Entrepreneuriat & entrepreneurs

COURS ENTREPRENEURIAT
& MANAGEMENT DE
PROJETS
L’ENTREPRENEURIAT & L’ENTREPRENEUR
Entrepreneuriat & Entrepreneurs- Mme Lilia HEDFI
KHAYATI - 2015/2016
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SECTION (1):
L’entrepreneurship : Constats et
contributions
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Introduction
• Entrepreneurship: Le suffixe « ship » a une double
signification :
- état d’être (entrepreneur en l’occurrence)
- compétence, expertise spécifique
• Beaucoup de définitions ont été tentées. On parle de création
d’une entreprise nouvelle, de commercialisation de nouveaux
produits, de nouveaux services ou de procédés nouveaux ou
améliorés, de la conquête de marchés nouveaux ou inexploités,
d’initiatives, d’activités nouvelles, …
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1. Definitions de l’entrepreneurship
• Mot emprunté à l’anglais, non reconnu des lexicographes mais
largement répandu:
• L’entrepreneurship se réfère à une mentalité, à une attitude qui
pousse un individu, seul ou associé, à démarrer une nouvelle
affaire ou à prendre les moyens pour réaliser un désir ou un
rêve, tout en assumant les risques de l’aventure.
• Mentalité : Etat d’esprit : façon, habitude de penser, de se représenter la réalité
• Attitude : Evaluation cognitive persistante favorable ou défavorable, sentiment émotionnel et
tendance à réagir par rapport à un objet ou une idée particulière
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Suite…
• L’entrepreneurship réfère à ce qu’un entrepreneur accomplit.
Elle débute avec la reconnaissance d’une occasion, d’un besoin
non encore satisfait.
• Dans certains cas, il s’agit du développement d’un bien, d’un
service ou d’un processus entièrement nouveaux. Dans d’autres
cas, il peut être question d’une utilisation nouvelle d’un produit
déjà sur le marché.
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• Il y’a un élément d’invention ou de découverte
dans l’entrepreneurship, mais ce n’est pas la
caractéristique principale.
• L’organisation de ressources en vue de fabriquer
un bien ou un service est l’élément clé dans
l’entrepreneurship.
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Ce ne sont pas toutes les inventions et les découvertes qui deviennent des succès
commerciaux. Bien plus, elles ne sont pas toutes produites et mises en marché. Ces
dernières n’atteignent pas en conséquence, les gens qui auraient pu les utiliser

« […] un processus d’appropriation et de gestion des ressources
humaines et matérielles dans le but de créer, de développer et
d’implanter des solutions permettant de répondre aux besoins des
individus ou des groupes (Gasse, 1982) »
IL EST DONC IMPORTANT DE SE RAPPELER QUE ….
• « L’esprit entrepreneurial se traduit par une volonté constante
de prendre des initiatives et de s’organiser compte tenu des
ressources disponibles pour atteindre des résultats concrets ».
(Gasse, 1982).
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 C’est en quelque sorte une détermination à prendre l’initiative pour organiser et
réorganiser les ressources en fonction des besoins.
 L’entrepreneur est ainsi à l’affût des occasions et il prend plaisir à recombiner les
ressources pour offrir des solutions inédites ou innovatrices.

• « l’entrepreneurship c’est l’introduction de nouveaux produits
ou services, ou l’implantation de nouvelles méthodes de
production, ou la conquête de nouveaux marchés, ou le recours
à de nouvelles sources de matières premières, ou la création de
nouvelles entreprises. » (Schumpeter, 1934).
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« […] manifester de l’entrepreneurship, c’est
s’organiser pour pouvoir faire ce que l’on aime
faire et ce que l’on sait faire, et de manière à ce
que ce savoir-faire se transforme en pain et en
beurre pour soi-même et éventuellement pour
d’autres. » (Cossette, 1992).
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L’entrepreneurship peut être individuel ou collectif:
• Dans l’entrepreneurship individuel, il est important de retrouver
chez la même personne les qualités de base, les expériences
nécessaires et les connaissances minimales pour qu’elle
réussisse son plan.
• Par contre dans l’entrepreneurship collectif, les préalables
manquant chez un membre peuvent être compensés par la
présence d’associés ou de collaborateurs. Il est recommandable,
dans ce cas de réunir des personnes dont les talents, les
disciplines et les personnalités se complètent, et dont les
objectifs et les valeurs sont compatibles.
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Résultat: Les composantes de l’entrepreneurship
• L’ensemble des définitions de l’entrepreneurship inclurait ces
éléments clés :
- D’abord et avant tout, un entrepreneur
- ensuite, la notion d’innovation et de créativité
- puis, la mise en place d’une organisation ou d’une activité ;
- que celle-ci constitue ou apporte une valeur ajoutée ;
- qu’elle soit à la recherche ou non de profits ;
- qu’elle soit orientée sur la croissance et l’action ;
- que le désir de prendre et de conserver l’initiative soit
manifeste ;
- que l’entrepreneur soit le gestionnaire au sens large.
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2. Caractéristiques générales des
entrepreneurs
Un entrepreneur est une personne imaginative qui décèle des
occasions d’affaires, qui prend des décisions modérément
risquées en vue d’innover […] Etre entrepreneur, c’est d’abord
une façon d’être avant d’être une façon de faire […]
L’entrepreneur est un visionnaire […] (Filion, 1991).
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• Naît-on entrepreneur ou devient-on entrepreneur ?
• Les entrepreneurs ont-ils des caractéristiques communes qui les
différencient des autres individus ?
• Des psychologues, des sociologues et des administrateurs ont
cherché à répondre à cette question. Ils ont souvent trouvé que
les entrepreneurs partageaient certains traits physiques et
psychologiques et semblaient motivés par une gamme similaire
de valeurs et de besoins.
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Ainsi, les principales caractéristiques des entrepreneurs sont:
A. Indépendance et autonomie
B. Forte capacité de travail et énergie
C. Besoin de pouvoir et de reconnaissance
D. Grande confiance en soi
E. Acceptation du risque
F. Réalisme et optimisme
G. Recherche de la réalisation de soi
H. Créativité
I. Tolérance au stress
J. Capacités conceptuelles
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a) Indépendance et autonomie
• L’entrepreneur a besoin d’être son propre patron, car il a des
difficultés à se soumettre à des modèles ou à des procédures fixes
• L’entrepreneur a un grand besoin de se réaliser: besoin de
s’affirmer, de vaincre des obstacles, de briser le cercle de la routine,
d’atteindre des objectifs par ses propres efforts, c’est pourquoi, il peut
affronter seul un problème.
• Mais il reconnaît la nécessité d’aller chercher de l’aide extérieure
auprès de personnes utiles (amis ou experts qu’il ne connaît pas
nécessairement)
• Bien que le besoin d’indépendance soit manifestement très fort,
l’entrepreneur est généralement habile à s’intégrer au groupes
pour s’y allier les partenaires éventuels et trouver les relations utiles à
son réseau.
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b) Forte capacité de travail et énergie
• L’entrepreneur a énormément d’énergie et capable de maintenir
un rythme accéléré de travail pendant des périodes relativement
longues.
• Une bonne santé physique est nécessaire pour supporter le stress
causé par la gestion de sa propre entreprise.
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c) Le besoin de pouvoir et de
reconnaissance
• Le besoin de pouvoir serait premièrement satisfait par le
contrôle direct qui peut être exercé sur l’entourage.
• Si l’entrepreneur aime détenir ce pouvoir, il tolère
difficilement toute autorité qui pourrait s’exercer sur lui.
• Le pouvoir s’exercerait à travers les fortes émotions qui
peuvent être suscitées chez les autres : admiration,
enthousiasme, colère, crainte…
• Le statut, la position, la réputation sont d’autres moyens de
satisfaire le besoin de pouvoir.
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d) Une grande confiance en soi
• L’entrepreneur croit fermement en ses capacités et en son
habileté à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés et à relever des
défis.
• Il ne redoute pas de se placer dans des situations où il est
personnellement responsable du succès ou de l’échec d’une
action.
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e) l’acceptation du risque
• L’entrepreneur est capable de déterminer le risque inhérent à
un projet et acceptera ce risque s’il a le sentiment que ses
chances personnelles sont relativement élevées.
• L’acceptation du risque est une dimension fondamentale de
l’entrepreneurship. D’ailleurs, l’entrepreneur choisira un
projet où les chances de succès sont de une sur trois, s’il croit
qu’il a les habiletés et l’expérience nécessaires pour réussir.
• Il évitera toute situation où les résultats dépendent de la chance
ou de l’effort des autres.
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f) Réalisme et optimisme
• L’entrepreneur est un être positif et optimiste qui se concentre
davantage sur ses chances de succès que ses chances de d’échec.
• Il préfère les risques modérés et calculés où les chances de succès
ne sont ni trop minces, ni trop grandes.
• Il a aussi conscience qu’un échec ou un revers puissent survenir, et
s’en servira comme élément d’apprentissage.
• L’entrepreneur est tenace, voire obstiné, à la poursuite des résultats
qu’il s’est fixés. S’il pense qu’il a de bonnes chances pour réussir,
dans un projet, il se concentre sur cet objectif lui apportant tous les
efforts nécessaires et se refusant d’envisager l’échec.
• Il reste résolument positif et sa persévérance est renouvelée à
chaque étape franchie.
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g) Recherche de la réalisation de soi
Le besoin de réalisation de soi ou d’accomplissement serait
satisfait par :
• La recherche de l’excellence (ce qui est fait, est bien
fait), l’excellence pour soi, et selon ses critères à soi.
• Le sentiment de progression: L’entrepreneur veut
exploiter tout son potentiel. Pour ce faire, il recherche
constamment le défi : il veut se mesurer aux projets
difficiles qu’il pense pouvoir réaliser. Il aime faire des
choses nouvelles ou les faire différemment.
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SUITE…
• L’entrepreneur est très compétitif, mais d’abord par
rapport à lui-même. Dans sa démarche de progression, il veut
établir ses propres objectifs et faire tous les efforts pour les
atteindre et même les dépasser. Il veut se surpasser, accroître sa
performance, faire mieux qu’auparavant et améliorer ce qui est
déjà a été fait.
• L’entrepreneur est exigeant pour lui-même, il va consentir
des sacrifices personnels importants (disponibilité à l’entreprise,
vies familiale et sociale réduites, loisirs oubliés) pour mener à
bien ses projets.
• L’entrepreneur peut-être stratège que planificateur
méticuleux: il s’attarde moins aux détails et les méthodes ne
semblent l’intéresser que dans la mesure où elles permettent
d’atteindre les objectifs.
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h) La créativité
• L’entrepreneur éprouve souvent des difficultés lorsque son
entreprise croît car il n’est pas suffisamment intéressé par la
gestion.
• L’entrepreneur préfère les occasions de créer, de faire de
nouvelles choses.
• Or, prendre de bonnes décisions, produire un bien ou un service
de bonne qualité à moindre coût sont des éléments clés du
succès d’une entreprise et les principales préoccupations de tout
gestionnaire.
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i) Tolérance au stress
• Le démarrage d’une entreprise et sa gestion sont source de
beaucoup d’anxiété. Le propriétaire-dirigeant a la
responsabilité de tout et de tous. Sans disposer de toute
l’information précise, il devra prendre les décisions stratégiques
qui orienteront l’avenir de son entreprise.
• Par la suite, il continuera de travailler beaucoup et il conservera
la plus grande partie des responsabilités face aux
engagements qu’ils prendra et aux gens qui travaillent pour
l’entreprise.
• L’incertitude des marchés, les rebondissements imprévus,
l’information difficile à obtenir, la pression des concurrents
alimenteront une part d’incertitude dont il devra s’accommoder
au mieux.
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j) Capacités conceptuelles
• Bien que les entrepreneurs disent apprendre de l’expérience et
qu’ils aiment se confronter au concret, le haut niveau de
perfectionnement des technologies auxquelles les petites
entreprises font désormais appel, exige de leur part des
capacités d’abstraction plus grandes.
• Ils doivent aussi disposer d’un niveau de connaissances
suffisant pour fonctionner à partir des écrits et des symboles
d’une technologie désormais omniprésente.
Remarque :
• Un seul entrepreneur ne possède pas tous ces traits, pas plus
qu’il doit absolument les posséder tous pour obtenir le succès.
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SECTION (2)
Les facteurs et les préalables au succès de
l’entrepreneur
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1. Les facteurs de succès de
l’entrepreneur
• L’analyse d’un grand nombre d’expériences entrepreneuriales permet
de dégager dix facteurs principaux ou éléments clés susceptibles de
faciliter le démarrage d’une entreprise, de soutenir son
développement et de concourir au succès de l’entreprise:
1. la connaissance de soi
2. les caractéristiques personnelles
3. les connaissances en gestion
4. l’expérience technique
5. la connaissance du marché
6. le capital de démarrage
7. le plan d’affaires
8. le choix d’un collaborateur et d’un parrain
9. la localisation
10. la période propice de lancement
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Les facteurs de
succès de
l’entrepreneur
Caractéristiques
1. Connaissance
de soi
L’entrepreneur, par sa personnalité, donne tout son sens au
projet d’entreprise qu’il nourrit. Il doit se connaître à fond avant
de choisir son projet d’entreprise. Ainsi, il aura la capacité de
supporter « l’édifice » à construire, et sera en mesure de
résister aux inévitables pressions.
2. Caractéristiques
personnelles
L’entrepreneur type possède des attitudes, des motivations,
des comportements et des habiletés compatibles avec sa
fonction. L’entrepreneur potentiel qui a appris à se connaître
saura vérifier si son propre profil correspond à celui de
l’entrepreneur type.
3. Connaissances
en gestion
L’entrepreneur est non seulement le propriétaire de son
entreprise, il en est aussi le dirigeant. La personne qui se
connaît à fond et se fait habitée par les qualités d’entrepreneur
augmente ses chances de succès par l’acquisition de
connaissances en gestion, notamment en marketing et en
finance.
Les facteurs de succès de l’entrepreneur (1/ 3)
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4. Expérience
technique
Si un individu ne connaît pas suffisamment le secteur
d’activité dans lequel il se propose de se lancer, il
devrait d’abord tenter d’accumuler une certaine
expérience technique dans ce domaine, ou du moins,
se documenter abondamment sur le sujet.
5. Connaissance
du marché
L’entrepreneur, étant donné qu’il est suffisamment
connu de son marché potentiel, il pourra ainsi réduire
les délais de pénétration du marché et diminuer le
risque de voir ses produits ou services s’avérer peu
conformes à la demande ou au besoin. L’appartenance
à des réseaux de clientèle apparaît primordiale pour
s’assurer qu’on connait bien son marché.
Les facteurs de succès de l’entrepreneur
(2/ 3)
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6. Capital de
démarrage
Le candidat entrepreneur, par son travail et ses économies, devrait
avoir accumulé un certain capital de démarrage. Lorsque son avoir
personnel est insuffisant, il peut solliciter ses proches, ou un
« parrain », afin de combler la différence. Il pourra ensuite demander
aux institutions financières un prêt personnel lui permettant de se
lancer en affaires en toute sécurité.
A l’étape du démarrage, la liquidité est un facteur dont l’importance
dépasse la notion de profit. L’entrepreneur est bien avisé de prévoir
un surplus de liquidité pour corriger rapidement une erreur ou
redresser une stratégie. Le temps joue un rôle déterminant dans le
succès d’une entreprise. La liquidité permet d’endurer et de durer.
7. Plan
d’affaires
L’expérience révèle que les entrepreneurs ayant au préalable
soigneusement planifié leur projet, ont connu le meilleur taux de
réussite, même si le déroulement du projet n’a pas toujours été
fidèle aux prévisions.
Par contre, l’analyse des échecs de maintes entreprises démontre
l’absence de planification. Il est fondamental que l’entrepreneur
établisse son plan d’affaires.
Les facteurs de succès de l’entrepreneur (3/3)
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8. Choix
d’un
collaborate
ur ou d’un
parrain
L’entrepreneur devra se choisir un associé ou un
collaborateur. S’il se connaît bien et s’il a soigneusement
établi les besoins de son entreprise, il pourra alors recruter
plus judicieusement la personne capable de le seconder,
puis, il rassemblera une solide équipe en complément. Le
choix éclairé des collaborateurs et des membres de
l’équipe est indéniablement un élément clé de succès de
l’entreprise, dès le démarrage.
9.
Localisation
L’entrepreneur devrait choisir un environnement favorable à
l’entrepreneurship où règnent une culture et des valeurs
dont profitent les entreprises. Il augmente ainsi ses
chances de progresser et de réussir (commerce ou
service), qui dépendront de l’endroit précis où il établit son
entreprise.
10. Période
propice de
lancement
Un examen poussé des cycles économiques ou saisonniers
permettra d’éliminer les périodes qui pourraient s’annoncer
néfastes ou défavorables à l’entreprise. Le choix de la
meilleure période possible préviendra bien des mauvaises
surprises.
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Les préalables au succès de
l’entrepreneur
1. Le potentiel entrepreneurial
2. La connaissance de soi
3. Le travail de réflexion personnelle
4. L’opinion d’autrui
5. L’heure du bilan
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1. Avoir le
potentiel
entrepreneuri
al
L’entrepreneur modèle est à la recherche d’une réalisation
personnelle, il est motivé, plein d’énergie et de créativité, il a
confiance en lui. Il participe entièrement à la vie de son milieu. Il
aime les risques modérés et veut être indépendant et autonome.
Cet ensemble de caractéristiques ne se trouvent pas chez tous les
entrepreneurs, ce n’est pas non plus toutes les personnes qui les
possèdent.
Ainsi, les personnes aptes doivent s’analyser en force et en
faiblesses de façon à se reconnaître comme entrepreneur et à pallier
leurs déficiences par la formation ou le choix de leur personnel de
direction.
2. Connaitre
soi-même
Connaître ses objectifs et motivations, d’une part, et ses forces et
faiblesses d’autre part. D’où l’importance de prendre conscience de
ce qu’on est, de ce qu’on porte de soi comme potentiel.
Il n’existe pas de recette miracle, mais, l’entrepreneur peut prendre
conscience de lui-même par :
-un examen de son passé
-l’analyse de ses forces et faiblesses
-l’opinion des gens qui le connaissent bien
-des essais de dimensions modestes, à risques minimes.
Les préalables au succès de l’entrepreneur (1/5)
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3. Faire un
travail de
réflexion
personnelle
(1/2)
Une bonne façon d’entreprendre sérieusement l’analyse de ses
forces et faiblesses, est de trouver du temps et un endroit
tranquille pour réfléchir, puis d’écrire sur une feuille de papier
ses idées, ses observations.
L’analyse commence par l’examen du passé. On peut se poser
des questions comme :
- Quels sont les évènements dans le passé qui m’ont marqué ?
- Quelles sont les crises que j’ai traversées (professionnelles,
familiales) ?
- Comment j’ai surmonté ces crises ?
- Quelle était leur influence sur mon comportement ?
- Quelles sont les personnes qui m’ont influencé positivement ou
négativement ? Quel est le résultat de cette influence ?
- Quelles sont les activités professionnelles et sociales qui me
procurent le plus satisfaction ? Le plus d’insatisfaction,
d’angoisse ?
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3. Faire un
travail de
réflexion
personnelle
(2/2)
Par la suite, il s’agit de dresser l’inventaire de ses succès et
échecs, des choses qu’il aime et qu’il n’aime pas.
S’il trouve ce, en quoi il est le meilleur et ce qui procure le plus de
joie, il n’est pas très loin d’y découvrir son projet d’entreprise.
L’entrepreneur doit expliciter son rêve, car il faut avoir un rêve pour
le voir ensuite se réaliser.
Il doit déterminer sa vision de lui-même et de son rôle dans la
société pour analyser ses motivations, les objectifs qu’il veut
atteindre, le genre de vie qu’il veut pour l’avenir, ses aspirations
quant à ses horaires de travail, à l’éducation de ses enfants, à ses
vacances, à sa retraite.
Il doit savoir pour quelle raison il a l’intention de créer son
entreprise, sans oublier de prendre l’avis des personnes de son
entourage
Il faut préciser que l’entrepreneurship demande un certain nombre
de sacrifices. Se lancer en affaires n’est forcément facile surtout
les premières années : avoir une vie transformée, changement
dans le niveau de vie (ne pas avoir un plein salaire parfois),…
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4.
L’opinion
d’autrui
Le travail de réflexion personnelle permet de mettre en
lumière des traits de caractère ou de comportement qui n’ont
pas été découverts auparavant. Cet exercice peut révéler
des aspects cachés de la personnalité de l’entrepreneur.
Dans certains cas, l’entrepreneur peut découvrir une image
déformée de sa personne qui correspond à ses désirs
inconscients.
Dans le but d’éviter ce risque, l’opinion d’une autre personne
est nécessaire. Il s’agit de discuter de lui-même avec des
gens qui le connaissent bien et d’évaluer leur perception de
son tempérament.
Evidemment, l’efficacité de cette démarche repose sur le
jugement et l’expérience des individus et de son attitude lors
des entretiens.
L’entrepreneur doit s’attendre à recevoir des informations
désagréables.
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5.
L’heure
du bilan
Une fois l’analyse de soi faite, il faut maintenant voir si la création
d’une entreprise permettra de satisfaire les motivations de
l’entrepreneur et d’exploiter ses qualités, sans être gêné par ses
défauts. Pour ce faire, il s’agit d’évaluer la contribution que peut
apporter la création d’entreprise à chaque motivation.
En effet, l’entreprise qui sera créée doit répondre à ce que
l’entrepreneur attend de la vie et être en harmonie avec ses
aspirations. Si, au contraire, elle est en opposition avec sa
personnalité, alors, ses buts personnels et ses objectifs seront en
désaccord avec les priorités de son entreprise, et les deux en
souffriront.
L’entrepreneur doit orienter cette entreprise en fonction de son
tempérament. il peut s’apercevoir, après une auto-analyse, qu’il lui
faudra réorienter son projet, accepter des risques mieux adaptés à
sa personnalité, envisager un autre type de projet ou embaucher
des collaborateurs dont les qualités vont pallier à ses faiblesses
Les préalables au succès de
l’entrepreneur (5/5)
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FIN DU CHAPITRE
KHAYATI - 2015/2016
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