Similaire à 186-Radiologie en Orthodontie -Contribution a l`étude du Cône Beam –Radiologie dentaire-CBCT – RADIOLOGIE IN ORTHODONTICS - OUSSAMA SANDID - OLIVIER SANDID.pdf
Similaire à 186-Radiologie en Orthodontie -Contribution a l`étude du Cône Beam –Radiologie dentaire-CBCT – RADIOLOGIE IN ORTHODONTICS - OUSSAMA SANDID - OLIVIER SANDID.pdf (20)
5. L’imagerie panoramique
L’imagerie panoramique est un examen radiographie exo -
buccale simple de première intention .
La radiographie panoramique offre une image agrandie des
maxillaires et inclut toutes les structures dento-
alvéolaires en une seule exposition à faible dose de
radiation 15 mgy environ .
la radiographie panoramique présente plusieurs limites.
l’agrandissement sur la radiographie panoramique n’est
pas égal; ce qui produit de la distorsion ….
6. La panoramique permet notamment d`étudier :
la formule dentaire
Le stade de dentition
Les agénésie et dents surnuméraires , odontomes
, dents incluses …
l'identification des processus carieux,
L`évolution de la « maladie parondontale »
la malformation dentaire
structures osseuses environnantes : sinus
maxillaires, articulation temporo-mandibulaire
(articulation des machoires),présence de lesions
kystiques ou peri apicales
7. inconvénients
- Agrandissement des dimensions en hauteur(1,3).
- Dimensions médio-distales non fiables.
- La radio panoramique est une tomographie, limitée par:
son épaisseur, de 10 à 12 mm dans les régions postérieures et
de 6 mm seulement pour les régions antérieures; ce qui
explique que seules les structures incluses dans cette coupe
tomographique sont nettes,
- les incisives sont souvent floues
- -l'étude des sinus est impossible au panoramique
- -les structures anatomiques importantes, telles le trou
mentonnier le canal mandibulaire voire un kyste ou une
racine résiduelle puissent passer inaperçues.
-
- le panoramique ne permet pas d'apprécier la qualité
de l'os spongieux, le noircissement obtenu est en
fonction des doses émises.
.
8. 2-Téléradiographie de profil
Elle est systématique dans le bilan diagnostique en orthopédie dento-
maxillo¬ faciale
La téléradiographie de profil permet:
De voir les repères osseux , et d'évaluer le rapport des mâchoires entre
elles, la position des dents et leur inclinaison dans la mâchoire (analyses
céphalométriques)
Prévoir et de surveiller la croissance de la face et des machoires,
Contrôler les résultats du traitement en surveillant la correction du
décalage entre les machoires et la correction des axes dentaires.
Permet d'obtenir un cliché reproductible et fidèle du crâne de l'enfant.
11. 3-Bilan rétroalvéolaire long cône
long cône complet (17 clichés), films « argentiques »,
ou radiographique numérisé,
permet d’obtenir des images sans déformation ni
distorsion.
On peut y analyser le degré d’ alvéolyse général, ainsi
que plus localement sur un site dentaire spécifique, la
forme des racines et les différents traitements déjà
entrepris.. pour établir le diagnostic parodontal
status long cone 21 poses 50 mgy
14. Examens plus pousses
Parfois, les examens radiographiques « classiques »
(panoramiques et téléradiographiques) ne permettent
pas d'affiner avec suffisament de précision le diagnostic.
lors de malformations faciales sévères ou en présence
d'une dent incluse, il peut être utile de prescrire un
examen sectionnelle afin de préciser les rapports de
l'anomalie avec les structures anatomiques adjacentes
(tomodensitométrie ou tomographie volumique à
faisceau conique).
Les examens d'imagerie sectionnelle sont réalisés, dans
le respect des principes de justification et
d'optimisation
ils reposent sur une analyse individuelle du rapport
bénéfice-risque
15. 4-Le scanner 3d Rx séquentiels ou
sectorielles
Le scanner encore nommé scanographie ou
tomodensitométrie n’est plus depuis longtemps une
technique « lourde », à ne réserver qu’à une pathologie
particulière ou tumorale, mais est devenue un moyen
d’exploration de routine, d’accès facile et aux
indications multiples.
16. Le scanner ou Tomographie
la tomographie à faisceau conique (Cone Beam CB-CT) :
-Une technique d `Imagerie 3D & multiplanaire
- Plus rigoureuse et fiable que le scanner dentaire
(denta scanner- CT-Scan) pour l’étude de la sphère dento-
maxillofaciale
Les avantages
- une plus faible dosimétrie
- une qualité d’image égale ou supérieure.
- L’apport diagnostique majeur est lié au pouvoir de
résolution spatiale du système 3D.
17. Précautions et justification
Les scanners = 5% des examens radiologiques mais
1/3 de l'irradiation collective ,Les doses délivrées
étant cumulatives, leur maîtrise répond à deux
principes :
1. Le principe de précaution : contrôle de la
dose émise à chaque patient
2. Le principe de justification : tout acte
radiologique soit justifié et qu’il soit effectué à
la plus faible dose requise
18. Abstract
Abstract
A new modality for dentomaxillofacial imaging: Cone
beam CTCone beam CT is an imaging technique used
worldwide. It is a reliable and credible alternative to CT
scan for dentomaxillofacial imaging. Radiation exposure
may vary from one machine to another, but it remains
definitely lower than CT dose levels. This technique is
compatible with dental implant software. The major
diagnostic advantage is the exquisite spatial resolution. The
main pitfall is the poor contrast of face and neck soft
tissues, due to a lower density resolution compared to CT
scan.
19. Logiciels
Plusieurs sociétés ont développé des logiciels de
modélisation virtuelle et des guides chirurgicaux pour
faciliter la chirurgie assistée. L’utilisation d’un guide
chirurgical assure une précision absolue dans le
positionnement des implants et réduit les échecs
chirurgicaux.
20. Intérêts cliniques
-Evaluation biomensurative en bilan prémiplantaire,
épaisseur osseuse , situation des paquets vasculo-nerveux
- Préchirugical , Pathologie orale
- Orthdontique , résorptions radiculaires , interférences
radiculaires dents incluses
-Visualisation de lésions Endodontiques, radiculaires ou
parodontales complexes.
-Evaluation de la morphologie osseuse des ATM.
-Evaluation des sinus, des rochers et de l'oreille interne.
21. Description
Ci-contre, le premier CBCT implanté et opérationnel
Il investigue, pour la médecine dentaire ou l'ORL, un champ
cylindrique de 4x4, 6x6 ou 8x8cm.
La résolution maximale possède un Voxel isométrique de
0,08mm de côté.
Centre de diagnostic radiologique de Carouge
22. Dosimétrie et protection
Pour le calcul des doses administrées, l’index le plus utilisé est le DLP :
qui est la dose cumulée sur la totalité de l'irradiation, exprimée en milli Gray.
Cette valeur dépend de nombreux facteurs, sur lesquels on peut agir afin
d'optimiser l'irradiation :
- La tension (kV) dont l’influence sur la dose n’est pas linéaire ;
- L'intensité du courant (mA) et le temps de rotation du tube (en secondes)
dont l'influence sur l'irradiation est linéaire et proportionnelle ;
- L'épaisseur de coupe et le « pitch » (pas de l'hélice) ;
- enfin d'autres facteurs interviennent comme le champ d'irradiation ou
champ de vue (FOV)
Les doses délivrées étant cumulatives, leur maîtrise répond à deux principes :
1. Le principe de précaution : contrôle de la dose émise à chaque patient
2. Le principe de justification : tout acte radiologique soit justifié et qu’il
soit effectué à la plus faible dose requise
…
23. Denta scann et dosimetrie
un examen effectué par mode séquentiel à raison d'une
cinquantaine de coupes millimétriques jointives délivre environ 50
milli Grays par examen, soit l'équivalent de 3,5
panoramiques dentaires , d’un « status » long cône complet
ou de 15 jours de vacances en altitude.
Un examen actuel réalisé par mode hélicoïdal «
multibarrettes » administre en moyenne 200 à 500 milli
Grays (environ 100 coupes millimétriques chevauchées tous
les 0,5 mm voire chez certains 150 coupes de 0,6 mm tous les
0,3 mm).
L'optimisation de ces examens permet, sans incidence sur la
fiabilité diagnostique, de ramener l’irradiation à 100 voire 50
milli Grays grâce essentiellement à une baisse des kV et des
mAs, de la hauteur d’os alvéolaire explorée ainsi qu’à
l’augmentation du « pitch » (pas de l’hélice).
24.
Cependant les organes radiosensibles réellement importants, proches
des régions irradiées par un scanner dentaire sont :
- la thyroïde (irradiation tout à fait minime lors des scanners
mandibulaires) ;
- et les orbites (irradiation minime lors des examens du maxillaire
supérieur).
Ces organes sont presque complètement évités par les coupes axiales.
Pour ce qui est des glandes salivaires, ce ne sont pas des organes
proprement radio-sensibles à faible dose (risque accru uniquement au
delà de doses élevées, supérieures à plusieurs Gray).
La moelle et les gonades quant à elles, ne sont exposées qu’à une
irradiation minime voire nulle.
25. DENTASCANN irradiation comparée
Irradiation comparée d'un dentascanner et
d'autres examens
Source dose (environ)panoramique dentaire 15 mgy
status long cone 21 poses 50 mgy
dentascanner non optimise 200 à 400 mgy
dentascanner optimise 50 à 100 mgy
Cone Beam
26. PRINCIPALES INDICATIONS DU SCANNER DENTAIRE
L'implantologie reste la raison principale de
demande de dentascanner, puisque seule la
scanographie permet avec une précision quasi absolue
de poser l'indication d'un geste implantaire
28. Right orbital floor fracture
Noncontrast CBCT scan of a 45-year-old (40 seconds, 600 frames, 0.4-mm
pixels, 120 kVp, 48 mA) obtained after repair of a right orbital floor
fracture. A, Axial image demonstrates a metal fixture implanted over the
right orbital floor. B, Metallic implant is seen in the sagittal section.
29. Noncontrast CBCT scan of a 13-year-old boy acquired with a sinus protocol
(40 seconds, 600 frames, 0.4-mm pixels, 120 kVp, 48 mA). A, Axial section at
the level of the maxillary sinus floor demonstrates a 1.0 x 0.7 x 1.0-cm oval
mass in the alveolar process of the right maxilla (arrow). B, Axial image
highlights the inferior extent of the lesion in A. C and D, Coronal and
sagittal images, respectively, of the lesion in A.
30. Deviation of the nasal septum
Noncontrast CBCT scan of a 56-year-old acquired with a sinus protocol (40 seconds,
600 frames, 0.4-mm pixels, 120 kVp, 48 mA). A, Axial section demonstrates right-
sided deviation of the nasal septum and mucosal thickening in the left nasal
cavity. B, Coronal section redemonstrates mucosal thickening of the left nasal
cavity. C, Left paramedian sagittal section. D, Axial view of the ethmoid air cells and
sphenoid sinus with mild opacification in the region of the right sphenoethmoidal
32. La distance vestibulolinguale sur l’image occlusale représente les
limites externes des corticales.l`os spongieux, orientation et
morphologie de l`os
35. Les structures anatomiques essentielles telles que le
canal dentaire inférieur, les sinus maxillaires, les fosses
nasales le trou palatin antérieur et le trou mentonnier
sont des sites qui nécessitent une bonne visualisation
et une attention particulière avant toute pose
d`implants
39. Lesions endodontiques
Les autres domaines de l’art dentaire sont de plus
en plus intéressés : endodontie pour l’étude
tridimensionnelle des racines et des canaux et de leur
rapports, »
40. The advantages of CBCT includes
1. Three dimensional rendition
2. Geometrically accurate images
3. Increased sensitivity and specificity for caries,
periodontal and periapical lesions
4. Patient comfort - no intra-oral placement of film or sensor.
5. Soft tissue rendition
Disadvantages
1. Increased radiation
2. Expensive
3. Inferior resolution
4. Beam scatter and hardening by high density materials
cause artifacts
5. Dentist/DSA needs to be computer savvy
42. Pathologie orale -Tumorales
Enfin, certains problèmes non résolus par la
radiologie standard (panoramique et rétro-
alvéolaires) peuvent trouver une solution inattendue
au scanner (figure 10) tel celui posé par une douleur
maxillaire inexpliquée.
43. Conclusion :
L'irradiation d'un dentascanner reste très raisonnable
surtout si on applique les principes d'optimisation des
doses et d' évitement des organes radiosensibles que
sont la thyroïde et les orbites. Dans ces conditions on
peut qualifier cet examen de quasi anodin, et son
grand intérêt diagnostique et chirurgical, notamment
en implantologie mais aussi dans la majorité des
spécialités de l’odontostomatologie, le rend
incontournable.
44. Advantages of using CBCT imaging in implant dentistry
Cone Beam CT imaging software helps clinicians visualize a patient’s
anatomy in a clinically meaningful way. CBCT imaging is the ideal
radiological modality for implantology due to the high quality of the
produced images, software capabilities, ability to manipulate and use
information for surgical planning, and lower doses of radiation
exposure. In addition, the surgery may be performed on the computer
first and the results put on a 3D printer to produce a solid model for
fabrication of surgical guides and stents.
CBCT imaging allows clinicians to illustrate recommended implant
treatment plans to patients. The technology of the cone beam CT
scanner impresses patients and aids in the selling of optional, out-of-
pocket implant treatment plans.
http://www.dentaleconomics.com/articles/article_display.html?id=238
216
http://www.conebeam.com/
60. Bibliographie
Centre de diagnostic radiologique de Carouge http://www.cdrc.ch/quels-sont-nos-
equipements/cone-beam-ct/index.html
Nouveauté en radiologie dento-maxillofaciale : la tomographie volumétrique à faisceau conique
http://www.em-consulte.com/article/218183
William C. Scarfe, BDS, FRACDS, MS; Allan G. Farman, BDS, PhD, DSc; Clinical Applications of
Cone-Beam Computed Tomography in Dental PracticePredag Sukovic, BS, MS, PhD J Can Dent
Assoc 2006; 72(1):75–80
A.C. Miraclea and S.K. Mukherjia,b,c American Journal of Neuroradiology 30:1285-1292, August 2009
Conebeam CT of the Head and Neck, Part 2: Clinical Applications
le « Guide des indications et des procédures des examens radiologiques en odontostomatologie »
(Code de la Santé Publique, 2006