1. AVRIL 2012
Groupe de gestion d’actifs GLC 1 de 3 Avril 2012
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Le marché en revue
DES MARCHÉS EN ÉBULLITION
Cet hiver, un vent plus chaud qu’à l’ordinaire a soufflé sur
les marchés boursiers canadiens et mondiaux. Les
investisseurs ont pu se réjouir de la tournure de plusieurs
situations d’ordre économique dans le monde.
1. L’économie américaine continue d’afficher des
résultats robustes (croissance quant à l’emploi, aux
ventes au détail, à l’habitation et à la production
manufacturière), venant ainsi à bout des inquiétudes
de tous sauf des plus sceptiques quant à la reprise
économique.
2. Malgré les prévisions alarmistes dont faisait
récemment l’objet la zone euro, la région ne s’est pas
effondrée, et son système bancaire a tenu bon. En
lieu et place, la Grèce a profité d’un autre plan de
sauvetage, et les banques ont reçu de l’aide grâce à
une autre opération de refinancement à long terme.
Pour l’heure, les risques pour la région semblent
mieux contenus qu’ils l’ont été depuis longtemps.
3. La bonne posture des sociétés, tant au Canada
qu’aux États-Unis, a été de nouveau confirmée par de
bons bénéfices trimestriels et par les résultats des
banques au test de résistance, qui révélaient que
presque toutes les grandes institutions bancaires
américaines étaient en bonne santé.
4. Les paroles rassurantes du président de la Réserve
fédérale américaine Ben Bernanke voulant qu’il n’ait pas
l’intention d’abandonner sa politique accommodante
actuelle de sitôt ont eu l’effet d’un rayon de soleil pour les
investisseurs.
Alors que les marchés boursiers mondiaux ont eu de très bons
résultats, le goût du risque des investisseurs s’est également
traduit par des marchés obligataires plus faibles (voir le
Tableau 1), l’embellie des conditions économiques entraînant
une hausse modeste des rendements et une diminution des
investisseurs cherchant des valeurs refuges. Les sociétés
canadiennes ont tiré parti de la combinaison que formaient le
goût accru du risque des investisseurs et les faibles
rendements et ont atteint des records en termes d’émissions
Tableau 1
Sommaire des résultats des principaux marchés
Résultats des indices* Mars 2012
S&P/TSX composé -2,0 % 3,7 %
S&P 500 3,1 % 12,0 %
- en $ CA 4,4 % 10,0 %
MSCI EAEO 0,0 % 9,3 %
- en $ CA 0,3 % 8,1 %
MSCI Marchés émergents -1,6 % 10,3 %
Obligataire universel DEX** -0,3 % -0,2 %
Obligations de sociétés cotées BBB** 0,3 % 2,0 %
* en monnaie locale (sauf indication contraire); cours seulement
** rendement total, obligations canadiennes
Tableau 2
Autres cours et résultats
Cours Mars 2012
$ US par $ CA 1,0014 $ -1,2 % 1,8 %
Pétrole (West Texas)* 103,15 $ -3,7 % 4,2 %
Or* 1 664 $ -4,1 % 5,7 %
Indice CRB Reuters-Jeffries* 308,46 $ -4,3 % 1,0 %
* en dollars US
Tableau 3
Résultats sectoriels du marché canadien
Résultats* sectoriels du S&P/TSX Mars 2012
S&P/TSX composé -2,0 % 3,7 %
Énergie -6,9 % -1,2 %
Matières premières -7,8 % 0,0 %
Produits industriels 1,0 % 2,7 %
Consommation discrétionnaire 3,9 % 13,2 %
Biens de consommation de base 8,4 % 6,8 %
Soins de santé 2,6 % 15,5 %
Services financiers 3,5 % 9,8 %
Technologies de l’information 3,4 % 7,7 %
Télécommunications 0,6 % -2,1 %
Services aux collectivités -1,9 % -0,1 %
* cours seulement
Source : Bloomberg, MSCI Barra, Financière BN, PC Bond, RBC Marchés des capitaux
POINTS SAILLANTS DU PREMIER TRIMESTRE
DE 2012
Les excellents résultats des marchés boursiers et les résultats
moins reluisants des marchés de titres à revenu fixe ont reflété le
retour du goût du risque chez les investisseurs.
Retours en force
L’indice S&P 500 a eu son meilleur début d’année depuis 1998 et a
connu un gain semestriel de 24,5 % (en dollars US).
Le Japon a enregistré son meilleur rendement trimestriel depuis
1988, un gain exceptionnel de 19 %.
Le NASDAQ est revenu à des sommets qu’on ne lui avait pas
connus depuis la fin des années 2000 (la fin de la bulle
technologique).
La société Bank of America est passée de candidate à la faillite à
titre vedette en quelques mois seulement (une hausse de plus de
70 % pour l’année à ce jour).
Après une année 2011 difficile, le secteur des services financiers
est revenu en force au premier trimestre. Au Canada, le secteur est
en hausse de 9,8 %, alors qu’aux États-Unis il a crû de 21,5 %.