Secteur immobilier paysage obscure incitant a davantage de prudence
1. 21 Octobre 2013
Secteur immobilier
Recherche Actions
Paysage obscure incitant à davantage de
prudence
CDG CAPITAL RESEARCH
Fatima-Zahra BENJDYA
Fatima-zahra.benjdya@cdgcapital.ma
Mohamed Chbani
Mohamed.Chbani@cdgcapital.ma
Une trésorerie significativement déficitaire…
L’analyse des résultats annuels publiés par les promoteurs immobiliers cotés à la
bourse de Casablanca détonnent sur un point important : depuis 2007 les flux de
trésorerie générés par les promoteurs sont négatifs.
Ainsi, au S1 2013 en dépit d’une amélioration de 4,4% des résultats nets à 981,2
MMAD, le compte de trésorerie reste déficitaire et affiche pour les trois promoteurs
un montant de -5,7 Mrds MAD.
…décorrélée des performances opérationnelles
Sur un horizon de six ans, la comparaison de l’EBITDA au Cash-Flow opérationnel
(CFO) révèle une anomalie. En effet, la majorité des promoteurs cotés génèrent
presque pas de cash mais de bons résultats.
Ainsi, sur l’année 2012, l’EBITDA des promoteurs cotés s’est élevé à 4,4 Mrds MAD
contre un CFO de -4,4 Mrds MAD.
Graph 1- Evolution EBITDA vs CFO entre
2007-2012
Source : CDG Capital Research
Graph 2– Evolution du secteur
immobilier vs. MASI
110
Lorsque le free cash-flow est négatif sur un horizon significatif, l’entreprise court un
risque, car non seulement celle-ci ne génère pas les ressources financières
suffisantes pour se développer, mais elle accroît régulièrement sa dette, jusqu’à une
situation de surendettement. Une situation qui se retourne contre l’entreprise en
période de crise.
Une situation inquiétante menant à un surendettement
100
95
90
85
80
75
70
19/04/2013
19/05/2013
19/06/2013
19/07/2013
MASI
19/08/2013
19/09/2013
Immobilier
Source: CDG Capital Research, Bourse de
Casablanca
Un déséquilibre faisant état d’un besoin en fonds de roulement (BFR) en
forte appréciation
Le déséquilibre opérationnel ressorti par les états de synthèses des promoteurs,
notamment, des flux opérationnels négatifs, fait suite à une variation importante
du BFR. Au reflet de l’analyse de l’évolution des composants du BFR, nous relevons
deux raisons principales derrière la dérive du BFR : l’accroissement des stocks et
l’allongement des délais clients.
Néanmoins, compte tenu des spécificités de l’activité du secteur immobilier, la
problématique des délais octroyés aux clients ne devrait en théorie générer aucun
besoin au niveau du cycle d’exploitation. En effet, le promoteur ne délivre un
logement qu’après paiement de la totalité du prix de vente.
105
Conséquence, une rémunération en action au lieu de dividendes
En raison de manque de cash, les promoteurs de la place casablancaise, proposent
en 2012 de convertir optionnellement les dividendes initialement approuvés à
l’assemblée générale en nouvelles actions à travers une augmentation de capital. Il
s’agit principalement des groupes Alliances et Addoha.
Consulter l’Avertissement dans la dernière page
Tableau 1- Ratios boursiers – Cours
15/10/2013
Cours Capi P/E EV/EBITDA DYD ROE Gearing
Addoha 49,7 16,0
8,2
Alliances 425,0
4,8
9,8 3,6% 16,5% 84,2%
9,4 4,7% 22,0% 164,5%
CGI 615,0 11,3 35,9
31,5 3,1% 7,1% 83,5%
5,2
Source: CDG Capital Research
Fut évoqués sur ce rapport :
Note secteur immobilier: La
reprise s’essouffle (11/10/12)
Rapport : La masse bénéficiaire
en baisse…en ligne avec nos
prévisions (30/09/13)
Flash des résultats semestriels :
- Addoha
- Alliances
- CGI
Accès aux notes de recherches sur le site : www.cdgcapitalbourse.ma
2. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Sommaire
Une situation financière déséquilibrée…
3
Une trésorerie significativement déficitaire…
3
…décorrélée des performances opérationnelles
5
…suite à un besoin en fonds de roulement en forte appréciation
6
Un BFR en hausse constante…
6
…soutenue par un endettement en forte appréciation
7
L’analyse du BFR ressort à des résultats divergents pour chaque
8
promoteur
Le groupe Addoha : un BFR de 21,1 Mrds à fin 2012
Le groupe Alliances: un BFR de 6,7 Mrds à fin 2012
13
Le groupe CGI: un BFR de 6,7 Mrds à fin 2012
16
Du coté des sociétés non cotées
19
Une trésorerie certes déficitaire…
19
…émanant néanmoins d’un besoin de financement des stocks
21
Conséquence, des promoteurs lourdement endettés
23
Vers une correction des résultats
24
Un essoufflement du secteur immobilier
24
Résultats comptables : une qualité en forte détérioration
26
Légère amélioration des résultats semestriels
28
Groupe Addoha : une activité en légère croissance de 3,3%
29
Groupe CGI : solides performances au S1 2013
30
Groupe Alliances : une activité en baisse de 5,8%
21 Octobre 2013
9
31
2
3. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Une situation financière déséquilibrée…
Une trésorerie significativement déficitaire…
L’analyse des résultats annuels publiés par les promoteurs immobiliers cotés à la
bourse de Casablanca détonne sur un point important : depuis 2007 les flux de
trésorerie générés par les promoteurs sont négatifs !
En effet, sur un horizon de six ans, les flux de trésorerie générés par l’activité principale
des promoteurs cotés (notamment la vente de logement) ressortent à des montants
négatifs dépassant le milliard de dirhams.
Depuis 2007 les flux de
trésorerie générés par les
promoteurs sont négatifs
Milliards
Graphe 3 : Evolution des flux de trésorerie en Mrds MAD entre 2007-2012
0,0
-1,0
-2,0
-3,0
-4,0
-5,0
-6,0
-7,0
-8,0
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats financiers des promoteurs cotés – CDG Capital Research
Ainsi, entre 2007 et 2012, les promoteurs immobiliers de la bourse de Casablanca,
affichent dans leurs états des flux de trésoreries une moyenne de -4,1 Mrds MAD de
flux négatif, cela en dépit de revenus en forte croissance (soit un TCAM de 27,4%) et
de renforcement en capitaux à travers les appels aux marchés financiers notamment
les emprunts obligataires, les augmentations de capital, et les émissions de billets de
trésorerie (soit 13,6 Mrds MAD en l’espace de 6 ans).
Graphe 4 : Levées de capitaux sur les marchés financiers en Mrds MAD entre 2007-2012
Les promoteurs affichent 4,1 Mrds MAD de flux
négatif, en dépit de
renforcement en capitaux à
travers les appels aux
marchés financiers
1,5
1,0
1,0
5,0
1,0
2007
ADH
ADI
1,0
2011
2010
1,0
1,0
2,1
2012
CGI
Source: Etats financiers des promoteurs cotés – CDG Capital Research
21 Octobre 2013
3
4. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Aussi, sur la même période notamment 2007 - 2012, les promoteurs cotés, affichent
un Free Cash-Flow to the Firm (FCFF) moyen de l’ordre -3,0 Mrds MAD contre un Free
Cash-Flow to the Equity (FCFE) moyen -1,1 Mrds MAD. Notons que, l’amélioration des
FCFE reflète le recours massif des promoteurs au financement externe, soit en
moyenne 2,6 Mrds MAD.
Millions
Graphe 5 : Evolution des Free Cash-Flow to the Firm (FCFF) en MMAD entre 2007-2012
2 000
0
-2 000
-4 000
-6 000
-8 000
-10 000
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats financiers des promoteurs cotés – CDG Capital Research
Graphe 6 : Evolution des Free Cash-Flow to Equity (FCFE) en MMAD entre 2007-2012
Millions
Entre 2007 - 2012, les
promoteurs cotés affichent
un FCFF moyen de l’ordre
-3,0 Mrds MAD
6 000
4 000
2 000
0
-2 000
-4 000
-6 000
-8 000
2007
2008
2009
2010
Source: Etats financiers des promoteurs cotés – CDG Capital Research
21 Octobre 2013
4
2011
2012
5. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
… décorrélée des performances opérationnelles
L’analyse approfondie des liquidités négatives générées par les promoteurs, ressort à
une contribution importante des flux liés à l’activité, autrement dit les Cash-Flow
opérationnel (CFO). En effet, durant les six dernières années, le CFO représente en
moyenne 1,3 fois le Cash-Flow total.
L’analyse approfondie des
liquidités négatives
générées par les
promoteurs, ressort à une
contribution importante
des flux liés à l’activité
Ainsi, en dépit d’une performance opérationnelle importante entre 2007 et 2012, les
promoteurs cotés, affichent dans leurs états des flux de trésorerie un CFO moyen de
l’ordre -3,5 Mrds MAD contre un flux total de -4,1 Mrds MAD (notons que, seule
l’année 2009 affiche un CFO maigre de l’ordre de 360,6 MMAD).
En effet, l’activité des promoteurs cotés a affiché durant la dernière décennie une très
forte progression soit un TCAM de 37,7% en l’espace de 6 ans. Par ailleurs, l’EBITDA a
lui aussi enregistré une hausse considérable durant les six dernières années, soit un
TCAM de 33,5% pour atteindre 4,4 Mrds MAD en 2012 contre 781,1 MMAD en 2006.
Graphe 7 : Evolution de l’EBITDA VS CFO en MMAD entre 2007-2012
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
Néanmoins, sur un horizon de six ans, la comparaison de l’EBITDA au CFO révèle une
anomalie : en effet, la majorité des promoteurs cotés génèrent moins de cash que de
résultats.
Sur un horizon de six ans,
la comparaison de
l’EBITDA au CFO révèle
une anomalie
21 Octobre 2013
Ainsi, sur l’année 2012, l’EBITDA des promoteurs cotés s’est élevé à 4,4 Mrds MAD contre un
CFO de -4,4 Mrds MAD.
Par conséquent, l’analyse ci-dessus ressort, à notre sens, une situation inquiétante. En effet,
lorsque le CFO est négatif sur un horizon significatif, l’entreprise court un risque, car non
seulement celle-ci ne génère pas les ressources financières suffisantes pour se développer,
mais elle accroît régulièrement sa dette, jusqu’à une situation de surendettement. Une
situation qui se retourne contre l’entreprise en période de crise.
5
6. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
…suite à un BFR en forte augmentation
Un BFR en hausse constante…
Le déséquilibre opérationnel ressorti par les états de synthèses des promoteurs,
notamment, des flux opérationnels négatifs, fait suite à une variation de BFR
importante.
Graphe 8 : Participation du BFR dans la dégradation de la trésorerie 2007-2012
Milliards
15,0
10,0
5,0
Le déséquilibre financier
ressorti par les états de
synthèses des promoteurs,
notamment, des flux
opérationnels négatifs, fait
suite à une variation de BFR
importante
0,0
-5,0
-10,0
-15,0
2007
2008
2009
Variation du BFR
2010
2011
2012
CFO
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
En effet, sur la période 2007-2012 les promoteurs cotés ont réalisé une croissance
moyenne annuelle de 28,7% de leur chiffre d’affaires, passant de 4,9 Mrds MAD en
2007 à 16,4 Mrds MAD en 2012. Cette forte croissance de l’activité, a incité à un
accroissement plus important du BFR.
Graphe 9 : Croissance du chiffre d’affaires VS BFR d’Exploitation (BFRE) 2008-2012
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
-20%
Le BFRE des promoteurs
cotés a progressé de
336,5%, passant ainsi de
8,8MMDh en 2007 à
38,6MMDh en 2012
2008
2009
Croissance CA
2010
2011
2012
Croissance du BFRE
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
Ainsi, sur la même période le BFRE des promoteurs cotés a progressé de 336,5%,
passant ainsi de 8,8Mrds MAD en 2007 à 38,6Mrds MAD en 2012, contre seulement
une croissance de 236,0% des revenus passant de 4,9Mrds MAD à 16,4 Mrds MAD sur
la même période.
De ce fait, l’augmentation accrue du besoin en fonds de roulement, a créé
d’importantes tensions sur la trésorerie, principalement le CFO, lequel affiche un flux
négatif depuis 2007.
21 Octobre 2013
6
7. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
…soutenue par un endettement en appréciation
La situation financière de l’ensemble des promoteurs cotés en bourse s’est fortement
dégradée entre 2007-2012. En effet, au 31 décembre 2012, la dette financière nette
consolidée des sociétés cotées a été multipliée par 12 pour atteindre un montant de
21,8 Mrds MAD contre 1,9 Mrds MAD à fin 2007.
Graphe 10 : Evolution de l’endettement net en Mrds MAD 2007-2012
3,7
1,8
8,2
0,3
2,8
-1,2
2007
1,5
3,8
6,0
0,2
1,8
1,8
8,2
8,4
6,6
8,5
10,0
2010
CGI
2011
2012
0,0
2008
2009
ADH
ADI
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
Un BFR en hausse constante
soutenue par un
endettement en
appréciation
A fin 2012, ces dettes représentent à peu près 1,1 fois les fonds propres de l’ensemble
contre 0,29 fois au 31 décembre 2007.
Cet endettement élevé n'est pas sans conséquences sur les résultats des promoteurs,
puisqu'il génère de lourdes charges financières.
Graphe 11 : Endettement net/ fonds propres (gearing) entre 2007-2012
83%
41%
40%
33%
66%
9%
133%
151%
164%
81%
84%
2011
2012
84%
154%
152%
68%
62%
-31%
2007
0%
2008
2009
ADH
ADI
2010
CGI
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
21 Octobre 2013
7
8. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
L’analyse du BFR ressort des résultats divergents
pour chaque promoteur
En théorie, l’appréciation du Besoin en Fonds de Roulement d’exploitation (BFRE) ne
peut être la résultante que de trois éléments :
- L’augmentation des délais de rotation des stocks
- L’appréciation des délais clients
- La dépréciation des délais fournisseurs.
L’analyse de l’évolution des composants du BFR, nous permet de démontrer que
l’augmentation des délais de rotation des stocks et l’appréciation des créances
clients sont les principales raisons derrières la forte progression du BFR.
Graphe 12 : Poids des stocks et créances clients dans le BFRE entre 2007-2012
140%
120%
L’augmentation des délais
de rotation des stocks et
l’appréciation des créances
clients sont les principales
raisons derrières la forte
progression du BFRE.
100%
80%
60%
40%
20%
00%
2007
2008
2009
Stock / BFRE
2010
2011
2012
Clients / BFRE
Source: Etats financiers des promoteurs– CDG Capital Research
Il est à noter que l’acquisition du foncier est comptabilisée dans le compte « Stocks et
en-cours ». Ainsi, conformément au code comptable marocain, le foncier est inscrit
dans le sous compte « Marchandise », puisque ce dernier représente la matière
première pour la construction de logement.
21 Octobre 2013
8
9. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Le groupe Addoha : un BFRE de 21,1 Mrds à fin 2012
En l’espace de six ans, le groupe Addoha a presque quadruplé son BFRE. En effet, sur
la période 2007-2012 le promoteur a réalisé une croissance moyenne annuelle de
45,2%, passant de 5,9 Mrds MAD à 21,9 Mrds MAD.
Milliards
Graphe 13 : Evolution du BFRE en Mrds MAD du groupe Addoha entre 2007-2012
25,0
140%
120%
20,0
100%
80%
15,0
60%
En l’espace de six ans, le
groupe Addoha a presque
quadruplé son BFRE
10,0
40%
20%
5,0
0%
0,0
-20%
2007
2008
2009
BFRE (Gauche)
2010
2011
2012
Croissance du BFRE (Droite)
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
Sur cette période, nous identifions deux phases distinctes derrières la dynamique de
croissance du BFRE comme indiqué sur le graphique ci-dessous, lequel traduit la
variation du BFRE retraité du poste « Stocks et en cours ».
Milliards
Graphe 14 : Variation du BFRE en Mrds MAD hors stocks entre 2007-2012
3,0
2,0
1,0
0,0
-1,0
-2,0
-3,0
2007
2008
2009
2010
2011
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
21 Octobre 2013
9
2012
10. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
2007-2009 : Phase de croissance
Au reflet de l’analyse de l’évolution des composants du BFRE sur la période 2007-2009,
nous pensons que la progression des stocks est la principale raison derrière la dérive
du BFRE.
Milliards
Graphe 15 : Evolution des stocks en Mrds MAD entre 2007-2009
20,0
18,0
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
2007
Sur la période 2007-2009,
nous pensons que la
progression des stocks est la
principale raison derrière la
dérive du BFRE
2008
2009
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
En effet, la lecture des composants du BFRE, nous permet de démontrer que le
renforcement en réserves foncières et le lancement de nouveaux projets sont les
principales raisons derrières la forte progression du BFRE, et dans une moindre
mesure, les produits finis non encore livrés.
o
o
Changement du cycle d’exploitation : Les travaux en cours ont à leur tour
connu un accroissement important, passant de 878,7 MMAD en 2006 à
13,3 Mrds MAD en 2012. Une forte progression qui reflète à notre sens
l’allongement du cycle d’exploitation du promoteur. En effet, en 2008 le
groupe ambitieux, s’est lancé sur des projets fortement consommateurs
de cash, durant la même période. Contrairement aux projets
économiques, ces projets présentent une rotation de remboursements
plus longue, et par conséquent, un BFRE plus important. Ainsi, le cycle
d’exploitation est passé d’une durée variant entre 18 et 24 mois à une
durée entre 36 et 48 mois.
o
21 Octobre 2013
Renforcement de la réserve foncière : En l’espace de six ans, le groupe a
énormément investi dans l’accroissement de sa réserve foncière qui est
passée de 1,5Mrds MAD en 2006 à 5,9 Mrds MAD en 2008. Dans une
optique de continuation de hausse des prix et de rareté du foncier au
Maroc, le groupe Addoha, depuis toujours priorise les acquisitions de
terrains, principale matière première du promoteur.
Quant aux produits finis non encore livrés, il est à noter que le poids des
logements non livrés dans les stocks est passé de 6,1% en 2006 à 20,1% en
2012.
10
11. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
2010-2012 : Problématique des délais clients
Compte tenu des spécificités de l’activité du secteur immobilier, la problématique des
délais octroyés aux clients ne devrait en théorie générer aucun besoin au niveau du
cycle d’exploitation. En effet, le promoteur ne délivre un logement qu’après paiement
de la totalité du prix de vente.
Compte tenu des spécificités
de l’activité du secteur
immobilier, la problématique
des délais octroyés aux clients
ne devrait en théorie générer
aucun besoin au niveau du
cycle d’exploitation.
Milliards
Graphe 16 : Evolution des créances clients Vs chiffre d’affaires en Mrds MAD entre 2006-2012
10,0
9,0
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
2006
2007
2008
2009
chiffre d'affaires
2010
2011
2012
Créances
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
Or, pour le groupe Addoha, l’accroissement significatif des créances clients est une
simple écriture comptable. En effet, selon le management lors de la dernière
conférence de presse, les encaissements des revenus générés par les ventes de
logement demeurent chez les notaires.
Milliards
Graphe 17 : Evolution des créances clients en Mrds MAD entre 2009-2012
9,0
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2009
Selon le management les
encaissements des revenus
générés par les ventes de
logement demeurent chez les
notaires.
21 Octobre 2013
2010
Créances clients
2011
2012
Croissance des créances clients
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
Or le délai moyen de « rétention » chez notaires depuis 2010 ne fait qu’accroître. Ainsi,
ce dernier est passé de 128 Jours en 2009 à 270 jours en 2012.
11
12. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Graphe 18 : Evolution des délais accordés aux clients (notaires) en nombre de jours entre 2009-2012
300
200
100
2009
2010
2011
2012
( 100)
Délais clients
Délais clients net d'avance
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
Pourtant, sur la période 2006-2009 la problématique ne se posait pas puisque les
créances enregistrées en un semestre étaient presque libérées avant la fin d’année,
comme le montre les graphes ci-dessous.
Graphe 19 : Evolution des créances clients en Mrds MAD entre 2007-2012
Milliards
L’allongement des délais clients
(notaires pour les promoteurs),
ne serait-il pas dû à une
problématique de qualité de
bénéfice (Earning Quality) ?!
9,0
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
2007
2008
2009
Créances à fin juin
2010
2011
2012
Créances à fin d'année
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
Milliards
Graphe 20 : Créances engendrées au S1 VS Chiffre d’affaires réalisé au S1 en Mrds MAD entre 2007-2012
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
2007
2008
2009
2010
2011
2012
-1,0
Créances engendrées au S1
CA au S1
Source: Etats financiers du groupe Addoha– CDG Capital Research
A ce niveau d’analyse, plusieurs questions se posent. L’allongement des délais clients
(notaires pour les promoteurs), ne serait-il pas dû à une problématique de qualité de
bénéfice (Earning Quality) ?!
21 Octobre 2013
12
13. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Le groupe Alliances: un BFRE de 6,7 Mrds à fin 2012
En l’espace de six ans, le groupe Alliances a creusé son BFRE par presque 20. En effet,
sur la période 2007-2012 le promoteur a réalisé une croissance moyenne annuelle de
126,3%, passant de 590,4 MMAD à 11,6 Mrds MAD.
Graphe 21 : Evolution du BFRE en Mrds MAD entre 2007-2012
12,0
300%
250%
8,0
200%
6,0
150%
4,0
100%
2,0
Milliards
350%
10,0
En l’espace de six ans, le
groupe Alliances a
creusé son BFRE par
presque 20
14,0
50%
0,0
00%
2007
2008
2009
BFR (Gauche)
2010
2011
2012
Croissance du BFR (Droite)
Source: Etats financiers du groupe Alliances– CDG Capital Research
Retraité du compte « Stocks et en-cours », nous relevons sur le même horizon une
hausse importante du BFRE hors stock en 2011, comme indiqué sur le graphique cidessous.
Milliards
Graphe 22 : Variation du BFRE en Mrds MAD hors stocks entre 2007-2012
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
Retraité du compte
« Stocks et en-cours »,
nous relevons sur le
même horizon une
hausse importante du
BFRE hors stock en 2011
0,6
0,4
0,2
0,0
-0,2
-0,4
2007
2008
2009
2010
2011
Source: Etats financiers du groupe Alliances– CDG Capital Research
21 Octobre 2013
13
2012
14. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
La lecture des chiffres liés à l’évolution des composants du BFRE sur la période 20072012, ressort à une forte contribution de l’accroissement des stocks sur la période
2007-2010, et à l’allongement des délais accordés aux clients à partir de 2011.
Graphe 23 : Contribution à la variation du BFRE en Mrds MAD entre 2007-2012
5,0
Milliards
Compte tenu de la diversité
des métiers du groupe
Alliances, et contrairement au
groupe Addoha , la
problématique de gestion des
délais des clients pourrait
exister.
4,0
1,1
3,0
0,4
2,0
1,6
1,0
0,0
-1,0
1,8
0,3
2007
2008
3,0
2,2
1,1
1,0
2009
2010
2011
2012
-2,0
Stocks
Créances clients
Fournisseurs
Source: Etats financiers du groupe Alliances– CDG Capital Research
Néanmoins, compte tenu de la diversité des métiers du groupe Alliances, la
problématique de gestion des délais des clients pourrait être envisageable.
Graphe 24 : Répartition des créances clients par pôle métier 2010-2012
120%
100%
15,5%
80%
Une forte contribution des
pôles Services et Habitat
Intermédiaire dans
l’appréciation du poste
« Créances Clients ».
60%
42,9%
64,4%
51,7%
40%
20%
41,4%
18,4%
16,8%
9,3%
6,0%
15,5%
00%
2010
Exploitation hotelière
Services
2011
Resort golfiques
Habitats intermédiaires
13,3%
3,4%
2012
Construction
Source: Etats financiers du groupe Alliances– CDG Capital Research
L’analyse des différentes créances engendrées par les métiers du groupe, comme
illustré dans le graphique ci-dessus, révèle une forte contribution des pôles Services et
Habitat Intermédiaire dans l’appréciation du poste « Créances Clients ».
21 Octobre 2013
14
15. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Ainsi, suite à une entrevue avec le management, l’augmentation des créances clients
du Pôle Services reflèterait une constatation par Alliances des créances sur le chiffre
d’affaires à l’avancement, au titre des projets en Maîtrise d’ouvrage déléguée non
encore achevés.
Graphe 25 : Délais accordés aux clients par métiers entre 2009-2012
900
Pour le pôle « Habitats
Intermédiaires »,
l’accroissement significatif des
créances clients est une
simple écriture comptable.
800
700
600
500
400
300
200
100
0
2 009
2 010
Services
Resort golfiques
2 011
2012
Habitats intermédiaires
Source: Etats financiers du groupe Alliances– CDG Capital Research
Par ailleurs, pour le pôle « Habitats Intermédiaires », l’accroissement significatif des
créances clients est une simple écriture comptable. En effet, selon le management, les
encaissements des revenus liés à la vente de logements demeurent chez les notaires.
21 Octobre 2013
15
16. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Le groupe CGI: un BFRE de 6,7 Mrds à fin 2012
En l’espace de six ans, le groupe CGI a presque triplé son BFRE. En effet, sur la période
2007-2012 le promoteur a réalisé une croissance moyenne annuelle de 81,5%, passant
de 2,3 Mrds MAD à 7,6 Mrds MAD.
En l’espace de six ans, le
groupe CGI a presque triplé
son BFRE
Milliards
Graphe 26 : Variation du BFRE en Mrds MAD entre 2007-2012
9,0
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
400%
350%
300%
250%
200%
150%
100%
50%
0%
-50%
2007
2008
2009
BFRE (Gauche)
2010
2011
2012
Croissance du BFRE (Droite)
Source: Etats financiers du groupe CGI– CDG Capital Research
Cet accroissement du BFRE ressort principalement du financement du cycle
d’exploitation. En effet, comme le montrent les graphiques ci-dessous, la majeure
partie du BFR provient des stocks, notamment l’allongement du cycle d’exploitation
et l’accumulation de stocks des unités non vendues.
Milliards
Graphe 27 : Variation du BFRE en Mrds MAD hors stocks
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
-1,5
Cet accroissement du BFRE
ressort principalement du
financement du cycle
d’exploitation
-2,0
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats financiers du groupe CGI– CDG Capital Research
CGI est une filiale du groupe CDG. Nous ne couvrons pas les filiales dans lequel le groupe CDG est majoritaire. Par
conséquent, nous ne pouvons donner de recommandation ni de cours objectifs à nos investisseurs.
21 Octobre 2013
16
17. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Ainsi, les travaux en cours ont connu un accroissement important, ils ont
quadruplé en l’espace de 5 ans, passant de 1,2 Mrds MAD en 2007 à 7,0Mrds
MAD en 2012. Cette progression de valeur des chantiers s’explique en grande
partie par l’allongement du cycle d’exploitation du promoteur qui est passé d’une
durée variant entre 18 et 24 mois à une durée entre 36 et 48 mois.
Graphe 28 : Composition du BFRE en Mrds MAD entre 2007-2012
Milliards
La progression des travaux en
cours s’explique en grande
partie par l’allongement du
cycle d’exploitation
12
10
1,9
8
1,5
6
1,2
0,6
4
2,2
3,0
2,8
0,1
1,2
2,3
2,9
2008
2009
4,1
7,0
2,0
1,9
2
1,0
2,8
1,3
2007
Terrains
Travaux en cours
2010
2011
2012
Unités finies non livrées
Source: Etats financiers du groupe CGI– CDG Capital Research
En effet, le cycle d’exploitation diffère pour chaque segment. Ainsi, en théorie le délai
de rotation de chaque type d’activité ressort à :
o
o
21 Octobre 2013
12 mois pour les unités économiques.
30 mois pour les unités haut standing
17
18. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Aussi, pour le financement de son activité, un promoteur utilise en outre de sa ligne de
trésorerie, les avances collectées via les compromis de ventes signés par les clients.
Ces rentrées de cash devraient représenter à peu près 55% des besoins à financer par
le groupe.
Milliards
Graphe 29 : Evolution des avances clients en Mrds MAD entre 2007-2012
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
Les avances données par leurs
clients représentent sur les
cinq dernières années, une
moyenne de 67,6% du total
chiffre d’affaires TTC
0,5
0,0
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats financiers du groupe CGI– CDG Capital Research
Ainsi pour le cas de la CGI, les avances données par leurs clients représentent sur les
cinq dernières années, une moyenne de 67,6% du total chiffre d’affaires TTC.
Graphe 30 : Evolution des avances clients en % du chiffre d’affaires entre 2007-2012
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2007
2008
2009
2010
Source: Etats financiers du groupe CGI– CDG Capital Research
21 Octobre 2013
18
2011
2012
19. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Du coté des sociétés non cotées
Pour une analyse plus approfondie, nous proposons aussi d’analyser la situation
financière des promoteurs immobiliers non cotés.
Notre échantillon se compose:
Al Omrane, Chaabi Lil Iskane,
Groupe Chaimaa, et Dar
Saada.
Compte tenu du poids du segment social dans le chiffre d’affaires des sociétés cotées
en bourse, notre échantillon se compose de sociétés immobilières opérant
principalement dans ce segment, notamment : Al Omrane, Chaabi Lil Iskane, Groupe
Chaimaa, et Dar Saada.
Nous ne disposons pas des données de l’année 2012 pour les sociétés non cotées.
Pour ces raisons, nous avons opté dans notre analyse pour la période 2009-2011.
Aussi, notons que les agrégats affichés reflètent des chiffres des états de synthèse
sociaux.
Une trésorerie certes déficitaire…
Entre 2009 et 2011 les promoteurs inclus dans notre échantillon, affichent dans leurs
états de synthèse une situation de trésorerie déficitaire, soit une moyenne de -425,0
MMAD de flux négatif.
Millions
Graphe 31 : Evolution de la trésorerie nette en MMAD 2009-2011
-100,0
-200,0
-300,0
-400,0
-500,0
-600,0
-700,0
-800,0
L’échantillon affiche une
situation de trésorerie
déficitaire, soit une moyenne
de -425,0 MMAD de flux
négatif
-900,0
-1 000,0
2009
2010
2011
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
Graphe 32 : Evolution du chiffre d’affaires en MMAD entre 2009-2011
1 100,0
1 050,0
Millions
1 000,0
950,0
900,0
850,0
800,0
2009
2010
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
19
2011
20. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Ainsi, comme illustré sur le graphique ci-dessous, la trésorerie des promoteurs
déficitaire est complétement décorrélée des réalisations bénéficiaires des sociétés.
En effet, sur la même période, les résultats réalisés par les promoteurs affichent un
bénéficie moyen de 139,6 MMAD contre un flux négatif moyen de 425,0 MMAD.
Millions
Graphe 33 : Trésorerie nette VS Résultat net en MMAD entre 2009-2011
Les résultats réalisés par les
promoteurs affichent un
bénéficie moyen de 139,6
MMAD contre un flux négatif
moyen de 425,0 MMAD
400,0
200,0
0,0
-200,0
-400,0
-600,0
-800,0
-1 000,0
-1 200,0
2009
2010
Trésorerie nette
2011
Résultat net
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
20
21. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
…émanant néanmoins d’un besoin de financement des stocks
Le déséquilibre financier ressorti par les états de synthèses des promoteurs,
notamment, des flux opérationnels négatifs, fait suite à une variation de BFR
importante.
Millions
Graphe 34 : BFRE VS Trésorerie nette en MMAD entre 2009-2011
3 000,0
2 500,0
2 000,0
1 500,0
1 000,0
500,0
0,0
-500,0
2009
2010
2011
-1 000,0
Le déséquilibre financier
ressorti par les états de
synthèses des promoteurs,
fait suite à une variation de
BFR importante
-1 500,0
BFRE
Trésorerie nette
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
En effet, le BFRE valorisé en jours de chiffre d’affaires, affiche un nombre moyen de 934,6
jours, soit presque trois années. Pourtant, la majorité des projets menés par l’échantillon
figure dans le segment social.
Graphe 35 : BFRE en nombre de jours chiffre d’affaires entre 2009-2011
945,00
940,00
935,00
930,00
925,00
920,00
915,00
910,00
2009
2010
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
21
2011
22. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
A la lecture des états de synthèses nous pensons que la progression du BFRE est
essentiellement issue du financement des stocks.
En effet, les graphes ci-dessous révèlent un BFRE positif important d’une valeur moyenne
de 2,6 Mrds MAD comprenant les stocks, et un BFRE totalement négatif hors stocks.
Millions
Graphe 36 : BFRE hors stocks et BFRE inclus stocks en MMAD entre 2009-2011
4 000,0
2 000,0
0,0
2009
2010
2011
-2 000,0
-4 000,0
-6 000,0
Nous pensons que la
progression du BFRE est
essentiellement issue du
financement des stocks
-8 000,0
BFRE Hors Stocks
BFRE inclus stocks
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
L’analyse de l’évolution des catégories des stocks, notamment les terrains non utilisés,
les chantiers en cours et les unités achevées non encore livrées, ressort que c’est en
effet, les acquisitions de terrains et l’allongement du cycle d’exploitation des projets
lancés qui représentent les principales raisons derrières l’appréciation des stocks et par
ricochet, la dérive du BFR.
Milliards
Graphe 37 : Composition des stocks en Mrds MAD entre 2009-2011
10,0
9,0
8,0
7,0
4,24
6,0
3,27
3,49
2,88
2,81
0,68
0,72
1,31
2009
5,0
2010
2011
4,0
3,56
3,0
2,0
1,0
-
Unités achevées non livrées
Terrains nus
Chantiers en cours
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
22
23. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Conséquence, des promoteurs lourdement endettés
Au 31 décembre 2011, la dette financière nette consolidée des promoteurs de notre
échantillon s’est élevée à 4,0 milliards de dirhams, soit un accroissement de 8,5% par
rapport à 2009.
Millions
Graphe 38 : Endettement net des promoteurs en MMAD entre 2009-2011
4 500
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
A fin 2011, ces dettes
représentent à peu près 1,3x
les fonds propres de
l’ensemble contre 1,9x deux
années auparavant
1 500
1 000
500
2009
2010
2011
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
A fin 2011, ces dettes représentent à peu près 1,3x les fonds propres de l’ensemble
contre 1,9x deux années auparavant.
Graphe 39 : Endettement net/ fonds propres (gearing) entre 2009-2011
71%
39%
153%
57%
139%
151%
701%
670%
673%
2009
CHAABI LIL ISKANE
2010
AL OMRANE
2011
DAR SAADA
Source: Etats de synthèse sociaux des promoteurs - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
23
24. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Vers une correction des résultats
La conjoncture actuelle, la qualité des fondamentaux, et l’essoufflement du secteur
immobilier, représentent à notre sens des facteurs primordiaux qui devraient fortement
impacter les résultats des immobilières.
En effet, nous pensons que les promoteurs immobiliers devraient corriger leurs
résultats, et par conséquent afficher des baisses durant les prochaines années.
Un essoufflement du secteur immobilier
Dans un contexte économique marqué par un asséchement de liquidité, un
ralentissement du secteur BTP et une baisse de la consommation de ciment nous pensons
que la progression des indicateurs du marché immobilier devrait être freinée. (Voir note
le secteur immobilier : la reprise s’essouffle 11/10/2012).
Graphe 40 : Evolution de l’encours des crédits promoteurs en %
7%
Nous pensons que la
progression des indicateurs du
marché immobilier devrait
être freinée
2%
-3%
août-13
juil.-13
juin-13
mai-13
avr.-13
mars-13
févr.-13
janv.-13
déc.-12
nov.-12
oct.-12
sept.-12
août-12
-8%
Source: BKAM - CDG Capital Research
En effet, l’évolution des encours des crédits destinés aux promoteurs immobiliers a connu
durant le premier semestre 2013 une baisse de -0,7% marquée par une situation de sous
liquidité et une aversion aux risques de la part des banquiers.
A notre sens, suite à cette crise de liquidité et à un climat économique marqué par des
incertitudes (Voir note sur le secteur finance « des valorisations en recul» 22/07/2013),
les banques devraient faire preuve davantage de prudence dans leur octroi de crédit
immobilier, impactant ainsi le niveau d’activité du marché immobilier.
21 Octobre 2013
24
25. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Par ailleurs, les mises en chantiers ont connu pour la première fois depuis 2004 une baisse
de 11,5% en 2012. Cette situation est loin d’être renversée en 2013, puisqu’au S1 2013,
les mises en chantiers ont baissé de 29,8% pour atteindre 150.911 unités contre 212.212
unités au S1 2012.
Graphe 41 : Evolution mises en chantiers et des productions en milliers d’unités 2006-2012
500
450
400
350
Milliers
Au S1 2013, les mises en
chantiers ont baissé de 29,8%
pour atteindre 150.911 unités
contre 212.212 unités au S1
2012
300
250
200
150
100
50
2007
2008
2009
2010
Production
2011
2012
Mises en chantiers
S1
2012
S1
2013
Source: Ministère d’Habitat - CDG Capital Research
Par conséquent, les ventes de ciment ont suivi la même tendance, et ressortent à fin
septembre 2013 à un volume de 11,3 MT en baisse de 8,2% comparé à la même période
en 2012.
Millions
Graphe 42 : Ventes de ciments en millions de tonnes
1,6
80%
1,4
60%
1,2
40%
1,0
0,8
Les ventes de ciment
ressortent à fin septembre
2013 à un volume de 11,3 MT
en baisse de 8,2%
20%
0,6
0%
0,4
-20%
0,2
0,0
-40%
Vente de ciments (Gauche)
Source: Ministère d’Habitat - CDG Capital Research
21 Octobre 2013
25
Taux de croissance (Droite)
26. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Résultats comptables : une qualité en forte détérioration
Le principal indicateur de la qualité des résultats est les accruals. Rappelons que les
accruals, correspondent à l’ensemble des ajustements comptables qui permettent de
passer d’une comptabilité d’engagement à une comptabilité de trésorerie. Il s’agit
principalement des créances clients, des crédits fournisseurs, et des impôts différés… etc.
La détérioration de la qualité
des résultats des immobilières
qui s’est produite durant les
dernières années, représente
à notre sens un signal
alarmant
Accruals = Actif opérationnel net (fin de période) – Actif opérationnel net (début de
période)
Par ailleurs, il est à noter qu’un niveau élevé des accruals, est généralement associé en
théorie à une faible qualité des résultats.
La détérioration de la qualité des résultats des immobilières qui s’est produite durant les
dernières années, représente à notre sens un signal alarmant, annonçant un retour vers
la moyenne (mean reversion).
Graphe 43 : Créances clients / total actif entre 2007-2012
25%
20%
15%
10%
5%
0%
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats de synthèses des promoteurs cotés - CDG Capital Research
En effet, les créances clients, en particulier, sont en hausse depuis 2007, en date du 31
décembre 2012 elles s'élèvent à 21,5% du total des actifs, un ratio de loin supérieur à la
moyenne de notre échantillon des promoteurs non cotés soit 4,3%.
21 Octobre 2013
26
27. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Par ailleurs, les réserves en cash sont en baisse depuis 2007. En effet, celles-ci
représentent à fin 2012 seulement 2,5% du total actif.
Graphe 44 : Trésorerie active / total actif entre 2007-2012
18%
16%
14%
Les résultats à des niveaux
extrêmes ont tendance à
revenir à des niveaux
normaux au fil du temps
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source: Etats de synthèses des promoteurs cotés - CDG Capital Research
Selon la théorie financière, lorsque les résultats sont en grande partie constitués des
accruals, le retour à la moyenne se produit encore plus rapidement.
En effet, les résultats à des niveaux extrêmes ont tendance à revenir à des niveaux
normaux au fil du temps. Ainsi, économiquement parlant, lorsque des sociétés, affichent
des bénéfices attrayants appuyés par des marges satisfaisantes, les capitaux investis dans
ce secteur s’apprécient, augmentant ainsi la concurrence et réduisant par conséquent
les rendements.
21 Octobre 2013
27
28. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Légère amélioration des résultats semestriels
Au titre du premier semestre 2013, le secteur Immobilier a atténué la baisse de la masse
bénéficiaire de 41,6 MMAD seulement. (Voir note « Résultats provisoires S1-2013: Même
avec 80% de publication, la couleur reste floue » 27/09/2013).
De ce fait, le bénéficie réalisé par les immobilières cotées s’élève à 981,2 MMAD en
hausse de 4,4%. Dans ce sillage, la marge nette ressort à 14,8% en baisse de 0,5pt par
rapport au S1 2012.
Graphe 45: Evolution des principaux agrégats financiers de l’immobilier entre S1 2012-2013
Millions
Le secteur Immobilier
a atténué la baisse de
la masse bénéficiaire
de
41,6
MMAD
seulement
7 000,00
6 000,00
5 000,00
27,2%
4 000,00
25,7%
3 000,00
15,3%
2 000,00
14,8%
1 000,00
0,00
Marge opérationnelle
Marge nette
S1 2012
Chiffre d'affaires
S1 2013
Résultat d'exploitation
S1 2012
RNPG
S1 2013
Source : CDG Capital Research
Par conséquent, le poids du secteur dans la masse bénéficiaire s’est amélioré pour passer
de 6,8% au S1 2012 à 7,1% au S1 2013.
La faible contribution du secteur immobilier, traduit à notre sens les difficultés que
connait le secteur BTP. En effet, à fin juin 2013 les mises en chantier des unités
immobilières ont enregistré une baisse de 28,9% à 150 911 unités contre 212 212 un an
auparavant.
La faible contribution
du secteur immobilier,
traduit à notre sens les
difficultés que connait
le secteur BTP
La plus forte hausse du secteur est attribuable à la valeur Addoha laquelle a accentué la
hausse des bénéfices du secteur Immobilier de 35,3 MMAD.
Graphe 46 : Variation des résultats des sociétés du secteur Immobilier à fin juin 2013 en MMAD
Alliances
-28,5
Balima
0,2
34,6 CGI
35,3 Addoha
-40
-20
0
Source : CDG Capital Research
21 Octobre 2013
28
20
40
Millions
29. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Groupe Addoha : une activité en légère croissance de 3,3%
Au titre du premier semestre 2013, le groupe Addoha réalise un chiffre d’affaires de
3 186,1 MMAD soit une croissance de 3,3% comparé à fin juin 2012. Néanmoins, la
production a affiché une baisse de 26,6% à 2 997,7 MMAD au S1 2013 contre 4 086,3
MMAD un an auparavant.
Tableau 2 – Indicateurs financiers consolidés du groupe Addoha au S1 2013
En MMAD
S1 2013
Evolution
Production
4 086,3
2 997,7
-26,6%
Chiffre d'affaires
3 083,9
3 186,1
3,3%
EBITDA
810,6
895,8
10,5%
Marge EBITDA
26,3%
28,1%
1,8 pts
Résultat d'exploitation
792,4
882,5
11,4%
Marge opérationnelle
25,7%
27,7%
2,0 pts
RNPG
La hausse des revenus
s’explique à notre
sens essentiellement
par un effet mix
produit.
S1 2012
549,1
584,5
6,4%
Marge nette
17,8%
18,3%
0,5 pt
10 011,7
9 830,4
-1,8%
84,2%
84,0%
-0,2 pt
Endettement net
Gearing
Source: Communiqué de presse du groupe Addoha (L’Economiste) - CDG Capital Research
La hausse des revenus s’explique à notre sens essentiellement par un effet mix produit.
En effet, à fin juin 2013 nous pensons que le promoteur immobilier a livré des projets à
forte marge comparée au S1 2012. Ainsi, le prix moyen des unités livrées concernant la
catégorie « Logements sociaux et moyen standing » s’est apprécié de 7,3% passant d’un
prix moyen de 250,7 KMAD à 260,0 KMAD. Il s’agit à notre sens d’un changement mix
produit en faveur des logements moyen standing. En effet, nous pensons qu’au S1 2013
comparée au S1 2012, le groupe Addoha a vendu plus de logements moyens standing
dont le prix est plus important que celui des logements sociaux (500 KMAD contre
250KMAD). Aussi, le prix moyen des unités livrées concernant la catégorie « Logement
Haut standing » a augmenté de 87,8% passant d’un prix moyen de 1 473,2 KMAD à
2 767,0 KMAD.
Toutefois, notons que le groupe n’a pu livrer que 8 636 unités contre 9 239 à fin juin 2012
soit une baisse de 6,5%. Comme prévu, les logements sociaux et moyen standing
représentent près de 70% du total chiffre d’affaires, soit un montant de 2 230,2 MMAD.
Par ailleurs, le résultat d’exploitation ressort à 882,5 MMAD au S1 2013 en hausse de
11,4% comparé au S1 2012. Nous pensons que cette hausse proviendrait d’une
amélioration des marges et ce suite à :
o L’augmentation de la part des livraisons moyen standing dans le chiffre
d’affaires.
o L’appréciation des prix moyens des livraisons haut standing de 87,8%.
Enfin, le RNPG progresse de 6,4% pour s’établir à 584,5 MMAD, soit un taux de marge de
18,3% en hausse de 0,5pt.
21 Octobre 2013
29
30. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Groupe Alliances : une activité en baisse de 5,8%
Au titre du premier semestre 2013, le groupe Alliances réalise un chiffre d’affaires de
1 803,0 MMAD soit un repli de 5,8% comparé à fin juin 2012.
Selon le communiqué de presse du groupe Alliances, cette baisse proviendrait
principalement du changement de mode de contractualisation des projets du pôle
services. Par ailleurs, la production du groupe a affiché une baisse de 9,6% à 2 691,3
MMAD au S1 2013 contre 2 978,8 MMAD au S1 2012.
Tableau 3 – Indicateurs financiers consolidés du groupe Alliances au S1 2013
En MMAD
S1 2013
Evolution
Production
2 978,7
2 691,3
-9,6%
Chiffre d'affaires
1 914,4
1 803,0
-5,8%
EBITDA
749,2
665,0
-11,2%
Marge EBITDA
39,1%
36,9%
-2,3 pts
Résultat d'exploitation
707,6
589,3
-16,7%
Marge opérationnelle
37,0%
32,7%
-4,3 pts
RNPG
274,1
245,6
-10,4%
Marge nette
14,3%
13,6%
-0,7 pt
Endettement net
8 128,1
8 140,1
0,1%
Gearing
Selon le communiqué de
presse du groupe Alliances,
cette baisse proviendrait
principalement
du
changement de mode de
contractualisation
des
projets du pôle services.
S1 2012
163,8%
163,0%
-0,8 pt
Source: Communiqué de presse du groupe Alliances (L’Economiste) - CDG Capital Research
L’EBITDA baisse dans une proportion plus importante que le chiffre d’affaires, et s’établit
à 665,0 MMAD au S1 2013 contre 749,2 MMAD soit un repli de 11,2%. Un déclin qui
pourrait s’expliquer par deux éléments :
o
o
Le repli de 5,8% des revenus du groupe Alliances
Une hausse de 2pts de la proportion des charges d’exploitation dans la
production du groupe (de 76,2% au 30/06/2012 à 78,1% au 30/06/2013).
Nous pensons que cette hausse pourrait refléter des livraisons de projets à
faibles marges, comparé au S1 2013.
Par ailleurs, le résultat d’exploitation suit la même tendance et baisse de 16,7% à 589,3
MMAD au S1 2013 contre 707,6 MMAD un an auparavant. Par conséquent, la marge
opérationnelle affiche un taux de 32,7% en baisse de 4,3 pts comparé au S1 2012.
Enfin, le RNPG s’est replié de 10,4% pour s’établir à 245,6 MMAD, soit un taux de marge
nette de 13,6%.
21 Octobre 2013
30
31. Recherche Actions – Secteur immobilier
CDG CAPITAL RESEARCH
Groupe CGI : solides performances au S1 2013
Le premier semestre 2013 aura été un semestre soutenu en termes de performance pour
le groupe CGI. En effet, tous les indicateurs du groupe affichent une amélioration à deux
chiffres reflétant ainsi une dynamique de croissance du promoteur immobilier.
Ainsi, CGI a généré à fin juin 2013 un volume d’affaires en croissance de 43,2 % pour un
revenu global de 1 626,6 MMAD contre 1 135,9 MMAD au S1 2012.
Tableau 4 – Agrégats financiers du groupe CGI au S1 2013
En MMAD
S1 2013
Evolution
Chiffre d'affaires
1 135,9
1 626,6
43,2%
EBITDA
189,6
233,9
23,4%
Marge EBITDA
16,7%
14,4%
-2,3 pts
Résultat d'exploitation
161,5
220,0
36,2%
Marge opérationnelle
14,2%
13,5%
-0,7 pts
RNPG
109,5
144,1
31,6%
Marge nette
9,6%
8,9%
-0,8 pts
Endettement net
2 822,5
4 152,2
47,1%
Gearing
CGI a généré à fin juin
2013
un
volume
d’affaires
en
croissance de 43,2 %
pour un revenu global
de 1 626,6 MMAD
S1 2012
66,3%
97,4%
31,0 pts
Source: Communiqué de presse de CGI (L’Economiste) - CDG Capital Research
L’EBITDA progresse dans une proportion moins importante que le chiffre d’affaires, et
s’établit à 233,9 MMAD au S1 2013 contre 189,6 MMAD au S1 2012 soit une croissance
de 23,4%. Cette progression pourrait s’expliquer par une livraison de projets à faibles
marges comparés aux livraisons du S1 2012. Dans ce sillage, la marge EBITDA a baissé de
2,3 pts à 14,4% contre 16,7% un an auparavant.
Par ailleurs, le résultat d’exploitation s’établit à 220,0 MMAD au S1 2013 en hausse de
36,2%. Une hausse plus importante que celle de l’EBITDA et ce suite à un repli des
dotations aux amortissements de 50,6% à 13,9 MMAD contre 28,1 MMAD.
Par conséquent le résultat net part de groupe s’élève à 144,1 MMAD, en progression de
31,6% par rapport à celui réalisé au 1er semestre 2012.
21 Octobre 2013
31
32. CDG Capital Research
Directeur Recherche
Recherche Taux
Recherche Actions
Rabat, Maroc
Tél. : 05 22 23 97 12
Mohamed Chbani
mohamed.chbani@cdgcapital.ma
Siham El Ouarzaz
elouarzaz@cdgcapital.ma
Fatima-Zahra Benjdya
fatima-zahra.benjdya@cdgcapital.ma
Fatima ezzahra Erraji
ferraji@cdgcapital.ma
Amal Zaouiya
zaouiya@cdgcapital.ma
Meriyem Dahmi
meriyem.dahmi@cdgcapital.ma
Avertissement
CGI est une filiale du groupe CDG. Nous ne couvrons pas les filiales dans lequel le groupe CDG est majoritaire. Par conséquent, nous ne pouvons donner
de recommandation ni de cours objectifs à nos investisseurs.
La présente note est élaborée par la Direction CDG Capital Research. C’est une Direction indépendante des autres métiers de CDG Capital et de ses filiales.
Le personnel attaché à cette Direction adhère aux dispositions du code de déontologie applicable aux analystes financiers notamment celles relatives à
l’élaboration et la diffusion des notes d’analyse et à la prévention des conflits d’intérêts.
Les informations contenues dans cette note sont publiques. L’analyse et les résultats repris dans le présent document sont le fruit de la réflexion propre et
reflète le jugement personnel de l’analyste financier. L’indépendance du jugement et l’objectivité de l’analyste financier ne sont en aucun cas altérés par
des considérations autres que l’intérêt des clients. Par ailleurs, les opinions ainsi que les anticipations exprimées dans ce document sont soumis à des
changements sans préavis et n’engagent en aucun cas la responsabilité de CDG Capital à quelque titre que soit.
La présente note ne représente pas une réponse à un besoin d’investissement des clients. Elle ne constitue en aucun cas un engagement de la Direction
CDG Capital Research au titre de l’exactitude, de l’exhaustivité des informations qui y figurent ou de la pertinence des hypothèses auxquelles elle fait
référence. Elle ne constitue pas non plus une incitation à l’adoption de certaines stratégies d’investissement.
Ce document s’adresse à des investisseurs avertis aux risques liés aux marchés financiers qui sont seuls responsables de leurs choix d’investissement. La
valeur et le rendement d’un investissement peuvent être influencés par un ensemble de facteurs, notamment l’évolution de l’offre et la demande sur les
marchés, les taux d’intérêts et les taux de change.
Ce document est la propriété de la Direction CDG Capital Research. Nul ne peut en faire usage, dupliquer, copier en partie ou en globalité sans l’accord
expresse de la Direction.
www.cdgcapital.ma