A Melle (Deux-Sèvres), un système en polyculture-élevage
Voiries et transports
1. Voiries et transports
Présenté par : -Ouaret Yahia
-Ouaret Yasmine
-Oullami Youba
-Tighidet Meriem
République Algérienne démocratique et populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Abderrahmane Mira- Bejaia –
Faculté de technologie
Département d’architecture
Exposé sur le thème :
Année universitaire
2014-2015
Encadré par :
Mlle Sehab
2. Plan de travail
Introduction
Problématique
A/ Les voiries
1) Définition
2) Vocabulaire routier
3) Types de voiries et
voiries urbaines
4) Normes et
Caractéristiques de
voiries
5) Règlement de voiries
B/ Les transports
1) Définition
2) Aperçu historique
3) Les modes de transport -Les
moyens de transport-
4) Réseau de transport
5) Responsables d’exploitation
d’un réseau de transport urbain
6) Exploitation et exploitants
7) Les infrastructures de
transport
Les exemples:
A/ voiries:
a) Etranger :
la ville de Barcelone
b) local:
la ville de Bejaia
B/ transport:
a) Etranger :
Curitiba
b) local:
Sidi Ahmed
« Situation du transport en Algérie »
Conclusion
Bibliographie
I. Approche thématique
II. Approche analytique
3. L’attractivité d’une région est tributaire de son accessibilité et du
niveau de sa dotation en infrastructures de transport, mais aussi, de
son degré de connexion aux réseaux et aux canaux de
communication. En d’autres termes, plus une région est armée en
infrastructures de transport, plus elle est apte à attirer des populations
et des investissements aussi ,Le partage des voiries et de l’espace
public, déterminent très largement l’évolution des formes urbaines.
Le concept de mobilité ne peut pas être réduit aux transports, qui en
constituent la dimension technique. Ce dernier rend compte d’une
approche transversale des transports urbains et des voiries dans les
villes.
• Existe-il ce concept de mobilité à
Bejaïa ?
• Comment est-il organisé s’il existe?
• Y a t-il une étude bien définie dans
ce contexte ?
5. Construire le profil en travers
•Choix des espaces constituants le profil :
•➢ Penser d'abord aux piétons et cyclistes
•➢ Puis ,selon les objectifs hiérarchisés du programme au
•VL, TC, stationnement …
•Organisation des espaces :
•➢ Mettre au centre les usagers les plus rapides et laisser
•les piétons au contact des espaces riverains
Définition :
La voirie est un élément
morphologique qui constitue un
espace public de communication
sociale par excellence, elle est le
principal support d’identification
et d’orientation, elle est un espace
structurant de base, elle permet le
parcours, elle ordonne le bâti,
oriente la parcelle, c’est le support
de la cohérence urbaine assurant
l’homogénéité et la diversité.
6. •L'emprise
• est la propriété foncière affectée par le
gestionnaire à un usage routier; il inclut la
route elle-même et ses dépendances
•La bande de roulement se mesure entre
dispositifs de sécurité. Elle comprend donc la
chaussée et les bandes dérasées le cas échéant.
•la plate-forme réunit
accotements, chaussées et
terre-plein central.
•La chaussée est la partie revêtue qui est
destinée à la circulation. Elle peut être divisée
en plusieurs voies de circulation.
•L'assiette est la partie de
l'emprise réellement utilisée par
la route (incluant les talus). Les
terrains inutilisés sont qualifiés
de délaissés.
•Les accotements et l'éventuel
terre-plein central bordent la ou
les chaussées.
Vocabulaire routier :
9. •Le boulevard : large voie faisant le tour d’une ville sur
l’emplacement des anciens remparts (puisque le mot
vient du néerlandais bolwerk signifiant rempart.)
généralement plantée d’arbres. Ex : Boulevard
Haussmann
•L’avenue : large voie urbaine, plantée d’arbres proche
du boulevard (1549, forme verbale de : avenir, « arriver
»), l’équivalent de la fameuse « perspective » des
Russes. Ex : Avenue des Champs Elysées
•La rue : voie bordée de maisons, au moins en partie, dans
une agglomération (1080 latin ruga ride). Une petite rue
devient le diminutif : ruelle ex : Rue Jean Roger
10. La route : voie de communication terrestre aménagée, plus importante que le chemin, située, hors
d’une agglomération ou reliant une agglomération à une autre (12° siècle latin médiéval rupta,
ellipse de via rupta, latin classique rumpere viam « ouvrir un passage »).
La voie : espace à parcourir pour aller quelque part, cet espace lorsqu’il est tracé et aménagé (XI°
siècle du latin via, voie)
Le chemin : voie qui permet d’aller d’un lieu à un autre (1080 latin populaire camminus, mot
gaulois)
L’impasse : petite rue qui n’a pas d’issue (1761 de « in » (privatif) et passer : on ne passe pas !)
• Le quai : mot normand et picard,
dérivé du latin dès 1167, du
gaulois caio « enceinte » : voie
publique aménagée entre les
maisons et un cours d’eau, sur la
levée de terre, soutenue par un
mur de maçonnerie. Les quais
sont connus à Bordeaux et à
Paris, Parempuyre en possède un
sur la Garonne. Ex : Quai Bélu à
Amiens
11. • Le sentier :
Il s’agit d’une “voie ouverte à la
circulation du public, étroite, dont
la largeur, inférieure à un mètre,
n’excède pas celle nécessaire à la
circulation des piétons” .
La taille du sentier ne permet pas
le passage de deux piétons de
front. Seuls les piétons peuvent
circuler en forêt sur les sentiers.
Les autres utilisateurs ne sont pas
autorisés à les emprunter sauf si
un balisage le précise
Il convient de signaler que les
traces de passage de gibier ou
d’animaux ne constituent pas des
sentiers
12. Les différences qui distinguent une rue d’une autre :
a- les caractères physiques qui dépendent de :
La nature du relief
La largeur
Le tracé
b- les caractères physionomiques qui dépendent
Des trottoirs
Des immeubles qui
les longent
Du tracéDe la chaussée
13. C- les caractères fonctionnels :
Les voies de desserte Les voies de commerce: Les voies de liaison:
Les voies qui relient les pôles Les voies de promenade
15. o circulation rapide
o transit assure les échanges
o ext/int de la ville
monofonctionnalité
-circulation rapide
-mélange transit/ échange
-inter quartier/desserte
Séparation des fonctions
-vie locale et circulation
-vont de paire
voies et rues
mixité des fonctions
- la circulation se restreint
à la desserte locale
mélange des fonctions
Autoroutes
urbaines
Voies de
distributions
Voies de dessertes
circulation
Vie locale
oavenue
oBoulevard
o Grandes rues
Artères urbaines
Types de voiries urbaines
16. On a ainsi 4 grands types de voies urbaines :
• les autoroutes et voiries rapides urbaines : Qui n’ont qu’une
fonction circulatoire.
-On parlera de monofonctionalité.
-Elles assurent les liaisons entre les villes ; leur vocation première est de
contourner la ville dense.
-Elles sont en général limitées à 110 voire 90 km/heure.
• Les artères urbaines : Ce sont les grandes avenues, les boulevards qui
assurent les liaisons interquartiers.
-C’est le réseau primaire de l’agglomération.
-La circulation y reste importante, mais une vie locale s’organise autour : accès
riverains, bâtiments, activités.
-C’est la séparation des fonctions qui prévaut dans ce cadre : chacun à sa place,
bien séparé des autres. La contre-allée peut illustrer cette notion.
-Les vitesses autorisées sont 50 ou 70 km/h.
17. • Les voies de distribution :Représente la rue classique : trottoirs et
chaussée.
-Vie locale et circulation sont équilibrées. Les voies de distribution devraient
constituer l’ossature des quartiers.
-On parle de mixité de fonction et la vitesse est généralement limitée à 50km/h.
• les voies de desserte : La fonction circulation disparaît devant celle de
la vie locale.
-Les fonctions sont mélangées.
-Les voitures sont admises mais elles ne se sentent pas propriétaires du lieu. La
bonne vitesse est 30 km/h.
19. Normes et caractéristiques des rues
Double sens Sens unique Résistance. Rayon de
courbures
-Voie de desserte
locale : 5 mètres.
-Voie ordinaire : 6
mètres.
-Voie large : 7
mètres.
La largeur doit
être supérieure à
3,50 mètres
- Revêtement
piéton :
500kg/m2.
- Revêtement
véhicule léger :
3500kg/m2.
- Revêtement
véhicule lourd :
35000kg/m2
-les véhicules légers,
le rayon intérieur du
virage doit être
supérieur ou égal à
5 mètres.
-véhicules lourds, le
rayon intérieur du
virage doit être
supérieur ou égal à
11 mètres.
20. Signalisation routière
Afin de guider les voyageurs, une signalisation spécifique s'est constituée.
Limitée tout d'abord aux bornes, puis développée par des particuliers ,elle a
ensuite été prise en charge par les États. Elle comporte plusieurs types
d'indicateurs :
signalisation horizontale (peinture sur la chaussée, dispositifs
réfléchissants) ou verticale (panneaux, signaux lumineux).
signalisation statique (panneaux, peinture) ou lumineuse (feux de
dangers, tricolores de croisement).
signalisation permanente ou temporaire (travaux, occupation particulière
de la voirie, pour une manifestation ou une course cycliste).
21. Règlement de voirie
1- Présentation :
Ce règlement s'applique à toute occupation au sol, en
sous-sol ou en aérien, réalisés par ou pour le compte
des personnes physiques ou morales, publiques ou
privées. Il traite également des droits et obligations
des riverains.
le règlement de voirie est un document d'urbanisme local qui établit
très précisément les modalités de coordination administratives et
techniques relatives à l'occupation temporaire du domaine public et
à l'exécution des travaux de voirie, notamment sur les réseaux
routiers, au niveau national, départemental ou communal.
22. • Les droits et obligations des riverains :
•Droits : droits d'accès, droit de jour et de vue; droit de déversement des eaux
(pluviales et de source); droit de préemption sur les délaissés de voirie;
avantages retirés des autorisations de voirie…
•Obligations : servitudes de visibilité; obligation d'alignement et de
nivellement; recevoir les eaux pluviales des voies; entretenir les ouvrages de
soutènement des voies; aménager les accès particuliers aux propriétés
(entrées charretières ou "bateaux") …
2-Contenu :
Les autorisations de voirie : également appelées autorisations d'occupation du
domaine public routier, ces autorisations concernent :
• les permis de stationnement : pour les chantiers de construction, les
échafaudages, les étalages, les terrasses de café, les rampes d'accès…
• les permissions de voirie : pour terrasses fermées, canalisations et
ouvrages souterrains, occupations aériennes et sur façades câbles,
passerelles, balcons, encorbellements…
25. - D’abord la ville médiévale,
fermée, aux ruelles étroites,
cœur historique de la cité avec la
cathédrale médiévale et le
Barrio Chino.
Plan en damier qui facilite
la circulation des piétons,
des voitures et plus tard
des transports en commun,
ce plan représente
l’instrument délibéré d'une
ville égalitaire et
fonctionnelle.
26. - Au-delà du plan de Cerda on voit les extensions du
XXème siècle, sans plan préétabli et contraintes par le
relief. Des voies rapides défigurent et coupent cet espace.
27. la ville de Bejaia
SIDI AHMED
-Aucune trame
-Aucune hiérarchisation
-Voies aléatoires
-Mauvaise immagibilité (difficulté de se repérer).
28. Retour d’expérience :
On remarque que dans la ville de Bejaïa, le
secteur de Sidi Ahmed urbain n’est même
pas identifiable et repérable après ses
extensions contrairement à Barcelone, et
c’est à partir de là qu’on déduit que la
création des nouvelles voies reliant
l’ancienne ville aux nouveaux quartiers a
été aléatoire et découle d’une négligence
totale de l’aspect urbain et donc une
favorisation de l’anarchie.
30. Les objectifs d’aménagement ou de
réaménagement de voirie s’inscrivent dans les 3
piliers du développement durable :
-Social
-Economique et
-Environnemental
Prendre en compte les usagers les plus vulnérables
Diminuer le nombre et la gravité des accidents corporels
Clause sociale des appels d’offre
Rendre attractifs les commerces
Animation des centres
Favoriser les transports collectifs et les modes durables
Améliorer la qualité paysagère de l’espace
Mieux gérer les eaux de surface et les dépenses énergétiques
31. Comment utiliser les aménagements pour
optimiser et sécuriser l’espace public ?
• Afin d’apaiser la circulation et de favoriser le partage de la
voirie, l’aménagement doit souligner naturellement une limitation
de vitesse, la présence de piétons, vélos...
32. ...et les aménagements modulables ?
• Un juste partage de la voirie peut également passer
par :
- des stationnements suffisants, situés à des
endroits stratégiques afin de favoriser
l’intermodalité (parking scolaire utilisé en parking relais
en période estivale),
- un partage de la voirie sécurisant, favorisant les
transports les plus économes (aire piétonne temporaire
à la sortie d’école, des voies spécialisées pour les
transports en commun),
- une bonne gestion des flux via des
aménagements adaptés dans le temps.
33. • On peut apaiser et rendre plus agréables les traversées
d’agglomérations notamment en mettant en place des zones
de circulation apaisée, propices au partage de la voirie,
ainsi que des aménagements permettant de souligner
naturellement des lieux où piétons, cyclistes, PMR, voitures et
transports en communs sont amenés à se rencontrer.
• Néanmoins, une circulation apaisée en ville pourrait passer
également par le développement de l’intermodalité, ou
encore une bonne maîtrise du stationnement et des flux.
Des aménagements modulables peuvent alors être mis en
place pour répondre à ces problématiques.
En conclusion :
35. Définition :
Le transport désigne le déplacement d'objets,
de marchandises, ou d'individus (humains ou
animaux) d'un endroit à un autre. Ces modes de
transport incluent l'aviation, le chemin de fer, le
transport routier, le transport maritime, le
transport par câble, l'acheminement par pipe-
line et le transport spatial. Le mode dépend
également du type de véhicule ou
d'infrastructure utilisée. Les méthodes de
transport peuvent inclure l'automobile, la
bicyclette, le bus, le train, le camion, la marche à
pied, l'hélicoptère, ou l'avion. Le type de
transport peut se caractériser par son
appartenance au secteur public ou privé.
36. Aperçu historique
La roue, une invention révolutionnaire
• Invention essentielle de l'histoire, non seulement des transports
mais aussi de l'humanité, la roue a permis le développement des
civilisations en facilitant les contacts et le commerce entre les
peuples.
• On ne sait pas exactement de quand date l'invention de la roue.
Les plus anciennes ont été trouvées en Mésopotamie, et sont
vieilles d'environ 5 000 ans.
• La roue a permis non seulement l'invention et le développement
de moyens de transport de plus en plus performants, mais est
également à la base de très nombreux mécanismes (la poulie, les
engrenages à roues dentées, etc.).
37. • C’est toujours grâce au progrès technique, mais
cette fois grâce à l’invention du moteur à
combustion interne, que se développe à partir de la
fin du XIXe siècle une autre grande révolution en
matière de transport : l’automobile. Après un
premier succès avant la Première Guerre mondiale
et entre les deux guerres, l’automobile se
démocratise et se popularise dans les années 1960.
• Instrument majeur de liberté, l’automobile connaît
un succès phénoménal, malgré les difficultés qui se
profilent dès les années 1970 : coût du carburant,
pollution de l’air, sécurité, etc.
L’automobile
38. Le bateau:
• Les pirogues
• Les bateaux égyptiens en roseaux
• Les bateaux ronds phéniciens
• Les jonques chinoises
• Les galères scandinaves
• Les galères romaines
• Au fil du temps, l'évolution
• Les caravelles
• Les galions
• Les clippers
• Le déclin des voiles
• Les bateaux à vapeurs
• Les paquebots
• Les pétroliers
• Les aéroglisseurs
Le bateau a connu lui aussi une marge de développement considérable ,
allant des pirogues jusqu’aux aéroglisseurs de nos jours :
Déjà en 1690, Denis Papin avait eu l'idée d'utiliser la détente
de la vapeur d'eau comme source d'énergie.
C'est en 1783 que Jouffroy d'Abbans expérimenta avec
succès le premier bateau à vapeur, le Pyroscaphe, sur la
Saône.
Par la suite, les essais se multiplièrent en Grande-Bretagne et
aux États-Unis : en 1807, l'inventeur américain Robert Fulton
commercialisa le premier bateau à roues à aubes, le
Clermont, qui reliait Albany à New York.
En l'espace de quelques années, l'utilisation de ce type de
bateaux se développa en Grande-Bretagne et en
Amérique.
39. Le train
• Le moteur à vapeur permet aussi la grande invention du XIXe siècle
en terme de transports : le chemin de fer. Les premières lignes, où
circulent d’énormes locomotives à vapeur, sont inaugurées à la fin des
années 1820 en Grande-Bretagne..
• À partir des années 1930, le moteur Diesel permet de rendre le chemin
de fer encore plus sûr, plus économique et L’invention du moteur à
vapeur au XVIIIe siècle, puis la révolution industrielle et le
développement des moteurs thermiques et électriques marquent un
véritable tournant dans l’histoire des transports.
• Toutefois, le train souffre de la concurrence de l’automobile. Il connaît
une crise depuis les années 1950, qui dure encore malgré les efforts
entrepris pour le revaloriser : trains à grande vitesse (TGV), métros,
tramways, etc.
40. • Les progrès des moteurs et de la mécanique
permettent encore l’invention d’un dernier
moyen de transport révolutionnaire :
l’avion. Les premiers vols datent du début
du XXe siècle. Mais ce sont les deux guerres
mondiales qui font de l’avion à la fois une
arme de destruction massive et un moyen
de transport de masse.
L’avion
41. Les modes de transport :
Un mode de transport, ou
moyen de transport, ou
système de transport, c'est
une forme particulière de
transport qui se distingue
principalement par le véhicule
utilisé, et par conséquent par
l'infrastructure qu'il met en
œuvre. Lorsque plusieurs
modes de transport sont
associés pour concourir à la
réalisation d'une opération de
transport, c'est le terme
multimodalité qui est utilisé.
42. -Le transport routier (Terrestre):
Caractéristiques techniques :
Possibilité de transporter par conteneur
Possibilité de réaliser du transport combiné
(railroute) ou multimodal (fluvial ou
maritime/route)
Avantages :
Souplesse d’adaptation grâce au transport
porte à porte, sans rupture de charge et au
transport combiné
Délais relativement courts (grâce aux
infrastructures routières et aux procédures
douanières allégées, comme le carnet TIR)
Gamme de services très étendue comme le
groupage, le fret express, le cabotage,…)
Rapport vitesse/prix avantageux
Inconvénients :
Sécurité et délais dépendant des
pays parcourus et des conditions
climatiques
Développé surtout en Europe
continentale pour les distances
moyennes
43. -Le transport maritime (Fluvial inclus) :
Caractéristiques techniques :
Diversité et adaptation des différents
types de navires
Utilisation très fréquente du conteneur
qui permet de diminuer le nombre de
ruptures de charges
Avantages :
Taux de fret avantageux, le moins
coûteux et le mieux adapté pour les
transports lourds et volumineux
(céréales, hydrocarbures, fruits…)
Possibilité de stockage dans des zones
portuaires
Nombreuses zones géographiques
desservies
Inconvénients :
Délais importants
Certaines lignes ne transportent pas de
conteneurs
Assurances et emballages plus
onéreux
44. -Le transport ferroviaire :
Avantages :
Développement du transport combiné et possibilité de
porte à porte grâce aux ITE
Fluidité du trafic et respect des délais
Adaptation aux longues distances et aux tonnages
importants
Surtout avantageux pour le transport de
marchandises par trains entiers par rapport au
transport par wagons isolés
Caractéristiques techniques :
Expédition par wagon isolé (entre 5 et 60 tonnes de
marchandises) ou par trains entiers pour des
tonnages supérieurs
Diversité du matériel disponible et utilisation de
caisses mobiles permettant la combinaison de
différents types de transport
Inconvénients :
Inadapté aux distances courtes
Limité par le réseau ferroviaire
Nécessite un pré et un post
acheminement en dehors du combiné et
des ITE
Ruptures de charges en dehors du
combiné et des ITE
45. -Le transport aérien :
Avantages :
Rapidité, sécurité pour la marchandise
(manutention horizontale)
Régularité et fiabilité du transport
Emballage peu coûteux
Frais financiers et de stockage moindres (
adapté aux méthodes de gestion
d’approvisionnement calculé en fonction des
besoins de l’entreprise sur une courte période)
De nombreuses zones géographiques peuvent
être desservies
Caractéristiques :
Appareils mixtes et tout cargo
Chargement en ULD (igloos, palettes,
container…)
Inconvénients :
Prix élevés qui proscrit l’envoi de
marchandises denses ou de faible
valeur. Les produits transportés
doivent être des produits à forte
valeur ajoutée
Interdit à certains produits dangereux
Ruptures de charge
46. MÉTRO Chemin de fer métropolitain
TRAINS DE BANLIEUEtrain
téléphérique
Moyens de transport :
1-VÉHICULE
PARTICULIERS
2_TRANSPORTS EN COMMUN
L’autobus
Le trolleybus
le tramway
47. Réseau de transport :
Les réseaux de transport tendent à suivre les
réseaux urbains :
le réseau polarisé intégral (ou unipolaire) : un
pôle central avec des lignes de transports radiales
autour de ce centre.
le réseau bipolaire : une ligne forte entre ces
deux pôles avec des lignes secondaires de
rabattement sur cette ligne.
le réseau multipolaire : pas de ligne privilégiée, ce
modèle tend à évoluer au fur et à mesure de la
hiérarchisation des réseaux de transport
48. Les transports en commun et moindrement le covoiturage
peuvent diminuer les embouteillages, l'emprise urbaine et
la pollution, tout en améliorant la sécurité.
Le transport consomme la plus grande part du pétrole
mondial, en produisant du dioxyde de carbone et de
nombreux produits nocifs, pour certains responsables de
la détérioration de la couche d'ozone et de l'effet de serre.
C'est pourquoi, des politiques d'économie d'énergie liées
aux transports sont mises en œuvre, parfois avec
difficultés, au niveau global. Les stratégies d'économies
d'énergies sont techniques, fondées sur l'utilisation de
sources d'énergie alternatives (comme l'électricité, le gaz
naturel pour véhicules, le GPL, les bioénergies...) mais
nécessitent de mettre au point des systèmes adaptés.
49. Effets :
•Sécurité :
La vitesse de circulation, variable, est en
soi un facteur de risque qui fait de la
sécurité des transports un enjeu important.
Les questions de sécurité sont complexes
et prennent en compte l'ensemble des
éléments constituant un transport : le
véhicule, le conducteur, la marchandise,
les personnes transportées, les animaux et
les infrastructures.
51. Responsables d’exploitation d’un réseau de
transport urbain :
Les responsables d’exploitation assurent l'organisation et le suivi de
l'exploitation des réseaux, urbains ou interurbains, en vue de
l'amélioration du développement de l'activité.
Ils organisent la maintenance et le contrôle du réseau pour assurer la
qualité et la sécurité des matériels d'exploitation. Ils assurent
l’encadrement technique et managérial de leurs équipes, en général plus
de 100 personnes. Ils réalisent la programmation de l’activité des
conducteurs et apportent des solutions rapides aux divers aléas et
urgences observés.
Ils réalisent les études de création et de restructuration de lignes,
optimisent les moyens d’exploitation, et l’organisation du réseau.
De formation supérieure (ingénieur ou universitaire) dans le transport/
logistique, ils ont en général une expérience d’encadrement dans le
transport voyageur et un savoir faire en méthodes, programmation,
régulation, gestion.
52. Exploitation et exploitants :
La gestion d'un outil de transport s'appelle
"exploitation". Lorsque l'exploitant gère le véhicule et
l'infrastructure, le transport est dit "intégré"
L'exploitation des moyens de transport n'est donc pas la
gestion des infrastructures (voies de navigation, voies
de circulation, voies aériennes). Elle nécessite souvent
des compétences particulières, et conduit à la
spécialisation des organisations dont elle est à la
charge
54. Un parking, ou parc de stationnement
est un espace ou un bâtiment
spécifiquement aménagé pour le
stationnement des véhicules. On en
trouve le plus souvent à côté des
bâtiments publics (gare, aéroport), des
lieux de travail, des centres commerciaux
ou devant les grandes surfaces pour
accueillir les usagers.
55. Typologie des parkings :
Parking de surface :
Se situe de plain pied, à l'extérieur,
sur l'espace public ou privé. Ce type
de parking comprend le
stationnement en voirie (placés le
long d'une rue, d'un quai, etc.) et les
espaces dégagés à cette fin entre
des bâtiments, ou établis sur des
anciens champs, des anciens
terrains vagues, etc.
Il comprend aussi le parking vélo.
56. Les parcs relais (P+R) se trouvent en
périphérie des villes. Ces parkings sont
subventionnés par les collectivités, car ils
favorisent la mobilité générale dans la
mesure où leur emplacement est choisi
stratégiquement.
Les parcs relais sont en effet positionnés à
proximité immédiate de gares routières ou
ferroviaires, de terminus de métro... La
logique de cette implantation est de
favoriser la mixité des moyens de
transports afin de désengorger la
circulation dans les centres urbains
Parc Relais
57. Les parkings automatiques sont
généralement des ouvrages souterrains ou
en élévation dont les rampes intérieures
sont remplacées par des systèmes de
levage et de translation des véhicules.
Associant électronique et
électromécanique, les parkings
automatiques restent l'exception en raison
de leur coût d'investissement et d'entretien
d'abord, mais aussi en raison du temps
nécessaire à récupérer son véhicule (égal
ou supérieur à une minute).
Parkings automatiques
Norias
58. • Un parking ouvert est un parking dont la
ventilation est assurée par des baies
latérales de ventilation. La ventilation y est
naturelle, elle permet les échanges d'air
extérieur et intérieur sans participation
mécanique. On parle également de parking
largement ventilé pour les désigner.
• L'appellation parking ouvert est
dépendante du pays. Elle est déterminée par
les normes et les arrêtés de ce pays. Un des
grands avantages de ce type de parking est
l'économie d'énergie électrique en lumières
car on profite de la clarté extérieure via les
ouvertures en façade. Ce type de parking
permet donc un meilleur tarif horaire.
Parking ouvert
59. Modèle de disque de
stationnement utilisé en France
La « zone bleue » est une zone de
stationnement réglementé limité dans la
durée. Il ne s'agit pas d'un parking à
proprement parler, mais d'une zone où
le stationnement en voirie est autorisé.
Peuvent s'y garer les automobilistes qui
possèdent un disque de stationnement.
Cet accessoire se compose d'une
pochette cartonnée ou plastifiée
contenant un disque cartonné, riveté à la
pochette en son centre afin de pouvoir
tourner. L'automobiliste tourne le disque
pour faire apparaître son heure
d'arrivée en face de la fenêtre découpée
à cet effet dans la pochette, et l'appose
contre le pare-brise à l'intérieur de son
véhicule.
Zone bleue (En France)
60. En ville ou sous les aéroports, sous les
bâtiments de certaines zones d'activité,
souvent sur plusieurs niveaux, ils permettent
d'économiser le foncier. Chaque niveau
s'apparente à un parking classique, à la
différence que l'air y est plus confiné et
pollué, que le sol n'y est pas lessivé par les
pluies, qu'il peut être recouvert d’un
revêtement particulier et que l'on y retrouve
des piliers à intervalles réguliers pour
soutenir la structure. Des rampes permettent
de passer d’un niveau à l'autre. Des
ascenseurs ou des escaliers permettent aux
occupants des véhicules, une fois ceux-ci
garés, de remonter à la surface.
Parking fermé ou souterrain :
61. Un parking à étages est un bâtiment
construit en extérieur. Son mode de
fonctionnement ressemble beaucoup à
celui du parking souterrain à la
différence qu’il ne demande pas de
lourds travaux de creusement. Là aussi
des rampes permettent de monter ou
de descendre les étages en voiture, et
il y a des ascenseurs et des escaliers
pour les piétons.
Parking à étages
62. Le Transport durable
économique
Il Limite la
consommation
des sources
renouvelables
Un cout
raisonnable
il limite les
émissions et les
déchets
il permet la
satisfaction des
besoins d ’accès
sécurité
économie
environnemental
confort
confort
économique
64. Au sud-est du Brésil, Curitiba est un modèle de
ville durable. Au cœur de sa stratégie, un réseau
de transports en commun extrêmement
performant.
Ce modèle est l’exemple de mobilité durable
dont les innovations sont source d’inspiration
aux quatre coins du monde.
La ville de Curitiba est devenue célèbre au
monde grâce à sa politique de planification
urbaine, dont sa structure urbaine se base sur
une synergie entre les trois piliers (usage du
foncier, réseau de circulation et transport public),
ce qui ordonne son développement social,
économique et environnemental.
65. Master plan de Curitiba : zones de développement
urbain 2009, répartition de la densité2004.bus rapide transit de l'axe structurant de Curitiba.
66. Une des deux villes les moins denses de la planète et qui dépense le plus en énergie pour ses transports.
Un espace déstructuré où dominent, dans la partie centrale des immeubles de grande hauteur mais surtout
une invasion de parkings. La voiture règne ici en maître absolu. Des banlieues de lotissements et de zones
d’activités s’étendent à l’infini.
69. Le transport en Algérie
INFRASTRUCTURES DE BASE
• Réseau routier : 135.000 Km dont 2600 Km d'autoroutes ou voies express.
• Aéroports : 35 aéroports dont 13 aux normes internationales
• Principaux ports maritimes : 40 ports de pêche et 13 ports marchands (Alger,
Oran, Annaba, Arzew, Bejaïa, Béni-Saf, Dellys, Djendjen, Ghazaouet, Jijel,
Mostaganem, Skikda, Ténès).
• Transports ferroviaires : 4500 Km (200 gares commerciales opérationnelles).
• Parc automobile : 4,1 millions d’unités, dont 65 % de véhicules particuliers et 35
% d’utilitaires.
71. • Modernisation des lignes
existantes : 855 km
• Dédoublement de voies :430
km
• Autres lignes : 1 120 km
• Lignes des hauts plateaux :
600 km
• Boucle du sud : 800 km
• Autres lignes en cours
de réalisation : 828 km
• Lignes projetées : 1 400 km
73. L’Algérie dispose d’une soixantaine de sites
aéroportuaires :
916 de classe internationale
920 de classe nationale
914 à usage restreint
98 héliports
• 90% du trafic voyageur est concentré sur
7 aéroports.
• Le transport aérien constitue un moyen
efficace pour relier les grands centres
économiques.
• Le trafic fret est presque inexistant
30.000 t/an.
• Une seule zone de fret à Alger.
• Prévision de traitement de 60.000 t/an en
2025.
Infrastructures aéroportuaires
74. Les infrastructures de transport en Algérie en
fonction de la population dans les villes
75. 40% ressources
d’investissement
entre 2010-2014
infrastructures
30
Milliard
s d’€
5
Milliards
d’
28
Milliards
d’
€
€
-Modernisation du
réseau routier
-Augmentation des
capacités portuaires
-Aménagement du territoire
et développement des zones
industrielles
-Modernisation et extension
du réseau ferré et transport
urbain
-Modernisation des
infrastructures
aéroportuaires
Investissements publics en Algérie en domaine du
transport
76. La problématique de transport en Algérie
Les difficultés de communication entre les pôles d’activités
risquant donc de s’aggraver et d’entraîner des pertes
économiques importantes aussi bien pour l’usager que pour la
collectivité
d’autre part ils n’arrivent plus à contenir tous les mouvements
nés de l’activité économique récente.
Les solutions envisagées :
l’état algérien a envisagé d’ :
Augmenter la capacité des infrastructures de transport routier
Améliorer les condition d’utilisation des transports en commun avec :
A. L’organisation de la circulation: l’organisation des sens de circulation.
la signalisation qui oriente, exige, interdit.
B. La Gestion Stationnement :
Le stationnement est une responsabilité de la municipalité. La politique
de stationnement est essentielle pour le bon fonctionnement de la ville,
pour les échanges entre les quartiers et le centre
77. Retour d’expérience :
On conclue par dire que le transport a
un rôle important dans la structure
urbaine de la ville dont les extensions
devraient se faire par rapport aux
axes du réseau de transport ,chose
inexistante chez nous.
Une anarchie totale qui règne au
niveau de la structure ou le réseau de
transport à Bejaia en particulier.
78. Conclusion
Quelque soit le mode de transport utilisé, la circulation figure
parmi les points noirs de la ville de Bejaia aujourd’hui
,engendrée par une croissance non harmonieuse et
disproportionnée de la ville, certaines parties sont
hypertrophiées et d’autres magnifiées .
La ville s’est beaucoup agrandie, mais elle a été amputée des
rues. Les bâtiments sont plantés d’une manière hasardeuse sans
se soucier de définir une rue (ex :les 1000 logements à Iheddaden
conçues uniquement pour la circulation automobile, les piétons
qui sont plus nombreux se débrouillent comme ils peuvent)
79. La rue traditionnelle et conventionnelle a été dépouillée de ses nombreux
attributs (être un espace de circulation, d’éducation, d’information,
d’apprentissage démocratique et de tolérance) ,elle ne guide pas, ne
conduit pas et n’a même pas de nom. Aussi la première chose à laquelle
appelle le PDAU c’est de réhabiliter la rue par une série d’action telles
que :
étoffer et diversifier le réseau routier.
réaliser de nouveaux boulevards dans le sens vertical notamment le long
des canaux .
définir et imposer un alignement et une continuité des constructions.
développer la signalisation et l’information urbaine (nom des rues).
hiérarchiser le réseau routier en avenues, rues, ruelles, places, impasses, et
imposer les gabarits et volumes correspondants à chacune.
81. LA CHARTE D’ATHENES
DIMENSION NORMATIVE DE LA CHARTE D’ATHENES
La circulation
« Des voies de circulation doivent être classées selon leur nature et construites en fonction des
véhicules et de leurs vitesses…les croisements à fort débit seront aménagés en circulation continue
par changement de niveaux… les zones de verdure doivent isoler, en principe, les lits de la grande
circulation »[1]
Cet urbanisme fonctionnaliste organise la ville autour de la fonction se déplacer qui favorise la
voiture au centre des modes de déplacements. La rue comme espace public n’existe plus, le partage
des différents modes de déplacements n’a pas sa place.
« le piéton doit pouvoir suivre d’autres chemins que l’automobile… les rues doivent être
différenciées selon leurs destinations : rues d’habitation, rues de promenade, rues de transit, voies
maîtresses. »[1]
Selon cette charte, le principe de circulation urbaine et suburbaine doit être révisé. Un classement
des vitesses disponibles doit être fait. La réforme du zonage mettant en harmonie les fonctions
clefs de la ville créera entre celles-ci des liens naturels à l’affermissement desquels sera prévu un
réseau rationnel de grandes artères.
« Le principe de la circulation urbaine et suburbaine doit être révisé. Un classement des vitesses
disponibles doit être fait. La réforme du zonage mettant en harmonie les fonctions clefs de la ville
créera entre celles-ci des liens naturels à l’affermissement desquels sera prévu un réseau rationnel
de grandes artères. »[1]
[1]Le Corbusier, op. cit., P. 83, 85, 104
82. LA CHARTE DU NEW URBANISM (NU)
DIMENSION NORMATIVE DELA CHARTE DU NEW URBANISM (NU)
La circulation – Smart Transportation, Walkability, Connectivity
Il faut tout simplement repenser le lotissement résidentiel en mettant le piéton au centre et non la
voiture individuelle. L’aspect le plus intéressant du NU réside, en plus de la variété de l’habitat, dans
l’organisation des rues et des espaces publics qui ont pour vocation de réhabiliter la figure du piéton.
On parle de « street scape » (paysage mettant en évidence la rue)et de « public realm » (univers
public) au sein duquel prennent les relations entre les individus.[1]
Le NU maîtrise l’usage de la voiture et fait en sorte que les parkings soient peu imposants dans le
paysage et notamment à partir de la rue.[1]
Le piéton au centre de l’aménagement : Walkability - Toutes les fonctions doivent être à 10 minutes à
pieds des zones résidentiels et du travail - La ville doit regrouper des rues piétonnes
La connexion entre les quartiers :
Connectivity - Les quartiers doivent être connectés
par un réseau piéton - Une bonne hiérarchisation des voiries
Déplacements intelligents : Smart transportation - Développer un réseau ferroviaire de grande qualité
pour connecter les villes et les quartiers - Développer des voies propres vertes et douces pour les
déplacements doux (vélos, rollers…)
83. « La région doit s’appuyer sur un solide réseau d’infrastructures. Les transports en commun,
la marche à pied et l’usage de la bicyclette, doivent renforcer l’accessibilité et la mobilité
dans la région, tout en décourageant l’utilisation excessive des véhicules automobiles
»[1](article 8)
« La plupart des activités domestiques quotidiennes doit s’effectuer dans un périmètre
accessible à
pieds, pour assurer l’indépendance de ceux qui ne conduisent pas, comme les personnes
âgées et les enfants. Le réseau des voiries doit être dessiné pour encourager la marche à
pied, réduire le nombre et la longueur des déplacements automobiles et préserver
l’énergie »[1](article 12)
« A proximité des gares et stations, une occupation des sols et une densité construite
appropriées doivent permettre aux habitants et aux visiteurs d’utiliser les transports en
commun comme alternative à l’automobile »[1](article 15)
« Les activités publiques, institutionnelles et commerciales doivent être concentrées dans
les quartiers et les districts. L’emplacement et la taille des écoles doivent être définis pour
permettre un accès facile aux enfants, à pieds ou à bicyclette. »[1](article 16)
« Dans la métropole contemporaine, tout développement doit accommoder au mieux la
circulation automobile tout en respectant les piétons et l’espace public. »[1](article 22
84. . LA NOUVELLE CHARTE D’ATHENES 1998
Circulation…DOUCE…
Cette charte rende l’urbanisme responsable d’organiser une politique publique des déplacements prenant en
compte les mobilités de citoyens tout en favorisant les déplacements doux. L’urbanisme doit réduire les
déplacements motorisés en offrant des choix alternatifs à la voiture.
«L'urbanisme doit continuer d'apporter des réponses positives à ces problèmes, certes dans le but
d'améliorer l'accessibilité, mais tout en créant un environnement de meilleure qualité. En n’oubliant pas que
si la mobilité semble s'être améliorée, en réalité l'accessibilité des équipements et des services de base s'est,
elle, détériorée, pour les groupes défavorisés de la communauté. De même, dans de nombreuses villes, des
rues sont "dominées" par les véhicules, limitant l'espace disponible pour les piétons et les cyclistes. »[1](article
«L'urbanisme doit chercher à réduire les besoins de se déplacer, grâce à une localisation judicieuse des
activités selon leur nature et au développement de zones mixtes, ainsi que l'aménagement de structures
d'interconnexion efficaces entre les différents modes de transport. Les indicateurs d'accessibilité sont des
outils que les urbanistes doivent utiliser davantage pour savoir si les objectifs ont été atteints. »[1](article 3-8)
Il faut décourager la dépendance du véhicule particulier pour le transport. Les politiques correspondantes
alignent à la fois les coûts et les politiques de stationnement des voitures, l'amélioration du transport en
commun et la mise en place d'aménagements attrayants et efficaces pour les piétons et les cyclistes. Il faut
donner aux citoyens plus de choix, pour satisfaire leurs besoins en matière de déplacements et faciliter le
recours aux transports collectifs par l’organisation d’aires d’échanges attractives.
Cependant, comme l'efficacité de ces politiques a montré ses limites, des investissements doivent être
consacrés aux systèmes de transport non-polluants, afin de réduire la consommation des hydrocarbures, et
diminuer ainsi les émissions de gaz et d'autres polluants. »[1](article 3-8)
85. LA NOUVELLE CHARTE D’ATHENES 2003
DIMENSION NORMATIVE DELA NOUVELLE CHARTE D’ATHENES 2003
La circulation… douce…
Cette charte défend les modes de déplacements doux au détriments de la voiture personnelle dans un
souci de développement durable.
«L’échelle locale, la technologie et la gestion du trafic seront utilisées pour faciliter la diminution de
l’usage des véhicules privés. A l’échelle stratégique, les liaisons entre voisinages, villes et régions seront
facilités par l’évolution du Réseau européen de transport qui offrira des connexions rapides, agréables,
durables et économiques entre les lieux de travail, d’éducation, d’habitation, de loisir et de culture. Au
niveau des villes organisées en réseau, c'est l'amélioration des conditions d'échange entre les différents
modes de transport qui facilitera la mobilité…Les facilités de déplacement et un plus grand choix de
modes de transport deviendront de plus en plus un élément critique de la vie en ville. »[1](flux et mobilité,
p.6)
86. URBANISME DURABLE : SYNTHESE
EVOLUTION DE LA DIMENSION NORMATIVE
La charte d’Athènes considère la voiture comme moyen de transport principal sur lequel sera
basé tout développement urbain. La circulation(en particulier motorisée) devient même une
des 4 fonctions clefs de l’urbanisme qui doit avoir sa place et son espace spécifique.
La charte du Nouvel Urbanisme défend les modes de déplacements doux pour minimaliser la
place de la voiture : elle parle du « smart transportation », du « walkability » et de la
«connectivity » pour prôner plus de transport public, plus de place aux transports piétons et plus
de connexion (ferroviaire) entre les villes. Quant à la nouvelle charte d’Athènes 1998, elle va
dans le même sens en prônant une circulation « douce » où l’urbanisme devient responsable de
la politique de déplacements avec comme objectif de réduire l’usage de la voiture en
développant des alternatifs « doux ». (transport public, marche à pied, vélo…) une position
confortée avec la nouvelle charte d’Athènes 2003 qui parle aussi de circulation douce visant à
diminuer la place et l’usage de la voiture en développant des modes de déplacement doux.
Ainsi, dans la nouvelle culture urbaine, la place et l’usage de la voiture doivent être réduits en
faveur du développement des modes de transports doux comme les transports publics, les
vélos et la marche à pied…
87. Bibliographie
Transport :
*Sites Internet :www.Informatica.com + www.momes.net/dictionnaire
*Encarta, Google image, Wikipédia
*Edition complète définitive PDAU Bejaia (carte du transport).
*PDF :-ENJEUX DE L’URBANISME DURABLE« LES” CHARTES D’ATHENES »-Mémoire fin d étude-
-Développement des infrastructures et Intégrations régionales cas de l’Algérie de Abdellah Benmaarouf
-DÉFINITION ET VISION DU TRANSPORT DURABLE Octobre 2002 publié par le centre pour un transport durable
-LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT Á LA LUMIERE DE LA CRISE FINANCIERE
MONDIALE : CAS DE L’ALGERIE. Mr. MERZOUG SlimaneMr. BELKHIRI Aimadedine
Voiries :
*Livres : -30 itinéraires remarquables en Wallonie.
-Une voirie pour tous.
-Le profil en travers, outil du partage des voiries urbaines.
Aménagement de voirie et développement durable.
La voirie urbaine : de l’accumulation à la gestion patrimoniale.
*Sites Internet.
*Cour urbanisme 3ème année de Mlle Alili.
*Edition complète définitive PDAU Bejaia (carte des réseaux routiers).
+ Des différents exposés qui ont une liaison avec le thème