1. Université Badji Mokhtar de Annaba
Département de chirurgie dentaire
Clinique SAOULI ABD el Kader
Service de prothèse dentaire
La Radiologie
dentaire
Réalisé par: Rte. Terra Encadré par: Dr. Bentahar
2. Plan
• Introduction
• Définition
• Généralité
• Les différentes techniques de radio:
- intra-orale
- Extra-orale
• Méthode de la bissectrice et du parallélisme
• Les défauts de la radiologies
• Les capteurs numériques
• Conclusion
3. h
En 1895, un Allemand de
cinquante ans, le professeur
Wilhelm Conrad Röntgen,
découvre une source de
rayons invisibles qui, à
l'encontre des rayons
lumineux, sont capables de
filtrer au travers d'un écran de
papier noir. Ne sachant trop
comment les baptiser,
Röntgen finit par les appeler
« rayons X ». Leur pouvoir est
remarquable : ils voilent les
plaques photographiques
vierges et peuvent traverser
la chair, mais pas les os.
4. Définition
-La radiographie est le reflet photographique d’un objet
enregistré sur un cliché radiographique obtenu par le
passage de rayon X antérieur au travers de cet objet.
- Cette image radiologique doit fournir le maximum de
renseignements sur ces tissus traversés par rayonnement
et pour ce faire elle doit être de très bonne qualité.
5. - Les radiographies ont toujours été demandées en vue de
compléter l’exploration du patient, de confirmer ou
d’infirmer un diagnostic déjà posé lors de l’examen
clinique.
6. Le nombre atomique
de l’objet irradié
Moins le nombre
atomique des
éléments qui
composent l'objet
irradié est élevé, plus
la pénétration du
rayon est grande.
Plomb
Acrylique
Email
7. Plus que l'objet irradié
est épais et dense
moins que la
pénétrabilité du rayon
est grande.
L'épaisseur et la densité
de l'objet irradié
8. Pénétrabilité et Absorption
L’absorption c’est le
pouvoir du corps irradié
de retenir les rayons X.
Donc, lorsque la
pénétrabilité augmente,
l’absorption diminue.
9. Les propriétés des rayons X
• Les rayons X grâce à leur
longueur d’onde très
courte peuvent pénétrer
les matériaux.
• Les rayons X affectent
les émulsions
photographiques et
radiologiques au même
titre que le fait la lumière.
• Les rayons X peuvent
rendre fluorescents
certains cristaux ou
composés chimiques.
• Les rayons X peuvent
détruire ou affecter les
tissus vivants.
10. -le roentgen (R): exposition dans l'air
-le rad (roentgen absorbed dose):
unité de dose absorbée
-le rem (roentgen equivalent man):
dose équivalente à l'homme.
Les unités de mesures
11. Les techniques radiologiques
Les techniques intra-orales:
•Rétro-alvéolaires
•Rétro-coronaires
•occlusaux
Les techniques extra-orales:
• Panoramique
• céphalométrie de profil
14. 1, Processus condylien de la mandibule. 2, Processus coronoïde de
la mandibule. 3, Branche montante de la mandibule. 4, Angle de la
mandibule. 5, Portion horizontale de la mandibule. 6, Symphyse. 7,
Incisive. 8, Canine. 9, Prémolaire. 10, Molaire. 11, Sinus maxillaire.
12, Cavité nasale.
15.
16. Anatomie normale. 4. corps dédoublé de l’os hyoïde ; 5. canal mandibulaire ;
6.trou mentonnier ; 7. rebord inférieur de l’orbite ; 8. os nasal ; 9. palais dur ;
10. limite du sinus maxillaire ; 11. épine nasale antérieure ; 12. cornet inférieur ;
13. espace aérique formé entre la langue et le palais ;
14. espace aérique du pharynx ; 15. image controlatérale du palais dur, ainsi que la partie
postérieure du palais dur qui apparaît comme image fantôme.
23. Les principes fondamentaux de la formation de l'image
1-Le foyer ou la source de radiation doit être aussi petit que possible.
24. 2-La distance entre la source de radiation et le radiogramme
(DFF) doit être aussi longue que possible.
3-La distance entre l'objet à radiographier et le radiogramme
doit être aussi courte que possible.
25. 4-Il est souhaitable qu'il y ait parallélisme entre l'objet à
radiographier et le radiogramme.
26. 5-Le rayon central du faisceau des rayons X doit atteindre
l'objet et le radiogramme à angle droit.
27. Techniques Radiographiques Intra-Orales
grâce aux lois de la projection
Réaliser à partir d’un espace
tridimensionnel une image à
2 dimensions
3 techniques, qui ont fait leur preuve, sont actuellement utilisées :
La technique de la bissectrice
La technique du parallélisme
La technique de localisation d’un objet
28. La bissectrice de l'angle
- On peu utiliser un cône court, mais
puisque les rayons ont tendance à
diverger cela produit de la
distorsion.
- L’utilisation du cône long diminue
cette distorsion.
29. Schéma montrant de l'élongation
L'exécution de la bissectrice de l'angle demande une grande
attention de la part de l'opérateur car si celui-ci néglige tant
soit peu d'envoyer le rayon central perpendiculairement à la
bissectrice de l'angle, l'image radiologique apparaîtra allongée
ou raccourcie.
31. Théorie du parallélisme.
La technique du
parallélisme a été
conçue par
McCormack, améliorée
et popularisée par Fitz
Gérald. On retrouve
32. Le radiogramme est placé parallèlement avec l'axe
longitudinal des dents. Le rayon central du faisceau des
rayons X est dirigé perpendiculairement à l'axe longitudinal
des dents et du radiogramme.
33.
34.
35. Pour que le radiogramme soit
parallèle à l'axe longitudinal des
dents, il est nécessaire de le placer
éloigné des dents à radiographier ce
qui augmente la distance objet-
radiogramme (DOF).
37. Pour minimiser le grossissement et l’imprécision, il est
nécessaire d'augmenter la distance foyer-objet (DFO ou DFF).
Un cône long est essentiel à la technique du parallélisme.
38. Les tubes ...
cône court nous donne une
distance de 10 à 20 cm. (4 à 8 pouces)
cône long nous donne une distance
de 35 à 45 cm.(14 à 18 pouces)
39. Comparaison de la surface irradiée d'un cône court et d'un cône long.
40. Position du patient
Il faut demander au patient une fois assis dans le fauteuil
d'enlever ses pièces de prothèses dentaires, complètes ou
partielles, ses lunettes, ses boucles d'oreilles et autres
ornements. Ces corps étrangers sont susceptibles de recouvrir
une zone significative du radiogramme pour l'examen.
42. Aujourd'hui la radio est
considérée en
dentisterie comme une
aide indispensable pour
traiter un patient et
formuler un diagnostic
complet.
Aujourd'hui la radio !
43. Technique d'examen
Chacun des radiogrammes doit être examiné sans hâte, sans distraction et sans tension.
Il faut développer une méthode de travail.
Exemple:
- examiner les radiographies pour un genre de lésion à la fois
- employer un stylet pour suivre d'un bout à l'autre le contour des dents
- Même si on a décelé une zone anormale, il faut
poursuivre l'examen complet de toutes les radiographies.
44. 18 de films 3X4 cm.
n 4 films molaires
n 4 films prémolaires
n 4 films canines
n 2 films incisives
n 4 films coronaires
45. Technique de Clark
Pour déterminer la relation bucco-
linguale de deux structures qui
semblent surimposées
une seconde radiographie avec un
déplacement de 20° soit de l’angle
vertical ou horizontal.
les deux radiographies sont
comparées, la structure la plus
buccale semble se déplacer dans
la direction opposée de celle du
cône
46. Technique de Clark (suite)
Nous déplaçons fréquemment le cône dans l'angle vertical ce qui
cause du raccourcissement et un déplacement plus accentué de la
structure buccale vers l'occlusal.
47. Le Bite-Wing ou Film Interproximal:
L’intérêt :
A la recherche des caries proximales et de lésions des septa
interdentaires, on fait appel au film interproximal qui
présente l’avantage de montrer l’état des couronnes dentaires
et du parodonte sous-jacent autant maxillaires que
mandibulaires.
48.
49. Interproximaux-Coronaires- BW
Rétro-coronaires
• Radio rétro-coronaire
molaires:
on doit voir les distaux des
deuxièmes prémolaires et
les 6 molaires
• Attention il faut placer le film
suffisamment distal pour voir
les incluses
50. Angle horizontal
• Un mauvais angle horizontal
provoque un phénomène de
superposition.
Ce chevauchement des
dents empêche un
diagnostic adéquat de la
zone proximale des dents.
51. Le Film Occlusal
L’intérêt :
-l’utilisation de ce film est recherchée pour les vues occlusales
du maxillaire supérieur et de la mandibule.
On fait appel à ce type de film pour un mordu qui permettrait :
•une vue occlusale du maxillaire supérieur ou de sa moitié
•une vue occlusale du maxillaire inférieur ou de sa moitié
•de localiser les dents en position anormal
87. Avantages
• offrent de nets avantages sur le traditionnel film :
réduction du temps d’exposition,
• élimination des produits chimiques pour le
développement,
• production et affichage d’images instantanées
ou en temps réel,
• amélioration de l’image,
• outil de sensibilisation de la clientèle et facilité
de stockage.
• La réduction réelle du temps d’exposition
88. Inconvénients
• la rigidité et l’épaisseur du capteur,
• le coût initial d’acquisition du système présentement
élevé,
• la durée de vie inconnue du capteur
• La prévention de l’infection pose un autre défi aux
cliniciens qui utilisent l’imagerie numérique directe.
En effet, les capteurs ne peuvent pas être stérilisés
• Il faut éviter tout contact direct de salive avec le
récepteur et le câble électrique en vue d’éviter la
contamination croisée.
89. Conclusion
La radiographie est un examen très courant et absolument
indispensable de nos jour en médecine dentaire.
Elle doit:
- venir confirmer l’observation clinique
- Ne peut être considéré comme un moyen unique de diagnostic
- Une radiographie panoramique donne une vue d’ensemble des
structures anatomiques osseuses et dentaires
- Un bilan radiographique rétroalvéolaire, si possible réalisé avec un
générateur long cône, complète utilement la radiographie
panoramique
90. Conclusion
Son usage comporte un certain nombre de prises de vue qui reste en
fonction de la spécialité, de la dent à traiter et des difficultés
rencontrées au cours du traitement.