1. 1
La conception marxiste de L’Etat
- L’état est une forme d’organisation politique et
ne doit pas être confondu avec le gouvernement
- Le pape du marxiste est Karl Marx (1813-1883)
- Il critique le capitalisme comme un système
injuste
- Marx distingue entre l’infrastructure et la
superstructure ; l’infrastructure économique est
caractérisé par un mode de production composé de
force productive (machines ; hommes ; techniques) et
de rapport de production (esclavage ; salariat ;
artisanat) et la superstructure est conditionnée par le
cadre économique lorsque on arrive à un certain degré
de développement les forces productives entrent en
conflit avec les rapports de production ce qui débouche
sur la lutte des classes. accompagnes d’un changement
radical dans les conditions économiques.
- La dynamique d’une société se joue autour d’un
conflit central ; la lutte des classes entre bourgeoise et
prolétariat
- La conception marxiste présente l’Etat comme
le produit de la classe dominante et donc comme un
instrument d’exploitation et de la gestion des affaires
de la classe bourgeoise.
- L’état n’est que l’émanation de la classe
dominante
- L’état n’est qu’un comité qui gère les affaires
communes de la classe bourgeoise.
- Les marxistes contemporains tel que Nicos ou
Suzanne que l’état fonctionne objectivement dans le
sens des intérêts des grandes groupes économiques
- L’état dans une économie capitaliste sert les
intérêts du capital
l’Etat Gendarme
- L’État gendarme est la conception minimale de
l’intervention de l’État, dans cette conception, celui-ci
doit se contenter d’assumer ses fonctions régaliennes,
c'est-à-dire la défense extérieure et intérieure de son
territoire (armée, justice, police)
L’Etat libéral
- Laisser faire les hommes et laisser passer les
marchandises
- Le libéralisme apparaît au 18e siècle et prône la
liberté pour les individus du point de vue politique
mais aussi économique
- ’État doit intervenir le moins possible et laisser
faire le marché pour réguler les échanges entre les
agents économiques (grâce au mécanisme de la loi de
l’offre et de la demande)
- L’État ne peut qu’apporter des
dysfonctionnements à ce principe et créer des
déséquilibres (chômage, sous-production…).
l’État doit intervenir le moins possible. Il
intervient pour :
déréglementer : il faut supprimer les entraves au
bon fonctionnement du marché comme l’encadrement
des prix ou du crédit, les droits de douane… ;
• favoriser la concurrence : il faut protéger les
relations commerciales (droit commercial), éviter les
positions de monopole, protéger les innovations
(brevets)… ;
• veiller à la stabilité monétaire et à l’équilibre du
budget de l’État ;
• déréguler : moins d’intervention dans les domaines
économiques et sociaux, privatisations, baisse des
impôts…
- Ces conceptions sont majoritaires aujourd’hui dans
les pays développés en réaction au fort
interventionnisme des Trente glorieuses.
L’Etat providence
- L’État-providence s’est considérablement
renforcé tout au long des 30 glorieuses, les systèmes
de sécurité sociale se sont étendus et l’intervention
économique de l’État a été très importante
- L’État-providence est une conception qui
considère que l’État doit intervenir dans le domaine
social mais aussi dans le domaine économique. Cette
conception est surtout liée à l’idée que l’État doit
accompagner et favoriser le progrès économique et
social par une politique volontariste
- le système de sécurité sociale. Des assurances
sociales existent dès la fin du 19e siècle (notamment
dans l’Allemagne de Bismarck) mais c’est après la
Seconde Guerre mondiale que vont se mettre en place
des systèmes à la fois d’assurance mais aussi
d’assistance dans les pays les plus développés. Le
rapport du député anglais Beveridge(non
contributive) organise le système d’assistance sociale
et lui attribue le nom de Welfare State (l’État du bien-
être).
- L’État-providence est remis en cause depuis la
crise des années 1980 car il est :
coûteux : la sécurité sociale est en
déficit chronique du fait de l’augmentation des
dépenses (en raison notamment du vieillissement
démographique) et la baisse des recettes (les
entreprises cotisent de moins en moins pour leurs
salariés) ; Le budget de l’État lui-même est en
déficit alors que les normes européennes sont de
plus en plus restrictives (le déficit ne doit pas
dépasser 3 % du PIB).
peu efficace : malgré les sommes
dépensées, la précarité des individus augmente
moins légitime : nombre d’individus
contestent de plus en plus les dépenses
collectives.
2. 2
L’Etat selon Keynes
- La conception économique de L’État-
providence est en partie liée aux théories
keynésiennes. J. M. Keynes considère que l’État a un
rôle actif à jouer dans la relance de l’activité
économique
- En période de crise, c’est à l’État d’impulser
une nouvelle croissance par une politique
monétaire (baisse des taux d’intérêt) mais surtout
budgétaire (augmentation des dépenses de l’État en vue
de créer de l’activité économique et des revenus
supplémentaires) appropriée.
- pour Keynes, le marché peut connaître des
dysfonctionnements graves s’il n’est pas régulé. Contre
la thèse libérale
- les travaux publics financés par des déficits
budgétaires et la baisse des salaires nominaux pour
lutter contre le chômage.
les doubles défis de Keynes:
- le premier défi (théorique) : qu’il n »existe pas
de mécanisme dans une économie concurrentielle qui
garantisse le plein emploi dont on parle de l’équilibre
sous emploi
- le deuxième défi (pratique) : la politique
économiques budgétaire et monétaire peut remédier la
dépression et le chômage.
Les fonctions de l’Etat
- l’Etat prend en charge un certain nombre
de fonctions pour réguler l’économie. Et que Richard
Musgrave, économiste américain (né en 1910) qui a
définit les trois grandes fonctions de l’Etat :
la fonction d’allocation des ressources : l’Etat
participe à l’allocation des ressources. En dehors des
services publics tels que la justice, la sécurité intérieure
et la Défense nationale, les administrations locales ont
mis en place un certain nombre de services publics
proposés et offerts aux citoyens.
- la mise en place et la maintenance de
l’infrastructure du pays (les routes, les ports et les
aéroports) ; le ramassage des déchets, les écoles, les
hôpitaux et la santé publique, les services d’Etat civil.
- ’Etat a également crée des entreprises de
production de biens et services marchands. L’Etat est
encore très présent dans la production de services de
transport (ONCF, Barid al Maghreb), la
télécommunication (Maroc Télécom).
La fonction de redistribution : La fonction de
redistribution peut être définie comme l’ensemble des
mesures prises pour modifier la répartition des revenus.
L’idée principale est d’agir sur les inégalités et
d’établir une justice sociale. Cela se réalise en
prélevant des impôts et des cotisations aux acteurs
économiques et en les reversant comme revenus
de transfert aux ménages qui en ont besoin. Et protéger
les individus contres les risques sociaux tel que perte
d’emploi ; la maladie ; ’exclusion de social et la
vieillesse
La fonction de régulation :
- L’Etat met en place des réglementations
juridiques qui régissent la vie économique. Comme
exemple on peut citer la réglementation du salaire
minimum (SMIC)
- la régulation concerne les actions de politique
économique dont l’objectif est d’assurer une
croissance aussi forte que possible de la production et
ainsi un bon niveau de vie de la population.
Dans ce contexte, l’Etat intervient par des stratégies
de politiques monétaires et budgétaires.
Les caractéristiques du modèle soviétique
planifié
- Le modèle soviétique est caractérisé par une
planification impérative et autoritaire
- La concentration de toutes les décisions
économiques
- Le caractère hiérarchise des plans et
l’agencement vertical de l’appareil économique
- La prédominance du calcule économique et de
la planification en grandeurs naturelles
- Le rôle passif de la monnaie au sein du secteur
d’état.
Le capitalisme Anglo- saxon et Américain
- Un rôle réduit de l’Etat sur le plan économique
- La consommation suppose une solvabilité des
agents
- Le capitalisme américain est dominé par les
exigences de rentabilité et l’importance du contrat et
le pouvoir du juge et le poids des financiers
Le modèle social démocrate (pays
scandinaves)
- Implique une politique active en faveur du
plein emploi
- Une négociation collective centralisée
favorable à l’égalité relative des salaires et des
services publics.
- Les prélèvements sont obligatoires
- Le ratio socio fiscale est très élevé
Le système allemand
- Solide engagement de l’état
- Système bismarckienne
- Préservation d’un niveau de protection social
- L’importance des conventions collectives par
la cogestion
Le modèle français
- Une planification souple et la mise en place
d’une économie basée sur la concentration
- Une politique de choix stratégique en matière
de production et d’innovation
- Les prélèvements obligatoires sont importants
3. 3
Peut-on parler de la fin de l’Etat
Partout dans le monde l’Etat économique est de plus en
plus un agent déclinant du fait des effets pervers
pouvant découler de ses multiples interventions
économiques et sociales dans un monde de plus en plus
globalisé et cela entraine l’affaiblissement du rôle de
l’Etat mais pas sa fin donc l’état est sollicité en tant que
partenaire du secteur privé pour encourager un climat
propice aux investissements par différents avantages et
par la prise en charge de certaines missions liées à la
réglementation ou à la fourniture de certains biens et
services.
L’originalité de Sismondi
L’économiste suisse a été influencé par Adam Smith et
Ses positions furent en partie critiquées par Karl
Marx qui le considéra comme le chef du « socialisme
petit-bourgeois »
son adhésion au libéralisme économique de Ricardo et
Smith prend fin en 1819 avec la publication
des Nouveaux principes d'économie politique. Pour la
première fois, un économiste évoque une nécessaire
redistribution des richesses. Selon lui, loin d'assurer le
bien-être de tous, le libéralisme économique accroît la
misère des travailleurs parce que :
la concurrence exerce une pression à la baisse sur
les coûts de production et donc sur les salaires ;
le rythme élevé du progrès technique fait que les
anciens résistent en bradant les prix et donc les
salaires.
Il y a donc une contradiction : la mécanisation entraîne
du chômage et permet une production de masse que les
travailleurs ne peuvent acheter, ce qui entraîne une
surproduction.
Face à cette situation, Sismondi formula un programme
d’intervention de l'État ayant pour buts la protection de
la classe ouvrière, la lutte contre les excès de la
concurrence et la régulation du progrès afin d'éviter le
chômage :
garantie professionnelle où le patron se charge de
l'ouvrier malade ou au chômage ;
fin de la dissociation travail/propriété, soit le retour
à l'artisanat et à la petite exploitation agricole.
Loi de Wagner
- La loi de Wagner prédit que la part des dépenses
publiques dans le produit intérieur brut augmente avec
le niveau de vie.
- plus la société se civilise, plus l’État est
dispendieux ». l’augmentation des dépenses publiques
s’explique :
Par l’apparition de deux catégories de
nouveaux besoins : plus l’économie se développe, plus
l’État doit investir en infrastructures publiques ;
Par l'élévation du niveau de vie : plus
le niveau de vie de la population augmente, plus celle-
ci accroît sa consommation de biens dits supérieurs,
comme les loisirs, la culture, l’éducation, la santé…
qui sont des biens dont l'élasticité-revenu est
supérieure à 1. En d’autres termes, la consommation
de ces biens augmente plus vite que le revenu de la
population.
Composition organique du capital
La composition organique du capital est le rapport
entre le capital constant et le capital variable investi
dans le circuit du capital de Karl Marx ou selon les
notations de Marx : composition organique du capital
= C / V avec:
C : le capital constant (les moyens de production
et les matières premières)
V : Le capital variable (les salaires)
Ce rapport a une place majeure dans la dynamique de
crise du système capitaliste selon Marx.
Taux d’exploitation
Marx considère que les capitaux engagés A se
décomposent en deux parts : le capital constant c (les
machines, les matières premières et les matières
auxiliaires) et le capital variable v (les salaires). La
valeur de A est donc A = c + v.
L'exploitation des capitalistes s'exprime alors dans le
fait que la force de travail utilisée n'est pas payée par
le capitaliste au prorata de sa valeur. Le travailleur est
payé, dans la logique de l'économie classique, au
minimum vital qui permet sa subsistance. Sous la
pression d'un chômage permanent, les salaires seront
toujours ramenés à long terme vers le salaire
minimum. Le capitaliste récupère donc une
différence : la plus-value, notée pl. On a donc : A' = c
+ v + pl. On peut dès lors définir :
le taux de plus value : pl. /v qui exprime le niveau
d'exploitation du travailleur.
le taux de profit ou d’exploitation : pl /(c+v), qui
mesure le gain du capitaliste sur le capital engagé.
Les politiques conjoncturelle et structurelle
Les politiques conjoncturelles visent
à agir à court terme et à guider l’activité
économique du pays ; elles se composent
essentiellement des politiques budgétaire et
monétaire. Elles ont souvent deux orientations
possibles (mais antagonistes) : la priorité à
l’emploi (on parlera de politique de relance ou
« politique de Go »), la priorité à la lutte contre
l’inflation (on parlera alors de politique de rigueur ou
« politique de Stop »). Le gouvernement fera alors le
choix entre l’une ou l’autre de ces deux
priorités.
4. 4
• Les politiques structurelles visent au contraire à agir
sur le long terme en modifiant durablement les
structures de l’économie. Il s’agit de préparer et
d’accompagner l’économie aux changements
économiques majeurs (industrialisation, mondialisation,
délocalisations…). Elles comprennent des politiques
telles que la politique de la concurrence, la politique
industrielle, la politique de la recherche et du
développement…
Les objectifs de la politique économique
Selon l’économiste Nicholas
Kaldor, 4 objectifs paraissent particulièrement
importants :
• la croissance économique mesurée à partir du taux de
croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) ;
• le plein emploi évalué par le taux de chômage ;
• la stabilité des prix mesurée par le taux d’inflation
(hausse des prix) ;
• l’équilibre extérieur évalué par le solde de la balance
des paiements courants (exportations/importations).
La représentation graphique de ces quatre objectifs est
appelée « carré magique ».
Les instruments de la politique économique
Une politique budgétaire :
• Les orientations en matière de politique fiscale
Exemples de politique de relance : une baisse de
l’impôt sur les sociétés entraîne une relance des
investissements des entreprises et de la production, qui
engendre une hausse du PIB, donc une croissance
économique, ce qui permet la création d’emplois donc
une diminution du chômage. Une baisse de l’impôt sur
le revenu ou de la TVA entraîne une hausse du revenu
disponible et donc de la consommation des ménages.
La production des entreprises augmente alors, ce qui
a pour conséquence une hausse du PIB, donc
une croissance économique.
- Exemple de politique restrictive : une augmentation
de l’impôt sur les revenus entraîne une baisse du revenu
disponible et donc de la consommation des ménages.
La production des entreprises diminue alors, ce qui a
pour conséquence une baisse du PIB, donc récession et
chômage.
Les orientations en matière de dépenses
publiques
- La politique de relance (ou politique expansive)
L’objectif est de favoriser le développement de
l’activité économique ; une hausse des dépenses
publiques pourra entraîner une hausse de la demande
des ménages (consommation) et des entreprises
(investissements) donc de la production ce qui
permettra de réduire le chômage (accroissement
d’activité pour les entreprises engendrant un besoin de
main-d’œuvre supplémentaire). Cette même hausse
peut avoir des effets négatifs tels que l’accroissement
des tensions inflationnistes (demande supérieure à un
offre) et surtout le creusement du déficit budgétaire
(plus de dépenses publiques que de recettes) donc
l’alourdissement de la dette de l’État.
La politique restrictive : La réduction des dépenses
publiques permet de réduire le déficit budgétaire,
donc l’endettement étatique, mais elle restreint
également le niveau de la consommation et les
investissements des entreprises, donc le niveau
d’activité de l’économie.
La politique des revenus
La politique des revenus consiste à agir sur le revenu
disponible des agents économiques. Elle peut avoir
deux objectifs :
• un objectif de relance de l’activité économique
Une action positive sur les revenus distribués (hausse
du SMIC, incitations à l’embauche…)peut permettre
un accroissement de la demande globale, donc une
relance de l’activité économique.
Toutefois, l’augmentation des revenus peut entraîner
une hausse du coût du facteur travail ayant
plusieurs conséquences négatives : une élévation
possible du chômage, un risque d’inflation
(les entreprises reportant la hausse du
coût du travail sur les prix de vente)
• un objectif de restriction de l’activité économique
Un gel ou un ralentissement dans la progression des
revenus peut permettre de maîtriser des tensions
inflationnistes. Toutefois, vont naître des tensions
sociales (grèves) en raison de la stagnation du pouvoir
d’achat (quantité de biens et de services qu’un revenu
permet de se procurer).
La politique monétaire
La politique monétaire a pour principal objectif
de contrôler la masse monétaire en circulation, c’est-
à-dire de mettre à la disposition des agents
économiques une masse monétaire suffisante, mais
pas trop abondante, pour assurer une croissance
économique équilibrée (ni inflationniste, ni
récessionniste) ;En augmentant ou en diminuant les
taux d’intérêt directeurs, les autorités monétaires
(Banque centrale européenne principalement) influent
sur la distribution de crédit, donc sur la demande des
ménages et des entreprises.
un objectif de relance de l’activité économique
Dans le cas d'une politique monétaire de relance,
la banque centrale augmente l'offre de monnaie (par
exemple par une baisse de son taux directeur). Une
telle baisse encourage la demande de crédits par les
ménages et les entreprises, et donc augmente l'activité
économique d'ensemble.
5. 5
objectif de restriction de l’activité économique
Les banques centrales sont généralement détachées des
objectifs court-termistes des hommes politiques ; elles
peuvent ainsi privilégier la croissance économique de
long terme, et dans ce cadre s’assurer d’un niveau
d’inflation compatible avec une croissance équilibrée.
La politique de change :
Son objet est de limiter le risque de change auquel sont
soumis les agents économiques
L’état peut sur la baisse ou la hausse du taux de change
pour favoriser les compétitivités ou augmenter le
volume des exportations.
Politique de relance et de rigueur
- Une politique de relance ou plan de relance est
un ensemble de mesures de politique économique, qui
s'effectue par des dépenses publiques supplémentaires
et de réduction de certains impôts, et donc dégradant
le solde public, décidées par le gouvernement d'un pays
ou d'une zone économique, dans le but de provoquer
une « relance économique », c’est-à-dire une
augmentation de l'activité économique et une réduction
du chômage lors des périodes de faible croissance ou
de récession.
- une politique de rigueur est une politique
économique qui prône la hausse de la fiscalité et la
baisse des dépenses publiques dans le but de réduire le
déficit. La mise en pratique d'une politique de rigueur
peut passer par plusieurs canaux : politique
budgétaire, politique fiscale, politique monétaire.
Pacte de croissance et de stabilité
Le Pacte de stabilité et de croissance, ou PSC, désigne
un ensemble de critères que les États de la zone euro se
sont engagés à respecter vis-à-vis de leurs partenaires.
C'est l’instrument dont les pays de la zone euro se sont
dotés afin de coordonner leurs politiques
budgétaires nationales et d’éviter l’apparition
de déficits publics excessifs. Il impose aux États de
la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de
l’équilibre ou excédentaires.
disposition dissuasive. Elle est enclenchée dès
qu’un État membre dépasse le critère de déficit public
fixé à 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles
ou force majeur. Si tel n’est pas le cas, le Conseil peut
prendre des sanctions : dépôt auprès de la BCE qui peut
devenir une amende (de 0,2 à 0,5 % PIB de l’État en
question) si le déficit excessif n’est pas comblé.
Déficits jumeaux
es déficits jumeaux ou double déficit désignent la
situation d'un pays enregistrant en même temps
un déficit public et un déficit de sa balance courante,
c'est-à-dire une situation dans laquelle les dépenses
des administrations publiques excèdent leurs revenus,
et où les importations de biens et services sont
supérieures aux exportations.
- Prélèvements obligatoires et l’augmentation
des dépenses publiques progressant de façon plus
proportionnelle que les prélèvements obligatoires lors
d’une politique de relance pour le soutien à la
demande
- Donc la hausse des importations et un taux
d’intérêt bas entraine la fuite des capitaux
- Le résultat déficits des balances extérieurs.
Le dumping
Rendre les produits plus compétitifs à travers des
subventions commerciales de l’Etat en basant de
diminution du prix des exportations par rapport au
prix national
L’état est il un serviteur de firmes multinationales
Face à la globalisation et la mondialisation dont les
économies nationales sont en plus en plus inter
dépendants ; les Etat révisent leur politiques
économiques en vue d’attirer ou de garder les
capitaux en adoptant des systèmes économiques
sociaux ; fiscaux dans un sens conforme aux attentes
des firmes multinationales
La banque centrale européenne
Fondée par l’application du traité de Maastricht, la
Banque centrale européenne ou BCE, dont le siège est
à Francfort, est chargée de définir la politique
monétaire dans les pays adhérents à la zone euro. Elle
est chargée ainsi de la gestion de la monnaie unique
européenne. La BCE met en œuvre la politique
monétaire de la zone euro. Son rôle est donc de
contrôler la quantité de monnaie en circulation dans
l'ensemble de la zone euro. La quantité de
monnaie mise à disposition des agents économiques
ne doit être ni trop importante pour éviter les
phénomènes inflationnistes, ni insuffisante : elle
freinerait alors la croissance économique. L'objectif
principal de la BCE est la stabilité des prix.
Les critères de convergence selon le traité de
Maastricht
- Stabilité des prix : le taux d’inflation ne doit
pas dépasser de plus de 1 point et demi ; la moyenne
de deux des trois Etats membres les moins
inflationnistes
- Finance publique : le déficit public ne doit
pas dépasser 3% du PIB et la dette publique ne doit
pas dépassé de 60% de son PIB
6. 6
- Taux de change : la monnaie doit être restée
depuis au moins 2 ans dans la marge de fluctuation
normale de la SME.
- Taux d’intérêt : le taux d’intérêt moyen à long
terme ne doit pas dépasser de plus de 2 points la
moyenne des deux des 3 états membres les moins
inflationnistes.
L’ordre monétaire de Bretton woods
- les deux protagonistes principaux de cette
conférence ont été John Maynard Keynes, qui dirigeait
la délégation britannique, et Harry Dexter White
- La fixité de taux de change
- La convertibilité du dollar en or
- La création de la banque mondiale (BIRD ;
IDA) FMI financé par les quotes parts des pays.
La banque mondiale
La Banque mondiale a été créée principalement pour
aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au
lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais avec le
mouvement de décolonisation des années 1960, elle se
fixa un objectif supplémentaire, celui d'encourager la
croissance économique des pays en voie de
développement africains, asiatiques et latino-
américains.
Le FMI
Le FMI est né en juillet 1944 lors de la conférence de
Bretton Woods afin d'essayer de garantir la stabilité du
système monétaire international de l’après Seconde
Guerre mondiale. L'objectif était d'empêcher les
grandes économies mondiales de retomber dans la
situation des années 1930, où les dévaluations de
monnaie et les décisions de politique économique
unilatérales avaient aggravé les tensions
internationales.
Le nouvel ordre économique proposé par le
représentant américain Harry Dexter White reposait sur
trois règles :
Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à
l’or, ou au dollar américain lui-même convertible
en or. Il en découlait pour chaque monnaie une
parité officielle en or ou en dollar (système dit
d’« étalon de change-or » ou « gold exchange
standard »).
la valeur des monnaies sur le marché des
changes ne devait fluctuer que dans une marge de
1 % par rapport à leur parité officielle.
chaque État était chargé de défendre cette parité en
veillant à équilibrer sa balance des paiements.
GATT
Le General Agreement on Tariffs and Trade est un
accord général sur les tarifs douaniers et le
commerce ;
L'objectif principal de l'accord était la liberté des
échanges par l'abaissement des droits de douane et la
réduction des restrictions quantitatives ou qualitatives
aux échanges.
- La non discrimination entre les nations qui
stipule que avantage accordé à un Etat doit être
généralisé aux autres participants aux échanges.
- Elimination des restrictives quantitatives
- Interdiction du dumping
OMC
C’est une organisation internationale qui s'occupe des
règles régissant le commerce international entre
les pays.
- L'OMC a pour but principal de favoriser
l'ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de
réduire les obstacles au libre-échange, d'aider
les gouvernements à régler leurs différends
commerciaux et d'assister les exportateurs,
les importateurs, et
les producteurs de marchandises et de services dans
leurs activités.
- L’OMC a institué une instance de contrôle
chargé d’arbitrer les litiges commerciaux par la
création de l’organe de règlement des différends
les contraintes de l’union européenne en
matière de politique économique
les contraintes internes :
L’arbitrage entre inflation et chômage : en
luttant contre le chômage par une politique de
relance par le soutien de la demande et en luttant
contre l’inflation par la hausse du taux d’intérêt
(courbe de Philips)
Financement de la protection social : c’est
un ensemble de mesure déployé par l’Etat par des
systèmes de sécurité social pour limiter les
problèmes sociaux.
Les contraintes externes :
Equilibre entre croissance et équilibre
extérieur : la capacité de production et la relance de
l’activité économique pour favoriser la croissance
entraine la hausse des importations pour supporter la
demande ce qui va entrainer un déséquilibre du
commerce extérieur
Taux d’intérêt et taux de change : une baisse
de taux d’intérêt va entrainer la baisse de taux de
change qui peut engendrer la fuite des capitaux et
une dépréciation de la monnaie.
7. 7
Les facteurs explicatifs de la crise d’endettement
- Choc pétrolier de 1973 ; 1979
- Question de prix du baril (effet piston ; usage
captif)
- Question du change du dollar
- Le protectionnisme des pays développés vue les
pays en voie de développement en raison de la
stagnation
- L’exportation dépend du phosphate ce qu’on
appelle la maladie hollandaise
Le plan développement au Maroc
- Le premier plan qu’a connu le Maroc ; le plan
quinquennal de 1960-1964 inspiré par un
gouvernement gauche mettait l’accent de
l’intervention de l’Etat en vue de la création d’une
industrie de base.
- Le plan triennal de 1956-1967 mis
l’encouragement su secteur privé par les pouvoirs
publiques et on note aussi l’inspiration libérale au plan
triennal par l’adhésion à la société international
financière.
La crise budgétaire et financière de 1964 a permis
l’entré en scène de la banque mondiale pour gérer les
politiques économiques marocains
- la Maroc à partir des années 70 va mettre la
mise en œuvre d’un programme d’ajustement
structurel.
- Dés la fin des années 70 et avec tous les facteurs
explicatif d’endettement et on ajoutant les années de
sécheresse connu au Maroc par l’importation des
céréales qui ont un effet sur la balance commerciale.
- Le déficit de balance de paiement a conduit le
pouvoir public d’abandonner le plan quinquennal 81-
85 et appliquer un programme d’ajustement en contre
partie le rééchelonnement de la dette. Ce PAS permet :
- Réduire le déficit budgétaire
- Reformer la fiscalité
- Dévaluer le dirham marocain
- Libéraliser les échanges extérieurs