1. Travaux en hauteur
Les échelles, escabeaux
Types et classes d’échafaudages
Plates-formes élévatrices mobiles de
personnes (PEMP)
EPI
1
2. 2
Les travaux en hauteur couvrent une
large gamme d’opérations réalisées
dans diverses structures industrielles en
cours d’exploitation ou à l’arrêt, dans les
capacités telles que colonnes,
réservoirs, sphères.., dans la
construction de nouveaux projets et la
réfection d’ouvrages ou de bâtiments
INTRODUCTION :
3. 3
D’échelles, escabeaux, marchepieds
D’échafaudages roulant, de pied ou volant
De cordes et harnais
De nacelles
De plates-formes élévatrices mobiles de
personnes (PEMP)
Les travaux en hauteur nécessitent l’utilisation :
9. 9
RISQUES DES TRAVAUX EN HAUTEUR
Les risques liés aux travaux en hauteur sont nombreux :
La chute de personnes
La chute d’objets
L’effondrement partiel ou complet de l’échafaudage
Le renversement de l’échafaudage
L’exposition aux dangers environnants avant
évacuation
La manutention de matériel et de matériaux lourds
et encombrants
L’électrisation
15. 15
En règle générale, les échelles, les escabeaux et les
marchepieds ne doivent pas être utilisés comme poste
de travail, mais uniquement comme moyen d’accès.
Toutefois l’utilisation d’échelles, d’escabeaux et de
marchepieds est tolérée :
- En cas d’impossibilité technique de recourir à un
équipement assurant la protection collective des travailleurs
- Lorsque l’évaluation du risque établi que ce risque est
faible et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne
présentant pas de caractère répétitif
16. 16
Les échelles, les escabeaux et les marchepieds
doivent être :
- D’une solidité et d’une résistance adaptée à
l’emploi
- Utilisés dans des conditions adaptées du
point de vue ergonomique
- Assurés d’une bonne stabilité au cours des
accès et de l’utilisation
- Pourvus de marches ou d’échelons
horizontaux
17. 17
Un travailleur doit porter un harnais lorsqu’il utilise une
échelle comme poste de travail en élévation.
Il doit être accompagné obligatoirement d’une
personne pouvant lui porter secours.
Harnais si
l’échelle est un
poste de travail
18. 18
Il existe différents types d’échelles pour
lesquels il est nécessaire de définir les
conditions d’utilisation :
Les échelles fixes
Les échelles portables,
Les échelles suspendues
Les échelles composées ou les
échelles à coulisse
19. 19
Dépassement
d'une échelle fixe
Les échelles d’accès
doivent être d’une
longueur telle qu’elles
dépassent d’au moins
1 mètre le niveau
d’accès, à moins que
d’autres mesures aient
été prises pour garantir
une prise sûre.
21. 21
Inclinaison normale
des échelles
Les échelles inclinées
doivent former un
angle 70° à 75° à
l’horizontale.
L’échelle doit donc
être placée de telle
sorte que la distance
de son pied à la paroi
verticale est comprise
entre 1/3 et 1/4 de sa
longueur.
22. 22
Portage des outils
Il faut monter et
descendre face
à l’échelle en
se tenant aux
échelons et en
portant
l’outillage dans
un sac en
bandoulière.
Utilisation des
échelles
24. Définition d’un échafaudage
Un échafaudage est un équipement de
travail, composé d'éléments montés de
manière temporaire en vue de constituer
des postes de travail en hauteur et
permettant l'accès à ces postes ainsi que
l'acheminement des produits et
matériaux nécessaires à la réalisation
des travaux.
25. L’échafaudage doit :
• Être adapté aux besoins,
• Être conforme,
• Ne pas générer d’autres
risques(ex : gêne dans les passages, ..)
• Tenir compte des contraintes (ex
accessibilité aux équipements, ..)
26. Différents types d’échafaudages
Plusieurs types d’échafaudage peuvent être
utilisés suivant les circonstances de travail :
• Échafaudages de pied,
• Échafaudage
roulant,
• Échafaudage volant
(ou Plateforme suspendue).
27. Échafaudages de pied
Livraison des divers éléments avant montage sur site
Éléments
d’assemblage
Pied réglable
Élément de plancher
métallique
Tubes
29. Points de repère bonnes pratiques et normes
Règles d’usage
• Il faut accorder une grande attention
aux appuis qui doivent être de
résistance suffisante.
• L’extrémité des montants reposant sur le
sol est soutenue par une embase. Les
embases reposent sur une cale qui
compense les irrégularités de l’appui.
Certains montants doivent être pourvus
d’un vérin de réglage.
30. Points de repère bonnes pratiques et normes
Règles d’usage
• Les montants (ou poteaux) doivent être
parfaitement verticaux.
• Il faut utiliser des éléments compatibles
de même origine et dans les conditions
où ils ont été testés (Ne pas mélanger
des éléments provenant de fournisseurs
différents).
31. 31
Lorsqu’un échafaudage est installé contre un ouvrage ou
une façade, il est interdit de laisser un vide supérieur à 20
cm entre le bord du plancher et l’ouvrage contre lequel il est
établi.
Si le vide est supérieur à 20 cm, il faut installer un garde
corps.
Échafaudage sur ouvrage
32. 32
Au début du montage d’un
échafaudage, une
pancarte “accès interdit”
doit être posée aux pieds
de ce dernier en attendant
la vérification et la
réception de conformité
technique.
La zone de montage ou de
démontage doit être
balisée par le personnel de
l’entreprise de montage.
Balisage lors du montage
d’un échafaudage
33. Principales normes relatives
aux échafaudages de pieds
• NF EN 12810‐1 Échafaudages de façade en
composants préfabriqués.
• EN 12810‐2 Échafaudages de façade en
composants préfabriqués. : Méthodes
particulières pour le calcul des
structures.
34. Principales normes relatives
aux échafaudages de pieds
• NF EN 12811‐1 Échafaudages de pieds :
Exigences de performance et de
conception.
• EN 12811‐2 Informations concernant les
matériaux.
• EN 12811‐3 Méthodes d'essais.
• NF HD 1000 : Échafaudages de service en
éléments préfabriqués. matériaux,
dimensions, charges de calcul et exigences
de sécurité.
35. Échafaudages de pied:
Planchers
Nature de planchers
• planchers métalliques
• planchers en bois
Préférence aux planchers métalliques
• affichage charge utile inaltérable,
• assemblage rapide,
• dispositifs anti‐soulèvement.
Élément de plancher métallique
Échafaudage avec plancher
bois
36. Classes de planchers
• Classe 1 : pour contrôles et travaux avec
outils légers et sans stockage de
matériaux sur les planchers.
• Classes 2 à 5 : pour situations
intermédiaires. En règle générale, les
planchers de classe 4 sont prescrits dans les
raffineries et les industries
pétrochimiques ou chimiques.
• Classe 6 : travaux lourds (Exemple
maçonnerie), et stockage de matériaux sur
les planchers.
39. Charges maximales admissibles
• La charge utile du plancher appelée aussi «charge
nominale» est la charge par mètre carré sur la surface
du plancher d'échafaudage. Elle est par exemple de 200
kg/m2 pour les échafaudages de la classe 3 et de 300
kg/m2 pour les échafaudages de la classe 4. Pour les
classes 5 et 6, la charge nominale est de 450 kg/m2
respectivement de 600 kg/m2.
• Un autre critère important est la charge ponctuelle
exercée sur une surface ponctuelle. Ce critère est
destiné à éviter la détérioration locale du plancher par
une charge concentrée sur cette surface.
40. Exemples de calcul de la charge
admissible
Soit un Echafaudage de la classe 4 de dimensions 2,5m x 0,90m;
• charges prévues:
– 1 personne (=+- 100 kg), 1 pile de briques de surface au sol
de 0,71 m2 ayant un poids de 297 kg déposée par une
grue;
– 1 bac de mortier de surface au sol de 0,26 m2 pesant 140
kg;
– outils 10 kg
solution
• Surface totale réelle = 2,25 m2;
• Charge acceptable : 300 kg/m2 x 2,25 m2 = 675 kg;
• Charge totale :
606 kg (=100kg+297x1,2+140kg+10kg) < 675 kg
41. • Echafaudage de la classe 4, 5 et 6
• Charge ponctuelle admissible : 500 kg/m2;
• Charge ponctuelle de la pile de briques : 297 kg : 0,71 m2
= 418 kg/m2 < 500kg/m2;
• Charge ponctuelle du bac de mortier:140 kg : 0,26 m2 =
538 kg/m2 > 500 kg/m2
• Donc pour le bac de mortier, la charge ponctuelle
admissible est dépassée pour un échafaudage de
classe 4 alors que pour un échafaudage de la
classe 5 la charge ponctuelle admissible ne serait
pas dépassée.
47. 47
Avant tout déplacement, faire
descendre les travailleurs avec leurs
matériels et leurs outils.
Il est interdit de demeurer sur un
échafaudage roulant lors de son
déplacement
49. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
Quatre types de vérifications :
1. Vérification avant mise ou remise en service,
2. Vérification journalière,
3. Vérification trimestrielle,
4. Vérification par un organisme agréé, sur
demande de l'inspection du travail.
Selon la vérification, application de trois types
d’examen :
• Examen d’adéquation,
• Examen de montage et d’installation,
• Examen de l’état de conservation.
50. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
Définition des examens susceptibles de faire
partie des vérifications.
I. ‐ Examen d'adéquation:
− On entend par «Examen d'adéquation d'un
échafaudage», l'examen qui consiste à vérifier
que l'échafaudage est approprié aux travaux
que l'utilisateur prévoit d'effectuer ainsi qu'aux
risques auxquels les travailleurs sont exposés
et que les opérations prévues sont compatibles
avec les conditions d'utilisation de
l'échafaudage définies par le fabricant.
51. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
Définition des examens susceptibles de faire partie
des vérifications.
•II. ‐ Examen de montage et d'installation:
− On entend par «Examen de montage et
d'installation d'un échafaudage», l'examen qui
consiste à s'assurer qu'il est monté et installé de
façon sûre, conformément à la notice d'instructions
du fabricant ou, lorsque la configuration de
montage ne correspond pas à un montage prévu
par la notice, en tenant compte de la note de calcul
et conformément au plan de montage établi par
une personne compétente.
52. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
III. ‐ Examen de l'état de conservation:
− On entend par «Examen de l'état de conservation d'un
échafaudage», l'examen qui a pour objet de vérifier le bon
état de conservation des éléments constitutifs de cet
échafaudage pendant toute la durée de son installation.
− L'examen doit notamment porter sur:
» La présence et la bonne installation des dispositifs de
protection collective et des moyens d'accès;
» L'absence de déformation permanente ou de corrosion des
éléments constitutifs de l'échafaudage pouvant
compromettre sa solidité;
» La présence de tous les éléments de fixation ou de liaison
des constituants de l'échafaudage et l'absence de jeu
décelable susceptible d'affecter ces éléments;
» La bonne tenue des éléments d'amarrage (ancrage,
vérinage) et l'absence de désordre au niveau des appuis et
des surfaces portantes;
53. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
III. ‐ Examen de l'état de conservation: suite
» La présence de tous les éléments de calage et de
stabilisation ou d'immobilisation;
» La bonne fixation des filets et des bâches sur
l'échafaudage, ainsi que la continuité du bâchage sur
toute la surface extérieure;
» Le maintien de la continuité, de la planéité, de
l'horizontalité et de la bonne tenue de chaque niveau de
plancher;
» La visibilité des indications sur l'échafaudage relatives aux
charges admissibles;
» L'absence de charges dépassant ces limites admissibles
» L’absence d’encombrement des planchers
54. Vérification avant mise ou remise en
service.
• La vérification avant mise ou remise en service
s'impose dans les circonstances suivantes:
− a) Lors de la première utilisation;
− b) En cas de changement de site d'utilisation et
de tout démontage suivi d'un remontage de
l'échafaudage;
− c) En cas de changement de configuration, de
remplacement ou de transformation
importante intéressant les constituants
essentiels de l'échafaudage, notamment à la
suite de tout accident ou incident provoqué
par la défaillance d'un de ces constituants ou
de tout choc ayant affecté la structure;
55. Vérification avant mise ou remise en
service.
• La vérification avant mise ou remise en service
s'impose dans les circonstances suivantes suite:
− d) A la suite de la modification des conditions
d'utilisation, des conditions atmosphériques
ou d'environnement susceptibles d'affecter la
sécurité d'utilisation de l'échafaudage;
− e) A la suite d'une interruption d'utilisation d'au
moins un mois.
• Elle comporte un examen d'adéquation, un
examen de montagne et d'installation ainsi
qu'un examen de l'état de conservation.
56. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
‐ Vérification journalière.
• Le chef d'établissement doit, quotidiennement, réaliser ou
faire réaliser un examen de l'état de conservation en vue
de s'assurer que l'échafaudage n'a pas subi de
dégradation perceptible pouvant créer des dangers.
• Lorsque des mesures s'imposent pour remédier à ces
dégradations, elles sont consignées sur un registre .
‐ Vérification trimestrielle.
• Aucun échafaudage ne peut demeurer en service s'il n'a
pas fait l'objet depuis moins de trois mois d'un examen
approfondi de son état de conservation.
58. Réception de l’échafaudage
Échafaudages de pied
• Remarque
Vérification avant utilisation
• On recommande d'utiliser
un procès verbal de
réception écrit et
contradictoire (§ 5.9,
annexes 6 et 7 de la R
408)
La réception effectuée
uniquement sur la
pancarte
« réception constructeur »
fixée à l'échafaudage ne
répond donc pas
intégralement à cette
recommandation.
59. Qui réalise la vérification journalière ?
Échafaudages de pied
Il revient à l’EU d’organiser cette vérification.
L’EU peut faire appel à un mandataire pour réaliser cette
vérification.
Peuvent être missionnés pour assurer la vérification journalière et
la formalisation des contrôles :
• soit le constructeur d’échafaudage,
• soit l’EU ou son mandataire,
• soit un organisme de contrôle,
• soit l’entreprise utilisant l’échafaudage. Dans le cas de multi
utilisateurs :
− soit chaque entreprise fait la vérification journalière,
− soit une des entreprises est mandatée par l’EU.
Pour que cette vérification puisse être réalisée avec le maximum de précision, le
plan de montage et la note de calcul doivent être à la disposition du vérificateur.
60. Utilisation des échafaudages
• Une fois l'échafaudage réceptionné, les panneaux « accès
interdits » sont retirés et remplacés par les panneaux
d'autorisation « accès réglementé » à proximité de chaque accès
à l'échafaudage.
Les panneaux mentionnent :
• les conditions d'utilisation (limites de charges autorisées),
• le nom des entreprises autorisées à utiliser l’échafaudage,
• Les signatures des différentes personnes ayant réalisé les
vérifications nécessaires.
Formation des travailleurs utilisant les échafaudages :
• Les travailleurs accédant à un échafaudage et l'utilisant comme
poste de travail doivent être formés (voir annexe 5 de la R 408).
• (Par conséquent, les chefs d'entreprise devraient délivrer une
attestation de formation à leurs employés appelés à utiliser un
échafaudage comme poste de travail)
64. 64
Il existe 6 catégories (3 types et 2 groupes)
de PEMP :
3 types de PEMP
en fonction de la
position de la plate-
forme de travail lors
de la translation
(déplacement)
2 groupes
en fonction
du type
d’élévation
68. 68
Pour une PEMP de types 2A et 2B,
Il faut prévoir une équipe de 3 personnes:
•l’opérateur,
• le surveillant et
• le conducteur du véhicule porteur
69. 69
• L’opérateur en plate-forme, titulaire d’une
autorisation de conduite
• Le surveillant au sol, titulaire d’une autorisation
de conduite, chargé d’aider en cas de manoeuvre
délicate, ou en situation d’urgence (secours et
dépannage)
• Le conducteur du véhicule, titulaire d’une
autorisation de conduite
De plus, les opérateurs travaillant en hauteur sur
la plate-forme mobile doivent porter leurs
équipements de protection individuelle (EPI) et
être munis d’un harnais et d’un casque avec
jugulaire.
72. 72
TRAVAUX SUPERPOSÉS
Ils peuvent être réalisés à l'extérieur ou à l'intérieur de
capacités et nécessitent le respect des dispositions
suivantes :
TRAVAUX SUR TOITURES
Les risques rencontrés dans ce type de travaux sont les
dangers de glissades, rupture des matériaux peu
résistants, chutes).
Les travaux sur toitures font très souvent, à l'heure
actuelle, dans les grandes entreprises industrielles, l'objet
d'un permis de travail spécifique.
77. 77
HARNAIS ET SYSTÈME D’ARRÊT DE CHUTE
Lorsque des dispositifs de protection collective ne
peuvent pas être mis en oeuvre, la protection des
travailleurs doit être assurée au moyen d’EPI :
- Harnais
- Système d’arrêt de chute (système de liaison)
ne permettant pas de chute de plus d’un
mètre ou limitant dans les mêmes conditions les
effets d’une chute de plus grande hauteur
80. 80
Système amortisseur de chute
Les systèmes de liaison sont répertoriés en 3 classes :
- Classe I : systèmes antichutes à dispositif de
coulissement et blocage sur un support d’assurance
sensiblement vertical (corde, câble ou rail métallique)
- Classe II : systèmes antichutes à dispositif tendeur
automatique d’enroulage/déroulage et blocage d’une loge
(câble, corde ou sangle)
- Classe III : systèmes à frein spécifique absorbeur
d’énergie cinétique associé à une longe souple (corde ou
sangle)
82. 82
Système avec antichute
mobile sur support
d'assurance flexible
(EN 353-2)
Système avec antichute
mobile sur support
d'assurance rigide (EN
353-1)
83. 83
Les points d’ancrage doivent être sûrs. S’il n’en
existe pas au voisinage au poste de travail, un
câble d’assurance (ligne de vie) doit être mis en
place.
Ligne de vie
84. 84
Les systèmes antichutes (classes I et II)
ne doivent être employés que si l’on
dispose de points d’ancrage au-dessus
de l’utilisateur, sinon il faut utiliser les
systèmes de classe III.
REMARQUE