3. 3
a)Quelle place ?
La médiation des produits documentaires
ATTENTE DES UTILISATEURS
Besoins variés – exprimés ou non
DOCUMENTALISTES
Des produits comme témoins de la médiation
GISEMENTS D’INFORMATION DIVERS
Info. hétérogène, surabondante, évolutive
Info. Interne
Produite par
l’organisme
Info. Rapatriée
Acquise par la Doc.
Info. Externe
Reste à l’extérieur
PDE
4. 4
La chaîne documentaire
COLLECTE
Analyse des besoins
Recherche de sources
Acquisition
TRAITEMENT
Sélection
Enregistrement
Catalogage
Analyse
Stockage
DIFFUSION
des
Produits & Services
Contrôle
Opérations d’entrée Opérations de traitement Opérations de sortie
Iceberg documentaire
5. 5
Produits documentaires, outils
stratégiques
Ils sont la partie émergée de l’iceberg documentaire
Ils sont des produits de médiation
Ils témoignent de la stratégie documentaire
Ils correspondent aux besoins du publics exprimés ou
non (s’informer, gagner du temps, décider, agir…)
Ils sont un produit de promotion des documentalistes,
et transportent l’image du C.D. (en positif ou en
négatif…)
6. 6
Du produit doc. au produit doc.
électronique
Evolution de la notion d’information : explosion
quantitative, séparation de l’information et du
document…
Evolution des supports : explosion technologique,
multiplication des types de supports
Evolution des modes d’organisation : d’une
structure linéaire à une organisation hypertexte
7. 7
Les services documentaires
L’accueil
La consultation de documents
Le prêt
Les questions réponses, SVP…
La recherche d’informations
La circulation des documents : DSI…
La formation des utilisateurs
La veille documentaire
8. 8
b) La grand famille des produits
ELEMENTAIRES
Guides, index, répertoires
Catalogues d’ouvrages
Liste d’acquisition
Liste des dossiers en cours
Revue ou bulletin de
sommaires
ELABORES
Bibliographies
Revues de presse
Dossiers documentaires
DSI (ou profil)
Synthèses
9. 9
Une typologie fonctionnelle
Repérage et orientation
Index
Liste d’adresses utiles
Sommaire de sommaires
Sitothèque portail
Signalement
Inventaire
Catalogue et bulletin biblio.
Liste des acquisitions
Bibliographies
Analyse
Biblio. avec résumés
Panorama de presse
DSI, dossier outil
newsletter
Synthèse
Dossier documentaire
Revue de presse
Synthèse doc.
FAQ
10. 10
c) Analyse des besoins
Paradoxe : savoir détecter ce besoin (parfois formulé, ou
bien non existant, mais pressenti) OU savoir orienter sa
nécessité (intime conviction mais on peut aussi se tromper !)
Etape incontournable et essentielle de l’analyse des
besoins :
Analyse externe : environnement professionnel et
informationnel
Analyse interne : définir précisément les besoins d’info.
pour quel(s) public(s) ?
pour quel(s) usage(s) ?
en visant quelle valorisation ?
11. 11
Connaître son public
Être capable de distancier sa connaissance du terrain
Connaître l’environnement externe et interne
Faire systématiquement remonter l’information
(quelle appréciation du produit même en projet, pour
quel usage ?)
Mener l’enquête
entretiens informels
entretiens semi-dirigés
enquête de satisfaction (ou de projet)
Savoir tirer les conclusions les plus adaptées
12. 12
Points de vigilance pour l’enquête
Objectifs du produit
Contenu
Fréquence
Moyen de diffusion
Connaissance existant
Forme de l’information
Organisation de l’info.
Mode de recherche
Archivage ?
Remarques libres
14. 14
a) PDE d’orientation
Objectif : aider les utilisateurs à s’y retrouver
dans un certain volume de données sans
pour autant fournir plus de services.
index
bulletin de sommaires
listes d’adresses
répertoires de signets, portails
15. 15
FOCUS : Répertoire de signets
Sélection thématique de liens vers des pages
Web, organisée pour faciliter le repérage de
l’usager.
Les critères classiques pour la sélection :
La qualité de l’information en ligne
L’ergonomie du site
Sa mise à jour régulière
Organisation : sommaire dynamique plutôt qu’une liste
déroulante
Exemples
16. 16
…et PDE de signalement
Référencent des documents, mais sans
analyse particulière de contenu
Catalogue du fonds (voir après)
Liste des acquisitions
Bibliographies
Guide des sources
18. 18
Le catalogue : la problématique des
professionnels
Il a toujours fallu répertorier et organiser les
collections
La catalogage date du XIXème siècle
Le catalogage partagé date de 1901 (LC)
Partager le travail entre catalogueurs
Puis partager les ressources : première idée de
collection virtuelle
19. 19
La problématique des professionnels (2)
Normalisation, puis automatisation
Formats d’échanges
Professionnels très actifs dans les années 70
Intégration des normes dans les premiers SIGB
Accès au catalogue en ligne
Arrivée du texte intégral, d’Internet, des
documents électroniques.
20. 20
La problématique des utilisateurs
Interroger le catalogue c’est compliqué, c’est
long, c’est rébarbatif
Google c’est plus pratique
Le Googlac ce serait super : on interroge d’un
seul clic, la médiathèque et Internet.
Je ne comprends rien de ce que me dit mon
documentaliste…(cf. article : le bibliothécais sans peine, Noelle
Balley, BBF T52, n°3, 2007) (cf. Visual catalogue de l’Université D’Artois)
21. 21
Comparaison des deux visions
• Le catalogue
• La pertinence
• La sélection
• L’indexation
• L’exhaustivité
• La fiabilité
• La collection
• La centralisation
• La gestion des droits
• La pérennité
• Le moteur
• Le bruit
• Le zapping
• Le tagging
• L'instantané
• L’utile
• Le butinage
• Le nomadisme
• L’accès instantané en ligne
• Le court terme
22. 22
L’avenir ou la fin du catalogue ?
Une recherche simple, simple, et simple
Une ouverture vers l’extérieur
Les autres bibliothèques et centres de documentation
Les autres ressources sur Internet : Amazon, Google
Book Search, etc.
Les réseaux sociaux : Librarything, etc.
Une offre nouvelle – concevoir et encourager la
participation : intégrer les commentaires, avis,
critiques, mots clés des utilisateurs…et des
documentalistes = l’Opac 2.0, ou Opac Social
23. 23
b) Les produits d’analyse
Travail sur le contenu du document, pour une
aide à la sélection : permettre d’en savoir plus
sur un document ou un contenu sans forcément
avoir besoin de le lire in extenso
Bulletin analytique, ou critique (exemples)
Newsletter
Panorama de presse
Dossier documentaire outil
24. 24
c) Les produits de synthèse
Ils privilégient la rapidité de la prise de connaissance
en confrontant les sources, les points de vue.
Produits à haute valeur ajoutée
Revue de presse
Lettre d’information
Foire aux Questions
Synthèse documentaire
Dossier documentaire produit
26. 26
Remarque : revue ou panorama de presse ?
Paradoxe : il n’existe pas de définition officielle et
« documentaire » de la revue de presse, malgré une
pratique très courante
On constate des terminologies floues, héritées du
journalisme et de la communication
(surveillance, synthèse de la presse, alerte, flash ...)
Savoir que le « Panorama » concerne une compilation
d’articles primaires (texte intégral – type photocopie) et
que la « Revue de presse » présente un résumé
documentaire d’articles sélectionnés
27. 27
Rappel succinct
Revue de presse : pas de texte intégral des articles
Signalétique : on signale juste l’article (titre, réf. et un éventuel
résumé court qui ne dispense pas de lire l’article)
Analytique : l’article est analysé = résumé indicatif qui permet de
dégager les idées essentielles
Contextuelle : ne signale que l’information qui intéresse le lectorat
dans un article donné
Synthétique : une synthèse qui reprend les idées de plusieurs
articles sur le même sujet mais de sources différentes
Panorama de presse : du texte intégral
28. 28
Un exemple de revue de presse
documentaire
Il s’agit de MEDISCOOP, une revue de presse
quotidienne de l’actualité médicale et de la santé destinée
aux médecins.
Elle est éditée par Santor : une agence d’édition
numérique dans le domaine de l’information scientifique
médicale. (travail professionnel !)
Diffusion par mail + site Web + archives en ligne = un
produit de qualité plutôt complet
29. 29
Exemple de la revue de presse envoyée chaque jour par mail
Un
événement
est plus
développé
et fait
office
d’accroche
Signature personnalisée
Liste des
autres sujets
du jour (titre,
source(s) et suite
possible)
Date + données de diffus°
Lien pour lire la
synthèse de
l’article (et non le
texte intégral)
30. 30
La même sur le Web
(en colonne centrale)
Synthèse rédigée
de plusieurs
articles de la PQN
Usage
intensif de la
citation
Aucun accès prévu
au texte intégral des
articles condensés.
31. 31
Les archives et le moteur
de recherche Version imprimable de la RdP
et des résultats
Recherche par mots
du titre et du
résumé
Recherche par
source
Recherche par
date (depuis 2004)
Un produit électronique complet !
32. 32
De la revue de presse ….
à la lettre d’information
L’écart n’est pas énorme !
Alors que la revue de presse sélectionne de
l’information récente et pertinente issue de la presse
(généraliste ou spécialisée), la newsletter ou lettre
d’information au sens documentaire du produit
sélectionne de l’information récente et pertinente
multi-source (interne, externe, presse, web, etc.)
Régularité et fonctionnalités en font deux produits bien
proches !
34. 34
Le dossier documentaire
« Produit documentaire rassemblant un ensemble de
documents de sources diverses, choisis et réunis sur une
question donnée, et organisé de façon à faciliter l’accès
à l’information rassemblée. »
(in Vocabulaire de la Documentation – ADBS, INTD, 2004)
Nature et support variés des éléments du dossier
Mises à jour régulières et durée de vie limitée dans le temps
Création à la demande ou suivi systématique
Support papier ou électronique pour le dossier
35. 35
Dossier outil Dossier produit
DOSSIER STANDARD
Collecte au fil de l’eau
Toujours OUVERT et
MIS A JOUR.
Enrichi au fur et à mesure
Il n’y a pas véritablement
d’organisation du dossier.
C’est un OUTIL
DOCUMENTAIRE
DOSSIER SUR MESURE
constitué A POSTERIORI
Le DP est constitué à un
moment donné, sur un
laps de temps défini et
FERME. Il s’agit d’une
prestation personnalisée
Le dossier est présenté
correctement, organisé
un PRODUIT
D’INFORMATION
36. 36
D’où vient la valeur ajoutée d’un dossier ?
La qualité de la sélection
La juste quantité d’information
Le choix dans l’organisation des informations
La facilité à entrer dans le dossier
37. 37
Attention à différencier les démarches
Politique de dossiers
Ex: la Doc Française
• Comité éditorial
• Charte rédactionnelle
• Charte graphique
• Travail en équipe
• Long terme
• Travail préalable sur les
thématiques à couvrir
Dossiers ponctuels
• Travail seul possible
• Court/Moyen terme
• Plus léger en terme de
moyens
• Choix des thématiques en
fonction de l’actualité
• Les rendre visibles
REALISER DES DOSSIERS ELECTRONIQUES
NUMERISER SES DOSSIERS PAPIERS
#
38. 38
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
1: Transposer - numériser
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
PDF
Exemple : dossier de l’Injep sur l’engagement des jeunes
39. 39
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
2 : Rassembler des liens = le dossier outil
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Liens vers les sites
répertoriés classés selon
la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
Exemple : dossier de la revue Espaces
40. 40
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
3: Blocs d’infos et liens
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Titre cliquable
• Note de présentation
• Sommaire cliquable
• Pour chaque partie,
liens vers les documents
en texte intégral avec ou
sans présentation
détaillée
Exemple : les dossiers de Educnet
41. 41
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
4: Synthétiser et valoriser l’information
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Titre cliquable
• Sommaire cliquable
• Une synthèse par partie
• Liens vers les
documents en texte
intégral avec ou sans
présentation détaillée
Exemple : les dossiers du Gref Bretagne
42. 42
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
5: Modulariser et créer des parcours
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Titre cliquable
• Sommaires cliquables
par facettes
• Des synthèses
• Des liens vers les
documents
• Des « alertes
actualités »
Exemple : le dossier sur les logiciels libres
43. 43
LA DEMATERIALISATION DU DOSSIER
6: S’adapter à des contraintes spécifiques
DOSSIER PAPIER DOSSIER ELECTRONIQUE
• Titre
• Note de présentation
• Sommaire
• Documents classés
selon la facette choisie
(thématique ou
typologique ou
chronologique)
• Un fonds multimédia
• Des documents
particuliers: Thélème
• Les attentes des publics:
dossier pédagogique, etc.
• Pour l’écran et l’écrit :
une version html et le
même en pdf
Autres exemples : http://prodocelec.galilo.info
44. 44
Le blog possède les fonctionnalités nécessaires à
la réalisation d’un dossier
Rangement ante-chronologique
Accès par date / thème (catégories) / mots clés
Le blog peut être utilisé pour un dossier outil :
http://dossierdocdif.blogspirit.com
http://jeunescadres.over-blog.com/
Ou pour un dossier produit de synthèse
http://ecolebibdoc.blogs.com/le_dublin_core_dossier_d
o/
LA DEMATERIALISATION DU
DOSSIER
7: Utiliser le web 2.0 – les blogs
45. 45
Donc…qu’est ce que c’est au final un dossier
électronique ?
Toujours un dossier…
De l’information sélectionnée,
Et organisée autour d’un thème
Un dossier outil
Constitué a priori
Toujours ouvert
Mis à jour par accumulation…
Mais aussi un dossier produit
Réalisé en fonction d’un besoin prévu, d’une actualité
Régulièrement remanié : on peut éliminer des
documents et en rajouter d’autres
46. 46
Donc une nouvelle forme de dossier…
Apportant une valorisation de l’information par:
L’organisation des ressources
Les parcours proposés : facettes thématiques, événements,
types de documents, usages…
La « recommandation » : commentaires des ressources
Echanges possibles avec les lecteurs
Travail coopératif et qualitatif qui valorise le travail des
documentalistes
Au final, un produit documentaire qui repose
Sur des bases « classiques »
Mais qui est renouvelé par le format électronique
Et à forte valeur ajoutée
48. 48
Quelques outils
Outils de recherche de l’information : moteurs, annuaires,
portails…
Outils documentaires : se servir des logiciels et des outils
existants
Outils bureautiques : utiliser des astuces de Word : insertion
de liens, ancres, etc. pour organiser le dossier et ses pages
Techniques de rédaction : mise en forme, mise en page, charte
graphique, etc.
Outils de publication : éditeur HTML, logiciel de mise en
forme (FrontPage, dreamweaver), logiciel de gestion de
contenu (Spip, etc.), …
49. 49
Les différents formats
Word – traitement de texte, pas toujours lisible sur toutes les
machines, maniement aisé
Html – le plus courant sur le Web, graphisme soigné mais
impression surprenante, manipulation facilitée désormais
Xml – pour structurer l’info via le Web, le futur annoncé,
connaissance experte
PDF – portable sur toutes les configurations, permet de
conserver le graphisme d’origine, connaissance minimale,
nécessite de la mémoire
Et les nouveaux outils du Web 2.0
50. 50
Du Web 1.0 au Web 2.0
Tous les ingrédients du Web 2.0 étaient
présent dans le web 1.0.
Mais une meilleurs convivialité et une
simplification des outils (« user-friendly »)
ainsi que l'accès au réseau en haut débit
donne le sentiment d'une révolution.
51. 51
Le Web 2.0
Surtout une appellation pour décrire les évolutions
actuelles de l'Internet :
implication volontariste des utilisateurs (place centrale
à l'utilisateur dans la conception de contenu +
appropriation du média par le public et usages de + en
+ souvent collectifs.)
évolution des interfaces homme/machine
nouveaux modes de consultation des sites web (RSS,
MASHUPS, etc. )
changement de modèle économique (agrégation de
niches)
52. 52
Qu’est ce que ça implique ?
Aucun changement technologique majeur,
plutôt une intégration de services existants.
Se rapprocher des utilisateurs, de leurs
attentes, de leurs pratiques; leur permettre de
participer
Proposer de nouveaux services
Marketing documentaire « alternatif »
53. 53
Se positionner dans la communauté
(« social library »)
Qualifier et recommander
Mixer des outils complémentaires, pas
uniquement informatiques
Une ouverture sur le monde
54. 54
En utilisant
Blogs
RSS (catalogues,
nouveautés,
sommaires, etc…)
Wikis
Enrichissement par les
utilisateurs : tags,
commentaires
Suggestions des
documentalistes
Intégration de sites
externes : Amazon,
Librarything, éditeurs
électroniques, etc.
Tags
Médiation vers le web
Autogestion des
utilisateurs
Réseaux sociaux
Animation de
communautés
57. 57
a) Contraintes juridiques
mettre en libre consultation des documents en
ligne
créer des supports (CD ROM, DVD ou autres)
proposer des documents en téléchargement
envoyer par mail des documents
Que ce soit sur Internet ou sur l’Intranet
concerne le droit d’auteur : droit de représentation, droit
de reproduction
58. 58
Etude de cas
1. Liste de références
2. Liste de références avec liens sur des pages web
Cf. droit des liens hypertexte
!
3. Je propose du texte intégral
• Je suis en règle avec ma société de gestion des droits
d’auteur et je respecte le contrat
• Je vérifie ce qui couvre les repro. papier, et celles en ligne
• je ne paye pas de redevance et je ne suis pas l’auteur du
texte
• je ne paye pas de redevance mais je suis l’auteur du texte
(synthèse, résumé…)
!
!
59. 59
b) Contraintes documentaires
Un produit documentaire est daté. Sur Internet
on peut trouver :
Une date de mise en ligne ou de création du dossier
Une date de mise à jour
Une période couverte par la production
Notion d’édition ou de réédition : « mis en
ligne le 15 06 1995 » désherbage
Règles de citation des documents électroniques
60. 60
c) Contraintes ergonomiques
l’hypertexte suit une logique non-linéaire mais
associative
l’hypertexte est discontinu
un document hypertexte semble infini
Résultat : la lecture est parfois difficile, en tout
cas différente.
61. 61
MULTIMEDIA :
« Combinaison de supports de différentes
natures qui modifient la notion de
document »
DOCUMENT ELECTRONIQUE:
Modifie l’information contenue sur les
supports
Au niveau de l’appropriation par l’usager
Au niveau de l’organisation de l’info.
Au niveau de la gestion de l’information
Au niveau de la médiation documentaire
62. 62
Principes de l’hypertexte
1. NON LINEARITE
circulation transverse dans les documents
par associations d’idées
= prévoir de pouvoir cliquer
= prévoir tous les circuits possibles
= concevoir son produit sur papier
64. 64
3. PROFONDEUR
Superposition des textes
= pas de limite aux documents
= lecteur ne perçoit pas son parcours
= risque de se perdre en route
65. 65
Donc sur écran…
Lecture difficile, ralentie (de 25%)
Procède plus du scanning que de la lecture
Largeur de l’écran est un inconvénient :
lecture en colonnes
Couleur et animation perturbent la lecture
mais restent indispensables
Surcharge cognitive conduit à imprimer
66. 66
Les règles de rédaction sur le net
La règle des 4C pour une écriture multimédia
efficace
Crédibilité : rédiger de façon à inspirer confiance à
son lecteur
Clarté : organiser les contenus afin d’être
compréhensible immédiatement
Concision : exprimer un maximum d’idées avec un
minimum de mots
Cohérence : veiller à ne pas “dérouter” le lecteur
68. 68
Réduction des coûts
Liens directs avec les usagers à distance
Amélioration de la qualité des dispositifs
d’information
Positionner la documentation dans l’organisme et la
rendre visible
Valoriser l’image de la documentation
a)Positionnement relatif
Pourquoi des PDE ?
69. 69
Concilier les supports
Proposer des PDE en parallèle avec des PDP :
• Objectif image: valoriser / modifier l’image
de la doc auprès des utilisateurs
• Objectif développement :
• Attirer les utilisateurs distants
• Attirer les utilisateurs peu familiers du support
papier
70. 70
• Objectif formation :
• préparer les utilisateurs à l’évolution inéluctable des
supports
• Les former à la lecture sur écran
• Objectif stratégie :
• Quand les besoins auront été suscités
• Et les usages devenus familiers
Penser à la GED et réduire le papier !
71. 71
La gestion du changement
Pour un même produit, des supports différents supposent
des règles particulières :
de construction et mise en page
de rédaction
de lecture
d'appropriation par les usagers
On ne transpose pas un produit papier vers l’électronique sans
remettre à plat tout le projet !
72. 72
Eléments d’un choix raisonné
Ce qu’il faut toujours garder à l’esprit :
les besoins réels des utilisateurs et leurs habitudes de
travail
les contraintes de toutes sortes :
techniques
budgétaires
juridiques
générées par le type de ressources
induites par l’effet « réseau »
l’évolution probable du produit
73. 73
En conclusion : tableau de synthèse
PDE
+
Quelle valeur ajoutée ?
Pour qui ?
Quels publics ?
Quoi ?
Quels contenus ?
Pourquoi ?
Quels usages et
quelles finalités ?
Comment ?
Quels modes
de diffusion?