Impacts et Défis du Tourisme Solidaire/MiroglioManuel Miroglio
Présentation impartie par le Consultant Manuel Miroglio lors du 1er Forum National du Tourisme Responsable en juin 2010 à Chambéry. Après une analyse du tourisme à l'échelle mondiale, l'auteur démontre les impacts du tourisme solidaire dans les pays en voie de développement et expose les défis à venir de ce segment du tourisme alternatif en plein devenir.
Présentation de notre Masterclass sur la transformation digitale du secteur du tourisme réalisée dans le cadre de notre formation MBA Digital Marketing & Business.
Notre présentation se porte notamment sur l'expérience qui est aujourd'hui un élément clé du parcours client.
Auteurs de cette présentation : Mari Kitatani, Valeria Riso, Kenza Chraibi et Camille Mouret.
Quelle nouvelle organisation de la création de la valeur se dessine dans le contexte du Web collaboratif, des réseaux sociaux, de la mobilité et de l’accès aux réseaux haut débit ? Comment repenser l’articulation entre services culturels et tourisme ?
Dans le cadre de son programme de recherche sur les nouvelles technologies culturelles et éducatives et sur les nouvelles formes d’adresse au public, l’IRI (l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou) propose de focaliser les axes de réflexion de ce séminaire pour 2008-2009 sur les technologies collaboratives en collaboration avec le projet ADONIS/CNRS Anthroponet (accès et valorisation des archives muséales) et le projet THD Cap
Digital (Pratiques culturelles sur les réseaux haut débit). Le principe de ce séminaire est de confronter expériences muséales et réflexions théorique et scientifique en analysant à chaque séance l’impact des nouveaux dispositifs d’adresse au public sur les pratiques muséales.
Impacts et Défis du Tourisme Solidaire/MiroglioManuel Miroglio
Présentation impartie par le Consultant Manuel Miroglio lors du 1er Forum National du Tourisme Responsable en juin 2010 à Chambéry. Après une analyse du tourisme à l'échelle mondiale, l'auteur démontre les impacts du tourisme solidaire dans les pays en voie de développement et expose les défis à venir de ce segment du tourisme alternatif en plein devenir.
Présentation de notre Masterclass sur la transformation digitale du secteur du tourisme réalisée dans le cadre de notre formation MBA Digital Marketing & Business.
Notre présentation se porte notamment sur l'expérience qui est aujourd'hui un élément clé du parcours client.
Auteurs de cette présentation : Mari Kitatani, Valeria Riso, Kenza Chraibi et Camille Mouret.
Quelle nouvelle organisation de la création de la valeur se dessine dans le contexte du Web collaboratif, des réseaux sociaux, de la mobilité et de l’accès aux réseaux haut débit ? Comment repenser l’articulation entre services culturels et tourisme ?
Dans le cadre de son programme de recherche sur les nouvelles technologies culturelles et éducatives et sur les nouvelles formes d’adresse au public, l’IRI (l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou) propose de focaliser les axes de réflexion de ce séminaire pour 2008-2009 sur les technologies collaboratives en collaboration avec le projet ADONIS/CNRS Anthroponet (accès et valorisation des archives muséales) et le projet THD Cap
Digital (Pratiques culturelles sur les réseaux haut débit). Le principe de ce séminaire est de confronter expériences muséales et réflexions théorique et scientifique en analysant à chaque séance l’impact des nouveaux dispositifs d’adresse au public sur les pratiques muséales.
e-tourisme : les outils de communication web 2.0 dans la stratégie marketing ...Philippe Fabry
Les internautes sont de plus en plus acteurs sur Internet. Ils se sont progressivement emparés de ce nouvel instrument. De simples consommateurs de l’information, ils sont devenus des créateurs d’informations. C’est le passage d’un média de masses à un média des masses. Le tourisme est fortement impacté par les réseaux sociaux et le mouvement dit du « web 2.0 ». Cela se traduit par une profonde évolution dans la relation entre producteurs et consommateurs. Le web 2.0 bouleverse ainsi les relations entre les marques et leurs clients. Aujourd’hui, les internautes peuvent influencer des comportements, de même qu’ils peuvent contribuer à faire fructifier ou à anéantir les efforts de commercialisation.
Les professionnels du tourisme, opérateurs, institutionnels du tourisme, n’ont d’autre choix que de repenser profondément leurs stratégies marketing et de communication pour intégrer cette nouvelle relation avec les touristes. Quels sont les nouveaux services à proposer aux consommateurs dans le cadre de cette nouvelle relation ? Quels sont les nouveaux leviers marketing en matière de promotion ? Quelle est l’incidence sur l’organisation ? Comment gérer sa présence en ligne ?
Historique du Tourisme Durable en France et à l'international.
Précision des concepts et formes de tourisme durable
Analyse des études récentes sur la visibilité et l'image du tourisme durable
Responsabilité Sociétale de l'Entreprise Touristique - Présentation générale
Cas d'école: Groupe Accor
International Tourism Fair Madagascar 2012 (ITM) aux 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique:
L'importance du développement d'un tourisme durable à Madagascar
La notion de marketing territorial est intimement liée à celle d'intelligence territoriale. Pour comprendre quelles sont les actions et dispositifs de veille qui doivent être mis en oeuvre, il est nécessaire de comprendre quelles sont les cibles des agences de développement économique.
Lors du salon International Tourism Fair Madagascardes 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique, la question de l’importance du développement d’un Tourisme Durable à Madagascar a été posée.
Apparu en 1998, le e-tourisme est aujourd'hui un mode de promotion et de réservation incontournable dans
les secteurs du tourisme et du voyage.
Conférence ITM 2013
Les entreprises du secteur touristique se trouvent face à l’obligation de suivre les évolutions afin de répondre à la demande de consommateur marocain. d'ou l'importance de monter dans la grande vague du digital !
Pour plus de détaille suivez le lien suivant : http://buff.ly/2u6mL9Q
e-tourisme : les outils de communication web 2.0 dans la stratégie marketing ...Philippe Fabry
Les internautes sont de plus en plus acteurs sur Internet. Ils se sont progressivement emparés de ce nouvel instrument. De simples consommateurs de l’information, ils sont devenus des créateurs d’informations. C’est le passage d’un média de masses à un média des masses. Le tourisme est fortement impacté par les réseaux sociaux et le mouvement dit du « web 2.0 ». Cela se traduit par une profonde évolution dans la relation entre producteurs et consommateurs. Le web 2.0 bouleverse ainsi les relations entre les marques et leurs clients. Aujourd’hui, les internautes peuvent influencer des comportements, de même qu’ils peuvent contribuer à faire fructifier ou à anéantir les efforts de commercialisation.
Les professionnels du tourisme, opérateurs, institutionnels du tourisme, n’ont d’autre choix que de repenser profondément leurs stratégies marketing et de communication pour intégrer cette nouvelle relation avec les touristes. Quels sont les nouveaux services à proposer aux consommateurs dans le cadre de cette nouvelle relation ? Quels sont les nouveaux leviers marketing en matière de promotion ? Quelle est l’incidence sur l’organisation ? Comment gérer sa présence en ligne ?
Historique du Tourisme Durable en France et à l'international.
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International Tourism Fair Madagascar 2012 (ITM) aux 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique:
L'importance du développement d'un tourisme durable à Madagascar
La notion de marketing territorial est intimement liée à celle d'intelligence territoriale. Pour comprendre quelles sont les actions et dispositifs de veille qui doivent être mis en oeuvre, il est nécessaire de comprendre quelles sont les cibles des agences de développement économique.
Lors du salon International Tourism Fair Madagascardes 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique, la question de l’importance du développement d’un Tourisme Durable à Madagascar a été posée.
Apparu en 1998, le e-tourisme est aujourd'hui un mode de promotion et de réservation incontournable dans
les secteurs du tourisme et du voyage.
Conférence ITM 2013
Les entreprises du secteur touristique se trouvent face à l’obligation de suivre les évolutions afin de répondre à la demande de consommateur marocain. d'ou l'importance de monter dans la grande vague du digital !
Pour plus de détaille suivez le lien suivant : http://buff.ly/2u6mL9Q
El documento describe el potencial del turismo de naturaleza en México, los desafíos que enfrenta y algunas iniciativas innovadoras. México tiene una gran biodiversidad y riqueza cultural que lo posicionan como un destino turístico importante a nivel mundial. Sin embargo, el turismo de naturaleza enfrenta desafíos como la falta de coordinación, infraestructura inadecuada y sobreexplotación de recursos. Algunas iniciativas comunitarias han logrado conciliar la conservación ambiental con el desarrollo económico local de
El documento proporciona instrucciones para crear una presentación de PowerPoint sobre personajes de una historia narrativa. La historia narra cómo Marge Simpson es secuestrada por Bender el robot y llevada al futuro. Homero y Bart viajan a través de una puerta estelar para rescatar a Marge, donde Homero es sorprendido por Bender pero Bart lo defiende.
Este documento describe las características naturales únicas del sur de Argentina, incluyendo el Hielo Continental de la cordillera Austral que se extiende 350 km y fue declarado Patrimonio de la Humanidad. El glaciar Perito Moreno es el más famoso, con un frente de 5 km y sobresaliendo 60 metros sobre el Lago Argentino, desprendiendo grandes bloques de hielo azulado que caen estrepitosamente en el lago. Estas masas de hielo forman témpanos con formas caprichosas que deambulan por el lago
Este documento resume las lecciones que se aprenden con el tiempo sobre el amor, las relaciones y la vida. En pocas oraciones, enseña que con el tiempo uno aprende a no depender de otros para la felicidad, a construir el presente y aceptar el pasado, y que cada experiencia e interacción es única e irrepetible.
El documento resume los conceptos clave de la sociedad de la información, incluyendo el conocimiento como un bien intangible y acumulable, las tecnologías de la información y la comunicación, y los desafíos de la brecha digital y la inclusión digital para aprovechar las oportunidades que brinda esta sociedad basada en la información.
Un científico pasaba tiempo en su laboratorio buscando soluciones a los problemas del mundo. Un día, su hijo de 7 años lo interrumpió queriendo ayudar. El científico le dio un rompecabezas del mapa mundial para distraerlo, calculando que le llevaría 10 días terminarlo. Horas después, el niño anunció haberlo completado. Sorprendido, el científico descubrió que efectivamente el mapa estaba reconstruido. El niño explicó que al darle vuelta a las piezas, vio
La fotografía que aparece en varios cuadros del Colegio es de Sor María Eugenia de Jesús, una religiosa que vivió en el siglo XIX y fundó la congregación de las Hermanas de la Asunción en Perú.
El documento habla sobre el envejecimiento y la sexualidad en la vejez, mencionando cómo usar condones después de los 50 años y los riesgos en el baño. Contiene bromas entre amigos sobre la edad y la capacidad sexual, y concluye destacando la importancia de disfrutar la vida a cualquier edad.
Este documento presenta estrategias didácticas para guiar a los estudiantes en la búsqueda de información en Internet, incluyendo la implementación de cazas de tesoros. Las cazas de tesoros son investigaciones guiadas por el docente usando páginas web seleccionadas sobre un tema curricular. Permiten iniciar a los estudiantes en la indagación y organización de información en Internet de manera fácil de implementar en clase con las TIC.
El documento define varios términos relacionados con la tecnología de la información y la comunicación (TIC). Define informática, Internet, redes de computadoras, programadores, usuarios, World Wide Web, blogs, wikis, YouTube, wireless y RSS.
Rosa era una mujer de 87 años que decidió estudiar en la universidad. A pesar de su edad avanzada, hizo amigos fácilmente entre los estudiantes y profesores con su actitud positiva y su deseo de aprender. En su discurso de graduación, Rosa enseñó que es importante mantener los sueños y el humor para seguir siendo feliz a cualquier edad, y que envejecer físicamente es diferente a dejar de crecer internamente. Aunque murió poco después de graduarse, Rosa inspiró a miles de personas con su ejemplo de que
El documento describe la importancia del Bloque PACIE en un aula virtual. El Bloque PACIE es la sección más importante porque es el eje de la interacción y el conocimiento cooperativo entre los estudiantes. Se divide en tres secciones: información sobre el curso, comunicación a través de foros, e interacción social y apoyo entre los estudiantes. El Bloque PACIE gestiona el movimiento dentro del curso y organiza la experiencia de aprendizaje.
El profesor les ofreció café a un grupo de exitosos profesionales que se quejaban del estrés. Les pidió escoger una taza para servirse, notando que escogieron las más bonitas primero. Explicó que aunque la taza no cambia la calidad del café, buscan lo mejor para sí mismos, causando problemas. La vida es el café, mientras que trabajos y posiciones son las tazas que no definen realmente la calidad de vida. Aconsejó vivir de forma sencilla y disfrutar el café en lugar de enfoc
International Tourism Fair Madagascar (ITM) aux 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique:
Comment le tourisme éthique
conjugue développement économique et épanouissement des populations ?
Le tourisme est un des principaux secteurs économiques au niveau mondial : il représente 500 milliards de dollars et 250 millions d'emplois. Mais ses revenus sont souvent inéquitablement répartis et l'environnement pâtit des déplacements de masse qu’il suscite.
Quelle alternative offre le « tourisme durable » et comment concilier les trois « P » de la durabilité (people, planet, profit) avec celui de « plaisir » ?
International Tourism Fair Madagascar 2012 (ITM) aux 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique:
Comment le tourisme éthique
conjugue développement économique et épanouissement des populations ?
International Tourism Fair Madagascar 2012 (ITM) aux 3ès Assises internationales du Tourisme Durable et Ethique:
Quel tourisme pour les pays en développement, problématiques et acteurs
Par Gilles Béville, Président ATES
Tourisme & Coopération internationale
Présentation du cadre de la coopération technique et financière
Comment est utilisé le tourisme, comme un outil de lutte contre la pauvreté et d'atteinte des objectifs millénaires pour le développement.
Coopération internationale, bilatérale.
Coopération décentralisée
Coopération et société civile
une étude d'article intitulée "Communication, tourisme et développement territorial :
l’exemple des GSOURS du sud-est tunisien" de Mouna EL GAIED et Vincent MEYER, faite sous forme d'un exposé dans le cadre de la matière Fondements et Enjeux de l'intelligence territoriale.
Le tourisme est une des activités qui devrait connaître une croissance régulière et spectaculaire pour les trente années à venir. Ce développement, qui devrait générer des rééquilibrages inter continentaux, interroge sur les impacts de ces activités.Quelles réponses apportées à ces défis ? Comment permettre un développement touristique au profit durable des territoires et des populations ? Intervenants : Hugues Beesau - Rhône-Alpes Tourisme / Philippe Bernez - Stations Vertes
Plus d'infos : http://www.rhonetourisme.com
Le Comptoir OCTO - Équipes infra et prod, ne ratez pas l'embarquement pour l'...OCTO Technology
par Claude Camus (Coach agile d'organisation @OCTO Technology) et Gilles Masy (Organizational Coach @OCTO Technology)
Les équipes infrastructure, sécurité, production, ou cloud, doivent consacrer du temps à la modernisation de leurs outils (automatisation, cloud, etc) et de leurs pratiques (DevOps, SRE, etc). Dans le même temps, elles doivent répondre à une avalanche croissante de demandes, tout en maintenant un niveau de qualité de service optimal.
Habitué des environnements développeurs, les transformations agiles négligent les particularités des équipes OPS. Lors de ce comptoir, nous vous partagerons notre proposition de valeur de l'agilité@OPS, qui embarquera vos équipes OPS en Classe Business (Agility), et leur fera dire : "nous ne reviendrons pas en arrière".
OCTO TALKS : 4 Tech Trends du Software Engineering.pdfOCTO Technology
En cette année 2024 qui s’annonce sous le signe de la complexité, avec :
- L’explosion de la Gen AI
-Un contexte socio-économique sous tensions
- De forts enjeux sur le Sustainable et la régulation IT
- Une archipélisation des lieux de travail post-Covid
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L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...
Le tourisme solidaire et responsable
1. Le tourisme solidaire et responsable
I – Idéologie du tourisme solidaire et responsable
1.Du tourisme au tourisme solidaire et responsable
Définition
2.Le tourisme solidaire : levier de développement
3.L’enjeu de l’organisation de l’offre
La sensibilisation du public
4.Agir pour un tourisme responsable – L’ambition
d’ATR
Evolution de la réflexion
2. I – Idéologie du tourisme solidaire et responsable
1.Du tourisme au tourisme solidaire et responsable
À l’instar du tourisme rural, le tourisme solidaire et responsable (Expression qu’il ne faut pas
confondre avec écotourisme, tourisme durable…) est né d’une réflexion sur l’offre. Et, comme lui, il trouve
déjà et trouvera encore sa clientèle, seule garante de sa pérennité.
Tourisme solidaire et responsable : toute l’ambiguïté du concept vient de la juxtaposition de ces deux
qualificatifs.
Le tourisme solidaire, d’un côté, est une forme très aboutie de développement local, dans laquelle
le respect de l’identité des territoires, la démocratie participative et la solidarité s’enrichissent
mutuellement. Les réflexions menées sur cette forme de tourisme, les expérimentations réalisées tendent
parfois à une confusion des genres. Mais ils sont un véritable levier économique, ont un ancrage social et
participent de la préservation du patrimoine naturel et culturel.
Le tourisme responsable, de l’autre, est né de la prise de conscience, par les opérateurs émetteurs
de tourisme, du côté prédateur de leur activité. Des associations de tourisme et certains opérateurs
marchands s’engagent publiquement à changer leur pratique, à soutenir des projets locaux dans les
destinations…, afin d’aider les habitants de ces pays à se développer. Une telle attitude est “normale”
venant du secteur associatif (c’est, pour certaines de ces associations, au cœur de leur objet), elle est plus
surprenante venant de la sphère marchande… Mais, dans ce domaine, tout peut arriver…
Pour sortir de cette ambiguïté de l’offre, il faut en appeler au client. Car cette offre de voyages
ou de séjours en France, en Afrique ou en Amérique latine, correspond à une véritable demande, petite
mais réelle, en Europe et en Amérique du Nord. Elle engendre des bénéfices pour ceux qui l’organisent.
Les voyagistes n’en font pas mystère, mais les associations ne les dédaignent pas, loin s’en faut.
Tout comme le tourisme rural a démarré comme une source de développement local et est devenu
par ce biais une offre qui a trouvé sa clientèle (qui se consolide année après année), le tourisme solidaire
et responsable doit pouvoir “enrichir” leurs promoteurs et leurs organisateurs.
C’est d’autant plus souhaitable que le tourisme, on le sait, est un excellent moyen pour faire
avancer les mentalités, les expérimentations, les innovations en tout genre. On l’a vu pour la sensibilité à
la nature, on le voit pour la démarche du développement durable, pour l’intérêt des entreprises à intégrer
les économies d’énergie et d’eau dans leur gestion au quotidien. Le tourisme solidaire et responsable a
un avenir comme tourisme et il faut s’en réjouir.
Définition
La terminologie du tourisme est extrêmement variée et non figée. Nous allons tenter néanmoins,
en nous appuyant sur les réflexions existantes (et notamment celles de l’Unat), de tenter de clarifier les
concepts mis en avant par chacune des expressions couramment utilisées pour décrire les différentes
formes d’un tourisme “autrement”.
Le tourisme solidaire pense le tourisme comme moyen de développement local. “Le “tourisme
solidaire ”introduit une notion de solidarité entre le touriste et les populations d’accueil. Il peut revêtir
3. plusieurs aspects comme, par exemple, le soutien à un projet de développement ou la participation à un
fonds d’entraide. Il s’inscrit dans la durée afin de garantir la pérennité des actions de solidarité.”
2.Le tourisme solidaire : levier de développement
Nous allons également poursuivre la réflexion et l’investissement dans les initiatives nationales et
internationales de structuration des opérateurs de tourisme solidaire (PFCE, Unat, LVT, CRID), ainsi que le
travail de sensibilisation au commerce équitable et aux échanges Nord-Sud, via les filières de la
coopération décentralisée et de l’économie solidaire.
Dans le cadre de la politique de coopération internationale, des actions se mettent en place
progressivement afin de soutenir le développement de l’offre dans les pays les moins avancés
Le tourisme est la première industrie planétaire. Avec 694 millions de touristes en 2003, ce
secteur représente 12 % du PIB mondial et 200 millions d’emplois (8 %). L’Organisation mondiale du
tourisme prévoit 1milliard de touristes en 2010. Si la situation internationale récente a entraîné une baisse
de 1,2 % des arrivées de touristes internationaux en 2003 (guerre en Irak, Sras, conjoncture économique
déprimée), le secteur ne s’est pas effondré et a prouvé sa grande élasticité, expliquée, selon Francesco
Frangialli, secrétaire général de l’OMT, “par le besoin incompressible de voyages et de loisirs qui
caractérise les consommateurs de la société post-industrielle”. Cette baisse a, par ailleurs, principalement
touché la région Asie-Pacifique et l’Amérique du Nord. La zone Afrique a, de son côté, connu une
progression de 5 %.
Mais ce tourisme international est d’abord l’affaire des pays du Nord. Ce sont eux qui drainent
plus de 75 % des flux touristiques et des recettes correspondantes et ce sont les entreprises du nord qui
investissent au sud. Il s’agit d’un tourisme de masse fondé sur des investissements lourds en infrastructures.
Le secteur se caractérise par une forte concentration spatiale des investissements et par une forte
concentration économique, entre les mains de quelques groupes qui interviennent à l’échelle mondiale.
Dans un processus accéléré de mondialisation, ces acteurs lourds du tourisme de masse
“colonisent” de nouveaux espaces, jusqu’alors préservés des flux touristiques, et les populations qui y
vivent. Si certaines retombées (apports en devises, création d’emplois, génération de revenus ou
amélioration de la balance commerciale) sont réelles pour les pays du sud, elles bénéficient à une
minorité. Par ailleurs, les effets négatifs sont considérables, qui vont de la dégradation des sites à
l’homogénéisation culturelle, en passant par la spéculation foncière, le renchérissement des prix locaux,
l’exploitation de la main-d’œuvre ou le tourisme sexuel.
Le souci de circonscrire les dégâts imputables à un tourisme “prédateur” pour les populations du
sud s’est traduit, depuis quelques années, par diverses initiatives : élaboration du Code mondial d’éthique
du tourisme par l’OMT, mise en place, par des voyagistes, de la Charte du voyageur (qui a évolué en
label ATR, Agir pour un tourisme responsable), élaboration de la Charte éthique du tourisme par le
gouvernement français, apparition de projets de développement d’un tourisme équitable et solidaire
dans divers pays du monde, mis en place par des ONG, du sud comme du nord, ou par quelques tour-
opérateurs.
À l’étranger (Angleterre, Allemagne, Suisse, Italie…), les initiatives se multiplient, des réseaux se
constituent. En parallèle, on constate que la demande touristique mondiale évolue en fonction des
changements socioculturels profonds que connaissent les sociétés développées, avec notamment une
attention de plus en plus forte aux effets et retombées de l’acte d’achat et de consommation. Cela se
traduit par de nouveaux comportements des touristes et par une demande différente en matière de
4. produits. Une part croissante de voyageurs (environ 5 % du marché, selon les pays) recherche des
voyages plus “éthiques” permettant une réelle découverte des autres et une plus juste répartition des
retombées financières des séjours.
Démarrées il y a trois décennies en France, des formes de tourisme jugées marginales à leur
début ont permis d’explorer de nouvelles approches du tourisme, moins agressives, plus durables. Elles
ont à la fois rencontré un public (en devenant des marchés à part entière) et fait évoluer la réflexion et
les pratiques de l’en- semble de la profession (vers un tourisme plus durable). Il s’agit du tourisme rural
et du tourisme social qui ont en commun leur attachement à la dimension humaine de la relation touristique
et son accroche aux territoires d’accueil, dans une perspective de développement global.
Les fondements communs de ces formes de tourisme responsable et solidaire peuvent se résumer
ainsi: tous les acteurs du tourisme responsable ont pour objectif de contribuer au développement des
populations d’accueil ; ce développement passe par la viabilité économique des projets et la
maximisation des flux financiers en direction des populations d’accueil, la valorisation des patrimoines
culturels et naturels des territoires concernés, l’implication à tous les stades du projet des populations
locales qui gardent la maîtrise des opérations liées à la mise en valeur touristique de leurs territoires, la
minimisation des impacts négatifs tant sur l’environnement que sur les cultures.
Ces formes de tourisme apparaissent aujourd’hui, en particulier dans le cadre du développe-
ment des PED (pays en développement), comme un catalyseur possible de ce développement grâce à la
démarche bottom- up favorisant la participation des populations et à l’implication forte de la notion de
territoire obligeant ainsi à une vision systémique du développement.
C’est vers la diffusion et la promotion de ces démarches que la Direction générale de la
Coopération internationale et du Développement, en partenariat avec la Direction du Tourisme et avec
la société civile concernée, s’est engagée.
3.L’enjeu de l’organisation de l’offre
Organiser l’offre, lui donner une plus grande visibilité, sensibiliser le grand public à ce type de
tourisme… Telles sont les principales actions mises en œuvre par l’Unat, soutenue par les pouvoirs publics,
en faveur d’un tourisme solidaire et responsable.
Les associations membres de l’Unat défendent l’idée que le tourisme est un partage entre touristes
et populations locales. C’est donc tout naturellement que l’union s’est impliquée dans le soutien au tourisme
solidaire et responsable. L’action a démarré véritablement en 2001 quand Michelle Demessine, alors
secrétaire d’État au Tourisme, a organisé une réunion rassemblant tous les acteurs (associations, ONG,
tour-opérateurs…) qui s’auto-définissaient comme faisant du tourisme solidaire.
Un comité coordinateur du tourisme solidaire et responsable a été mis en place, dont la première
action a été l’élaboration d’une brochure, intitulée D’autres voyages, du tourisme à l’échange, financée
par le ministère des Affaires étrangères, le secrétariat d’État au tourisme et la Délégation
interministérielle à l’innovation sociale et à l’économie sociale. L’Unat fut chargé de la réalisation de cette
brochure, tirée à 20 000 exemplaires, qui recensaient les initiatives existantes. Largement distribuée
auprès des partenaires sociaux, de comités d’entreprise, du tissu associatif, des membres de l’Unat, des
établissements scolaires…, elle a suscité beaucoup d’intérêt de la part des médias et d’un public “militant”
a priori sensibilisé.
Sa réalisation a également été l’occasion de poser les premières définitions du tourisme solidaire
et responsable. L’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le
respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources
5. générées en sont les fondements. L’objectif est d’amener le tourisme à une forme de solidarité concrète
avec les populations visitées, comme le soutien à un projet de développement ou la participation à un
fonds d’entraide, en s’inscrivant dans la durée et la pérennité.
À la suite de cette opération, nous avons continué à travailler et l’Unat, en partenariat avec la
CPTR (Conférence permanente du tourisme rural), est à l’origine de la création, en décembre 2003, de
la Commission nationale du tourisme responsable et solidaire, qui réunit une cinquantaine d’associations,
d’ONG et les ministères des Affaires étrangères, du Tourisme, de l’Agriculture, de l’Écologie et du
Développement durable. Son objectif principal consiste à : être le lieu de rencontre et d’échange entre
les acteurs et partenaires impliqués dans le secteur du tourisme responsable et solidaire (préparation
d’avis et de propositions visant à développer le tourisme responsable et solidaire, mise en en place
d’actions communes) ; être un interlocuteur privilégié des partenaires publics et sociaux.
La réalisation d’une nouvelle brochure est prévue pour 2005. Elle présentera quelques dizaines
de structures. Seront présentés les opérateurs spécialisés en tourisme, mais aussi les structures relais (qui
mènent une activité de soutien à des projets de tourisme solidaire nés dans les pays émergents) et les
structures d’appui (qui contribuent à la promotion et la commercialisation de voyages de tourisme
solidaire dont ils ne sont pas forcément les initiateurs).
Pour mieux identifier l’offre, un comité de pilotage a entamé un travail de repérage et
d’identification des opérateurs, qui ont ensuite été interrogés sur la base d’une grille d’analyse des
voyages solidaires et responsables, rédigée en collaboration avec les opérateurs de tourisme solidaire
membres de l’Unat.
Cette grille, qui permet de mieux cerner le contexte et le contenu des voyages, s’applique à
chaque produit et s’articule autour de cinq éléments fondamentaux : la préparation au voyage, la
dimension économique, la dimension sociale, la dimension environnementale la dimension de
développement local. Il ne s’agit pas aujourd’hui d’établir un label. Une évolution dans ce sens ne sera
envisageable qu’après la mise en place d’un système de contrôle et de suivi des différents projets dans
les pays d’accueil. La mise en place, en France et en Europe, d’un label du tourisme solidaire et
responsable est l’une des préoccupations majeures des acteurs du secteur.
Au-delà de la participation aux réflexions de la Commission nationale du tourisme responsable
et solidaire, l’Unat est partie prenante de l’organisation d’événements liés au tourisme solidaire et
responsable, comme le Forum international du tourisme solidaire et du développement durable, qui a eu
lieu à Marseille en septembre 2003, et le séminaire Tourisme social et solidaire au Mali, qui s’est tenu à
Bamako en mars 2003.
La sensibilisation du public
Il y a également un attachement à sensibiliser le public à la notion de tourisme responsable et
solidaire, que ce soit à l’occasion des salons auxquels nous participons ou lors des soirées tourisme
solidaire et responsable qui sont organisées avec la boutique de commerce éthique et équitable Alter
Mundi.
Il existe également des modules de sensibilisation au tourisme solidaire et responsable aux
comités d’entreprise et, de façon ponctuelle et sur demande, nous pouvons être amenés à intervenir dans
des écoles, auprès des délégations internationales, dans le cadre de formations…
Parallèlement, l’Unat a été chargée de réaliser une étude sur la clientèle potentielle de ce type
de tourisme. Cette étude, lancée et financée par le ministère des Affaires étrangères, sera terminée au
début 2005. Elle s’appuie notamment sur une enquête, menée par la Sofres dans le cadre de l’enquête
6. sur les modalités de départ en vacances, auprès de 400 personnes parties au moins une fois à l’étranger
au cours des cinq dernières années. L’objectif est de mieux connaître la demande potentielle : comprendre
ce qu’il y a dans l’imaginaire des gens quand on leur parle de tourisme solidaire, quelle définition ils en
donnent ; savoir ce qu’ils en attendent ou en attendraient, ce qui pour eux est le plus important dans un
voyage, l’environnement, les gens, le développement local…
Ces travaux permettront aux acteurs du tourisme solidaire et responsable d’affiner leur
communication, avant d’en tirer les enseignements en termes de produits. Pour l’heure, certes la presse
s’intéresse de plus en plus à ce type de voyage, mais cette forme de tourisme reste encore très marginale.
Peut-être faudrait-il, et c’est l’étude qui le dira, sortir de l’image “militante” véhiculée par le tourisme
solidaire et responsable.
Une grande faiblesse du tourisme solidaire et responsable réside dans sa commercialisation. Une
possibilité serait de concentrer la commercialisation de ces voyages dans une centrale de réservation, ou
encore de lancer une opération par laquelle certains voyagistes et distributeurs parraineraient un produit
de tourisme solidaire bien structuré, en le commercialisant par leurs propres réseaux.
En France, le tourisme responsable et solidaire souffre encore d’un manque de visibilité et de
force commerciale. En Italie, où la commercialisation des produits de tourisme solidaire et responsable
est centralisée, la demande dépasse aujourd’hui largement l’offre. Le tourisme solidaire et responsable
y constitue un véritable marché, en pleine expansion. Ce n’est encore véritablement le cas en France. Les
actions menées en vue de l’organisation et de la communication sur l’offre de tourisme responsable et
solidaire ont pour objectif qu’il le devienne d’ici à quelques années.
4.Agir pour un tourisme responsable – L’ambition
d’ATR
Convaincus que l’avenir du tourisme passe par une responsabilisation des opérateurs et des
voyageurs, une douzaine de voyagistes ont créé un label très exigeant, le label ATR. Celui-ci vise à
harmoniser leurs pratiques professionnelles et à faire partager leurs valeurs.
Conscients que, si les activités touristiques ont des retombées souvent bénéfiques sur le
développement des pays et des populations visités, elles peuvent également avoir des effets pervers et
non souhaités sur les équilibres sociaux, culturels et environnementaux de ces pays, plusieurs opérateurs
du tourisme, particulièrement sensibilisés par ces problématiques, ont décidé de travailler ensemble pour
formaliser et harmoniser les valeurs communes qui les animent et leurs pratiques professionnelles.
L’esprit d’ATR naît en 1997. À cette époque, Atalante, voyagiste spécialisé dans les voyages à
thème et la randonnée, met en place sa propre Charte éthique du voyageur, en partenariat avec Lonely
Planet, Trek Magazine et Grands Reportages. Dès lors, de plus en plus de tour-opérateurs spécialisés
s’engagent, avec plus ou moins de sincérité, dans une démarche de tourisme “éclairé”: soutien aux ONG
de développement, actions environnementales… En 2001, à l’initiative de Trek Magazine, est créé, à
l’occasion du Salon mondial du tourisme (SMT), un premier groupe de travail, dont l’objectif est de
réfléchir à l’extension et à la diffusion de cette charte initiale, afin d’en faire un véritable “code de
conduite du voyagiste”. La mise en place de ce code de bonne conduite se révèle plus difficile que prévu,
des rivalités naissent entre “vrais” et “faux” défenseurs du tourisme durable. Certains accusent même
Atalante de n’avoir d’objectifs que commerciaux, alors que le voyagiste s’implique activement dans ce
projet, à fonds perdus, depuis de nombreuses années. Peu importe, la mise en commun de démarches
constructives est lancée.
7. Evolution de la réflexion
En mars 2002, à l’occasion du SMT, le ministère du Tourisme invite les voyagistes à s’engager
dans une démarche professionnelle plus “écotouristique”. En septembre, après le sommet mondial de
l’écotourisme à Québec, l’AFIT (Agence française de l’ingénierie touristique) joue un rôle fédérateur
essentiel, en réunissant tous les partenaires concernés pour faire avancer dans la réflexion. Très
rapidement, avec le soutien financier de l’Agence et du ministère de l’Écologie et du Développement
durable, le projet est relancé, une mission est confiée au cabinet d’études L&R afin de faire avancer les
travaux.
En mars 2004, un petit nombre de voyagistes, pour la plupart issus du milieu de la randonnée et
de la haute montagne, créent une l’association ATR, Agir pour un tourisme responsable, dont l’objet est
“d’agir par tous les moyens légaux pour la mise en œuvre et la promotion d’un tourisme responsable et
en particulier pour que les équilibres sociaux, culturels et environnementaux dans les pays d’accueil soient
respectés”.
L’association, qui au départ compte dix membres (douze à ce jour), est ouverte aux professionnels
du tourisme ayant la même philosophie : le profit seul ne les satisfait pas et ils partagent des valeurs
fortes fondées sur le respect, la solidarité, la qualité. Ils sont tous convaincus que, pour durer, dans l’intérêt
de toutes les parties, le tourisme doit être responsable. L’association s’est fixée comme mission
d’harmoniser les pratiques professionnelles, via un label dont l’objectif est de : impliquer et respecter les
populations locales dans leur développement, minimiser l’impact de l’activité des voyagistes sur
l’environnement, favoriser la préservation du patrimoine culturel et naturel, être respectueux de la
clientèle, appliquer à sa propre structure ce que ATR préconise à ses partenaires. Ce label a pour
vocation de faire prendre conscience aux membres d’ATR de leur influence et leur impact sur les
destinations, et leur permettre de s’inscrire dans une démarche de tourisme responsable, depuis la
conception des voyages en France jusqu’à leur réalisation sur place. Il permettra également aux membres
d’ATR, sur un marché concurrentiel et proposant des prestations inégales, de s’inscrire dans une démarche
volontaire de progrès et d’être reconnus comme tel.
Un cahier de critères du label a été élaboré, qui est appelé à s’enrichir et à évoluer en
s’adaptant aux milieux et aux partenaires concernés et impliqués. Il s’articule autour de valeurs, de
principes de travail, de critères vérifiables. À chaque principe est associé un critère obligatoire, les autres
critères étant notés.
En devenant membre d’ATR, le voyagiste dispose de deux ans pour respecter l’ensemble de ces
critères. Ce n’est qu’une fois cet objectif atteint, et après s’être soumis au comité de contrôle (externe et
indépendant), qu’il pourra se prévaloir du label et le communiquer auprès de sa clientèle. Les critères
sont très contraignants, à la fois pour le fonctionnement interne de la structure, mais aussi pour les relations
tant avec les prestataires extérieurs (qui sont encore aujourd’hui sur la défensive), qu’avec les clients,
pourtant déjà acquis à la problématique. Cette implication crée, dans un premier temps, davantage de
devoirs qu’elle n’offre de droits.
Bien évidemment, ATR s’est d’abord constitué autour de l’éthique personnelle des chefs
d’entreprise qui composent l’association. Mais, au-delà, la démarche de ces entreprises s’inscrit clairement
dans la volonté de développer une véritable offre de tourisme responsable, répondant à un tourisme de
qualité.
C’est en cela que la démarche d’ATR est importante pour l’avenir. Ce n’est pas une démarche
utopiste, qui pourrait être remise en cause lors du départ des chefs d’entreprise actuels ou en cas de crise
8. économique grave. La démarche ATR est une démarche qui s’inscrit dans une logique économique même
si, il faut bien le reconnaître, les efforts consentis en faveur d’un tourisme responsable ne devraient porter
leurs fruits qu’à moyen ou long terme.
Le tourisme responsable part de l’émetteur (le voyagiste, qu’il soit marchand ou non). Il est né de
la prise de conscience que l’opérateur est “responsable” des effets du tourisme sur la population et sur
l’environnement.
“Le tourisme solidaire et responsable regroupe les formes de tourisme “alternatif ”qui mettent au
centre du voyage l’homme et la rencontre et qui s’inscrivent dans une logique de développement des
territoires. L’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le
respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources
générées sont les fondements de ces types de tourisme.”