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Les médicaments génériques
Cours IFSI 3° année
Dr RHODES Philippe- Pharmacien hospitalier - CHMD
LES MEDICAMENTS GENERIQUES :
C’EST QUOI ?
 Un médicament générique :
 est conçu à partir de la molécule d’un médicament déjà
autorisé (appelé médicament d’origine ou princeps) dont le
brevet est désormais tombé dans le domaine public.
 doit avoir la même composition qualitative et quantitative en
principes actifs, la même forme pharmaceutique que le
princeps et démontrer qu’il a la même efficacité
thérapeutique (même biodisponibilité).
LES MEDICAMENTS GENERIQUES :
C’EST QUOI ?
 Méd générique :
 Brevet d’un méd original arrivé à son terme
 Méd équivalents (PA, forme galénique..)
 Interchangeable : générique / princeps
 Moindre cout
 Qualité, sécurité et efficacité sont « scientifiquement »
démontrées et contrôlées comme équivalentes au
médicament de référence dit princeps, aux différentes
étapes de sa vie de médicament.
 Les médicaments génériques ne sont pas des médicaments au
rabais. Ils sont surveillés de la même façon que les
médicaments de marque.
LA PROTECTION DU MEDICAMENT
PRINCEPS
La protection du médicament princeps
Le médicament d'origine, développé et commercialisé par
un laboratoire pharmaceutique, est protégé pendant
plusieurs années.
PROTECTION ADMINISTRATIVE DES
DONNÉES
 La protection administrative des données est la protection
des études versées à l’appui du dossier d’Autorisation de
Mise sur le Marché (AMM) du médicament princeps. Elle
varie en fonction de la date de dépôt du dossier princeps :
 10 ans en France pour les dossiers princeps déposés
avant le 30/10/2005
 8 ans en France (et dans tous les états membres de l'UE)
pour les dossiers princeps déposés après le 30/10/2005.
 A la fin de cette période, le laboratoire peut déposer
auprès de l’ANSM une demande d’AMM pour un médicament
générique.
L’ANSM évalue le dossier de demande et autorise la mise
sur le marché.
…MAIS commercialisation possible qu’à la fin du brevet
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE : LA
PROTECTION PAR LE BREVET
 La protection de la propriété intellectuelle, assurée
par le dépôt de brevets, permet au laboratoire de
tirer les bénéfices des investissements inhérents au
développement de médicaments. C’est la protection
commerciale :
 de 10 ou 11 ans à partir de la date d’AMM
 jusqu’à 15 ans dans les cas de certificat complémentaire de
protection (CCP) à partir de la première AMM délivrée
dans l’union européenne.
A la date d’échéance du brevet, le médicament
générique autorisé par l’ANSM peut être commercialisé
par le laboratoire.
ASPECTS PHARMACOLOGIQUES
Des études d’efficacité clinique ne sont pas nécessaire :
 C’est inutile
relation concentration-effet
→ étude pharmacocinétique suffisante
 C’est coûteux
… et le coût moindre des génériques
en est dépendant
 Ce n’est pas éthique
d’exposer des patients inutilement
DÉFINITION JURIDIQUE DU GÉNÉRIQUE
 Article L5121 du Code de Santé Publique définit le
médicament générique comme devant répondre à 3 critères :
 voir la même composition qualitative et quantitative en
principes actifs que le médicament de référence;
 avoir la même forme pharmaceutique que le médicament
de référence ;
 avoir démontré sa bioéquivalence avec la spécialité de
référence par des études de biodisponibilité appropriées.
LE PRINCIPE ACTIF
 Le principe actif ou substance active, est le
composant du médicament responsable de l’effet
thérapeutique.
 La composition qualitative et quantitative en
principe actif d'un médicament générique est
identique à celle de son médicament d'origine.
 Il en est de même de sa forme
pharmaceutique (comprimé, gélule, sirop, patch).
LA FORME PHARMACEUTIQUE
CAS PARTICULIER
 Les médicaments pris par voie orale dont le principe
actif est libéré immédiatement sont considérés comme
une même forme pharmaceutique.
 Une gélule et un comprimé sont considérés comme la
même forme pharmaceutique;
 …il est donc possible que le générique d'une gélule se
présente sous la forme d'un comprimé.
LA FORME GALÉNIQUE
 Les génériques n’ont pas toujours même taille, forme et
couleur / princeps :
 protection par un droit de propriété intellectuelle relevant du
droit des marques et du droit des dessins et modèles qui
interdit au laboratoire de médicament générique de reprendre
strictement les caractéristiques du médicament d’origine
Semblable, mais pas strictement identique
 Bioéquivalence démontrée : efficacité garantie
 Confort de prise est à prendre en compte :
taille cp, gout sirop… Compliance ?
LES EXCIPIENTS
 Peuvent modifier la cinétique :
 études de bioéquivalence
 Peuvent conduire à différences de
tolérance individuelle :
 Intolérance (ex: lactose)
 Allergies
 Pas de critère de choix (imprévisible,
individuel) sauf si des allergènes connus
sont présents
 Substance qui entre dans la composition d’un médicament,
qui facilite sa fabrication, sa prise et l’assimilation du PA
par l’organisme et qui n’a pas d’impact sur l’activité du
médicament. Tous les médicaments contiennent des
excipients, génériques ou princeps
LES EXCIPIENTS
 Le médicament générique peut contenir des
excipients différents de ceux du princeps et
présenter ainsi un aspect, une couleur ou un goût
différent.
 Ces différences peuvent être recherchées avec
le générique. Un médicament générique peut
ainsi être intéressant car il peut ne pas contenir
un excipient à effet notoire contenu dans le
princeps. (comprimé moins gros, goût fraise au
lieu de banane, allergie…).
EXCIPIENTS À EFFETS NOTOIRES…
 présentent un risque accru de mauvaise tolérance
chez des patients sensibles.
 Exemple: l’aspartam:
 source de phénylalanine,
 donc contre-indiqué chez les personnes souffrant de
phénylcétonurie.
 La présence des excipients à effets notoires est
indiquée dans la notice et sur la boite du
médicament (princeps et générique).
LA BIOEQUIVALENCE
 Avt obtention AMM méd générique doit satisfaire aux
études de bioéquivalence : démontre générique / princeps
= même activité thérapeutique
 Études de bioéquivalence : Méthodes statistiques solides !!
 24-48 volontaires sains Comparaison biodisponibilité
 Si l’intervalle de confiance (ratio princeps/générique) est
compris entre 80% à 125% : bioéquivalence est
démontrée.
La démonstration de la bioéquivalence entre deux médicaments repose
sur la comparaison de leurs biodisponibilités obtenues après
l’administration d’une même dose de principe actif par une même voie
d’administration.
BIOÉQUIVALENCE
 L’étude chez des volontaires sains
 réduire la variabilité interindividuelle inhérente à la maladie.
 Elle consiste à comparer, après administration du
médicament générique ou du médicament d’origine, la
concentration plasmatique du principe actif.
 Chaque volontaire reçoit une dose du princeps, puis la
même dose du générique, ou inversement. Ainsi chaque
volontaire est son propre témoin, c’est un essai croisé.
 Dans chaque cas, des prélèvements sanguins permettent
de mesurer l’évolution de la concentration dans le sang
du principe actif au cours du temps.
BIOÉQUIVALENCE
 Les essais de bioéquivalence s’appuient sur la
comparaison statistique médicament Générique vs
Princeps de 2 paramètres d’exposition systémique au
médicament :
 l’aire sous la courbe des concentrations en fonction
du temps (AUC pour l’aire sous la courbe ) qui permet
d’estimer l’étendue de l’absorption.
 la concentration maximale (Cmax ), mesurée au temps
(Tmax ), permettant d’apprécier la vitesse à laquelle le
principe actif se retrouve dans l’organisme.
LA BIOEQUIVALENCE
LA BIODISPONIBILITE
 Quantité de PA qui atteint la circulation générale après
administration méd étudiée et vitesse à laquelle PA actif y
parvient
 Se mesure par rapport à :
 Une forme pharmaceutique de même type : biodisponibilité relative
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VARIABILITÉ INTER ET INTRA INDIVIDUELLE
 Sources naturelles de variabilité (ADME)
 Marge thérapeutique large : relativiser la nécessité
d’avoir des concentrations constantes
 Marge thérapeutique étroite : à suivre (clinique, biologie..)
PRINCEPS / GÉNÉRIQUES : IDENTIQUES
 composition qualitative et quantitative en PA
 forme pharmaceutique
 Biodisponibilité
 Qualité, la sécurité et l’efficacité du produit ;
 Procédures d’obtention de l’AMM
 Principes et exigences permettant la démonstration de la qualité
du médicament, sa reproductibilité d’un lot à l’autre et sa
stabilité
 Règles de prescription et de délivrance ;
 DCI inscrite sur la boîte ;
 Taux de remboursement par la Sécurité sociale ;
 Obligations des fabricants et exploitants de médicaments (y
compris en matière de pharmacovigilance, de déclaration EI,
gestion des risques et d’information) ;
 Circuit de notification des EI
 Suivi des médicaments par l’ANSM
 Le prix ;
 Le nom ;
 La présentation (emballage, couleur, forme, goût…) ;
 Le nom du laboratoire pharmaceutique
commercialisant le médicament ;
 Les excipients (substances sans activité
pharmacologique jouant un rôle dans l’absorption du
médicament, sa stabilité et son acceptabilité :
couleur, goût, etc.) ;
Princeps / génériques : différences
LES MEDICAMENTS GENERIQUES :
POURQUOI ?
 Dépenses méd croissantes:
 vieillissement de la pop
 consommation médicale ++
 développement de nouveaux
médicaments
 Sources possibles économies :
 Réduire volume des prescriptions
 Choix de mol de réf (privilégier les plus
anciennes , moins couteuses..)
 Réduire le prix des méd
HISTOIRE DU GENERIQUE EN FRANCE
LE DEVELOPPEMENT DES MEDICAMENTS GENERIQUES
QUI FIXENT LES PRIX ?
L’Etat fixe Prix des médicaments+ Prix au remboursement
 L’article L 162-16-4 du Code de SS détermine les règles
de fixation des prix des médicaments remboursables par SS
 Pour les médicaments génériques, le principe de fixation des
prix est déterminé par des orientations ministérielles
données au CEPS*.
 Le prix d’une spécialité générique se calcule en fonction d’un
pourcentage par rapport à une spécialité de référence.
 Actuellement, le générique a une décote de 60% par
rapport au PFHT de la spécialité de référence.
CEPS* : comité économique des produits de santé
Exemples:
CALCUL DU PRIX DU MEDICAMENT GENERIQUE
PFHT* : prix fournisseur,
fabricant Hors Taxe
TFR : tarif forfaitaire de
responsabilité
REDUCTION DES PRIX DES MEDICAMENTS
PRIX DES MEDICAMENTS FRANCE VERSUS VOISINS…
MARCHE FRANCAIS
CONTEXTE EXIGEANT DES POLITIQUES DE SANTE
 Politique de santé :
encourager innovation et
maitriser les dépenses ..
 Economie de la santé : Etat
a le pouvoir de fixer et
décider les prix des
médicaments
 Quid de l’économie par rapport aux med génériques ?
 Multiplication laboratoires pharmaceutique, développement ,
promotion et distribution de génériques, campagne de pub pour
lancement des génériques… !!!
 Pourquoi l’Etat n’oblige pas firme du princeps à baisser prix dés
fin brevet ?
 Gestion stock pour pharmacien officine…!!!!
LA PRESSE, LES MEDIAS EN PARLENT …
DOUTE …..ENJEU ECONOMIQUE OU POLITIQUE ?
Politique des génériques !!!!!!!! :
« Nous convaincre que nous dépensons trop pour nous soigner, de
culpabiliser les médecins de soigner et les malades d’être malades »
« Les génériques sont donc sans doute « la mauvaise solution »,
culpabilisante et inefficace, permettant de ne pas se confronter au
réel problème du financement public de la santé. »
LA COLLABORATION DES ACTEURS DE SANTE :
MÉDECIN – IDE - PHARMACIEN
 LE PHARMACIEN = le garant de la substitution
=tient un rôle majeur dans le développement des génériques.
 LE MEDECIN = le garant d’une prescription raisonnée =
grâce à une prescription raisonnée dans le périmètre du
Répertoire des médicaments génériques, les médecins
peuvent participer d’avantage à l’effort d’économies
collectives.
 L’IDE = le garant de l’administration des médicaments =
s’adapter aux susbtitutions, reconnaitre les génériques et
équivalence, expliquer et informer le patient
DROIT DE SUBSTITUTION
 Droit de substitution accordé aux
pharmaciens en 1999 selon LFSS
 Il permet aux pharmaciens de délivrer
un autre médicament que celui qui a été
prescrit par le médecin, dans le cadre
exclusif du groupe générique mentionné
dans le Répertoire de l’AFSSAPS.
 3 conditions :
 Pas de mention manuscrite « non substituable » sur l’ordonnance du
prescripteur
Sont substituables uniquement les spécialités inscrites au
Répertoire des groupes génériques approuvés par l’AFSSAPS
 La substitution ne doit pas entrainer pour CPAM une dépense
supérieure à celle qu’aurait entraînée la délivrance de la spécialité
générique la plus chère du même groupe pour l’assurance maladie.
MEDECINS ET GENERIQUES …
 Méfiance +++ depuis scandale Médiator 2010..
 Patients en quête de preuve,
 Médecins prudents
 Doute par rapport à réel économie de santé
Equivalent" ne signifie pas "identique :
Médecins affirment dans rapport que "la bioéquivalence entre produit
référent et générique ne signifie pas qu'il y a automatiquement une
équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d'un
générique par un autre".
• Avis méfiant des généralistes
• Avis méfiant, réticents des Diabétologues, endocrinologues,
neurologues, professeurs ou chefs de service, de plus en plus de
spécialistes relaient ce discours.
• Les sociétés savantes s'y mettent également : cardiologie,
d'hypertension artérielle, de pathologies infectieuses
Jusqu'à l'Académie de médecine elle-même (février 2012)
MEDECINS ET GENERIQUES …
PATIENT : ACCEPTATION
 Acceptation et compliance :
Information et discussion +++
Chaque patient est unique …
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Adhére ? ou n’adhére pas ?
 Compréhension et sécurité : Risque d’erreurs
 Nombreux médicaments
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 Troubles cognitifs
 Compréhension et capacité de gérer? Seul,
entourage, piluliers …
 Evaluation attentive ou suivi rapproché +++
SUBSTITUTIONS DELICATES
 Marge thérapeutique étroite :
 Traitement déjà débuté – petit déséquilibre
peut avoir des conséquences
 Substitution possible avec suivi rapproché
(clinique, biologique..)
 Adaptation éventuelle des doses
 Si Cout suivi > économie
 substitution inutile
 Forme galénique :
 Cinétique particulière (forme LP, retard,
forme acido-résistantes..)
 Variabilité d’une voie d’administration (nasal,
pulmonaire, rectal, cutané.)
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  • 1. Les médicaments génériques Cours IFSI 3° année Dr RHODES Philippe- Pharmacien hospitalier - CHMD
  • 2. LES MEDICAMENTS GENERIQUES : C’EST QUOI ?  Un médicament générique :  est conçu à partir de la molécule d’un médicament déjà autorisé (appelé médicament d’origine ou princeps) dont le brevet est désormais tombé dans le domaine public.  doit avoir la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique que le princeps et démontrer qu’il a la même efficacité thérapeutique (même biodisponibilité).
  • 3. LES MEDICAMENTS GENERIQUES : C’EST QUOI ?  Méd générique :  Brevet d’un méd original arrivé à son terme  Méd équivalents (PA, forme galénique..)  Interchangeable : générique / princeps  Moindre cout  Qualité, sécurité et efficacité sont « scientifiquement » démontrées et contrôlées comme équivalentes au médicament de référence dit princeps, aux différentes étapes de sa vie de médicament.  Les médicaments génériques ne sont pas des médicaments au rabais. Ils sont surveillés de la même façon que les médicaments de marque.
  • 4. LA PROTECTION DU MEDICAMENT PRINCEPS La protection du médicament princeps Le médicament d'origine, développé et commercialisé par un laboratoire pharmaceutique, est protégé pendant plusieurs années.
  • 5. PROTECTION ADMINISTRATIVE DES DONNÉES  La protection administrative des données est la protection des études versées à l’appui du dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) du médicament princeps. Elle varie en fonction de la date de dépôt du dossier princeps :  10 ans en France pour les dossiers princeps déposés avant le 30/10/2005  8 ans en France (et dans tous les états membres de l'UE) pour les dossiers princeps déposés après le 30/10/2005.  A la fin de cette période, le laboratoire peut déposer auprès de l’ANSM une demande d’AMM pour un médicament générique. L’ANSM évalue le dossier de demande et autorise la mise sur le marché. …MAIS commercialisation possible qu’à la fin du brevet
  • 6. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE : LA PROTECTION PAR LE BREVET  La protection de la propriété intellectuelle, assurée par le dépôt de brevets, permet au laboratoire de tirer les bénéfices des investissements inhérents au développement de médicaments. C’est la protection commerciale :  de 10 ou 11 ans à partir de la date d’AMM  jusqu’à 15 ans dans les cas de certificat complémentaire de protection (CCP) à partir de la première AMM délivrée dans l’union européenne. A la date d’échéance du brevet, le médicament générique autorisé par l’ANSM peut être commercialisé par le laboratoire.
  • 7.
  • 8. ASPECTS PHARMACOLOGIQUES Des études d’efficacité clinique ne sont pas nécessaire :  C’est inutile relation concentration-effet → étude pharmacocinétique suffisante  C’est coûteux … et le coût moindre des génériques en est dépendant  Ce n’est pas éthique d’exposer des patients inutilement
  • 9. DÉFINITION JURIDIQUE DU GÉNÉRIQUE  Article L5121 du Code de Santé Publique définit le médicament générique comme devant répondre à 3 critères :  voir la même composition qualitative et quantitative en principes actifs que le médicament de référence;  avoir la même forme pharmaceutique que le médicament de référence ;  avoir démontré sa bioéquivalence avec la spécialité de référence par des études de biodisponibilité appropriées.
  • 10. LE PRINCIPE ACTIF  Le principe actif ou substance active, est le composant du médicament responsable de l’effet thérapeutique.  La composition qualitative et quantitative en principe actif d'un médicament générique est identique à celle de son médicament d'origine.  Il en est de même de sa forme pharmaceutique (comprimé, gélule, sirop, patch).
  • 11. LA FORME PHARMACEUTIQUE CAS PARTICULIER  Les médicaments pris par voie orale dont le principe actif est libéré immédiatement sont considérés comme une même forme pharmaceutique.  Une gélule et un comprimé sont considérés comme la même forme pharmaceutique;  …il est donc possible que le générique d'une gélule se présente sous la forme d'un comprimé.
  • 12. LA FORME GALÉNIQUE  Les génériques n’ont pas toujours même taille, forme et couleur / princeps :  protection par un droit de propriété intellectuelle relevant du droit des marques et du droit des dessins et modèles qui interdit au laboratoire de médicament générique de reprendre strictement les caractéristiques du médicament d’origine Semblable, mais pas strictement identique  Bioéquivalence démontrée : efficacité garantie  Confort de prise est à prendre en compte : taille cp, gout sirop… Compliance ?
  • 13. LES EXCIPIENTS  Peuvent modifier la cinétique :  études de bioéquivalence  Peuvent conduire à différences de tolérance individuelle :  Intolérance (ex: lactose)  Allergies  Pas de critère de choix (imprévisible, individuel) sauf si des allergènes connus sont présents  Substance qui entre dans la composition d’un médicament, qui facilite sa fabrication, sa prise et l’assimilation du PA par l’organisme et qui n’a pas d’impact sur l’activité du médicament. Tous les médicaments contiennent des excipients, génériques ou princeps
  • 14. LES EXCIPIENTS  Le médicament générique peut contenir des excipients différents de ceux du princeps et présenter ainsi un aspect, une couleur ou un goût différent.  Ces différences peuvent être recherchées avec le générique. Un médicament générique peut ainsi être intéressant car il peut ne pas contenir un excipient à effet notoire contenu dans le princeps. (comprimé moins gros, goût fraise au lieu de banane, allergie…).
  • 15. EXCIPIENTS À EFFETS NOTOIRES…  présentent un risque accru de mauvaise tolérance chez des patients sensibles.  Exemple: l’aspartam:  source de phénylalanine,  donc contre-indiqué chez les personnes souffrant de phénylcétonurie.  La présence des excipients à effets notoires est indiquée dans la notice et sur la boite du médicament (princeps et générique).
  • 16. LA BIOEQUIVALENCE  Avt obtention AMM méd générique doit satisfaire aux études de bioéquivalence : démontre générique / princeps = même activité thérapeutique  Études de bioéquivalence : Méthodes statistiques solides !!  24-48 volontaires sains Comparaison biodisponibilité  Si l’intervalle de confiance (ratio princeps/générique) est compris entre 80% à 125% : bioéquivalence est démontrée. La démonstration de la bioéquivalence entre deux médicaments repose sur la comparaison de leurs biodisponibilités obtenues après l’administration d’une même dose de principe actif par une même voie d’administration.
  • 17. BIOÉQUIVALENCE  L’étude chez des volontaires sains  réduire la variabilité interindividuelle inhérente à la maladie.  Elle consiste à comparer, après administration du médicament générique ou du médicament d’origine, la concentration plasmatique du principe actif.  Chaque volontaire reçoit une dose du princeps, puis la même dose du générique, ou inversement. Ainsi chaque volontaire est son propre témoin, c’est un essai croisé.  Dans chaque cas, des prélèvements sanguins permettent de mesurer l’évolution de la concentration dans le sang du principe actif au cours du temps.
  • 18. BIOÉQUIVALENCE  Les essais de bioéquivalence s’appuient sur la comparaison statistique médicament Générique vs Princeps de 2 paramètres d’exposition systémique au médicament :  l’aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC pour l’aire sous la courbe ) qui permet d’estimer l’étendue de l’absorption.  la concentration maximale (Cmax ), mesurée au temps (Tmax ), permettant d’apprécier la vitesse à laquelle le principe actif se retrouve dans l’organisme.
  • 20. LA BIODISPONIBILITE  Quantité de PA qui atteint la circulation générale après administration méd étudiée et vitesse à laquelle PA actif y parvient  Se mesure par rapport à :  Une forme pharmaceutique de même type : biodisponibilité relative  Une solution pour injection veineuse : biodisponibilité absolue
  • 21. VARIABILITÉ INTER ET INTRA INDIVIDUELLE  Sources naturelles de variabilité (ADME)  Marge thérapeutique large : relativiser la nécessité d’avoir des concentrations constantes  Marge thérapeutique étroite : à suivre (clinique, biologie..)
  • 22.
  • 23. PRINCEPS / GÉNÉRIQUES : IDENTIQUES  composition qualitative et quantitative en PA  forme pharmaceutique  Biodisponibilité  Qualité, la sécurité et l’efficacité du produit ;  Procédures d’obtention de l’AMM  Principes et exigences permettant la démonstration de la qualité du médicament, sa reproductibilité d’un lot à l’autre et sa stabilité  Règles de prescription et de délivrance ;  DCI inscrite sur la boîte ;  Taux de remboursement par la Sécurité sociale ;  Obligations des fabricants et exploitants de médicaments (y compris en matière de pharmacovigilance, de déclaration EI, gestion des risques et d’information) ;  Circuit de notification des EI  Suivi des médicaments par l’ANSM
  • 24.  Le prix ;  Le nom ;  La présentation (emballage, couleur, forme, goût…) ;  Le nom du laboratoire pharmaceutique commercialisant le médicament ;  Les excipients (substances sans activité pharmacologique jouant un rôle dans l’absorption du médicament, sa stabilité et son acceptabilité : couleur, goût, etc.) ; Princeps / génériques : différences
  • 25.
  • 26. LES MEDICAMENTS GENERIQUES : POURQUOI ?  Dépenses méd croissantes:  vieillissement de la pop  consommation médicale ++  développement de nouveaux médicaments  Sources possibles économies :  Réduire volume des prescriptions  Choix de mol de réf (privilégier les plus anciennes , moins couteuses..)  Réduire le prix des méd
  • 28. LE DEVELOPPEMENT DES MEDICAMENTS GENERIQUES
  • 29.
  • 30. QUI FIXENT LES PRIX ? L’Etat fixe Prix des médicaments+ Prix au remboursement  L’article L 162-16-4 du Code de SS détermine les règles de fixation des prix des médicaments remboursables par SS  Pour les médicaments génériques, le principe de fixation des prix est déterminé par des orientations ministérielles données au CEPS*.  Le prix d’une spécialité générique se calcule en fonction d’un pourcentage par rapport à une spécialité de référence.  Actuellement, le générique a une décote de 60% par rapport au PFHT de la spécialité de référence. CEPS* : comité économique des produits de santé
  • 31. Exemples: CALCUL DU PRIX DU MEDICAMENT GENERIQUE PFHT* : prix fournisseur, fabricant Hors Taxe TFR : tarif forfaitaire de responsabilité
  • 32. REDUCTION DES PRIX DES MEDICAMENTS
  • 33.
  • 34. PRIX DES MEDICAMENTS FRANCE VERSUS VOISINS…
  • 35.
  • 37. CONTEXTE EXIGEANT DES POLITIQUES DE SANTE  Politique de santé : encourager innovation et maitriser les dépenses ..  Economie de la santé : Etat a le pouvoir de fixer et décider les prix des médicaments  Quid de l’économie par rapport aux med génériques ?  Multiplication laboratoires pharmaceutique, développement , promotion et distribution de génériques, campagne de pub pour lancement des génériques… !!!  Pourquoi l’Etat n’oblige pas firme du princeps à baisser prix dés fin brevet ?  Gestion stock pour pharmacien officine…!!!!
  • 38. LA PRESSE, LES MEDIAS EN PARLENT … DOUTE …..ENJEU ECONOMIQUE OU POLITIQUE ? Politique des génériques !!!!!!!! : « Nous convaincre que nous dépensons trop pour nous soigner, de culpabiliser les médecins de soigner et les malades d’être malades » « Les génériques sont donc sans doute « la mauvaise solution », culpabilisante et inefficace, permettant de ne pas se confronter au réel problème du financement public de la santé. »
  • 39.
  • 40. LA COLLABORATION DES ACTEURS DE SANTE : MÉDECIN – IDE - PHARMACIEN  LE PHARMACIEN = le garant de la substitution =tient un rôle majeur dans le développement des génériques.  LE MEDECIN = le garant d’une prescription raisonnée = grâce à une prescription raisonnée dans le périmètre du Répertoire des médicaments génériques, les médecins peuvent participer d’avantage à l’effort d’économies collectives.  L’IDE = le garant de l’administration des médicaments = s’adapter aux susbtitutions, reconnaitre les génériques et équivalence, expliquer et informer le patient
  • 41. DROIT DE SUBSTITUTION  Droit de substitution accordé aux pharmaciens en 1999 selon LFSS  Il permet aux pharmaciens de délivrer un autre médicament que celui qui a été prescrit par le médecin, dans le cadre exclusif du groupe générique mentionné dans le Répertoire de l’AFSSAPS.  3 conditions :  Pas de mention manuscrite « non substituable » sur l’ordonnance du prescripteur Sont substituables uniquement les spécialités inscrites au Répertoire des groupes génériques approuvés par l’AFSSAPS  La substitution ne doit pas entrainer pour CPAM une dépense supérieure à celle qu’aurait entraînée la délivrance de la spécialité générique la plus chère du même groupe pour l’assurance maladie.
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  • 43. MEDECINS ET GENERIQUES …  Méfiance +++ depuis scandale Médiator 2010..  Patients en quête de preuve,  Médecins prudents  Doute par rapport à réel économie de santé
  • 44. Equivalent" ne signifie pas "identique : Médecins affirment dans rapport que "la bioéquivalence entre produit référent et générique ne signifie pas qu'il y a automatiquement une équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d'un générique par un autre". • Avis méfiant des généralistes • Avis méfiant, réticents des Diabétologues, endocrinologues, neurologues, professeurs ou chefs de service, de plus en plus de spécialistes relaient ce discours. • Les sociétés savantes s'y mettent également : cardiologie, d'hypertension artérielle, de pathologies infectieuses Jusqu'à l'Académie de médecine elle-même (février 2012) MEDECINS ET GENERIQUES …
  • 45. PATIENT : ACCEPTATION  Acceptation et compliance : Information et discussion +++ Chaque patient est unique … Connaissances, Culture, Croyance, Maladie Adhére ? ou n’adhére pas ?  Compréhension et sécurité : Risque d’erreurs  Nombreux médicaments  Même médicaments sous plusieurs noms  Troubles cognitifs  Compréhension et capacité de gérer? Seul, entourage, piluliers …  Evaluation attentive ou suivi rapproché +++
  • 46. SUBSTITUTIONS DELICATES  Marge thérapeutique étroite :  Traitement déjà débuté – petit déséquilibre peut avoir des conséquences  Substitution possible avec suivi rapproché (clinique, biologique..)  Adaptation éventuelle des doses  Si Cout suivi > économie  substitution inutile  Forme galénique :  Cinétique particulière (forme LP, retard, forme acido-résistantes..)  Variabilité d’une voie d’administration (nasal, pulmonaire, rectal, cutané.)  Si marge thérapeutique large : pas de conséquences cliniques