Résumé de la note
# News : Addoha publiait le 26-09-2011 ses résultats du premier semestre 2011, globalement en ligne avec les guidances du management « près de 75% desdites prévisions sont programmées pour le second semestre compte tenu du planning de production et de livraison des logements » annoncées dans le communiqué des résultats annuels 2010 du groupe. Une forte cyclicité en ressort, incombant aux délais de production, qui, sur le segment social et intermédiaire comme sur le segment haut-standing, conduisent à un nombre important de livraisons au S2-11. En effet, les nouveaux programmes sociaux bénéficiant des avantages fiscaux de la Loi de Finances 2010 n’obtenaient leurs permis de construire qu’au S1-10, et nécessitent 12 à 18 mois de délais de production, tandis que ceux du haut-standing, démarrées en 2009, nécessitent en moyenne 36 mois. Le chiffre d’affaires atteint 2 808mDH (-11.6% yoy) et inclut 281mDH provenant de la cession de parcelles et d’infrastructures à la nouvelle entité chargée du développement de la nouvelle station touristique de Saïdia. Le résultat net atteint 481mDH (-35.3%), i.e. une marge nette de 17.1% vs. 23.4% au S1-10 et 22.1% au S1-09, mais inclut la perte de 240mDH liée à l’opération SAS. En effet, le résultat net hors impact de l’opération s’affiche à 721mDH (-2.9%), i.e. une marge nette de 28.5% (+5.2 points).
# Opinion : Nous restons confiants en l’expertise du groupe sur le segment social et intermédiaire et en l’avancement des premières et secondes tranches de la plupart des programmes haut-standing commercialisés sous la marque Prestigia et prévus sur l’année 2011. L’exercice 2010 confirmait l’augmentation de la capacité de production du groupe sur le segment social et intermédiaire tandis que le succès de la levée de capitaux (augmentation de capital de 3 MrdDH et émission obligataire de 2 MrdDH) permettait aussi l’accélération des développements haut-standing en cours.
# Impact sur notre valorisation : Notre nouveau cours cible ressort à 144DH (-16DH DE 160DH) suivant l’impact de l’opération SAS, le réajustement de notre business plan au delà de 2012-2013 et de notre prime de risque marché (5.20% vs. 4.84% en Avril dernier).
Résumé de la note
# News : Addoha publiait le 26-09-2011 ses résultats du premier semestre 2011, globalement en ligne avec les guidances du management « près de 75% desdites prévisions sont programmées pour le second semestre compte tenu du planning de production et de livraison des logements » annoncées dans le communiqué des résultats annuels 2010 du groupe. Une forte cyclicité en ressort, incombant aux délais de production, qui, sur le segment social et intermédiaire comme sur le segment haut-standing, conduisent à un nombre important de livraisons au S2-11. En effet, les nouveaux programmes sociaux bénéficiant des avantages fiscaux de la Loi de Finances 2010 n’obtenaient leurs permis de construire qu’au S1-10, et nécessitent 12 à 18 mois de délais de production, tandis que ceux du haut-standing, démarrées en 2009, nécessitent en moyenne 36 mois. Le chiffre d’affaires atteint 2 808mDH (-11.6% yoy) et inclut 281mDH provenant de la cession de parcelles et d’infrastructures à la nouvelle entité chargée du développement de la nouvelle station touristique de Saïdia. Le résultat net atteint 481mDH (-35.3%), i.e. une marge nette de 17.1% vs. 23.4% au S1-10 et 22.1% au S1-09, mais inclut la perte de 240mDH liée à l’opération SAS. En effet, le résultat net hors impact de l’opération s’affiche à 721mDH (-2.9%), i.e. une marge nette de 28.5% (+5.2 points).
# Opinion : Nous restons confiants en l’expertise du groupe sur le segment social et intermédiaire et en l’avancement des premières et secondes tranches de la plupart des programmes haut-standing commercialisés sous la marque Prestigia et prévus sur l’année 2011. L’exercice 2010 confirmait l’augmentation de la capacité de production du groupe sur le segment social et intermédiaire tandis que le succès de la levée de capitaux (augmentation de capital de 3 MrdDH et émission obligataire de 2 MrdDH) permettait aussi l’accélération des développements haut-standing en cours.
# Impact sur notre valorisation : Notre nouveau cours cible ressort à 144DH (-16DH DE 160DH) suivant l’impact de l’opération SAS, le réajustement de notre business plan au delà de 2012-2013 et de notre prime de risque marché (5.20% vs. 4.84% en Avril dernier).
Rapport d'activités 2012 de finéa (http://www.finea.ma)
Finéa a pour mission et vocation de faciliter l’accès des entreprises, PME - TPE en particulier, au financement bancaire.
Expertise Idémo : accompagnement éditorial
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Liste des valeurs éligibles au PEA-PMEjeanrognetta
Le PEA-PME devrait générer, si les estimations du Financement des PME en 2014 se révèlent justes, 7 à 13 milliards d’euros d’encours pour les PME-ETI d’ici à fin 2017. Cet apport, s’il double la liquidité effectivement la liquidité des PME-ETI en Bourse, transformera l’ensemble de la chaîne de financement des PME par les sorties qu’il offrira aux investisseurs dans les entreprises non cotées.
Le succès de la mesure, qui connaîtra son coup d’envoi effectif en février, dépendra avant tout de la croissance des entreprises qui bénéficieront des investissements. Pour cela, il est crucial que les investisseurs puissent faire les choix les plus avisés possibles,
En rendant publique la première liste des entreprises éligibles, nous tâchons de contribuer à la diffusion très large des données disponibles, à destination des épargnants et souscripteurs français aussi bien que des investisseurs étrangers, qui pourront ainsi trouver un intérêt nouveau pour les valeurs moyennes hexagonales.
Observatoire de l'économie francilienne
1ère édition - Février 2015
Ordre des Experts Comptables Paris Ile-de-France
En partenariat avec Nicolas Bouzou, fondateur d'Asterès
http://www.oec-paris.fr
Bonduelle - Rapport d'activité et de développement durable 2010 - 2011Bonduelle
Retrouvez les chiffres-clés du groupe Bonduelle dans notre rapport d'activité et de développement durable 2010 - 2011.
http://www.bonduelle.com/fr/finance/rapports-annuels.html
Rapport d'activité et de développement durable Bonduelle 2009-2010Bonduelle
Découvrez l'engagement de Bonduelle dans le développement durable : http://www.bonduelle.com/fr/developpement-durable/rapport-developpement-durable.html
2016 est la quatrième année de forte croissance pour Bpifrance. Cette année a aussi été marquée par la création d’une activité d’accompagnement des entreprises par le conseil, la formation et la mise en relation.
L’environnement budgétaire et fiscal de la France : points clés et perspectivesEY
EY publie les résultats de l'Observatoire des politiques budgétaires et fiscales 2016. La France y confirme sa position singulière sur la scène internationale.
Plus d'informations sur www.ey-avocats.com/OPBF
Projet de communication pour l'entreprise le Petit Ballon - abonnement de vin mensuel.
Budget attribué de 100 000€ pour faire une campagne sur l'année 2013.
Rapport d'activités 2012 de finéa (http://www.finea.ma)
Finéa a pour mission et vocation de faciliter l’accès des entreprises, PME - TPE en particulier, au financement bancaire.
Expertise Idémo : accompagnement éditorial
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Liste des valeurs éligibles au PEA-PMEjeanrognetta
Le PEA-PME devrait générer, si les estimations du Financement des PME en 2014 se révèlent justes, 7 à 13 milliards d’euros d’encours pour les PME-ETI d’ici à fin 2017. Cet apport, s’il double la liquidité effectivement la liquidité des PME-ETI en Bourse, transformera l’ensemble de la chaîne de financement des PME par les sorties qu’il offrira aux investisseurs dans les entreprises non cotées.
Le succès de la mesure, qui connaîtra son coup d’envoi effectif en février, dépendra avant tout de la croissance des entreprises qui bénéficieront des investissements. Pour cela, il est crucial que les investisseurs puissent faire les choix les plus avisés possibles,
En rendant publique la première liste des entreprises éligibles, nous tâchons de contribuer à la diffusion très large des données disponibles, à destination des épargnants et souscripteurs français aussi bien que des investisseurs étrangers, qui pourront ainsi trouver un intérêt nouveau pour les valeurs moyennes hexagonales.
Observatoire de l'économie francilienne
1ère édition - Février 2015
Ordre des Experts Comptables Paris Ile-de-France
En partenariat avec Nicolas Bouzou, fondateur d'Asterès
http://www.oec-paris.fr
Bonduelle - Rapport d'activité et de développement durable 2010 - 2011Bonduelle
Retrouvez les chiffres-clés du groupe Bonduelle dans notre rapport d'activité et de développement durable 2010 - 2011.
http://www.bonduelle.com/fr/finance/rapports-annuels.html
Rapport d'activité et de développement durable Bonduelle 2009-2010Bonduelle
Découvrez l'engagement de Bonduelle dans le développement durable : http://www.bonduelle.com/fr/developpement-durable/rapport-developpement-durable.html
2016 est la quatrième année de forte croissance pour Bpifrance. Cette année a aussi été marquée par la création d’une activité d’accompagnement des entreprises par le conseil, la formation et la mise en relation.
L’environnement budgétaire et fiscal de la France : points clés et perspectivesEY
EY publie les résultats de l'Observatoire des politiques budgétaires et fiscales 2016. La France y confirme sa position singulière sur la scène internationale.
Plus d'informations sur www.ey-avocats.com/OPBF
Projet de communication pour l'entreprise le Petit Ballon - abonnement de vin mensuel.
Budget attribué de 100 000€ pour faire une campagne sur l'année 2013.
Este trabajo se realizo colaborativamente para la materia de nuevas tecnologías; en el mismo hablaremos de Cambios en la Organización Pedagógica del Aula.
Mozilla cumple su décimo aniversario. Overview sobre la historia y misión de Mozilla, explicando el modelo de negocio de uno de los más ilustres proyectos opensource: Firefox. Además, explicación del futuro de la videoconferencia a través de WebRTC, y el espectacular proyecto Firefox Hello que marcará un antes y un después en la forma de comunicarnos. Autor: Francisco Picolini (Community Events Manager en Mozilla). Librecon.io
Mobile marketing : vers un monde mobile - 2010Mobil'IT Studio
Mobile marketing : vers un monde mobile - 2010 - Présentation soutenue par Mobil'IT Studio, agence mobile de Lille (http://www.mobilit-studio.fr) lors du salon vad-ecommerce 2010
Emmanuel Cordonnier, PDG de la société ETIAM
Les innovations en management des technologies
Les rendez-vous du management de l’EHESP
25-26 octobre 2011, Rennes
En 2009, le Groupe SGS a enregistré une solide progression de 6,3% de son résultat d’exploitation, à CHF 814 millions. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,5%, à CHF 4,7 milliards, et huit de nos dix pôles d’activité ont affiché des taux de croissance comparables. Inutile de dire que cette progression a été réalisée dans un contexte opérationnel que l’on pourrait qualifier de rude dans beaucoup de nos domaines d’activité et zones géographiques cruciales, ainsi que dans un environnement commercial extrêmement difficile pour l’économie mondiale dans son ensemble.
Benchmark CAC 40 comptes IFRS 2011 : quels enseignements tirer pour 2012 ?PwC France
Dans un contexte économique et financier difficile, PwC dévoile une étude qui identifie les points clés sur lesquels les Directeurs financiers doivent porter leur attention lors de la publication de leurs comptes 2012. Pour la première fois, PwC a réalisé un benchmark IFRS des entreprises du CAC 40, issu des comptes 2011, en étudiant six thématiques : croissance externe, dépréciation, endettement, impôts, retraites et autres informations financières et extra-financières.
Retrouvez toutes nos publications : http://www.pwc.fr/publications
Présentation du plan stratégique Horizon 2012 de BOURBON, qui élargit et prolonge les perspectives à Horizon 2010, avec pour objectif le leadership des services maritimes à l’offshore moderne.
Analyse financière du concessionnaire automobile tunisien UNIVERSAL AUTO DISTRIBUTORS HOLDING portant sur la période 2014 - 2016, réalisée dans le cadre d'un cours du M1 Banques & Assurances IHEC Carthage.
Investir dans la Dette de PME dynamiques via les NOUVEAUX FCPR et visez un re...BFM Business
Decouvrez le support de notre Conférence en Ligne Webnaire :
Comment investir sur la dette de PME françaises et :
• viser un rendement net de 7% à 8%* (risque en capital),
• bénéficier d'une garantie partielle d'OSEO,
• profiter d'une fiscalité attractive Particuliers ou Entreprises
Pour ce premier webinaire, nous présentons les nouveaux FCPR assis sur des Obligations Convertibles de PME dynamiques.
(FCPR = Fonds Commun de Placement à Risque)
Intervenants :
Vincent Cudkowicz, Directeur Général, co-fondateur, bienprévoir.fr
Jérôme LIVRAN, Responsable Sélection OPCVM, Nortia
Jonathan LEVY, Président, co-fondateur, bienprévoir.fr
Similaire à Transcription de la vidéo « Croissance et rigueur financière » (20)
BOURBON offers a wide range of Marine and Subsea services for the most demanding clients: super majors, national companies, independents, contractors. Fully aligned on OCIMF standards, the Group relies on strong local partnerships, training and support to ensure the highest quality of service worldwide.
Transcription de la vidéo « Croissance et rigueur financière »
1. La croissance et la rigueur financière au service du plan
BOURBON 2015 Leadership Strategy
Présentation de Jacques de Chateauvieux, Président du Conseil
d’Administration, lors de l’Assemblée Générale Mixte 2012 de BOURBON
Vendredi 1er
juin 2012
Monsieur Jacques de CHATEAUVIEUX, Président du Conseil d’administration.
Le travail du Conseil d’administration consiste essentiellement à définir la stratégie. Cela a été le cas
pour BOURBON 2015, c’est ce que nous faisons dans ce que nous appelons la « journée stratégique
du Conseil » qui a lieu en général en janvier.
Le rôle du conseil est aussi d’assurer le contrôle et l’évaluation des performances. Le Conseil
d’administration s’est réuni quatre fois avec une assiduité de 90 % au cours de l’année 2011 et le
Comité d’audit, trois fois, avec une assiduité de 100 % au cours de l’année 2011.
Enfin, le troisième rôle du Conseil d’administration est de bien choisir les personnes clés et d’assurer
les plans de succession. C’est en particulier le travail qui se fait au sein du Comité des nominations,
des rémunérations et de la gouvernance qui s’est réuni trois fois avec une assiduité de 100 %.
Mais au-delà de ce rapport qui est un peu la figure imposée du rapport du Président à l’Assemblée, je
voudrais cette année partager avec vous un certain nombre de convictions qui selon moi doivent être
les convictions des actionnaires de BOURBON et je me place parmi eux en vous parlant aujourd’hui.
La première constatation que vous pouvez faire, c’est que depuis 2010 avec la présentation à
Shanghai de BOURBON 2015 Leadership Strategy, BOURBON a clairement démontré sa volonté de
devenir ou d’être le numéro un mondial des services maritimes à l’Offshore pétrolier. Nous l’avons fait
en investissant de façon constante et importante au bénéfice de l’Offshore et c’est donc tout
naturellement qu’à partir de l’année 2010, 100 % de l’EBITDA généré par la Société a été le fait de la
Division Offshore.
Je voudrais vous dire que, contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre ici ou là, la croissance et la
rigueur financière ne sont pas incompatibles. Chez BOURBON, croissance et rigueur financière ne
sont pas incompatibles. Lorsqu’on observe ce qui s’est passé entre l’année 2003 et l’année 2009
pendant ces sept ans, la croissance de l’EBITDA de BOURBON a progressivement été celle de
l’EBITDA de l’Offshore alors même que cette croissance reflétait un effort d’investissement sans
comparaison dans l’industrie. En toute logique, les capitaux engagés par BOURBON ont crû d’une
façon significative de 15 % par an, mais non pas au détriment de la part propriété des actionnaires
qui, elle, a crû de 20 % par an ; et lorsqu’on regarde comment étaient financés ces investissements,
j’attire votre attention sur le fait que l’essentiel du financement provient du cash généré par l’activité,
déduction faite des intérêts, des impôts et des dividendes payés, et ceci a financé 54 % de nos
investissements ; 24 % l’ont été par des cessions et simplement 22 % par le recours à l’emprunt.
Alors, me direz-vous, était-il bien raisonnable en juin 2010, là-bas à Shanghai, de présenter vos
objectifs BOURBON 2015 avec un investissement supplémentaire de 2 milliards de dollars dans la
flotte de BOURBON et de promettre aux actionnaires une croissance annuelle moyenne du chiffre
d’affaires de 17 % permettant en 2015 d’atteindre à la fois des ratios de rentabilité mesurés par
l’EBITDA sur le chiffre d’affaires ou l’EBITDA sur les capitaux engagés au niveau de 45 ou de 20 %,
mais aussi des indicateurs d’efficacité opérationnelle avec un objectif de taux de disponibilité de la
flotte supérieure à 95 %, et ne l’oublions pas, une baisse des coûts opérationnels à taux constant, de
quatre points.
Nous avions expliqué à ce moment-là que cette croissance allait venir à la fois d’un investissement
complémentaire significatif dans les navires supply pour l’Offshore continental, mais aussi pour
l’Offshore profond et l’activité de Subsea et bien sûr, dans les navires Crew boat, accompagnant cette
croissance.
2. Transcription – La croissance et la rigueur financière - BOURBON 2015 Leadership Strategy
2 / 3
Était-ce bien raisonnable de lancer un tel projet lorsque nous savons qu’au cours des années 2010-
2011, l’industrie a subi un certain nombre de ralentissements et ceci s’est manifesté dans les chiffres
de BOURBON par une baisse pendant cinq trimestres consécutifs, du taux d’utilisation des navires
supply de BOURBON, en dehors de ce que j’estime être l’objectif pour les gestionnaires de la maison,
c'est-à-dire de se situer entre 87 et 92 %. Vous voyez que non seulement les conditions de marché
n’ont pas été favorables à l’activité de BOURBON en 2010 et en 2011, mais que c’est également
pendant cette période que nous avons pris le plus grand nombre de navires en livraison. Lorsqu’on dit
neuf navires supply et on ne parle pas des Crew boats, lorsqu’on dit neuf navires supply sur un
trimestre, cela veut bien dire, un navire tous les dix jours.
La question qu’on peut se poser lorsqu’on voit à la fois cette ambition de croissance et de rentabilité et
puis, des conditions de marché qui ne sont pas favorables, est-ce que ceci finalement ne risque pas
de remettre en cause la croissance associée à la rigueur financière et, lorsque vous regardez ce qui
s’est passé au cours de l’année 2010 et de l’année 2011, vous constatez que nous avons maintenu
un taux d’autofinancement élevé de notre croissance. En effet, et ce n’est pas une surprise, vu ce que
l’on vient d’observer à la slide précédente, l’EBITDA généré n’a pas été celui que nous avions comme
visée lorsqu’on regardait 2015 et bien entendu, il en est résulté une faible augmentation des capitaux
engagés sur la période, néanmoins, le cash généré par l’exploitation nette, bien qu’inférieure à celui
qui était attendu, a été plus que largement compensé par les cessions d’actifs et pendant ces deux
ans encore, le recours à l’endettement complémentaire a été limité à 22 %, alors oui, même dans une
situation qui n’était pas favorable, croissance et rigueur financière ont été conjuguées chez
BOURBON.
Mais qu’avez-vous aujourd’hui ? De quoi, nous actionnaires, sommes-nous propriétaires ? Vous êtes
tout d’abord propriétaire de la flotte la plus nombreuse et la plus moderne dans l’industrie, une flotte
de 436 navires se répartissant entre les activités Subsea, l’Offshore profond, l’Offshore continental et
les Crew boats. Cette flotte est dans les livres dont on va approuver les comptes pour une valeur de
2,5 milliards environ. Mais lorsqu’on interroge les brokers, les courtiers qui valorisent notre flotte, ils
nous disent que notre flotte vaut 900 et quelques millions d’euros supplémentaires par rapport à la
valeur qui se trouve dans les livres.
Il faut bien comme Laurent nous le rappelait tout à l’heure, regarder la rigueur financière de
BOURBON, dans la manière dont nous finançons la flotte au travail et lorsqu’on le regarde sous cet
angle, le ratio de « dettes opérationnelles sur les immobilisations nettes », n’est que de 50 % et si on
le rapporte à la valeur des actifs, elle est de moins de 40 %. Mais vous le savez, dans le tableau que
nous avons vu tout à l’heure, le bilan solide de BOURBON, nous avons pris une option de croissance.
Cette option de croissance se manifeste par le décaissement de 711 millions d’euros à la fin de
l’année 2011, nous permettant de recevoir, au cours des trois prochains mois, l’équivalent du numéro
cinq mondial de l’industrie, soit une flotte de 107 navires, une gamme complète de navires Subsea, de
navires pour l’Offshore profond, de navires pour l’Offshore continental et de Crew boat, une flotte
pétrie d’innovation, construite en série dans des chantiers compétitifs et qui, compte tenu de leur
mode de propulsion et de leur manœuvrabilité, est la flotte qui fait baisser les coûts des clients.
Les perspectives que nous avons devant nous, ce sont les perspectives d’un marché en plein boom.
Christian le rappelait tout à l’heure, les pétroliers se sont lancés à nouveau dans un programme
massif d’investissements et je voulais illustrer devant vous certains chiffres, lorsqu’on disait tout à
l’heure 94 appareils de forage profond en commande, mais c’est à 600 millions l’unité ! Lorsqu’on dit
152 FPSO en cours de construction, pour une flotte existante de 330 navires, ce sont des unités à
500 millions de dollars. Je viens de parler déjà de plus de 100 milliards de dollars d’investissement et
ces investissements ne peuvent être mis en œuvre et ne peuvent apporter la rentabilité pour les
pétroliers qui est attendue, que dans la mesure où les navires nécessaires à leur mise en œuvre, sont
disponibles, sont innovants et permettent une bonne maîtrise de leurs coûts.
Alors, qu’en est-il pour la perspective 2015, pour les années qui sont maintenant celles de notre plan,
les quatre ans de 2012 à 2015 et alors même que 500 millions d’euros de notre plan n’ont pas encore
été engagés ? Qu’en est-il de la manière dont chez BOURBON, nous conjuguons croissance et
rigueur ? Vous voyez que le cash généré par l’activité au cours des années à venir sera nécessaire et
suffisant, à peu de chose près, pour financer nos investissements.
3. Transcription – La croissance et la rigueur financière - BOURBON 2015 Leadership Strategy
3 / 3
BOURBON aura réalisé la performance d’être parti de pas grand-chose dans les années 2000, d’être
devenu en 2015 le leader mondial de l’Offshore pétrolier, détenteur de la flotte la plus moderne, la
plus innovante, construite en série, que l’on peut mettre en œuvre avec des officiers et des marins
compétents formés sur des simulateurs, que l’on va réparer avec des pièces communes mutualisées
et qui font baisser les coûts des clients. Nous l’aurons fait avec une rigueur financière dans la gestion
de l’investissement, mariant tantôt la génération du cash par les opérations, toujours les cessions
nous permettant de financer de façon tout à fait prudente et conservatrice notre croissance.
La question que je me suis posée lorsque j’ai fait cette réflexion et que je l’ai mise sur quelques
transparents pour vous, a été de dire, mais finalement ils sont aveugles ! Pourquoi le marché est-il ce
qu’il est aujourd’hui ? Essayons de répondre à cette question.
BOURBON a bénéficié d’un ratio de valorisation mesuré par quelque chose de très simple, la
capitalisation boursière sur la situation nette du Groupe. Il n’y a pas plus banal. Ce ratio de
capitalisation a évolué dans le temps, à la fois pour des raisons propres à BOURBON, mais
également pour des raisons qui tiennent au marché. Vous voyez que l’on peut dire que la norme sans
doute de ce ratio pour une société comme la nôtre, détenteur d’actifs de qualité et ayant un taux de
croissance élevé, est sans doute entre 1,5 et 2. Par ailleurs, la mise en place de l’activité, les
perspectives du marché Offshore, la confiance que l’on peut avoir dans la réalisation du plan
BOURBON 2015 vont conduire à une progression de la situation nette.
Je pense donc qu’un retour à la moyenne des indices de valorisation, appliquée à une situation nette
dont la croissance ne fait pas de doute, sont des facteurs d’amélioration de la valorisation de
BOURBON et c’est-ce que le Conseil d’administration et moi-même souhaitions partager avec vous.