2. Executive summary
Cinq observations sont à l’origine du projet
1. La gastronomie est un domaine typiquement français
2. C’est un marché tendance actuellement
3. C’est un concept qui a très bien fonctionné Outre-
Manche
4. Il n’existe pas encore de véritable concept store
autour de la cuisine et de la gastronomie en France
5. 85% des Français considèrent que cuisiner est
davantage un plaisir qu’une corvée.
Le marché
Le marché de la cuisine/de la gastronomie en France est
un marché “à la mode” et traditionnel. C’est un secteur
riche, avec de nombreux acteurs mais aucun concurrent
direct pour le concept que nous avons créé.
Ce concept en question a très bien fonctionné en
Angleterre.
3. L’offre de “L’eau à la bouche”
Notre offre est en vérité très simple : un concept store, un
espace entièrement dédié à la cuisine et la gastronomie.
Dans ce lieu, les clients pourront : assister à des cours de
cuisine, dîner (préparé par eux ou par un chef), faire leurs
courses dans une épicerie fine, acheter des ustensiles ou
des livres de recette dans la boutique ou encore boire un
verre de vin le soir en appréciant de la musique jazz. Ce
sera un espace de rencontre, de découverte et de
partage.
Situation actuelle
1 040 000€ sont d’ores et déjà réunis pour ce projet.
Le personnel est prêt à être recruté.
Le projet est convaincant et séduisant : sur un échantillon
de 1000 personnes interrogées, 60% aimeraient avoir ce
type de structure près de chez eux.
4. Sommaire
I. Le marché
II. L’offre
III. Le positionnement
IV. Le modèle économique
V. La plateforme technologique
VI. La stratégie commerciale
VII. La stratégie de communication
VIII. La stratégie de lancement
IX. L’existant
X. L’équipe
XI. Les tableaux financiers
5. Le marché
D’après un sondage réalisé par Unilever, 84 % se disent fiers de
préparer un bon repas pour leurs proches ou leurs amis.
C’est un marché tendance en France, cela se remarque
notamment avec le succès de plusieurs émissions dédiées à la
cuisine : Un dîner presque parfait, MasterChef, Top Chef…
On remarque également une volonté de retour aux traditions et du
Do It Yourself.
On trouve sur le secteur :
- des chefs de grands restaurant réputés qui lancent leur école de
cuisine (Alain Ducasse, Le Nôtre, le Ritz),
- des traiteurs qui proposent de livrer à domicile ou de préparer
tous les ingrédients (Les Dîners de Bérénice),
- des cours municipaux à des prix défiant toute concurrence (à
Paris notamment),
- des cours de cuisine en ligne (www.marmiton.org)
- des magasins qui voient avec ce genre de prestations le moyen
de développer leurs activités (comme l'enseigne Du bruit dans la
cuisine)
- et bien évidemment des entrepreneurs désireux de vivre une
aventure culinaire en créant des cours de cuisine.
6. L’offre
Concept store situé à Paris dédié à l’univers de la cuisine. Il est inspiré
de Recipease, un magasin ouvert en Angleterre par Jamie Oliver.
Cet espace offre plusieurs possibilités.
1/ Les clients pourront venir pour dîner. Ils auront le choix : ils pourront
préparer eux-mêmes leur repas avec l’aide d’un cuisinier
professionnel ou alors choisir un plat de la carte.
Pour ceux qui choisissent de préparer leur repas, ils choisissent les
ingrédients en fonction de leurs envies et leur budget. Ils peuvent
déguster leur préparation sur place ou prendre à emporter.
Sur réservation sur le site internet ou sur place.
2/ Une partie de cet espace sera une boutique. On y trouvera une
épicerie fine : les clients pourront acheter des produits de
qualité, provenant de différents pays et types de cuisine. Il y aura
bien évidemment une cave à vin. Mais ils pourront également
acquérir des ustensiles de cuisine et des livres de recette.
3/ Des cours de cuisine et d’œnologie payants seront organisés
chaque semaine.
Sur réservation sur le site internet ou sur place également.
Des concours amateurs de cuisine seront ponctuellement organisés
avec gain à la clé.
4/ Une fois l’heure du dîner passée, l’espace restauration se
transforme en bar à vin. Des concerts de blues, de jazz y seront
organisés.
8. Le positionnement
L’EAU À LA BOUCHE se veut un espace de
découverte, de rencontre et d’initiation.
Notre mission consiste donc à rassembler en un lieu
unique tout ce qui attrait à l’art culinaire et de faire
partager la passion de la cuisine via l’authenticité, la
convivialité, la gourmandise.
Nous nous sommes fortement inspirés de « Recipease »
, lancé par Jamie Oliver, célèbre chef anglais. C’est un
concept qui fonctionne très bien Outre-Manche.
Le cœur de la marque est de devenir le « spécialiste
facilitateur » qui accompagne chacun dans la
découverte et la redécouverte des plaisirs de la cuisine
de manière tendance…Le magasin se veut un espace
de découverte, de rencontre et d’initiation
gourmandes.
9. Pas de concurrents directs en France mais de nombreux
concurrents indirects, très bien implantés en France.
10. Le modèle économique
Génération de revenus :
-via les différentes offres présentées
précédemment.
-faire de la publicité sur notre site internet
: procédé d’affiliation.
Les objectifs (CA et résultat) :
L'eau à la bouche, concentre son efforts
sur une activité principalement
commerciale. Son chiffre d'affaire va
donc reposer sur des transactions car les
revenus générés par l'entreprise
proviennent de la vente directe de biens
et de services.
11. La plateforme technologique
Idées de partenariats :
La Fourchette, Groupon, Smartbox, Wonderbox…
Des fournisseurs potentiels identifiés :
- Épicerie fine : nous pourrons nous fournir dans
divers points de vente spécialisés ainsi que chez
différents producteurs, en fonction du
produits. Exemple : La maison de la truffe, pour les
truffes. - Produits Frais : les marchés et Rungis. -
Ustensiles : Mora est un grossiste en ustensiles de
cuisine, boulangerie, pâtisserie et arts de la table.
Lieu : partenariat avec l’IFM et la Cité de la Mode
et du Design, 200m2 gracieusement offert en
échange, ils sont actionnaires à hauteur de 20%.
12. La stratégie commerciale
Stratégie de prix
Nous nous sommes alignés sur les prix du
marché. Notre volonté a été de permettre à
tous les budgets de participer aux activités
proposées par notre concept store. Amateurs
et connaisseurs, petits et grands, puissent s’y
retrouver selon les envies et les porte-feuilles.
Stratégie de vente
1. Identification et qualification des prospects
2. Développement de la notoriété via
différents supports
3. Mettre en place les partenariats évoqués
précédemment
4. Faire aimer
5. Fidéliser la clientèle via différentes offres
13. La stratégie de communication
Envoi de dossiers de presse et de communiqué
de presse à des rédactions ciblées
Présence sur les réseaux sociaux, le web (via
annuaire comme CityVox, Linternaute…) et
contact de blogeurs.
Opérations de street-marketing avec cours de
cuisine puis dégustation en extérieur sur une
grande place parisienne avec distribution de
leaflet.
Dépôts de supports de communication papier
dans les établissements partenaires.
14. La stratégie de lancement
Le lancement de ce concept store doit s’articuler autour de plusieurs étapes clés
permettant de toucher les différentes cibles visées.
Le relai média est ici l’un des incontournables afin de faire connaître l’entreprise
au grand public. L’image que la presse en véhicule du lieu est également
déterminante pour l’opinion de la potentielle clientèle.
L’envoi de communiqués de presse : Afin de toucher le plus grand nombre de
journalistes et de diffuser une information voulue et contrôlée qui présente le
concept du lieu, sa philosophie et son histoire, nous enverrons des communiqués
de presse aux grandes rédactions.
L’organisation d’une soirée dédiée à la presse : pour cet événement il nous faut
proposer à la presse des activités interactives et ludiques, permettant de
comprendre le concept de la boutique. Un cours de cuisine orchestré par un
grand chef permettant de préparer puis de déguster un repas gastronomique.
Cette activité conviviale permettra d’instaurer une interaction entre l’équipe et
les journalistes et de créer un lien entre ces deux partis. Cela permettra également
aux journalistes d’avoir un contact direct avec les produits, gage de qualité avec
une explication sur la provenance et l’histoire de chacun d’eux pour démontrer
l’expertise de l’équipe. Afin de mettre en valeur l’épicerie fine et le corner
d’ustensiles de cuisine, un coffret de dotation comprenant différents
mets, ustensiles de cuisine mais aussi un livret sous forme de livre de recette qui
introduit l’histoire et la philosophie du concept store. Ce petit livret permettra de
créer une identité au lieu et de mettre en avant un storytelling via un support de
narration original et directement lié à notre secteur d’activité.
Qui inviter ? PQR (le Parisien), PQN (Le Monde), Gratuits, Magazines et journaux
spécialisés (Le M magazine, Technikart), Presse bon plan (Le bonbon, do it in paris)
et Blog cuisine et Trendy.
15. Distribution de mets et de flyers dans les
soirées branchées afin d’attirer une clientèle
huppée et prescriptrice de tendance.
Organiser sous réserve d’inscription une
soirée de lancement ouverte au public :
- Cours de cuisine
- Dégustation
- Animation concert // expo
- 1 verre de vin offert par la maison pour
accompagner la dégustation
16. L’équipe
Anaïs Duquesne, a travaillé pendant longtemps au club Le
Bus Palladium, faisant parti du groupe
MOMA, connaisseuse du milieu de la nuit et carnet
d’adresse pour produire des groupes et amener des clients
potentiels
Fabien Chivot, spécialiste de la cuisine fusion, c’est un
précurseur dans son domaine d’activités, féru d’innovation.
Il possède un restaurant étoilé : Chez Moustache.
Sewsan Bakiri, spécialiste de l’assemblage des couleurs et
des matières, elle se chargera du graphisme et de la
décoration du concept store.
Céline Bousseronde et Hélène Dourdet, s’occupent de
l’aspect financier de de la comptabilité.
Zoé Castieau et Mélanie Da Rui, après des études
spécialisées, se chargent de l’aspect commercial et de la
communication.
Dustin Lelust, barman ayant voyagé aux quatre coins du
monde, grands connaisseurs du mariage des saveurs.
17. L’existant
Nom du concept store et lieu trouvés.
L’équipe est constituée et prête à démarrer.
Des partenaires potentiels sont identifiés.
Base de 340 000 € (60 000€ par Fabien Chivot
et 40 000€ chacun).
Le groupe MOMA souhaiterait que le lieu
fasse partie du catalogue des lieux proposés
par le groupe. Pour cela, il investit 500 000€.
Prêt de 200 000€ à la banque de fait.