
                    3
                + x Sin (3) 0 + x3e(x)
                  3!
Or :   Sin0 = 0 ;
            Sin'0 = Cos0 =1
            Sin''0 = -Sin0 = 0
            Sin(3) 0 = -Cos0 = -1
Donc :
                      2       3
                x ´0 + ´-1+ x3e(x)
                            x
Sinx = 0 + x´1+
                 2    6
                             3
C’est-à-dire :   Sinx = x - x + x3e(x)
                            6
x cos x -sin x =
Par conséquent :              2
                  x
                 e -1- x -  x
                                       2

  x(1- x 2 / 2) -(x - x 3 / 6) + x 3e(x)

            x 3 / 6+ x 3e(x)

Nous avons utiliser le D. L. de ex à l’ordre 3
-x 3 / 3+ x 3e(x) -1/ 3+ e(x)
=                  =
  x 3 / 6 + x 3e(x) 1/ 6 + e(x)

             Ainsi :
    lim (x cos x -sin x) = -2
                       2
   x ® 0 e x -1- x - x
                       2
2ème   Partie du Cours

B. Fonctions à deux
  variables réelles
Exemples introductifs
I. Une entreprise commercialise 3 produits :
   A, B et C. Le prix de vente unitaire du
   produit A est 12 DH, celui du produit B est
   15 DH et celui du produit C est 22 DH.
ØOn vend une quantité x du produit A, une
quantité y du produit B et une quantité z du
produit C. La recette R(x ; y ; z) est donnée
par :
      R(x ; y ; z) = 12x + 15y + 22 z
 La recette de cet exemple est une fonction
           de 3 variables x, y et z
Exemples introductifs
II. Une entreprise fabrique 2 produits A et B.
    Si x désigne la quantité fabriquée de A et
    y celle de B, la recette escomptée lors de
    la vente de x articles de A et de y articles
    de B est donnée par :
         R(x , y) = -3x2 -2y2 +220x +140y
Ø Le coût d’une unité de A (respectivement
  de B) qu’on note CA (respectivement CB)
  dépend des quantités x et y comme suit :
          CA = 2x +y et CB = x +3y
Exemples introductifs
a. Exprimer en fonction de x et de y le coût
   c(x , y) de fabrication de x unités de A et
   de y unités de B.
     Ø C(x , y) = x CA + y CB
                = x (2x +y) + y (x +3y)
                = 2x2 +3y2 +2xy
On obtient une fonction de 2 variables x et y
Exemples introductifs
b. Exprimer le bénéfice B(x , y) réalisé lors de
   la vente de x articles de A et de y articles de
   B.
Ø B(x , y) = R(x , y) – c(x , y)
     = (-3x2 -2y2 +220x +140y) – (2x2 +3y2 +2xy)
     = -5x2 -5y2 -2xy +220x +140y

le bénéfice est une fonction de 2 variables x et y
Séance n° 7
Exemples de fonctions à
           plusieurs variables
a.   f (x, y) = xe y + yex   : 2 variables


b. f (x, y) =
              x + y +100     : 2 variables
              y x
c.   f (x, y) = x3 + y3 -3xy   : 2 variables
Exemples de fonctions à
           plusieurs variables

d.   f (x, y, z) = xyz - x +5 y +3z : 3 var

e.   f ( x, y, z) = ln(x2 + y2 - 4z)    :3 var


f.   f ( x, y, z,t) = x3 + y2 - z + t   :4 var
Remarque
1. Dans le cas de n variables (    n³ 5 ), on
   peut noter les variables :
              x1 , x2 , x3 , … , xn
  la fonction f est notée dans ce cas :

             f(x1 , x2 , x3 , … , xn)
Remarque

2. On s’intéresse dans le cadre de ce cours
 aux fonctions de deux variables x et y

       (x, y)ÎIR´IR ®f (x, y)
1. Domaine de définition

D f Ì IR´ IR           f           IR
   ( x, y) I                     f ( x, y)
     Le domaine de définition est
     un domaine du plan IR2
               (IR2 = IR x IR)
Interprétation géométrique
              y

               Le plan IR2
                             x
Interprétation géométrique


                     Df




                 2
       Df Ì IR
Exemples
1.   f (x, y) = x2 + y2 - xy - 2x + y    :

Ø     "xÎIR        et   "yÎIR   on a :

     f (x, y) est définie (on peut la calculer)
                                   2
      Donc   D = IR´IR = IR
               f
                        x   y
Interprétation géométrique
D = IR´IR
 f
 le plan tout
    entier
Exemples
2.   f (x, y) = x ln(y) + y2 +3   :

Ø on doit avoir     y> 0   pour que f (x, y)
     soit définie, donc
              D = IR´]0,+¥[
                f
                     x       y
Interprétation géométrique
                y


                D
                    f
                             x

  la moitié
 supérieure
   du plan
Sans l’axe Ox
Exemples
3.   f (x, y) = ln(x) + ln(y) +1 :
Ø On doit avoir :    x >0   et   y> 0
         pour que   f (x, y) soit définie
      Donc   D =]0,+¥[´]0,+¥[
              f
                      x           y
Interprétation géométrique




                    D
                      f
                 ¼ du plan
                Sans les axes
Remarque
               à réviser :
Ø Équation d’une droite dans le plan IR2 :
 Une droite partage le plan en 3 zones…..
Ø Équation d’un cercle dans le plan IR2 :
 Un cercle partage le plan en 3 zones…..

                   Voir TD
Exercice
 Voir Exercice 1
« TD, Partie 2 »
2. Courbes de niveaux &
               Sections
         a) Courbes de niveaux :
Ø     Ce sont des sous ensembles du
    domaines de définition D.
Ø Elles correspondent à des coupes
  horizontales de la surface z = f(x , y)
  projetées sur le domaine de définition
  D.
a) Courbes de niveaux
                Définition
Ø La courbe de niveau k, notée Ck ou Nk,
  est l’ensemble des points du domaine de
  définition D tels que leur image f(x , y) est
  égale à k :
         C = (x, y)ÎD /f (x, y) = k
                ì
                ï
                í
                                            ü
                                            ï
                                            ý
          k     ï
                î                           ï
                                            þ
Exemple
         •   f (x, y) = y - x2   :

               2
Ø   D = IR
     f

Ø La Courbe de niveau k : On cherche les
  couples (x , y) du domaine de définition IR2
  tels que :
                f (x, y) = k
f (x, y) = k Û y - x2 = k Û y = x2 + k
La Courbe de niveau k est la parabole
d’équation y = x 2 + k :
Ø C0 : (k=0) parabole d’équation y= x 2

Ø C1 :(k=1)    //        //   y = x2 +1
Ø C-1 :(k=-1) //        //    y = x2 -1
b) Sections ou « abaques »

Ø   Elles correspondent à des coupes
    verticales de la surface z = f(x , y)
q Sections selon x

Ø On fixe x : ( x = k ) et on trace la
  courbe z = f(k , y) dans le plan Oyz
                    z

                                    y
q Sections selon y

Ø On fixe y : ( y = k ) et on trace la
  courbe z = f(x , k) dans le plan Oxz
                    z

                                    x
Exemple
        •   f (x, y) = ln(xy)   :

Ø Domaine de définition :
 xy > 0 Û x > 0    et   y> 0 ou x < 0 et y< 0
  D =]- ¥,0[´]- ¥,0[È]0,+¥[´]0,+¥[
    f
Interprétation géométrique




                    D
                      f
Section selon x = 1

Ø On fixe x : ( x = 1 ) et on trace la
  courbe : z = f(1 , y) = ln y (y>0)
   dans le plan Oyz
                    z            z=ln y

                                          y
Section selon y = -1

Ø On fixe y : ( y = -1 ) et on trace la
  courbe : z = f(x , -1) = ln -x (x<0)
   dans le plan Oxz
                       z
       z=ln -x

                                      x
3.       Dérivées partielles premières

     Ø      1 ère   notation :
                      f(x , y)
          Selon x                Selon y


         f’x(x,y)                   f’y(x,y)
 Deux dérivées partielles premières
2ème     notation
¶ : Se prononce « d rond »
             f(x , y)
   Selon x


 ¶f (x, y)              ¶f (x, y)
 ¶x                     ¶y
Règle de base
Les premiers pas…dans le calcul différentiel


   Lorsqu’on dérive par rapport à
    une variable, l’autre variable
      est supposée constante
Dérivées partielle première

           par rapport à x

                      f ( x, y ) - f ( x , y )
f x ( x0, y0) = lim
  '                          0         0   0
               x® x           x- x
                  0                0

     x est variable et tend vers x0,
      alors que y est fixé : y = y0
Dérivées partielle première

           par rapport à y

                       f ( x , y) - f ( x , y )
f y ( x0, y0) = lim
  '                        0              0   0
               y® y            y- y
                   0                  0

    x est fixé : x = x0 alors que y est
        variable et tend vers y0
Remarque
  Lorsqu’on calcule une dérivée
 partielle, on utilise les règles de
 dérivation d’une fonction d’une
           variable réelle
« car une des deux variable est fixée »
Exemples
  1. f (x, y) = x2 + xy + y4 +3 :
         Selon x         Selon y


f x (x, y) = 2x + y
  '                   f y(x, y) = x + 4y3
                        '
Exemples
      2. f (x, y) = xe y + x 2y :

         Selon x         Selon y

 ' (x, y) = ey + 2xy f y(x, y) = xey + x2
fx                     '
Exemples
      3. f (x, y) = x3 + y3 -3xy :
        Selon x         Selon y

f x (x, y) = 3x2 -3y f y(x, y) = 3y2 -3x
  '                    '
Séance n° 8
Dérivées partielles premières

                 f (x , y)
     Selon   x               Selon   y

 f’x (x , y)                 f’y (x , y)

         fonctions de 2 variables
Une dérivée partielle est une
 fonction de deux variables x et y,
on peut alors la dériver à son tour!
Schème de dérivation
                            f(x , y)
                      x                y

           f’x(x,y)                        f’y(x,y)
       x          y                    x          y

f’’xx(x,y)     f’’xy(x,y)        f’’yx(x,y)     f’’yy(x,y)
       quatre dérivées partielles secondes
Dérivées partielles secondes
           ou d’ordre 2
f’’xx   : On dérive f 2 fois par rapport à x

f’’xy   : On dérive f par rapport à x ensuite
        par rapport à y « dérivée croisée »

        : On dérive f par rapport à y ensuite
f’’yx   par rapport à x « dérivée croisée »

f’’yy   : On dérive f 2 fois par rapport à y
Exercice
Ø Calculer les dérivées partielles
  premières     et   secondes des
  fonctions suivantes :
 1. f (x, y) = 3x 2y - xy3 - x - y ;

 2. f (x, y) = x ln y + yln x ;

 3. f (x, y) =    2   2 ;
                 x +y
1. f (x, y) = 3x2y - xy3 - x - y :
                     x                  y

 f x ( x, y) = 6 xy - y3 -1
   '                           f y ( x, y) = 3x2 - 3xy2 -1
                                 '

     x                   y        x
                                                    y
           f xy ( x, y) = f yx ( x, y) = 6 x - 3 y 2
             ''             ''

f xx ( x, y) = 6 y
  ''                                      f yy ( x, y) = -6xy
                                            ''

           Remarque :           f xy = f yx
                                  ''     ''
2. f (x, y) = x ln y + yln x             :
                     x                  y

 f x ( x, y) = ln y + y / x
   '                             f y ( x, y) = x / y + ln x
                                   '

     x                    y       x
                                                     y
          f xy ( x, y) = f yx ( x, y) =1/ x +1/ y
            ''             ''

f xx ( x, y) = - y / x2
  ''                                  f yy ( x, y) = - x / y 2
                                        ''

          Remarque :            f xy = f yx
                                  ''     ''
3. f ( x, y) = x 2 + y 2           :
                     x                y

 ' ( x, y) = x / x 2 + y 2 f ' ( x, y) = y / x 2 + y 2
fx                           y
                      y           x
    x                                               y
            '' = f '' = - xy / ( x 2 + y 2 )3
          f xy     yx
  '' = y 2 / ( x 2 + y 2 )3
f xx                          f yy = x2 / ( x 2 + y 2 )3
                                ''
Remarque
a)         Théorème de Schwartz
     Si f est une fonction «de classe C2»
alors les dérivées secondes croisées
sont égales : f '' = f ''
                   xy       yx
Ø          Toutes les fonctions économiques
     considérées dans ce cours vérifient le
     Théorème de Schwartz
Remarque
b)         Une fonction de deux variables
     admet :
1. 2 dérivées partielles d’ordre 1 « premières »
2. 4 dérivées partielles d’ordre 2
3. 8 dérivées partielles d’ordre 3
4. 16 dérivées partielles d’ordre 4 … etc
n. 2n dérivées partielles d’ordre n
4. Quelques définitions

a)    Les fonctions homogènes :
                Définition
     f est homogène de degré k lorsque :
        "(x, y)ÎD         et   "a > 0
                      f
           f (ax,ay) =a k f (x, y)
Exemples
1.   f (x, y) = 5x2 y - xy2     :

     Soit   a > 0 , on a :
f (ax,ay) = 5(ax)2(ay) -(ax)(ay)2
    Þ f (ax,ay) = 5a 3x2 y -a 3xy2
      =a 3(5x2 y - xy2) =a 3 f ( x, y)
            f est homogène de degré 3
xy
          2. f ( x, y) = 2        2 :
                       x -y


   Soit   a > 0 , on a :
                (ax)(ay)                    xy
 f (ax,ay) =                      =
                2 2        2 2          2        2
               a x -a y               x -y
Þ f (ax,ay) = f ( x, y) =a 0 f (x, y)
       f est homogène de degré 0
y
           3. f ( x, y) = 5       5 :
                        x +y


    Soit   a > 0 , on a :
                  ay                        y
f (ax,ay) =                   =a - 4
               5 5     5 5              5       5
              a x +a y                  x +y

     Þ f (ax,ay) =a - 4 f (x, y)
       f est homogène de degré -4
4.    f (x, y) = xy + x + y +1 :

  Soit    a > 0 , on a :
     f (ax,ay) =a 2 xy +ax +ay +1
Si on prend par exemple a = 2 et x =1, y =1
 On obtient : f (2´1 2´1 = f (2,2) = 9
                    , )
  f (1,1) = 4Þ f (2´1,2´1) ¹ 2´ f (1,1)
     f n’est pas une fonction homogène
Règle Pratique

Pour montrer que f est homogène (ou non
homogène), on peut utiliser :
         Ø La définition
    ou
         Ø Le Théorème d’Euler
Théorème d’Euler

  f est homogène de degré k
                Û
xf x(x, y) + yf y (x, y) = k ´ f (x, y)
   '            '
Exemple
            f (x, y) = 5x2 y - xy2
                  x               y

   f x ( x, y) =10xy - y 2
     '                       f y ( x, y) = 5x2 - 2xy
                               '

On a : xf x ( x, y) + yf y ( x, y) =15x2 y -3xy2
          '              '

       Þ xf x( x, y) + yf y ( x, y) = 3 f ( x, y)
            '             '
            f est homogène de degré 3
4. Quelques définitions

        b)    Elasticités
1. Cas d’une fonction d’une variable :

    L’élasticité de f est par définition :
        x              xf '(x)
       E = e( f , x) =
        f               f (x)
Exemple
          f (x) = x2 + x - 2
On a :
         xf '( x)   x(2x +1)  2x + x
                                2
e( f , x) =       =         =
            f ( x) x + x - 2 x + x - 2
                    2         2

                        5
   Exemple : e( f ,2) =
                        2
2. Cas d’une fonction de deux variables
                    f (x , y)

      f’x (x , y)                   f’y (x , y)
              '                           '
           xf ( x, y)                  yf ( x, y)
e( f , x) = x              e( f , y) =   y
            f ( x, y)                   f ( x, y)
  Elasticité partielle          Elasticité partielle
   par rapport à x               par rapport à y
Exemples
   1.   f (x, y) = 5x2 y - xy2 :
                  x

          f x ( x, y) =10xy - y 2
            '


              '
           xf ( x, y) 10x 2 y - xy 2
e( f , x) = x        =
            f ( x, y) 5x y - xy
                         2        2
f (x, y) = 5x2 y - xy2
                y

        f y ( x, y) = 5x2 - 2xy
          '


               '
            yf ( x, y)
e( f , y) =   y        = 5x y - 2xy
                           2        2

             f ( x, y)   5x y - xy
                            2      2
Ainsi
           f (x, y) = 5x2 y - xy2
                 x             y


e( f , x) =
            10x y - xy e( f , y) = 5x y - 2xy
             2        2               2       2

             5x y - xy
               2       2
                                   5x y - xy
                                      2      2



          Exemple : x = 1 ; y = 1
      e( f , x) = 9 / 4 et e( f , y) = 3/ 4
Exemples
       2.    f (x, y) = x0,01y0,99 :
                        x

            f x ( x, y) = 0,01x- 0,99 y0,99
              '


              '
           xf ( x, y) 0,01x 0,01 y 0,99
e( f , x) = x         =                 = 0,01
                          0,01 0,99
            f ( x, y)   x     y
f (x, y) = x0,01y0,99
                       y

           f y ( x, y) = 0,99 x0,01y - 0,01
             '


               '
            yf ( x, y)          0,01 0,99
e( f , y) =   y        = 0,99x      y     = 0,99
                             0,01 0,99
             f ( x, y)     x      y
Ainsi
       f (x, y) = x0,01y0,99
           x             y

e( f , x) = 0,01   e( f , y) = 0,99
D’une manière générale

         f (x, y) = kxa yb
               x       y

e( f , x) =a          e( f , y) = b
Séance n° 9
4. Quelques définitions


c) Différentielle totale
Définition

    La différentielle totale de f au point
(x0 , y0) avec les accroissements dx et dy
est la quantité :

 df ( x       ,y       )
                         = f x( x0, y0)´ dx + f y ( x0, y0)´ dy
                             '                  '
          0        0
Exemple

  f (x, y) = x2 y + xy2 = xy(x + y)
ØCalculer la différentielle totale de f au
point (20,30) avec les accroissements
           dx = 1 et dy = -1
Réponse
df (20,30) = f x(20,30)´1+ f y (20,30)´(-1)
               '             '

Or :
Ø f,x ( x, y) = 2xy + y2 Þ f x (20,30) = 2100
     '                       '

Ø f y,( x, y) = x2 + 2xy Þ f y (20,30) =1600
    '                        '

 Þ df (20,30) = 2100´1+1600´(-1) = 500
Interprétation
                     (x0+dx,y0+dy)
      dy
                dx
     (x0,y0)
                 Question :
Lorsque x subit une légère variation dx
«ou Dx» (on passe de x0 à x0 +dx) et y subit
une légère variation dy «ouDy » (on passe de
y0 à y0 +dy) , de combien varie la fonction
f « Df = ?» ?
Réponse
       1. Calcul direct :
Df = f ( x0 + dx, y0 + dy) - f ( x0, y0)

   2. Valeur approchée :
            Df @ df
                      (x , y )
                        0   0
Exemple
Soit la fonction U (appelée fonction d’utilité)
donnée par :
              U (x, y) = x1/ 3 y2 / 3
Ø Calculer U(x,y) pour x=8 et y=1

Ø De combien varie la fonction d’utilité U
si x augmente de dx=0,1 et y diminue de
dy=0,01
            (Utiliser deux méthodes)
Réponse
         1. Calcul direct :
On a :
 x0 = 8 ; y0 =1 ; dx = 0,1 ; dy = -0,01
 DU =U ( x0 + dx; y0 + dy) -U ( x0; y0 )
    =U (8,1;0,99) -U (8;1)
     = 3 8,1´3   0,99 - 2 = -0,00511..
                    2
Réponse
      2. Valeur approchée :
          DU @ dU (8,1)
                          dx = 0,1
                            ì
                            ï
  avec les accroissements   í
                          dy = -0,01
                            ï
                            î


dU (8,1) =U x (8,1)´ 0,1+U 'y (8,1)´ (-0,01)
            '
' ( x, y) = 1 x- 2 / 3 y 2 / 3 ÞU x (8,1) = 1 ;
ØU x                                 '
               3                              12
ØU
   'y ( x, y) = 2 x1/ 3 y -1/ 3 ÞU 'y (8,1) = 4 ;
                3                             3
Donc : dU (8,1) =1/12´ (0,1) + 4 / 3´ (-0,01)

C’est-à-dire :   dU (8,1) = -0,005

On obtient ainsi : DU    @ -0,005
Quelques Interprétations
      Economiques

     Variation &
   Variation relative
Exemple
Ø Le salaire S d’un employé a été
augmenté de 1300 DH
On parle ici de variation du Salaire :
            DS =1300
Le nouveau salaire est :
       S '= S + DS = S +1300
Exemple
Ø Le salaire S d’un employé a été
augmenté de 5% : Þ DS = 5%´ S
On parle ici de variation relative du
Salaire :    DS  =5%
             S
Le nouveau salaire est :
  S '= S + DS = S + 0,05´ S =1,05´ S
A. Cas d’une fonction
 « économique » d’une variable

q   Variation de f :
On rappelle que :
                             f ( x) - f ( x )
       f '( x0 ) = lim                    0
                  x® x          x - x0
                         0
Lorsque x ® x0 ; f ( x) ® f ( x0 ) (f est continue)
On note : df = f ( x) - f ( x0 ) et dx = x - x0
que l’on appelle respectivement différentielle
de f et différentielle de x, on a donc :
              df
    f '( x) =      ou encore   df = f '( x)´dx
              dx
Exemples :                  1
        • f ( x) = x Þ df =   dx ;
                              2 x
                     1         1 .
           • f ( x) = Þ df = - dx
                     x          2
                              x
Notations
dx   : Variation infiniment petite de x

df   : Variation infiniment petite de f

Dx : Variation très petite « faible» de x
Df   : Variation très petite « faible» de f
En pratique
si la variation Dx que subit x est faible :
la variation subit par la fonction f est faible
et on a :
             Df @ f '(x)´Dx
Remarque : dans la formule    df = f '( x)´dx
nous avons remplacé :

     dx par Dx      et   df   par   Df
Exemple

Ø Le coût global de la fabrication d’un
  bien en quantité x est donnée par la
  formule :
             C(x) = 250 - x2
  Pour une quantité x=10 (par exemple) :

        C(10) = 250 -100 =150
Ø Calculons l’écart (de 2 façons différentes)
  résultant d’une augmentation Dx =1


     1) Calcul direct :
       C(11)=250-112 =250-121=129
    donc
    DC = C(11) - C(10) =129 -150 = -21
2) Valeur approchée : en appliquant la
  formule :
        DC @ C'( x)´ Dx
 On obtient :

   C'( x) = -2x Þ DC @ (-20)´(1)
              DC @ -20
A retenir
• Si x subit une faible variation Dx , une
valeur approchée de la variation Df de f
est donnée par la formule :
             Df @ f '(x)´Dx
q      Variation relative
                                         Df
 On a :   Df @ f '( x)´ Dx Û f '( x) @
                                         Dx
Ø L’élasticité de f au point x est :
                          Df               Df
                         x
  e( f , x) =
              xf '( x)
                       @   Dx Þ e( f , x) @ f
               f ( x) f ( x)               Dx
                                            x
Elasticité de f au point x :
            Df
             f         Df @ e( f , x)´ Dx
e( f , x) @
            Dx   Û      f               x
             x
 Df
    représente la variation relative de f
  f
 Dx représente la variation relative de x
  x
Exemple
f(x) représente une fonction économique
  dépendant de la quantité x d’un bien
  distribué.
Ø On suppose connaitre la valeur de f pour
une quantité x=1000 et que l’élasticité en
x=1000 est : e(f,1000) = 5.
Exemple
  Ø La quantité distribuée à baissé de 2%
(980 unités ont été distribuées au lieu de 1000),

 cela entrainera une variation relative de f :
    Df @ e( f , x)´ Dx = 5´ -2% = -10%
     f               x
             f a baissé d’environ 10%
A retenir
• Si x subit une faible variation relative
 Dx/ x , une valeur approchée de la
variation relative de f est donnée par
la formule : Df               Dx
                    @ e( f , x)´
                f                  x
  e( f , x) désigne l’élasticité de f au point x
B. Cas d’une fonction
        « économique » de deux
               variables
q    Variation de f :
Nous avons vu que :        Df @ df
                                     ( x0 , y0 )
C’est-à-dire :
    Df @ f x ( x0, y0 )´ dx + f y ( x0, y0 )´ dy
           '                    '
En pratique : si la variation Dx que subit
x est faible et la variation Dy que subit
y est faible : la variation subit par la
fonction f est faible et on a :
  Df @ f x ( x0, y0 )´ Dx + f y ( x0, y0 )´ Dy
         '                    '

           Voir exemple précédent
   « paragraphe 4 c) : différentielle totale »
A retenir
• Si x subit une faible variation Dx
et y subit une faible variation Dy   ,
une valeur approchée de la variation
de f est donnée par la formule :

  Df @ f x ( x0, y0 )´ Dx + f y ( x0, y0 )´ Dy
         '                    '
q     Variation relative

On a : Df @ f x ( x, y)´ Dx + f y ( x, y)´ Dy
              '                 '

Ø En divisant par f(x,y) :

               ' ( x, y)       ' ( x, y)
      Df @ x f
                     ´ Dx +
                             f
                             y        ´ Dy
       f   f ( x, y)        f ( x, y)
Ø On fait apparaître            les    variations
relatives de x et de y :
            ' ( x, y)             ' ( x, y)
    Df @ x
         xf
                        ´
                          Dx + y
                               yf
                                              ´
                                                Dy
     f   f ( x, y)         x   f ( x, y)         y

    Þ Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy
       f               x               y
Variation relative de f
     Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy
      f               x               y
  Df représente la variation relative de f
   f
Dx et Dy représentent les variations relatives
 x     y     de x et de y

e( f , x) et e( f , y) représentent les élasticités
                partielles par rapport à x et à y
Exemple
 f(x,y)     représente     une    fonction
économique         dépendant de deux
quantités x et y de deux biens fabriqués.
  Ø On suppose connaitre la valeur de f pour
  une quantité x=1000 et y=500. Supposons
  aussi que les élasticités partielles en x=1000
  et y=500 sont : e(f , x) = 5 et e(f , y) = 3
Exemple
Ø Suite à un incident technique, la fabrication
des deux biens a légèrement varié : x a
diminué de 4% et y a augmenté de 5%.
Quelle variation cela entrainera sur la fonction
économique f ?
       Df @ 5´ (-4%) + 3´5% = -5%
        f
   la fonction économique f subira une baisse
                  d’environ 5%
A retenir
• Si x subit une faible variation relative
 Dx/ x et y subit une faible variation
relative Dy/ y , une valeur approchée
de la variation relative de f est donnée
par la formule :
     Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy
      f               x               y
Fin de
l’interprétation
    Economique

Suite du Cours
Séance n° 10
4. Quelques définitions


   d) Hessien de f
 Rappel : déterminant d’ordre 2
       a    c
              = ad -bc
       b    d
Définition

 Le Hessien de f au point (x , y)
est la quantité :
              ''
            f xx ( x, y)     ''
                           f xy ( x, y)
H ( x, y) =
 f            ''
            f yx ( x, y)     ''
                           f yy (x, y)
Exemple
Ø Soit la fonction   f (x, y) = x2 y - xy3
Calculer le Hessien de f aux points (0;0),
(1;2) et (-2;1)
f (x, y) = x2 y - xy3
                     x                  y

   f x ( x, y) = 2 xy - y3
     '                           f y ( x, y) = x 2 - 3xy 2
                                   '

     x                   y        x
                                                    y
           f xy ( x, y) = f yx ( x, y) = 2 x - 3 y 2
             ''             ''

f xx ( x, y) = 2 y
  ''                                      f yy ( x, y) = -6xy
                                            ''
Donc Le Hessien de f au point (x , y) est
donné par :

                    2y        2x -3 y 2
    H (x, y) =
       f         2x -3 y 2      - 6xy
Ainsi
              0     0
Ø H f (0,0) =         = 0-0 = 0
                            ;
              0     0
               4     -10
Ø   H (1,2) =            = -48 -100 =;-148
     f        -10    -12
                2    -7
Ø   H (-2,1) =            = 24 - 49 = -25
                            ;
     f         -7    12
5. Optimisation
        Ou
Recherche d’Extrema
Remarque

             Maximum
             « MAX »
Extrema
   Ou           Ou

Extrémums     Minimum
              « MIN »
Problème

Soit f(x , y) une fonction de deux variables
définie sur un domaine D
              (( x, y)ÎD Ì IR2 )
Ø    On cherche les couples (x , y)
    qui rendent f maximale ou minimale
Extrémum local ou global
                Plus grand




                                          Plus petit
                  Max
                 global           Max
                                  local
Max
local                      Min
                          local                        Max
         Min                                Min        local
        local                              global
Ø    Un maximum global (s’il existe) est
un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie :
    "(x, y)ÎD : f (x, y) £ f (x0, y0)
Ø    Un minimum global (s’il existe) est
un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie :
    "(x, y)ÎD : f (x, y) ³ f (x0, y0)
a) Extrémums ”locaux” libres

  On checrche les extrémums “locaux”
de la fonction f sachant qu’il n y a aucune
    contrainte sur les variables x et y :
    on dit que les variables x et y sont
         indépendantes ou libres
Ø   On parle alors d’éxtrémums libres
    de la fonction f sur le domaine D
Méthode à suivre
I.   Etape 1 : Recherche des candidats
Remarque : On dit aussi points critiques ou
points stationnaires

Ø Ce sont les couples (x , y) solutions du
système :       ì
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                 '
               f x(x, y) =0
            S: 'ï
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               f y(x, y) =0
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On doit résoudre le système S “ étape un
peu difficile !” et donner ses solutions :
     (x0 , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 , y2) ; etc...

Ø Les couples (x0      , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 ,
y2) ... sont les candidats ( ...pour être
extrémums), ou les points critiques de la
fonction f
 (on dit aussi : points stationnaires de f )
II. Etape 2
Nature des candidats

   Max




             Min
II. Etape 2
Nature des candidats
                        Ni Max
          Point-selle
                        Ni Min
II. Etape 2
Nature des candidats
                  Ni Max
          Col
                  Ni Min
Etape 2 : Nature des candidats

Ø On calcule le Hessien de f pour chaque
candidat.
  Soit (x0 , y0) un candidat issu de l’étape 1 :



               ''
             f xx (x0, y0)            ''
                                    f xy (x0, y0)
H (x0, y0) =
 f             ''
             f yx (x0, y0)            ''
                                    f yy (x0, y0)
Etape 2 : Nature des candidats

qSi Hf (x0 , y0)   <0Þ pas d’extrémum en (x  0   , y0)

                   « Ni Max ni Min »

 Il s’agit d’un Col ou un point-selle en (x0 , y0)

qSi Hf (x0 , y0)   >0Þ f présente un extrémum
                           en (x0 , y0)
Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on
 regarde le signe de la dérivée seconde par
      rapport à x (ou par rapport à y) :


Ø Si   f xx(x0, y0)<0 :
         ''
    f présente un Maximum en (x0 , y0)
Ø Si f xx(x0, y0) >0 :
       ''
   f présente un Minimum en (x0 , y0)
3ème cas : On ne peut pas conclure

q Si Hf (x0 , y0) = 0 :

   Dans ce cas, on ne peut rien conclure

Remarque : Dans ce cas, on peut faire appel à
d’autres méthodes : Des estimations locales
de la fonction au voisinage du point (x0 , y0)
par exemple. Voir «TD : Partie 2 - Exercice 3»
Exemple 1
 Soit la fonction :
f ( x, y) = -3x2 - 4 y 2 -3xy + 69x + 93 y
 Ø Trouver les extrémums « locaux » de
 la fonction f
Réponse
I.   Etape 1 : Recherche des candidats
Ø On doit résoudre le système :
     ì
     '
   f x(x, y) =0 Û -6x -3y +69 =0
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                  -8 y -3x +93= 0
   f y(x, y) =0
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                   Û 6x +3y = 69 Û x = 7
                      ì             ì
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                     3x +8 y =93   y =9
                      í             í
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Nous avons un seul candidat : le couple (7 , 9)
Réponse
II. Etape 2 : Nature des candidats
 On calcule le Hessien de f au point (7 , 9) :

                  ''
                f xx ( x, y)        ''
                                  f xy ( x, y)
    H ( x, y) =
     f            ''
                f yx ( x, y)        ''
                                  f yy (x, y)
                   -6           -3
      Þ H (x, y) =                 = 39
         f
                   -3           -8
Réponse
Le Hessien de f ne dépend ici de (x , y), nous
avons alors au point (7 , 9) :

           Þ H (7,9) = 39 > 0
                   f
 f présente donc un extrémum au point (7 , 9)
Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on
regarde le signe de la dérivée seconde par
rapport à x :
Réponse
    f xx (x, y) = -6 Þ f xx (7,9) = -6 < 0
      ''                 ''
    f présente donc un Maximum « local » au
                 point (7 , 9)
Ø     La valeur de ce maximum est :

                f (7,9) = 660
Exemple 2
Soit la fonction :
          f ( x, y) = 3xy - x3 - y3
Ø Trouver les extrémums « locaux » de
la fonction f
I.    Etape 1 : Recherche des candidats

Ø On doit résoudre le système :
         ì
         ï
          '
        f x(x, y) =0     ì
                       3( y - x2) = 0
                     Û
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     S: 'ï
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        f y(x, y) =0   3(x - y2) = 0
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                                        2
                        y = x2 Û y = x
                         ì         ï

                      Û
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                         í         í

                        x = y2
                         ï
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                                       2 2
                                 x = (x ) = x
                                   ï
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                                   î
Etape 1 : Recherche des candidats

                              ì
                                      2
       y = x2 Û y = x
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     Û
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                              í

       x - x4 = 0
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        î
                        3
                  x(1- x ) = 0
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     Û y=x                Û x = 0..ou.. x =1
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                            y =0        y =1
        í                         í       í

            x = 0..ou..x =1
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Nous avons ici deux candidats (0 , 0) et (1, 1)
Etape 2 : Nature des candidats
On calcule le Hessien de f aux points (0,0), (1,1) :
                         - 6x       3
           H f ( x, y) =
                          3        -6y
                 0 3
Ø   H f (0,0) =      = -9 < 0 Þ pas d’extrémum
                 3 0               en (0,0)

                -6 3
Ø   H f (1,1) =        = 36 - 9 =pas d’ 0 Þ
                                  27 >
                3 -6
               Extrémum en (1,1)
Réponse
On regarde le signe de la dérivée seconde de f
par rapport à x au point (1 , 1) :

    f xx (x, y) = -6x Þ f xx (1,1) = -6 < 0
      ''                  ''
    f présente donc un Maximum « local » au
                 point (1 , 1)
Ø     La valeur de ce maximum est :
                   f (1,1) =1
Séance n° 11
« Dernière Séance »
b) Extrémums ”locaux” liés

  On checrche les extrémums “locaux”
de la fonction f sachant que les variables
      x et y sont liées par une équation
             appelée “contrainte”

      Contrainte :   g (x, y) = 0
Ø    On parle alors d’éxtrémums de
la fonction f sur le domaine D liés par la
contrainte g ( x, y) = 0

Ø     Le problème est plus simple que
celui des extrémums libres :
Max
                          Max
    z               Min


                                     Surface
                                     z=f(x , y)




                                                  x
                                    Df

y       (x , y) vérifiant la contrainte
Max
                       Max
    z


        Min




                              x


              g ( x, y) = 0
y
Deux méthodes :
I.   Méthode de substitution
              Ou
II. Méthode du multiplicateur
    de Lagrange
I.   Méthode de substitution

Ø A partir de la contrainte   g (x, y) = 0 ,
on exprime y en fonction de x (ou x en
fonction de y) et on remplace dans la
fonction f (x , y)
Ø On obtient alors une fonction d’une
variable réelle :
          on cherche ses extrémums
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  • 1. MATHEMATIQUES – ANALYSE – Réalisé par le professeur : M.REDOUABY www.tifawt.com
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  • 3. ANALYSE Contenu du cours : A. Fonctions à une variable réelle B. Fonctions à deux variables réelles
  • 5. A. Fonctions à une variable réelle 1.Introduction a) Notion de fonction b) Notion d’injection c) Notion de surjection d) Notion de bijection e) Bijection et bijection réciproque
  • 6. a) Notion de fonction Définition Une fonction est une relation entre deux ensembles E et F telle que : Ø Chaque élément de E (ensemble des antécédents) a au plus une image dans F (ensemble des images)
  • 7. E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 . . . . . . . . . . . Xn . Ym
  • 8. Ø E = ensemble de départ, contient ‘n’ éléments : X1 ; X2 ; X3 ; …. ; Xn , Ce sont les antécédents Ø F = ensemble d’arrivée, contient ‘m’ éléments : Y1 ; Y2 ; Y3 ; …., Ym Ce sont les images Nous avons : f (x ) = y ; f (x2) = y3 ; f (x3) = y2 ; 1 1 …….. ; f (xn) = ym
  • 9. ØY1 est l’image de X1 ; X1 est l’antécédent de Y1 ØY3 est l’image de X2 ; X2 est l’antécédent de Y3 …… ØYm est l’image de Xn ; Xn est l’antécédent de Ym Pour que f soit une fonction, chaque élément de E doit avoir au plus une image dans F
  • 10. Exemple f IR IR x 1 I x f est une fonction car : "xÎIR , x a une image et une seule, sauf « 0 » qui n’a pas d’image
  • 11. Ø Ainsi, par une fonction, un élément de E ne peut jamais avoir plus d’une image dans F
  • 12. Exemple 1 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 f est une fonction car : f (x ) = y ; f (x ) = y ; f (x ) = y 1 1 2 2 3 2
  • 13. Exemple 2 E f F X1 Y1 X2 X3 f est une fonction car : f (x ) = y ; f (x ) = y ; x3 n’a pas d’image 1 1 2 1 Chaque élément de E a au plus une image
  • 14. Exemple 3 E f F X1 Y1 X2 Y2 X3 f n’est pas une fonction car : x1 a deux images Y et Y 1 2
  • 15. Remarque Importante Fonction et Application Une application est une fonction particulière. C’est une fonction telle que chaque antécédent a exactement une image (s’il y a un antécédent qui n’as pas d’image alors c’est simplement une fonction et non une application)
  • 16. Exemple 1 E f F Y1 X1 Y2 X2 Y3 X3 Y4 X4 Chaque antécédent a une image et une seul, f est donc mieux qu’une fonction, c’est une application
  • 17. Exemple 2 E f F Y1 X1 Y2 X2 Y3 X3 Y4 X4 x3 n’a pas d’image dans F, donc f n’est pas une application, mais simplement une fonction
  • 18. Exemple 3 f IR IR x 1 I x f est simplement une fonction car et non une application car 0 n’as pas d’image
  • 19. Exemple 4 f IR IR x I x2 f est une application car chaque élément de IR admet une image et une seule « exactement une image »
  • 20. b) Notion d’injection « fonction injective » Définition f est une fonction de E vers F. f est dite injective lorsque chaque élément de F a au plus un antécédent dans E : un antécédent ou rien
  • 21. Exemple 1 E f F Y1 X1 Y2 X2 Y3 X3 Y4 X4 Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est donc une fonction injective
  • 22. Exemple 2 E f F Y1 X1 Y2 X2 Y3 X3 Y4 Chaque élément de F a au plus un antécédent, f est donc une fonction injective
  • 23. Exemple 3 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 Y4 f n’est pas une fonction injective car : Y1 a deux antécédents : x1 et x2
  • 24. Exemple 4 IR f IR x I x2 f n’est pas injective car : par exemple 1 a deux antécédents +1 et -1 IR f IR . . . . . +1 1 0 0 -1 . . . . . .
  • 25. Par contre IR+ g IR x I x2 g est injective car : Ø Si Y est négatif (Y < 0) , alors Y n’a pas d’antécédent Ø Si Y est positif (Y ³ 0) ,Y a un seul antécédent : Y
  • 26. A retenir f est une fonction de E vers F. f est injective si elle vérifie : "x ;x ÎE : f (x ) = f (x ) Û x = x 1 2 1 2 1 2 C’est-à-dire : deux antécédents ont la même image si et seulement si ils sont égaux
  • 27. Remarque f est une fonction de E vers F. Si f est injective alors : Card E £ Card F Card E = nombre des éléments de E X1 X2 X3 . E= . . : Card E = n . . . Xn
  • 28. Remarque Méthode de la règle : Voir TD
  • 29. c) Notion de surjection « fonction surjective » Définition f est une fonction de E vers F. f est dite sujective lorsque chaque élément de F a au moins un antécédent dans E : un antécédent ou plusieurs antécédents
  • 30. « fonction surjective » f est surjective si et seulement si : "yÎF $xÎE / f (x) = y
  • 31. Exemple 1 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 X4 Y3 Chaque élément de F a au moins un antécédent, f est donc une fonction surjective
  • 32. Exemple 2 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 Chaque élément de F a au moins un antécédent, f est donc une fonction surjective
  • 33. Exemple 3 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 Y4 f n’est : Øni injective : y a deux antécédents x et x 1 1 4 Øni surjective : y4 n’a pas d’antécédent
  • 34. Remarque f est une fonction de E vers F. Si f est surjective alors : Card E ³ Card F Card E = nombre des éléments de E
  • 35. Remarque Méthode de la règle : Voir TD
  • 36. d) Notion de bijection « fonction bijective » Définition f est une fonction bijective (ou une bijection) de E vers F si et seulement f est une application qui est à la fois injective et surjective C’est-à-dire chaque élément de E a une image et une seule et chaque élément de F a un antécédent et un seul
  • 37. Exemple 1 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 Y4 f est une bijection de E vers F : Ø f est injective Ø f est surjective
  • 38. Exemple 2 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 Y4 Y5 f n’est pas bijective de E vers F : Ø f n’est pas surjective car y5 n’a pas d’antécédent
  • 39. Exemple 3 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 f n’est pas une bijection de E vers F : Ø f n’est pas injective Ø f n’est pas surjective
  • 40. Exemple 4 E f F Y1 X1 X2 Y2 X3 Y3 X4 f n’est pas une bijection de E vers F car : Ø f n’est pas une application : x3 n’a pas d’image
  • 41. Remarque f est une fonction de E vers F. Si f est bijective alors : Card E = Card F
  • 42. e) bijection et bijection réciproque E f F f-1
  • 43. E f F X1 X2 Y1 Y2 X3 Y3 . . . . . . . . . . . Xn Yn f-1 f x f-1 y
  • 44. bijection et bijection réciproque Comment passer de f à f-1 et inversement : f (x) = y Û f -1(y) = x
  • 45. Ainsi si: E f F X1 X2 Y1 Y2 X3 Y3 . . . . . . . . . . . Xn Yn
  • 46. alors: F f-1 E X1 Y1 X2 Y2 X3 Y3 . . . . . . . . . . . Xn Yn
  • 47. Relation fondamentale entre f et f -1 E f F f-1 f x f-1 y "xÎE:f -1of (x) = x et "yÎF:f of -1(y) = y
  • 48. Exemple IR+ f IR+ x I x2 IR+ f-1 IR+ x I x On a : "x ÎIR + f -1o f (x) = x 2 = x = x et : "x ÎIR + f o f -1(x) = ( x )2 = x
  • 49. Exemple IR*+ f = ln IR x I ln x IR f-1 = exp IR*+ x I ex On a : "x ÎIR*+ f -1o f (x) = eln x = x et : "x ÎIR f o f -1(x) = ln ex = x
  • 51. Remarque Relation entre la courbe de f et la courbe de sa réciproque f-1 ØA retenir : La courbe de f «Cf» et la courbe de sa fonction réciproque f-1 «Cf-1» sont symétriques par rapport à la 1ère bissectrice (la droite d’équation y = x)
  • 52. Y 2ème bissectrice Y=x 1 45° x 1 1ère bissectrice
  • 53. Exemple la courbe de ln « logarithme népérien » et la courbe de sa réciproque exp « exponentielle » sont symétriques par rapport à la droite y = x Cexp Y=x Cln
  • 54. A. Fonctions à une variable réel 2. Domaine de définition IR f IR xI f (x ) D = íxÎIR x ì ï admet une image ü ý f ïî þ = ïxÎIR f (x) est définie « on peut ì í ï ü ý î la calculer » þ
  • 55. Exemples 1. Fonctions polynômiales : f (x) = a n xn +....+ a1x + a0 fonction polynômiale (ou polynôme) de degré n Df = IR
  • 56. Fonctions polynômiales Exemples : • f (x) = 3x2 + x -5 ; • f (x) = 7x3 - x 2 + x +15 ; • f (x) = 7x5 - x 4 + x 2 - 24 ; Pour toutes ces fonctions : Df = IR =]- ¥;+¥[
  • 57. Exemples 2. Fonctions rationnelles : f (x ) = P(x) Q(x) P(x) et Q(x) sont deux polynômes Df = xÎIR Q(x) ¹ 0ü ì ï í ï ý î þ
  • 58. Fonctions rationnelles Exemple : f (x ) = 2x +1 (x -1)(x +1) 2 2 Q(x) = 0 Û (x2 -1)(x2 +1) = 0 Û x2 -1= 0 Car x 2 +1¹ 0 , ainsi : Q(x) = 0 Û x 2 =1Û x = ±1 Þ Df = IR - ±1 ì ï í ï ü ý þ î Df =]- ¥;-1[È]-1;1[È]1;+¥[
  • 59. Exemples 3. Fonctions racines (nèmes) : f (x) = n u(x) ; n est un entier naturel non nul n = 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; ………. A retenir : • Si n est pair : Df = xÎIR u(x) ³ 0 ì ï í ï ü ý î þ • Si n est impair : Df = Du
  • 60. Fonctions racines (nèmes) Exemples : • « racine carrée » : f (x) = 2x +1 On doit avoir : 2x +1³ 0 Û x ³ -1/ 2 Þ Df =[-1/ 2;+¥[ • « racine cubique » : f (x ) = 3 2x +1 u(x) = 2x +1 définie quelque soit x donc Df = Du = IR =]- ¥;+¥[
  • 61. Exemples 4. Fonctions puissances : f (x) = u(x)a ; a est un nombre rationnel a = m/n m et n sont deux entiers naturels non nuls On écrit : f (x) = u(x)m / n = (u(x)m)1/ n Þ f (x ) = n u (x ) m
  • 62. Fonctions puissances Exemples : 1. f (x) = (2x +1)4 / 5 ici a = 4 / 5 On a : f (x) = 5 (2x +1) 4 ; racine impaire, on regarde alors le domaine de définition de (2x +1)4 : (2x +1)4 est une fonction polynômiale définie sur IR donc : Df = IR
  • 63. Fonctions puissances Exemples : 2. f (x) = (2x +1)- 3/ 4 On a : f (x) = 1 ; racine paire, 4 (2x +1)3 on doit avoir : (2x +1)3 ³ 0 et (2x +1)3 ¹ 0 (2x +1)3 > 0 Û 2x +1> 0 Û x > -1/ 2 Df =]-1/ 2;+¥[
  • 64. Exemples 5. Fonctions logarithmiques : f (x) = ln(u(x)) ; ln désigne le logarithme népérien Df = xÎIR u(x) > 0ü ì ï í ï ý î þ Exemple : f (x) = ln(1- x 2) ì ü Df = xÎIR 1- x > 0 ï í 2 ï ý ; ï ï î þ or 1- x 2 = (1- x)(1+ x) , tableau des signes
  • 65. Fonctions logarithmiques Exemple : f (x) = ln(1- x 2) x ¥ -1 1 1-x + + 0 - 1+x - 0 + + 1-x2 - 0 + 0 - Ainsi : Df =]-1;+1[
  • 66. Exemple 2 : f (x) = ln((2x + 7)(x -5)) Df = xÎIR (2x + 7)(x -5) > 0ü ì ï í ï ý î þ Tableau des signes : x -7/2 5 2x+7 - 0 + + x-5 - - 0 + Produit + 0 - 0 + Donc : Df =]- ¥;-7 / 2[È]5;+¥[
  • 67. Exemples 6. Fonctions exponentielles : f (x ) = eu (x ) ; alors Df = Du « l’exponentielle est toujours définie » Exemples : f (x) = ex + x + 2 Þ D = IR ; 2 • f • f (x) = e x Þ D = IR + ; f f (x ) = e1/(x - 2) Þ D = IR - ì2ü ï • í ý f ï þ î
  • 68. A. Fonctions à une variable réel 3. Continuité IÌ IR f IR x I f (x ) f est une fonction définie sur un intervalle I de IR
  • 69. 3. Continuité a) Continuité en un point a : a droite de a a gauche de a a
  • 70. 3. Continuité a) Continuité en un point a : Définition : f est continue au point a lorsque : lim f (x) = lim f (x) = f (a) + x ®a - x ®a limite à droite = limite à gauche = image de a
  • 71. Exemples ì x ;si xÎ[0;1] 1. f (x ) = ï ï í ; continuité en 1 ï ï î 2 - x ;si xÎ]1;2] On a : lim f (x) = lim 2 - x = 1 =1 x ®1 + x ®1+ lim f (x) = lim x = 1 =1 x ®1 - x ®1- et f (1) = 1 =1 ; f est donc continue au point 1
  • 72. ì ïx +1;si xÎ[0;1[ ï 2. f (x) = 2 - x;si xÎ]1;2] ï í ; continuité en 1 ï ï ï f (1) = 3/ 2 î On a : lim f (x) = lim 2 - x = 2 -1=1 x ®1 + x ®1 + lim f (x) = lim x +1=1+1= 2 x ®1 - x ®1 - et f (1) = 3/ 2 ; f est donc discontinue au point 1
  • 73. 3. Continuité b) Continuité sur un intervalle : Définition : f est continue sur l’intervalle I=[a;b] lorsque f est continue en tout point de l’intervalle ouvert ]a;b[ ; continue à gauche de b et continue à droite de a.
  • 74. f est continue à gauche de b lorsque : lim f (x) = f (b) x ®b - • f est continue à droite de a lorsque : lim f (x) = f (a) x ®a +
  • 75. Continuité sur un intervalle [a ; b] à droite de a à gauche de b a x b
  • 76. Exemples 1. f (x) = x ;si xÎ[0;1] ì ï ï ; í 2 - x ;si xÎ]1;2] ï ï î f est continue sur l’intervalle [0 ; 2] car : • f est continue en tout point de l’intervalle ]0 ; 2[ (en particulier au point 1), • f est continue a droite de 0 et à gauche de 2.
  • 77. Exemples ì ï x +1;si xÎ[0;1[ ï 2. f (x) = 2 - x;si xÎ]1;2] ; ï í ï ï ï f (1) = 3/ 2 î f n’est pas continue sur l’intervalle [0 ; 2] car elle discontinue au point 1
  • 79. Propriétés des fonctions continues Si f et g sont deux fonctions continues sur un intervalle I alors : • f + g est continue sur I • af est continue sur I (aÎIR) • f ´g est continue sur I • f / g est continue sur I ( g ¹ 0 sur I )
  • 80. Conséquences • Les fonctions polynômiales sont continues sur IR • Les fonctions rationnelles ; racines nèmes ; puissances ; logarithmiques et exponentielles sont continues sur leurs domaines de définition
  • 81. bijection et bijection réciproque I f J f-1 f est une fonction bijective de I vers J. Si f est continue sur l’ intervalle I alors sa fonction réciproque f-1 est continue sur l’intervalle J (car les courbes de f et f-1 sont symétriques par rapport à la droite d’équation y = x)
  • 82. Remarque f est continue sur l’ intervalle I Û sa courbe Cf est continue « ne présente aucune coupure » Voir TD (Exercice 2)
  • 83. Théorème des Valeurs Intermédiaires « T.V.I » T.V.I : Si f est continue sur l’intervalle [a; b] et f (a)´f (b) < 0 alors f s’annule sur ]a ; b[ ; C’est-à-dire : $cÎ]a;b[ tel que : f (c) = 0
  • 84. Interprétation géométrique f(b) > 0 a b c I I f(a) < 0
  • 85. Ou f(a) > 0 a b c I I f(b) < 0
  • 86. Exemple Montrer que la fonction f (x) = x3 + x -3 s’annule (au moins une fois) sur [0 ; 2] Ø La fonction f est une fonction polynomiale donc définie et continue sur IR, en particulier sur l’intervalle [0 ; 2]. De plus : f (0) = -3< 0 et f (2) = 7 > 0 Donc d’après le T.V.I : $cÎ]0;2[ tel que f (c) = 0
  • 87. A. Fonctions à une variable réel 4. Dérivabilité IÌ IR f IR x I f (x ) f est une fonction définie sur un intervalle I I I I a x0 b
  • 88. a) Dérivabilité en un point x0 Définition On dit que la fonction f est dérivable en x0 si : f (x ) - f (x ) lim 0 existe. x®x x-x 0 0 Cette limite « quand elle existe » est appelée : dérivée de f au point x0 et on la note f’(x0)
  • 89. Ainsi f (x ) - f (x ) f '(x0) = lim 0 x®x x-x 0 0 A retenir : toutes les formules de dérivation qu’on utilise sont une conséquence directe de cette définition.
  • 90. Exemples 1. Pourquoi la dérivée d’une constante est égale à 0 ? On pose : f (x) = C , soit x0ÎIR IR I x0
  • 91. f (x ) - f (x ) f '(x0) = lim 0 x®x x-x 0 0 = lim C-C = 0 x ® x x-x 0 0 Ainsi : "x0ÎIR, f '(x0) = 0 Ou encore (en notant x au lieu de x0) : "xÎIR, f '(x) = 0
  • 92. Exemples 2. Pourquoi : (ax2 + bx + c)'= 2ax + b On pose : f (x) = ax 2 + bx + c , soit x0ÎIR I x0 f (x ) - f (x ) f '(x0) = lim 0 x®x x-x 0 0
  • 93. Donc : (ax 2 + bx + c) - (ax + bx + c) 2 = lim 0 0 x®x x-x 0 0 a (x 2 - x ) + b(x - x ) 2 = lim 0 0 x®x x-x 0 0 = lim a(x + x0) + b = a(x0 + x0) + b x®x 0 = 2ax0 + b
  • 94. Ainsi : "x ÎIR, f '(x ) = 2ax + b 0 0 0 Ou encore (en notant x au lieu de x0) : "xÎIR, f '(x) = 2ax + b finalement : f (x) = ax2 + bx + c Þ f '(x) = 2ax + b
  • 95. Exemples æ ö' ç1÷ 1 3. Pourquoi : ç ÷ =- ç ÷ 2 çx÷ è ø x On pose : f (x) = 1 , soit x0ÎIR* x f (x ) - f (x ) f '(x0) = lim 0 x®x x-x 0 0
  • 96. Donc : 1- 1 x0 -x x x0 xx 0 f '(x0) = lim = lim x®x x-x0 x®x x-x0 0 0 - (x - x 0 ) 1 = lim = lim - x ® x xx (x - x ) x ® x xx 0 0 0 0 0 1 Þ f '(x ) = - 1 =- 2 0 2 x0 x0
  • 97. finalement : "x ÎIR*, f '(x ) = - 1 0 0 x 2 0 Ou encore (en notant x au lieu de x0) : "xÎIR*, f '(x) = - 1 2 x ØLes formules qui suivront sont aussi conséquence directe de la définition précédente :
  • 98. b) Mémento du petit dériveur fonction fonction dérivée ax+b a xa ( aÎQ ) axa -1 x 1 /2 x lnx 1/x
  • 99. fonction fonction dérivée ex ex Sin x Cos x Cos x -Sin x tanx 1+ tan2x
  • 100. Plus général : (u désigne une fonction) fonction fonction dérivée au+b au’ ua ( aÎQ ) au'´ua -1 u u' /2 u lnu u'/u
  • 101. fonction fonction dérivée eu u'´eu Sin u u'´Cos u Cos u -u'´Sin u tanu (1+ tan2u)´u'
  • 102. Sans oublier, lorsque la fonction se présente sous forme de « blocs », qu’on a : fonction fonction dérivée u+ v u'+v' u´v u'v+uv' u/v (u'v-uv')/v2 uov (u'ov)´v'
  • 103. Exercice Calculer les dérivées des fonctions suivantes : 2x 1. f(x) = 2 x -1 2. f(x) = ln(x 2 + x - 3) 3. f(x) = x eSinx 5 (x +1)3 4. f(x) = 5. f(x) =(x 2 +1)2/15
  • 104. c) Dérivabilité sur un intervalle Définition Une fonction f est dérivable sur l’intervalle [a ; b] si elle est dérivable en tout point de [a ; b]
  • 105. Exemples 1. f (x ) = x définie et continue sur [0;+¥[ f '(x) = 1 définie pour xÎ]0;+¥[ 2 x Donc la fonction f n’est pas dérivable sur [0;+¥[ car f n’est pas dérivable en 0, mais dérivable seulement sur l’intervalle ]0;+¥[
  • 106. Exemples 2. f (x ) = 3 x -1 définie et continue IR Question : f est-elle dérivable sur l’intervalle [0 ; 2] ? f (x ) = 3 x -1 = (x -1)1/ 3 Þ f '(x) = 1 (x -1)- 2 / 3 3 f '(x) = 1 C’est-à-dire : 33 (x -1) 2
  • 107. f '(x) = 1 3 (x -1) 3 2 donc f n’est pas dérivable en x = 1, et par conséquent f n’est pas dérivable sur l’intervalle [0 ; 2]
  • 108. Remarques 1. f est dérivable en x0 Þ f est continue en x0 2. f est dérivable sur [a ; b] Þ f est continue sur [a ; b]
  • 109. Donc « contraposée » 3. f est discontinue en x0 Þ f n’est pas dérivable en x0 4. f est discontinue sur [a ; b] Þ f n’est pas dérivable sur [a ; b] Contraposée : pÞ q Û non q Þ non p
  • 110. la fonction f n’est pas dérivable en x0 car elle est discontinue en x0 x0
  • 112. Exercice « Corrigé » Calculer les dérivées des fonctions suivantes : 2x Þ f '(x) = - 2(x +1) 2 1. f(x) = 2 x -1 (x -1) 2 2 ln(x 2 + x -3) Þ f 'x) = 2x +1 2. f(x) = x + x -3 2 3. f(x) = x eSinx Þ f '(x) = 1 eSinx + x CosxeSinx 2 x
  • 113. Exercice « Corrigé » 4. f(x) = 5 (x +1)3 = (x +1)3 / 5 Þ f '(x) = 3 55 (x +1) 2 5. f(x) = (x 2 +1)2/15 Þ f '(x) = 4x 1515 (x 2 +1)13
  • 114. Théorème de Rolle Théorème : Si f est une fonction continue sur l’intervalle [a ; b] ; dérivable sur l’intervalle ouvert ]a ; b[ et : f (a) = f (b) alors : $cÎ]a;b[ tel que f '(c) = 0
  • 115. Interprétation géométrique f’(c) = 0 f(a) = f(b) a I b c Il y a au moins un point de la courbe où la tangente est horizontale
  • 116. Remarque Les hypothèses du Théorème de Rolle : a) f est continue sur [a ; b] b) f est dérivable sur ]a ; b[ c) f(a) = f(b) sont nécessaires.
  • 117. Exemple Peut-on appliquer le Théorème de Rolle à la fonction : f (x) =1- (x -1) 3 2 sur l’intervalle [0 ; 2] ?
  • 118. Réponse a) f (x) =1- 3 (x -1) 2 : la racine cubique « racine impaire » est définie sur IR, donc Df = IR • f est la somme d’une fonction constante «1» et d’une fonction racine « - 3 (x -1) 2 » donc continue sur son domaine de définition IR, en particulier f est continue sur l’intervalle [0 ; 2]
  • 119. Réponse b) f (0) =1- (0 -1) 3 2 =1- 3 1 = 0 f (2) =1- (2 -1) 3 2 =1- 3 1 = 0 ainsi f(0) = f(2)
  • 120. Réponse c) Dérivabilité de f sur l’intervalle ]0 ; 2[ f (x) =1- 3 (x -1) =1- (x -1)2 / 3 2 Þ f '(x) = - 2 33 x -1 Ø f n’est pas dérivable en x = 1 « f’(1) n’est pas définie », donc f n’est pas dérivable sur l’intervalle ]0 ; 2[
  • 121. Conclusion On ne peut pas appliquer le Théorème de Rolle à la fonction f (x) =1- 3 (x -1) 2 sur l’intervalle [0 ; 2] car l’hypothèse de dérivabilité n’est pas vérifiée !!! Voir Exercice 5, Série de TD
  • 122. Théorème des accroissements finis « T.A.F » Théorème : Si f est une fonction : a) continue sur [a ; b] b) dérivable sur ]a ; b[ alors : $cÎ]a;b[ tel que : f (b) - f (a) = (b - a)f '(c)
  • 123. 2ème version « T.A.F » Théorème : Si f est une fonction : a) continue sur [a ; b] b) dérivable sur ]a ; b[ alors : $cÎ]a;b[ tel que : f (b) - f (a) = f '(c) b -a
  • 124. 3ème version « T.A.F » … premier développement limité Théorème : Si f est une fonction : a) continue sur [a ; b] b) dérivable sur ]a ; b[ alors : $cÎ]a;b[ tel que : f (b) = f (a) + (b - a)f '(c)
  • 125. Remarque : Pourquoi on dit : accroissements finis ? Comme f (b) - f (a) = (b - a)f '(c) « 1ère version » Si la dérivée première « f’ » est une fonction bornée : f '(x) £ M sur l’intervalle considéré, alors on a : f (b) - f (a) £ M(b - a)
  • 126. Ainsi, si l’ordre de grandeur de f’ est fixé, les accroissements de la fonction f « f(b)- f(a) » sont bornés « finis »
  • 127. Interprétation géométrique $cÎ]a;b[ f (b) - f (a) = f '(c) tel que b -a Veut dire : Il y a au moins un point de la courbe où la tangente est parallèle au segment AB
  • 128. Interprétation géométrique B A a c b Il y a au moins un point de la courbe où la tangente est parallèle au segment AB
  • 129. Conséquences f est une fonction continue et dérivable sur l’intervalle [a ; b] : • Si f’(x)=0 ( "xÎ[a;b] ) alors f est constante • Si f’(x) ³0 ( "xÎ[a;b]) alors f est croissante • Si f’(x) £ 0 ( "xÎ[a;b]) alors f est décroissante … sur l’intervalle [a ; b]
  • 130. Preuve a x c y b I I I I I Soient x et y deux nombres quelconques de l’intervalle [a ; b] tels que : x£ y • Si f’(x)=0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F : f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) = (y - x)´0 = 0 Þ f (y) = f (x) : f est donc constante sur l’intervalle [a ; b]
  • 131. Preuve • Si f’(x) ³ 0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F : f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) ³ 0 y - xcar0: ³ f '(c) ³et Þ f (y) ³ f (x) 0 f est donc croissante sur l’intervalle [a ; b]
  • 132. Preuve • Si f’(x) £ 0 ("xÎ[a;b] ), dans ce cas ; T.A.F : f (y) - f (x) = (y - x)f '(c) £ 0 y - xcar0: ³ f '(c) £et Þ f (y) £ f (x) 0 f est donc décroissante sur l’intervalle [a ; b]
  • 133. A. Fonctions à une variable réel 5. Calcul de limites « Règle de l’HOSPITAL » Exemple : lim Sinx = ? x®0 x Problème : lorsque x ® 0 : Sinx ® 0 et x ® 0
  • 134. La forme indéterminée 0 =? 0 Exemples : 1. x2 = lim x = 0; lim x x®0 x®0 2. lim 2x = lim 1 = ±¥ ; x®0 x x®0 x 3. lim 5x = 5 . x®0 x
  • 135. La forme indéterminée Nous avons une forme indéterminée lorsqu’on ne peut pas prévoir le résultat d’avance. Les formes indéterminées : 0 = ? ; ¥ = ? ; ¥ -¥ = ? ; 0 ¥ 0´¥ =?
  • 136. La forme indéterminée 0 =? 0 Pour la forme indéterminée 0 = ? , on peut 0 utiliser la Règle de l’Hospital : R-H : Si lim f (x) = lim g(x) = 0 x®a x®a lim f (x) = lim f '(x) alors x®a x®a g'(x) g(x)
  • 137. Exemples 1. lim Sinx = ? x®0 x Règle de l’Hospital : lim Sinx = lim Cosx = Cos0 =1 x®0 x x®0 1
  • 138. Exemples 2. lim ln x = ? x®1x -1 Règle de l’Hospital : lim ln x = lim 1/ x =1/1=1 x®1x -1 x®1 1
  • 139. Exemples 3. lim ex -1= ? x®0+ x2 Règle de l’Hospital : lim+ ex -1= x®0 x2 0 lim+ ex = e = 1 = +¥ x®0 2x 0+ 0+
  • 140. Remarque La règle de l’Hospital est un outil puissant pour le calcul des limites. Elle peut être utilisée plusieurs fois de suite.
  • 141. Exemples 4. lim ex - x -1= ? x®0 x 2 Règle de l’Hospital « 1ère fois »: = lim ex -1 x®0 2x Règle de l’Hospital « 2ème fois »: 0 = lim ex = e = 1 x®0 2 2 2
  • 142. Exemples 5. lim sin x - x - x3 = ? x®0+ x4 Règle de l’Hospital « 1ère fois »: = lim+ Cosx -1-3x2 x®0 4x3 Règle de l’Hospital « 2ème fois »: = lim+ -Sinx -6x x®0 12x2
  • 143. Exemples Règle de l’Hospital « 3ème fois »: = lim+ -Cosx -6 = -7 = -¥ x®0 24x 0 +
  • 145. A. Fonctions à une variable réel 6. Dérivées d’ordre supérieur; Formule de Taylor Développements limités
  • 146. Dérivées d’ordre supérieur La dérivée d’ordre n (on dit aussi : la dérivée nème) s’obtient en dérivant f n fois : f on f’ on f’’ on f(3) dérive dérive dérive on on f(n) dérive dérive
  • 147. Exemples 1. f (x) = ln x • f '(x) =1/ x ; • f ''(x) = -1/ x2 ; • f (3)(x) = 2 / x3 ; …; • f (n)(x) = (-1)n +1(n -1)!/ x n
  • 148. Exemples 2. f (x) = ex • f '(x) = ex ; • f ''(x) = ex ;…; • f (n)(x) = ex
  • 149. Utilisation de la dérivée seconde « f’’ » Convexité & Concavité f on f’ on f’’ dérive dérive
  • 150. Convexité Définition Une fonction f est dite convexe sur l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur l’intervalle [a ; b] est au dessus de toutes ses tangentes
  • 151. Interprétation géométrique a b fonction convexe : la courbe est au dessus de ses tangentes
  • 152. Concavité Définition Une fonction f est dite concave sur l’intervalle [a ; b] lorsque sa courbe Cf sur l’intervalle [a ; b] est au dessous de toutes ses tangentes
  • 153. Interprétation géométrique a b fonction concave : la courbe est au dessous de ses tangentes
  • 154. Convexité Théorème Si f ''(x) ³ 0 ceci "xÎ[a;b] , alors la fonction f est convexe sur l’intervalle [a ; b]
  • 155. Concavité Théorème Si f ''(x) £ 0 ceci "xÎ[a;b] , alors la fonction f est concave sur l’intervalle [a ; b]
  • 156. Exemples Étudier la convexité des fonction suivantes sur leurs domaines de définition : 1. f (x) = ln x ; 2. f (x) = ex
  • 157. 1. f (x) = ln x ; f (x) = ln x Þ f '(x) =1/ x Þ f ''(x) = -1/ x2 avec xÎD = IR*+ f ainsi "xÎD on a f ''(x) < 0 f La fonction « ln » est concave sur IR*+
  • 158. Interprétation géométrique lnx 1 La courbe de « ln » est concave sur IR*+
  • 159. 2. f (x) = ex ; f ''(x) = ex > 0 ceci "xÎDf = IR La fonction « exp » est convexe sur IR
  • 160. Interprétation géométrique exp 1 La courbe de « exp » est convexe sur IR
  • 161. Exercice Étudier la convexité des fonctions suivantes sur leurs domaines de définition : 1. f (x) = x ; 2. f (x) =1/ x ; 3. f (x) = 3 x ; 4. f (x) = x3 -3x2 + x -5
  • 162. Dérivées d’ordre supérieur Formule de Taylor f(b) f(a) a b Question fondamentale en Analyse : Connaissant la valeur de f au point a, peut-on donner une estimation de f(b) ???
  • 163. Exemple « Météo » 24° 21° Mardi Dimanche Connaissant la température enregistrée Mardi, peut-on prévoir la température de Dimanche prochain ???
  • 164. Réponse « Taylor » f(b) f(a) a b On peut donner une valeur approchée de f(b), à condition de connaître f(a)…mais aussi : f’(a) ; f’’(a) ; f(3)(a) ; f(4)(a) ; …. ; f(n)(a) ; …
  • 165. A savoir : Notre estimation de f(b) est meilleure lorsque : Ø n est grand Ø b est proche de a proches I I a b
  • 166. Exemple « Météo » ? 22° 21° Mardi Mercredi Dimanche Connaissant la température de Mardi, il est plus simple de prévoir la température de Mercredi « proche de Mardi » que celle de Dimanche « loin de Mardi »
  • 167. La « fameuse » Formule de Taylor Théorème : Si f est une fonction dérivable à l’ordre n+1 alors : f (b) = f (a) + (b - a)f '(a) + (b - a) f ''(a) + 2 2! n (b - a) f (3)(a) +...+ (b - a) f (n)(a) + 3 3! n! n +1 (b - a) f (n +1) (c) avec cÎ]a;b[ (n +1)! I I I a c b
  • 168. Développements limités : a=0 et b=x Théorème : Si f est une fonction dérivable à l’ordre n+1 alors : 2 3 f (x) = f (0) + xf '(0) + x f ''(0) + x f (3)(0) + 2! 3! n n +1 ...+ x f (n)(0) + x f (n +1)(c) n! (n +1)! avec cÎ]0; x[ c x I I
  • 169. Notation de Young Formule de Taylor-Young 2 3 f (x) = f (0) + xf '(0) + x f ''(0) + x f (3)(0) + 2! 3! n x f (n)(0) + x ne(x) ...+ n! avec e(x) = x f (n +1)(c) (n +1)!
  • 170. Remarque 1. e(x) ® 0 lorsque x ® 0 2. e(x) n’est pas une fonction, c’est une manière symbolique d’écrire : quantité qui tend vers 0 avec x. Donc : e Ø La différence de deux (x) n’est pas 0 e mais un (x) , prendre par exemple x 2 et x3 e e Ø Le produit de deux (x) est un (x)
  • 171. Quelques Développements limités importants 1. f (x) = ex ; La formule de Taylor-Young donne : 2 n e x = e0 + xe0 + x e0 +...+ x e0 + x ne(x) 2! n! Ainsi : 2 n (D1) e x =1+ x + x +...+ x + x ne(x) 2! n!
  • 172. c’est-à-dire : pour x proche de 0 2 n e x »1+ x + x +...+ x 2! n! Exemple : e 0,1 »1+ 0,1+ 0,01+... 2 e- 0,1 »1- 0,1+ 0,01-... 2
  • 173. 1 = (1- x)-1 2. f (x) = : 1- x La formule de Taylor-Young donne : • f (0) =1 ; • f '(x) = -1´(1- x)- 2 ´(-1) Þ f '(0) =1 ; • f ''(x) = -2´(1- x)- 3´(-1) Þ f ''(0) = 2! ; • f (3) ( x) = -6´(1- x)- 4 ´(-1) Þ f (3) (0) = 3! ; • ...f (n)(0) = n! on obtient ainsi :
  • 174. 1 =1+ x + x 2 + x3 +...+ x n + x ne(x) (D2) 1- x En remplaçant x par –x on obtient : (D3) 1 =1- x + x 2 - x3 +...+ (-1)n x n + x ne(x) 1+ x En intégrant D3 on obtient : (D4) 2 3 n x x (-1) ln(1+ x) = x - + + ...+ x n +1 + x n +1e(x) 2 3 (n +1)!
  • 175. Application : calcul de limites Exemple : 1 Calculer lim (1+ x) x x ®0 1 1 1 (x + xe(x)) ln(1+ x) Ø (1+ x) x = e x =ex Développement limité (D4) à l’ordre 1
  • 176. Calcul de limites Ainsi : 1 (1+ e(x)) lim (1+ x) x = lim e =e1=e x ®0 x ®0 car e(x) ® 0
  • 178. Calcul de limites « Exercice » Calculer : 1) x ) 1. lim x(e - (1+ ; x ® +¥ x lim (1+ 5) x 2. ; x ® +¥ x
  • 179. lim (1+ 1 ) 3x 3. ; x ® +¥ x (x cos x -sin x) 4. lim ; 2 x ® 0 e x -1- x - x 2
  • 180. corrigé 1. lim x(e - (1+ 1) x ) = ? x ® +¥ x 1) x x ln(1+ On a : (1+ 1 ) = e x x Or lorsque x ® +¥ alors 1 ®0 x
  • 181. 1 ) = 1 - 1 + 1 e( 1 ) Or ln(1+ 2 2 x x 2x x x Développement limité (D4) à l’ordre 2 !! Remarque : 1 Ø C’est qui joue le rôle de x ici, car x 1 ® 0 donc 1 est proche de 0 x x
  • 182. Ainsi : x( 1 - 1 + 1 e( 1 )) (1+ 1 )x = e x 2x 2 x 2 x x 1- 1 + 1 e( 1 ) 2x x x =e - 1 + 1 e( 1 ) 1 2x x x = e ´e
  • 183. Or pour t proche de 0 ( t® 0) on a : t e =1+ t + te(t) Développement limité (D1) à l’ordre 1 !! Donc : ( t = -1/ 2x ) - 1 + 1 e( 1 ) 2x x x 1 + 1 e( 1 ) e =1- 2x x x
  • 184. Par conséquent : (1+ 1 ) x = e1 ´(1- 1 + 1 e( 1 )) x 2x x x = e- e + 1 e( 1 ) 2x x x finalement : x(e -(1+ 1 )x ) = x( e + 1 e( 1 )) x 2x x x
  • 185. C’est-à-dire : x(e -(1+ 1 )x ) = e + e( 1 )) x 2 x Conclusion lim x(e -(1+ 1 )x ) = e x ® +¥ x 2 Car lim e( 1 ) = lim e(t) = 0 x ® +¥ x t ® 0
  • 186. 5) x 2. lim (1+ : x ® +¥ x x ln(1+ 5) On a : (1+ 5) x = e x x Or : ln( + 1 5) = 5 + 1 e( 1 ) x x x x Développement limité (D4) à l’ordre 1
  • 187. Car 5 ® 0 lorsque x ® +¥ x x( 5 + 1 e( 1 )) Donc : (1+ 5) x = e x x x x
  • 188. 5+ e( 1) C’est-à-dire : (1+ 5) x = e x x lim (1+ 5) x = e 5 Ainsi : x ® +¥ x lim e( 1 ) = lim e(t) = 0 Car x ® +¥ x t ® 0
  • 189. 1 ) 3x 3. lim (1+ : x ® +¥ x 3x ln(1+ 1) On a : (1+ 1 ) 3x = e x x Or : ln(1+ 1 ) = 1 + 1 e( 1 ) x x x x Développement limité (D4) à l’ordre 1
  • 190. Car 1 ® 0 lorsque x ® +¥ x 3x( 1 + 1 e( 1 )) Donc : (1+ 1 ) 3x = e x x x x
  • 191. 3+ e( 1) C’est-à-dire : (1+ 1 ) 3x = e x x lim (1+ 1 ) 3x = e 3 Ainsi : x ® +¥ x lim e( 1 ) = lim e(t) = 0 Car x ® +¥ x t ® 0
  • 192. Remarque Refaire le calcul des 3 limites précédente en posant « au début » : t= 1 x
  • 193. 4. lim (x cos x -sin x) : 2 x ® 0 e x -1- x - x 2 Nous avons besoin des développements limités de Cos x et Sin x à l’ordre 3, car le dénominateur montre qu’il faut développer la fonction ex à l’ordre 3
  • 194. Développements limités à l’ordre 3 de Cos x et Sin x 1. f (x) = Cosx La formule de Taylor-Young à ; l’ordre 3 donne : 2 Cosx = Cos0 + xCos'0 + x Cos''0 2! 3 + x Cos (3) 0 + x3e(x) 3!
  • 195. Or : Cos0 =1 ; Cos'0 = -Sin0 = 0 Cos''0 = -Cos0 = -1 Cos(3)0 = Sin0 = 0 2 Donc : Cosx =1+ 0x - x + 0x3 + x3e(x) 2 2 C’est-à-dire : Cosx =1- x + x3e(x) 2
  • 196. De même pour la fonction Sinus 1. f (x) = Sinx La formule de Taylor-Young à ; l’ordre 3 donne : 2 Sinx = Sin0 + xSin'0 + x Sin''0 2! 3 + x Sin (3) 0 + x3e(x) 3!
  • 197. Or : Sin0 = 0 ; Sin'0 = Cos0 =1 Sin''0 = -Sin0 = 0 Sin(3) 0 = -Cos0 = -1 Donc : 2 3 x ´0 + ´-1+ x3e(x) x Sinx = 0 + x´1+ 2 6 3 C’est-à-dire : Sinx = x - x + x3e(x) 6
  • 198. x cos x -sin x = Par conséquent : 2 x e -1- x - x 2 x(1- x 2 / 2) -(x - x 3 / 6) + x 3e(x) x 3 / 6+ x 3e(x) Nous avons utiliser le D. L. de ex à l’ordre 3
  • 199. -x 3 / 3+ x 3e(x) -1/ 3+ e(x) = = x 3 / 6 + x 3e(x) 1/ 6 + e(x) Ainsi : lim (x cos x -sin x) = -2 2 x ® 0 e x -1- x - x 2
  • 200. 2ème Partie du Cours B. Fonctions à deux variables réelles
  • 201. Exemples introductifs I. Une entreprise commercialise 3 produits : A, B et C. Le prix de vente unitaire du produit A est 12 DH, celui du produit B est 15 DH et celui du produit C est 22 DH. ØOn vend une quantité x du produit A, une quantité y du produit B et une quantité z du produit C. La recette R(x ; y ; z) est donnée par : R(x ; y ; z) = 12x + 15y + 22 z La recette de cet exemple est une fonction de 3 variables x, y et z
  • 202. Exemples introductifs II. Une entreprise fabrique 2 produits A et B. Si x désigne la quantité fabriquée de A et y celle de B, la recette escomptée lors de la vente de x articles de A et de y articles de B est donnée par : R(x , y) = -3x2 -2y2 +220x +140y Ø Le coût d’une unité de A (respectivement de B) qu’on note CA (respectivement CB) dépend des quantités x et y comme suit : CA = 2x +y et CB = x +3y
  • 203. Exemples introductifs a. Exprimer en fonction de x et de y le coût c(x , y) de fabrication de x unités de A et de y unités de B. Ø C(x , y) = x CA + y CB = x (2x +y) + y (x +3y) = 2x2 +3y2 +2xy On obtient une fonction de 2 variables x et y
  • 204. Exemples introductifs b. Exprimer le bénéfice B(x , y) réalisé lors de la vente de x articles de A et de y articles de B. Ø B(x , y) = R(x , y) – c(x , y) = (-3x2 -2y2 +220x +140y) – (2x2 +3y2 +2xy) = -5x2 -5y2 -2xy +220x +140y le bénéfice est une fonction de 2 variables x et y
  • 206. Exemples de fonctions à plusieurs variables a. f (x, y) = xe y + yex : 2 variables b. f (x, y) = x + y +100 : 2 variables y x c. f (x, y) = x3 + y3 -3xy : 2 variables
  • 207. Exemples de fonctions à plusieurs variables d. f (x, y, z) = xyz - x +5 y +3z : 3 var e. f ( x, y, z) = ln(x2 + y2 - 4z) :3 var f. f ( x, y, z,t) = x3 + y2 - z + t :4 var
  • 208. Remarque 1. Dans le cas de n variables ( n³ 5 ), on peut noter les variables : x1 , x2 , x3 , … , xn la fonction f est notée dans ce cas : f(x1 , x2 , x3 , … , xn)
  • 209. Remarque 2. On s’intéresse dans le cadre de ce cours aux fonctions de deux variables x et y (x, y)ÎIR´IR ®f (x, y)
  • 210. 1. Domaine de définition D f Ì IR´ IR f IR ( x, y) I f ( x, y) Le domaine de définition est un domaine du plan IR2 (IR2 = IR x IR)
  • 211. Interprétation géométrique y Le plan IR2 x
  • 213. Exemples 1. f (x, y) = x2 + y2 - xy - 2x + y : Ø "xÎIR et "yÎIR on a : f (x, y) est définie (on peut la calculer) 2 Donc D = IR´IR = IR f x y
  • 214. Interprétation géométrique D = IR´IR f le plan tout entier
  • 215. Exemples 2. f (x, y) = x ln(y) + y2 +3 : Ø on doit avoir y> 0 pour que f (x, y) soit définie, donc D = IR´]0,+¥[ f x y
  • 216. Interprétation géométrique y D f x la moitié supérieure du plan Sans l’axe Ox
  • 217. Exemples 3. f (x, y) = ln(x) + ln(y) +1 : Ø On doit avoir : x >0 et y> 0 pour que f (x, y) soit définie Donc D =]0,+¥[´]0,+¥[ f x y
  • 218. Interprétation géométrique D f ¼ du plan Sans les axes
  • 219. Remarque à réviser : Ø Équation d’une droite dans le plan IR2 : Une droite partage le plan en 3 zones….. Ø Équation d’un cercle dans le plan IR2 : Un cercle partage le plan en 3 zones….. Voir TD
  • 220. Exercice Voir Exercice 1 « TD, Partie 2 »
  • 221. 2. Courbes de niveaux & Sections a) Courbes de niveaux : Ø Ce sont des sous ensembles du domaines de définition D. Ø Elles correspondent à des coupes horizontales de la surface z = f(x , y) projetées sur le domaine de définition D.
  • 222. a) Courbes de niveaux Définition Ø La courbe de niveau k, notée Ck ou Nk, est l’ensemble des points du domaine de définition D tels que leur image f(x , y) est égale à k : C = (x, y)ÎD /f (x, y) = k ì ï í ü ï ý k ï î ï þ
  • 223. Exemple • f (x, y) = y - x2 : 2 Ø D = IR f Ø La Courbe de niveau k : On cherche les couples (x , y) du domaine de définition IR2 tels que : f (x, y) = k
  • 224. f (x, y) = k Û y - x2 = k Û y = x2 + k La Courbe de niveau k est la parabole d’équation y = x 2 + k : Ø C0 : (k=0) parabole d’équation y= x 2 Ø C1 :(k=1) // // y = x2 +1 Ø C-1 :(k=-1) // // y = x2 -1
  • 225. b) Sections ou « abaques » Ø Elles correspondent à des coupes verticales de la surface z = f(x , y)
  • 226. q Sections selon x Ø On fixe x : ( x = k ) et on trace la courbe z = f(k , y) dans le plan Oyz z y
  • 227. q Sections selon y Ø On fixe y : ( y = k ) et on trace la courbe z = f(x , k) dans le plan Oxz z x
  • 228. Exemple • f (x, y) = ln(xy) : Ø Domaine de définition : xy > 0 Û x > 0 et y> 0 ou x < 0 et y< 0 D =]- ¥,0[´]- ¥,0[È]0,+¥[´]0,+¥[ f
  • 230. Section selon x = 1 Ø On fixe x : ( x = 1 ) et on trace la courbe : z = f(1 , y) = ln y (y>0) dans le plan Oyz z z=ln y y
  • 231. Section selon y = -1 Ø On fixe y : ( y = -1 ) et on trace la courbe : z = f(x , -1) = ln -x (x<0) dans le plan Oxz z z=ln -x x
  • 232. 3. Dérivées partielles premières Ø 1 ère notation : f(x , y) Selon x Selon y f’x(x,y) f’y(x,y) Deux dérivées partielles premières
  • 233. 2ème notation ¶ : Se prononce « d rond » f(x , y) Selon x ¶f (x, y) ¶f (x, y) ¶x ¶y
  • 234. Règle de base Les premiers pas…dans le calcul différentiel Lorsqu’on dérive par rapport à une variable, l’autre variable est supposée constante
  • 235. Dérivées partielle première par rapport à x f ( x, y ) - f ( x , y ) f x ( x0, y0) = lim ' 0 0 0 x® x x- x 0 0 x est variable et tend vers x0, alors que y est fixé : y = y0
  • 236. Dérivées partielle première par rapport à y f ( x , y) - f ( x , y ) f y ( x0, y0) = lim ' 0 0 0 y® y y- y 0 0 x est fixé : x = x0 alors que y est variable et tend vers y0
  • 237. Remarque Lorsqu’on calcule une dérivée partielle, on utilise les règles de dérivation d’une fonction d’une variable réelle « car une des deux variable est fixée »
  • 238. Exemples 1. f (x, y) = x2 + xy + y4 +3 : Selon x Selon y f x (x, y) = 2x + y ' f y(x, y) = x + 4y3 '
  • 239. Exemples 2. f (x, y) = xe y + x 2y : Selon x Selon y ' (x, y) = ey + 2xy f y(x, y) = xey + x2 fx '
  • 240. Exemples 3. f (x, y) = x3 + y3 -3xy : Selon x Selon y f x (x, y) = 3x2 -3y f y(x, y) = 3y2 -3x ' '
  • 242. Dérivées partielles premières f (x , y) Selon x Selon y f’x (x , y) f’y (x , y) fonctions de 2 variables
  • 243. Une dérivée partielle est une fonction de deux variables x et y, on peut alors la dériver à son tour!
  • 244. Schème de dérivation f(x , y) x y f’x(x,y) f’y(x,y) x y x y f’’xx(x,y) f’’xy(x,y) f’’yx(x,y) f’’yy(x,y) quatre dérivées partielles secondes
  • 245. Dérivées partielles secondes ou d’ordre 2 f’’xx : On dérive f 2 fois par rapport à x f’’xy : On dérive f par rapport à x ensuite par rapport à y « dérivée croisée » : On dérive f par rapport à y ensuite f’’yx par rapport à x « dérivée croisée » f’’yy : On dérive f 2 fois par rapport à y
  • 246. Exercice Ø Calculer les dérivées partielles premières et secondes des fonctions suivantes : 1. f (x, y) = 3x 2y - xy3 - x - y ; 2. f (x, y) = x ln y + yln x ; 3. f (x, y) = 2 2 ; x +y
  • 247. 1. f (x, y) = 3x2y - xy3 - x - y : x y f x ( x, y) = 6 xy - y3 -1 ' f y ( x, y) = 3x2 - 3xy2 -1 ' x y x y f xy ( x, y) = f yx ( x, y) = 6 x - 3 y 2 '' '' f xx ( x, y) = 6 y '' f yy ( x, y) = -6xy '' Remarque : f xy = f yx '' ''
  • 248. 2. f (x, y) = x ln y + yln x : x y f x ( x, y) = ln y + y / x ' f y ( x, y) = x / y + ln x ' x y x y f xy ( x, y) = f yx ( x, y) =1/ x +1/ y '' '' f xx ( x, y) = - y / x2 '' f yy ( x, y) = - x / y 2 '' Remarque : f xy = f yx '' ''
  • 249. 3. f ( x, y) = x 2 + y 2 : x y ' ( x, y) = x / x 2 + y 2 f ' ( x, y) = y / x 2 + y 2 fx y y x x y '' = f '' = - xy / ( x 2 + y 2 )3 f xy yx '' = y 2 / ( x 2 + y 2 )3 f xx f yy = x2 / ( x 2 + y 2 )3 ''
  • 250. Remarque a) Théorème de Schwartz Si f est une fonction «de classe C2» alors les dérivées secondes croisées sont égales : f '' = f '' xy yx Ø Toutes les fonctions économiques considérées dans ce cours vérifient le Théorème de Schwartz
  • 251. Remarque b) Une fonction de deux variables admet : 1. 2 dérivées partielles d’ordre 1 « premières » 2. 4 dérivées partielles d’ordre 2 3. 8 dérivées partielles d’ordre 3 4. 16 dérivées partielles d’ordre 4 … etc n. 2n dérivées partielles d’ordre n
  • 252. 4. Quelques définitions a) Les fonctions homogènes : Définition f est homogène de degré k lorsque : "(x, y)ÎD et "a > 0 f f (ax,ay) =a k f (x, y)
  • 253. Exemples 1. f (x, y) = 5x2 y - xy2 : Soit a > 0 , on a : f (ax,ay) = 5(ax)2(ay) -(ax)(ay)2 Þ f (ax,ay) = 5a 3x2 y -a 3xy2 =a 3(5x2 y - xy2) =a 3 f ( x, y) f est homogène de degré 3
  • 254. xy 2. f ( x, y) = 2 2 : x -y Soit a > 0 , on a : (ax)(ay) xy f (ax,ay) = = 2 2 2 2 2 2 a x -a y x -y Þ f (ax,ay) = f ( x, y) =a 0 f (x, y) f est homogène de degré 0
  • 255. y 3. f ( x, y) = 5 5 : x +y Soit a > 0 , on a : ay y f (ax,ay) = =a - 4 5 5 5 5 5 5 a x +a y x +y Þ f (ax,ay) =a - 4 f (x, y) f est homogène de degré -4
  • 256. 4. f (x, y) = xy + x + y +1 : Soit a > 0 , on a : f (ax,ay) =a 2 xy +ax +ay +1 Si on prend par exemple a = 2 et x =1, y =1 On obtient : f (2´1 2´1 = f (2,2) = 9 , ) f (1,1) = 4Þ f (2´1,2´1) ¹ 2´ f (1,1) f n’est pas une fonction homogène
  • 257. Règle Pratique Pour montrer que f est homogène (ou non homogène), on peut utiliser : Ø La définition ou Ø Le Théorème d’Euler
  • 258. Théorème d’Euler f est homogène de degré k Û xf x(x, y) + yf y (x, y) = k ´ f (x, y) ' '
  • 259. Exemple f (x, y) = 5x2 y - xy2 x y f x ( x, y) =10xy - y 2 ' f y ( x, y) = 5x2 - 2xy ' On a : xf x ( x, y) + yf y ( x, y) =15x2 y -3xy2 ' ' Þ xf x( x, y) + yf y ( x, y) = 3 f ( x, y) ' ' f est homogène de degré 3
  • 260. 4. Quelques définitions b) Elasticités 1. Cas d’une fonction d’une variable : L’élasticité de f est par définition : x xf '(x) E = e( f , x) = f f (x)
  • 261. Exemple f (x) = x2 + x - 2 On a : xf '( x) x(2x +1) 2x + x 2 e( f , x) = = = f ( x) x + x - 2 x + x - 2 2 2 5 Exemple : e( f ,2) = 2
  • 262. 2. Cas d’une fonction de deux variables f (x , y) f’x (x , y) f’y (x , y) ' ' xf ( x, y) yf ( x, y) e( f , x) = x e( f , y) = y f ( x, y) f ( x, y) Elasticité partielle Elasticité partielle par rapport à x par rapport à y
  • 263. Exemples 1. f (x, y) = 5x2 y - xy2 : x f x ( x, y) =10xy - y 2 ' ' xf ( x, y) 10x 2 y - xy 2 e( f , x) = x = f ( x, y) 5x y - xy 2 2
  • 264. f (x, y) = 5x2 y - xy2 y f y ( x, y) = 5x2 - 2xy ' ' yf ( x, y) e( f , y) = y = 5x y - 2xy 2 2 f ( x, y) 5x y - xy 2 2
  • 265. Ainsi f (x, y) = 5x2 y - xy2 x y e( f , x) = 10x y - xy e( f , y) = 5x y - 2xy 2 2 2 2 5x y - xy 2 2 5x y - xy 2 2 Exemple : x = 1 ; y = 1 e( f , x) = 9 / 4 et e( f , y) = 3/ 4
  • 266. Exemples 2. f (x, y) = x0,01y0,99 : x f x ( x, y) = 0,01x- 0,99 y0,99 ' ' xf ( x, y) 0,01x 0,01 y 0,99 e( f , x) = x = = 0,01 0,01 0,99 f ( x, y) x y
  • 267. f (x, y) = x0,01y0,99 y f y ( x, y) = 0,99 x0,01y - 0,01 ' ' yf ( x, y) 0,01 0,99 e( f , y) = y = 0,99x y = 0,99 0,01 0,99 f ( x, y) x y
  • 268. Ainsi f (x, y) = x0,01y0,99 x y e( f , x) = 0,01 e( f , y) = 0,99
  • 269. D’une manière générale f (x, y) = kxa yb x y e( f , x) =a e( f , y) = b
  • 271. 4. Quelques définitions c) Différentielle totale
  • 272. Définition La différentielle totale de f au point (x0 , y0) avec les accroissements dx et dy est la quantité : df ( x ,y ) = f x( x0, y0)´ dx + f y ( x0, y0)´ dy ' ' 0 0
  • 273. Exemple f (x, y) = x2 y + xy2 = xy(x + y) ØCalculer la différentielle totale de f au point (20,30) avec les accroissements dx = 1 et dy = -1
  • 274. Réponse df (20,30) = f x(20,30)´1+ f y (20,30)´(-1) ' ' Or : Ø f,x ( x, y) = 2xy + y2 Þ f x (20,30) = 2100 ' ' Ø f y,( x, y) = x2 + 2xy Þ f y (20,30) =1600 ' ' Þ df (20,30) = 2100´1+1600´(-1) = 500
  • 275. Interprétation (x0+dx,y0+dy) dy dx (x0,y0) Question : Lorsque x subit une légère variation dx «ou Dx» (on passe de x0 à x0 +dx) et y subit une légère variation dy «ouDy » (on passe de y0 à y0 +dy) , de combien varie la fonction f « Df = ?» ?
  • 276. Réponse 1. Calcul direct : Df = f ( x0 + dx, y0 + dy) - f ( x0, y0) 2. Valeur approchée : Df @ df (x , y ) 0 0
  • 277. Exemple Soit la fonction U (appelée fonction d’utilité) donnée par : U (x, y) = x1/ 3 y2 / 3 Ø Calculer U(x,y) pour x=8 et y=1 Ø De combien varie la fonction d’utilité U si x augmente de dx=0,1 et y diminue de dy=0,01 (Utiliser deux méthodes)
  • 278. Réponse 1. Calcul direct : On a : x0 = 8 ; y0 =1 ; dx = 0,1 ; dy = -0,01 DU =U ( x0 + dx; y0 + dy) -U ( x0; y0 ) =U (8,1;0,99) -U (8;1) = 3 8,1´3 0,99 - 2 = -0,00511.. 2
  • 279. Réponse 2. Valeur approchée : DU @ dU (8,1) dx = 0,1 ì ï avec les accroissements í dy = -0,01 ï î dU (8,1) =U x (8,1)´ 0,1+U 'y (8,1)´ (-0,01) '
  • 280. ' ( x, y) = 1 x- 2 / 3 y 2 / 3 ÞU x (8,1) = 1 ; ØU x ' 3 12 ØU 'y ( x, y) = 2 x1/ 3 y -1/ 3 ÞU 'y (8,1) = 4 ; 3 3 Donc : dU (8,1) =1/12´ (0,1) + 4 / 3´ (-0,01) C’est-à-dire : dU (8,1) = -0,005 On obtient ainsi : DU @ -0,005
  • 281. Quelques Interprétations Economiques Variation & Variation relative
  • 282. Exemple Ø Le salaire S d’un employé a été augmenté de 1300 DH On parle ici de variation du Salaire : DS =1300 Le nouveau salaire est : S '= S + DS = S +1300
  • 283. Exemple Ø Le salaire S d’un employé a été augmenté de 5% : Þ DS = 5%´ S On parle ici de variation relative du Salaire : DS =5% S Le nouveau salaire est : S '= S + DS = S + 0,05´ S =1,05´ S
  • 284. A. Cas d’une fonction « économique » d’une variable q Variation de f : On rappelle que : f ( x) - f ( x ) f '( x0 ) = lim 0 x® x x - x0 0
  • 285. Lorsque x ® x0 ; f ( x) ® f ( x0 ) (f est continue) On note : df = f ( x) - f ( x0 ) et dx = x - x0 que l’on appelle respectivement différentielle de f et différentielle de x, on a donc : df f '( x) = ou encore df = f '( x)´dx dx Exemples : 1 • f ( x) = x Þ df = dx ; 2 x 1 1 . • f ( x) = Þ df = - dx x 2 x
  • 286. Notations dx : Variation infiniment petite de x df : Variation infiniment petite de f Dx : Variation très petite « faible» de x Df : Variation très petite « faible» de f
  • 287. En pratique si la variation Dx que subit x est faible : la variation subit par la fonction f est faible et on a : Df @ f '(x)´Dx Remarque : dans la formule df = f '( x)´dx nous avons remplacé : dx par Dx et df par Df
  • 288. Exemple Ø Le coût global de la fabrication d’un bien en quantité x est donnée par la formule : C(x) = 250 - x2 Pour une quantité x=10 (par exemple) : C(10) = 250 -100 =150
  • 289. Ø Calculons l’écart (de 2 façons différentes) résultant d’une augmentation Dx =1 1) Calcul direct : C(11)=250-112 =250-121=129 donc DC = C(11) - C(10) =129 -150 = -21
  • 290. 2) Valeur approchée : en appliquant la formule : DC @ C'( x)´ Dx On obtient : C'( x) = -2x Þ DC @ (-20)´(1) DC @ -20
  • 291. A retenir • Si x subit une faible variation Dx , une valeur approchée de la variation Df de f est donnée par la formule : Df @ f '(x)´Dx
  • 292. q Variation relative Df On a : Df @ f '( x)´ Dx Û f '( x) @ Dx Ø L’élasticité de f au point x est : Df Df x e( f , x) = xf '( x) @ Dx Þ e( f , x) @ f f ( x) f ( x) Dx x
  • 293. Elasticité de f au point x : Df f Df @ e( f , x)´ Dx e( f , x) @ Dx Û f x x Df représente la variation relative de f f Dx représente la variation relative de x x
  • 294. Exemple f(x) représente une fonction économique dépendant de la quantité x d’un bien distribué. Ø On suppose connaitre la valeur de f pour une quantité x=1000 et que l’élasticité en x=1000 est : e(f,1000) = 5.
  • 295. Exemple Ø La quantité distribuée à baissé de 2% (980 unités ont été distribuées au lieu de 1000), cela entrainera une variation relative de f : Df @ e( f , x)´ Dx = 5´ -2% = -10% f x f a baissé d’environ 10%
  • 296. A retenir • Si x subit une faible variation relative Dx/ x , une valeur approchée de la variation relative de f est donnée par la formule : Df Dx @ e( f , x)´ f x e( f , x) désigne l’élasticité de f au point x
  • 297. B. Cas d’une fonction « économique » de deux variables q Variation de f : Nous avons vu que : Df @ df ( x0 , y0 ) C’est-à-dire : Df @ f x ( x0, y0 )´ dx + f y ( x0, y0 )´ dy ' '
  • 298. En pratique : si la variation Dx que subit x est faible et la variation Dy que subit y est faible : la variation subit par la fonction f est faible et on a : Df @ f x ( x0, y0 )´ Dx + f y ( x0, y0 )´ Dy ' ' Voir exemple précédent « paragraphe 4 c) : différentielle totale »
  • 299. A retenir • Si x subit une faible variation Dx et y subit une faible variation Dy , une valeur approchée de la variation de f est donnée par la formule : Df @ f x ( x0, y0 )´ Dx + f y ( x0, y0 )´ Dy ' '
  • 300. q Variation relative On a : Df @ f x ( x, y)´ Dx + f y ( x, y)´ Dy ' ' Ø En divisant par f(x,y) : ' ( x, y) ' ( x, y) Df @ x f ´ Dx + f y ´ Dy f f ( x, y) f ( x, y)
  • 301. Ø On fait apparaître les variations relatives de x et de y : ' ( x, y) ' ( x, y) Df @ x xf ´ Dx + y yf ´ Dy f f ( x, y) x f ( x, y) y Þ Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy f x y
  • 302. Variation relative de f Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy f x y Df représente la variation relative de f f Dx et Dy représentent les variations relatives x y de x et de y e( f , x) et e( f , y) représentent les élasticités partielles par rapport à x et à y
  • 303. Exemple f(x,y) représente une fonction économique dépendant de deux quantités x et y de deux biens fabriqués. Ø On suppose connaitre la valeur de f pour une quantité x=1000 et y=500. Supposons aussi que les élasticités partielles en x=1000 et y=500 sont : e(f , x) = 5 et e(f , y) = 3
  • 304. Exemple Ø Suite à un incident technique, la fabrication des deux biens a légèrement varié : x a diminué de 4% et y a augmenté de 5%. Quelle variation cela entrainera sur la fonction économique f ? Df @ 5´ (-4%) + 3´5% = -5% f la fonction économique f subira une baisse d’environ 5%
  • 305. A retenir • Si x subit une faible variation relative Dx/ x et y subit une faible variation relative Dy/ y , une valeur approchée de la variation relative de f est donnée par la formule : Df @ e( f , x)´ Dx + e( f , y)´ Dy f x y
  • 306. Fin de l’interprétation Economique Suite du Cours
  • 308. 4. Quelques définitions d) Hessien de f Rappel : déterminant d’ordre 2 a c = ad -bc b d
  • 309. Définition Le Hessien de f au point (x , y) est la quantité : '' f xx ( x, y) '' f xy ( x, y) H ( x, y) = f '' f yx ( x, y) '' f yy (x, y)
  • 310. Exemple Ø Soit la fonction f (x, y) = x2 y - xy3 Calculer le Hessien de f aux points (0;0), (1;2) et (-2;1)
  • 311. f (x, y) = x2 y - xy3 x y f x ( x, y) = 2 xy - y3 ' f y ( x, y) = x 2 - 3xy 2 ' x y x y f xy ( x, y) = f yx ( x, y) = 2 x - 3 y 2 '' '' f xx ( x, y) = 2 y '' f yy ( x, y) = -6xy ''
  • 312. Donc Le Hessien de f au point (x , y) est donné par : 2y 2x -3 y 2 H (x, y) = f 2x -3 y 2 - 6xy
  • 313. Ainsi 0 0 Ø H f (0,0) = = 0-0 = 0 ; 0 0 4 -10 Ø H (1,2) = = -48 -100 =;-148 f -10 -12 2 -7 Ø H (-2,1) = = 24 - 49 = -25 ; f -7 12
  • 314. 5. Optimisation Ou Recherche d’Extrema
  • 315. Remarque Maximum « MAX » Extrema Ou Ou Extrémums Minimum « MIN »
  • 316. Problème Soit f(x , y) une fonction de deux variables définie sur un domaine D (( x, y)ÎD Ì IR2 ) Ø On cherche les couples (x , y) qui rendent f maximale ou minimale
  • 317. Extrémum local ou global Plus grand Plus petit Max global Max local Max local Min local Max Min Min local local global
  • 318. Ø Un maximum global (s’il existe) est un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie : "(x, y)ÎD : f (x, y) £ f (x0, y0) Ø Un minimum global (s’il existe) est un point (x0,y0) du domaine D qui vérifie : "(x, y)ÎD : f (x, y) ³ f (x0, y0)
  • 319. a) Extrémums ”locaux” libres On checrche les extrémums “locaux” de la fonction f sachant qu’il n y a aucune contrainte sur les variables x et y : on dit que les variables x et y sont indépendantes ou libres
  • 320. Ø On parle alors d’éxtrémums libres de la fonction f sur le domaine D
  • 321. Méthode à suivre I. Etape 1 : Recherche des candidats Remarque : On dit aussi points critiques ou points stationnaires Ø Ce sont les couples (x , y) solutions du système : ì ï ï ï ' f x(x, y) =0 S: 'ï í f y(x, y) =0 ï ï ï ï î
  • 322. On doit résoudre le système S “ étape un peu difficile !” et donner ses solutions : (x0 , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 , y2) ; etc... Ø Les couples (x0 , y0) ; (x1 , y1) ; (x2 , y2) ... sont les candidats ( ...pour être extrémums), ou les points critiques de la fonction f (on dit aussi : points stationnaires de f )
  • 323. II. Etape 2 Nature des candidats Max Min
  • 324. II. Etape 2 Nature des candidats Ni Max Point-selle Ni Min
  • 325. II. Etape 2 Nature des candidats Ni Max Col Ni Min
  • 326. Etape 2 : Nature des candidats Ø On calcule le Hessien de f pour chaque candidat. Soit (x0 , y0) un candidat issu de l’étape 1 : '' f xx (x0, y0) '' f xy (x0, y0) H (x0, y0) = f '' f yx (x0, y0) '' f yy (x0, y0)
  • 327. Etape 2 : Nature des candidats qSi Hf (x0 , y0) <0Þ pas d’extrémum en (x 0 , y0) « Ni Max ni Min » Il s’agit d’un Col ou un point-selle en (x0 , y0) qSi Hf (x0 , y0) >0Þ f présente un extrémum en (x0 , y0)
  • 328. Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on regarde le signe de la dérivée seconde par rapport à x (ou par rapport à y) : Ø Si f xx(x0, y0)<0 : '' f présente un Maximum en (x0 , y0) Ø Si f xx(x0, y0) >0 : '' f présente un Minimum en (x0 , y0)
  • 329. 3ème cas : On ne peut pas conclure q Si Hf (x0 , y0) = 0 : Dans ce cas, on ne peut rien conclure Remarque : Dans ce cas, on peut faire appel à d’autres méthodes : Des estimations locales de la fonction au voisinage du point (x0 , y0) par exemple. Voir «TD : Partie 2 - Exercice 3»
  • 330. Exemple 1 Soit la fonction : f ( x, y) = -3x2 - 4 y 2 -3xy + 69x + 93 y Ø Trouver les extrémums « locaux » de la fonction f
  • 331. Réponse I. Etape 1 : Recherche des candidats Ø On doit résoudre le système : ì ' f x(x, y) =0 Û -6x -3y +69 =0 ï ï ï ì ï ï S: ' ï í ï í -8 y -3x +93= 0 f y(x, y) =0 ï ï ï ï ï ï ï î î Û 6x +3y = 69 Û x = 7 ì ì ï ï ï ï 3x +8 y =93 y =9 í í ï ï ï ï î î Nous avons un seul candidat : le couple (7 , 9)
  • 332. Réponse II. Etape 2 : Nature des candidats On calcule le Hessien de f au point (7 , 9) : '' f xx ( x, y) '' f xy ( x, y) H ( x, y) = f '' f yx ( x, y) '' f yy (x, y) -6 -3 Þ H (x, y) = = 39 f -3 -8
  • 333. Réponse Le Hessien de f ne dépend ici de (x , y), nous avons alors au point (7 , 9) : Þ H (7,9) = 39 > 0 f f présente donc un extrémum au point (7 , 9) Pour savoir s’il s’agit d’un Max ou d’un Min, on regarde le signe de la dérivée seconde par rapport à x :
  • 334. Réponse f xx (x, y) = -6 Þ f xx (7,9) = -6 < 0 '' '' f présente donc un Maximum « local » au point (7 , 9) Ø La valeur de ce maximum est : f (7,9) = 660
  • 335. Exemple 2 Soit la fonction : f ( x, y) = 3xy - x3 - y3 Ø Trouver les extrémums « locaux » de la fonction f
  • 336. I. Etape 1 : Recherche des candidats Ø On doit résoudre le système : ì ï ' f x(x, y) =0 ì 3( y - x2) = 0 Û ï ï ï S: 'ï í ï ï í f y(x, y) =0 3(x - y2) = 0 ï ï ï ï ï ï ï î î ì 2 y = x2 Û y = x ì ï Û ï ï ï ï ï ï í í x = y2 ï ï ï î ï 2 2 x = (x ) = x ï ï 4 ï î
  • 337. Etape 1 : Recherche des candidats ì 2 y = x2 Û y = x ï Û ì ï ï ØS ï í ï ï í x - x4 = 0 ï ï î 3 x(1- x ) = 0 ï ï ï ï î ì Û y=x Û x = 0..ou.. x =1 ï ï 2 ì ï ì ï ï ï ï y =0 y =1 í í í x = 0..ou..x =1 ï ï ï ï ï î ï î ï î Nous avons ici deux candidats (0 , 0) et (1, 1)
  • 338. Etape 2 : Nature des candidats On calcule le Hessien de f aux points (0,0), (1,1) : - 6x 3 H f ( x, y) = 3 -6y 0 3 Ø H f (0,0) = = -9 < 0 Þ pas d’extrémum 3 0 en (0,0) -6 3 Ø H f (1,1) = = 36 - 9 =pas d’ 0 Þ 27 > 3 -6 Extrémum en (1,1)
  • 339. Réponse On regarde le signe de la dérivée seconde de f par rapport à x au point (1 , 1) : f xx (x, y) = -6x Þ f xx (1,1) = -6 < 0 '' '' f présente donc un Maximum « local » au point (1 , 1) Ø La valeur de ce maximum est : f (1,1) =1
  • 340. Séance n° 11 « Dernière Séance »
  • 341. b) Extrémums ”locaux” liés On checrche les extrémums “locaux” de la fonction f sachant que les variables x et y sont liées par une équation appelée “contrainte” Contrainte : g (x, y) = 0
  • 342. Ø On parle alors d’éxtrémums de la fonction f sur le domaine D liés par la contrainte g ( x, y) = 0 Ø Le problème est plus simple que celui des extrémums libres :
  • 343. Max Max z Min Surface z=f(x , y) x Df y (x , y) vérifiant la contrainte
  • 344. Max Max z Min x g ( x, y) = 0 y
  • 345. Deux méthodes : I. Méthode de substitution Ou II. Méthode du multiplicateur de Lagrange
  • 346. I. Méthode de substitution Ø A partir de la contrainte g (x, y) = 0 , on exprime y en fonction de x (ou x en fonction de y) et on remplace dans la fonction f (x , y) Ø On obtient alors une fonction d’une variable réelle : on cherche ses extrémums