L’ingénierie des connaissances (IC) fournit une démarche d’analyse et de modélisation d’une résolution de problèmes [Charlet 2003]. Les travaux dans cette discipline fournissent des guides méthodologiques et de représentation de résolution de problèmes, [Aussenac et al. 1996]. Ces travaux puisent leur source dans des théories et des méthodes empruntées à diverses disciplines qui étudient l’activité rationnelle, comme la psychologie cognitive, l’ergonomie, la linguistique, la sociologie et l’intelligence artificielle. L’objectif de l’IC est de représenter le rôle que jouent les données et les informations dans une résolution de problèmes. Ces rôles sont appelés connaissance. En d’autres termes, on appelle connaissance le savoir et le savoir-faire utilisés par une personne ou un groupe de personnes pour réaliser une action dans un contexte donné. La démarche de l’IC comme toute ingénierie passe par plusieurs étapes : recueil, modélisation et représentation des connaissances.
Bourbakem 10 - Nonaka: la voie japonaise en matière de management des connais...Université Laval
L’objet de cet élément est de présenter la voie japonaise en matière de management des connaissances qui constitue un programme de recherche ambitieux qui se développe depuis plus de 30 ans (Diapo 1). Ce programme est une réponse à l’injonction de Peter Drucker : les entreprises doivent aujourd’hui innover et nous avons besoin d’une théorie de la firme innovante (Diapo 2). Ce programme qui démarre au début des années 80, et se prolonge encore aujourd’hui, se manifeste par un cheminement progressif d’enrichissement d’un modèle de base de la création et de la conversion des connaissances dans l’entreprise : le modèle SECI (Socialisation – Extériorisation – Combinaison – Intériorisation) (Nonaka, 1991). Successivement, ce modèle va intégrer de nouveaux registres : le contexte de la création des connaissances avec la notion de ba (Nonaka et Konno, 1998), les contradictions internes à l’entreprise (Nonaka et Toyama, 2002) et enfin l’environnement de l’entreprise avec le concept d’écosystème de connaissance (Nonaka, Toyama et Hirata, 2008). Dans une première partie, nous rendons compte du modèle théorique initial, et dans une deuxième partie des enrichissements progressifs.
BourbaKeM 11 - L’économie du savoir. Une perspective fondée sur la dynamiqu...Université Laval
Le terme « d’économie du savoir », est devenu largement banalisé et de surcroit, protéiforme et polysémique. Cela s’explique largement par la prolifération de déclarations, de discours, de publications académiques en référence à l’émergence d’un nouveau cycle « postindustriel », qui se déploie progressivement depuis la décennie des années 1970. Cette dernière période se caractérisant notamment par une amplification de la marchandisation des connaissances, une croissance significative des activités de service, dans le cadre d’une financiarisation marquée de l’économie.
Pour autant, comme cela reste singulièrement sous-estimé, l’économie du savoir, précisément en tant que processus de création, de diffusion, d’usage, voire de commercialisation du savoir, s’inscrit en réalité dans le cadre d’une perspective historique longue qui s'étend sur plusieurs millénaires. De sorte que l’on peut considérer que sa terminologie contemporaine n’en constitue en réalité qu'une phase – certes conséquente – de cette longue période.
Aussi dans le cadre de cette contribution, notre propos consistera, en s’appuyant principalement sur nos travaux (Bouchez, 2012, 2014, 2015), à présenter de manière introductive, une ouverture, qui soulignera précisément cette inscription de l’économie du savoir dans une échelle de temps de longue durée. La description de l’économie contemporaine du savoir, cœur de cette contribution, comportera deux parties combinées qui apporteront un éclairage permettant d’une part de saisir les éléments constitutifs de cette notion, puis de mettre en exergue leurs différentes interactions dynamiques.
Nous conclurons cette synthèse en soulignant les risques liés à la privatisation et à la marchandisation du savoir.
L’ingénierie des connaissances (IC) fournit une démarche d’analyse et de modélisation d’une résolution de problèmes [Charlet 2003]. Les travaux dans cette discipline fournissent des guides méthodologiques et de représentation de résolution de problèmes, [Aussenac et al. 1996]. Ces travaux puisent leur source dans des théories et des méthodes empruntées à diverses disciplines qui étudient l’activité rationnelle, comme la psychologie cognitive, l’ergonomie, la linguistique, la sociologie et l’intelligence artificielle. L’objectif de l’IC est de représenter le rôle que jouent les données et les informations dans une résolution de problèmes. Ces rôles sont appelés connaissance. En d’autres termes, on appelle connaissance le savoir et le savoir-faire utilisés par une personne ou un groupe de personnes pour réaliser une action dans un contexte donné. La démarche de l’IC comme toute ingénierie passe par plusieurs étapes : recueil, modélisation et représentation des connaissances.
Bourbakem 10 - Nonaka: la voie japonaise en matière de management des connais...Université Laval
L’objet de cet élément est de présenter la voie japonaise en matière de management des connaissances qui constitue un programme de recherche ambitieux qui se développe depuis plus de 30 ans (Diapo 1). Ce programme est une réponse à l’injonction de Peter Drucker : les entreprises doivent aujourd’hui innover et nous avons besoin d’une théorie de la firme innovante (Diapo 2). Ce programme qui démarre au début des années 80, et se prolonge encore aujourd’hui, se manifeste par un cheminement progressif d’enrichissement d’un modèle de base de la création et de la conversion des connaissances dans l’entreprise : le modèle SECI (Socialisation – Extériorisation – Combinaison – Intériorisation) (Nonaka, 1991). Successivement, ce modèle va intégrer de nouveaux registres : le contexte de la création des connaissances avec la notion de ba (Nonaka et Konno, 1998), les contradictions internes à l’entreprise (Nonaka et Toyama, 2002) et enfin l’environnement de l’entreprise avec le concept d’écosystème de connaissance (Nonaka, Toyama et Hirata, 2008). Dans une première partie, nous rendons compte du modèle théorique initial, et dans une deuxième partie des enrichissements progressifs.
BourbaKeM 11 - L’économie du savoir. Une perspective fondée sur la dynamiqu...Université Laval
Le terme « d’économie du savoir », est devenu largement banalisé et de surcroit, protéiforme et polysémique. Cela s’explique largement par la prolifération de déclarations, de discours, de publications académiques en référence à l’émergence d’un nouveau cycle « postindustriel », qui se déploie progressivement depuis la décennie des années 1970. Cette dernière période se caractérisant notamment par une amplification de la marchandisation des connaissances, une croissance significative des activités de service, dans le cadre d’une financiarisation marquée de l’économie.
Pour autant, comme cela reste singulièrement sous-estimé, l’économie du savoir, précisément en tant que processus de création, de diffusion, d’usage, voire de commercialisation du savoir, s’inscrit en réalité dans le cadre d’une perspective historique longue qui s'étend sur plusieurs millénaires. De sorte que l’on peut considérer que sa terminologie contemporaine n’en constitue en réalité qu'une phase – certes conséquente – de cette longue période.
Aussi dans le cadre de cette contribution, notre propos consistera, en s’appuyant principalement sur nos travaux (Bouchez, 2012, 2014, 2015), à présenter de manière introductive, une ouverture, qui soulignera précisément cette inscription de l’économie du savoir dans une échelle de temps de longue durée. La description de l’économie contemporaine du savoir, cœur de cette contribution, comportera deux parties combinées qui apporteront un éclairage permettant d’une part de saisir les éléments constitutifs de cette notion, puis de mettre en exergue leurs différentes interactions dynamiques.
Nous conclurons cette synthèse en soulignant les risques liés à la privatisation et à la marchandisation du savoir.
TooEasy accompagne depuis 2009 les entreprises de Valence et de la Drôme dans leurs projets et leurs stratégies web et e-marketing.
http://creation-site-web.tooeasy.fr/?lang=fr
Intervention Caroline de Francqueville (Chronos) aux Rencontres Numériques 2012. Table ronde 2 - Le citoyen co-acteur de sa ville : transparence, évaluation et nouvelles intéractions
Comment mettre en place une stratégie social média
Définir vos objectifs
Quelle stratégie social média adaptée à vos besoins ?
Concrètement quels sont les outils à utiliser et comment ?
Mesurer l’efficacité de votre stratégie social média
Quels sont les moyens humains et financiers nécessaire ?
Présentation de Sylvie Brisson, CREFE73, lors de la journée "Accompagner la relation parents-enfants autour des médias" le 10 janvier 2014 à Saint-Priest.
TooEasy accompagne depuis 2009 les entreprises de Valence et de la Drôme dans leurs projets et leurs stratégies web et e-marketing.
http://creation-site-web.tooeasy.fr/?lang=fr
Intervention Caroline de Francqueville (Chronos) aux Rencontres Numériques 2012. Table ronde 2 - Le citoyen co-acteur de sa ville : transparence, évaluation et nouvelles intéractions
Comment mettre en place une stratégie social média
Définir vos objectifs
Quelle stratégie social média adaptée à vos besoins ?
Concrètement quels sont les outils à utiliser et comment ?
Mesurer l’efficacité de votre stratégie social média
Quels sont les moyens humains et financiers nécessaire ?
Présentation de Sylvie Brisson, CREFE73, lors de la journée "Accompagner la relation parents-enfants autour des médias" le 10 janvier 2014 à Saint-Priest.
Datalift, une plateforme Linked Data, Retour d'expériencesSemWebPro
La production, la consommation et l'échange de données s'intensifient et le besoin d'interopérabilité n'a jamais été aussi prégnant. Mais a-t-on encore le temps de développer des interfaces ou de mettre au point une langue commune entre acteurs ? A-t-on encore besoin de telles interfaces qui ne serviront peut-être qu’une fois ? Ou bien la solution n’est pas plutôt dans une data interopérable ? Le linked data n'est plus un Eldorado incertain, il est devenu une réalité aux dimensions vastes et en expansion mais encore méconnue.
Datalift est une plateforme tout-en-un productrice de linked data qui apporte une solution concrète et aisée. Les données à traiter sont captées dans leurs structures d'origine (fichiers, bases de données, requêtes, données géographiques, etc.). A l'aide de vocabulaires (thesaurus, ontologies), elles sont transformées pour faciliter leurs liaisons. Les fusions obtenues enrichissent mutuellement les sources en même temps qu’elles forment un ensemble de données liées (linked data) exploitables de multiples façons : requêtes, data visualisation, extractions, exports dans de nombreux formats. Ces opérations peuvent être réalisées sans programmation sur un socle open source de façon interactive, elles peuvent aussi être automatisées. La richesse fonctionnelle et technologique de Datalift fait que ses utilisateurs vont des simples utilisateurs aux datascientistes, mais aussi au dialogue machine to machine.
Le développement de la plateforme et son utilisation permettent aujourd'hui de dresser un premier regard rétrospectif que nous nous proposons de présenter en trois temps. Nous commencerons notre exposé par la démonstration d’une interconnexion de jeux de données hétérogènes rendue possible par un alignement d’ontologies. Cette démo visibilisera le caractère « tout-en-un » d’une plateforme qui s’installe en un clic. Nous poursuivrons par un survol de l’architecture de la plateforme. Nous terminerons par un triple retour d’expérience : méthodologique, architectural et usages.
La valorisation des logiciels libres en entrepriseRobert Viseur
Présentation réalisée à l'inauguration des Jeudis du Libre de Mons (jeudisdulibre.be) sur le thème de la valorisation des logiciels libres en entreprise.
Aggrégation des rel (hammamet, nov 2017) [enregistré automatiquement]Gilbert Paquette
Cette présentation à l'ouverture du colloque RELIF 17 a porté sur le rôle central des ressources éducatives libres dans l’ingénierie des environnements d’apprentissage. J’y ai présenté les tendances actuelles dans les technologies d’apprentissage et leurs impacts sur de nouvelles façons d’apprendre, d’enseigner et d’organiser la formation dans les institutions d’enseignement supérieur. Puis j’ai résumé les dix dernières années d’évolution dans les référentiels de ressources éducatives libres en y insérant nos propres travaux réalisés au Centre LICEF. Puis j’ai élaboré diverses façons de recherche des ressources de les intégrer dans les cours en lignes, permettant pour la personnalisation des cours à partir des profils de compétence. La conférence a soulevé beaucoup d’intérêt de la part des participants si on en juge par le nombre de questions qui ont dépassé l’heure prévue au programme.
Des ressources éducatives libres aux MOOC : Défis et orientationsGilbert Paquette
Ce cours fait partie d'un MOOC diffusé par l'Université de Moncton en mars 2014.
Les ressources éducatives (ou objets d'apprentissage) libres constituent un mouvement international de fond. Une décade de développement, du MIT "Open Consortium" jusqu'au MOOC (Massive Online Open Course ou CLOM - Cours en ligne ouvert et massif), révèle un potentiel important et des difficultés qui perdurent, notamment quant aux standards de référencement et sur le plan technologique. L'auteur présente quelques solutions à ces difficultés notamment sur le plan des standards et des outils de gestion des référentiels de ressources éducatives libres.
Les licences libres, comme composantes essentielles au succès du Logiciel Libre et de l'Open Data. Une conférence de M. Benjamin Jean, président de Inno3 et consultant au cabinet Gilles Vercken. Lors de l'édition 2012 d'ALGERIA 2.0.
Introduction aux protocoles IIIF. Formation Enssib 23.01.2019 (Régis Robineau)Equipex Biblissima
Présentation des protocoles IIIF dans le cadre de la formation au Diplôme de conservateur de bibliothèque de l'Enssib (DCB 27), à Villeurbanne le 23 janvier 2019. Par Régis Robineau (Biblissima - Campus Condorcet, EPHE-PSL).
Comprendre les licences de logiciels libresRobert Viseur
Les logiciels libres sont progressivement devenus d’utilisation courante dans les développements de logiciels. Les utilisateurs ne disposent cependant pas toujours de la connaissance des droits et des obligations découlant de l’utilisation de logiciels couverts par des licences libres et open source. Nous proposons, à l’occasion de cette conférence, d’aborder:
- les différents types de licences libres et open
- les risques et bénéfices associés à l’utilisation de ces licences,
- les effets de ces licences dans le contexte du cloud computing et du Web mobile,
- les outils pour l’audit juridique de codes sources,
- l’impact de ces licences sur les modèles d’affaires des entreprises.
Par Régis Robineau (Ingénieur d'études, coordinateur de l'équipe Biblissima, membre du Technical Review Committee de IIIF).
Rendez-vous IIIF360, un événément en ligne autour des standards et technologies IIIF organisé par le consortium IIIF360 (Biblissima, Campus Condorcet, Huma-Num) le 24 mars 2021 : https://projet.biblissima.fr/fr/evenements/rendez-vous-iiif360-2021
Similaire à Présentation sur les ressources ouvertes et les licences Creative Commons (20)
Émergence de liens sémantiques à partir du marquage socialGilbert Paquette
Cette contribution au Web social sémantique examine l'usage des ontologie pour un système identifiant des relations sémantiques à partir de la cooccurrence de mots clics dans l'environnement Twitter.
L'ingénierie des ENA fondée sur le web des données ouvertes et liéesGilbert Paquette
Cette présentation à ACFAS-2017 reprend les travaux sur les typologies MISA d'un point de vue ontologique, notamment en ce qui concerne les compétences, les scénarios et les outils de web social.
Le partage des ressources éducatives dans la francophonie (avril 2016)Gilbert Paquette
Présentation au colloque du GTN-Québec des travaux dans les projets BRER, REFRER et les orientations du projet IDNEUF de l'Agence universitaire de la francophonie
Les CLOM (MOOC), les compétences et la personnalisation des apprentissage: la...Gilbert Paquette
Intitulée "Les CLOM (MOOC), compétences et personnalisation: la quadrature du cercle?", la conférence a permis d'abord de présenter trois projets en cours à la TÉLUQ, notamment le portail Ulibre dont les deux premiers CLOM débutent lundi prochain avec plus de 3000 inscrits dont la moitié résidant au Québec et les autres dans une quinzaine de pays de la francophonie. Deux autres projets de recherche d'une durée de 3 ans sont en cours au Centre LICEF de la Télé-université sous la direction du professeur Paquette. Le projet LACDI, financé par la FCI et le MESRST, vise à implanter et expérimenter une infrastructure matérielle et logicielle infonuagique pour soutenir la recherche. Le projet CLOM-personalisation, financé par le CRSH, programme Savoir, vise à concevoir des méthodes et des outils de personnalisation, un problème difficile à résoudre lorsqu'un cours en ligne est offert massivement à des milliers d'étudiants.
Sur ce dernier plan, le professeur Paquette a proposé cinq approches pour favoriser la qualité pédagogique et l'adaptation des CLOM à la diversité des étudiants. Il s'agit d'abord de spécialiser une méthode d'ingénierie pédagogique comme MISA à différents types de cours que l'on a commencé à classifier sur différentes dimensions. On peut également intégrer à tout CLOM un module préliminaire de triage des étudiants pour les regrouper en sous-groupes selon leurs compétences à l'entrée du cours. On peut également insérer dans les scénarios d'activité des agents conseillers pour offrir des ressources et des activités différentiées adaptées aux sous-groupes ou aux étudiants individuels. On peut aussi offrir certains modules sous la forme d'environnement participatifs ouverts où les étudiants peuvent collaborer pour orienter la démarche de leur sous-groupe. Enfin, il est possible d'ajouter à un CLOM de base gratuit des services d'encadrement payants pour les apprenants qui en font la demande, leur permettant de recevoir une rétroaction et des conseils.
Les CLOM/MOOC et les modèles pédagogiques de formation en ligne.Gilbert Paquette
Cet exposé est présenté au colloque des entretiens Jacques Cartier, le 3 octobre, à l'Université d'Ottawa. On y présente l'état actuel des Cours en ligne ouverts et massifs (CLOM/MOOC) en les comparant aux modèles de formation en ligne implantés depuis quelques décennies. On y analyse les voies de solution pour personnaliser les apprentissages, en dépit du grand nombre de participants répartis sur tous les continents. On y présente également les projets en cours à la Télé-université du Québec
COMÈTE is an Open Educational Resource (OER) manager for the Web of Data. It is a mature system already implemented in two institution that provides new harvesting, search and navigation capacities through a network of resources linked by RDF triples.
Contenu d'un nouveau cours sur les Technologies sémantiquesGilbert Paquette
Le cours INF 6070 est un nouveau cours de la maîtrise en technologies de l'informations qui traite des applications du Web sémantique à la gestion des connaissances.
Présentation sur les ressources ouvertes et les licences Creative Commons
1. Les ressources éducatives libresLes ressources éducatives libres
(REL)(REL)
et les licences Creative Commonset les licences Creative Commons
Dr.Dr. Gilbert PaquetteGilbert Paquette
Chaire de recherche CICE – Centre LICEFChaire de recherche CICE – Centre LICEF
Télé-universitéTélé-université
REFRER – Formation générale – 23-24 avril 2013
2. PlanPlan
Un mouvement internationalUn mouvement international
Les ressources éducatives libresLes ressources éducatives libres
Les licences Creative CommonsLes licences Creative Commons
Un projet d’application – Référentiel Canal SavoirUn projet d’application – Référentiel Canal Savoir
Une politique de projet (projet LORNET)Une politique de projet (projet LORNET)
Une politique institutionnelle (ex : TÉLUQ)Une politique institutionnelle (ex : TÉLUQ)
DISCUSSION – Applicabilité chez les partenairesDISCUSSION – Applicabilité chez les partenaires
3. Congrès mondial sur les ressourcesCongrès mondial sur les ressources
éducatives libres (REL)éducatives libres (REL)
UNESCO, Paris, 20-22 juin 2012UNESCO, Paris, 20-22 juin 2012
a. Contribuer à la sensibilisation et à l’utilisation des REL.
b. Renforcer le développement des stratégies et des politiques sur les REL.
c. Promouvoir la compréhension et l’utilisation de cadres de licences
ouvertes.
d. Soutenir le renforcement des capacités pour le développement durable
des matériels éducatifs de qualité.
e. Favoriser des alliances stratégiques pour les REL.
f. Encourager le développement et l’adaptation des REL dans une variété
de langues et de contextes culturels.
g. Encourager la recherche sur les REL.
h. Faciliter l’identification, l’extraction et le partage des REL.
i. Encourager les licences ouvertes pour les matériels éducatifs produits
avec des fonds publics.
IL EST DEMANDÉ AUX GOUVERNEMENTS DE :
5. Un mouvement qui se répandUn mouvement qui se répand
http://ocwconsortium.orghttp://ocwconsortium.org
6. RecommandationsRecommandations
Pour un espace de partage francophonePour un espace de partage francophone
1.1. Mettre en place des moyens valorisant les fournisseurs deMettre en place des moyens valorisant les fournisseurs de
ressources en langue française.ressources en langue française.
2.2. Valoriser et rendre obligatoire l’utilisation des licences libresValoriser et rendre obligatoire l’utilisation des licences libres
(Creative Commons, GNU).(Creative Commons, GNU).
3.3. Favoriser le référencement des ressources selon la norme MLR ;Favoriser le référencement des ressources selon la norme MLR ;
favoriser le développement d’une infrastructure sur le Web defavoriser le développement d’une infrastructure sur le Web de
données liées.données liées.
4.4. Rendre disponible des aides méthodologiques et de la formationRendre disponible des aides méthodologiques et de la formation
pour la mise en place et l’interconnexion des référentiels depour la mise en place et l’interconnexion des référentiels de
ressources éducatives libres.ressources éducatives libres.
5.5. Créer ou confier à un organisme multinational francophoneCréer ou confier à un organisme multinational francophone
pérennepérenne le soutien à une communauté francophonele soutien à une communauté francophone
d’utilisateurs, de fournisseurs et de développeurs de contenu etd’utilisateurs, de fournisseurs et de développeurs de contenu et
d’outils.d’outils.
7. Les ressources éducatives libresLes ressources éducatives libres
Le terme Ressources éducatives libres (REL) (en anglais OER) fut créé
lors du Forum UNESCO de 2002 sur l'impact des didacticiels libres
(autrefois: « objet d’apprentissage ») .
Libre : plus que gratuit
Définition: « Des matériels d'enseignement, d'apprentissage et de
recherche sur tout support, numérique ou autre, existant dans le
domaine public ou publiés sous une licence ouverte permettant l'accès,
l'utilisation, l’adaptation et la redistribution gratuites par d'autres, sans
restrictions ou avec des restrictions limitées. »
Les licences ouvertes sont fondées dans le cadre existant du droit à la
propriété intellectuelle, tel que défini par les conventions
internationales concernées, et respectent la paternité́ de l'œuvre.
8. Libres et réutilisablesLibres et réutilisables
Libres : l’éducation est un partage, qui donne ne perdLibres : l’éducation est un partage, qui donne ne perd
rienrien
Réutilisables : petites composantes pouvant être re-Réutilisables : petites composantes pouvant être re-
contextualiséescontextualisées
La pédagogie requiert plus que de petites composantesLa pédagogie requiert plus que de petites composantes
La valeur ajoutée est dans le scénario pédagogiqueLa valeur ajoutée est dans le scénario pédagogique
L’assemblage de ressources libres ET réutilisablesL’assemblage de ressources libres ET réutilisables
9. Les licencesLes licences
Creative CommonsCreative Commons
Dé signation complè te Terme abré gé
Paternité CC-BY
Paternité
Partage des conditions
initiales à l'identique
CC-BY-SA
Paternité
Pas de modification
CC-BY-ND
Paternité
Pas d'utilisation commerciale
CC-BY-NC
Paternité
Pas d'utilisation commerciale
Partage des conditions
initiales à l'identique
CC-BY-NC-SA
Paternité
Pas d'utilisation commerciale
Pas de modification
CC-BY-NC-ND
Droits non exclusifs – Ententes commerciales possibles
10. Le référentiel Canal SavoirLe référentiel Canal Savoir
Projet de valorisation et de diffusion Web de capsules vidéos
extraites d’émissions produites par des établissements
universitaires et collégial et diffusées par Canal Savoir.
945 ressources provenant de 147 d’émissions de 30 ou 60 minutes
produites par six établissements québécois :
– Cégep@distance, Télé-université, Université de Montréal, Université de
Sherbrooke, Université du Québec à Montréal, Université Laval.
Ressources référencées selon la norme internationale IEEE-LOM et
le profil d’application québécois Normetic 1.2.
Accessibles sur les portails des partenaires et d’autres portails et
sites internet nationaux et internationaux consacrés à la diffusion
de ressources numériques éducatives.
Ressources libres car référencées sous licence Creative Commons.
11. Le référentiel Canal SavoirLe référentiel Canal Savoir
Processus de réalisationProcessus de réalisation
12. Le référentiel Canal SavoirLe référentiel Canal Savoir
Accès par PalomaAccès par Paloma
http://inukshuk.licef.ca:8080/portal/http://inukshuk.licef.ca:8080/portal/
13. Une politique de projetUne politique de projet
Exemple : Réseau LORNETExemple : Réseau LORNET
1. Inter
-operabilité
2.
Aggrégation
multi-acteurs
5. Objets
multimédia
avancés
4.
Extraction des
connaissances
3.
Objets
adaptatifs
6.
TELOS
Réseau pan-canadien, direction TÉLUQRéseau pan-canadien, direction TÉLUQ
6 universités, 4 chaires de recherche, 10 entreprises6 universités, 4 chaires de recherche, 10 entreprises
5 ans, 7.5 M $, 120 chercheurs5 ans, 7.5 M $, 120 chercheurs
Développer des outils et des
méthodes pour la construction
et l’utilisation des banques
d’objets d’apprentissage
sur le Web sémantique
pour l’apprentissage et
la gestion des connaissances
14. Une politique de projetUne politique de projet
Variété des licencesVariété des licences
15. Le cas du logicielLe cas du logiciel
Licences Open SourceLicences Open Source
PRINCIPES DU CODE SOURCE OUVERT
– Le code source original peut être affiché
– La copie du code source est autorisée en tout ou en partie
– La redistribution du code original est permise accompagnée d’un avis quant
à la licence de propriété intellectuelle
– La licence est non-exclusive, globale, sans frais, sans restriction d’usage
AVANTAGES
– Accélérer le développement et la validation
– Obtenir l’accès à plus de programmeurs et à d’autres expertises en limitant
les coûts
– Favoriser le « marketing du produits » si la stratégie est implémentée de
façon efficace; compenser l’absence de budget de commercialisation
– Développer du logiciel de qualité exempt de « bogues » par l’élargissement
des collaborations.
16. Le cas du logicielLe cas du logiciel (suite)(suite)
Licences Open SourceLicences Open Source
CONTRAINTES et EXIGENCES
– Établir un site Web de projet; publiciser le projet
– Choisir un mode de distribution et une licence appropriée
– Construire une communauté « usager » et une communauté « développeurs »
– Établir l’infrastructure technique du projet et la documentation
– Préparer le code source pour la publication : standards de codification,
dépendances externes, licence par fichier, documentation
– Empaquetage du code source dans une « distribution »
ALTERNATIVES
– Publier et distribuer le code source sans support
– Construire un projet complet en code source ouvert
– Construire plusieurs projets en code source ouvert, par composante
– S’intégrer à d’autres projets en code source ouvert
17. Le cas du logicielLe cas du logiciel (suite)(suite)
Licences GPL 2.0 et LGPL 2.1Licences GPL 2.0 et LGPL 2.1
LICENSE GPL 2.0
– La redistribution fournit le code source original
– Le coût de redistribution ne peut pas être plus élevé que le coût de
transfert
– La licence du code dérivé doit être la même que pour le code original
– L’avis quant aux droits doit être attaché à la distribution
– La documentation doit obligatoirement être fournie
LICENCE LGPL v.2.1
– Les principes de distribution sont en général les mêmes que pour GPL 2.0
– L’exécutable qui lie un travail dérivé basé sur une librairie retire deux des
exigences de GPL 2.0 :
⁰ Le travail dérivé n’a pas à être soumis à la même licence
⁰ Le code source du travail dérivé n’a pas à être ouvert
18. Une politique institutionnelleUne politique institutionnelle
Principes de la politique de TÉLUQPrincipes de la politique de TÉLUQ
Promotion de la mission de la Télé-université;
Utilisation juste et rigoureuse des ressources acquises ou
produites avec les fonds publics;
Reconnaissance, au sein de l’institution, de l’existence de REA
pouvant être réutilisées à l’interne ou à l’externe;
Reconnaissance de la titularité des auteurs des REA;
Équilibre entre droits individuels et biens communs;
Efficacité dans la gestion de la propriété́ intellectuelle et de la
diffusion des REA;
Promotion de l’accès libre aux productions universitaires à des
fins d’enseignement et d’apprentissage;
Valorisation des auteurs des REA.
19. Une politique institutionnelleUne politique institutionnelle
Objectifs de la politique de la TÉLUQObjectifs de la politique de la TÉLUQ
Le partage naturel du savoir est inscrit depuis toujours dans la
tradition du travail scientifique. Le partage des REA peut grandement
dynamiser certains contenus de cours et contribuer à motiver
l’innovation pédagogique.
1.Favoriser une culture d’échange et de partage au sein de la
communauté́ enseignante universitaire
2.Mettre en place des mesures visant à valoriser les personnes qui
contribuent à la création de REA
3.Faciliter la mise en place d’un système de gestion des ressources
d’enseignement et d’apprentissage
4.Déterminer les responsabilités des intervenants impliqués dans les
activités prévues par la politique.
20. Une politique institutionnelleUne politique institutionnelle
Le choix des licences (ressources TÉLUQ)Le choix des licences (ressources TÉLUQ)
Type de REA Licence libre
retenue
Commentaires
Ensemble des REA d’un
cours (sur Internet ou autre
média)
Aucune
Ce cas ne respecte pas la préservation de la capacité concurrentielle de la
Télé- université en regard de sa mission de formation à distance
Questionnaires d’évaluation
des travaux
Les étudiants ne doivent pas avoir accès à ces questionnaires à l’avance
Guide d’étude d’un cours(sur
Internet, CD, DVD ou
imprimé)
Les guides d’études étant pour l’essentiel disponibles sur le site Internet
de la Télé- université, on demande mention de la source et on défend une
utilisation commerciale, mais on laisse libre la modification, sans
demander de partage du guide modifié.
Manuel d’un cours (Imprimés
ou numérique)
Dans tous ces cas de figure où ses services ont été impliqués, la Télé-
université est titulaire ou co-titulaire des droits sur les REA auxquelles
ses employés (autres que professeurs) ou contractuels ont contribué de
manière substantielle. La réutilisation non commerciale et sans
modification est laissée libre car elle ne compromet pas la capacité
concurrentielle de la Télé- université, contribue à sa mission de diffusion
des connaissances et accroît sa notoriété.
Textes d’appui (PDF,
imprimés ou pages Web)
Audio-visuelssur CD, DVD
ou Internet
Animations et didacticiels
Applications génériques tels
que Wiki, Blog,
Questionnaires,
Compétences+, MOT+, etc
Dans ce cas, il peut être avantageux de bénéficier du travail de tiers qui
amélioreraient l’outil. On permet donc les modifications, en autant que
l’outil modifié nous soit accessible.
21. Une politique institutionnelleUne politique institutionnelle
Répartition des responsabilité (TÉLUQ)Répartition des responsabilité (TÉLUQ)
1. Direction des services académiques et technologiques
– Procédure; moyens technologiques; collaboration externes
1. Directeur de l’enseignement, de la recherche et de la création et
les UER (départements)
– Application de la politique; identifier les détenteurs de la PI;
valoriser les auteurs et contributeurs
1. Service de la bibliothèque à distance
– Assurer le référencement; informer les auteurs; diffuser
l’information sur les licences d’accès libre
1. Services d’édition
– Dégager les droits externes; fonction conseil; veille
1. Services informatiques
– Implanter le système technique et l’intégration des outils