3. Objectifs
1. Citer 4 signes cliniques de maladie rénale
2. Enumérer 3 éléments du syndrome de néphropathie
glomérulaire, du syndrome de néphropathie tubulo-
interstitielle, du syndrome de néphropathie vasculaire et du
syndrome urémique
3. Comparer en 5 points le syndrome néphrotique et le
syndrome néphritique aigue
3
5. Introduction
Néphrologie
• Spécialité de la médecine interne qui s’occupe des maladies
rénales médicales :
maladies du glomérule
maladies tubulo-interstitielles
maladies des vaisseaux
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12. Signes fonctionnels
Signes urinaires
• ↓ ou ↑ de la quantité des urines
• Modification de l’aspect des urines
Urines rouges
Urines mousseuses
Urines purulentes
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13. Signes fonctionnels
Signes urinaires
• Anomalies de la miction
Dysurie : douleur ou gène à la miction
o urgenturie : miction impérieuse
o sensation de vidange incomplète
o dysurie de démarrage (poussée et écoulement lent)
o faiblesse du jet et gouttes retardataires
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14. Signes fonctionnels
Signes urinaires
• Anomalies de la miction
Nycturie : augmentation du nombre de miction nocturne
! énurésie = équivalent pédiatrique
Pollakiurie : mictions fréquentes et de faible quantité
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15. Signes physiques
Examen général : état hydratation
• Œdèmes de type rénal : œdèmes blancs, mous (godet),
symétriques, indolores, de déclivité
• Anasarque : épanchement transudatif d’au moins 2 séreuses +
œdèmes des MI
• Déshydratation intracellulaire : sècheresse muqueuse (joues),
soif
• Déshydratation extracellulaire : pli cutané paresseux, cernes
oculaires
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18. Signes physiques
Examen général
• Paramètres: diurèse
oPolyurie >4ml/kg/h enfant ou 2ml/kg/h soit >3000l/24h adulte
oOligurie 0,1-0,5ml/kg/h ou 150-500ml/24h chez adulte
oAnurie <0,1ml/kg/h ou <150ml/24h chez adulte
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29. Biologie urinaire
Protéinurie 24h ou échantillon Protéinurie/créatinurie
Sédiment urinaire
Ionogramme: Na, K, Cl, Ca, Mg
Urée et créatinine urinaire
Indices urinaires : Fe Na, Fe Uree, Na/K u
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30. Biologie sanguine
Urée, créatinine, cystatine c plasmatiques
Estimation du DFG : équation CKDepi ou MDRD ou Schwartz
Ionogramme Na, K, Cl, Ca, Mg, PO4, HCO3
PTHi
Hémogramme + taux de réticulocytes
Electrophorèse des protéines plasmatiques
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31. Autres
Imagerie
• Echographie: localisation, taille et aspect des reins, voies
urinaires, doppler des artères rénale
• Scanner abdominal: uroTDM, angioTDM
Ponction biopsie rénale (PBR)
• Lésions histologiques
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36. Syndromes de néphropathie tubulo-interstitielle
Témoins du atteinte tubulaire et ou interstitielle
Aigue ou chronique
• Diurèse conservée même à des stades avancés
• Clinique pauvre
Pas d’œdèmes
Pas d’HTA
Sédiment urinaire inactif
Protéinurie faible et type tubulaire
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37. Néphropathie tubulo-interstitielle
Syndromes tubulaires
• Syndrome de Fanconi : glycosurie normoglycémique
• Syndrome de néphropathie tubulaire aigue
Syndrome de néphrite interstitielle aigue
Syndrome de néphropathie tubulo-interstitielle chronique
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38. Néphropathies vasculaires
Témoins d’une atteinte des vaisseaux intra-rénaux
• HTA +++
• Sévère et au premier plan
• Clinique pauvre:
absence œdème,
hématurie possible
Protéinurie faible <1g/24h
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39. Syndrome urémique
Asthénie
Anorexie +++ viande, nausées et vomissements matinales,
douleurs abdominales
Crampes et prurit
Inversion cycle nycthéméral
Lenteur idéo-motrice => coma ( calme)
ARA /MRC
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41. Mme LL, 25 ans, présente des œdèmes généralisés depuis
plusieurs mois. Tout aurait commencé par un gonflement des
paupières au réveil, puis progressivement, elle a noté la survenue
d’un gonflement des pieds et de l’abdomen. Elle avait également
remarqué que ses urines sont devenues moins abondantes et
qu’elles moussent comme le savon. Elle a consulté plusieurs
tradipraticiens sans succès. Depuis 2 mois, elle se sent de plus en
plus fatiguée. Elle urine beaucoup la nuit et elle a une perte
d’appétit. Elle vomit surtout le matin au levé et elle a des difficultés
pour dormir la nuit ce qui explique qu’elle somnole beaucoup en
journée.
Que pensez-vous de cette symptomatologie?
41
42. Mme LL, 25 ans, présente des œdèmes généralisés depuis
plusieurs mois. Tout aurait commencé par un gonflement des
paupières au réveil, puis progressivement, elle a noté la survenue
d’un gonflement des pieds et de l’abdomen. Elle avait également
remarqué que ses urines sont devenues moins abondantes et
qu’elles moussent comme le savon. Elle a consulté plusieurs
tradipraticiens sans succès. Depuis 2 mois, elle se sent de plus en
plus fatiguée. Elle urine beaucoup la nuit et elle a une perte
d’appétit. Elle vomit surtout le matin au levé et elle a des difficultés
pour dormir la nuit ce qui explique qu’elle somnole beaucoup en
journée.
Que pensez-vous de cette symptomatologie?
42
43. A l’examen physique
• Volumineux OMI
• PA= 210/110 mmHg diurèse 450ml/24h
• Pâleur cutanéomuqueuse
• Syndrome œdémato-ascitique
• Lésions cutanées
• BU : Protéinurie 4+
Quels syndromes néphrologiques présentent cette
patiente?
44. A l’examen physique
• Volumineux OMI
• PA= 210/110 mmHg diurèse 450ml/24h
• Pâleur cutanéomuqueuse
• Syndrome œdémato-ascitique
• Lésions cutanées
• BU : Protéinurie 4+
Quels syndromes néphrologiques présentent cette
patiente?
46. Maribelle, 8 ans est amenée en consultation par sa mère pour des œdèmes
d’installation brutale. En effet, depuis quelques jours sa mère a constaté
qu’elle gonfle et ce matin elle a de volumineux œdèmes palpébraux, ce qui
motivent la consultation. La maman avoue aussi avoir noté que les urines
sont rouges sales et qu’ elles moussent beaucoup de 3 jours. A l’examen
physique la PA = 150/100 mmHg, œdèmes des MI. Diurèse = 200ml en 8h,
poids =38kg , les urines ont un aspect ‘bouillon sale’; BU prot 3+ Hématie
3+.
Quel syndrome néphrologique presente cette patiente? justifier
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47. Conclusion
Sémiologie néphrologique
• Indispensable pour identification pathologie rénale
• Démarche diagnostique en néphrologie
Diagnostic syndromique
MRC ou ARA
Mécanisme lésionnel : GN, NI, NT, NV
Diagnostic étiologique
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ligne Muehrcke est une ligne blanche horizontale qui apparaît sur les ongles. Elle va de part et d’autre de l’ongle, disposée parallèlement à la lunule de l’ongle. Elles ont été nommées ainsi après le physicien américain Robert C. Muehrcke qui a été le premier à les avoir diagnostiquées. Ces lignes ont la particularité de stagner sur place même si l’ongle pousse. La plaque ongulaire paraît également en parfaite santé de part et d’autre de cette ligne horizontale. Elles sont le plus clairement perceptibles sur les trois doigts du milieu et n’apparaissent jamais sur le pouce. Une ligne disparaît temporairement avec une petite pression sur l’ongle
Temoin hypoalbuminemie et parfois + dans syndrome nephrotique et maladie hepatique
Xanthelasma : plaques de couleur jaune ou beige au niveau de l’œil. Plus précisément, ces plaques se forment à l’intérieur de l’œil, au niveau de la frontière nasale, aussi bien sur la paupière supérieure que la paupière inférieure. Il arrive que le xanthélasma se propage sur l’ensemble de la paupière. Témoins dyslipidemie => syndrome nephrotique
Syndrome nephrotique syndrome biologique caractérsé par proteinurie >3g/24h ou 50ml/kg/j chez enfant, hypoalbuminemie <30g/l, hypoprotidémie <60g/l et dyslipidemie avec lipidurie. Souvent + oedeme
Syndrome nephritique est installation brutale en qle h à qlq j œdèmes, HTA, IR ( oligurie), hématurie ( urine bouillon sale) glomerulaire et proteinurie glomerulaire 2-3 g/j
Syndrome de GNC = aboutissement de toute les neph glomerulaire : HTA, IR et proteinurie faite principalement albumine
SGNRP = irr d’installation rapide en quelques semaines <6 sans tendance spontanée a la remission, avec hematurie glomerulaire, sans HTA, sans oedeme=> urgence nephrologique ( Aigue)
Hématurie isolée
Protienurie isolée