3. 1-definition
Les tumeurs cérébrales résultent de la multipication non
contrôlée de certaines cellules. Elles peuvent être "primitives",
c'est-à-dire qu'elles se développent à partir des cellules du
cerveau (astrocytes, oligodendrocytes) ou " secondaires " ayant
pour origine une tumeur située ailleurs dans l'organisme
(poumon, sein, rein…).
4. 2-classification
TC primitives
naissance a partir des cellules situées au niveau de cerveau ou ses
enveloppes.
La dénomination dérive du nom de cellules ou du tissu en couse
*Les gliomes : atteintes des névroglies.
*Les méningiomes : atteinte des méninges.
*astrocytomes : atteintes des astrocytes
Il peuvent être maligne ou bégnines
Tumeurs secondaire[tumeurs maligne]
A partir des tumeurs primitives situées en dohors de cerveau métastasé
5. Les signes cliniques peuvent être expliquées par deux mécanismes:
Infiltration du parenchyme cérébral.
Phénomènes compressifs.
Les signes cliniques sont diveres
Les tableaux cliniques observés regroupe trois grands
syndromes,soit le patient il present 3 syndromes ou 1ou2.
aussi l’âge du patient, le siège de la tumeur et sa vitesse de
développement sont des éléments importants qui vont pondérer les
tableaux cliniques.
.
3- signes cliniques
.
7. 1 -Syndrome d’HTIC: (hypertension intracrânienne)
Céphalées:
c’est le signe le plus fréquent.
typiquement matinales, récentes, durables, tenaces.
siégeant le plus souvent du côté de la tumeur…
Nausées et vomissements:
Sont présents dans la moitié des cas environ. En jet Soulagent les
céphalées
œdème papillaire:
Signes fonctionnels: baisse de l’acuité visuelle, diplopie…
à rechercher par l’examen de fond d’œil.
Autres:Les troubles psychiques caractérisés par des troubles de
l'humeur, de la mémoire, de l'attention .
Bourdonnement d’orielle
8. 2- Les crises épileptiques:
Crises partielles ou généralisées
Partielles sont localisatrices
Épilepsie généralement signe de mauvaise tolérance
cérébrale
9. - Les déficits neurologiques locaux:
Les signes dépendent de la localisation de la tumeur +++
Dus à la compression ou l’infiltration du parenchyme
cérébral par la tumeur.
Exemples:
Hémiparésie
Troubles de la parole, troubles de la mémoire…
Syndrome cérébelleux
Troubles sensitifs…
Atteinte des paires crâniennes
S’aggrave et s’étend progressivement avec l’extension tumorale:
En « tâche d’huile »
10. 4-Eexamen paracliniques
1- L’imagerie cérébrale:
Devant la suspicion d’une tumeur cérébrale; l’IRM
encéphalique reste l’examen clee
l’IRM ont plusieurs objectifs:
Localiser la tumeur
Préciser ses caractéristiques: un effet de masse sur
les structures de voisinage ? un œdème
périlésionnel ? …
Apporter des arguments pour le diagnostic
différentiel
Diagnostiquer certaines complications: hémorragie,
hydrocéphalie, engagement …
11.
12. Autres
• Scanner souvent fait avant IRM
• Scanner thoraco-abdomino-pelvien:
Si suspicion métastase
Recherche primitif
• Artériographie cérébrale
Très rarement
Visualisation vascularisation
EEC
14. 4-traitement
1- Corticothérapie:
Les corticoïdes sont fréquemment utilisés.
Ils agissent essentiellement sur l’œdème péritumoral et
permettent ainsi une réduction de l’HTIC.
2- Traitement antiépileptique:
Chez les malades qui présentent des crises épileptiques et
aussi à titre prophylactique pendant la période péri-
opératoire.
15. 3- La chirurgie:
Le geste chirurgical reste:
le meilleur traitement étiologique d’une hypertension
intracrânienne (et le plus rapide),
le meilleur moyen pour obtenir un examen histologique de
bonne qualité,
le meilleur traitement des tumeurs non infiltrantes et
permet dans le cas contraire (tumeurs infiltrantes) une
réduction du volume tumoral autorisant une
meilleure tolérance lors d’un traitement
complémentaire
16. 4- La radiothérapie:
La radiothérapie est un traitement utilisé dans la plupart
des tumeurs malignes.
Ses modalités varient selon le type tumoral et la
localisation.
La durée du traitement est de 4 à 6 semaines.
Ses principaux effets secondaires sont une asthénie, une
alopécie, une recrudescence des céphalées.
5- La chimiothérapie:
La chimiothérapie repose sur l’administration systémique
d’un agent cytotoxique. La toxicité est surtout
hématologique.
Il existe des tumeurs cérébrales plus chimiosensibles que
17. 5-Evolution et complication
1- Une hémorragie intracrânienne:
La tumeur peut saigner et être responsable
d’une aggravation rapide des déficits
neurologiques du patient ou de la survenue de
crises épileptiques.
Peut être révélatrice de la tumeur.
2- Hydrocéphalie :
Elle résulte de l’obstruction des voies
d’écoulement du LCR par le processus tumoral.
18. 4- Méningite tumorale
Elle résulte de l’extension aux espaces sous-arachnoïdiens d’une
tumeur cérébrale.
5- Pathologie thromboembolique:
Favorisée par les gestes chirurgicaux et l’immobilisation, elle
constitue un problème fréquent:
La phlébite, devra être recherchée systématiquement.
Le risque essentiel est l’embolie pulmonaire potentiellement
fatale.
6- Complications infectieuses:
Elles sont souvent liées à des troubles de déglutition (pneumopathie
d’inhalation), aux complications du traitement .
19. 6-Role infirmier
Les principales tâches:
Accueil du patient et récolte des informations,
Installation du patient et mise en condition,
Prises des constantes hémodynamiques et examen clinique.
Le patient est préparé en vue des examens radiologiques (scanner,
IRM, échocardiographie, ...) ou pour chirurgie cérébrale (aide
dans le bloc opératoire).
Administration des thérapeutiques après prescription médicale:
protocoles de chimiothérapie, antalgiques, antibiotiques…
Surveillance clinique, nursing, prévention des escarres…
Ecouter, éduquer, rassurer, informer le patient et sa famille.
Prise en charge de la douleur
20. conclusion
Les tumeurs intracrâniennes sont une pathologie fréquente.
Les types histologiques sont multiples.
Les signes cliniques sont en fonction de la localisation de la
tumeur.
L’IRM encéphalique reste l’examen de choix.
Le traitement se base sur la chirurgie, et/ou radiothérapie et/ou
chimiothérapie.
L’évolution dépend du type de la tumeur, de sa localisation et
de la prise en charge thérapeutique.