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Complications
dégénératives du
diabète
Micoangiopathie
Néphropathie Rétinopathie neuropathie
Poly
neuropathie
symétrique
des
membres
inférieurs
Neuropathies
focales et
multifocales :
mononévrites,
multinévrites
Neuropathie
végétative
Macroangiopathie
Artériopathie
des membres
inférieurs
Coeuret
diabète
Coronaropathie
Cardiomyo
pathie
diabétique
Hypertension
artérielle Dyslipidémies
Complications dégénératives du diabète
• Engagent le pronostic vital et fonctionnel du diabétique.
• Prévention/Dépistage/Traitement : efficaces
• Survenue aprés plus de 5 ans d'évolution de la maladie
• Role majeur du déséquilibre glycémique
LA MICRO-‐ANGIOPATHIE
Complication spécifique du diabète
 ALeint les petits vaisseaux capillaires
 Expression importante : yeux, reins, nerfs
MICRO-ANGIOPATHIE :
Physiopathologie de la microangiopathie
accumulation de
radicaux libres toxiques
pour les cellules
Atteinte des petites artères
= artérioles
l'hyperglycémie et l'insulinopénie
Accumulation
de sucres glycation
des
protéines
altération de la
paroi des petits
vaisseaux
• La rétinopathie diabétique
principale cause de cécité dans
les pays occidentaux
• La néphropathie diabétique est
la principale cause de dialyse
dans les pays occidentaux
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
 principale cause de cécité entre 30-‐65ans
 longtemps asymptomatique :
intérêt du dépistage +++
 complications :
aLeinte maculaire, rétinopathie
proliférante, hémorragie du vitré
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
Autres complications ophtalmologiques :
glaucome : fréquemment associe au diabète
dépistage systématique +++
 cataracte : plus fréquente, plus précoce,
rapidement évolutive.
 paralysies oculomotrices.
Atteinte rétinienne mais aussi
Rétinopathie
-‐Diabète de type 1:
N’apparaît jamais avant 5 ans d’évolution
-‐Diabète de type 2:
Dans 20% des cas présente au moment du diagnostic
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
Physiopathologie propre à la
rétinopathie diabétique
Hyperglycémie chronique
Rétinopathie diabétique débutante
Hyperperméabilité capillaire Occlusion capillaire
Oedème rétinien
Exsudats
Nodules cotonneux
Hémorragies rétiniennes
Dilatation veineuse,AMIRs
ISCHEMIE RÉTINIENNE
OEDEME MACULAIRE
Hyperglycémie
Occlusion capillaire Hyperperméabilité capillaire
Ischémie rétinienne
Néovascularisation prérétinienne
Œdème maculaire
MALVOYANCE
CÉCITÉ
Complications de la rétinopathie diabétique
 Durée du diabète
 Mauvais contrôle glycémique
 HTA
 Grossesse
 Anémie
 Tabac
 Hyperlipidémie
 Hyperviscosité sanguine
 Décompensation cardiaque
Facteurs de risque de la rétinopathie diabétique
annuel
Circonstances de découverte
BAV
tardive
Dépistage
Découverte
du diabète
DT1/DT2DT2
 mesure de l ’acuité visuelle
 prise du tonus oculaire
 examen à la lampe à fente (bio microscope)
segment antérieur + postérieur
verre à trois miroirs ou d’une lentille
examen du fond d’œil +++
ophtalmoscopie
L’examen ophtalmologique comprend :
Fond d’œil normal
-‐Microanévrismes : points rouges de petite taille .
-‐Hémorragies punctiformes
-‐nodules cotonneux : lésions blanches, superficielles et de petite
taille.
-‐hémorragies intra-‐rétiniennes étendues,
-‐dilatation veineuse irrégulière “en chapelet”: anomalies veineuses:
-‐anomalies microvasculaires intrarétiniennes ( ou AMIR) :
dilatations vasculaires.
-‐oedème maculaire: épaississement rétinien témoin d’un.
-‐exsudats secs : dépôts jaunes disposés en couronne.
-‐néovaisseaux prérétiniens et prépapillaires: RD proliférante: lacis
vasculaire.
Les signes cliniques de RD au fond d’œil (FO)
Microanévrismes, Hémorragies ponctuées
Nodule cotonneux: occlusion artériolaire
Hémorragies rétiniennes en tâches
AMIRs: anomalies microvasculaires intrarétiniennes
Exsudats
Forme proliférante. Voile néovasculaire intravitréen
pédiculé sur la papille.
1-‐Angiographie fluorescéinique :
-‐injection de fluorescéine dans une veine du pli du coude,
-‐observer et photographier grâce à des filtres appropriés le
passage du colorant dans l’arbre vasculaire choroïdien et rétinien.
-‐La séquence angiographique permet d’apprécier la perfusion
capillaire et donc l’étendue de l’ischémie rétinienne, et permet de
déceler une hyper perméabilité capillaire.
-‐N’est pas indispensable au diagnostic, ne doit pas être réalisée à
titre systématique.
Examens complémentaires
Hémorragies rétiniennes en tâches
2‐Rétinographe non mydriatique:
Photographies couleur de la rétine.
La présence d’une RD nécessite une consultation
ophtalmologique spécialisée avec FO.
3‐Échographie:
dépister un éventuel décollement de rétine.
4-‐OCT (Optical Coherence Tomography):
mesure de l’épaisseur rétinienne maculaire :
suivi des oedèmes maculaires+++
• RD NON PROLIFERANTE
– Minime
– Modérée
– Sévère ou préproliférante
• RD PROLIFERANTE
– Minime
– Modérée
– Sévère
– Compliquée
+/-‐Maculopathie associée
CLASSIFICATION DE LA RD (SFD)
Maculopathie
ischémique
MACULOPATHIE DIABÉTIQUE
Maculopathie
oedémateuse
Personne avec
maculopathie
diabétique.
personne
voyante
Microanévrismes, Hémorragies ponctuées
AMIRs: anomalies microvasculaires intrarétiniennes
Irrégularité de calibre veineux (veines en chapelet
EVOLUTION ET COMPLICATIONS DE
LA RETINOPATHIE DIABETIQUE
Glaucome néovasculaire :rubéose de l’iris chez un diabétique.
SURVEILLANCE
• En l’absence de RD, ou en cas de RD minime:
un examen ophtalmologique annuel
• En cas de RD plus grave, ou de certaines
circonstances particulières:
une surveillance tous les 4 à 6 mois.
• Diabète de type 2:
– Fond d’œil à la découverte puis annuel
– Angiographie dès les premiers signes de RD
– examen du fond d’oeil lors du renforcement du traitement
hypoglycémiant
– examen ophtalmologique lors d’une décompensation artérielle ou
rénale.
• Diabète de type 1:
-‐FO après 5 ans d’évolution du diabète puis annuel
-‐même protocole de suivi que diabète de type 2
• avant la puberté:
-‐dépistage n’est pas nécessaire
• Grossesse:
– Examen préalable à la grossesse
– En l’absence de rétinopathie surveillance / trimestre
– Si rétinopathie surveillance mensuelle
PRÉVENTION ET TRAITEMENT
 Prévention et traitement:
-‐bon contrôle glycémique +++
-‐Rechercher et traiter les autres FR aggravants
 Traitement est d’autant plus exigeant que :
-‐le sujet est jeune
-‐une grossesse est désirée
-‐aggravation d’une lésion pré-‐existante
Repose sur : traitement par laser en cas de :
-‐rétinopathie proliférante
-‐maculopathie œdémateuse
Traitement par laser
Impacts
de laser
La photocoagulation laser panrétinienne est indiquée dans tous les
cas de rétinopathie diabétique proliférante avec présence de
néovaisseaux
Aspect de PRP (photocoagulation panrétinienne)
NEPHROPATHIE DIABETIQUE
Néphropathie diabétique
Complication la plus grave à long terme
-‐1ère cause IRCT
25-‐40%des sujets enhémodialyse
Néphropathie diabétique
Prévalence:
D type1: 20-‐40% développent une ND après 20 à 25ans
D type2: 10-‐20% développent une ND après 20 à 25 ans
Facteurs favorisant la néphropathie
diabétique
– Sexe masculin
– Facteurs génétiques
– Mauvais équilibre glycémique
– HTA non contrôlée
– Tabagisme
– Histoire familiale de néphropathie diabétique
Néphropathie diabétique:
Classification de Mogensen
0 ans
2-‐5ans
10 ans
11-‐15ans
13-‐18ans
• Stade I: hyperfiltration et hypertrophie
rénale.
• Stade II: lésions histologiques
silencieuses.
• Stade III: microalbuminurie < 30 mg/
24h = néphropathie incipiens.
SEUIL DE RÉVERSIBILITÉ
• Stade IV: protéinurie permanente.
• Stade V: IRT.
Néphropathie diabétique : diagnostic
- Excrétion urinaire d’albumine (EUA)
- Débit de filtration glomérulaire
- Hypertension artérielle
Quand?
 Dépistage annuel
 DT2: dès le diagnostic.
 DT1: après 5 ans d’évolution.
Comment? bandele7e urinaire:
microalbuminurie des 24 h
- protéinurie des 24 h.
Néphropathie diabétique
Dépistage ADA
Evaluation et interprétation
de l’excrétion urinaire
d’albumine
• Si Protéinurie
positive Prot/
Créat U ou Prot
24h
• Si négative ou traces
recherche de
microalbuminurie
Dépistage de la néphropathie diabétique
Un rapport albuminurie/créatininurie élevé doit
être confirmé:
– après avoir éliminé une infection urinaire
– durant les 3 à 6 mois qui suivent.
– Au moins 2 des 3 prèlevements doivent être
positifs
Evaluation et interprétation
de l’excrétion urinaire
d’albumine
Urines de 24h
(mg/24h)
Echantillon urinaire
alb/créat (mg/g)
Normo albuminurie <30 H: <20
F: <30
Microalbuminurie 30-‐300 H:20-‐200
F: 30-‐300
Macroalbuminurie >300 H: >200
F: >300
90
National Kidney Foundation. Am J Kidney Dis 2002; 39(2 Suppl 1):S1–S266
IRC sévère
IRC
terminale
60 30 15
Débit de filtration glomérulaire (ml/min/1,73m2)
0
1
Lésions
rénales
2
IRC
débutante
3
IRC
modérée
4 5
Néphropathie diabétique
Stades de la MRC
Facteurs de progression et
attitudes pratiques
Hyperglycémie durable
HTA Protéinurie Susceptibilité ethnique
Composante génétique
Modifiables Non Modifiables
Néphropathie diabétique
Facteurs de progression
Alimentation hyperprotidique,
Dyslipidémie
Obésité
Tabagisme
Néphropathie diabétique
Objectifs thérapeutiques
1. Équilibre glycémique rigoureux
 Cible: HbA1C = 6,5%
2. Contrôle tensionnel rigoureux
 Cible: PA < 140/90 mmHg
3. Néphroprotection
 Réduction de l’albuminurie
 Ralentissement de la progression de l’IR
En pratique
Néphropathie diabétique
Normoalbuminurie
Objectifs thérapeutiques:
- Empêcher ou retarder l’apparition d’une
néphropathie incipiens
Moyens :
- Equilibre glycémique strict
- Contrôle tensionnel strict
- Arrêt du tabac
Néphropathie diabétique
Microalbuminurie
 Objectifs :
- Empêcher ou retarder l’apparition d’une néphropathie
diabétique avérée
- Microalbuminurie ≤ 300 mg/jour
 Moyens :
- Equilibre glycémique strict
- Contrôle tensionnel strict (IEC et ARA II+++)
- Arrêt du tabac
- Chez le patient ayant une pression artérielle normale, le
traitement par un IEC ou un ARAII peut être envisagé afin
de diminuer l’albuminurie.
• Néphroprotection:
– rôle des « inhibiteurs de l’enzyme de conversion » (IEC) ou
« antagonistes des récepteurs de
l’angiotensine » (SARTANS):
• indépendamment de l’effet anti-‐HTA;
• régression parfois complète de la néphropathie;
– traitement efficace d’une HTA (< 125/70 mmHg);
• Au stade de l’insuffisance rénale:
– suppléance (hémodialyse ou dialyse péritonéale);
– greffe rénale préemptive.
Néphropathie diabétique:
Traitement
La Neuropathie diabétique
Définition
• Neuropathie « s » liées au diabète :
Ensemble de signes et/ou symptômes en rapport
avec une altération du système nerveux
périphérique secondaire au diabète .
• Difficultés diagnostiques
Neuropathiediabétique:
Facteurs de
risque
la durée d’évolution du diabète
Le rôle de l’hyperglycémie dans la survenue et
l’aggravation de la polyneuropathie périphérique,
Prédisposition génétique et/ou de facteurs
environnementaux
l’obtention rapide d’un équilibre glycémique
satisfaisant,
« névrite insulinique»
Physiopathologie
simplifiée de la
douleur
neuropathique
Douleur
neuro-
pathique
Décharges
anormales
1. Boyce-Rustay JM et al. Curr Pharm Des 2009;15:1711-6.
2. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75.
Mécanismes périphériques
Hyperexcitabilité
des neurones
périphériques
Mécanismes centraux
Perte des
contrôles inhibiteurs
Mécanismes centraux
Hyperexcitabilité des
neurones centraux
(sensibilisation centrale)
Signes Cliniques….très
polymorphes
La douleur neuropathique comporte des
signes et des symptômes sensoriels positifs
et négatifs
Atteinte ou trouble du système nerveux
Les anomalies sensorielles et la douleur sont souvent concomitantes1,3
Chaque patient peut présenter une association de ces symptômes
susceptibles d’évoluer dans le temps (même en présence d’une étiologie unique)
1. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-81.
2.Jensen TS et al. Eur J Pharmacol 2001;429:1-11.
3. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75.
Symptômes négatifs
(causés par un déficit
fonctionnel)1,2
Symptômes positifs
(causés par une activité
excessive)1
Douleur spontanée2,3
Allodynie2,3
Hyperalgésie2,3
Dysesthésie2,3
Paresthésie2,3
Hypoesthésie1,2
Anesthésie1,2
Hypoalgésie1,2
Analgésie1,2
Neuropathie périphérique
douloureuse d’origine diabétique
Engourdissement ou insensibilité
à la douleur ou à la température
Fourmillement, douleur cuisante
ou sensation de piqûre
Douleurs ou crampes aiguës
Extrême sensibilité au toucher,
même léger
Perte du sens de l’équilibre et de
la coordination
Asthénie musculaire et perte des
réflexes
Les symptômes s’aggravent
généralement la nuit.
National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases. Diabetic Neuropathies: The Nerve Damage of Diabetes. En ligne à l’adresse :
http://diabetes.niddk.nih.gov/dm/pubs/neuropathies/. . Consulté le 18 octobre 2011.
Les patients atteints de douleur neuropathique
utilisent souvent ces mots pour décrire leur
douleur
Picotements1
Sensation
lancinante2
Brûlure1
Comparable à des décharges électriques2
Fourmillements1
Le language de la douleur neuropathique
Rechercher des anomalies
sensorielles et/ou physiques
Inspectez d’abord la région douloureuse et comparez-la avec
la zone saine correspondante1.
– Différences de couleur, de texture, de température ou de
transpiration2
Effectuez ensuite des tests simples au lit du patient pour
confirmer les anomalies sensorielles associées aux
symptômes douloureux1-3.
– Coton ou compresse
– Piqûre d’épingle
– Pincement
– Sensibilité thermique (objet chaud ou froid)
– Douleur à l’élévation de la jambe tendue
1. Haanpää ML et al. Am J Med 2009;122(10Suppl):S13-21.
2. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75.
3. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-8.
Formes Cliniques
• La plus fréquente des NPD/ type 1 et 2
• Atteinte symétrique
• Longueur dépendante
• Fibres myélinisées et amyéliniques
• Petites et grosses fibres
1- Polyneuropathie sensitivo-
motrice distale-PNSMD-
-Pieds secs, hyperkératose
(troubles vasomoteurs)
- Pieds chauds, pouls « bondissants »
- Hypersudation interdigitale
- Amyotrophie - Fonte muscles interosseux
- Diminution de la force motrice: isolée <1%
-Artérite: ongles épaissis, peau atrophique,
dépilation…
Qu’apporte l’examen clinique?
Inspecter les pieds…
- Abolition des reflexes achilléens
- Diminution de la sensibilité vibratoire au
diapason, erreur dans la position des orteils
- Troubles de l’équilibre
-Trouble sensibilité profonde + sensibilité
superficielle tactile (coton) = pseudo-tabétique
Qu’apporte l’examen clinique? (2)
Sous-estimation
du problème
Difficulté de la
prévention
Difficulté du traitement
(compliance)
Retard
diagnostique
Atteinte sensitive
Perte de la sensibilité "protectrice"
Le diabétique se fait mal
sans avoir mal !
Neuropathie diabétique :
• Forme particulière
• Brutale++++
• Douleurs bilatérale intense, souvent symétrique
• Peu de signes cliniques - Moteurs
• Physiopathologie inconnue: traitement, perte de
poids ???
• Type 2+++
• Bonne évolution en 12 mois : contrôle glycémique++
2-Neuropathie douloureuse aigue
sans déficit moteur
Signes cliniques
 Douleurs proximales des MI
 Asymétrique au début
 Régression des douleurs
 Majoration du déficit moteur: fauteuil roulant.
Parfois difficultés diagnostiques
3-Neuropathies proximale diabétiques
radiculo-plexopathies lombosacrés
• Plus rare
• Diabétique plus de 50 ans
• Peuvent être révélatrices
• Règle: exclure toute autre cause de cette atteinte
focale
avant de retenir le diabète
4-Mononeuropathies
Cruralgie diabétique:
La forme la plus courante et classique des
neuropathies focales
Cruralgies brutales, intense, nocturnes surtout, ,
insomniantes, déprimantes
Évolution bonne de la douleur,
Séquelles: déficit, amyotrophie+++
Atteinte membre sup.:
Radial et cubital
•
•
DNID: 2.2% homme, 3.6% femme
Après 50 ans
• Révélatrices +++++
• Atteinte III et VI:
– plus fréquentes
– Uni ou bilatérales
– Évolution bonne: qq. semaines ou mois
– Récidive possible;
• Autres nerfs crâniens : RARE (Facial, IV, ou
Multiple des Nerfs Crâniens)
6-Neuropathies crâniennes
diabétiques: Nerfs
Oculomoteurs
C) Neuropathie végétative
• Diagnostic est le plus souvent clinique,
– l'interrogatoire,
– Examen Clinique:
• Réflexes ostéotendineux,
• Le monofilament,
• Test de la sensibilité épicritique, thermoalgique,
• Test vibratoire et proprioceptive.
• Atypies : ENMG – Bilan biologique….
– Symptomatologie très précoce dans l'évolution du diabète,
signes atypiques
– Aucune autre complication présente
Diagnostic …. Examens
paracliniques…..
TRAITEMENT:à visée
étiopathogénique
AMELIORATION DU CONTRÔLE GLYCEMIQUE:
• Seul traitement spécifique.
• Efficacité préventive et thérapeutique de l’optimisation de
l’équilibre glycémique et son maintien à long terme
• DT2: l’insulinothérapie n’est envisagée que si équilibre
glycémique non atteint.
Le contrôle de l’HbA1c permet la réduction
des complications micro et macrovasculaires
La réduction de 1 % d’HbA1C induit*:
UKPDS 35. BMJ 2000; 321: 405-12
Maladies- 43%
artérielles
périphériques
*p<0,0001
- 37%
Micro-angiopathies
- 21%
Décès lié
au diabète
- 14%
Infarctus
- 14%
Toutes causes
de mortalité
MACROANGIOPATHIE
DIABETIQUE
INTRODUCTION
Macroangiopathie diabétique: atteinte des artères musculaires
(de l’aorte aux petites artères dont le diamètre  200 m)
Associe deux maladies de la paroi artérielle :
L’athérosclérose dont l’histologie ne diffère pas de celle de
l’athérome du non diabétique
La médiacalcose
1ère cause de mortalité: 50% à 75% des décès CV attribuables
à une pathologie coronarienne
PATHOGENIE DE
L’ATHEROSCLEROSE
MACROANGIOPATHIE
Première cause de mortalité, plusieurs mécanismes
intriqués en cause :
-HTA
-Dyslipidémie
-Insulino résistance (Syndrome métabolique)
-Hyperglycémie (non prépondérant dans la macro
angiopathie à l’inverse de la micro angiopathie)
- Etat d’hypercoagulabilité
Etapes de formation de la plaque athéroscléreuse
Etapes de formation de la plaque athéroscléreuse
Particularités
de l’athérosclérose diabétique
1 La sévérité des lésions artérielles
2 La diffusion des territoires lésionnels
3Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose
4- Fréquence des troubles métaboliques
5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère
1 La sévérité des lésions artérielles
– Circulation coronaire : lésions plus diffuses et fréquence
accrue des lésions bi ou tri-tronculaires
– Au niveau des Membres Inferieurs :
• Lésions siégeant électivement en dessous du genou
• défaut de devpmt de circulation collatérale et d’une
fréquente oblitération des anastomoses entre les arcades
artérielles plantaires et dorsales du pied ce qui explique le
trouble trophique ou la gangrène révélant une artérite
asymptomatique jusque là.
L’athérosclérose est plus fréquente ; plus grave
chez le diabétique, cette gravité s’explique par :
2- La diffusion des territoires lésionnels :
Association: AVC- gangrène pied-IDM est fréquente
3 Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose
– Microangiopathie diabétique
– Artériosclérose caractérisée par un épaississement de
la média et prolifération intimale
– Médiocalcose  vieillissement accéléré du collagène et/
ou d’un défaut d’innervation pariétale secondaire à la
neuropathie sympathique
Particularités de l’athérosclérose diabétique
4- Fréquence des troubles métaboliques
- Hypoglycémie : favorise la thrombose et peut provoquer un trouble
de rythme ventriculaire en cas d’IDM, ou une crise comitiale lors
d’un infarctus cérébral
5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère
la glycolyse anaérobie entraîne une accumulation de lactate
ds le territoire ischémique  aggravation de l’œdème
extracellulaire  extension de la nécrose
Particularités de l’athérosclérose diabétique
PARTICULARITES CLINIQUES
DE LA
MACROROANGIOPATHIE
DIABETIQUE
1- Coeur et diabète
A) Coronaropathie
+ Lésions plus précoces
+ fréquente (risque x 2 à 3 chez l’homme, x 3 à 5 chez la femme)
+ grave (mortalité de l’infarctus x 2 à 8 jours et à 1 an)
Pronostic amélioré par un contrôle glycémique strict et précoce
 Signes cliniques :
- Angor asymptomatique ou douleur atypique
- Infarctus silencieux
- Cardiopathie ischémique
- Mort subite
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
 Atteinte souvent silencieuse (20 à 30 % des patients)
 L’IDM souvent indolore mais rarement
asymptomatique
y penser systématiquement devant
des symptômes inexpliqués :
• Troubles digestifs et parfois épigastriques
• Asthénie en particulier à l’effort
• Troubles du rythme cardiaque
• Parfois simple déséquilibre glycémique ou baisse de la TA
ECG +/- dosages troponines  diagnostic
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
La coronaropathie diabétique
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
La coronaropathie diabétique
 Pronostic plus sévère:
•prise en charge plus tardive, rapidité de progression
•lésions pluritronculaires
•moins bonne réponse au traitement
(resténoses plus fréquentes après angioplastie)
• insuffisance cardiaque plus fréquente
• augmentation du risque de mort subite
2- Hypertension artérielle et diabète
- Risque d'être hypertendu
pour un diabétique de type 2: plus de 50 % après 45 ans
- Risques de l'HTA:
- aggravation de la micro angiopathie (néphropathie
+++, rétinopathie ++, neuropathie +)
- facteur de risque majeur d’évènement cardio-vasculaire
Objectifs tensionnels stricts:
140/90 mm, parfois plus stricts si rétinopathie et/ou néphropathie.
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
3-‐Complications vasculaires cérébrales
et diabète
AVC plus étendu, plus invalidant
 Risque de récidive : élevé
 Pronostic mauvais
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
4- Artériopathie des membres inférieurs
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
Risque de gangrène multiplié par 7 chez le diabétique.
50 % des amputations non traumatiques se font chez les diabétiques.
Particularités:
-Rôle péjoratif du tabac
-Atteintes plus diffuses et plus distales, possibilités de revascularisation
plus limitées
- Clinique moins fiable
Absence de claudication intermittente
La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI sévère (la
neuropathie végétative = ouverture des shunts artério-veineux)
le pied peut être chaud
Retard au diagnostic
Dépistage :
- examen des pieds 1 fois/an
- palpation des pouls 1 fois/an
-si anomalie : bilan vasculaire : écho doppler des membres inférieurs,
+/- artériographie…
Prévention :
- contrôle glycémique strict
- antiagrégants
- vasodilatateurs inefficaces
- exercice musculaire
- prise en charge des facteurs de risque vasculaire associés (tabac +++)
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
AOMI
3)- L’artérite des membres inférieurs
• augmentation de 28% du risque de lésions
vasculaires périphériques pour 1% d’HbA1c
• Lésions plus sévères:
– lésions d’athérosclérose et d’artériosclérose
– médiacalcose
– fréquence des sténoses multi-étagées
• Clinique moins fiable
– Absence de claudication intermittente
– La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI
sévère (la neuropathie végétative associée est
responsable d’une ouverture des shunts artério-
veineux)
– le pied peut être chaud
– Retard au diagnostic
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA
MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
DEPITAGE ET
PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE
DIABETIQUE
DEPITAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
 Doit faire partie de la consultation de tout
diabétique, il s’agit de rechercher :
 Les facteurs de risque cardiovasculaires :
• Tabagisme
• HTA
• Dyslipidémie
• Obésité androïde
• Microalbiminurie
• ATCDs familiaux
DEPITAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
Atteinte cardiaque:
Clinique: douleurs thoraciques, dyspnée de
repos/ effort, troubles digestifs, Sd de menace
Dépistage de sujets à haut risque CVx
ECGde repos (1 fois/an)
ECGd’effort (/3 ans si normal)
Scintigraphiemyocardique +/-‐test d’effort (/3 ans si
normal)
Echographie de stress
Coronarographie
DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
• Atteinte vasculaire
 Chaque diabétique doit avoir un examen annuel
clinique approfondi (inspection, état cutané,
réflexes ostéotendineux, monofilament, palpation
des pouls, auscultation des trajets artériels)
DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Prévention
La prévention de la macroangiopathie diabétique repose sur le
traitement des différents facteurs de risque
1)- L’obtention d’un bon équilibre glycémique :
contrairement à la microangiopathie, l’objectif glycémique
de normoglycémie soit des valeurs glycémiques < 1.20 g/l
avant les repas et < 1.40 g/l en post prandial.
2)- La diminution de l’insulinorésistance : en particulier au
cours du DT2, par réduction de la surcharge pondérale,
accroissement de l’activité physique et prescription de
biguanides.
3)- Traitement d’une dyslipidémie
4)- Arrêt du tabac
5)- Réduction de la consommation
alcoolique : l’avantage de réduire la
surcharge pondérale, de diminuer
l’hyperTG
6)- Le traitement de l’HTA : 2 fois plus
fréquente chez le diabétique.
L’objectif tensionnel est une PA  130/90
mmhg.
Au stade de N.patente : l’objectif est une
PA  125/ 75 mmhg.
1 - Prévention
CONCLUSION
 La macroangiopathie diabétique : la principale
cause de mortalité chez le diabétique
 Plus précoce, plus fréquente et plus grave.
Le diabète potentialise le rôle athérogène des
autres FRCVX : HTA, dyslipidémie, tabac et
obésité
 La prévention : possible et efficace le
traitement des différents facteurs de risque
 le dépistage doit se faire lors de la consultation
de tout diabétique.
 Prise en charge pluridisciplinaire (réseaux)

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Complications

  • 1.
  • 2. Complications dégénératives du diabète Micoangiopathie Néphropathie Rétinopathie neuropathie Poly neuropathie symétrique des membres inférieurs Neuropathies focales et multifocales : mononévrites, multinévrites Neuropathie végétative Macroangiopathie Artériopathie des membres inférieurs Coeuret diabète Coronaropathie Cardiomyo pathie diabétique Hypertension artérielle Dyslipidémies
  • 3. Complications dégénératives du diabète • Engagent le pronostic vital et fonctionnel du diabétique. • Prévention/Dépistage/Traitement : efficaces • Survenue aprés plus de 5 ans d'évolution de la maladie • Role majeur du déséquilibre glycémique
  • 5. Complication spécifique du diabète  ALeint les petits vaisseaux capillaires  Expression importante : yeux, reins, nerfs MICRO-ANGIOPATHIE :
  • 6. Physiopathologie de la microangiopathie accumulation de radicaux libres toxiques pour les cellules Atteinte des petites artères = artérioles l'hyperglycémie et l'insulinopénie Accumulation de sucres glycation des protéines altération de la paroi des petits vaisseaux
  • 7. • La rétinopathie diabétique principale cause de cécité dans les pays occidentaux • La néphropathie diabétique est la principale cause de dialyse dans les pays occidentaux
  • 9.  principale cause de cécité entre 30-‐65ans  longtemps asymptomatique : intérêt du dépistage +++  complications : aLeinte maculaire, rétinopathie proliférante, hémorragie du vitré RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
  • 10. Autres complications ophtalmologiques : glaucome : fréquemment associe au diabète dépistage systématique +++  cataracte : plus fréquente, plus précoce, rapidement évolutive.  paralysies oculomotrices. Atteinte rétinienne mais aussi
  • 12. -‐Diabète de type 1: N’apparaît jamais avant 5 ans d’évolution -‐Diabète de type 2: Dans 20% des cas présente au moment du diagnostic RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
  • 13. Physiopathologie propre à la rétinopathie diabétique
  • 14. Hyperglycémie chronique Rétinopathie diabétique débutante Hyperperméabilité capillaire Occlusion capillaire Oedème rétinien Exsudats Nodules cotonneux Hémorragies rétiniennes Dilatation veineuse,AMIRs ISCHEMIE RÉTINIENNE OEDEME MACULAIRE
  • 15. Hyperglycémie Occlusion capillaire Hyperperméabilité capillaire Ischémie rétinienne Néovascularisation prérétinienne Œdème maculaire MALVOYANCE CÉCITÉ Complications de la rétinopathie diabétique
  • 16.  Durée du diabète  Mauvais contrôle glycémique  HTA  Grossesse  Anémie  Tabac  Hyperlipidémie  Hyperviscosité sanguine  Décompensation cardiaque Facteurs de risque de la rétinopathie diabétique
  • 18.  mesure de l ’acuité visuelle  prise du tonus oculaire  examen à la lampe à fente (bio microscope) segment antérieur + postérieur verre à trois miroirs ou d’une lentille examen du fond d’œil +++ ophtalmoscopie L’examen ophtalmologique comprend :
  • 20. -‐Microanévrismes : points rouges de petite taille . -‐Hémorragies punctiformes -‐nodules cotonneux : lésions blanches, superficielles et de petite taille. -‐hémorragies intra-‐rétiniennes étendues, -‐dilatation veineuse irrégulière “en chapelet”: anomalies veineuses: -‐anomalies microvasculaires intrarétiniennes ( ou AMIR) : dilatations vasculaires. -‐oedème maculaire: épaississement rétinien témoin d’un. -‐exsudats secs : dépôts jaunes disposés en couronne. -‐néovaisseaux prérétiniens et prépapillaires: RD proliférante: lacis vasculaire. Les signes cliniques de RD au fond d’œil (FO)
  • 26. Forme proliférante. Voile néovasculaire intravitréen pédiculé sur la papille.
  • 27. 1-‐Angiographie fluorescéinique : -‐injection de fluorescéine dans une veine du pli du coude, -‐observer et photographier grâce à des filtres appropriés le passage du colorant dans l’arbre vasculaire choroïdien et rétinien. -‐La séquence angiographique permet d’apprécier la perfusion capillaire et donc l’étendue de l’ischémie rétinienne, et permet de déceler une hyper perméabilité capillaire. -‐N’est pas indispensable au diagnostic, ne doit pas être réalisée à titre systématique. Examens complémentaires
  • 29. 2‐Rétinographe non mydriatique: Photographies couleur de la rétine. La présence d’une RD nécessite une consultation ophtalmologique spécialisée avec FO. 3‐Échographie: dépister un éventuel décollement de rétine.
  • 30. 4-‐OCT (Optical Coherence Tomography): mesure de l’épaisseur rétinienne maculaire : suivi des oedèmes maculaires+++
  • 31. • RD NON PROLIFERANTE – Minime – Modérée – Sévère ou préproliférante • RD PROLIFERANTE – Minime – Modérée – Sévère – Compliquée +/-‐Maculopathie associée CLASSIFICATION DE LA RD (SFD)
  • 32.
  • 37. Irrégularité de calibre veineux (veines en chapelet
  • 38.
  • 39. EVOLUTION ET COMPLICATIONS DE LA RETINOPATHIE DIABETIQUE
  • 40. Glaucome néovasculaire :rubéose de l’iris chez un diabétique.
  • 42. • En l’absence de RD, ou en cas de RD minime: un examen ophtalmologique annuel • En cas de RD plus grave, ou de certaines circonstances particulières: une surveillance tous les 4 à 6 mois.
  • 43. • Diabète de type 2: – Fond d’œil à la découverte puis annuel – Angiographie dès les premiers signes de RD – examen du fond d’oeil lors du renforcement du traitement hypoglycémiant – examen ophtalmologique lors d’une décompensation artérielle ou rénale. • Diabète de type 1: -‐FO après 5 ans d’évolution du diabète puis annuel -‐même protocole de suivi que diabète de type 2 • avant la puberté: -‐dépistage n’est pas nécessaire • Grossesse: – Examen préalable à la grossesse – En l’absence de rétinopathie surveillance / trimestre – Si rétinopathie surveillance mensuelle
  • 45.  Prévention et traitement: -‐bon contrôle glycémique +++ -‐Rechercher et traiter les autres FR aggravants  Traitement est d’autant plus exigeant que : -‐le sujet est jeune -‐une grossesse est désirée -‐aggravation d’une lésion pré-‐existante Repose sur : traitement par laser en cas de : -‐rétinopathie proliférante -‐maculopathie œdémateuse
  • 46. Traitement par laser Impacts de laser La photocoagulation laser panrétinienne est indiquée dans tous les cas de rétinopathie diabétique proliférante avec présence de néovaisseaux
  • 47. Aspect de PRP (photocoagulation panrétinienne)
  • 49. Néphropathie diabétique Complication la plus grave à long terme -‐1ère cause IRCT 25-‐40%des sujets enhémodialyse
  • 50. Néphropathie diabétique Prévalence: D type1: 20-‐40% développent une ND après 20 à 25ans D type2: 10-‐20% développent une ND après 20 à 25 ans
  • 51. Facteurs favorisant la néphropathie diabétique – Sexe masculin – Facteurs génétiques – Mauvais équilibre glycémique – HTA non contrôlée – Tabagisme – Histoire familiale de néphropathie diabétique
  • 52. Néphropathie diabétique: Classification de Mogensen 0 ans 2-‐5ans 10 ans 11-‐15ans 13-‐18ans • Stade I: hyperfiltration et hypertrophie rénale. • Stade II: lésions histologiques silencieuses. • Stade III: microalbuminurie < 30 mg/ 24h = néphropathie incipiens. SEUIL DE RÉVERSIBILITÉ • Stade IV: protéinurie permanente. • Stade V: IRT.
  • 53. Néphropathie diabétique : diagnostic - Excrétion urinaire d’albumine (EUA) - Débit de filtration glomérulaire - Hypertension artérielle
  • 54. Quand?  Dépistage annuel  DT2: dès le diagnostic.  DT1: après 5 ans d’évolution. Comment? bandele7e urinaire: microalbuminurie des 24 h - protéinurie des 24 h. Néphropathie diabétique Dépistage ADA
  • 55. Evaluation et interprétation de l’excrétion urinaire d’albumine • Si Protéinurie positive Prot/ Créat U ou Prot 24h • Si négative ou traces recherche de microalbuminurie
  • 56. Dépistage de la néphropathie diabétique Un rapport albuminurie/créatininurie élevé doit être confirmé: – après avoir éliminé une infection urinaire – durant les 3 à 6 mois qui suivent. – Au moins 2 des 3 prèlevements doivent être positifs
  • 57. Evaluation et interprétation de l’excrétion urinaire d’albumine Urines de 24h (mg/24h) Echantillon urinaire alb/créat (mg/g) Normo albuminurie <30 H: <20 F: <30 Microalbuminurie 30-‐300 H:20-‐200 F: 30-‐300 Macroalbuminurie >300 H: >200 F: >300
  • 58. 90 National Kidney Foundation. Am J Kidney Dis 2002; 39(2 Suppl 1):S1–S266 IRC sévère IRC terminale 60 30 15 Débit de filtration glomérulaire (ml/min/1,73m2) 0 1 Lésions rénales 2 IRC débutante 3 IRC modérée 4 5 Néphropathie diabétique Stades de la MRC
  • 59. Facteurs de progression et attitudes pratiques
  • 60. Hyperglycémie durable HTA Protéinurie Susceptibilité ethnique Composante génétique Modifiables Non Modifiables Néphropathie diabétique Facteurs de progression Alimentation hyperprotidique, Dyslipidémie Obésité Tabagisme
  • 61. Néphropathie diabétique Objectifs thérapeutiques 1. Équilibre glycémique rigoureux  Cible: HbA1C = 6,5% 2. Contrôle tensionnel rigoureux  Cible: PA < 140/90 mmHg 3. Néphroprotection  Réduction de l’albuminurie  Ralentissement de la progression de l’IR
  • 63. Néphropathie diabétique Normoalbuminurie Objectifs thérapeutiques: - Empêcher ou retarder l’apparition d’une néphropathie incipiens Moyens : - Equilibre glycémique strict - Contrôle tensionnel strict - Arrêt du tabac
  • 64. Néphropathie diabétique Microalbuminurie  Objectifs : - Empêcher ou retarder l’apparition d’une néphropathie diabétique avérée - Microalbuminurie ≤ 300 mg/jour  Moyens : - Equilibre glycémique strict - Contrôle tensionnel strict (IEC et ARA II+++) - Arrêt du tabac - Chez le patient ayant une pression artérielle normale, le traitement par un IEC ou un ARAII peut être envisagé afin de diminuer l’albuminurie.
  • 65. • Néphroprotection: – rôle des « inhibiteurs de l’enzyme de conversion » (IEC) ou « antagonistes des récepteurs de l’angiotensine » (SARTANS): • indépendamment de l’effet anti-‐HTA; • régression parfois complète de la néphropathie; – traitement efficace d’une HTA (< 125/70 mmHg); • Au stade de l’insuffisance rénale: – suppléance (hémodialyse ou dialyse péritonéale); – greffe rénale préemptive. Néphropathie diabétique: Traitement
  • 67. Définition • Neuropathie « s » liées au diabète : Ensemble de signes et/ou symptômes en rapport avec une altération du système nerveux périphérique secondaire au diabète . • Difficultés diagnostiques
  • 68. Neuropathiediabétique: Facteurs de risque la durée d’évolution du diabète Le rôle de l’hyperglycémie dans la survenue et l’aggravation de la polyneuropathie périphérique, Prédisposition génétique et/ou de facteurs environnementaux l’obtention rapide d’un équilibre glycémique satisfaisant, « névrite insulinique»
  • 69. Physiopathologie simplifiée de la douleur neuropathique Douleur neuro- pathique Décharges anormales 1. Boyce-Rustay JM et al. Curr Pharm Des 2009;15:1711-6. 2. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75. Mécanismes périphériques Hyperexcitabilité des neurones périphériques Mécanismes centraux Perte des contrôles inhibiteurs Mécanismes centraux Hyperexcitabilité des neurones centraux (sensibilisation centrale)
  • 71. La douleur neuropathique comporte des signes et des symptômes sensoriels positifs et négatifs Atteinte ou trouble du système nerveux Les anomalies sensorielles et la douleur sont souvent concomitantes1,3 Chaque patient peut présenter une association de ces symptômes susceptibles d’évoluer dans le temps (même en présence d’une étiologie unique) 1. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-81. 2.Jensen TS et al. Eur J Pharmacol 2001;429:1-11. 3. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75. Symptômes négatifs (causés par un déficit fonctionnel)1,2 Symptômes positifs (causés par une activité excessive)1 Douleur spontanée2,3 Allodynie2,3 Hyperalgésie2,3 Dysesthésie2,3 Paresthésie2,3 Hypoesthésie1,2 Anesthésie1,2 Hypoalgésie1,2 Analgésie1,2
  • 72. Neuropathie périphérique douloureuse d’origine diabétique Engourdissement ou insensibilité à la douleur ou à la température Fourmillement, douleur cuisante ou sensation de piqûre Douleurs ou crampes aiguës Extrême sensibilité au toucher, même léger Perte du sens de l’équilibre et de la coordination Asthénie musculaire et perte des réflexes Les symptômes s’aggravent généralement la nuit. National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases. Diabetic Neuropathies: The Nerve Damage of Diabetes. En ligne à l’adresse : http://diabetes.niddk.nih.gov/dm/pubs/neuropathies/. . Consulté le 18 octobre 2011.
  • 73. Les patients atteints de douleur neuropathique utilisent souvent ces mots pour décrire leur douleur Picotements1 Sensation lancinante2 Brûlure1 Comparable à des décharges électriques2 Fourmillements1
  • 74. Le language de la douleur neuropathique
  • 75. Rechercher des anomalies sensorielles et/ou physiques Inspectez d’abord la région douloureuse et comparez-la avec la zone saine correspondante1. – Différences de couleur, de texture, de température ou de transpiration2 Effectuez ensuite des tests simples au lit du patient pour confirmer les anomalies sensorielles associées aux symptômes douloureux1-3. – Coton ou compresse – Piqûre d’épingle – Pincement – Sensibilité thermique (objet chaud ou froid) – Douleur à l’élévation de la jambe tendue 1. Haanpää ML et al. Am J Med 2009;122(10Suppl):S13-21. 2. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75. 3. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-8.
  • 77. • La plus fréquente des NPD/ type 1 et 2 • Atteinte symétrique • Longueur dépendante • Fibres myélinisées et amyéliniques • Petites et grosses fibres 1- Polyneuropathie sensitivo- motrice distale-PNSMD-
  • 78.
  • 79. -Pieds secs, hyperkératose (troubles vasomoteurs) - Pieds chauds, pouls « bondissants » - Hypersudation interdigitale - Amyotrophie - Fonte muscles interosseux - Diminution de la force motrice: isolée <1% -Artérite: ongles épaissis, peau atrophique, dépilation… Qu’apporte l’examen clinique? Inspecter les pieds…
  • 80.
  • 81.
  • 82. - Abolition des reflexes achilléens - Diminution de la sensibilité vibratoire au diapason, erreur dans la position des orteils - Troubles de l’équilibre -Trouble sensibilité profonde + sensibilité superficielle tactile (coton) = pseudo-tabétique Qu’apporte l’examen clinique? (2)
  • 83. Sous-estimation du problème Difficulté de la prévention Difficulté du traitement (compliance) Retard diagnostique Atteinte sensitive Perte de la sensibilité "protectrice" Le diabétique se fait mal sans avoir mal ! Neuropathie diabétique :
  • 84. • Forme particulière • Brutale++++ • Douleurs bilatérale intense, souvent symétrique • Peu de signes cliniques - Moteurs • Physiopathologie inconnue: traitement, perte de poids ??? • Type 2+++ • Bonne évolution en 12 mois : contrôle glycémique++ 2-Neuropathie douloureuse aigue sans déficit moteur
  • 85. Signes cliniques  Douleurs proximales des MI  Asymétrique au début  Régression des douleurs  Majoration du déficit moteur: fauteuil roulant. Parfois difficultés diagnostiques 3-Neuropathies proximale diabétiques radiculo-plexopathies lombosacrés
  • 86. • Plus rare • Diabétique plus de 50 ans • Peuvent être révélatrices • Règle: exclure toute autre cause de cette atteinte focale avant de retenir le diabète 4-Mononeuropathies
  • 87. Cruralgie diabétique: La forme la plus courante et classique des neuropathies focales Cruralgies brutales, intense, nocturnes surtout, , insomniantes, déprimantes Évolution bonne de la douleur, Séquelles: déficit, amyotrophie+++ Atteinte membre sup.: Radial et cubital
  • 88. • • DNID: 2.2% homme, 3.6% femme Après 50 ans • Révélatrices +++++ • Atteinte III et VI: – plus fréquentes – Uni ou bilatérales – Évolution bonne: qq. semaines ou mois – Récidive possible; • Autres nerfs crâniens : RARE (Facial, IV, ou Multiple des Nerfs Crâniens) 6-Neuropathies crâniennes diabétiques: Nerfs Oculomoteurs
  • 90. • Diagnostic est le plus souvent clinique, – l'interrogatoire, – Examen Clinique: • Réflexes ostéotendineux, • Le monofilament, • Test de la sensibilité épicritique, thermoalgique, • Test vibratoire et proprioceptive. • Atypies : ENMG – Bilan biologique…. – Symptomatologie très précoce dans l'évolution du diabète, signes atypiques – Aucune autre complication présente Diagnostic …. Examens paracliniques…..
  • 91. TRAITEMENT:à visée étiopathogénique AMELIORATION DU CONTRÔLE GLYCEMIQUE: • Seul traitement spécifique. • Efficacité préventive et thérapeutique de l’optimisation de l’équilibre glycémique et son maintien à long terme • DT2: l’insulinothérapie n’est envisagée que si équilibre glycémique non atteint.
  • 92. Le contrôle de l’HbA1c permet la réduction des complications micro et macrovasculaires La réduction de 1 % d’HbA1C induit*: UKPDS 35. BMJ 2000; 321: 405-12 Maladies- 43% artérielles périphériques *p<0,0001 - 37% Micro-angiopathies - 21% Décès lié au diabète - 14% Infarctus - 14% Toutes causes de mortalité
  • 94. INTRODUCTION Macroangiopathie diabétique: atteinte des artères musculaires (de l’aorte aux petites artères dont le diamètre  200 m) Associe deux maladies de la paroi artérielle : L’athérosclérose dont l’histologie ne diffère pas de celle de l’athérome du non diabétique La médiacalcose 1ère cause de mortalité: 50% à 75% des décès CV attribuables à une pathologie coronarienne
  • 96. MACROANGIOPATHIE Première cause de mortalité, plusieurs mécanismes intriqués en cause : -HTA -Dyslipidémie -Insulino résistance (Syndrome métabolique) -Hyperglycémie (non prépondérant dans la macro angiopathie à l’inverse de la micro angiopathie) - Etat d’hypercoagulabilité
  • 97. Etapes de formation de la plaque athéroscléreuse
  • 98. Etapes de formation de la plaque athéroscléreuse
  • 99. Particularités de l’athérosclérose diabétique 1 La sévérité des lésions artérielles 2 La diffusion des territoires lésionnels 3Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose 4- Fréquence des troubles métaboliques 5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère
  • 100. 1 La sévérité des lésions artérielles – Circulation coronaire : lésions plus diffuses et fréquence accrue des lésions bi ou tri-tronculaires – Au niveau des Membres Inferieurs : • Lésions siégeant électivement en dessous du genou • défaut de devpmt de circulation collatérale et d’une fréquente oblitération des anastomoses entre les arcades artérielles plantaires et dorsales du pied ce qui explique le trouble trophique ou la gangrène révélant une artérite asymptomatique jusque là. L’athérosclérose est plus fréquente ; plus grave chez le diabétique, cette gravité s’explique par :
  • 101. 2- La diffusion des territoires lésionnels : Association: AVC- gangrène pied-IDM est fréquente 3 Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose – Microangiopathie diabétique – Artériosclérose caractérisée par un épaississement de la média et prolifération intimale – Médiocalcose  vieillissement accéléré du collagène et/ ou d’un défaut d’innervation pariétale secondaire à la neuropathie sympathique Particularités de l’athérosclérose diabétique
  • 102. 4- Fréquence des troubles métaboliques - Hypoglycémie : favorise la thrombose et peut provoquer un trouble de rythme ventriculaire en cas d’IDM, ou une crise comitiale lors d’un infarctus cérébral 5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère la glycolyse anaérobie entraîne une accumulation de lactate ds le territoire ischémique  aggravation de l’œdème extracellulaire  extension de la nécrose Particularités de l’athérosclérose diabétique
  • 104. 1- Coeur et diabète A) Coronaropathie + Lésions plus précoces + fréquente (risque x 2 à 3 chez l’homme, x 3 à 5 chez la femme) + grave (mortalité de l’infarctus x 2 à 8 jours et à 1 an) Pronostic amélioré par un contrôle glycémique strict et précoce  Signes cliniques : - Angor asymptomatique ou douleur atypique - Infarctus silencieux - Cardiopathie ischémique - Mort subite PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
  • 105.  Atteinte souvent silencieuse (20 à 30 % des patients)  L’IDM souvent indolore mais rarement asymptomatique y penser systématiquement devant des symptômes inexpliqués : • Troubles digestifs et parfois épigastriques • Asthénie en particulier à l’effort • Troubles du rythme cardiaque • Parfois simple déséquilibre glycémique ou baisse de la TA ECG +/- dosages troponines  diagnostic PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE La coronaropathie diabétique
  • 106. PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE La coronaropathie diabétique  Pronostic plus sévère: •prise en charge plus tardive, rapidité de progression •lésions pluritronculaires •moins bonne réponse au traitement (resténoses plus fréquentes après angioplastie) • insuffisance cardiaque plus fréquente • augmentation du risque de mort subite
  • 107. 2- Hypertension artérielle et diabète - Risque d'être hypertendu pour un diabétique de type 2: plus de 50 % après 45 ans - Risques de l'HTA: - aggravation de la micro angiopathie (néphropathie +++, rétinopathie ++, neuropathie +) - facteur de risque majeur d’évènement cardio-vasculaire Objectifs tensionnels stricts: 140/90 mm, parfois plus stricts si rétinopathie et/ou néphropathie. PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
  • 108. 3-‐Complications vasculaires cérébrales et diabète AVC plus étendu, plus invalidant  Risque de récidive : élevé  Pronostic mauvais PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
  • 109. 4- Artériopathie des membres inférieurs PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE Risque de gangrène multiplié par 7 chez le diabétique. 50 % des amputations non traumatiques se font chez les diabétiques. Particularités: -Rôle péjoratif du tabac -Atteintes plus diffuses et plus distales, possibilités de revascularisation plus limitées - Clinique moins fiable Absence de claudication intermittente La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI sévère (la neuropathie végétative = ouverture des shunts artério-veineux) le pied peut être chaud Retard au diagnostic
  • 110. Dépistage : - examen des pieds 1 fois/an - palpation des pouls 1 fois/an -si anomalie : bilan vasculaire : écho doppler des membres inférieurs, +/- artériographie… Prévention : - contrôle glycémique strict - antiagrégants - vasodilatateurs inefficaces - exercice musculaire - prise en charge des facteurs de risque vasculaire associés (tabac +++) PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE AOMI
  • 111. 3)- L’artérite des membres inférieurs • augmentation de 28% du risque de lésions vasculaires périphériques pour 1% d’HbA1c • Lésions plus sévères: – lésions d’athérosclérose et d’artériosclérose – médiacalcose – fréquence des sténoses multi-étagées • Clinique moins fiable – Absence de claudication intermittente – La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI sévère (la neuropathie végétative associée est responsable d’une ouverture des shunts artério- veineux) – le pied peut être chaud – Retard au diagnostic PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
  • 112. DEPITAGE ET PREVENTION DE LA MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
  • 113. DEPITAGE ET PREVENTION DE LA MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE 1 - Dépistage  Doit faire partie de la consultation de tout diabétique, il s’agit de rechercher :  Les facteurs de risque cardiovasculaires : • Tabagisme • HTA • Dyslipidémie • Obésité androïde • Microalbiminurie • ATCDs familiaux
  • 114. DEPITAGE ET PREVENTION DE LA MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE 1 - Dépistage Atteinte cardiaque: Clinique: douleurs thoraciques, dyspnée de repos/ effort, troubles digestifs, Sd de menace Dépistage de sujets à haut risque CVx ECGde repos (1 fois/an) ECGd’effort (/3 ans si normal) Scintigraphiemyocardique +/-‐test d’effort (/3 ans si normal) Echographie de stress Coronarographie
  • 115. DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE 1 - Dépistage • Atteinte vasculaire  Chaque diabétique doit avoir un examen annuel clinique approfondi (inspection, état cutané, réflexes ostéotendineux, monofilament, palpation des pouls, auscultation des trajets artériels)
  • 116. DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE 1 - Prévention La prévention de la macroangiopathie diabétique repose sur le traitement des différents facteurs de risque 1)- L’obtention d’un bon équilibre glycémique : contrairement à la microangiopathie, l’objectif glycémique de normoglycémie soit des valeurs glycémiques < 1.20 g/l avant les repas et < 1.40 g/l en post prandial. 2)- La diminution de l’insulinorésistance : en particulier au cours du DT2, par réduction de la surcharge pondérale, accroissement de l’activité physique et prescription de biguanides. 3)- Traitement d’une dyslipidémie
  • 117. 4)- Arrêt du tabac 5)- Réduction de la consommation alcoolique : l’avantage de réduire la surcharge pondérale, de diminuer l’hyperTG 6)- Le traitement de l’HTA : 2 fois plus fréquente chez le diabétique. L’objectif tensionnel est une PA  130/90 mmhg. Au stade de N.patente : l’objectif est une PA  125/ 75 mmhg. 1 - Prévention
  • 118. CONCLUSION  La macroangiopathie diabétique : la principale cause de mortalité chez le diabétique  Plus précoce, plus fréquente et plus grave. Le diabète potentialise le rôle athérogène des autres FRCVX : HTA, dyslipidémie, tabac et obésité  La prévention : possible et efficace le traitement des différents facteurs de risque  le dépistage doit se faire lors de la consultation de tout diabétique.  Prise en charge pluridisciplinaire (réseaux)