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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 8 au 14 février 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Location meublée : une modification de la
fiscalité va-t-elle retourner le marché ?
Le 08/02/2016
Les locations meublées se sont développées de manière exponentielle ces dernières années.
(Crédits : dr)
Une mission intergouvernementale compterait réduire les avantages fiscaux qui s'appliquent aux
locations de logements meublés, afin notamment de réduire l'écart avec les locations nues. Mais cette
stratégie va-t-elle s'avérer payante ?
Bercy et le ministère du Logement plancheraient sur une modification de la fiscalité avantageuse qui
s'applique aux revenus des locations meublées. En effet aujourd'hui, un particulier louant son bien
meublé dans un cadre non professionnel peut bénéficier du régime nommé micro-BIC (biens
industriels et commerciaux) qui donne le droit à un abattement de 50 % sur les revenus locatifs hors
charges, dans la limite de 32.900 euros par an. Par ailleurs, si le propriétaire le demande, il peut
bénéficier du régime réel qui se substitue au régime micro-BIC. Celui-ci permet notamment de
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soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux
revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat.
Réduire l'écart avec la location nue
Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par
défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire
la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la
location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location
nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé,
puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un
abattement forfaitaire de « seulement » 30 %.
Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations
meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas
changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime
micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à
Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location
meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire
particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle.
Le meublé, plus souple pour le propriétaire
En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3
mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues.
Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une
clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce
qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter.
De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un
besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des
25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés
en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi
plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
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soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux
revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat.
Réduire l'écart avec la location nue
Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par
défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire
la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la
location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location
nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé,
puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un
abattement forfaitaire de « seulement » 30 %.
Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations
meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas
changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime
micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à
Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location
meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire
particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle.
Le meublé, plus souple pour le propriétaire
En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3
mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues.
Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une
clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce
qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter.
De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un
besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des
25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés
en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi
plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
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soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux
revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat.
Réduire l'écart avec la location nue
Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par
défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire
la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la
location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location
nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé,
puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un
abattement forfaitaire de « seulement » 30 %.
Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations
meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas
changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime
micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à
Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location
meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire
particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle.
Le meublé, plus souple pour le propriétaire
En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3
mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues.
Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une
clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce
qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter.
De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un
besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des
25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés
en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi
plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
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de - 1,8 % en Petite Couronne, à 4.240 €/m², et de - 2,1 % en Grande Couronne, à 2.920 €/m². Les
prix sont aussi restés stables pour les maisons en un an (+ 0,1 %).
La tendance à la reprise dans le neuf devrait se confirmer car les permis de construire sont également
en hausse : le nombre de logements autorisés a dépassé les 69.000 en 2015, soit une hausse de 8 %
essentiellement due au bond des permis de construire déposés dans les Yvelines (+ 32 %) et
l'Essonne (+ 23 %). A titre de comparaison, l'an dernier en France, le nombre de logements mis en
chantier est resté quasi stable (+0,3%) à 351.800 unités, tandis que le nombre d'autorisations a
progressé de 1,8% à 383.100 unités.
Par l'ampleur de ces progressions, l'Ile-de-France se démarque de la plupart des autres
régions françaises", note la Driea régionale.
Ce rebond masque toutefois des dynamiques territoriales très diverses : si les mises en chantier ont
fortement bondi dans le Val-de-Marne (+ 94,8 %), à Paris (+ 44,3 %) et dans les Yvelines (+ 33,3 %),
il a en revanche diminué de -11,6% dans le Val d'Oise. "Les autres départements connaissent des
évolutions plus mesurées, à la hausse en petite couronne, à la baisse en grande couronne", précise la
Driea d'Ile-de-France.
Ces chiffres traduisent "la mobilisation des collectivités et de l'ensemble des acteurs" en faveur de la
construction de logements, a estimé le préfet de la région Ile-de-France Jean-François Carenco dans
un communiqué.
Avec AFP.
Source : NouvelObs.com
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Un an après l’obligation, les détecteurs
de fumée font presque partie des meubles
Le 09/02/2016
Les détecteurs de fumée n’ont pas encore fait leur percée dans tous les logements. Près d’un an
après l’entrée en vigueur de la loi qui les rend obligatoires (depuis le 8 mars), 15 % des habitations ne
sont pas équipées, selon un sondage BVA (1) réalisé pour le compte de Kidde, un des fabricants qui a
tout intérêt à en commercialiser le plus possible.
Il n’empêche que la pose de ces appareils dans les maisons et appartements est un vrai enjeu de
sécurité. En France, il se produit chaque année 250 000 incendies domestiques, qui font entre 600 et
800 morts, selon le ministère du Logement : «80 % des victimes […] meurent intoxiquées par les
fumées» et non de brûlures, précise son site internet. Explication : une majorité de sinistres
intervenant la nuit, des habitants décèdent surpris dans leur sommeil. Dans ce cas de figure, le
détecteur qui déclenche une alarme dès les premières fumées est salvateur.
L’ex-ministre du Logement Cécile Duflot avait fait de la prévention des risques liés aux incendies
domestiques l’une de ses priorités. «Un détecteur de fumée, c’est moche, ça défigure votre appart,
mais ça peut aussi vous sauver la vie», tweetait-elle en février 2015. Elle s’était donnée pour objectif
de diviser par deux le nombre de victimes, comme au Royaume-Uni où l’obligation des détecteurs
date de 1991.
Un an après l’entrée en vigueur en France, le taux d’équipement de 85 % est honorable. Mais se fiant
à leurs propres chiffres de ventes, les fabricants pensent qu’il y a un biais «surdéclaratif» dans ce
sondage. «D’après nos remontées, le taux d’équipement serait plutôt aux alentours de 60 % à 65 %»,
estime Gaëlle Alloin, directrice du marketing chez Kidde. En tout cas, le frein n’est pas financier : un
détecteur fiable certifié NF coûte entre 15 et 20 euros, piles comprises. Pour les logements locatifs, la
loi prévoit que c’est au propriétaire de fournir et d’installer l’appareil ou de rembourser son locataire.
Ce dernier sera chargé de s’assurer de son bon fonctionnement et de son entretien : essentiellement
changer les piles et nettoyer la poussière pour éviter l’encrassement de la chambre optique, l’organe
qui détecte les fumées et déclenche l’alarme.
Selon le sondage BVA, parmi les ménages non équipés, 21 % imputent la responsabilité à leur
propriétaire, 17 % pensent encore que ce n’est pas obligatoire, 7 % disent qu’ils ne savent pas où en
acheter. Mais surtout : 20 % sous-estiment toujours le danger, considérant qu’ils n’en ont pas besoin,
adhérant à l’idée que «si un incendie se déclare chez moi, je m’en rendrai compte.» Ce que
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désapprouvent les pompiers, qui multiplient depuis de nombreuses années les campagnes
prodétecteur. Mais il convient d’être vigilant lors de son achat. En 2015, le magazine Que choisir avait
testé 18 détecteurs, dont six s’étaient avérés «problématiques», précisait l’association, recommandant
d’acheter des détecteurs certifiés NF.
(1) Réalisé les 15 et 16 janvier auprès d’un échantillon de 979 personnes.
Source : Le Figaro.fr
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Immobilier de luxe : un marché dynamique et
des rabais faramineux !
Le 09/02/2016
A Paris, les professionnels du marché immobilier haut de gamme observent un net regain d'activité.
©fazon1
Quelles sont les villes les plus prisées par les personnes fortunées au niveau mondial en 2015
? Sans surprise Londres et New York conservent respectivement la 1ère et 2ème place du
classement réalisé par le réseau immobilier de prestige Barnes. Paris tire son épingle du jeu et
arrive à la 7e place. Comment ont évolué les prix ? Quelles sont les perspectives pour 2016 ?
Le point avec Barnes, Daniel Féau et Belles Demeures de France.
Les personnes fortunées font des achats "plaisir" aux quatre coins de la planète... Sans perdre de vue
le sens des affaires. Les riches ont certes leurs destinations favorites mais ils n'hésitent pas à tirer
profit des fluctuations monétaires entre les zones euros, dollars, livres et yuans. La pierre reste avant
tout un placement qui doit procurer du rendement ou de la plus-value. "Ainsi en 2015, la baisse de
l'euro s'est traduite par une remontée de Paris au classement des 10 villes les plus prisées. En un an,
la capitale française remonte de la 10e à la 7e place", observe Barnes. Mais les négociations vont bon
train, avec des rabais oscillant entre 160 000 euros et 1 600 000 euros à Paris...et à Londres.
22 733 euros le m² à Londres
Sans surprise, Londres et New York se maintiennent aux deux premières places, malgré leurs prix au
m² les plus élevés au monde. Miami, dont les prix s'avèrent bien plus abordables (6 080 euros/m² en
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moyenne contre 22 733 euros à Londres et 15 800 euros à New York), progresse d'une place et arrive
6e du classement, grâce aux rendements locatifs attractifs qu'elle offre.
Les places asiatiques réussissent un tir groupé avec Hong Kong (3e), Singapour (4e) et Shanghai
(5e). Dubaï (8e) et Pékin (9e) conservent la même place qu'en 2014. Zurich fait son entrée à la 10e
place alors que Genève qui occupait la 5e place l'an dernier sort du classement ! Une sortie qui
s'explique notamment par "la remise en cause du forfait fiscal et la fin du secret bancaire".
Londres demeure toujours la plus chère. La capitale anglaise a vu ses prix augmenter de 6% en 2015.
Les prix peuvent atteindre les 40 000 euros le m² pour les biens les plus prestigieux dans le centre.
Ainsi un couple italien vivant à New York et souhaitant un pied à terre à Londres s'est offert
dernièrement un duplex de 105 m² à Chelsea pour 3 460 000 euros, soit 32 900 euros le m², après un
rabais de 160 000 euros.
Attention, à Londres, les taxes vont augmenter de 3% en avril 2016 pour tous les investisseurs non
résidents, "ce qui devrait ralentir les transactions à compter du 2e trimestre", anticipe Barnes.
Exemple de transaction à New York : un studio de 55 m², situé en plein coeur de Wall Street s'est
vendu 642 000 euros. Ce produit d'investissement était loué un mois plus tard pour 2933 euros par
mois, avec à la clé un rendement brut de 5,4%.
Le marché haut de gamme en France reprend des couleurs
A Paris, les professionnels observent un net regain d'activité. Dans un marché globalement en hausse
de 15% pour le volume des transactions, Barnes affiche une progression de 38% en un an, atteignant
738 ventes en 2015. Même constat chez Daniel Féau et Belles Demeures de France. Leurs ventes
ont augmenté de 36% à Paris, notamment dans les 16e et 17e arrondissements.
Un rabais de 1 600 000 euros !
Un couple d'une quarantaine d'année avec de jeunes enfants vient de s'offrir à La Muette (16e), un
hôtel particulier de 500 m² avec terrasse et patio pour 5 300 000 euros alors que le vendeur en
réclamait 6 900 000 euros quelques mois plus tôt, soit un rabais consenti de 1 600 000 euros !
Les étrangers reviennent en force : "Américains, Sud-Américains, Chinois, ainsi que la clientèle
fortunée originaire des Pays de l'Est. Et surtout de la Péninsule Arabique : Dubaï, Doha, Qatar et
Arabie Saoudite, avec 50 ventes concrétisées en 2015 dans le 8e arrondissement ou le 16e,
principalement avenue Foch", détaille Barnes. Le Moyen-Orient représente de très loin la première
La revue de Presse KYLIA
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origine géographique des acquéreurs étrangers pour les biens d'une valeur supérieure à cinq millions
d'euros", confirme Daniel Féau.
Le rebond est encore plus spectaculaire à Neuilly : "+ 70% par rapport à l'an dernier", selon Daniel
Féau et Belles Demeures de France. Un couple avec 4 enfants n'a pas hésité à débourser 2 850 000
euros pour s'offrir rue Perronet une maison XIXe d'une superficie de 290 m², dotée de 6 chambres,
d'un jardin-terrasse de 60 m² après une remise de 200 000 euros.
Pas de hausse de prix en vue
"La baisse a bien eu lieu, mais aujourd'hui elle est terminée", assure Daniel Féau. Toutefois, la
hausse des prix n'est pas du tout à l'ordre du jour. Sur la moyenne des transactions réalisées par
Barnes en 2015, la hausse reste limitée à Paris (+ 3,18%) et concerne surtout les biens de plus d'un
million d'euros comme les grands appartements haussmanniens, lesquels avaient été particulièrement
touchés par la baisse observée en 2013 et 2014.
A Lyon, la clientèle est certes encore française à 90%, mais la capitale des Gaules séduit de plus en
plus par son art de vivre à prix encore contenus. Barnes y a réalisé 12 transactions en un an, dont 5
comprises entre 1 et 2 millions.
Megève reste une valeur sûre. 70% de la clientèle est francophone (Paris, Lyon, Genève et Français
non-résidents). Les prix peuvent atteindre des sommets. Pour preuve, "les chalets d'exception au-delà
de 800 m², ultra-luxueux se vendent entre 10 et 25 millions d'euros", témoigne Barnes.
La dynamique amorcée en 2015 va-t-elle perdurer ?
Le dynamisme des transactions a été alimenté par "la baisse des taux et la baisse des prix intervenue
depuis 2012 - de l'ordre de 15 % pour les biens d'une valeur supérieure à un million d'euros".
"Les multiples négociations en cours laissent très nettement augurer de la prolongation de cette
vigueur pour le premier semestre 2016", anticipe Daniel Féau. 2016 devrait donc suivre la même
tendance, "sauf incidence d'événements géopolitiques toujours possibles sur certains marchés",
indique Thibault de Saint-Vincent, Président de Barnes.
Source : L’Express.fr
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Cette aberration fiscale qui permet aux gros
patrimoines d'échapper à l'impôt
Le 09/02/2016
Complexe, sans aucune logique économique et de plus en plus lourde… la fiscalité du capital est
vertement critiquée par Coe-Rexecode, qui dénonce dans un rapport une "coûteuse singularité
française". Pour illustrer les "anomalies" de ce système, le cabinet d'études donne plusieurs
exemples, dont l'un d'entre eux est particulièrement parlant puisqu'il décrit un moyen pour les gros
patrimoines d'échapper en toute légalité à l'impôt.
Imaginez deux contribuables ayant le même patrimoine de 6 millions d'euros, placés exclusivement
dans un contrat d'assurance vie en euros, rapportant 1,5% par an, soit 90.000 euros. Seule différence,
le premier contribuable, Mr X, ne dispose d'aucun autre revenu tandis que le second, Mr Y, gagne
100.000 euros par an grâce à son travail. Au final, Mr X ne paiera aucun impôt (ni sur le revenu, ni sur
la fortune), tandis que Mr Y sera ponctionné de 75.000 euros !
Explication : afin d'éviter que l'impôt ne devienne confiscatoire, l'ISF est plafonné de telle sorte à ce
que la somme des impôts payés par un contribuable ne puisse dépasser 75% de l'ensemble de ses
revenus. Mais les gains latents d'un contrat d'assurance vie en euros (ceux qui n'ont pas été retirés)
ne rentrent pas dans ce plafond. Du coup, les revenus annuels de Mr X sont estimés à 0, et son
plafond d'impôt est donc nul lui aussi. A l'inverse, Mr Y touche 100.000 euros de revenus du travail.
Son plafond d'imposition à l'ISF sera donc fixé à 75% de ce montant, soit 75.000 euros. Il ne lui
restera donc plus que 25.000 euros après passage du fisc…
Certes, Mr X pourrait être tenté de racheter chaque année une partie de son contrat d'assurance vie,
pour compenser l'absence de revenus tirés du travail. Mais lors d'un rachat partiel, seule une partie
des sommes retirées est imposée : celle correspondant aux intérêts, calculée au prorata du montant
total capitalisé dans le contrat. Ainsi, dans le cas d'un retrait de 90.000 euros sur un contrat de 6
millions ayant généré 90.000 euros d'intérêts, la base imposable ne serait en fait que d'environ 1.300
euros. Ce qui n’entraînerait aucun impôt sur le revenu, et une imposition sur le patrimoine très limitée.
"Ces exemples illustrent les contradictions de la fiscalité du capital française, qui résultent de la
combinaison de plusieurs dispositifs conçus indépendamment les uns des autres. L’imposition de la
détention du patrimoine à un barème progressif implique un plafonnement pour limiter ses effets
confiscatoires, et le plafonnement entre alors en collision avec le régime de l’assurance-vie", résume
le cabinet d'études.
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Pour résoudre ce problème, Coe-Rexecode suggère d'appliquer un taux unique et forfaitaire de 30%,
qui réunirait à la fois l'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et l'imposition du patrimoine et
s'appliquerait à tous les revenus du capital. En contrepartie, la plupart des régimes dérogatoires
seraient supprimés. Dans ce cas, nos deux contribuables auraient payé chacun 27.000 euros au titre
de leurs 90.000 euros de revenus du capital (Mr Y étant aussi imposé sur ses revenus du travail, à
hauteur d'un peu plus de 27.000 euros). Reste à savoir ce qu'en pensera Bercy, qui a déjà tenté –
sans succès – d'intégrer les gains latents des contrats d'assurance vie en euros dans le plafond de
l'ISF…
Source : Capital.fr
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Quels seront les impacts du changement
climatique sur l'urbanisme ?
Le 09/02/2016
© Vincent Callebaut
Les bouleversements climatiques, démographiques et sociétaux qui en découlent vont avoir un impact
sur la construction des villes. Dans le cadre d'une table ronde organisée par l'Observatoire de
l'Immobilier Durable, le climatologue Jean Jouzel est intervenu sur la question.
"Le réchauffement global est sans équivoque et il est d'origine humaine", assène Jean Jouzel,
climatologue, ancien vice-président du GIEC, en ouverture d'une conférence sur le défi climatique et
l'immobilier. "Et les conséquences seront multiples : acidification des océans, montée du niveau des
mers, événements climatiques extrêmes, problèmes de sécurisation de la production alimentaire,
réfugiés climatiques…", poursuit-il. Des conséquences qui seront particulièrement visibles dans les
villes qui ne sont pas bien préparées. Ni à la survenue de ces tempêtes, précipitations ou canicules, ni
à l'accueil de personnes déplacées, ni à l'élévation des océans. D'autant qu'elles devront également
La revue de Presse KYLIA
14
faire face à d'autres défis, comme la lutte contre la pollution automobile, l'accroissement de la
population urbaine ou des enjeux liés à la santé et au bien-être.
Les villes, premières cibles du bouleversement
"Les villes sont largement concernées", assure le spécialiste du climat, qui part du postulat que la
population urbaine mondiale atteint aujourd'hui les 3 milliards d'habitants et qui pourrait atteindre les 6
ou 7 milliards dès 2050. Pour lui, il ne resterait à l'humanité que 800 milliards de tonnes de CO2 à
émettre avant que le réchauffement climatique ne dépasse la barre fatidique des 2 °C, risquant un
emballement hors de contrôle. "Cela représente 20 ans d'émissions, au rythme actuel. Mais attention,
cela ne représente que 20 % des hydrocarbures immédiatement accessibles. Il faudra donc laisser
ces combustibles fossiles là où ils sont", prévient-il. Car, si rien ne devait changer dans la façon de
bâtir, la seule construction des villes nouvelles pour abriter des milliards de nouveaux urbains,
consommera 460 milliards de tonnes de CO2, "soit plus de la moitié du carbone à émettre", souligne
Jean Jouzel.
Les villes actuelles seraient également fragiles face aux canicules. Le spécialiste du climat rappelle
que le phénomène observé à l'été 2003, où les températures moyennes étaient supérieures de 3 °C
aux normales saisonnières, n'arrive normalement que tous les 25 à 30 ans. "Dans un monde à +2 °C,
cela arriverait tous les 4 ans. Dans un monde à +3 °C, tous les deux ans. Au-delà, nous risquerons
des canicules avec des températures de +7/8 °C", explique-t-il. De même, les villes côtières sont
d'ores et déjà menacées par la montée des eaux. "Il faut arrêter de construire comme si de rien n'était
et changer les modes constructifs : c'est le véritable défi à relever".
Penser le développement différemment
Car les cités sont de grandes consommatrices d'énergie pour leur construction et pour leur
fonctionnement au sens large, en comptant les transports. "Le premier levier sera l'efficacité
énergétique, dans le bâtiment et l'urbanisme. Egalement le développement des renouvelables avec
une part croissante de l'électricité dans l'énergie, notamment pour la mobilité", estime le climatologue,
confirmant la tendance déjà observée. Le spécialiste plaide pour une limitation des émissions liées
aux villes : "Cela tient à leur conception". D'autres problèmes devront également être résolus, comme
l'artificialisation des sols ou le problème de la diminution des surfaces arables. "Mais si elles sont bien
conçues, les villes seront au cœur de la réussite", assure-t-il.
Source : Batiactu.fr
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Immobilier : les meilleures ventes de la
décennie attendues en 2016
Le 10/02/2016
La reprise du marché immobilier devrait s’intensifier et les ventes pourraient atteindre des niveaux
inconnus depuis plus de 10 ans, selon le Crédit Foncier. Mais les prix devraient continuer à
légèrement baisser.
L’année immobilière s’annonce pour l’heure sous de très bons auspices. Les ventes de logements, qui
ont sensiblement rebondi en 2015, avec 800.000 transactions dans l’ancien, selon le Crédit Foncier
(+16% par rapport à 2014), pourraient s’envoler en 2016. Le Crédit Foncier anticipe en effet la vente
de 825.000 biens anciens cette année. Un record, inégalé depuis plus de 10 ans (pour mémoire,
821.000 transactions avaient été réalisées en 2006 et 810.000 en 2007).
L’immobilier neuf devrait également continuer à relever la tête. Certes, en 2015 seuls 352.000
logements neufs sont sortis de terre (comme en 2014). «Mais, les permis de construire sont repartis à
la hausse», souligne Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier. Ce qui, pour ce dernier
devrait donc se traduire cette année par la construction de 379.000 logements.
En baisse, les taux des crédits immobiliers sont proches des niveaux records mai 2015
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16
Comme ce fut déjà le cas en 2015, les taux des crédits immobiliers extrêmement bas devraient jouer
un rôle clé. «Le maintien des taux au cours des prochains mois, à des niveaux jamais vus, devrait
permettre une reprise durable du marché du logement», estime Bruno Deletré, qui table sur des taux
de crédit à 2,2% en moyenne tout au long de l’année. Depuis le début de l’année, les taux des
emprunts immobiliers ont recommencé à baisser, dans le sillage de l’emprunt d’État Français à 10
ans, l’OAT, sur lequel ils sont indexés, tombé à 0,61%.
«Certaines banques ont baissé leurs taux de 0,25%. De façon générale, on se rapproche des niveaux
records de mai 2015», constate Jérôme Robin, président de Vousfinancer.com. Résultat: en 2016, les
banques pourraient accorder 163 milliards d’euros de crédits immobiliers (hors renégociations de
prêts), soit 4,5% de plus qu’en 2015 qui avaient déjà été une très bonne année, estime l’étude du
Crédit Foncier.
Par ailleurs, l’entrée en vigueur du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) le 1er janvier pour deux ans
(plafonds de ressources relevés, montant du prêt pouvant atteindre 40% de l’opération, différé de
remboursement et durée du prêt allongée) devrait soutenir le marché dans le neuf.
Grâce à la baisse des crédits immobiliers et à l’érosion des prix, le coût moyen d’une acquisition a
baissé de 8,6% depuis 2013
Paradoxalement, malgré le boom des transactions, les prix devraient continuer à baisser de 0,9% en
moyenne selon le Crédit Foncier (dont -1% en province et -0,8% en Île de France). «Le marché est
soutenu par le crédit immobilier peu cher, mais la conjoncture reste difficile: le taux de chômage est
élevé, les prix ont peu baissé, surtout dans le neuf et restent chers», justifie-t-on au Crédit Foncier. En
fin d’année cependant, les prix pourraient se stabiliser. Mais, les disparités entre régions et selon la
qualité et l’emplacement des biens vont se creuser, prévoit le Crédit Foncier. La baisse des taux des
crédits immobiliers depuis 2008 (5,07% en moyenne) ont permis aux emprunteurs de gagner 25% de
pouvoir d’achat. L’érosion plus récente des prix de la pierre joue aussi. Selon les calculs du Crédit
Foncier, le coût moyen d’une acquisition a baissé de 8,6% entre l’été 2013 et l’été 2015.
Source : Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA
17
RGE : quelques retouches pour plus de
simplicité
Le 10/02/2016
© Capeb
La simplification du dispositif RGE est désormais effective, depuis le « choc » et ses 170 nouvelles
mesures annoncées il y a quelques jours par Manuel Valls. Quels sont les nouveaux ajustements
prévus ? Revue de détails.
Souvent qualifié d'usine à gaz et taxé d'être illisible et flou, le dispositif Reconnu Garant de
l'Environnement (RGE) a mobilisé les professionnels du secteur de la construction en vue de devenir
plus simple. Lourdeurs administratives, coût, gestion, formations requises et autres modalités de
contrôle étaient jugées inadaptés par les artisans désirant se qualifier. Sans compter le nombre de
réalisations exigées qui conditionnaient chaque agrément, constituant un obstacle pénalisant pour
ceux qui souhaitaient cumuler plusieurs agréments…
Un seul audit par partie
Aujourd'hui, ces difficultés sont derrière. Depuis le 1er janvier 2016, des ajustements ont été adoptés.
Ainsi, les deux références chantiers qui étaient demandées à mi-parcours, soit au bout de deux ans,
La revue de Presse KYLIA
18
sont supprimées. Et s'agissant du contrôle dans les 24 mois qui suivent l'attribution de la qualification,
un seul audit pour la partie enveloppe (isolation et menuiseries extérieures) est demandé, idem pour
la partie active (chaudières à condensation et énergies renouvelables).
Concernant la sous-traitance, elle est autorisée dans une limite ne pouvant pas dépasser 50%, tandis
que des simplifications spécifiques à la formation ont été prise, notamment sur le contenu des
formations, leur mise en œuvre et les modalités de contrôle des connaissances. A noter aussi que la
limite de validité pour les formations suivies par les référents techniques est supprimée, n'obligeant
ainsi plus ceux qui les avaient suivies avant 2015 à les repasser.
Attention aux arnaques…
Toujours pour simplifier le quotidien des artisans, la création d'un guichet unique est à l'étude
actuellement, en concertation avec les professionnels, qui permettrait la dématérialisation et la
réduction du nombre de pièces administratives demandées par les organismes de formation,
l'harmonisation des critères et la simplification de la nomenclature des qualifications.
L'agrément RGE suscite encore nombre de polémiques chez les acteurs de la construction, mais au-
delà il a engendré des dérives : en novembre dernier, Batiactu évoquait le fait que certaines
entreprises avaient abusivement utilisé le logo RGE, ou encore l'apparition de faux organismes
certificateurs basés hors de France...
Source : Batiactu.fr
La revue de Presse KYLIA
19
Logement : Emmanuelle Cosse devra faire
oublier Cécile Duflot
Le 11/02/2016
VIDÉO - Paralysie du marché de l’immobilier, dispositif d’investissement locatif qui a fait un flop,
objectifs non atteints dans le secteur de la construction... La nouvelle ministre devra tirer des leçons
des échecs passés.
L’hôtel de Castries a un nouveau locataire. Le remaniement du gouvernement de Manuel Valls a acté
l’arrivée de la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, au
ministère du Logement, en remplacement de Sylvia Pinel (PRG). Cette arrivée signe le retour des
écologistes au gouvernement. Cette nomination au même poste que Cécile Duflot, qui avait refusé
d’appartenir à un gouvernement Valls en mars 2014, signe de fait le départ de la conseillère régionale
de 41 ans de la tête d’un parti, rongé par les divisions depuis deux ans.
Emmannuelle Cosse a rapidement exprimé sur Twitter sa joie d’entrer au gouvernement, se disant
«heureuse» d’y poursuivre son «engagement pour une écologie en action». «La confiance du
Président de la République m’honore. Heureuse de poursuivre au Gouvernement mon engagement
pour une écologie en action», a-t-elle déclaré sur son compte.
Une écolo pour faire mieux que Duflot?
Une tâche de taille attend la nouvelle ministre du Logement: faire oublier le passage de Cécile Duflot,
qui a occupé ce poste pendant deux ans. Et surtout, faire mieux qu’elle. Car l’ex-ministre et la
La revue de Presse KYLIA
20
fameuse loi qui porte son nom a laissé de bien mauvais souvenirs aux professionels de l’immobilier...
Et ils sont nombreux: paralysie du marché de l’immobilier avec tous les voyants au rouge, un dispositif
d’investissement locatif (le «Duflot») qui a fait un flop et qui a réussi à complètement décourager les
particuliers d’investir dans l’immobilier neuf alors qu’ils aiment pourtant le placement pierre, et enfin,
l’encadrement des loyers, mis en application en mars dernier, et lui aussi très largement décrié par la
profession.
Constamment Cécile Duflot a joué les locataires contre les propriétaires, elle a fini par braquer les uns
contre les autres, et ses convictions ont abouti à saper la confiance et à briser la dynamique du
marché du logement. Séduits dans un premier temps, les professionnels de l’immobilier avaient pensé
être écoutés, mais ils se sont ensuite sentis floués, trompés. «Le gouvernement avait mis le feu aux
poudres avec un premier casting de choc. Rarement une ministre n’avait autant fait l’unanimité contre
elle au sein des professionnels de l’immobilier. La politique de Madame Emmanuelle Cosse sera-t-elle
dans la continuité de celle de Mme Pinel ou reviendra-t-on à une action proche de celle de Madame
Duflot?» s’interroge Bernard Cdeau, président d’Orpi.
L’arrivée de Sylvia Pinel et la reprise en main du logement par Manuel Valls ont rassuré non
seulement la profession, mais aussi les particuliers. La loi Pinel, le détricotage de l’usine à gaz que
représentait la loi Alur ont mis du baume au coeur des investisseurs. Et le marché du logement est
reparti, la confiance est revenue.
Emmannuelle Cosse devra donc réussir à ne pas casser cette dynamique. «Si la construction neuve
connaît un léger redémarrage, l’objectif de 500.000 logements est encore loin d’être atteint: il est donc
nécessaire de poursuivre les efforts pour soutenir la filière et de maintenir le dialogue avec les
professionnels», a aussitôt réagi Pascale Poirot, présidente du SNAL (le syndicat Syndicat National
des Aménageurs Lotisseurs). Tout reste à faire...
Source : Le Figaro.fr
La revue de Presse KYLIA
21
Métropoles : les bons emplois au centre, les
moins bons à la périphérie
Le 11/02/2016
Le salaire médian proposé dans les banlieues et les couronnes (Paris non compris) est en moyenne
de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%).
(Crédits : Fotolia.com - beatrice prève) Dans les grandes aires urbaines, le marché du travail est très
inégalitaire. La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi. Et les postes les plus
précaires se trouvent à la périphérie de ces métropoles.
Où se situe l'emploi dans les aires urbaines ? Est-il également réparti ? L'accès à ces emplois est-il
aisé pour tous ? C'est à ces questions pointues que tente de répondre une intéressante étude réalisée
par le « think tank » Terra Nova, associé pour l'occasion à la très innovante entreprise du numérique «
Jobijoba », spécialisée dans la recherche d'emplois en ligne. Grâce à sa technologie pointue, Jobijoba
a pu s'appuyer sur un échantillon d'une taille considérable de 6 millions d'offres d'emploi collectées en
2015 sur les 15 plus grandes aires urbaines françaises (où vivent plus de 25 millions de Français) et
plus d'un million de demandes d'emploi.
La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi
Au regard de ce panel important, l'étude dresse un tableau qui montre l'extrême concentration de
l'activité dans le cœur des métropoles. Globalement, la ville-centre de ces grandes aires urbaines
abrite environ 25 % de la population qui y réside mais concentre... entre 50 % et 60 % des offres
d'emploi. Ce qui fait dire à Thierry Pech, directeur général de Terra Nova que ces villes-centres sont
"des monstres économiques ".
De fait, quelques exemples sont très frappants, la seule ville centre de Nantes draine 69% des
emplois de toute l'aire urbaine. Ce taux est encore de 65 % à Lille ou Grenoble. Si l'on ajoute la
deuxième commune de l'aire urbaine (par exemple Aix et Marseille ou Paris et Nanterre), cet
ensemble urbain concentre alors entre les deux-tiers et les trois-quarts des offres d'emploi. Il y a donc
une hyperconcentration de l'activité.
Oui mais quels emplois ? L'étude constate que plus on s'éloigne du centre, plus la qualité de l'emploi
décroît. En d'autres termes, c'est dans la périphérie des aires urbaines que l'on trouve davantage
d'emplois précaires : CDD courts, intérim, etc. Selon l'étude, la moitié des offres d'emploi proposées
La revue de Presse KYLIA
22
dans le centre des métropoles sont en CDI, contre 42% pour les couronnes urbaines. C'est
notamment le cas à Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Toulouse...
Davantage d'emplois précaires en périphérie
La nature des emplois est également distincte. Dans le centre, on trouve les métiers liés aux services
supports des entreprises : conseil, ressources humaines, innovation, communication, etc. Alors que
dans les périphéries, on retrouve, bien sûr, les activités industrielles en raison d'un moindre prix du
foncier mais aussi les emplois liés aux services à la personne. Par exemple, 10 % des offres
concernent la garde d'enfants.
Le même constat prévaut pour les salaires. Le salaire médian proposé dans les banlieues et les
couronnes (Paris non compris) est en moyenne de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros
dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%). La différence est encore plus marquée à Paris
(24.000 euros contre 28.500, soit 19%).
L'inadéquation entre la localisation des offres d'emploi et des demandes d'emploi
La distance à l'emploi des demandeurs d'emploi est également un problème. D'après l'étude, il ressort
que les offres d'emploi sont particulièrement dispersées (plus de 25 kilomètres de distance moyenne )
dans les aires de Strasbourg, Nice, Rennes, Toulouse. A Paris, elle atteint même.... 49 kilomètres.
Elles sont en revanche moins dispersées (moins de 15 kilomètre de distance moyenne) à Montpellier,
Lille, Rouen, Douai-Lens, Nantes.
Comme le souligne Terra Nova, les grandes distances moyennes ne sont pas nécessairement
problématiques, ce qui compte c'est le temps nécessaire pour les parcourir et donc l'efficacité des
moyens de transport des personnes concernées. Mais c'est là que le bât blesse.
En effet, comme l'indique Thierry Pech, cet éloignement « pénalise certains candidats dans leurs
recherches d'emploi. Car les personnes les plus modestes qui habitent en deuxième couronne sont
désavantagées ». Le côut des transports ou de la garde d'enfants est parfois trop élevé pour que
certains puissent accepter un emploi trop loin de leur domicile. Aussi, parfois, des demandeurs
d'emploi sont contraints de restreindre leurs zones de recherche. Et, à l'inverse, les entreprises ne
trouvent pas preneurs... En d'autres termes, il y a dans beaucoup d'agglomérations (Lyon, Marseille,
Bordeaux...) une inadéquation entre les zones d'offres d'emploi et les zones de recherches d'emploi...
C'est l'une des causes du chômage.
Alors, comment faire ? Terra Nova avance quelques suggestions. Les communes de la première
couronne devraient davantage s'ouvrir à des populations très éloignées par des politiques
La revue de Presse KYLIA
23
volontaristes. Une autre piste résiderait dans le développement du télétravail. L'étude fait donc un
doux rêve en suggérant aux pouvoirs publics territoriaux de s'attacher à créer les conditions d'une
complémentarité plus harmonieuse entre les centres productifs et les zones résidentielles!!
Source : La Tribune.fr
La revue de Presse KYLIA
24
ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Janvier 2016 : fréquentation en repli à Paris et
en Ile de France
Le 09/02/2016
Janvier n'est jamais un très bon mois pour le tourisme à Paris comme en Ile de France. Les résultats
du baromètre mensuel du Comité régional du tourisme sont dans la lignée, sachant également que les
attentats de novembre 2015 ont accru le phénomène. La clientèle française est en baisse pour 59%
des professionnels interrogés et la clientèle internationale est en recul pour 66%, par rapport à janvier
2015. « Le repli de la fréquentation est généralisé à l'ensemble des départements et la situation est
encore plus délicate à Paris où 47% des professionnels interrogés jugent mauvaise leur activité. »
Seuls les professionnels dont l'activité dépend des événements professionnels semblent plus
satisfaits. 22% considèrent que le mois de janvier a été bon, 40% moyen et 38% mauvais.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
25
Retour d'expérience : "J'ai recours à un site de
ventes privées"
Le 10/02/2016
Certains établissements hôteliers proposent des offres promotionnelles sur des sites de ventes
privées, afin de booster leur fréquentation et se faire connaître. Myriam Fernandes, directrice
commerciale du groupe Ocre & Azur, témoigne.
© DR
L'hôtel Le Canberra à Cannes propose plusieurs deals sur Groupon pendant la basse saison.
L'hiver peut sembler long aux hôteliers implantés dans le sud de la France. Les visiteurs se font plus
rares, et de nombreux établissements préfèrent alors fermer leurs portes pendant quelques mois. Le
groupe Ocre & Azur, lui, a adopté une autre stratégie. En 2012, il fait appel à VeryChic, site spécialisé
dans les ventes privées d'hôtels de luxe, avant de travailler avec Groupon dès 2014. "L'image de
Groupon peut être négative dans certains esprits - c'était le cas dans mon entreprise -, mais j'ai
insisté. Sur ce site, il y a des deals avec des Relais & Châteaux, des chefs étoilés… Et puis l'offre est
beaucoup plus large : Groupon ne propose pas que des nuitées, mais des forfaits romantiques,
gastronomiques…", argumente la directrice commerciale d'Ocre & Azur, Myriam Fernandes. Chaque
hiver, la société monte ainsi quatre opérations d'une durée de quatre semaines, pour trois de ses
établissements 4 étoiles : L'Horloge à Avignon (66 chambres), L'Aréna à Fréjus (32 chambres) et Le
Canberra à Cannes (35 chambres).
La revue de Presse KYLIA
3
Est-ce une bonne stratégie ?
Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans
l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement
d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent
pas la majorité des propriétaires particuliers.
Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera
pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée
auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter
contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau
dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est
que ce soit vraiment son objectif...
Source : La Tribune.fr
La revue de Presse KYLIA
3
Est-ce une bonne stratégie ?
Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans
l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement
d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent
pas la majorité des propriétaires particuliers.
Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera
pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée
auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter
contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau
dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est
que ce soit vraiment son objectif...
Source : La Tribune.fr
La revue de Presse KYLIA
28
Les Français sont gourmands
Le 11/02/2016
Selon Gira Conseil, le sucré constitue un vrai levier de chiffre d'affaires.
© Caroline Faccioli
Les préférences des Français en termes de sucré s'orientent naturellement vers le chocolat.
La structure de repas entrée-plat-dessert ne représente plus que 13 % des repas pris au restaurant.
Les Français déstructurent leur repas depuis quelques années : trop riche, trop long, et trop cher
prétextent-ils, plus adeptes de formules entrée-plat ou plat-dessert. Mais voilà, les Français ne font
pas ce qu'ils disent et la structure plat-dessert est trois fois plus importante que la moyenne
européenne.
Si le nombre de prises alimentaires journalières est de 12,4 aux États-Unis, la France se situe aux
alentours de 6,3 prises alimentaires. Mais contrairement aux anglos-saxons, la multiplication des
prises alimentaires journalières est trois fois plus sucrée en France.
Plus en détails, les préférences des Français en termes de sucré s'orientent naturellement vers
le chocolat, et trop peu vers les fruits frais. On note ainsi que les desserts et le snacking sucrés sont
donc tiraillés entre la gourmandise et la raison.
La revue de Presse KYLIA
29
En 2015, selon un article du magazine Arts & Gastronomie, les desserts préférés des Français
étaient la mousse au chocolat, le fondant au chocolat, le tiramisu, la tarte au citron meringuée
et les crêpes.
La France innove donc dans le sucré et crée des concepts monoproduits pour le plus grand bonheur
des consommateurs de plus en plus attirés par le sucré de haute qualité. De Pierre Hermé avec ses
macarons à Cyril Lignac en passant par Christophe Michalak avec ses choux, Christophe Adam avec
ses éclairs, les madeleines d'Akrame Benallal les brioches de Guy Savoy ou les pâtisseries de
Philippe Conticcini, la pâtisserie monte en gamme.
La restauration a été entraînée dans cette poussée du sucré avec le déploiement des cafés
gourmands et se sent désormais encore plus concernée par cette montée en gamme des desserts.
Une attention particulière doit donc être portée à la construction de l'offre sucrée sur les cartes, selon
les différents services et moments de consommation, mais aussi à la présentation de ces desserts.
L'offre de desserts et des produits sucrés en restauration aussi bien en VAC (Vente au Comptoir)
qu'en SAT (Service à Table) a considérablement évolué, et va poursuivre cette évolution. En véritable
levier de chiffre d'affaires, elle peut constituer une offre complémentaire non négligeable.
"Contrairement aux idées reçues, les Français consomment du plaisir avant tout. Consommé sur
place, en ventre à emporter, en livraison, au bureau à la maison ou dans les transports, le sucré prend
de plus en plus de place dans notre consommation quotidienne contrairement aux anglos-saxons plus
portés sur le salé. Les restaurateurs doivent travailler, développer et innover leur gamme sucrée",
suggère Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil.
Dans ce nouveau cahier de tendances de la collection Offre Produit, Gira Conseil présente outre les
grandes tendances en matière de produits sucrés, des pistes pour les mettre avant et ainsi se
démarquer grâce à des astuces, des conseils et des innovations. Avec les différents moments de
consommation qui ponctuent la journée, Gira Conseil considère que l'offre sucrée est primordiale, car
elle est la seule à pouvoir être proposée tout au long de la journée.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
30
Quelles licences de débit de boisson
nécessitent le permis d'exploitation ?
Le 11/02/2016
" Pour quelle licence de débit de boissons le permis d'exploitation est-il obligatoire ? "
La formation au permis d'exploitation s'impose :
- aux exploitants d'un débit de boissons à consommer sur place de 3e et 4e catégorie ;
- aux exploitants d'un établissement pourvu de la petite licence restaurant ou de la licence restaurant.
Les personnes sont tenues de suivre cette formation lors de la déclaration de l'ouverture, la mutation,
la translation ou le transfert de l'établissement. Certains exploitants, qui exerçaient déjà leur activité
avant 2007, peuvent ne pas avoir suivi la formation qui n'était pas obligatoire avant cette date. Ils
seront tenus de la suivre uniquement en cas de changement dans les conditions d'exploitation de leur
commerce nécessitant une déclaration à la mairie (par exemple, translation ou transfert de
l'établissement).
Les loueurs de chambres d'hôte qui proposent des boissons alcooliques à leur clientèle sont tenus de
détenir une licence de la catégorie correspondant au groupe de boissons proposé. Ils doivent suivre
une formation, mais celle-ci est adaptée aux conditions spécifiques de leur activité. Quant à la vente à
emporter, l'obligation de formation ne s'impose qu'aux seuls commerçants qui veulent vendre des
boissons alcooliques entre 22 heures et 8 heures.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
31
Deloitte-In Extenso optimiste pour l'hôtellerie
en 2016
Le 11/02/2016
Le cabinet d'audit fait le point sur 2015 et a donné ses prévisions pour cette année. Un exercice
difficile mais qui reste une référence.
Selon Deloitte-In Extenso, 2015 est l'année de la stabilisation pour l'hôtellerie malgré de fortes
disparités selon les catégories et les destinations. Globalement, le haut de gamme enregistre les
meilleures performances (+ 1,7 % de RevPar), le grand luxe et le milieu de gamme restent stables
(entre - 0,1 % et - 0,5 % de RevPar ), mais la catégorie super économique affiche un RevPAR à - 1 %.
Celle-ci a différé en 2015 la hausse de TVA de 2014 : les prix moyens ont augmenté mais la
fréquentation n'a pas suivi.
Les attentats ont eu des conséquences importantes pour l'activité hôtelière. En janvier, toutes les
catégories ont enregistré des baisses de 3 à 6 %, mais les hôteliers ont maintenu leurs prix. En
revanche, l'impact a été plus fort après les attentats du 13 novembre, avec un taux d'occupation en
baisse de 10 à 24 % selon les catégories, sur les mois de novembre et décembre. À Paris, sur
l'année, le RevPar a baissé de 5,5 % pour l'hôtellerie moyenne gamme, catégorie la plus touchée, et
de 3,1 % pour l'hôtellerie économique.
Bonnes performances en province
En province, les performances dans l'hôtellerie ont été plutôt bonnes, grâce à des phénomènes
favorables : bonne météo, calendrier scolaire avantageux, année impaire riche en événements,
congrès et séminaires, report d'un certain nombre de vacanciers sur la France. "De façon générale,
plus on monte en gamme, meilleures sont les performances", explique Olivier Petit, associé Deloitte-
In Extenso. Dans le palmarès des capitales régionales, Bordeaux arrive en tête toutes catégories
confondues.
L'hôtellerie azuréenne a également profité pleinement de cette année 2015, avec une météo favorable
tout l'été, un décalage du Ramadan sur le mois de juin et ce contexte favorable relatif aux années
impaires, qui a bien profité à la ville de Cannes. L'hôtellerie affiche une activité en nette progression
par rapport à l'année 2014, avec + 14,5 % de RevPar.
Pour l'année 2016, malgré les incertitudes qui pèsent encore sur le plan de la sécurité, Deloitte-In
Extenso prévoit une augmentation de l'activité de 1,1 % à 2,1 %, surtout dans la catégorie milieu de
gamme (de + 2 à + 3 %), un secteur particulièrement pénalisé pendant l'année 2015. "2015 montrait
La revue de Presse KYLIA
32
que l'offre progressait et que les performances hôtelières semblaient évidentes au regard d'une année
2014 plutôt moyenne. On peut dire que malgré les événements qui ont bouleversé la France, la
profession s'est montrée très résistante et attentive sans jamais casser les prix, affirme Philippe
Gauguier, associé chez Deloitte-In Extenso.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
33
A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18

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La revue de presse de l semaine du 7 au 14 février 2016

  • 1. La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 8 au 14 février 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Location meublée : une modification de la fiscalité va-t-elle retourner le marché ? Le 08/02/2016 Les locations meublées se sont développées de manière exponentielle ces dernières années. (Crédits : dr) Une mission intergouvernementale compterait réduire les avantages fiscaux qui s'appliquent aux locations de logements meublés, afin notamment de réduire l'écart avec les locations nues. Mais cette stratégie va-t-elle s'avérer payante ? Bercy et le ministère du Logement plancheraient sur une modification de la fiscalité avantageuse qui s'applique aux revenus des locations meublées. En effet aujourd'hui, un particulier louant son bien meublé dans un cadre non professionnel peut bénéficier du régime nommé micro-BIC (biens industriels et commerciaux) qui donne le droit à un abattement de 50 % sur les revenus locatifs hors charges, dans la limite de 32.900 euros par an. Par ailleurs, si le propriétaire le demande, il peut bénéficier du régime réel qui se substitue au régime micro-BIC. Celui-ci permet notamment de
  • 2. La revue de Presse KYLIA 2 soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat. Réduire l'écart avec la location nue Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé, puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un abattement forfaitaire de « seulement » 30 %. Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle. Le meublé, plus souple pour le propriétaire En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3 mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues. Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter. De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des 25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
  • 3. La revue de Presse KYLIA 2 soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat. Réduire l'écart avec la location nue Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé, puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un abattement forfaitaire de « seulement » 30 %. Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle. Le meublé, plus souple pour le propriétaire En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3 mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues. Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter. De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des 25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
  • 4. La revue de Presse KYLIA 2 soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat. Réduire l'écart avec la location nue Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé, puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un abattement forfaitaire de « seulement » 30 %. Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle. Le meublé, plus souple pour le propriétaire En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3 mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues. Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter. De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des 25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
  • 5. La revue de Presse KYLIA 5 de - 1,8 % en Petite Couronne, à 4.240 €/m², et de - 2,1 % en Grande Couronne, à 2.920 €/m². Les prix sont aussi restés stables pour les maisons en un an (+ 0,1 %). La tendance à la reprise dans le neuf devrait se confirmer car les permis de construire sont également en hausse : le nombre de logements autorisés a dépassé les 69.000 en 2015, soit une hausse de 8 % essentiellement due au bond des permis de construire déposés dans les Yvelines (+ 32 %) et l'Essonne (+ 23 %). A titre de comparaison, l'an dernier en France, le nombre de logements mis en chantier est resté quasi stable (+0,3%) à 351.800 unités, tandis que le nombre d'autorisations a progressé de 1,8% à 383.100 unités. Par l'ampleur de ces progressions, l'Ile-de-France se démarque de la plupart des autres régions françaises", note la Driea régionale. Ce rebond masque toutefois des dynamiques territoriales très diverses : si les mises en chantier ont fortement bondi dans le Val-de-Marne (+ 94,8 %), à Paris (+ 44,3 %) et dans les Yvelines (+ 33,3 %), il a en revanche diminué de -11,6% dans le Val d'Oise. "Les autres départements connaissent des évolutions plus mesurées, à la hausse en petite couronne, à la baisse en grande couronne", précise la Driea d'Ile-de-France. Ces chiffres traduisent "la mobilisation des collectivités et de l'ensemble des acteurs" en faveur de la construction de logements, a estimé le préfet de la région Ile-de-France Jean-François Carenco dans un communiqué. Avec AFP. Source : NouvelObs.com
  • 6. La revue de Presse KYLIA 6 Un an après l’obligation, les détecteurs de fumée font presque partie des meubles Le 09/02/2016 Les détecteurs de fumée n’ont pas encore fait leur percée dans tous les logements. Près d’un an après l’entrée en vigueur de la loi qui les rend obligatoires (depuis le 8 mars), 15 % des habitations ne sont pas équipées, selon un sondage BVA (1) réalisé pour le compte de Kidde, un des fabricants qui a tout intérêt à en commercialiser le plus possible. Il n’empêche que la pose de ces appareils dans les maisons et appartements est un vrai enjeu de sécurité. En France, il se produit chaque année 250 000 incendies domestiques, qui font entre 600 et 800 morts, selon le ministère du Logement : «80 % des victimes […] meurent intoxiquées par les fumées» et non de brûlures, précise son site internet. Explication : une majorité de sinistres intervenant la nuit, des habitants décèdent surpris dans leur sommeil. Dans ce cas de figure, le détecteur qui déclenche une alarme dès les premières fumées est salvateur. L’ex-ministre du Logement Cécile Duflot avait fait de la prévention des risques liés aux incendies domestiques l’une de ses priorités. «Un détecteur de fumée, c’est moche, ça défigure votre appart, mais ça peut aussi vous sauver la vie», tweetait-elle en février 2015. Elle s’était donnée pour objectif de diviser par deux le nombre de victimes, comme au Royaume-Uni où l’obligation des détecteurs date de 1991. Un an après l’entrée en vigueur en France, le taux d’équipement de 85 % est honorable. Mais se fiant à leurs propres chiffres de ventes, les fabricants pensent qu’il y a un biais «surdéclaratif» dans ce sondage. «D’après nos remontées, le taux d’équipement serait plutôt aux alentours de 60 % à 65 %», estime Gaëlle Alloin, directrice du marketing chez Kidde. En tout cas, le frein n’est pas financier : un détecteur fiable certifié NF coûte entre 15 et 20 euros, piles comprises. Pour les logements locatifs, la loi prévoit que c’est au propriétaire de fournir et d’installer l’appareil ou de rembourser son locataire. Ce dernier sera chargé de s’assurer de son bon fonctionnement et de son entretien : essentiellement changer les piles et nettoyer la poussière pour éviter l’encrassement de la chambre optique, l’organe qui détecte les fumées et déclenche l’alarme. Selon le sondage BVA, parmi les ménages non équipés, 21 % imputent la responsabilité à leur propriétaire, 17 % pensent encore que ce n’est pas obligatoire, 7 % disent qu’ils ne savent pas où en acheter. Mais surtout : 20 % sous-estiment toujours le danger, considérant qu’ils n’en ont pas besoin, adhérant à l’idée que «si un incendie se déclare chez moi, je m’en rendrai compte.» Ce que
  • 7. La revue de Presse KYLIA 7 désapprouvent les pompiers, qui multiplient depuis de nombreuses années les campagnes prodétecteur. Mais il convient d’être vigilant lors de son achat. En 2015, le magazine Que choisir avait testé 18 détecteurs, dont six s’étaient avérés «problématiques», précisait l’association, recommandant d’acheter des détecteurs certifiés NF. (1) Réalisé les 15 et 16 janvier auprès d’un échantillon de 979 personnes. Source : Le Figaro.fr
  • 8. La revue de Presse KYLIA 8 Immobilier de luxe : un marché dynamique et des rabais faramineux ! Le 09/02/2016 A Paris, les professionnels du marché immobilier haut de gamme observent un net regain d'activité. ©fazon1 Quelles sont les villes les plus prisées par les personnes fortunées au niveau mondial en 2015 ? Sans surprise Londres et New York conservent respectivement la 1ère et 2ème place du classement réalisé par le réseau immobilier de prestige Barnes. Paris tire son épingle du jeu et arrive à la 7e place. Comment ont évolué les prix ? Quelles sont les perspectives pour 2016 ? Le point avec Barnes, Daniel Féau et Belles Demeures de France. Les personnes fortunées font des achats "plaisir" aux quatre coins de la planète... Sans perdre de vue le sens des affaires. Les riches ont certes leurs destinations favorites mais ils n'hésitent pas à tirer profit des fluctuations monétaires entre les zones euros, dollars, livres et yuans. La pierre reste avant tout un placement qui doit procurer du rendement ou de la plus-value. "Ainsi en 2015, la baisse de l'euro s'est traduite par une remontée de Paris au classement des 10 villes les plus prisées. En un an, la capitale française remonte de la 10e à la 7e place", observe Barnes. Mais les négociations vont bon train, avec des rabais oscillant entre 160 000 euros et 1 600 000 euros à Paris...et à Londres. 22 733 euros le m² à Londres Sans surprise, Londres et New York se maintiennent aux deux premières places, malgré leurs prix au m² les plus élevés au monde. Miami, dont les prix s'avèrent bien plus abordables (6 080 euros/m² en
  • 9. La revue de Presse KYLIA 9 moyenne contre 22 733 euros à Londres et 15 800 euros à New York), progresse d'une place et arrive 6e du classement, grâce aux rendements locatifs attractifs qu'elle offre. Les places asiatiques réussissent un tir groupé avec Hong Kong (3e), Singapour (4e) et Shanghai (5e). Dubaï (8e) et Pékin (9e) conservent la même place qu'en 2014. Zurich fait son entrée à la 10e place alors que Genève qui occupait la 5e place l'an dernier sort du classement ! Une sortie qui s'explique notamment par "la remise en cause du forfait fiscal et la fin du secret bancaire". Londres demeure toujours la plus chère. La capitale anglaise a vu ses prix augmenter de 6% en 2015. Les prix peuvent atteindre les 40 000 euros le m² pour les biens les plus prestigieux dans le centre. Ainsi un couple italien vivant à New York et souhaitant un pied à terre à Londres s'est offert dernièrement un duplex de 105 m² à Chelsea pour 3 460 000 euros, soit 32 900 euros le m², après un rabais de 160 000 euros. Attention, à Londres, les taxes vont augmenter de 3% en avril 2016 pour tous les investisseurs non résidents, "ce qui devrait ralentir les transactions à compter du 2e trimestre", anticipe Barnes. Exemple de transaction à New York : un studio de 55 m², situé en plein coeur de Wall Street s'est vendu 642 000 euros. Ce produit d'investissement était loué un mois plus tard pour 2933 euros par mois, avec à la clé un rendement brut de 5,4%. Le marché haut de gamme en France reprend des couleurs A Paris, les professionnels observent un net regain d'activité. Dans un marché globalement en hausse de 15% pour le volume des transactions, Barnes affiche une progression de 38% en un an, atteignant 738 ventes en 2015. Même constat chez Daniel Féau et Belles Demeures de France. Leurs ventes ont augmenté de 36% à Paris, notamment dans les 16e et 17e arrondissements. Un rabais de 1 600 000 euros ! Un couple d'une quarantaine d'année avec de jeunes enfants vient de s'offrir à La Muette (16e), un hôtel particulier de 500 m² avec terrasse et patio pour 5 300 000 euros alors que le vendeur en réclamait 6 900 000 euros quelques mois plus tôt, soit un rabais consenti de 1 600 000 euros ! Les étrangers reviennent en force : "Américains, Sud-Américains, Chinois, ainsi que la clientèle fortunée originaire des Pays de l'Est. Et surtout de la Péninsule Arabique : Dubaï, Doha, Qatar et Arabie Saoudite, avec 50 ventes concrétisées en 2015 dans le 8e arrondissement ou le 16e, principalement avenue Foch", détaille Barnes. Le Moyen-Orient représente de très loin la première
  • 10. La revue de Presse KYLIA 10 origine géographique des acquéreurs étrangers pour les biens d'une valeur supérieure à cinq millions d'euros", confirme Daniel Féau. Le rebond est encore plus spectaculaire à Neuilly : "+ 70% par rapport à l'an dernier", selon Daniel Féau et Belles Demeures de France. Un couple avec 4 enfants n'a pas hésité à débourser 2 850 000 euros pour s'offrir rue Perronet une maison XIXe d'une superficie de 290 m², dotée de 6 chambres, d'un jardin-terrasse de 60 m² après une remise de 200 000 euros. Pas de hausse de prix en vue "La baisse a bien eu lieu, mais aujourd'hui elle est terminée", assure Daniel Féau. Toutefois, la hausse des prix n'est pas du tout à l'ordre du jour. Sur la moyenne des transactions réalisées par Barnes en 2015, la hausse reste limitée à Paris (+ 3,18%) et concerne surtout les biens de plus d'un million d'euros comme les grands appartements haussmanniens, lesquels avaient été particulièrement touchés par la baisse observée en 2013 et 2014. A Lyon, la clientèle est certes encore française à 90%, mais la capitale des Gaules séduit de plus en plus par son art de vivre à prix encore contenus. Barnes y a réalisé 12 transactions en un an, dont 5 comprises entre 1 et 2 millions. Megève reste une valeur sûre. 70% de la clientèle est francophone (Paris, Lyon, Genève et Français non-résidents). Les prix peuvent atteindre des sommets. Pour preuve, "les chalets d'exception au-delà de 800 m², ultra-luxueux se vendent entre 10 et 25 millions d'euros", témoigne Barnes. La dynamique amorcée en 2015 va-t-elle perdurer ? Le dynamisme des transactions a été alimenté par "la baisse des taux et la baisse des prix intervenue depuis 2012 - de l'ordre de 15 % pour les biens d'une valeur supérieure à un million d'euros". "Les multiples négociations en cours laissent très nettement augurer de la prolongation de cette vigueur pour le premier semestre 2016", anticipe Daniel Féau. 2016 devrait donc suivre la même tendance, "sauf incidence d'événements géopolitiques toujours possibles sur certains marchés", indique Thibault de Saint-Vincent, Président de Barnes. Source : L’Express.fr
  • 11. La revue de Presse KYLIA 11 Cette aberration fiscale qui permet aux gros patrimoines d'échapper à l'impôt Le 09/02/2016 Complexe, sans aucune logique économique et de plus en plus lourde… la fiscalité du capital est vertement critiquée par Coe-Rexecode, qui dénonce dans un rapport une "coûteuse singularité française". Pour illustrer les "anomalies" de ce système, le cabinet d'études donne plusieurs exemples, dont l'un d'entre eux est particulièrement parlant puisqu'il décrit un moyen pour les gros patrimoines d'échapper en toute légalité à l'impôt. Imaginez deux contribuables ayant le même patrimoine de 6 millions d'euros, placés exclusivement dans un contrat d'assurance vie en euros, rapportant 1,5% par an, soit 90.000 euros. Seule différence, le premier contribuable, Mr X, ne dispose d'aucun autre revenu tandis que le second, Mr Y, gagne 100.000 euros par an grâce à son travail. Au final, Mr X ne paiera aucun impôt (ni sur le revenu, ni sur la fortune), tandis que Mr Y sera ponctionné de 75.000 euros ! Explication : afin d'éviter que l'impôt ne devienne confiscatoire, l'ISF est plafonné de telle sorte à ce que la somme des impôts payés par un contribuable ne puisse dépasser 75% de l'ensemble de ses revenus. Mais les gains latents d'un contrat d'assurance vie en euros (ceux qui n'ont pas été retirés) ne rentrent pas dans ce plafond. Du coup, les revenus annuels de Mr X sont estimés à 0, et son plafond d'impôt est donc nul lui aussi. A l'inverse, Mr Y touche 100.000 euros de revenus du travail. Son plafond d'imposition à l'ISF sera donc fixé à 75% de ce montant, soit 75.000 euros. Il ne lui restera donc plus que 25.000 euros après passage du fisc… Certes, Mr X pourrait être tenté de racheter chaque année une partie de son contrat d'assurance vie, pour compenser l'absence de revenus tirés du travail. Mais lors d'un rachat partiel, seule une partie des sommes retirées est imposée : celle correspondant aux intérêts, calculée au prorata du montant total capitalisé dans le contrat. Ainsi, dans le cas d'un retrait de 90.000 euros sur un contrat de 6 millions ayant généré 90.000 euros d'intérêts, la base imposable ne serait en fait que d'environ 1.300 euros. Ce qui n’entraînerait aucun impôt sur le revenu, et une imposition sur le patrimoine très limitée. "Ces exemples illustrent les contradictions de la fiscalité du capital française, qui résultent de la combinaison de plusieurs dispositifs conçus indépendamment les uns des autres. L’imposition de la détention du patrimoine à un barème progressif implique un plafonnement pour limiter ses effets confiscatoires, et le plafonnement entre alors en collision avec le régime de l’assurance-vie", résume le cabinet d'études.
  • 12. La revue de Presse KYLIA 12 Pour résoudre ce problème, Coe-Rexecode suggère d'appliquer un taux unique et forfaitaire de 30%, qui réunirait à la fois l'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et l'imposition du patrimoine et s'appliquerait à tous les revenus du capital. En contrepartie, la plupart des régimes dérogatoires seraient supprimés. Dans ce cas, nos deux contribuables auraient payé chacun 27.000 euros au titre de leurs 90.000 euros de revenus du capital (Mr Y étant aussi imposé sur ses revenus du travail, à hauteur d'un peu plus de 27.000 euros). Reste à savoir ce qu'en pensera Bercy, qui a déjà tenté – sans succès – d'intégrer les gains latents des contrats d'assurance vie en euros dans le plafond de l'ISF… Source : Capital.fr
  • 13. La revue de Presse KYLIA 13 Quels seront les impacts du changement climatique sur l'urbanisme ? Le 09/02/2016 © Vincent Callebaut Les bouleversements climatiques, démographiques et sociétaux qui en découlent vont avoir un impact sur la construction des villes. Dans le cadre d'une table ronde organisée par l'Observatoire de l'Immobilier Durable, le climatologue Jean Jouzel est intervenu sur la question. "Le réchauffement global est sans équivoque et il est d'origine humaine", assène Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du GIEC, en ouverture d'une conférence sur le défi climatique et l'immobilier. "Et les conséquences seront multiples : acidification des océans, montée du niveau des mers, événements climatiques extrêmes, problèmes de sécurisation de la production alimentaire, réfugiés climatiques…", poursuit-il. Des conséquences qui seront particulièrement visibles dans les villes qui ne sont pas bien préparées. Ni à la survenue de ces tempêtes, précipitations ou canicules, ni à l'accueil de personnes déplacées, ni à l'élévation des océans. D'autant qu'elles devront également
  • 14. La revue de Presse KYLIA 14 faire face à d'autres défis, comme la lutte contre la pollution automobile, l'accroissement de la population urbaine ou des enjeux liés à la santé et au bien-être. Les villes, premières cibles du bouleversement "Les villes sont largement concernées", assure le spécialiste du climat, qui part du postulat que la population urbaine mondiale atteint aujourd'hui les 3 milliards d'habitants et qui pourrait atteindre les 6 ou 7 milliards dès 2050. Pour lui, il ne resterait à l'humanité que 800 milliards de tonnes de CO2 à émettre avant que le réchauffement climatique ne dépasse la barre fatidique des 2 °C, risquant un emballement hors de contrôle. "Cela représente 20 ans d'émissions, au rythme actuel. Mais attention, cela ne représente que 20 % des hydrocarbures immédiatement accessibles. Il faudra donc laisser ces combustibles fossiles là où ils sont", prévient-il. Car, si rien ne devait changer dans la façon de bâtir, la seule construction des villes nouvelles pour abriter des milliards de nouveaux urbains, consommera 460 milliards de tonnes de CO2, "soit plus de la moitié du carbone à émettre", souligne Jean Jouzel. Les villes actuelles seraient également fragiles face aux canicules. Le spécialiste du climat rappelle que le phénomène observé à l'été 2003, où les températures moyennes étaient supérieures de 3 °C aux normales saisonnières, n'arrive normalement que tous les 25 à 30 ans. "Dans un monde à +2 °C, cela arriverait tous les 4 ans. Dans un monde à +3 °C, tous les deux ans. Au-delà, nous risquerons des canicules avec des températures de +7/8 °C", explique-t-il. De même, les villes côtières sont d'ores et déjà menacées par la montée des eaux. "Il faut arrêter de construire comme si de rien n'était et changer les modes constructifs : c'est le véritable défi à relever". Penser le développement différemment Car les cités sont de grandes consommatrices d'énergie pour leur construction et pour leur fonctionnement au sens large, en comptant les transports. "Le premier levier sera l'efficacité énergétique, dans le bâtiment et l'urbanisme. Egalement le développement des renouvelables avec une part croissante de l'électricité dans l'énergie, notamment pour la mobilité", estime le climatologue, confirmant la tendance déjà observée. Le spécialiste plaide pour une limitation des émissions liées aux villes : "Cela tient à leur conception". D'autres problèmes devront également être résolus, comme l'artificialisation des sols ou le problème de la diminution des surfaces arables. "Mais si elles sont bien conçues, les villes seront au cœur de la réussite", assure-t-il. Source : Batiactu.fr
  • 15. La revue de Presse KYLIA 15 Immobilier : les meilleures ventes de la décennie attendues en 2016 Le 10/02/2016 La reprise du marché immobilier devrait s’intensifier et les ventes pourraient atteindre des niveaux inconnus depuis plus de 10 ans, selon le Crédit Foncier. Mais les prix devraient continuer à légèrement baisser. L’année immobilière s’annonce pour l’heure sous de très bons auspices. Les ventes de logements, qui ont sensiblement rebondi en 2015, avec 800.000 transactions dans l’ancien, selon le Crédit Foncier (+16% par rapport à 2014), pourraient s’envoler en 2016. Le Crédit Foncier anticipe en effet la vente de 825.000 biens anciens cette année. Un record, inégalé depuis plus de 10 ans (pour mémoire, 821.000 transactions avaient été réalisées en 2006 et 810.000 en 2007). L’immobilier neuf devrait également continuer à relever la tête. Certes, en 2015 seuls 352.000 logements neufs sont sortis de terre (comme en 2014). «Mais, les permis de construire sont repartis à la hausse», souligne Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier. Ce qui, pour ce dernier devrait donc se traduire cette année par la construction de 379.000 logements. En baisse, les taux des crédits immobiliers sont proches des niveaux records mai 2015
  • 16. La revue de Presse KYLIA 16 Comme ce fut déjà le cas en 2015, les taux des crédits immobiliers extrêmement bas devraient jouer un rôle clé. «Le maintien des taux au cours des prochains mois, à des niveaux jamais vus, devrait permettre une reprise durable du marché du logement», estime Bruno Deletré, qui table sur des taux de crédit à 2,2% en moyenne tout au long de l’année. Depuis le début de l’année, les taux des emprunts immobiliers ont recommencé à baisser, dans le sillage de l’emprunt d’État Français à 10 ans, l’OAT, sur lequel ils sont indexés, tombé à 0,61%. «Certaines banques ont baissé leurs taux de 0,25%. De façon générale, on se rapproche des niveaux records de mai 2015», constate Jérôme Robin, président de Vousfinancer.com. Résultat: en 2016, les banques pourraient accorder 163 milliards d’euros de crédits immobiliers (hors renégociations de prêts), soit 4,5% de plus qu’en 2015 qui avaient déjà été une très bonne année, estime l’étude du Crédit Foncier. Par ailleurs, l’entrée en vigueur du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) le 1er janvier pour deux ans (plafonds de ressources relevés, montant du prêt pouvant atteindre 40% de l’opération, différé de remboursement et durée du prêt allongée) devrait soutenir le marché dans le neuf. Grâce à la baisse des crédits immobiliers et à l’érosion des prix, le coût moyen d’une acquisition a baissé de 8,6% depuis 2013 Paradoxalement, malgré le boom des transactions, les prix devraient continuer à baisser de 0,9% en moyenne selon le Crédit Foncier (dont -1% en province et -0,8% en Île de France). «Le marché est soutenu par le crédit immobilier peu cher, mais la conjoncture reste difficile: le taux de chômage est élevé, les prix ont peu baissé, surtout dans le neuf et restent chers», justifie-t-on au Crédit Foncier. En fin d’année cependant, les prix pourraient se stabiliser. Mais, les disparités entre régions et selon la qualité et l’emplacement des biens vont se creuser, prévoit le Crédit Foncier. La baisse des taux des crédits immobiliers depuis 2008 (5,07% en moyenne) ont permis aux emprunteurs de gagner 25% de pouvoir d’achat. L’érosion plus récente des prix de la pierre joue aussi. Selon les calculs du Crédit Foncier, le coût moyen d’une acquisition a baissé de 8,6% entre l’été 2013 et l’été 2015. Source : Le Figaro.fr
  • 17. La revue de Presse KYLIA 17 RGE : quelques retouches pour plus de simplicité Le 10/02/2016 © Capeb La simplification du dispositif RGE est désormais effective, depuis le « choc » et ses 170 nouvelles mesures annoncées il y a quelques jours par Manuel Valls. Quels sont les nouveaux ajustements prévus ? Revue de détails. Souvent qualifié d'usine à gaz et taxé d'être illisible et flou, le dispositif Reconnu Garant de l'Environnement (RGE) a mobilisé les professionnels du secteur de la construction en vue de devenir plus simple. Lourdeurs administratives, coût, gestion, formations requises et autres modalités de contrôle étaient jugées inadaptés par les artisans désirant se qualifier. Sans compter le nombre de réalisations exigées qui conditionnaient chaque agrément, constituant un obstacle pénalisant pour ceux qui souhaitaient cumuler plusieurs agréments… Un seul audit par partie Aujourd'hui, ces difficultés sont derrière. Depuis le 1er janvier 2016, des ajustements ont été adoptés. Ainsi, les deux références chantiers qui étaient demandées à mi-parcours, soit au bout de deux ans,
  • 18. La revue de Presse KYLIA 18 sont supprimées. Et s'agissant du contrôle dans les 24 mois qui suivent l'attribution de la qualification, un seul audit pour la partie enveloppe (isolation et menuiseries extérieures) est demandé, idem pour la partie active (chaudières à condensation et énergies renouvelables). Concernant la sous-traitance, elle est autorisée dans une limite ne pouvant pas dépasser 50%, tandis que des simplifications spécifiques à la formation ont été prise, notamment sur le contenu des formations, leur mise en œuvre et les modalités de contrôle des connaissances. A noter aussi que la limite de validité pour les formations suivies par les référents techniques est supprimée, n'obligeant ainsi plus ceux qui les avaient suivies avant 2015 à les repasser. Attention aux arnaques… Toujours pour simplifier le quotidien des artisans, la création d'un guichet unique est à l'étude actuellement, en concertation avec les professionnels, qui permettrait la dématérialisation et la réduction du nombre de pièces administratives demandées par les organismes de formation, l'harmonisation des critères et la simplification de la nomenclature des qualifications. L'agrément RGE suscite encore nombre de polémiques chez les acteurs de la construction, mais au- delà il a engendré des dérives : en novembre dernier, Batiactu évoquait le fait que certaines entreprises avaient abusivement utilisé le logo RGE, ou encore l'apparition de faux organismes certificateurs basés hors de France... Source : Batiactu.fr
  • 19. La revue de Presse KYLIA 19 Logement : Emmanuelle Cosse devra faire oublier Cécile Duflot Le 11/02/2016 VIDÉO - Paralysie du marché de l’immobilier, dispositif d’investissement locatif qui a fait un flop, objectifs non atteints dans le secteur de la construction... La nouvelle ministre devra tirer des leçons des échecs passés. L’hôtel de Castries a un nouveau locataire. Le remaniement du gouvernement de Manuel Valls a acté l’arrivée de la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, au ministère du Logement, en remplacement de Sylvia Pinel (PRG). Cette arrivée signe le retour des écologistes au gouvernement. Cette nomination au même poste que Cécile Duflot, qui avait refusé d’appartenir à un gouvernement Valls en mars 2014, signe de fait le départ de la conseillère régionale de 41 ans de la tête d’un parti, rongé par les divisions depuis deux ans. Emmannuelle Cosse a rapidement exprimé sur Twitter sa joie d’entrer au gouvernement, se disant «heureuse» d’y poursuivre son «engagement pour une écologie en action». «La confiance du Président de la République m’honore. Heureuse de poursuivre au Gouvernement mon engagement pour une écologie en action», a-t-elle déclaré sur son compte. Une écolo pour faire mieux que Duflot? Une tâche de taille attend la nouvelle ministre du Logement: faire oublier le passage de Cécile Duflot, qui a occupé ce poste pendant deux ans. Et surtout, faire mieux qu’elle. Car l’ex-ministre et la
  • 20. La revue de Presse KYLIA 20 fameuse loi qui porte son nom a laissé de bien mauvais souvenirs aux professionels de l’immobilier... Et ils sont nombreux: paralysie du marché de l’immobilier avec tous les voyants au rouge, un dispositif d’investissement locatif (le «Duflot») qui a fait un flop et qui a réussi à complètement décourager les particuliers d’investir dans l’immobilier neuf alors qu’ils aiment pourtant le placement pierre, et enfin, l’encadrement des loyers, mis en application en mars dernier, et lui aussi très largement décrié par la profession. Constamment Cécile Duflot a joué les locataires contre les propriétaires, elle a fini par braquer les uns contre les autres, et ses convictions ont abouti à saper la confiance et à briser la dynamique du marché du logement. Séduits dans un premier temps, les professionnels de l’immobilier avaient pensé être écoutés, mais ils se sont ensuite sentis floués, trompés. «Le gouvernement avait mis le feu aux poudres avec un premier casting de choc. Rarement une ministre n’avait autant fait l’unanimité contre elle au sein des professionnels de l’immobilier. La politique de Madame Emmanuelle Cosse sera-t-elle dans la continuité de celle de Mme Pinel ou reviendra-t-on à une action proche de celle de Madame Duflot?» s’interroge Bernard Cdeau, président d’Orpi. L’arrivée de Sylvia Pinel et la reprise en main du logement par Manuel Valls ont rassuré non seulement la profession, mais aussi les particuliers. La loi Pinel, le détricotage de l’usine à gaz que représentait la loi Alur ont mis du baume au coeur des investisseurs. Et le marché du logement est reparti, la confiance est revenue. Emmannuelle Cosse devra donc réussir à ne pas casser cette dynamique. «Si la construction neuve connaît un léger redémarrage, l’objectif de 500.000 logements est encore loin d’être atteint: il est donc nécessaire de poursuivre les efforts pour soutenir la filière et de maintenir le dialogue avec les professionnels», a aussitôt réagi Pascale Poirot, présidente du SNAL (le syndicat Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs). Tout reste à faire... Source : Le Figaro.fr
  • 21. La revue de Presse KYLIA 21 Métropoles : les bons emplois au centre, les moins bons à la périphérie Le 11/02/2016 Le salaire médian proposé dans les banlieues et les couronnes (Paris non compris) est en moyenne de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%). (Crédits : Fotolia.com - beatrice prève) Dans les grandes aires urbaines, le marché du travail est très inégalitaire. La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi. Et les postes les plus précaires se trouvent à la périphérie de ces métropoles. Où se situe l'emploi dans les aires urbaines ? Est-il également réparti ? L'accès à ces emplois est-il aisé pour tous ? C'est à ces questions pointues que tente de répondre une intéressante étude réalisée par le « think tank » Terra Nova, associé pour l'occasion à la très innovante entreprise du numérique « Jobijoba », spécialisée dans la recherche d'emplois en ligne. Grâce à sa technologie pointue, Jobijoba a pu s'appuyer sur un échantillon d'une taille considérable de 6 millions d'offres d'emploi collectées en 2015 sur les 15 plus grandes aires urbaines françaises (où vivent plus de 25 millions de Français) et plus d'un million de demandes d'emploi. La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi Au regard de ce panel important, l'étude dresse un tableau qui montre l'extrême concentration de l'activité dans le cœur des métropoles. Globalement, la ville-centre de ces grandes aires urbaines abrite environ 25 % de la population qui y réside mais concentre... entre 50 % et 60 % des offres d'emploi. Ce qui fait dire à Thierry Pech, directeur général de Terra Nova que ces villes-centres sont "des monstres économiques ". De fait, quelques exemples sont très frappants, la seule ville centre de Nantes draine 69% des emplois de toute l'aire urbaine. Ce taux est encore de 65 % à Lille ou Grenoble. Si l'on ajoute la deuxième commune de l'aire urbaine (par exemple Aix et Marseille ou Paris et Nanterre), cet ensemble urbain concentre alors entre les deux-tiers et les trois-quarts des offres d'emploi. Il y a donc une hyperconcentration de l'activité. Oui mais quels emplois ? L'étude constate que plus on s'éloigne du centre, plus la qualité de l'emploi décroît. En d'autres termes, c'est dans la périphérie des aires urbaines que l'on trouve davantage d'emplois précaires : CDD courts, intérim, etc. Selon l'étude, la moitié des offres d'emploi proposées
  • 22. La revue de Presse KYLIA 22 dans le centre des métropoles sont en CDI, contre 42% pour les couronnes urbaines. C'est notamment le cas à Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Toulouse... Davantage d'emplois précaires en périphérie La nature des emplois est également distincte. Dans le centre, on trouve les métiers liés aux services supports des entreprises : conseil, ressources humaines, innovation, communication, etc. Alors que dans les périphéries, on retrouve, bien sûr, les activités industrielles en raison d'un moindre prix du foncier mais aussi les emplois liés aux services à la personne. Par exemple, 10 % des offres concernent la garde d'enfants. Le même constat prévaut pour les salaires. Le salaire médian proposé dans les banlieues et les couronnes (Paris non compris) est en moyenne de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%). La différence est encore plus marquée à Paris (24.000 euros contre 28.500, soit 19%). L'inadéquation entre la localisation des offres d'emploi et des demandes d'emploi La distance à l'emploi des demandeurs d'emploi est également un problème. D'après l'étude, il ressort que les offres d'emploi sont particulièrement dispersées (plus de 25 kilomètres de distance moyenne ) dans les aires de Strasbourg, Nice, Rennes, Toulouse. A Paris, elle atteint même.... 49 kilomètres. Elles sont en revanche moins dispersées (moins de 15 kilomètre de distance moyenne) à Montpellier, Lille, Rouen, Douai-Lens, Nantes. Comme le souligne Terra Nova, les grandes distances moyennes ne sont pas nécessairement problématiques, ce qui compte c'est le temps nécessaire pour les parcourir et donc l'efficacité des moyens de transport des personnes concernées. Mais c'est là que le bât blesse. En effet, comme l'indique Thierry Pech, cet éloignement « pénalise certains candidats dans leurs recherches d'emploi. Car les personnes les plus modestes qui habitent en deuxième couronne sont désavantagées ». Le côut des transports ou de la garde d'enfants est parfois trop élevé pour que certains puissent accepter un emploi trop loin de leur domicile. Aussi, parfois, des demandeurs d'emploi sont contraints de restreindre leurs zones de recherche. Et, à l'inverse, les entreprises ne trouvent pas preneurs... En d'autres termes, il y a dans beaucoup d'agglomérations (Lyon, Marseille, Bordeaux...) une inadéquation entre les zones d'offres d'emploi et les zones de recherches d'emploi... C'est l'une des causes du chômage. Alors, comment faire ? Terra Nova avance quelques suggestions. Les communes de la première couronne devraient davantage s'ouvrir à des populations très éloignées par des politiques
  • 23. La revue de Presse KYLIA 23 volontaristes. Une autre piste résiderait dans le développement du télétravail. L'étude fait donc un doux rêve en suggérant aux pouvoirs publics territoriaux de s'attacher à créer les conditions d'une complémentarité plus harmonieuse entre les centres productifs et les zones résidentielles!! Source : La Tribune.fr
  • 24. La revue de Presse KYLIA 24 ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE Janvier 2016 : fréquentation en repli à Paris et en Ile de France Le 09/02/2016 Janvier n'est jamais un très bon mois pour le tourisme à Paris comme en Ile de France. Les résultats du baromètre mensuel du Comité régional du tourisme sont dans la lignée, sachant également que les attentats de novembre 2015 ont accru le phénomène. La clientèle française est en baisse pour 59% des professionnels interrogés et la clientèle internationale est en recul pour 66%, par rapport à janvier 2015. « Le repli de la fréquentation est généralisé à l'ensemble des départements et la situation est encore plus délicate à Paris où 47% des professionnels interrogés jugent mauvaise leur activité. » Seuls les professionnels dont l'activité dépend des événements professionnels semblent plus satisfaits. 22% considèrent que le mois de janvier a été bon, 40% moyen et 38% mauvais. Source : L’hotellerie-restauration.fr
  • 25. La revue de Presse KYLIA 25 Retour d'expérience : "J'ai recours à un site de ventes privées" Le 10/02/2016 Certains établissements hôteliers proposent des offres promotionnelles sur des sites de ventes privées, afin de booster leur fréquentation et se faire connaître. Myriam Fernandes, directrice commerciale du groupe Ocre & Azur, témoigne. © DR L'hôtel Le Canberra à Cannes propose plusieurs deals sur Groupon pendant la basse saison. L'hiver peut sembler long aux hôteliers implantés dans le sud de la France. Les visiteurs se font plus rares, et de nombreux établissements préfèrent alors fermer leurs portes pendant quelques mois. Le groupe Ocre & Azur, lui, a adopté une autre stratégie. En 2012, il fait appel à VeryChic, site spécialisé dans les ventes privées d'hôtels de luxe, avant de travailler avec Groupon dès 2014. "L'image de Groupon peut être négative dans certains esprits - c'était le cas dans mon entreprise -, mais j'ai insisté. Sur ce site, il y a des deals avec des Relais & Châteaux, des chefs étoilés… Et puis l'offre est beaucoup plus large : Groupon ne propose pas que des nuitées, mais des forfaits romantiques, gastronomiques…", argumente la directrice commerciale d'Ocre & Azur, Myriam Fernandes. Chaque hiver, la société monte ainsi quatre opérations d'une durée de quatre semaines, pour trois de ses établissements 4 étoiles : L'Horloge à Avignon (66 chambres), L'Aréna à Fréjus (32 chambres) et Le Canberra à Cannes (35 chambres).
  • 26. La revue de Presse KYLIA 3 Est-ce une bonne stratégie ? Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent pas la majorité des propriétaires particuliers. Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est que ce soit vraiment son objectif... Source : La Tribune.fr
  • 27. La revue de Presse KYLIA 3 Est-ce une bonne stratégie ? Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent pas la majorité des propriétaires particuliers. Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est que ce soit vraiment son objectif... Source : La Tribune.fr
  • 28. La revue de Presse KYLIA 28 Les Français sont gourmands Le 11/02/2016 Selon Gira Conseil, le sucré constitue un vrai levier de chiffre d'affaires. © Caroline Faccioli Les préférences des Français en termes de sucré s'orientent naturellement vers le chocolat. La structure de repas entrée-plat-dessert ne représente plus que 13 % des repas pris au restaurant. Les Français déstructurent leur repas depuis quelques années : trop riche, trop long, et trop cher prétextent-ils, plus adeptes de formules entrée-plat ou plat-dessert. Mais voilà, les Français ne font pas ce qu'ils disent et la structure plat-dessert est trois fois plus importante que la moyenne européenne. Si le nombre de prises alimentaires journalières est de 12,4 aux États-Unis, la France se situe aux alentours de 6,3 prises alimentaires. Mais contrairement aux anglos-saxons, la multiplication des prises alimentaires journalières est trois fois plus sucrée en France. Plus en détails, les préférences des Français en termes de sucré s'orientent naturellement vers le chocolat, et trop peu vers les fruits frais. On note ainsi que les desserts et le snacking sucrés sont donc tiraillés entre la gourmandise et la raison.
  • 29. La revue de Presse KYLIA 29 En 2015, selon un article du magazine Arts & Gastronomie, les desserts préférés des Français étaient la mousse au chocolat, le fondant au chocolat, le tiramisu, la tarte au citron meringuée et les crêpes. La France innove donc dans le sucré et crée des concepts monoproduits pour le plus grand bonheur des consommateurs de plus en plus attirés par le sucré de haute qualité. De Pierre Hermé avec ses macarons à Cyril Lignac en passant par Christophe Michalak avec ses choux, Christophe Adam avec ses éclairs, les madeleines d'Akrame Benallal les brioches de Guy Savoy ou les pâtisseries de Philippe Conticcini, la pâtisserie monte en gamme. La restauration a été entraînée dans cette poussée du sucré avec le déploiement des cafés gourmands et se sent désormais encore plus concernée par cette montée en gamme des desserts. Une attention particulière doit donc être portée à la construction de l'offre sucrée sur les cartes, selon les différents services et moments de consommation, mais aussi à la présentation de ces desserts. L'offre de desserts et des produits sucrés en restauration aussi bien en VAC (Vente au Comptoir) qu'en SAT (Service à Table) a considérablement évolué, et va poursuivre cette évolution. En véritable levier de chiffre d'affaires, elle peut constituer une offre complémentaire non négligeable. "Contrairement aux idées reçues, les Français consomment du plaisir avant tout. Consommé sur place, en ventre à emporter, en livraison, au bureau à la maison ou dans les transports, le sucré prend de plus en plus de place dans notre consommation quotidienne contrairement aux anglos-saxons plus portés sur le salé. Les restaurateurs doivent travailler, développer et innover leur gamme sucrée", suggère Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil. Dans ce nouveau cahier de tendances de la collection Offre Produit, Gira Conseil présente outre les grandes tendances en matière de produits sucrés, des pistes pour les mettre avant et ainsi se démarquer grâce à des astuces, des conseils et des innovations. Avec les différents moments de consommation qui ponctuent la journée, Gira Conseil considère que l'offre sucrée est primordiale, car elle est la seule à pouvoir être proposée tout au long de la journée. Source : L’Hotellerie-restauration.fr
  • 30. La revue de Presse KYLIA 30 Quelles licences de débit de boisson nécessitent le permis d'exploitation ? Le 11/02/2016 " Pour quelle licence de débit de boissons le permis d'exploitation est-il obligatoire ? " La formation au permis d'exploitation s'impose : - aux exploitants d'un débit de boissons à consommer sur place de 3e et 4e catégorie ; - aux exploitants d'un établissement pourvu de la petite licence restaurant ou de la licence restaurant. Les personnes sont tenues de suivre cette formation lors de la déclaration de l'ouverture, la mutation, la translation ou le transfert de l'établissement. Certains exploitants, qui exerçaient déjà leur activité avant 2007, peuvent ne pas avoir suivi la formation qui n'était pas obligatoire avant cette date. Ils seront tenus de la suivre uniquement en cas de changement dans les conditions d'exploitation de leur commerce nécessitant une déclaration à la mairie (par exemple, translation ou transfert de l'établissement). Les loueurs de chambres d'hôte qui proposent des boissons alcooliques à leur clientèle sont tenus de détenir une licence de la catégorie correspondant au groupe de boissons proposé. Ils doivent suivre une formation, mais celle-ci est adaptée aux conditions spécifiques de leur activité. Quant à la vente à emporter, l'obligation de formation ne s'impose qu'aux seuls commerçants qui veulent vendre des boissons alcooliques entre 22 heures et 8 heures. Source : L’Hotellerie-restauration.fr
  • 31. La revue de Presse KYLIA 31 Deloitte-In Extenso optimiste pour l'hôtellerie en 2016 Le 11/02/2016 Le cabinet d'audit fait le point sur 2015 et a donné ses prévisions pour cette année. Un exercice difficile mais qui reste une référence. Selon Deloitte-In Extenso, 2015 est l'année de la stabilisation pour l'hôtellerie malgré de fortes disparités selon les catégories et les destinations. Globalement, le haut de gamme enregistre les meilleures performances (+ 1,7 % de RevPar), le grand luxe et le milieu de gamme restent stables (entre - 0,1 % et - 0,5 % de RevPar ), mais la catégorie super économique affiche un RevPAR à - 1 %. Celle-ci a différé en 2015 la hausse de TVA de 2014 : les prix moyens ont augmenté mais la fréquentation n'a pas suivi. Les attentats ont eu des conséquences importantes pour l'activité hôtelière. En janvier, toutes les catégories ont enregistré des baisses de 3 à 6 %, mais les hôteliers ont maintenu leurs prix. En revanche, l'impact a été plus fort après les attentats du 13 novembre, avec un taux d'occupation en baisse de 10 à 24 % selon les catégories, sur les mois de novembre et décembre. À Paris, sur l'année, le RevPar a baissé de 5,5 % pour l'hôtellerie moyenne gamme, catégorie la plus touchée, et de 3,1 % pour l'hôtellerie économique. Bonnes performances en province En province, les performances dans l'hôtellerie ont été plutôt bonnes, grâce à des phénomènes favorables : bonne météo, calendrier scolaire avantageux, année impaire riche en événements, congrès et séminaires, report d'un certain nombre de vacanciers sur la France. "De façon générale, plus on monte en gamme, meilleures sont les performances", explique Olivier Petit, associé Deloitte- In Extenso. Dans le palmarès des capitales régionales, Bordeaux arrive en tête toutes catégories confondues. L'hôtellerie azuréenne a également profité pleinement de cette année 2015, avec une météo favorable tout l'été, un décalage du Ramadan sur le mois de juin et ce contexte favorable relatif aux années impaires, qui a bien profité à la ville de Cannes. L'hôtellerie affiche une activité en nette progression par rapport à l'année 2014, avec + 14,5 % de RevPar. Pour l'année 2016, malgré les incertitudes qui pèsent encore sur le plan de la sécurité, Deloitte-In Extenso prévoit une augmentation de l'activité de 1,1 % à 2,1 %, surtout dans la catégorie milieu de gamme (de + 2 à + 3 %), un secteur particulièrement pénalisé pendant l'année 2015. "2015 montrait
  • 32. La revue de Presse KYLIA 32 que l'offre progressait et que les performances hôtelières semblaient évidentes au regard d'une année 2014 plutôt moyenne. On peut dire que malgré les événements qui ont bouleversé la France, la profession s'est montrée très résistante et attentive sans jamais casser les prix, affirme Philippe Gauguier, associé chez Deloitte-In Extenso. Source : L’Hotellerie-restauration.fr
  • 33. La revue de Presse KYLIA 33 A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1 er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18