2. SOMMAIRE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Le sens du beau : aux origines de notre culture
contemporaine
L’impact de l’esthétique
Le design entre « dessein » et « dessin »
Le design influence les ventes
Il ne faut pas confondre beau et luxe
Le design: aujourd’hui plus qu’une nécessité
En conclusion
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
3. 1. Le sens du beau :
aux origines de notre culture contemporaine
Le beau est une notion abstraite , qui se définit comme la
caractéristique d’une chose qui au travers d’une
expérience sensorielle procure une sensation de plaisir
ou un sentiment de satisfaction. En ce sens, la beauté
peut s’exprimer au travers de l’aspect visuel, la forme, le
mouvement, le son.
Depuis l’antiquité, certains philosophes s’accordent à
penser que tout ce qui existe possède une réalité qui
est nécessairement liée au concept du beau et les
artistes s’attachent à imiter les proportions harmonieuses
de la nature.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
4. 1. Le sens du beau :
aux origines de notre culture contemporaine
Il faudra attendre le 17 ème siècle pour qu’apparaisse la
notion de « gout » : l’idée qu’il existe au plus profond de
nous un sens du beau et que la représentation artistique a
pour vocation, non plus de matérialiser une vérité divine
ou cosmique, mais bien de satisfaire la sensibilité des
individus.
Au 18ème siècle, l’esthétique normative est écartée, le
sens de l’esthétique ne tient pas sa valeur de l’exactitude
mais de la richesse des rapports qu’elle condense.
L’œuvre est plus le reflet de l’auteur et du spectateur que
celui de la nature. La beauté intègre la subjectivité..
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
6.
2. L’impact de l’esthé;que
Quant on parle d’esthétique, surtout quand il s’agit du
point de vente, on a tendance, à la reléguer à un aspect
superficiel « décoratif » oubliant ce que cela implique
auprès du consommateur. L
’esthétique d’un produit ou
d’un lieu porte des valeurs qui en disent long sur la
marque ou le produit.
En l’absence de soin attaché à l’esthétique, le produit ou
le lieu laisse indifférent dans un univers aujourd’hui habité
par la recherche de la différentiation et de la
personnalisation.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
7.
2. L’impact de l’esthé;que
L
’esthétique influence la perception de la qualité du
produit, de la personnalité de l’entreprise et de
l’identification des valeurs qu’elle véhicule, permet la
reconnaissance d’une marque au travers de ses produits
ou de ses points de vente en un mot, crée une relation
particulière entre le consommateur et la marque.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
8.
2. L’impact de l’esthé;que
« La laideur se vend mal » disait Raymond Loewy,
designer et graphiste, qui fut l’un des premiers à réfléchir
à des formes propres à plaire au consommateur tout en se
pliant aux exigences industrielles.
De l’électroménager à l’automobile, il a démontré que le
succès d’un produit dépend autant de son esthétique
que de sa fonction, prouvant que l’objectif du design est
de faire vendre.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
9.
3. Le design entre « dessein » et « dessin »
Bien qu’anglo-saxon d’origine, l‘on trouve dans la racine
du mot « design » :
« dessein » qui signifie projet, l’intention que l’on met au
travers du produit et
« dessin » qui exprime concrètement la ligne, la forme
qui sera appliquée au lieu ou au produit.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
10.
3. Le design entre « dessein » et « dessin »
Mais dans « design », il y a également le mot « signe ».
De fait, le design dans son application, utilise des signes
(forme, couleur, typographie, ton,...) pour créer un univers
propre à la marque et donner du sens à l’ensemble de ses
médias.
Cette identité visuelle est le reflet de la stratégie de la
marque, apportant de la valeur ajoutée à l’entreprise et
permettant une réelle différenciation dans un univers de
plus en plus concurrencé.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
11.
4. Le design influence les ventes
Basé sur l’observation et la connaissance des
consommateurs, le design influe directement sur les
ventes, en adaptant les caractéristiques fonctionnelles
et formelles aux attentes de l’utilisateur.
Il ne s’agit pas de « cosmétique », le design travaille au
plus prés des besoins clients, pour créer les produits, les
lieux, les services qui lui apporteront une réelle valeur
ajoutée, en ajoutant de la créativité pour imaginer ce qui
aura un vrai sens pour le client.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
12.
4. Le design influence les ventes
Le design permet en outre de mettre de la cohérence
dans l’ensemble des vecteurs de la marque, du style des
produits aux supports de communication quels qu’ils
soient, en passant bien évidemment par le lieu de vente
qui en est l’écrin.
Cette esthétique passe bien évidemment par le design
des produits, les codes visuels (couleurs et typographies),
la qualité de traitement mais aussi les aspects sensoriels
(son, image,...)
Aujourd’hui, les applications du design sont partout :
l’architecture intérieure et extérieure, les produits et les
packagings bien entendus, le web et même les services.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
13.
5. Il ne faut pas confonde beau avec luxe
Arrêtons de penser que les personnes ayant un faible
pouvoir d’achat, aspirent à faire leurs courses dans des
hangars mal éclairés, aménagés de racks et gondoles
alignés. Tout le monde a le droit de se faire plaisir et de
rêver, à condition que les prix pratiqués ne soient pas
déraisonnables.
Il n’y a pas d’acte gratuit ! L’architecture intérieure d’un
point de vente ne se cantonne pas à l’image ! Les choix
architecturaux, de forme et de couleurs, doivent aider au
fonctionnement du lieu et à la compréhension de
l’univers de la marque ! Ils doivent orienter la circulation
et la lecture de l’espace, facilitant le parcours client.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
14.
5. Il ne faut pas confonde beau avec luxe
Et le beau n’est pas forcément hors de prix ! Avec un
peu de talent et beaucoup d’imagination, on peut créer
des espaces réussis qui ne coutent pas plus chers que des
lieux sans âme. D’autant que si le point de vente ne
trouve pas son public à cause de sa laideur, même très
économique il sera toujours trop cher !
Faire du beau doit être une motivation, les retailers
doivent y voir une opportunité, un intérêt plutôt qu’une
contrainte.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
15.
6. Le design aujourd’hui, plus qu’une nécessité !
Face à internet qui multiplie les offres sur sa toile, il est
essentiel d’attirer les consommateurs dans les points de
vente, de les séduire, de leur donner l’envie (et des
raisons) d’y passer le plus de temps et leur donner ainsi,
l’occasion d’acheter plus !
Alors, si le point de vente est cohérent avec la stratégie
de la marque, s’il n’est pas seulement beau mais design,
alliant l’esthétique à la fonctionnalité; s’il privilégie la
simplicité au tape à l’œil, il a toutes les chances de trouver
son public.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
16.
7. En conclusion
Le design est un moyen efficace pour valoriser la marque,
le lieu et/ou le produit.
Si, tous les ingrédients (couleurs, formes, matériaux,
typographies, éclairage,...) sont mis en ligne pour donner
au point de vente son identité propre alors l’ambiance et
la personnalité du lieu ainsi créées attireront des
consommateurs séduits, enclins à privilégier le magasin
physique aux autres canaux.
Alors, c’est parce que le « beau » n’est pas superflu, mais
assumé dans le cadre d’une stratégie construite,
qu’il fait vendre.
Marie‐Claude DELANNOY – janvier 2014
17. En savoir plus :
http://retailexblog.wordpress.com
http://www.scoop.it/t/retailex
Marie-Claude Delannoy
mc.delannoy@retailex.fr
Tél :+ 33 6 10 14 08 90
RETAILex
29, avenue du Colysée
59130 LAMBERSART