Vincent Chapdelaine: Vers des bibliothèques participatives et agiles, ou comment concevoir nos bibliothèques dans un monde en perpétuel changement? abqla2016
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1. Vers des bibliothèques
participatives et agiles, ou
comment concevoir nos
bibliothèques dans un monde
en perpétuel changement?
Vincent Chapdelaine – @vincentac
Espaces temps – @espaces_temps
Colloque de l’ABQLA
4 mai 2106
9. 9
À travers ces différents projets
et mandats, nous avons pu
travailler avec des dizaines de
bibliothèques, et constater le
vibrant désir de la part des
bibliothèques de s’actualiser et
suivre les tendances de notre
monde en transformation.
10. 10
Or, le plus grand défi n’est pas de
transformer nos bibliothèques
pour correspondre aux usages
du présent, mais de les rendre
compatibles à un futur en
perpétuel changement.
15. 15
«Les exemples amenés par les sociétés ayant résolu le
problème de l’espace public, et ceux nous provenant
des villages et quartiers dynamiques, nous montrent
que la vie quotidienne, pour être pleine et heureuse,
doit trouver son équilibre entre trois grands piliers.
Le premier est domestique, le second est productif, et
le troisième est sociable. Chacun de ces piliers est
bâti sur des relations qui lui sont propres, et possède
ses espaces séparés et distincts»
Ray Oldenburg
The Great Good Place
17. 17
Les troisièmes lieux doivent être des
terrains neutres à l’écart de l’intimité de
nos domiciles, et à l’écart des lieux de
travail.
Ce doit être des lieux égalitaires, à l’abri
des hiérarchies et des statuts sociaux.
18. 18
Ainsi, l’activité des troisième lieux peut
s’exercer, et cette activité est: la
conversation.
20. 20
Les cafés et pubs sont d’excellents
troisième lieux, mais ils ont quelques
limites liées à leur caractère commercial et
à leurs espaces limités.
21. 21
Les bibliothèques ont tout le potentiel de
devenir de véritables troisième lieux
publics, portant en leur cœur une mission
culturelle et éducative.
62. «Je pense que la quantité de vie qui émerge d'une
place comme celle-ci peut vraiment aider une
communauté, surtout quand les gens n'ont pas
d'endroit désigné pour se rencontrer, pour parler
et pour échanger des idées.»
- Élise, participante à la Ruche d’Art Saint-Henri
62
64. Janis Timm-Bottos, professeure en art-thérapie
originaire du Nouveau-Mexique et basée à
Montréal, étudie et développe ces studios d’art
gratuits depuis plus de 20 ans.
Janis Timm-Bottos
Photo: Université Concordia
64
67. On recense une cinquantaine de ruches d’art,
principalement en Amérique du Nord. Une
opportunité pour les bibliothèques en France?
Plus d’informations, et ressources, sur
http://arthives.org
67
78. 78
Le concept s’est popularisé à partir de 2005. Il y a
maintenant des milliers d’espaces de coworking
partout dans le monde.
Plus d’informations, et ressources, sur
http://deskmag.com
92. 92
La bibliothèque est une
organisation investie
d’une mission:
démocratiser l’accès au
savoir et à la culture.
93. 93
Son terrain de jeu n’est
pas un bâtiment, mais
un quartier, un ville, une
région, le monde
94. 94
La force de la bibliothèque
réside aujourd’hui en ses
collections, son personnel,
son ancrage territorial, sa
mission culturelle et sociale,
sa neutralité.
95. 95
La bibliothèque peut jouer son
rôle, non seulement en favorisant
la rencontre entre les usagers et
les collections documentaires,
mais en facilitant les rencontres et
la collaboration entre les usagers
eux-mêmes, détenteurs
incontournables de culture et de
connaissance.
96. 96
Ce faisant, elle contribue à
transformer les usagers en
participants engagés dans la
mission de la bibliothèque.
97. 97
Cela demande un effort de
repositionnement afin de
recentrer les efforts, le
discours, et les espaces
autour d’une vision centrée
utilisateurs plutôt que centrée
collection.
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Car derrière tous les nouveaux
usages, outils et espaces, qui
évoluent à un rythme rapide,
se cache une tendance de
fond plus lente, et plus
emballante: celle de
l’empowerment des citoyens
103. 103
Mais la première étape consiste à
opérer un changement de
posture. Oser donner du pouvoir
aux usagers. Oser sortir de
l’«approche-client». Oser les
projets qui nous dépassent mais
qui deviennent possibles si on
implique la communauté.
105. 105
Créons une bibliothèque
proactive qui développera et
participera à des projets à
portée locale, régionale et
internationale, pour la liberté
d’expression, le libre accès au
savoir, et l’invention de
nouveaux outils.
106. 106
Créons une bibliothèque agile
et flexible, qui se donnera une
structure organisationnelle
souple et de vrais lieux
d’expérimentation continue
et de recherche et
développement.
107. 107
Nous les bibliothécaires,
engageons-nous dans les
mouvements du bien
commun, du libre accès, du
logiciel libre, du savoir ouvert,
des universités populaires, du
DIY et des makers.