2. Complications
dégénératives du
diabète
Micoangiopathie
Néphropathie Rétinopathie neuropathie
Poly
neuropathie
symétrique
des
membres
inférieurs
Neuropathies
focales et
multifocales :
mononévrites,
multinévrites
Neuropathie
végétative
Macroangiopathie
Artériopathie
des membres
inférieurs
Coeuret
diabète
Coronaropathie
Cardiomyo
pathie
diabétique
Hypertension
artérielle Dyslipidémies
3. Complications dégénératives du diabète
• Engagent le pronostic vital et fonctionnel du diabétique.
• Prévention/Dépistage/Traitement : efficaces
• Survenue aprés plus de 5 ans d'évolution de la maladie
• Role majeur du déséquilibre glycémique
5. Complication spécifique du diabète
ALeint les petits vaisseaux capillaires
Expression importante : yeux, reins, nerfs
MICRO-ANGIOPATHIE :
6. Physiopathologie de la microangiopathie
accumulation de
radicaux libres toxiques
pour les cellules
Atteinte des petites artères
= artérioles
l'hyperglycémie et l'insulinopénie
Accumulation
de sucres glycation
des
protéines
altération de la
paroi des petits
vaisseaux
7. • La rétinopathie diabétique
principale cause de cécité dans
les pays occidentaux
• La néphropathie diabétique est
la principale cause de dialyse
dans les pays occidentaux
9. principale cause de cécité entre 30-‐65ans
longtemps asymptomatique :
intérêt du dépistage +++
complications :
aLeinte maculaire, rétinopathie
proliférante, hémorragie du vitré
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
10. Autres complications ophtalmologiques :
glaucome : fréquemment associe au diabète
dépistage systématique +++
cataracte : plus fréquente, plus précoce,
rapidement évolutive.
paralysies oculomotrices.
Atteinte rétinienne mais aussi
12. -‐Diabète de type 1:
N’apparaît jamais avant 5 ans d’évolution
-‐Diabète de type 2:
Dans 20% des cas présente au moment du diagnostic
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
18. mesure de l ’acuité visuelle
prise du tonus oculaire
examen à la lampe à fente (bio microscope)
segment antérieur + postérieur
verre à trois miroirs ou d’une lentille
examen du fond d’œil +++
ophtalmoscopie
L’examen ophtalmologique comprend :
27. 1-‐Angiographie fluorescéinique :
-‐injection de fluorescéine dans une veine du pli du coude,
-‐observer et photographier grâce à des filtres appropriés le
passage du colorant dans l’arbre vasculaire choroïdien et rétinien.
-‐La séquence angiographique permet d’apprécier la perfusion
capillaire et donc l’étendue de l’ischémie rétinienne, et permet de
déceler une hyper perméabilité capillaire.
-‐N’est pas indispensable au diagnostic, ne doit pas être réalisée à
titre systématique.
Examens complémentaires
29. 2‐Rétinographe non mydriatique:
Photographies couleur de la rétine.
La présence d’une RD nécessite une consultation
ophtalmologique spécialisée avec FO.
3‐Échographie:
dépister un éventuel décollement de rétine.
30. 4-‐OCT (Optical Coherence Tomography):
mesure de l’épaisseur rétinienne maculaire :
suivi des oedèmes maculaires+++
31. • RD NON PROLIFERANTE
– Minime
– Modérée
– Sévère ou préproliférante
• RD PROLIFERANTE
– Minime
– Modérée
– Sévère
– Compliquée
+/-‐Maculopathie associée
CLASSIFICATION DE LA RD (SFD)
42. • En l’absence de RD, ou en cas de RD minime:
un examen ophtalmologique annuel
• En cas de RD plus grave, ou de certaines
circonstances particulières:
une surveillance tous les 4 à 6 mois.
43. • Diabète de type 2:
– Fond d’œil à la découverte puis annuel
– Angiographie dès les premiers signes de RD
– examen du fond d’oeil lors du renforcement du traitement
hypoglycémiant
– examen ophtalmologique lors d’une décompensation artérielle ou
rénale.
• Diabète de type 1:
-‐FO après 5 ans d’évolution du diabète puis annuel
-‐même protocole de suivi que diabète de type 2
• avant la puberté:
-‐dépistage n’est pas nécessaire
• Grossesse:
– Examen préalable à la grossesse
– En l’absence de rétinopathie surveillance / trimestre
– Si rétinopathie surveillance mensuelle
45. Prévention et traitement:
-‐bon contrôle glycémique +++
-‐Rechercher et traiter les autres FR aggravants
Traitement est d’autant plus exigeant que :
-‐le sujet est jeune
-‐une grossesse est désirée
-‐aggravation d’une lésion pré-‐existante
Repose sur : traitement par laser en cas de :
-‐rétinopathie proliférante
-‐maculopathie œdémateuse
46. Traitement par laser
Impacts
de laser
La photocoagulation laser panrétinienne est indiquée dans tous les
cas de rétinopathie diabétique proliférante avec présence de
néovaisseaux
54. Quand?
Dépistage annuel
DT2: dès le diagnostic.
DT1: après 5 ans d’évolution.
Comment? bandele7e urinaire:
microalbuminurie des 24 h
- protéinurie des 24 h.
Néphropathie diabétique
Dépistage ADA
55. Evaluation et interprétation
de l’excrétion urinaire
d’albumine
• Si Protéinurie
positive Prot/
Créat U ou Prot
24h
• Si négative ou traces
recherche de
microalbuminurie
56. Dépistage de la néphropathie diabétique
Un rapport albuminurie/créatininurie élevé doit
être confirmé:
– après avoir éliminé une infection urinaire
– durant les 3 à 6 mois qui suivent.
– Au moins 2 des 3 prèlevements doivent être
positifs
64. Néphropathie diabétique
Microalbuminurie
Objectifs :
- Empêcher ou retarder l’apparition d’une néphropathie
diabétique avérée
- Microalbuminurie ≤ 300 mg/jour
Moyens :
- Equilibre glycémique strict
- Contrôle tensionnel strict (IEC et ARA II+++)
- Arrêt du tabac
- Chez le patient ayant une pression artérielle normale, le
traitement par un IEC ou un ARAII peut être envisagé afin
de diminuer l’albuminurie.
65. • Néphroprotection:
– rôle des « inhibiteurs de l’enzyme de conversion » (IEC) ou
« antagonistes des récepteurs de
l’angiotensine » (SARTANS):
• indépendamment de l’effet anti-‐HTA;
• régression parfois complète de la néphropathie;
– traitement efficace d’une HTA (< 125/70 mmHg);
• Au stade de l’insuffisance rénale:
– suppléance (hémodialyse ou dialyse péritonéale);
– greffe rénale préemptive.
Néphropathie diabétique:
Traitement
67. Définition
• Neuropathie « s » liées au diabète :
Ensemble de signes et/ou symptômes en rapport
avec une altération du système nerveux
périphérique secondaire au diabète .
• Difficultés diagnostiques
68. Neuropathiediabétique:
Facteurs de
risque
la durée d’évolution du diabète
Le rôle de l’hyperglycémie dans la survenue et
l’aggravation de la polyneuropathie périphérique,
Prédisposition génétique et/ou de facteurs
environnementaux
l’obtention rapide d’un équilibre glycémique
satisfaisant,
« névrite insulinique»
71. La douleur neuropathique comporte des
signes et des symptômes sensoriels positifs
et négatifs
Atteinte ou trouble du système nerveux
Les anomalies sensorielles et la douleur sont souvent concomitantes1,3
Chaque patient peut présenter une association de ces symptômes
susceptibles d’évoluer dans le temps (même en présence d’une étiologie unique)
1. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-81.
2.Jensen TS et al. Eur J Pharmacol 2001;429:1-11.
3. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75.
Symptômes négatifs
(causés par un déficit
fonctionnel)1,2
Symptômes positifs
(causés par une activité
excessive)1
Douleur spontanée2,3
Allodynie2,3
Hyperalgésie2,3
Dysesthésie2,3
Paresthésie2,3
Hypoesthésie1,2
Anesthésie1,2
Hypoalgésie1,2
Analgésie1,2
72. Neuropathie périphérique
douloureuse d’origine diabétique
Engourdissement ou insensibilité
à la douleur ou à la température
Fourmillement, douleur cuisante
ou sensation de piqûre
Douleurs ou crampes aiguës
Extrême sensibilité au toucher,
même léger
Perte du sens de l’équilibre et de
la coordination
Asthénie musculaire et perte des
réflexes
Les symptômes s’aggravent
généralement la nuit.
National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases. Diabetic Neuropathies: The Nerve Damage of Diabetes. En ligne à l’adresse :
http://diabetes.niddk.nih.gov/dm/pubs/neuropathies/. . Consulté le 18 octobre 2011.
73. Les patients atteints de douleur neuropathique
utilisent souvent ces mots pour décrire leur
douleur
Picotements1
Sensation
lancinante2
Brûlure1
Comparable à des décharges électriques2
Fourmillements1
75. Rechercher des anomalies
sensorielles et/ou physiques
Inspectez d’abord la région douloureuse et comparez-la avec
la zone saine correspondante1.
– Différences de couleur, de texture, de température ou de
transpiration2
Effectuez ensuite des tests simples au lit du patient pour
confirmer les anomalies sensorielles associées aux
symptômes douloureux1-3.
– Coton ou compresse
– Piqûre d’épingle
– Pincement
– Sensibilité thermique (objet chaud ou froid)
– Douleur à l’élévation de la jambe tendue
1. Haanpää ML et al. Am J Med 2009;122(10Suppl):S13-21.
2. Gilron I et al. CMAJ 2006;175:265-75.
3. Baron R, Tölle TR. Curr Opin Support Palliat Care 2008;2:1-8.
77. • La plus fréquente des NPD/ type 1 et 2
• Atteinte symétrique
• Longueur dépendante
• Fibres myélinisées et amyéliniques
• Petites et grosses fibres
1- Polyneuropathie sensitivo-
motrice distale-PNSMD-
82. - Abolition des reflexes achilléens
- Diminution de la sensibilité vibratoire au
diapason, erreur dans la position des orteils
- Troubles de l’équilibre
-Trouble sensibilité profonde + sensibilité
superficielle tactile (coton) = pseudo-tabétique
Qu’apporte l’examen clinique? (2)
83. Sous-estimation
du problème
Difficulté de la
prévention
Difficulté du traitement
(compliance)
Retard
diagnostique
Atteinte sensitive
Perte de la sensibilité "protectrice"
Le diabétique se fait mal
sans avoir mal !
Neuropathie diabétique :
84. • Forme particulière
• Brutale++++
• Douleurs bilatérale intense, souvent symétrique
• Peu de signes cliniques - Moteurs
• Physiopathologie inconnue: traitement, perte de
poids ???
• Type 2+++
• Bonne évolution en 12 mois : contrôle glycémique++
2-Neuropathie douloureuse aigue
sans déficit moteur
85. Signes cliniques
Douleurs proximales des MI
Asymétrique au début
Régression des douleurs
Majoration du déficit moteur: fauteuil roulant.
Parfois difficultés diagnostiques
3-Neuropathies proximale diabétiques
radiculo-plexopathies lombosacrés
86. • Plus rare
• Diabétique plus de 50 ans
• Peuvent être révélatrices
• Règle: exclure toute autre cause de cette atteinte
focale
avant de retenir le diabète
4-Mononeuropathies
87. Cruralgie diabétique:
La forme la plus courante et classique des
neuropathies focales
Cruralgies brutales, intense, nocturnes surtout, ,
insomniantes, déprimantes
Évolution bonne de la douleur,
Séquelles: déficit, amyotrophie+++
Atteinte membre sup.:
Radial et cubital
88. •
•
DNID: 2.2% homme, 3.6% femme
Après 50 ans
• Révélatrices +++++
• Atteinte III et VI:
– plus fréquentes
– Uni ou bilatérales
– Évolution bonne: qq. semaines ou mois
– Récidive possible;
• Autres nerfs crâniens : RARE (Facial, IV, ou
Multiple des Nerfs Crâniens)
6-Neuropathies crâniennes
diabétiques: Nerfs
Oculomoteurs
90. • Diagnostic est le plus souvent clinique,
– l'interrogatoire,
– Examen Clinique:
• Réflexes ostéotendineux,
• Le monofilament,
• Test de la sensibilité épicritique, thermoalgique,
• Test vibratoire et proprioceptive.
• Atypies : ENMG – Bilan biologique….
– Symptomatologie très précoce dans l'évolution du diabète,
signes atypiques
– Aucune autre complication présente
Diagnostic …. Examens
paracliniques…..
91. TRAITEMENT:à visée
étiopathogénique
AMELIORATION DU CONTRÔLE GLYCEMIQUE:
• Seul traitement spécifique.
• Efficacité préventive et thérapeutique de l’optimisation de
l’équilibre glycémique et son maintien à long terme
• DT2: l’insulinothérapie n’est envisagée que si équilibre
glycémique non atteint.
92. Le contrôle de l’HbA1c permet la réduction
des complications micro et macrovasculaires
La réduction de 1 % d’HbA1C induit*:
UKPDS 35. BMJ 2000; 321: 405-12
Maladies- 43%
artérielles
périphériques
*p<0,0001
- 37%
Micro-angiopathies
- 21%
Décès lié
au diabète
- 14%
Infarctus
- 14%
Toutes causes
de mortalité
94. INTRODUCTION
Macroangiopathie diabétique: atteinte des artères musculaires
(de l’aorte aux petites artères dont le diamètre 200 m)
Associe deux maladies de la paroi artérielle :
L’athérosclérose dont l’histologie ne diffère pas de celle de
l’athérome du non diabétique
La médiacalcose
1ère cause de mortalité: 50% à 75% des décès CV attribuables
à une pathologie coronarienne
96. MACROANGIOPATHIE
Première cause de mortalité, plusieurs mécanismes
intriqués en cause :
-HTA
-Dyslipidémie
-Insulino résistance (Syndrome métabolique)
-Hyperglycémie (non prépondérant dans la macro
angiopathie à l’inverse de la micro angiopathie)
- Etat d’hypercoagulabilité
99. Particularités
de l’athérosclérose diabétique
1 La sévérité des lésions artérielles
2 La diffusion des territoires lésionnels
3Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose
4- Fréquence des troubles métaboliques
5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère
100. 1 La sévérité des lésions artérielles
– Circulation coronaire : lésions plus diffuses et fréquence
accrue des lésions bi ou tri-tronculaires
– Au niveau des Membres Inferieurs :
• Lésions siégeant électivement en dessous du genou
• défaut de devpmt de circulation collatérale et d’une
fréquente oblitération des anastomoses entre les arcades
artérielles plantaires et dorsales du pied ce qui explique le
trouble trophique ou la gangrène révélant une artérite
asymptomatique jusque là.
L’athérosclérose est plus fréquente ; plus grave
chez le diabétique, cette gravité s’explique par :
101. 2- La diffusion des territoires lésionnels :
Association: AVC- gangrène pied-IDM est fréquente
3 Altérations vasculaires associées à l’athérosclérose
– Microangiopathie diabétique
– Artériosclérose caractérisée par un épaississement de
la média et prolifération intimale
– Médiocalcose vieillissement accéléré du collagène et/
ou d’un défaut d’innervation pariétale secondaire à la
neuropathie sympathique
Particularités de l’athérosclérose diabétique
102. 4- Fréquence des troubles métaboliques
- Hypoglycémie : favorise la thrombose et peut provoquer un trouble
de rythme ventriculaire en cas d’IDM, ou une crise comitiale lors
d’un infarctus cérébral
5- L’hyperglycémie elle-même jouerait un rôle délétère
la glycolyse anaérobie entraîne une accumulation de lactate
ds le territoire ischémique aggravation de l’œdème
extracellulaire extension de la nécrose
Particularités de l’athérosclérose diabétique
104. 1- Coeur et diabète
A) Coronaropathie
+ Lésions plus précoces
+ fréquente (risque x 2 à 3 chez l’homme, x 3 à 5 chez la femme)
+ grave (mortalité de l’infarctus x 2 à 8 jours et à 1 an)
Pronostic amélioré par un contrôle glycémique strict et précoce
Signes cliniques :
- Angor asymptomatique ou douleur atypique
- Infarctus silencieux
- Cardiopathie ischémique
- Mort subite
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
105. Atteinte souvent silencieuse (20 à 30 % des patients)
L’IDM souvent indolore mais rarement
asymptomatique
y penser systématiquement devant
des symptômes inexpliqués :
• Troubles digestifs et parfois épigastriques
• Asthénie en particulier à l’effort
• Troubles du rythme cardiaque
• Parfois simple déséquilibre glycémique ou baisse de la TA
ECG +/- dosages troponines diagnostic
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
La coronaropathie diabétique
106. PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
La coronaropathie diabétique
Pronostic plus sévère:
•prise en charge plus tardive, rapidité de progression
•lésions pluritronculaires
•moins bonne réponse au traitement
(resténoses plus fréquentes après angioplastie)
• insuffisance cardiaque plus fréquente
• augmentation du risque de mort subite
107. 2- Hypertension artérielle et diabète
- Risque d'être hypertendu
pour un diabétique de type 2: plus de 50 % après 45 ans
- Risques de l'HTA:
- aggravation de la micro angiopathie (néphropathie
+++, rétinopathie ++, neuropathie +)
- facteur de risque majeur d’évènement cardio-vasculaire
Objectifs tensionnels stricts:
140/90 mm, parfois plus stricts si rétinopathie et/ou néphropathie.
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
108. 3-‐Complications vasculaires cérébrales
et diabète
AVC plus étendu, plus invalidant
Risque de récidive : élevé
Pronostic mauvais
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
109. 4- Artériopathie des membres inférieurs
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
Risque de gangrène multiplié par 7 chez le diabétique.
50 % des amputations non traumatiques se font chez les diabétiques.
Particularités:
-Rôle péjoratif du tabac
-Atteintes plus diffuses et plus distales, possibilités de revascularisation
plus limitées
- Clinique moins fiable
Absence de claudication intermittente
La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI sévère (la
neuropathie végétative = ouverture des shunts artério-veineux)
le pied peut être chaud
Retard au diagnostic
110. Dépistage :
- examen des pieds 1 fois/an
- palpation des pouls 1 fois/an
-si anomalie : bilan vasculaire : écho doppler des membres inférieurs,
+/- artériographie…
Prévention :
- contrôle glycémique strict
- antiagrégants
- vasodilatateurs inefficaces
- exercice musculaire
- prise en charge des facteurs de risque vasculaire associés (tabac +++)
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
AOMI
111. 3)- L’artérite des membres inférieurs
• augmentation de 28% du risque de lésions
vasculaires périphériques pour 1% d’HbA1c
• Lésions plus sévères:
– lésions d’athérosclérose et d’artériosclérose
– médiacalcose
– fréquence des sténoses multi-étagées
• Clinique moins fiable
– Absence de claudication intermittente
– La présence de pouls distaux n’élimine pas une AOMI
sévère (la neuropathie végétative associée est
responsable d’une ouverture des shunts artério-
veineux)
– le pied peut être chaud
– Retard au diagnostic
PARTICULARITES CLINIQUES DE LA
MACROROANGIOPATHIE DIABETIQUE
113. DEPITAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
Doit faire partie de la consultation de tout
diabétique, il s’agit de rechercher :
Les facteurs de risque cardiovasculaires :
• Tabagisme
• HTA
• Dyslipidémie
• Obésité androïde
• Microalbiminurie
• ATCDs familiaux
114. DEPITAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
Atteinte cardiaque:
Clinique: douleurs thoraciques, dyspnée de
repos/ effort, troubles digestifs, Sd de menace
Dépistage de sujets à haut risque CVx
ECGde repos (1 fois/an)
ECGd’effort (/3 ans si normal)
Scintigraphiemyocardique +/-‐test d’effort (/3 ans si
normal)
Echographie de stress
Coronarographie
115. DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Dépistage
• Atteinte vasculaire
Chaque diabétique doit avoir un examen annuel
clinique approfondi (inspection, état cutané,
réflexes ostéotendineux, monofilament, palpation
des pouls, auscultation des trajets artériels)
116. DEPISTAGE ET PREVENTION DE LA
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
1 - Prévention
La prévention de la macroangiopathie diabétique repose sur le
traitement des différents facteurs de risque
1)- L’obtention d’un bon équilibre glycémique :
contrairement à la microangiopathie, l’objectif glycémique
de normoglycémie soit des valeurs glycémiques < 1.20 g/l
avant les repas et < 1.40 g/l en post prandial.
2)- La diminution de l’insulinorésistance : en particulier au
cours du DT2, par réduction de la surcharge pondérale,
accroissement de l’activité physique et prescription de
biguanides.
3)- Traitement d’une dyslipidémie
117. 4)- Arrêt du tabac
5)- Réduction de la consommation
alcoolique : l’avantage de réduire la
surcharge pondérale, de diminuer
l’hyperTG
6)- Le traitement de l’HTA : 2 fois plus
fréquente chez le diabétique.
L’objectif tensionnel est une PA 130/90
mmhg.
Au stade de N.patente : l’objectif est une
PA 125/ 75 mmhg.
1 - Prévention
118. CONCLUSION
La macroangiopathie diabétique : la principale
cause de mortalité chez le diabétique
Plus précoce, plus fréquente et plus grave.
Le diabète potentialise le rôle athérogène des
autres FRCVX : HTA, dyslipidémie, tabac et
obésité
La prévention : possible et efficace le
traitement des différents facteurs de risque
le dépistage doit se faire lors de la consultation
de tout diabétique.
Prise en charge pluridisciplinaire (réseaux)