2. SOMMAIRE
• La politique générale cadre de référence de
l’investissement
• Les déterminants de l’investissement
• Le calcul de la rentabilité
• Les critères de choix en avenir certain
• Les critères de choix en avenir incertain
• Le financement des investissements
3. Démarche rationnelle qui consiste à coordonner les
ressources en vue d’atteindre un ou des objectifs
préalablement fixés
L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
4. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
Planifier Organiser Diriger Contrôler
Système
managérial
Système
de valeurs
Décision
Le tout en interaction
5. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
La décision est un choix réfléchi entre plusieurs alternatives
en vue d’atteindre un objectif
6. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
PROCESSUS DE DECISION
• Définition des problèmes
• Définition des objectifs
• Définition des choix possibles
• Définition des critères de choix
• Evaluation de l’alternative
Or, les décisions sont prises par des hommes
qui agissent selon leur système de valeur.
7. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
PROCESSUS DE DECISION
INFORMATION DECISION ACTION
L’information c’est une denrée périssable ; plus on sophistique
le système d’information, mieux on prend des décisions
de gestion optimales.
Et plus aisé ; devient la conception de modèle de gestion.
8. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
STRATEGIE
La stratégie est le déploiement des moyens
sur le terrain face à l’ennemi (en grec)
• Deux idées essentielles en matière de stratégie :
La formulation de la stratégie et sa mise en œuvre
• La structure conditionne souvent les choix stratégiques
• La planification découle du besoin de l’entreprise :
le plan est un cadre institutionnel permettant d’établir
une stratégie complète
9. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE
GENERALE
Environnement
Identification des
opportunités
et menaces
Système de valeurs
Stratégie
Environnement
Forces et faiblesses
La responsabilité
sociale
10. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE
• La stratégie est au centre de ce qui a été identifié comme
forces et faiblesses ; opportunités et contraintes
• La tâche est aisée au niveau de l’identification des
composantes de la stratégie ; mais il faut concilier chacune
(c’est un art)
• La stratégie de l’entreprise est l’ensemble des décisions
destinées à adapter dans le temps et dans l’espace des
ressources de l’entreprise aux opportunités et risques de
l’investissement et de marché en mutation constante
11. L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE
POLITIQUE ET STRATEGIE SONT INDENIABLEMENT
E CADRE DE REFERENCE DE L’INVESTISSEMENT
’élaboration de la politique générale se fait en fonction de :
L’environnement
Les ressources
Les besoins à satisfaire
12. LES DIVERSES POLITIQUES OU
STRATEGIES
.Le management de l’entreprise, aura à faire un choix entre certaines grandes
orientations auxquelles elle va se tenir pendant plusieurs années.
Cette ligne de conduite ou stratégie lui servira de guide dans les vicissitudes
techniques.
Les diverses politiques générales possibles sont les suivantes :
Croissance :
par intégration (verticale, horizontale)
purement quantitative
par diversification des produits
Rationalisation
Reconversion
Liquidation partielle ou totale
13. L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-
FUSION
.
• Les investissements requis pour la mise en œuvre de la
politique générale peuvent être internes, semi externes, externes.
• Les décisions de fusion, d’absorption et de vente se présentent
donc au même titre qu’un investissement interne,comme un
moyen de réaliser une politique générale.
• Bien qu’ayant quelques spécificités par rapport aux décisions
de développement interne, les fusions absorptions apparaissent
souvent comme une alternative à un investissement interne.
• Il faut préciser les avantages et inconvénients de chacune des
deux alternatives. La fusion absorption peut contribuer à la
réalisation de certaines politiques (croissance, intégration
verticale, divers …)
14. L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-
FUSION
.Avantages :
• Moyen de croissance accéléré, car gain de temps (Production commence
immédiatement, réseaux existent, on acquiert la clientèle et le personnel)
• La fusion peut permettre à l’entreprise d’acquérir certaines ressources
nécessaires à sa politique générale.
• La fusion effectuée dans le cadre d’une politique d’intégration horizontale
accroît la part du marché sans modifier les capacités de production de
l’industrie.
• Permet d’éliminer un concurrent et accroître un monopole
Elle évite le risque de programmes de développement interne puisque la
firme à acquérir a déjà des résultats connus (volumes des ventes, prix,
coûts, …) ; il n’y a pas d’incertitudes d’un investissement interne
15. L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-
FUSION
.Inconvénients :
• Si les résultats de la firme à acquérir sont déjà connus, il
n’est toutefois pas certain que l’on pourra acheter une bonne
réputation
• Par un investissement interne on peut disposer de
l’équipement le plus moderne
• Les fusions sont susceptibles de se heurter à de graves
réticences chez les dirigeants, pour des raisons
psychologiques (perte de rémunérations, de prestige surtout
chez les entreprises familiales)
• Les fusions introduisent aisément des frictions personnelles
entre les cadres de l’entreprise ce qui détériore le climat
d’entreprise difficultés avec les salariés (réduction d’effectifs,
déplacements ,syndicats …)
16. IMPORTANCE DU CADRE DE REFERENCE POUR
LES DECISIONS D’INVESTIR
.• Il est nécessaire d’élaborer ces politiques. Il est en effet hautement
souhaitable que l’entreprise sache exactement les buts qu’elle poursuit à
long terme car c’est autour des objectifs qu’elle s’est fixée, qu’elle pourra
assurer la convergence des efforts.
• L’existence de buts clairement définis permettra une meilleure
cohérence des différentes tâches de l’entreprise ; ces politiques
constitueront le cadre de toutes les décisions à prendre
• Cette première partie du corporate planning de l’entreprise permet de
franchir un certain nombre d’étapes constitutives de la séquence de la
décision d’investir
• Il convient maintenant d’aborder de nouvelles étapes relatives à la
programmation des investissements internes
17. LA PROGRAMMATION DES
INVESTISSEMENTS
.• Cette démarche s’inscrit dans le cadre de ce qui est appelé
corporate planning ou plan de développement à long
terme
• Un de ces programmes, concernant plusieurs fonctions est
le programme d’investissement, traduction des principes de
politique générale dans le domaine des dépenses
d’équipement.
• Il convient alors d’élaborer, d’évaluer et de choisir les
programmes d’investissement. Ceci se réalisera à travers
une série d’étapes s’organisant suivant un processus qui
permet de prendre des décisions rationnelles
19. Excepté les investissements d’ordre
intellectuels ou sociaux, tous les autres
investissements techniques et financiers
peuvent faire l’objet d’une évaluation
quantitative
CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS
20. Qu’est ce qu’investir ?
On appelle investissement, la transformation d’un ensemble de
moyens financiers dans une opération dans l’espoir de
réaliser des gains futurs étalés dans le temps.
La notion de temps est indissociable de la décision d’investir
dans la mesure où la rentabilité ne se réalise pas au
moment de la mise en œuvre immédiate du projet
CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS
21. CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS
L’avenir implique trois caractéristiques fondamentales de l’investissement :
• L’investissement est souvent irréversible : c’est une décision stratégique
et doit répondre aux objectifs qui en découlent
• Il comporte toujours un risque
• Il réduit la capacité de financement de l’entreprise
( baisse du fonds de roulement )
Les études de projets d’investissement doivent porter sur plusieurs aspects :
• Etude commerciale ou marketing
• Etude technique- économique
• Etude fiscale
• Etude des ressources humaines
• Etude du financement etc. …
22. CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS
Quelles que soient les études menées, il faut retenir un principe important
qui consiste à toujours séparer la décision d’investissement
de la décision de financement.
Enfin, quatre conditions doivent être réunies pour la décision d’investir :
1-Vérifier la cohérence des projets par rapport aux objectifs stratégiques
de l’entreprise ou de l’investisseur.
2-Evaluer la rentabilité des projets
3-Evaluer le risque
4-Comparer les projets et choisir
Un investissement est acceptable dans la mesure où les gains futurs
sont supérieurs au capital investi.
Evaluer un projet d’investissement revient alors à comparer les gains
futurs et le capital investi.
23. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI
C’est la dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet,
il comprend :
• Les frais d’étude préalables
• Le prix d’achat ( hors TVA ) des biens physiques qui constitue
l’investissement
• Les frais d’installation
• Les frais indirects et accessoires
• Le coût de la formation
Globalement, la dépense d’investissement comprend l’ensemble des coûts
directs et indirects afférents à la réalisation de l’investissement.
Il convient de recenser les éléments de cette dépense de la façon la plus
exhaustive possible et de ne pas se contenter uniquement de ceux figurant
en immobilisations dans le BILAN.
24. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI
A ces différents frais, il faudra prendre en compte la variation du besoin en fonds de
roulement induit par la mise en route de l’investissement.
En effet l’augmentation du besoin en fonds de roulement du fait de l’accroissement de
l’activité suite à l’investissement a pour conséquence d’augmenter la différence ( stocks
+ créances – dettes d’exploitation ).
Son augmentation représente un besoin nouveau qui appelle un financement
nouveau.
La variation du besoin en fonds de roulement peut être négative dans le seul cas des
investissements de productivité par compression de stocks ou en cas de récession.
Enfin, il convient souvent de retrancher du coût de l’investissement la valeur du bien
usagé
25. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI
MONTANT TOTAL DE L’INVESTISSEMENT =
COUT DE L’INVESTISSEMENT
(+ OU –) VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
( – ) VALEUR DE REVENTE DU BIEN USAGE
26. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LA DUREE DE VIE DU PROJET
Afin d’évaluer les gains attendus, il est nécessaire de connaître la durée
d’exploitation du projet. En principe, il s’agit de la durée de vie économique ;
mais si celle-ci est difficile à prévoir, on lui substitue la durée d’amortissement.
Généralement on distingue :
La durée de vie physique (période optimale de renouvellement )
La durée de vie technologique ( avant obsolescence )
La durée de vie du produit fini ( pour lequel l’investissement a été décidé )
La durée de vie est la période durant laquelle le projet génère des flux de
trésorerie.
Sa détermination peut, à priori, sembler un problème banal.
Mais en fait, il faut bien distinguer, durée de vie technique,
durée de vie économique et durée de vie fiscale.
27. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LA DUREE DE VIE DU PROJET
La durée de vie technique est fonction des conditions probables d’utilisation
des immobilisations,
La durée de vie économique est fonction du contexte économique au sein
duquel évolue l’entreprise. “ Un matériel peut par exemple devenir sans utilité
économique si le bien qu’il sert à produire n’est plus demandé ”.
La durée de vie fiscale, quant à elle, correspond à la durée de vie pendant
laquelle le bien est amorti. “ Elle procède d’une évaluation administrative
arbitraire et souvent éloignée de la réalité technique ”.
La rentabilité d’un projet d’investissement doit être évaluée sur sa durée de
vie économique, c’est-à-dire sur l’ensemble de la période pendant laquelle
l’investissement est effectivement utilisé par l’entreprise et engendre
des cash-flows.
28. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET
L’un des aspects fondamentaux de l’étude d’un projet d’investissement
est l’estimation des liquidités nettes ou cash-flows engendrés chaque
année par l’exploitation du projet. La notion de cash-flow est une notion
de trésorerie.
Il ne faut donc pas confondre cash-flow et capacité d’autofinancement .
29. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET
• Le cash flow résulte de la différence entre les recettes et les
dépenses induites par le projet d’investissement,
• La capacité d’autofinancement quant à elle s’obtient par différence entre
les produits et les charges induits par le projet.
Cash-flow........................... = Recettes induites par un investissement
-
Dépenses induites par un investissement
Capacité d’autofinancement = Produits induits par l’investissement
(autres que produits calculés)
-
Charges induites par l’investissement
(autres que charges calculées).
30. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET
Il est certes difficile, mais essentiel, d’isoler les cash-flows propres à
chaque projet. Ces derniers sont dégagés de façon continue tout au long
d’un exercice. Mais pour simplifier les calculs, on les considère
généralement, comme étant dégagés en fin d’exercice.
Io C1 C2 Cn
Io = investissement initial.
C1 = cash-flow exercice 1.
C2 = cash-flow exercice 2.
C n = cash-flow exercice n.
31. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET
Selon qu’il sont calculés avant ou après incidence des impôts sur les
bénéfices, les cash-flows sont dits bruts ou nets ; en général, on calcule
les cash-flows nets, L’impôt fait partie intégrante des dépenses relatives au
projet
Notons aussi que les cash-flows nets sont évalués hors charges
financières puisqu’on veut mesurer la rentabilité “ économique ” de
l’investissement indépendamment de la politique financière
adoptée par l’entreprise.
Il convient de souligner enfin, que certains investissements n’engendrent
ni recettes supplémentaires, ni dépenses supplémentaires mais des
économies de dépenses (investissements de productivité) ;
Ce sont alors ces économies de dépenses qui constituent leurs cash-flows
32. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET
Etant donné qu’il est considéré qu’il y a identité entre recettes et
chiffre d’affaires et entre dépenses et charges décaissables
on peut écrire:
Cash flow = chiffre d’affaires – charges décaissables
Puisque ;
Résultat net = chiffre d’affaires
–
(charges décaissables + dotations )
On en déduit :
Cash – flow = Résultat net + Dotations
33. LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT
LA VALEUR RESIDUELLE
A la fin de leur utilisation, certaines immobilisations conservent une
valeur vénale résultant soit de leur revente, auquel cas il faut tenir
compte de l’incidence fiscale des plus ou moins-values éventuelles,
soit d’une réutilisation partielle qu’il convient d’évaluer par rapport aux
dépenses entraînées par l’acquisition d’un bien du même type ou
rendant des services analogues, soit de la récupération du BFR.
34. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
Le principe général est que l’évaluation d’un projet
d’investissement conduit à comparer le capital investi à
l’ensemble des cash- flows.
Il existe plusieurs critères d’évaluation parmi lesquels il
faudrait faire un choix en fonction de la taille des projets et
des objectifs poursuivis en matière d’évaluation. Il faudrait
alors s’interroger à chaque fois sur la pertinence des
critères à utiliser.
35. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
Les critères ne prenant pas en compte le coût d’opportunité des fonds
Taux moyen de rentabilité ( TMR )
Période de récupération ( PRC ) sans actualisation
Il faut préciser enfin que ces techniques n’étant pas basées
sur l’actualisation, ne sauraient en aucun cas être le critère
unique de décision.
Elles doivent en conséquence être utilisées conjointement avec
des méthodes plus élaborées qui prennent en considération le
facteur temps telles que : la valeur actuelle nette (VAN) ou le
taux interne de rentabilité.
36. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
Les critères ne prenant pas en compte le coût d’opportunité des fonds
LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE
Définition : Flux net de trésorerie moyen annuel
---------------------------------------------
Valeur moyenne comptable du capital souscrit
Critères de rejet : Taux supérieur à un taux minimum fixé
par l’entreprise
Critères de sélection : Projet présentant le taux le plus élevé
37. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS
•Simple à utiliser •Ne tient pas
compte de
l’échéancier des
flux nets de
trésorerie
•Ignore le coût des
capitaux
•Investissement de
faible valeur et de
durée relativement
courte
•Comparaison de
projets de même
durée de vie et
d’échelonnement
de flux
LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE
38. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL
Définition : Nombre d’années ( ou de mois ) nécessaires
pour récupérer l’investissement initial
Critères de rejet : Délai supérieur à une norme fixée
Critères de sélection : Projet présentant le délai le plus
court
39. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL
AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS
• Facile à comprendre • Néglige les flux de
trésorerie au-delà de la
période de
remboursement
(rentabilité très court terme
privilégiée )
• Ne tient pas compte de
l’échéancier des flux de
liquidité à l’intérieur de la
période de
remboursement
• Est soumis à la
subjectivité du délai
maximal retenu
• Investissement de
productivité
• Investissements devant
être rentabilisés
rapidement ( situation de
trésorerie très critique ou
risque d’obsolescence
élevé )
• A éviter pour des
investissements
importants d’expansion
ou de diversification
• A utiliser en complément
d’autres critères
40. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
DEFINITION :
Excédent du cumul des flux nets de trésorerie actualisés calculés sur
toute la durée de vie de l’investissement sur le montant du capital
investi
CRITERE DE REJET : Valeur actuelle négative
CRITERE DE SELECTION : Projet ayant la plus grande VAN
LA VALEUR ACTUELLE NETTE
VAN=∑Cash Flows actualisés - Investissement
41. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
La VAN permet de mesurer un enrichissement
en valeur absolue de l’entreprise , elle ne
fournit pas d’indication sur la rentabilité du
projet par DH investi ,
Par ailleurs , elle propose une appréciation de
la rentabilité du projet sur toute sa durée .
LA VALEUR ACTUELLE NETTE
42. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LA VALEUR ACTUELLE NETTE
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Intègre le coût d’opportunité des
fonds
• Les sommes dégagées par le projet
durant la période sont réinvesties au
coût d’opportunité des fonds
• Facile à mettre en œuvre
• Très grande sensibilité à la qualité de
l’estimation du taux de rentabilité
minimale des capitaux
• Ne prend pas en compte la taille de
l’investissement ,ni l’échéancier des
flux de trésorerie
• Moins intuitif d’interprétation que le
pay back
43. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
L’INDICE DE PROFITABILITE
IP =∑Cash Flows actualisés / Dépense Investissement
(DI)
Ou 1+VAN /DI
Si IP 1 la VAN est positive (projet rentable )˃
44. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE
Définition : Taux d’actualisation pour lequel la valeur
actuelle nette (VAN) est nulle.
Critère de rejet : TRI inférieur au taux maximum de rentabilité
fixé par l’entreprise.
Critère de sélection : Projet présentant le TRI le plus important.
45. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE
Le taux interne de rentabilité est le taux d’actualisation
pour lequel il y a équivalence entre le capital investi
et l’ensemble des cash-flows actualisés.
Io = CF1 + CF2 +..........+ CFn
(1+r)1 (1+r)2 (1+r)n
N
Io = ∑ CFtt
t=1 (1+r)t
46. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE
Pour fonder sa décision de réaliser l’investissement ou
au contraire de le rejeter , l’investisseur doit comparer le
TIR calculé à un taux de rejet bien choisi.
Il acceptera de réaliser l’investissement si le TIR est
supérieur au taux de rejet, il rejettera ou refusera le
projet si son TIR est inférieur au taux de rejet retenu .
47. LES CRITERES DE MESURE DE LA
RENTABILITE DES PROJETS
LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE
AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS
•Intègre le coût
d’opportunité des fonds
•N’exige pas la
connaissance exacte du
coût des capitaux
• Repose sur l’hypothèse
peu réaliste que les flux
intermédiaires sont
réinvestis au même taux
de rentabilité que le TRI
• Ne prend pas en compte
ni la taille, ni l’échéancier
des flux de trésorerie
•Favorise les projets
rentables à court terme
•Nécessite des itérations
• Comparaison de
projets de même nature
ayant des tailles et
durées similaires,
soumis à des
contraintes budgétaires
48. ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES
VAN ET TIR
Les hypothèses de réinvestissement des flux
de Cash-flows et du TIR
Les 2 critères VAN et TIR admettent implicitement le réinvestissement
annuels des Cash-flows dégagé par le projet jusqu’à la fin de la durée de vie
du projet.
Ce réinvestissement implicite se fait au taux d’actualisation (i) pour la VAN et
au taux r pour le TIR
D0 CF1 CF2 CF3 CFn
Ces hypothèses de réinvestissement implicite au taux (i) pour VAN et au taux
(r) pour le TIR peuvent s’avérer non réaliste dans certains cas en particulier
lorsque (i) et (r) s’écartent des taux de rémunération pouvant être retiré de la
réutilisation effective des Cf annuels dégagés par le projet.
49. ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES
VAN ET TIR
Les hypothèses de réinvestissement des flux
de Cash-flows et du TIR
La réutilisation des cash flows peut se faire dans des
investissements nouveaux, mais aussi dans des
remboursements d’emprunt antérieurs ou de consolidation de
structure donc de situation financière.
Lorsque cet écart est important, en particulier pour le critère de
TIR l’évaluateur devra expliciter l’hypothèse de
réinvestissement des Cash-flows annuels et adopter un taux de
réinvestissement dit explicite noté (c) plus conforme à la réalité
de la rémunération des placements effectifs des Cash-flows.
50. ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES
VAN ET TIR
Situation exceptionnelle d’investissement et leur traitement
Dans certains cas particuliers les critères de la VAN et du TIR
n’aboutissent pas à un classement identique des projets
évalués.
Les deux critères ont alors des choix divergents.
Par ailleurs, certains projets d’investissement se caractérisant
par des CF Net négatifs au cours de la durée de vie peuvent
donner naissance à plusieurs TIR.
Dans ce cas on ne sera alors plus en situation d’unicité des
taux. Ces deux cas de figure constituent des situations
exceptionnelles.
52. les différentes sources de financement des
investissements
L’investissement est par définition un engagement de
financement sur moyenne et longue période, il
nécessite un financement stable, ce financement peut
être mis en place en veillant à ce qu’il soit suffisant ;
adéquat ; au bon moment; et au moindre coût.
53. 1-Les augmentations de capital ou les
apports en capitaux :
Ces apports constituent un engagement financier permanent pour les
actionnaires.
Il s’agit pour l’entreprise de ressources mises définitivement à sa
disposition.
Les capitaux propres, bien que ne se matérialisant pas par un coût
explicite significatif qui peut-être approché par le taux de rendement
exigé par les actionnaires celui-ci est retrouvé soit par le taux de
rendement moyen sur le marché par des investissements similaires, il
peut-être aussi approché par la notion du bénéfice par action sur le
cours de l’action.
Il faut savoir que le coût des K propres est généralement supérieur à
celui des ressources d’emprunt celles-ci bénéficient de la déductibilité
fiscale des charges financières (Intérêts).
54. 2- L’autofinancement :
L’autofinancement est une source de financement interne
générée par l’entreprise au cours d’un exercice,
Elle se compose des bénéfices et des dotations aux
amortissements et aux provisions sur éléments durables ;
de ce fait on prend uniquement la partie des bénéfices net
réinvesti comme une augmentation des fonds propres, la
partie des amortissements et des provisions correspond à
une ressource interne maintenue dans l’entreprise pour le
renouvellement des différentes immobilisations.
Plus l’autofinancement de l’entreprise est élevé plus
l’autonomie financière de celle-ci est meilleure.
55. 2- L’autofinancement :
Schématiquement, l’approximation du coût de
l’autofinancement (coût implicite) se décompose en deux
éléments :
Le coût des bénéfices nets est approximable par la
notion du :
coût d’opportunité ( taux de rendement moyen).
Ou
par le taux de rendement exigé par les actionnaires
( Bénéfice net / Prix de l’action réinvesti).
56. 3-L’endettement :
L’entreprise peut s’endetter et obtenir des ressources
externes par 2 grandes voix possibles :
1. La première est le recours direct au marché financier à
travers l’émission d’emprunt obligataire. Pour ce type de
financement seules les grandes entreprises peuvent avoir
directement accès à ce mode de financement. L’emprunt
obligataire se caractérise par une procédure exigeante tant
sur la forme que sur le fond.
2. La deuxième est le recours à l’intermédiation bancaire :
les prêts bancaires à l’investissement sont généralement
des prêts à long et moyen terme
57. 3-L’endettement :
Tout emprunt bancaire se caractérise par les paramètres
suivants :
Le montant,
La durée,
Le taux,
Le plan d’amortissement
La procédure des garanties.
58. 3-L’endettement :
L’investisseur doit veiller à obtenir un crédit pour le financement de son
investissement suffisant. Il doit veiller également à ce que ce
financement soit mis à sa disposition au moment opportun et non de
manière tardive cela nécessite que le dossier bancaire soit construit
suffisamment à l’avance par rapport à la réalisation de l’investissement.
Le taux d’intérêt pratiqué par la banque est un taux apparent et ne
correspond pas au coût réel de l’emprunt pour corriger le taux apparent
un calcul un taux actuariel en tenant compte de la déductibilité fiscale
des intérêts
La durée de l’emprunt à MT est généralement de 5 à 7 ans celle à LT
est de 10 à 15 ans.
59. 3-L’endettement :
Le plan d’amortissement de l’emprunt : chaque emprunt se caractérise
par un plan d’amortissement qui définit les annuités de remboursement,
la partie principale et la partie charges financières ( intérêts ) et donc
l’annuité de remboursement et ce sur la durée de vie de l’emprunt :
-Annuité constante : par laquelle la partie principale croissante et la
partie intérêts est décroissante.
-Annuité décroissante : ce remboursement se caractérise par une partie
constante ( le principal ) et une partie décroissante l’intérêt.
-Annuité croissante : généralement favorable à l’emprunteur. Elle se
caractérise par un remboursement d’une partie croissante du principal
( ce type d’annuité est rare dans la pratique)
60. 4- Le leasing ou le crédit-bail
Le leasing est un mode de financement en principe de 100% du bien
“ Acquis ” par le leasing.
Jusqu’au terme du contrat de leasing le bien est en situation de
location l’entreprise ne devient propriétaire que s’il y a une clause de
rachat exercée par celle-ci.
Il est fréquent que les organismes de leasing exigent des dépôts de
garantie de la part de l’investisseur lors de la mise en place de ce type
de financement.
Le principal avantage de ce type de financement correspond au
financement de 100% du projet envisagé ainsi que la déductibilité
fiscale de la redevance de crédit-bail. Son inconvénient réside dans le
coût qui est relativement plus important par rapport aux autres modes
de financement.
61. 5-Les crédits acheteurs et les crédits
fournisseurs
Les crédits acheteurs : ce sont des crédits octroyés à l’investisseur
(acheteur) par la banque du fournisseur du bien d’équipement. Ces
crédits ont été mis en place dans les pays développés pour inciter
l’exportation des biens d’équipements, le mécanisme et relativement
complexe. En effet, il faut que la banque de l’acheteur également
(caution) ainsi que la souscription d’une assurance.
Le crédit fournisseurs : le fournisseur des biens d’équipements
accordeur du crédit à l’investisseur acheteur fait mobiliser le crédit qu’il
a consenti au prêt de son système bancaire.
Les lignes de financement mixtes :
Consiste en un financement par emprunt généralement avantageux
ainsi qu’un financement partiel des fonds propres des investisseurs par
exemple.
63. le Plan de Financement
Le plan de financement associé à un programme d’investissement doit
veiller à chiffrer d’une part l’ensemble des flux d’emplois occasionnés
par le programme sur généralement une durée de 5 ans et d’autre part
à positionner tous les flux de ressources associés à ce programme sur
5 ans également.
Ces ressources proviennent autant des augmentations de capital,
apports en comptes courants, emprunts leasing etc.… que des Cash-
flows dégagés annuellement par le projet. L’objectif est de veiller à un
équilibre entre les ressources et les emplois. Il importe donc de
dégager deux lignes : celle des soldes simples( Ressources- Emplois),
la deuxième pour les soldes cumulés.
64. le Plan de Financement
1ère
Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année
Emplois :
- Terrains
- Constructions
- Mat et Outillages
- Immob. Diverses
- Remboursement d’emprunt
- Comptes courants associés
- Autres….
Total des emplois
Ressources
- apports en capital
- en Comptes courants associés
- emprunts
- les Cash-flows
- autres Ressources
Total des ressources
Ressources – Emplois
( Ressources – Emplois) Cumulés
65. le Plan de Financement
Il est exceptionnel qu’un investissement dégage un
plan de financement équilibré dés les premiers
essais ; en général, des ajustements s’avèrent
nécessaires soit par une augmentation des
ressources mises à la disposition du projet soit par
une diminution des emplois caractérisant ce projet
soit enfin par le mixage des deux solutions.
66. • La Rentabilité du point de vue des
actionnaires
• La rentabilité des Fonds propres
• La Rentabilité des capitaux permanents
Les principaux critères de décision
67. La Rentabilité du point de vue des
actionnaires
Les excédents de trésorerie annuels restent au sein de
l ’entreprise .
La trésorerie excédentaire en fin de projet est actualisée.
Deux indicateurs :
–Bénéfice actualisé
–Taux de Rentabilité Interne pour les actionnaires
68. La Rentabilité sur Fonds propres
Les excédents de Trésorerie annuels sont
actualisés
Deux indicateurs :
–Bénéfice actualisé
–Taux de rentabilité interne
69. EVALUATION DE LA RENTABILITE DES
INVESTISSEMENTS EN AVENIR
INCERTAIN
70. DEFINITION DU RISQUE
NOUS AVONS RAISONNE JUSQU'A PRESENT EN AVENIR
CERTAIN (HYPOTHESE DE PREVISION PARFAITE)
LES FRUITS DE L’INVESTISSEMENT SONT PERCUS DANS
LE FUTUR D’OU L’INCERTITUDE EN RAISON DES
MODIFICATIONS DE L’ENVIRONNEMENT.
CERTAINS PROJETS SONT PLUS RISQUES QUE
D’AUTRES
LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT AUX PREVISIONS FAITES
LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT
AUX PREVISIONS FAITES DANS LES DIFFERENTES ETUDES
NTES ETUDES
71. RISQUE ET INCERTITUDE
ALTERNATIVES CONNUES, POSSIBILITE
D’ASSIGNER DES PROBABILITES AUX DONNEES
EXTERIEURES (AVENIR PROBABILISABLE OU
ALEATOIRE)
Situation de Risque
73. PROBLEMES POSES PAR LE RISQUE
L’ESTIMATION OU LA MESURE DU RISQUE
LE COMPORTEMENT FACE AU RISQUE : C’EST
LA PREFERENCE POUR LE RISQUE
COMMENT LIMITER LE RISQUE ?
74. METHODES DE PRISE EN CONSIDERATION
DU RISQUE
DEUX TYPOLOGIES DE METHODES SONT
UTILISEES :
METHODES EMPIRIQUES METHODES STATISTIQUES
METHODES
EMPIRIQUES
METHODES
STATISTIQUES
75. METHODES EMPIRIQUES
1- CLASSIFICATION DES INVESTISSEMENTS EN FONCTION DU RISQUE
PAR NATURE D’INVESTISSEMENT
INVESTISSEMENT DE REMPLACEMENT
INVESTISSEMENT D’EXPANSION
INVESTISSEMENT D’INNOVATION
INVESTISSEMENTS STRATEGIQUES
PAR TYPES DE PRODUITS (TYPOLOGIE BASEE SUR LES TAUX
DE CROISSANCE ET LES PARTS DE MARCHE )
PRODUITS DILEMME
PRODUITS VEDETTE
PRODUITS VACHES A LAIT
PRODUITS POINTS MORTS
( CES PRODUITS N’ONT PAS LE MEME DEGRE DE RISQUE )
76. METHODES EMPIRIQUES
2- LA PERIODE DE REMBOURSEMENT
LE DEGRE D’INCERTITUDE (NON REALISATION DES PREVISIONS)
AUGMENTE AU FUR ET A MESURE QUE LA PERIODE S’ALLONGE.
DIVERSES FORMULES SONT UTILISEES :
INVESTISSEMENT // C. FLOWS ANNUELS = X ANNEES
INVESTISSEMENT // MOYENNE ARITHMETIQUE DES CF = X ANNEES
INVESTISSEMENT – VALEUR RESIDUELLE // CF ANNUEL = X ANNEES
77. METHODES EMPIRIQUES
3-REDUCTION DE LA DUREE D’UTILISATION PREVUE
PUISQUE LE RISQUE AUGMENTE AVEC LE TEMPS, ON PEUT
REDUIRE VOLONTAIREMENT LA DUREE D’UTILISATION
ATTRIBUEE A L’EQUIPEMENT EN VUE DE CALCULER SA
RENTABILITE
LA MODIFICATION PEUT S’APPLIQUER SPECIALEMENT AUX
PROJETS SOUMIS A UN RISQUE ELEVE D’OBSOLESCENCE.
CETTE CORRECTION DEMEURE TOUTEFOIS ARBITRAIRE
78. METHODES EMPIRIQUES
4- ELIMINATION DES ELEMENTS TROP INCERTAINS
IL EST POSSIBLE D’ELIMINER DU CALCUL CERTAINS
ELEMENTS DONT L’ESTIMATION EST TROP INCERTAINE, TELLE
LA VALEUR RESIDUELLE.
CETTE METHODE EST EGALEMENT CRITIQUABLE PUISQUE
ENTRE DEUX OU PLUSIEURS PROJETS, LES VALEURS
RESIDUELLES PEUVENT VARIER DANS DE GRANDES
PROPORTIONS CE QUI PEUT FAUSSER LES CALCULS
79. METHODES EMPIRIQUES
5- LA RECHERCHE DE LA FLEXIBILITE
LE RISQUE EST D’AUTANT PLUS GRAND QUE LA RIGIDITE EST
FORTE (ON PREFERE LA FLEXIBILITE)
UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE FAIBLE PEUT
PERMETTRE DE RECONVERTIR UN PROGRAMME POUR
PRODUIRE D’AUTRES PRODUITS.
ON S’INTERESSERA AUX INVESTISSEMENTS QUI PERMETTENT
DE RECUPERER UNE GRANDE PORTION DU CAPITAL EN CAS DE
CESSATION DE L’ACTIVITE
ON S’INTERESSERA AUX EQUIPEMENTS POLYVALENTS
80. METHODES EMPIRIQUES
6- LE CALCUL DE LA PENALITE ENTRAINEE PAR UNE
ERREUR DE GESTION
CONNAITRE LA PERTE MAXIMALE QUI SE PRODUIRAIT SI LES
PREVISIONS NE SE REALISAIENT PAS
EXAMINER LES CONSEQUENCES DE CETTE PERTE SUR LES
CASH FLOWS ET LA TRESORERIE DE L’ENTREPRISE
ON ESTIME DONC L’ENJEU DE LA DECISION ET LA PART DE
L’INVESTISSEMENT INITIAL RECUPERABLE EN CAS D’ECHEC
L’INCONVENIENT EST QU’ON NE PEUT ESTIMER LA
VRAISEMBLANCE DE CET ECHEC.
81. METHODES EMPIRIQUES
7- L’ADJONCTION D’UNE PRIME DE RISQUE
ON AJOUTE UNE PRIME DE RISQUE AU COUT DU CAPITAL
CETTE PRIME S’APPLIQUE AUX INVESTISSEMENTS
PRESENTANT UN RISQUE SUPERIEUR A CELUI QUI
CARACTERISE HABITUELLEMENT LES INVESTISSEMENTS DE
L’ENTREPRISE
CE RAISONNEMENT SUPPOSE UNE INDEPENDANCE DES
DIFFERENTS INVESTISSEMENTS CE QUI N’EST PAS LE CAS CAR
ILS SONT TOUS SOUMIS AUX VARIATIONS D’UN MEME MARCHE
82. METHODES EMPIRIQUES
8- L’APPLICATION DE TAUX DE RABAIS AUX C.FLOWS
ON MODIFIE LES ESTIMATIONS DE RECETTES SUPPOSEES
ETRE LES PLUS PROBABLES EN UTILISANT DES TAUX DE
RABAIS QUI DIFFERENT SELON LE DEGRE D’INCERTITUDE
LES TAUX DE RABAIS SERONT D’AUTANT PLUS PETITS QUE
LES REVENUS SERONT LOINTAINS OU RISQUES
SI ON REDUIT LES TAUX AVEC L’ELOIGNEMENT DANS LE
TEMPS CELA REVIENT PRATIQUEMENT A INCLURE UNE PRIME
DE RISQUE DANS LE TAUX D’ACTUALISATION . CE SERAIT UNE
PRIME QUI VARIERAIT CHAQUE ANNEE.
83. METHODES EMPIRIQUES
9- L’APPLICATION DU TAUX DE RABAIS AU
RENDEMENT FINAL
ON NE MODIFIE PAS LES RECETTES, MAIS LE RESULTAT FINAL –
GOOD WILL OU TAUX INTERNE DE RENTABILITE – EST PONDERE
PAR UN FACTEUR QUI REPRESENTE LE RISQUE IMPLICITE DE
CHAQUE PROJET.
LE COEFFICIENT 1 INDIQUERAIT L’ABSENCE DE RISQUE, 0.1 UN
RISQUE ELEVE, 0.5 UN RISQUE MOYEN
CETTE PROCEDURE ANNONCE LA METHODE DES PROBABILITES
SUBJECTIVES, MAIS N’EST PAS AUSSI COMPLETE QUE CETTE
DERNIERE.
84. B / METHODES STATISTIQUES
LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE
LES METHODES EMPIRIQUES PRESENTEES INTRODUISENT
DIVERSES HYPOTHESES VRAISEMBLABLES DANS LE
RAISONNEMENT , ELLES NE PRECISENT PAS LES CHANCES
QU’ONT CES HYPOTHESES DE SE REALISER
IL EST INTERESSANT DE SAVOIR LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE
DES DIFFERENTS RESULTATS : LA PROBABILITE DE
SURVENANCE DE CHACUN D’EUX
85. B / METHODES STATISTIQUES
LE CARACTERE SUBJECTIF DES PROBABILITES
S’APPLIQUE A DES PHENOMENES REPETITIFS
ON PASSE D’UNE SITUATION D’INCERTITUDE A UNE SITUATION
DE RISQUE
L’USAGE DES PROBABILITES PERMET D’UTILISER DE MANIERE
EXPLICITE L’INTUITION DU DIRIGEANT EN LA VALORISANT AU
MAXIMUM
86. B / METHODES STATISTIQUES
LE RECUEIL DES PROBABILITES
ON REPARTIT HABITUELLEMENT LES PROBABILITES SUR UNE
ECHELLE OU 0 SIGNIFIE IMPOSSIBILITE ABSOLUE ET 1
CERTITUDE COMPLETE
ENTRE 0 ET 1 SE SITUE TOUTE UNE SERIE DE DEGRES DE
VRAISEMBLANCE QU’IL S’AGIT D’ETALONNER .
87. L’ESPERANCE MATHEMATIQUE
PRINCIPE :
CHAQUE FOIS QUE DES FACTEURS DETERMINANT
DE LA RECETTE NETTE PEUVENT FAIRE L’OBJET DE
PROBABILITES SOIT OBJECTIVES SOIT
SUBJECTIVES , IL EST POSSIBLE DE CALCULER
L’ESPERANCE MATHEMATIQUE DE LA RECETTE
NETTE
1- L’ESPERANCE MATHEMATIQUE
88. 1- L’ESPERANCE MATHEMATIQUE
METHODE DE CALCUL :
E ( X ) = ∑ Xi Pi
Xi = VALEURS POSSIBLES DE RECETTES
Pi = PROBABILITES DE REALISATION
L’ ESPERANCE MATHEMATIQUE DU PROFIT D’UN ACTE
D’INVESTISSEMENT EST UNE MOYENNE PONDEREE DE TOUTES
LES CONSEQUENCES POSSIBLES DE CET ACTE , LES
FACTEURS DE PONDERATION ETANT LES PROBABILITES
SUBJECTIVES AFFECTANT CHAQUE EVENEMENT .
89. POUR TEMPERER LES INCONVENIENTS DE CE
CRITERE , ON PEUT Y ASSOCIER LA VARIANCE ,
C’EST A DIRE UN PARAMETRE DE DISTRIBUTION OU
VALEUR MOYENNE DE L’ECART PAR RAPPORT A LA
MOYENNE .
CE CALCUL EST JUSTIFIE PAR LE FAIT QUE PLUS
GRANDE EST LA DISPERSION PLUS GRAND EST LE
DANGER D’ENTRER DANS LA ZONE DES RESULTATS
NEGATIFS .
90. m
σ 2
( B t ) = ∑ [ B k,t – E ( Bt) ] 2
P k,t
k=0
Bk,t = Kième
CASH FLOW DE L’ANNEE t
E( Bt ) = ESPERANCE MATHEMATIQUE DES CASH FLOWS DE
L’ANNE t
Pk,t = PROBABILITE DU Kième
CASH FLOWS DE L’ANNEE t
IL PEUT ETRE PLUS COMMODE D’UTILISER COMME MESURE
DE DISPERSION , L’ECART TYPE QUI CORRESPOND A LA
RACINE CARREE DE LA VARIANCE
2- LA VARIANCE DES CASH FLOWS D’UNE ANNEE ( t )
91. 3-LA SIMULATION
RAISON D’ETRE :
• LA RENTABILITE D’UN INVESTISSEMENT DEPEND DE LA
COMBINAISON DE DIVERSES VALEURS QUI PEUVENT
PRENDRE DE NOMBREUSES VARIABLES
• COMME LA COMBINAISON DES VALEURS LES PLUS
PROBABLES DE CHAQUE PARAMETRE EST
STATISTIQUEMENT PEU VRAISEMBLABLES , IL FAUT
ALORS CONSIDERER LES COMBINAISONS MULTIPLES ET
VARIEES DES VALEURS PROBABILISEES DES
DIFFERENTS PARAMETRES .
92. 3-LA SIMULATION
PROCEDURE
ESTIMER L’EVENTAIL DES VALEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE PRIS PAR CHAQUE
PARAMETRE
APPRECIER LES PROBABILITES ASSOCIEES A CHACUNE DE CES VALEURS
SELECTIONNER AU HASARD UNE VALEUR DE CHAQUE PARAMETRE ET
EFFECTUER LE CALCUL DE RENTABILITE POUR CETTE COMBINAISON
EXECUTER L’OPERATION EN PRENANT LES DISPOSITIONS NECESSAIRES POUR
QUE CHAQUE VALEUR DE N’IMPORTE QUEL PARAMETRE AIT AUTANT DE CHANCES
D’ETRE REPRISE DANS UNE COMBINAISON QU’ELLE A DE PROBABILITES DE
SURVENANCE .
REPETER L’OPERATION UN NOMBRE SUFFISAMENT ELEVE DE FOIS POUR QUE
STATISTIQUEMENT LES RESULTATS SOIENT SIGNIFICATIFS
CONSIDERER LE NOMBRE DE FOIS QU’UN MEME TAUX INTERNE EST SORTI
93. 4- L’ARBRE DECISIONNEL
PRESENTATION
SOUVENT L’INVESTISSEUR EST AMENE A DIFFERER LA DECISION
TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT EN RAISON DU MANQUE
D’INFORMATIONS .
IL PREND DONC DES DECISIONS SUCCESSIVES A MESURE QUE LE
TEMPS PASSE ET QU’IL OBTIENT LES INFORMATIONS NECESSAIRES .
CHOISIR UN PROCESSUS SEQUENTIEL POUR ARRIVER A
L’ELABORATION D’UNE DECISION EST UNE MANIERE DE REDUIRE
L’INCERTITUDE SUR LE RESULTAT ET AUSSI LE RISQUE AU PRIX DE
DEPENSES DE TEMPS ET D’ARGENT
94. 4- L’ARBRE DECISIONNEL
LE PROCESSUS SEQUENTIEL TROUVE TOUTE SON APPLICATION
DANS LES ARBRES DECISIONNELS EN TANT QU’OUTIL ENTRE LES
MAINS DES DIRIGEANTS :
C’EST UN MOYEN QUI PERMET A L’ESPRIT DE SE REPRESENTER
LE PROBLEME ET DE LE TRAITER FRUCTUEUSEMENT .
UN ARBRE EST UN GRAPHE OU APPARAISSENT :
DIFFERENTS POINTS DE DECISION PRESENTES PAR DES CARRES
REPARTIS DANS LE TEMPS ( LE TEMPS S’ECOULE DE GAUCHE A
DROITE )
LES EVENEMENTS SYMBOLISES PAR DES CERCLES
D’UN POINT DE DECISION, SITUE A UN MOMENT DONNE, EMANENT
SOUS FORME DE BRANCHES, LES DIFFERENTS COURS DE L’ACTION
QUI PEUVENT Y ETRE CHOISIS
95. 4- L’ARBRE DECISIONNEL
DE CHAQUE POINT OU UN EVENEMENT PEUT SE PRODUIRE
PARTENT DES BRANCHES DES DIFFERENTES CONSEQUENCES D’UNE
DECISION ASSORTIES DE PROBABILITES SUBJECTIVES
LES POINTS DE DECISION ET EVENEMENTS SONT
QUALIFIES DE NOEUDS
CHAQUE COMBINAISON EST CARACTERISEE PAR DES
CONSEQUENCES ( INDIQUEES ENTRE CROCHETS )
QUI PEUVENT S’EXPRIMER EN TERME DE RENTABILITE
96. 4- L’ARBRE DECISIONNEL
INTERET ET LIMITES
L’ARBRE DECISIONNEL PERMET D’INTRODUIRE DANS UN
RAISONNEMENT PROBABILISTE LES DECISIONS SEQUENTIELLES ,
MOYEN DE DIMINUER LE RISQUE
IL DEVIENT FORT COMPLIQUE LORSQUE L’ON VEUT INTRODUIRE
DES ALTERNATIVES INTERDEPENDANTES OU DES VARIABLES QUI
DEPENDENT L’UNE DE L’AUTRE
DANS L’ARBRE DECISIONNEL UN SEUL FACTEUR EST CONSIDERE
COMME VARIABLE ALORS QU’EN REALITE PLUSIEURS ONT CETTE
CARACTERISTIQUE .
97. 5- LA THEORIE DES JEUX
5-1LE MINIMAX ( CRITERE DE WALD )
RECOMMANDE DE RETENIR LA MEILLEURE DES SOLUTIONS LES PLUS
MAUVAISES : LE MOINDRE MAL . IL S’AGIT DE MINIMISER LE COUT
MAXIMUM A SUPPORTER D’OU LE NOM DE MINIMAX
EN D’AUTRES TERMES ON ENVISAGE LA PIRE DES SITUATIONS
ET ON CHOISIT LA DECISION QUI DANS CETTE HYPOTHESE DONNE
LE MEILLEUR RESULTAT
LE MINIMAX EST ETABLI POUR S’ASSURER QUE LA PERTE MAXIMALE
DE CELUI QUI PREND LA DECISION SERA MAINTENU A SON MINIMUM EN
PARTANT DE L’IDEE QUE L’ADVERSAIRE EST INTELLIGENT ET CHOISIRA
SA STRATEGIE POUR MAXIMISER LES PERTES DE L’AUTRE JOUEUR
S’IL S’AGIT DE PROFIT PLUTOT QUE DE COUT , ON RECHERCHE LA
MAXIMISATION DU BENEFICE MINIMUM ET LE CRITERE
S’APPELLE ALORS MAXIMIN ( CRITERE DE WALD )
98. 5- LA THEORIE DES JEUX
5-2 LE REGRET MINIMUM ( CRITERE DE SAVAGE )
• PROPOSE DE MINIMISER LE REGRET MAXIMUM
• ON CALCULE POUR CHAQUE COMBINAISON
DECISION – EVENEMENT – CONSEQUENCE LE REGRET QUI LA
CARACTERISE
•LE REGRET SE MESURE PAR LA DIFFERENCE ENTRE CE QUI EST
ACCOMPLI ET CE QUI AURAIT PU L’ETRE SI LE MEILLEUR CHOIX EN
CONNAISSANCE DES CIRCONSTANCES REELLES AVAIT PU ETRE
FAIT .
99. 5- LA THEORIE DES JEUX
5-3 LE MAXIMAX ( WALD )
• PRENANT LE CONTREPIED DU MAXIMIN , CE CRITERE SUGGERE DE
RETENIR LA SOLUTION QUI DONNE LE MAXIMUM DES MAXIMA DE
GAINS .
• RESOLUMENT OPTIMISTE , LE MAXIMAX PEUT MENER A DES
DECISIONS AVENTUREUSES .
100. 5- LA THEORIE DES JEUX
5-4 CRITERE DE HURWICZ
LE MINIMAX PORTAIT UNQUEMENT SON ATTENTION SUR DES
SITUATIONS DEFAVORABLES , LE MAXIMAX S’INTERESSAIT
EXCLUSIVEMENT AUX GAINS LES PLUS ELEVES ; LE CRITERE
D’HURWICZ CONSIDERE TANT LES POSSIBILITES DE GAINS QUE LES
DANGERS DE PERTE
IL SUGGERE, EN EFFET , DE MAXIMISER UNE MOYENNE PONDEREE
DES CONSEQUENCES EXTREMES ( MAXIMUM –MINIMUM ) DE L’ACTION
LES COEFFICIENTS DE PONDERATION EXPRIMENT LE DEGRE
D’OPTIMISME