500 jours plus tard: les DRG, contrainte ou opportunité?
Conférence du 27 juin 2013
Organisé par Paianet & Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
Intervention:
Retours d’expérience d’équipes de codage et d’experts médico-économiques
Les relations avec les assureurs
Romain Boichat
Genolier Swiss Medical
2. MARCHÉ DES ASSURANCES (1/2)
Privé
o Couverture complète avec très peu de restrictions
o Défense d’une liberté complète sur ce domaine
Base (LAMal)
o Couverture minimale non traitée dans nos cliniques conventionnées
(sauf ambulatoire)
Demi-privé
o Couverture intermédiaire et hybride qui a un problème de
positionnement dans le marché
o Difficulté à être rentable dû aux problèmes de coûts proches du
privé
o Grande pression sur ce marché et une convergence doit être
trouvée avec les assurances
21.06.2013 2500 JOURS APRÈS LES DRG
3. MARCHÉ DES ASSURANCES (2/2)
Les assureurs ont des fortes positions de négociations
Pression pour lier les honoraires aux prestations de la
clinique (y compris pour le privé)
But: défendre le privé comme secteur premium où les
honoraires des médecins et cliniques restent libres
Il est nécessaire de négocier avec les assurances et de
trouver des compromis
21.06.2013 3500 JOURS APRÈS LES DRG
4. STRATÉGIE TARIFAIRE GLOBALE
Importance d’être un groupe suisse présent dans les
trois régions linguistiques
Nous avons conclu des contrats de cadre sur le long-
terme avec tous les assureurs
LAMal
o Cliniques répertoriées avec baserate du canton -5% (tarif de
l’hôpital cantonal hors universitaire intracantonal)
LCA
o Défense de la liberté des honoraires des médecins
LAA
o Accord avec la SCMT selon principe du baserate du canton -5%
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5. NÉGOCIATIONS DES TARIFS LAMAL
Notre objectif est d’appliquer le baserate de l’hôpital
cantonal (sauf universitaire) -5%
o Rationaliser et optimiser les négociations pour les assureurs
o Obligation d’être plus efficace que les hôpitaux publics
Négociation basée sur les prix vs les coûts
Pas d’incentive à améliorer les coûts vu qu’ils sont
répercutés sur le baserate
Pour un baserate cantonal ou Suisse unique
o Le CMI ne devrait pas avoir d’influence sur le baserate
o Eviter des accords différents entre assureurs
o Benchmark serait ainsi réalisé
o Il ne devrait pas y avoir de différence de tarif entre le public et le
privé (décision TAF sur Tarmed)
21.06.2013 5500 JOURS APRÈS LES DRG
6. L’IMPACT DES DRG
Recommandations de Mr Prix
CHF 8’974 pour les hôpitaux cantonaux
CHF 9’700 est la moyenne suisse des tarifs provisoires cantonaux
Ne sont pas disponibles librement
Le DRG met les hôpitaux public sous pression
o Déficit à combler
o Utilisation des prestations d’intérêt général
Pour les cliniques privées
o Activité élective qui permet de créer des synergies et de l’efficience
et des pôles de compétence médical fort
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7. DÉFIS POUR LES CLINIQUES CONVENTIONNÉES
Image
o Liste vs non-liste (remboursement des assurances)
o Qualité et l’efficacité (égales ou meilleures)
Médecins
o Confiance en notre stratégie
o Données minimales pour la facturation AOS
Assurances
o Pression sur les prix
o Certaines cliniques peuvent être exclues
o Communication à tous les niveaux et explication de la stratégie
o Tous les patients ont toujours été acceptés dans toutes nos
cliniques
21.06.2013 7500 JOURS APRÈS LES DRG
8. AVANTAGES DES CLINIQUES CONVENTIONNÉES
Pas de mélange des genres (patient mix clair)
o Présence de patients internationaux
Concurrence saine sur les prix et prestations
o Normes des soins et de l’hôtellerie
Positionnement clair en tant que clinique privée
o Eviter l’étatisation de la médecine privée
o Pas d’insécurité face aux recours sur les baserate et la planification
hospitalière
o Pas d’ingérence de l’Etat ni de contrôle de coûts
o Pas de perte d’indépendance et autonomie dans la gestion
o Cliniques Assureurs Etat
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9. DÉVELOPPEMENTS FUTURS
Plus grande pression sur tous les acteurs qui devront se
réinventer
Etat
o Régulation et contrôle plus fort de la part de l’Etat
o Dichotomie de l’Etat qui contrôle et subventionne
Assureurs
o LAMal devant contrôler les coûts malgré l’augmentation inhérente
o LCA devant éviter l’érosion du P/DP, quête de nouveaux marchés
Prestataires de services
o LAMal: centralisation, amélioration des coûts, intérêt général
o LCA: nouvelles prestations à offrir aux assurés
De nouveaux modèles seront nécessaires afin d’assurer
l’attractivité du privé (e.g., ambulatoire privé)
21.06.2013 9500 JOURS APRÈS LES DRG