1. Le G20 s’est tenu à Toronto Les 25, 26 et 27 juin 2010
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5. Néolibéralisme: Au départ, associé à Ronald Reagan et Margaret Thatcher, il est, depuis une vingtaine d’année, le courant économico-politique dominant dans le monde, repris par toutes les politiques, de droite, du centre et souvent de la gauche traditionnelle . I l définit les politiques et les processus grâce auxquels une poignée d’intérêts privés acquièrent le droit de contrôler tout ce qui est possible dans la vie sociale afin de maximiser leurs profits personnels. Et le G8 et le G20…
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7. Qu’est-ce que le G8 et le G20 et qu’est-ce qu’on a à faire là-dedans? Officiellement, le G8 et le G20 NE SONT PAS des administration transnationale, à la différence d'institutions comme les organisations du système des Nations unies telles que l'ONU ou la Banque mondiale. C’est d’abord des forums de discussion . Le G20 est aujourd’hui « le plus grand forum mondial de coopération budgétaire et économique », selon Harper lui-même!
8. Les pays du G8 sont les pays avec le plus de pouvoirs politique et économique dans le monde qui se sont autodésignés comme pays «avancés»: Le Canada, les États-Unis, la Grande- Bretagne, la France, l’Italie, le Japon, l’Allemagne et la Russie . Les membres du G8 sont aussi les pays qui ont le plus de pouvoir et d’influence dans l e FMI, la Banque mondiale, l’OMC… Ces institutions déterminent l’avenir de milliards de personnes (comme nous) qui n’ont pas leur mot à dire.
9. Qui sont les pays du G20? Le G-20 inclut en plus des pays du G-8 les dites « économies émergentes »: Inde, Chine, Indonésie, Corée du Sud, Arabie Saoudite, Turquie, Brésil, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, en plus de l’Australie et l’Union Européenne. Les pays membres du G20 sont des leaders régionaux qui ont une grande influence sur les relations économiques dans leur région respective.
10. Le G20 Créé en novembre 2008, à la faveur de la crise financière , le G20 a le mandat de gérer les crises économiques et financières internationales. Le G8 existe toujours et les ministres et chefs d’État de ce groupe restreint continuent à se concerter. Dans le contexte actuel des crises , le G20 se veut de plus en plus comme un organe de gouvernance mondiale plutôt que simple forum économique . Comme quoi l’économie est politique!
11. Mission officielle du G20: «A ppuyer les discussions et recherches, ainsi qu'examiner les questions d’orientation des pays industrialisés et des économies émergentes, l’objectif étant de promouvoir la stabilité financière internationale ».
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14. 1. Comment ça nous touche? Exemple: le dernier budget Depuis son élection en 2003, Jean Charest accélère l’application des politiques néolibérales. Avez-vous une idée desquelles?
15. Partenariats Publics-Privés (PPP) Faire appel à l’entreprise privée pour construire et gérer des édifices publics ou des infrastructures (routes, ponts). Faire appel à l’entreprise privée pour dispenser des services autrefois publics (santé, éducation, etc.) Permet de faire de plus en plus de place à l’entreprise privée soi-disant parce que c’est plus économique et plus efficace . En réalité, tous les exemples de PPP dans le monde montrent que les tarifs augmentent , que la qualité des services diminue et que les risques augmentent.
16. Baisse des impôts Charest a baissé les impôts pour une valeur de plus de 5 milliards de $ dans les dernières années, surtout pour les plus riches et les entreprises. En réalité, les entreprises investissent à l’extérieur du pays des profits générés ici et les riches mettent leur argent à l’abris de l’impôt de plusieurs façons. Parallèlement, le gouvernement augmente les impôts et les tarifs des services publics pour la classe moyenne et les pauvres. L es individus doivent payer plus chers pour les biens et les services et l’endettement des personnes continue d’augmenter.
17. Augmentation des tarifs Hydro-Québec Éducation Santé Taxes de vente et taxes à la consommation Autres frais
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20. 2. D’où vient la crise? Elle est directement causée par le système capitaliste. Le but de l'entreprise capitaliste est de générer des profits sans limite. La crise (ou les crises) actuelle est causée par cet objectif. Ce, comme les autres crises qui l'ont précédée.
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24. Système capitaliste et crises 3. Sauvetage des banques par les gouvernements Pour sauver l'économie capitaliste, les gouvernements renflouent les banques avec 5 trillions d'argent public (nos taxes et nos impôts!) 5 000 000 000 000 000 000 $, et oui ! On privatise les profits et on socialise les coûts de la crise!
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27. 4. Réponse du G20 à la crise « Promouvoir les investissements internationaux et rejeter le protectionnisme » Les grandes puissances économiques mondiales font la promotion du libre échange et impose des politiques d’ouverture des marchés aux pays du Sud mais protègent leur propre économie afin de conserver leur place stratégique dans le capitalisme international.
28. 4. Réponse du G20 à la crise « Construire une remontée économique inclusive, verte et durable » Pourtant, la crise écologique est une conséquence du capitalisme; la compétition que se livrent les entreprises pour s'approprier les marchés les force à surexploiter les ressources naturelles et ce, le moins cher possible. Elle n’est aucunement basée sur les systèmes écologiques et ne répond qu’à sa propre dynamique. Radio-Canada, le 13 mai 2010: Le premier ministre Stephen Harper oppose une fin de non-recevoir à la demande du secrétaire général de l'ONU, qui voudrait que les changements climatiques soient la priorité du sommet du G20 en juin. AH!
29. Changer la société ou réformer le capitalisme? L Les anti-capitalistes, comme les groupes de la CLAC2010, considèrent ce système antidémocratique et injuste dans son fondement même. N ous nous opposons clairement au mode de distribution des ressources et des richesses, à la mondialisation, et à la légitimité de ces dirigeants de prendre des décisions à notre place . Nous ne réclamons pas une voix au chapitre, nous ne revendiquons pas seulement des réformes, nous nous posons en force d’opposition et de résistance à ce système qui exploite les humains et les ressources.
30. Le G20 et les femmes : entre discours et réalité… En plus de traiter des questions économiques, les pays membres du G20, cette année, vont parler de la santé des femmes et des enfants (c’est une idée de Stephen Harper)… Le capitalisme va-t-il sortir les femmes de la pauvreté et donc améliorer leur santé ? Le patriarcat a-t-il des impacts sur la situation des femmes et sur leur santé ? Va-t-on parler de tous les enjeux, incluant la santé reproductive, l’éducation sexuelle et la contraception ?
34. La crise et les femmes Pour les femmes, il ne s’agit pas seulement d’abolir le système capitaliste qui génère des profits à quelques uns aux dépends de tous les autres. Il s’agit de s’attaquer au système patriarcal qui est à la racine de notre oppression.
44. Le travail salarié des femmes Les femmes sont majoritaires dans le secteur des services, qui offre beaucoup d’emplois précaires et mal rémunérés. ( heures coupées, double emploi, jobs à temps partiel, petits contrats, travail autonome … )Par la rareté de l’emploi et la féroce compétition, les femmes immigrantes et racisées se trouvent encore plus précarisées.
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47. Femmes et soins de santé Utilisatrices: Les femmes par leur capacité reproductrice, utilisent tout au long de leur vie les soins de santé, sans pourtant être malades. Le ticket modérateur les appauvrira directement. Proches aidantes: Du fait qu’elles sont « des aidantes naturelles », elles courrent aussi plus de risques de tomber malades d’épuisement. Travailleuses: En tant que travailleuses de la santé, elles écopent à la fois de l’engorgement du système, des gels de salaires, de l’absence de services et de la désinstitutionnalisation.
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Notes de l'éditeur
Le G20 s’inscrit dans la poursuite de la mondialisation néolibérale. Il poursuit le « Consensus de Washington » élaboré par les Etats-Unis, le FMI et la Banque mondiale en 1989, c’est-à-dire : * Couper dans les programmes sociaux publics (services, santé, éducation, etc.) * Privatiser tout ce qui peut l’être (ressources naturelles, services, institutions publiques, éducation, etc.) * Déréglementer le marché du travail ; minimiser les salaires et l’emploi dans le but d’être compétitifs à l’échelon mondial. En bout de ligne, le travail est plus précaire et le niveau de vie national s’effondre même si la production, les importations et les exportations augmentent. * Délocaliser la production, faire baisser les coûts, exporter pour le marché mondial, ce qui revient à exploiter sans limite les travailleurs, surtout au Sud. Le producteur/fabricant reçoit en général à peine 1 à 2 % de la valeur réelle du produit. * « Aider » les pays du Tiers-Monde à se « développer » en mettant en place des Programmes d’ajustement structurels (PAS) gérés par le FMI. Les PAS obligent les pays endettés à suivre la voie de la mondialisation néolibérale sous peine de ne pas être aidés par les pays riches et d’être exclus de l’économie mondiale. De plus, le G20 poursuit l’agenda de libéralisation du commerce inscrit dans l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), c’est-à-dire : * Éliminer les barrières tarifaires pour les marchandises. * Inclure dans le commerce capitaliste tout ce qui ne l’était pas (propriété intellectuelle, marchés publics, agriculture, services publics). * Augmenter la sécurité du commerce (contrôler les frontières, éliminer la piraterie, sécuriser les voies de communication, contrôler la propriété intellectuelle).
Le G20 est un élargissement du G8. Le G8: groupe des 8 pays les plus industrialisés 61% de l'économie mondiale (2000) … les pays riches, quoi! Les pays membres du G8 et du G20 sont : (entre parenthèse : le rang mondial pour le PIB en 2008) G8 Etats-Unis (1) Canada (11) France (5) Italie (7) Japon (2) Allemagne (4) Royaume-Uni (6) Russie (9) G20 Chine (3) Brésil (10) Inde (12) Mexique (13) Australie (14) Corée du Sud (15) Turquie (17) Indonésie (19) Arabie Saoudite (23) Argentine (29) Afrique du Sud (32) Union Européenne (1) Fonds Monétaire International Banque Mondiale Ces différents « Groupes » ne sont pas des institutions internationales officielles, mais plutôt des réunions informelles où se rencontrent dans une « ambiance décontractée » les ministres, les directeurs des banques centrales et les chefs d’État des pays qui se disent les plus puissants et qui se donnent le droit le penser à l’orientation future du monde selon les priorités qu’ils se donnent. Ce n’est pas un hasard si ces groupes ont été créés par les anciennes puissances coloniales européennes, qui cherchent ainsi à faire perdurer leur hégémonie.
Le mandat officiel du G20 est « d’appuyer les discussions et recherches, ainsi que d’examiner les questions d’orientation des pays industrialisés et des économies émergentes, l’objectif étant de promouvoir la stabilité financière internationale. » Le concept de « stabilité financière internationale » est utilisé abondamment par le FMI et la BM pour parler des politiques néolibérales d’ouverture des marchés et de libre-échange qui détruisent les économies nationales et qui sont imposées aux pays pauvres et font reculer les acquis sociaux dans les pays du Nord. Ainsi le G20 dicte les grandes politiques globales qui sont reprises par nos gouvernements et imposés aux populations du globe, de manière souvent drastique dans les pays pauvres, et graduelles dans les pays industrialisés.
Il est difficile d’imaginer comment des données aussi abstraites et des décisions à un échelon aussi élevé peuvent se traduire concrètement en des effets sur les populations locales. Pourtant, les récentes orientations du gouvernement libéral de Jean Charest nous offrent des exemples patents. Depuis qu’il est élu, il a mis en place plusieurs éléments d’un programme d’ajustement structurel tel que le Fonds monétaire international aurait pu le demander.
cette fixation maniaque du gouvernement Charest ne vient pas de nulle part. Les négociations à l’OMC comprennent un secteur central qui est celui appelé « les marchés publics ». Il s’agit d’obliger les États à faire appel au secteur privé pour construire des infrastructures, les gérer et même offrir des services dits « publics » (par exemple en santé et en éducation). Les PPP sont une première étape dans ce processus : ils permettent de faire de plus en plus de place à l’entreprise privée dans la prestation de service, soi-disant parce que c’est plus économique. Or tous les exemples de PPP dans le monde montrent que les tarifs augmentent et que la qualité des services diminue, sans que les États puissent réellement contrôler ce qui se passe. Au Québec: privatisation d’autoroutes (la 25, la 30) et de ponts (pont de la 25), ce qui fera apparaître un tarif pour leur utilisation, sans garantir leur entretien. Privatisation de la santé: exemple: permettre que de plus en plus de chirurgies soit faites dans le privée, ce qui améliore les conditions de travail du personnel de santé PRIVÉ et met encore plus de pression sur le système public. Au bout de quelques années le système public apparaît comme inefficace, ce qui justifie de privatiser d’autres morceaux. Etc. PPP dans les institutions scolaires: dans toutes les écoles, cégep et universités, c’est l’entreprise privée qui assure la majorité des services non-académique: nourriture, entretien, réparations, etc. Il reste maintenant à privatiser l’éducation en soi: c’est déjà le cas à l’École des Hautes Etudes Commerciales, par exemple, où le contenu de certains cours est directement tiré des plans d’affaire et des méthodes des entreprises qui financent l’école…
le gouvernement Charest a baissé les impôts pour une valeur de 5 milliards de $ dans les dernières années, surtout pour les plus riches et les entreprises. Cela fait en sorte, selon les économistes, de stimuler la croissance économique, car les gens ont plus d’argent à dépenser et les entreprises plus d’argent à investir. Dans les faits ce n’est pas vrai : les entreprises investissent à l’extérieur du pays et les individus doivent payer plus chers pour les biens et les services, si bien que l’endettement moyen des personnes continue d’augmenter.
Hydro-Québec : Actuellement les Québécoises et les Québécois paient leur électricité domestique à partir du prix coûtant. Le but avoué est de faire grimper ces tarifs, pour les familles, jusqu’aux prix du marché d’exportation, ce qui triplerait le tarif actuel. Pour les entreprises, les tarifs restent les mêmes. Éducation : L’idée que l’éducation, pour être accessible, doit être gratuite, ne tient plus. L’éducation est conçue maintenant comme un service monnayable dont le coût doit être assumé par celles et ceux qui s’en servent. C’est le principe du « payez maintenant, empruntez pour plus tard, payez plus tard. » Santé : Alors que l’accès aux soins de santé est gratuit et public depuis au moins 40 ans au Canada, le gouvernement Charest entend commencer à imposer des tarifs pour chaque visite médicale. Déjà depuis quelques années des morceaux entiers du système de santé public sont privatisés et obligent les gens à payer pour obtenir une opération chirurgicale. Cela crée un système à deux vitesses (une pour les riches, une pour les pauvres) en plus de mettre en compétition le système public (jugé pas vraiment efficace) et le système privé (jugé efficace, mais c’est parce qu’il est subventionné subtilement et est présent dans les domaines les plus lucratifs…) Augmentation des taxes de vente, des taxes à la consommation : la reprise économique reposerait sur la stimulation de la consommation, c’est pourquoi le gouvernement baisse les impôts. En parallèle, augmenter les taxes de vente permet de faire revenir l’argent dans les coffres publics, mais en favorisant les plus riches car, riche ou pauvre, tout le monde paiera le même pourcentage sur chaque achat. Autres frais : services de garde, assurance-médicament, contribution pour le régime des congés parentaux, etc. : toutes ces contributions qui ne sont pas des « impôts progressifs » seront graduellement augmentées afin que les utilisateurs paient le coût réel du service.
En conclusion, depuis l’élection des libéraux en 2003, le Québec a appliqué une politique d’ajustement structurel afin de défaire le « modèle québécois » et de le remplacer par le « modèle néolibéral » où tout se vend, tout s’achète et rien n’est gratuit.
But de l’entreprise capitaliste : générer du profit monétaire - produire au moindre coût - vendre au prix le plus élevé - nécessité d’accès au marché pour écouler la production et générer le profit - compétition pour l’appropriation d’une part du marché crée la nécessité de : 1) publicité 2) innovation technologique 3) accès à ressources et main d’œuvre bon marché - 1) et 2) entraîne grand besoin en financement - le point 3) engendre militarisation, contrôle et répression - augmente la demande en prêt et action - nécessité d’assurer profit pour payer intérêt et dividende - importante partie des profits d’entreprises va aux banques actionnaires et patrons - la gestion se fait en fonction du profit actionnaire, remboursement dette et bénéfice des patrons - dérégulation du marché permet la libre circulation des capitaux et des ressources - ouverture des marchés locaux aux marchés internationaux et à la finance internationale - les investissements peuvent venir de partout - ceci augmente les fluctuations de capitaux - action : propriété partielle désolidarisée avec la production réelle, achète quand possibilité profit vends sinon : spéculation - assujettissement de l’économie réelle à l’économie financière : production réelle en tant qu’objet spéculatif et non en tant qu’utilité réelle et sociale
La crise de 2007-2010, décortiquée: - USA, début 2000 : récession - 2003-2004 Afin de contrecarrer cette récession baisse du taux d’intérêt de la banque centrale des États-Unis (FED) jusqu’à 1% - Ceci encourage les investissements basés sur crédits et emprunts - Achat massif de maison, hypothèque allant jusqu’à 40 ans, les coûts en intérêt étant faibles les gens achètent au-dessus de leur moyen prenant en compte les possibilités de remboursement de long terme - En même temps problème de liquidité dans l’économie
Pour récapituler, suite à l'exemple: - USA, début 2000 : récession - 2003-2004 Afin de contrecarrer cette récession baisse du taux d’intérêt de la banque centrale des États-Unis (FED) jusqu’à 1% - Ceci encourage les investissements basés sur crédits et emprunts - Achat massif de maison, hypothèque allant jusqu’à 40 ans, les coûts en intérêt étant faibles les gens achètent au-dessus de leur moyen prenant en compte les possibilités de remboursement de long terme - En même temps problème de liquidité dans l’économie - Des quasi-monnaies s’ajoutent à la monnaie afin d’augmenter la liquidité : les contrats de dettes entre banques et emprunteurs sont remis en circulation en tant que Papier Commercial adossé à des actifs. Étant donné le risque que comprends la possession de ce type de titre ceux qui les achètent reçoivent un intérêt compensateur, c’est ce qui suscite leur achat.
Les dettes publiques augmentent. Les gouvernements financent le paiement de la dette en empruntant aux banques. - Une grande part des fonds publics sont ainsi investis directement dans le renflouement des banques et compagnies - Ceci affaibli les budgets gouvernementaux - Afin de refinancer les gouvernements les banques leurs prêtent de l’argent - Ainsi augmente la dette des pays envers les institutions financières - Les gouvernements doivent rembourser cette dette ainsi que ses intérêts Par conséquent les gouvernements réduisent les impôts progressifs et augmentent les taxes, frais de service, etc. Précarisation du travail, etc. - Afin de rembourser la dette : coupes dans les services publics, augmentation des tarifs, - Privatisation : marchandisation des services publics afin de perpétuer la possibilité de création de profit
Conclusion de la crise économique : - Les banques et riches de ce monde on laissé aller une bulle financière malgré le fait qu’ils en connaissaient les risques car celle-ci était créatrice de profit pour eux - Une inévitable crise économique en résulta - Afin de « sauver » la crise on renfloue les banques et compagnies avec les taxes et impôts de la population - On assiste à une concentration de la richesse généralisée - Une modification de la conception d’actif et titre nécessaire à la survie du modèle financier capitaliste - On fait passer cette sauvegarde de l’économie capitaliste pour un acte à tendance de gauche et pour le bien être du peuple - Et les responsables de la crise sont ceux qui prêtent l’argent aux gouvernements afin de les « aider » à se sortir des problèmes de budget découlant des plans de sauvegarde - On assiste à une socialisation généralisée des coûts de la crise et à une privatisation des bénéfices